Vue lecture

La fin des différentes voix

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Je critique le besoin d’avoir une réponse en vidéo, car la notion de lecture est importante. Je me rends compte qu’une proportion incroyable, y compris d’universitaires, ne sait pas « lire ». Ils savent certes déchiffrer, mais pas réellement lire. Et il y a un test tout simple pour savoir si vous savez lire : si vous trouvez plus facile d’écouter une vidéo YouTube d’une personne qui parle plutôt que de lire le texte vous-même, c’est sans doute que vous déchiffrez. C’est que vous lisez à haute voix dans votre cerveau pour vous écouter parler.

Il y a bien sûr bien des contextes où la vidéo ou la voix ont des avantages, mais lorsqu’il s’agit, par exemple, d’apprendre une série de commandes et leurs paramètres, la vidéo est insupportablement inappropriée. Pourtant, je ne compte plus les étudiants qui me recommandent des vidéos sur le sujet.

Car la lecture, ce n’est pas simplement transformer les lettres en son. C’est en percevoir directement le sens, permettant des allers-retours incessants, des pauses, des passages rapides afin de comprendre le texte. Entre un écrivain et un lecteur, il existe une communication, une communion télépathique qui font paraître l’échange oral lent, inefficace, balourd, voire grossier.
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24 fois plus puissante que la bombe d’Hiroshima : les États-Unis lèvent le voile sur leur nouvelle arme dévastatrice

Les États-Unis viennent de franchir une nouvelle étape dans la modernisation de leur arsenal nucléaire. La bombe à gravité B61-13, une arme de dernière génération, est entrée en production complète sept mois plus tôt que prévu. Développée pour s’adapter aux défis stratégiques du 21e siècle, cette bombe possède une puissance dévastatrice et des technologies avancées.

On n'oublie pas qu'ils ont un agent orange comme POTU(S)

agent orange: https://fr.wikipedia.org/wiki/Agent_orange

POTU(S): https://fr.wikipedia.org/wiki/Pr%C3%A9sident_des_%C3%89tats-Unis

POTU: https://www.larousse.fr/dictionnaires/francais/potu/63030
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Non, vous ne jouez pas à Assassin’s Creed Shadows comme il faut

quand des abrutis sont au commande

Jouer biais en tête

non c'est jouer bille en tête

https://fr.wiktionary.org/wiki/bille_en_t%C3%AAte

des incompétents non éduquer ou plutôt éduquer sur des video youtube donc à entendre bien ce qu'ils veulent à cause de leur faible nombre de mots connu encore plus de formulation française ou expression

car non ces générations ne savent pas lire, ne sont pas éduquer et donc ou est la compréhension....

inexistante c'est juste de la reformulation passera, passera pas, nul doute que si vos enfants écoute sans lire ils ne comprendront plus rien à la fin
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Pourquoi parle-t-on de « point Godwin » quand on fait référence aux nazis dans une conversation ?

Lorsque dans une conversation, une référence est faite aux nazis ou à Hitler alors que ça n’était pas le sujet de base, on parle de « point Godwin ». Cette expression découle de la loi d’un avocat américain, Mike Godwin, qui observait le phénomène prendre de l’ampleur sur internet. Explications.

« Point Godwin », lance une personne au détour d’une conversation. Par cette locution, elle signifie à son interlocuteur qu’il a fait une référence au nazisme ou à Adolf Hitler, alors que la discussion n’y prêtait pas. D’abord utilisée sur des forums sur internet, cette phrase est aujourd’hui aussi prononcée dans les échanges de tous les jours, notamment dans les débats. Mais que cela signifie-t-il vraiment ? Et pourquoi parle-t-on de « point Godwin » ?

Tout part de la « loi de Godwin », formulée en 1990 par l’avocat américain Mike Godwin. Selon sa théorie, plus une discussion en ligne se prolonge, plus il est probable qu’une comparaison avec les nazis ou Hitler apparaisse. « Sans valeur scientifique, cette « loi » est née de l’expérience de Godwin sur Usenet, un forum précurseur d’internet, où il a remarqué que des références au nazisme surgissaient souvent dans des débats sans rapport avec le sujet initial », précise le site spécialisé dans le droit Justifit.

Traiter son interlocuteur de nazi

La « loi de Godwin » suppose également que l’escalade émotionnelle dans les échanges favorise l’émergence d’analogies extrêmes pour remplacer des arguments. La plupart du temps, un thème de la discussion est comparé avec une opinion nazie ou à traiter son interlocuteur de nazi. Par exemple, en 2009, l’ancienne ministre de la Culture Christine Albanel disait trouver ridicule « l’obstination qui consistait à présenter Hadopi comme une antenne de la Gestapo », rappelle le quotidien Libération.

Ce phénomène a été observé par le philosophe Léo Strauss dans les années 1950, quarante ans avant Godwin. Il parlait alors de reductio ad hitlerium (réduction à Hitler) pour faire référence au moment où une personne disqualifiait l’argument d’un adversaire en l’associant à Hitler ou au nazisme.

Aucune preuve scientifique

Selon la « loi » de l’avocat américain, cette tendance pourrait aussi s’expliquer par une perte de rationalité dans l’argumentation lorsque les désaccords s’intensifient. Toutefois, il est bon de rappeler que cette « loi de Godwin » n’a rien de scientifique. Elle se base uniquement sur des observations. Aucune expérience n’a été menée pour valider son hypothèse et il n’existe pas de loi de probabilité propre au sujet.

Le « point Godwin » quant à lui, est énoncé lorsque, dans une discussion, une référence au nazisme est faite alors qu’elle ne s’y prêtait pas. En arriver là signifierait alors qu’il est temps de clore le débat car il n’en sortira plus rien de pertinent.

D’ailleurs, selon Mike Godwin, interrogé par le journal Le Monde, le « point Godwin » serait une invention des francophones. « Ceux-ci parlent de « point Godwin » quand ils atteignent, dans la discussion, le stade de la comparaison avec les nazis : ils se décernent même des « points Godwin » par dérision !, lance-t-il. J’apprécie cette inventivité linguistique, mais, à ma connaissance, cette expression est propre aux francophones. »

Lutter contre le nazisme

Comme le raconte France Culture, en 1994, il expliquait dans le magazine Wired que sa « loi » était une « expérience pour voir s’il était possible de créer une formule virale permettant de lutter contre le recours massif à l’accusation massive de nazisme dans les conversations en ligne ». Pari réussi puisqu’aujourd’hui, parler de nazisme ou de Hitler entraîne presque systématiquement l’utilisation du point Godwin. En ligne comme dans le monde réel.

Toutefois, certaines personnes font exprès de le provoquer. Surtout sur internet où les poursuites judiciaires sont rendues compliquées à cause de l’anonymat. Pour rappel, insulter quelqu’un de « nazi » en France est condamnable et passible d’amendes de plusieurs milliers d’euros. Selon le contexte, ça peut être considéré comme une injure publique ou une diffamation.
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Champignons et plantes, « amis » pour la vie depuis 500 millions d’années

« La vie cachée des plantes ». Un gène transféré d’un champignon à des végétaux a pu les aider à sortir des océans pour conquérir les continents.

On a souvent besoin d’un plus petit que soi. La Fontaine a mis en scène un rat sorti de terre, qui sauve un lion cent fois plus gros que lui. L’évolution des plantes, elle, raconte comment un champignon a pu être l’allié minuscule – et involontaire – des végétaux sortis de l’eau, il y a 500 millions d’années. Ce « complice » leur a cédé un de ses gènes, qui les a ensuite probablement aidés à verdir les continents.

Les effets en cascade de cette péripétie sont faramineux. Bref retour, en accéléré, sur quelque 1,2 milliard d’années d’histoire évolutive. A l’époque, des algues monocellulaires, puis pluricellulaires, apparaissent en milieu aquatique. L’une d’elles, plus tard, gobe une bactérie capable de photosynthèse – et, donc, de convertir le gaz carbonique et l’eau respectivement en sucres et en oxygène. Moment crucial : cette algue est devenue capable de transformer des molécules inorganiques en ressources biologiques. Le signal de départ du prodigieux essor du vivant. Précieuses ressources nutritives, les plantes terrestres ont permis aux herbivores de gagner à leur tour les continents et d’y prospérer – et d’y servir de nourriture aux carnivores.

De la symbiose primordiale entre cette algue ancienne et cette bactérie photosynthétique est née une algue verte qui a peuplé les océans. L’une d’elles, il y a 500 millions d’années, est partie « à la conquête » des terres émergées. Où ses descendants se sont peu à peu diversifiés. Ils ont d’abord donné le groupe des « bryophytes », tous dépourvus de système vasculaire, comme les mousses et les hépatiques. Puis sont apparus des végétaux dotés de vrais vaisseaux. D’abord des fougères, puis les premières plantes à graines : des conifères et leurs cousins. Ensuite fut « inventée » la fleur, aux enjôleuses corolles à l’origine du prodigieux succès des plantes qui les arboraient.
« Transfert horizontal »

Mais quels ont été les caractères innovants qui ont permis aux algues vertes et à leurs descendants de s’adapter aux terres émergées – de s’y arrimer, d’y croître et de buissonner ? Une équipe du CNRS, à l’université de Toulouse, s’est intéressée à une hépatique – genre jusque-là négligé : Marchantia polymorpha. Une espèce de petite taille qui affectionne les milieux humides (d’où son nom, hépatique des fontaines), sans feuilles (elles apparaîtront plus tard), mais avec des thalles, sortes de lames vertes où a lieu la photosynthèse.

Les auteurs ont déchiffré le génome de 130 individus de cette Marchantia, collectés en Europe et aux Etats-Unis. Résultat : sur les 20 000 gènes de cette espèce, quelques dizaines de milliers étaient très variables d’une population à l’autre, « signe qu’ils jouent un rôle dans l’adaptation de la plante à des environnements variés », dit Pierre-Marc Delaux, qui a coordonné l’étude, parue le 17 février dans la revue Nature Genetics. Quelques dizaines de ces gènes semblaient associés à l’adaptation au climat : ils variaient avec les conditions de température et de pluviométrie. « L’un d’eux n’avait pas une origine végétale, poursuit le chercheur, mais on le retrouvait chez un champignon. »

D’où cette hypothèse : l’ancêtre commun à toutes les plantes terrestres aurait acquis ce gène de champignon par « transfert horizontal », une transmission qui a lieu entre deux espèces non apparentées (ici, d’un champignon à une plante). Ce gène – dont la fonction reste inconnue – les aurait ensuite aidées à peupler les continents, en favorisant leur adaptation au climat ou aux microbes pathogènes. A l’appui de cette hypothèse, un constat : « Ce gène, présent chez d’autres plantes terrestres, semble avoir été perdu chez une fougère revenue à la vie aquatique », relève Marc-André Sélosse, du Muséum national d’histoire naturelle à Paris.

« Très tôt, les plantes terrestres ont été au contact de deux types de champignons, explique Marc-André Sélosse : des pathogènes ou des partenaires qui établissaient avec elles des symbioses nourricières, avant même l’apparition des racines. Cette proximité ancienne a pu favoriser ce transfert de gène. »

Pour autant, ce gène est loin d’être seul impliqué. « Il a fallu beaucoup d’innovations pour que les plantes puissent se développer sur les milieux terrestres », admet Pierre-Marc Delaux.
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La journée mondiale de l'humanité

Comprendre le fonctionnement du système humain mondial est crucial si nous voulons naviguer durablement dans les frontières planétaires, nous adapter à des changements technologiques rapides tels que l'intelligence artificielle et atteindre les objectifs de développement mondiaux. Mais la vaste portée et la diversité des efforts de l'homme représentent un défi majeur pour l'évaluation globale. Nous nous attaquons ici à ce problème en fournissant une estimation globale de l'utilisation du temps par tous les êtres humains, en intégrant les données économiques et non économiques dans un cadre cohérent. Nos résultats fournissent un point de vue d'ensemble sur ce que font nos espèces, y compris la façon dont les activités économiques s'intègrent dans le contexte de la vie, et révèlent des activités pour lesquelles il existe un potentiel de changement important.

Résumé

Les activités quotidiennes de 8 milliards de personnes occupent exactement 24 heures par jour, ce qui limite strictement les changements qui peuvent être atteints dans le monde. Ces activités constituent la base du comportement humain, et en raison de l'intégration mondiale des sociétés et des économies, nombre de ces activités interagissent au-delà des frontières nationales. Toutefois, il n'existe pas d'aperçu complet de la manière dont la ressource limitée de temps est allouée à l'échelle mondiale. Ici, nous estimons comment tous les humains passent leur temps à utiliser une catégorisation généralisée et physique basée sur les résultats qui facilite l'intégration des données de centaines d'ensembles de données. Notre compilation montre que la plupart des heures de veille sont consacrées à des activités destinées à obtenir des résultats directs pour les esprits et les corps humains (9,4 h/j), tandis que 3,4 h/j sont consacrés à la modification de nos environnements habités et du monde au-delà. Les 2,1 h/j restants sont consacrés à l'organisation des processus sociaux et des transports. Nous distinguons les activités qui varient fortement avec le PIB par habitant, y compris le temps alloué à l'approvisionnement alimentaire et à l'infrastructure, par rapport à celles qui ne varient pas systématiquement, telles que les repas et les temps de transport. Globalement, le temps passé à extraire directement les matériaux et l'énergie du système terrestre est faible, de l'ordre de 5 min par jour et par humain moyen, tandis que le temps de traitement direct des déchets est de l'ordre de 1 min par jour, ce qui suggère une large marge de manœuvre pour modifier l'attribution du temps à ces activités. Nos résultats fournissent une quantification de base de la composition temporelle de la vie humaine mondiale qui peut être étendue et appliquée à de multiples domaines de recherche.....
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Secure Hardware Design

MIT’s Secure Hardware Design Class (6.5950/6.5951) is an open-source course that teaches students both how to attack modern CPUs and design architectures resilient to those attacks. Students gain hands-on experience hacking real processors and are taught various state-of-the-art hardware attacks and defenses.

This course is the culmination of multiple years of work.

Browse our story here. https://shd.mit.edu/home/story
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Sur TikTok, les vidéos historiques générées par IA pullulent et flirtent avec le révisionnisme

Depuis février 2025, des centaines de vidéos immersives à ambition historique abondent sur TikTok. Générés par IA, ces contenus sont truffés d’erreurs et véhiculent de nombreux stéréotypes. Mais les utilisateurs sont séduits.

Imaginez que vous vous réveillez dans une forêt luxuriante. Devant vous, un dinosaure se déplace paisiblement. Vous prenez un petit déjeuner de fruits autour d’un feu de camp, vous baladez à dos de dinosaure, et même, volez au-dessus de la vallée sur un ptéranodon. À 16 h 02 précises, après avoir fabriqué des outils, vous explorez une grotte pleine de lave en fusion. Bravo, vous venez de vivre 24 h dans les bottes (en fourrure de mammouth) d’un humain censé vivre « à la Préhistoire », selon le créateur de la vidéo, postée sur le compte @retour.vers.le.passe.

Comme des centaines d’autres vidéos de ce type, qui abondent sur la plateforme depuis février 2025, cette représentation complètement fantasmée (voire absurde) du passé a été créée par une IA générative. C’est ce que l’on appelle des POV – pour « Point of view », point de vue ou angle – historiques : comprenez, des vidéos immersives à ambition historique. Leader du secteur, @retour.vers.le.passe cumule près de 40 000 abonnés sur TikTok, après seulement un mois d’existence – c’est dire la viralité de ces contenus. Il promet à ses viewers de vivre 24 h dans la peau d'un mineur de charbon du XIXe siècle, de Louis XVI ou d'un soldat de la Première Guerre mondiale. D'autres comptes vont encore plus loin en représentant des versions IA des camps de la mort nazis, d'un malade de la peste noire ou d'un esclave dans un champ de coton.

Léo, 24 ans, est le créateur qui se cache derrière ce compte. Ce commercial dans l’automobile dit passer entre 1 h 30 et 4 h sur chaque vidéo. « Certains sujets sont plus sensibles que d’autres et demandent davantage de renseignements pour pouvoir avoir un rendu au plus proche de la réalité », explique-t-il. Pour les réaliser, il sélectionne un sujet, parfois suggéré par ses abonnés, puis demande à ChatGPT de lui fournir des éléments de description à entrer dans l’IA chargée de transformer le texte en vidéo, Sora. Il assure vérifier les éléments fournis à partir de plusieurs sources, notamment des encyclopédies. Mais le résultat est loin de la rigueur historique.

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Les contre-vérités du dernier pamphlet climatosceptique

Le climatologue François-Marie Bréon voit dans "L'innocence du carbone", le récent livre du physicien François Gervais, une accumulation d'erreurs et de manipulations vouées à discréditer le constat du réchauffement anthropique.
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