Nintendo pourrait briquer votre console si vous enfreignez les règles
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Une étude, publiée dans « Nature Climate Change », le 7 mai, quantifie, pour la première fois, à quel point la consommation et les investissements financiers contribuent à accroître les vagues de chaleur et les sécheresses.
Onze minutes dans l’espace et des dizaines de tonnes de CO2 brûlées. Le vol à 100 kilomètres de la Terre de la chanteuse Katy Perry en compagnie de cinq autres femmes, en avril, a irrité les écologistes et, plus largement, nombre d’internautes, accusant les « millionnaires de tout cramer ». Au-delà de la question du bilan carbone du tourisme spatial, la controverse illustre l’enjeu crucial des inégalités climatiques. Les 10 % les plus aisés au monde sont responsables des deux tiers du réchauffement climatique depuis 1990 et d’une augmentation significative des événements extrêmes, particulièrement dans les pays les plus vulnérables, affirme une étude publiée dans Nature Climate Change, mercredi 7 mai.
L’empreinte carbone disproportionnée des plus hauts revenus est bien connue et établie. Les travaux de l’économiste Lucas Chancel montraient, en 2022, que les 10 % les plus fortunés ont émis 48 % des émissions mondiales de gaz à effet de serre en 2019, tandis que les 50 % les plus pauvres n’étaient responsables que de 12 % de ces émissions. La nouvelle analyse va un cran plus loin : elle quantifie, pour la première fois, à quel point la consommation et les investissements financiers contribuent à accroître les vagues de chaleur et les sécheresses.
« Nous établissons un lien de causalité entre l’empreinte carbone des individus les plus riches et les impacts climatiques. Nous voulions convertir des quantités abstraites, les émissions de gaz à effet de serre, en des conséquences tangibles », explique Sarah Schöngart, scientifique du climat à l’Ecole polytechnique fédérale de Zurich (Suisse), et première autrice de l’étude.
La responsabilité des plus aisés est colossale : si l’ensemble de la population avait émis autant que les 10 % les plus riches, le thermomètre aurait bondi de 2,9 °C entre 1990 et 2020, selon l’étude, contre 0,61 °C actuellement. La surchauffe aurait même atteint 6,7 °C si le monde avait rejeté autant que le 1 % le plus fortuné. A l’inverse, le réchauffement climatique aurait été pratiquement inexistant (moins de 0,01 °C) si le monde entier avait produit les mêmes émissions que les 50 % les plus pauvres.
Les 10 % les plus aisés ont contribué 7 fois plus que la moyenne mondiale à l’augmentation de la probabilité des vagues de chaleur centennales et 6 fois plus à la hausse des sécheresses en Amazonie − pour les 1 % les plus fortunés, les chiffres grimpent à respectivement 26 et 17 fois plus.
« Double inégalité »
Qui sont ces privilégiés ? Les 10 % les plus riches au monde (820 millions de personnes en 2025) sont ceux avec un revenu annuel supérieur à 42 980 euros brut (salaires et autres revenus), selon l’étude, qui reprend la répartition de Lucas Chancel. Dans les pays développés, cette catégorie s’avère ainsi bien plus large que ceux communément désignés comme les « ultrariches ». A titre d’exemple, environ 30 % des salariés français gagnent plus que cette somme − soit environ 2 800 euros net par mois −, d’après l’Observatoire des inégalités.
Ces personnes sont principalement issues des pays très émetteurs, précise l’étude, notamment ceux de l’Union européenne, de la Chine, de l’Inde et des Etats-Unis. A l’intérieur même de ce pays, où l’empreinte carbone par habitant est très élevée, le top 10 % des plus riches contribue 3 fois plus au dérèglement climatique qu’un Américain moyen – et 17 fois plus que la moyenne mondiale, que ce soit par son mode de vie ou à travers ses investissements.
Ces impacts touchent le plus durement les régions, telles que l’Asie du Sud-Est et l’Amazonie, « qui ont relativement peu contribué aux émissions et ont moins de ressources pour s’y adapter. C’est une double inégalité », rappelle Sarah Schöngart. « C’est l’une des études les plus intéressantes sur les inégalités climatiques publiées depuis le dernier rapport du GIEC [Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat] », assure la climatologue Valérie Masson-Delmotte, ancienne coprésidente du groupe 1 du GIEC. « Elle ouvre la voie à des questions de responsabilité, voire de réparation, devant les tribunaux », ajoute Céline Guivarch, économiste et autrice du dernier rapport du GIEC.
Si le débat sur les émissions des plus aisés est nécessaire, il peut masquer d’autres enjeux majeurs, met cependant en garde Aurélien Saussay, économiste de l’environnement à la London School of Economics. D’abord, la focalisation sur les 10 % les plus riches peut laisser penser que seuls les milliardaires doivent agir. « Cela donne l’impression que si Bernard Arnault arrête de voler en jet privé, on aura réglé le problème de la crise climatique. Il faut absolument que les plus riches fassent les plus grands efforts, mais ça ne suffira pas, prévient-il. Il sera beaucoup plus difficile de permettre aux 40 millions d’automobilistes français de ne plus dépendre de leur voiture à essence. »
« Réduire les dommages futurs »
La seconde difficulté consiste à déterminer la responsabilité de la pollution. La méthode retenue par Lucas Chancel, et donc dans l’étude publiée dans Nature Climate Change, attribue les émissions liées aux investissements des entreprises, comme TotalEnergies, aux actionnaires et aux épargnants, qui en détiennent des parts. « Tout ne relève pas de la responsabilité individuelle : une partie des épargnants n’ont pas le choix, voire pas l’information, sur la façon dont leur argent est investi, et une partie de la consommation est contrainte et façonnée par les structures collectives », relève Céline Guivarch.
La limitation des émissions des plus riches reste pourtant « l’un des leviers les plus puissants dont nous disposons pour réduire les dommages futurs », selon Carl-Friedrich Schleussner, l’un des auteurs de l’étude et chercheur à l’Institut international pour l’analyse des systèmes appliqués en Autriche. Il s’agit également d’une question d’équité et d’une condition à l’acceptabilité des politiques publiques en faveur du climat.
Comment réduire les inégalités climatiques ? Une étude, publiée fin 2023, notamment par Lucas Chancel, montrait que la taxation des émissions liées aux actifs financiers est plus équitable qu’une taxe carbone touchant l’ensemble de la population qui, si elle n’est pas complétée par des mesures d’accompagnement, pèse sur les faibles revenus.
En 2024, le Brésil avait aussi plaidé en faveur d’une taxe de 2 % sur le patrimoine des 3 000 milliardaires de la planète, une proposition de l’économiste Gabriel Zucman. Bien que les dirigeants du G20 aient convenu, en novembre 2024, de « coopérer » à ce sujet, le projet est fragilisé par l’arrivée de Donald Trump à la Maison Blanche. « Plus largement, note Céline Guivarch, il s’agit de mettre en place des politiques publiques qui incitent et obligent ceux qui ont les moyens à faire la transition, comme utiliser un véhicule électrique ou isoler leur logement. »
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tien je vais niquer le monde en payant pas de droit sur ma fortune.
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et il vienne de passer une loi comme quoi être contre les israélien c'est être antisémite
l'humanité que vous connaissez ne sera pas celle de 2050...
Les bombardements israéliens qui ont frappé l’enclave palestinienne mercredi 7 mai ont dévasté un marché ainsi que deux écoles abritant des déplacés. Depuis que l’Etat hébreu a rompu la trêve à la mi-mars, des dizaines de Palestiniens périssent chaque jour sous les frappes de son aviation.
Mercredi 7 avril, dans l’après-midi, la rue Al-Wahda de la ville de Gaza, habituellement animée par les marchés de fortune qui s’y sont installés depuis le début de la guerre, s’est transformée en un enfer à ciel ouvert. Un premier missile s’est abattu sur des étals, suivi quelques minutes plus tard d’une frappe sur une sandwicherie très populaire surnommée « Thailandy ». Les images, filmées par des journalistes locaux et partagées sur les réseaux sociaux (les autorités israéliennes interdisent toujours l’accès de l’enclave aux journalistes étrangers), sont insoutenables. La terrasse de ce snack est jonchée de corps renversés de leur chaise.
Certains semblent rendre leur dernier souffle, dans un état de stupeur, tandis que des survivants paniqués courent en hurlant. « Mon Dieu ! Mon Dieu ! » Un petit garçon, vendeur ambulant de café, gît à terre, les yeux ouverts, sa cafetière encore posée à côté de lui. Un filet de sang s’écoule de son crâne. Plus loin, deux enfants secouent désespérément le corps inanimé de leur père, criant de toutes leurs forces : « Papa ! Papa ! » A une centaine de mètres de là, au niveau du rond-point Palmyra, où le premier missile a frappé, le journaliste d’Al-Jazira Moubasher, Ayman Al-Hesi, réalise un direct. « Nous vous transmettons ces images éprouvantes de la réalité douloureuse que nous vivons à Gaza », dit-il, se filmant au milieu d’une foule en détresse.
Son téléphone capte des visions de cauchemar : un enfant mort les jambes brisées, un père, une mère et leur fils, avec son cartable sur le dos, qui gisent dans une mare de sang, un cheval qui agonise… « Tout le monde dit aux blessés de faire leurs dernières prières », commente Ayman Al-Hesi, filmant un jeune homme à l’abdomen ensanglanté, assis sur une chaise. « Appuie très fort ! », crie le journaliste à une personne qui tente de stopper l’hémorragie. Selon les autorités locales, ces attaques ont fait 33 morts et une centaine de blessés. Parmi les victimes figure le journaliste Yahya Sobeih, dont l’histoire a bouleversé les réseaux sociaux : quelques heures plus tôt, il avait partagé une photo de lui tenant son nouveau-né dans les bras, avec ces mots : « Une petite princesse a illuminé notre vie. »
Plusieurs dizaines de morts par jour
Il n’a pas été le seul reporter tué ce jour-là dans la ville de Gaza. Nourredin Matar Abdo a péri alors qu’il couvrait une frappe sur l’école Al-Karama, dans le quartier d’Al-Touffah. L’établissement, qui abritait des familles déplacées, avait été bombardé une première fois à l’aube, puis une seconde fois alors que les secouristes évacuaient les blessés. Les images tournées sur place et diffusées sur les réseaux sociaux montrent des corps blanchis par la poussière au milieu des gravats. « Celui-là est vivant », dit un secouriste, alors que les victimes sont transportées dans des couvertures. Au moins 20 personnes ont été tuées, selon la défense civile de Gaza.
A la suite de la frappe israélienne, dans un restaurant de Gaza, le 7 mai 2025.
A la suite de la frappe israélienne, dans un restaurant de Gaza, le 7 mai 2025. OMAR AL-QATTAA/AFP
Mardi soir, une autre attaque contre une école accueillant des déplacés dans le camp d’Al-Boureij, au centre de la bande de Gaza, a causé la mort d’une trentaine de personnes, dont de nombreux enfants. D’après les autorités de santé de Gaza, 92 personnes ont été tuées dans l’enclave palestinienne durant la seule journée de mercredi du fait des bombardements israéliens. Une journée d’horreur tristement ordinaire. Depuis le 18 mars, date de la rupture par le gouvernement de Benyamin Nétanyahou de la trêve conclue deux mois plus tôt avec le Hamas, plusieurs dizaines de Gazaouis périssent chaque jour sous les bombardements israéliens.
Questionnée par Le Monde sur les objectifs des attaques de mercredi, survenues en pleine journée, dans des zones très densément peuplées, l’armée israélienne n’a pas apporté de réponses très détaillées. Concernant les tirs sur la rue Al-Wahda, elle affirme avoir « frappé deux terroristes-clés du Hamas », sans fournir davantage de précision. Tout en se disant « au courant des allégations de victimes civiles », l’armée israélienne assure qu’en amont de la frappe « de nombreuses mesures ont été prises pour atténuer le risque de porter atteinte à des civils non impliqués, notamment par l’usage d’une munition précise, de surveillance aérienne et d’autres moyens de renseignement ».
Un système de terreur
Ce type d’argumentation, qui revient rituellement dans les communiqués de l’armée israélienne, scandalise les Palestiniens et les défenseurs des droits humains, qui dénoncent un système de terreur, sans le moindre égard pour les vies civiles. La plupart de ces organisations, dont Amnesty International et Human Rights Watch, de même qu’un grand nombre d’experts en droit international, pour certains israéliens, estiment que la guerre en cours dans la bande de Gaza constitue un génocide. Et celle-ci ne se limite d’ailleurs pas aux bombardements. Aucune denrée alimentaire n’est entrée depuis le 2 mars dans l’enclave, soumise à un blocus hermétique de l’armée israélienne. L’Autorité palestinienne a qualifié, mercredi, la bande de Gaza de « zone de famine » et exhorté le Conseil de sécurité de l’ONU à agir immédiatement.
Les corps de victimes touchées par la frappe de l’armée israélienne sur un restaurant, à l’hôpital Al-Shifa, à Gaza, le 7 mai 2025.
Les corps de victimes touchées par la frappe de l’armée israélienne sur un restaurant, à l’hôpital Al-Shifa, à Gaza, le 7 mai 2025. JEHAD ALSHRAFI/AP
Ce même jour, plus de 30 experts indépendants, mandatés par le Conseil des droits de l’homme des Nations unies, ont appelé, dans un communiqué, à une action urgente pour éviter « l’annihilation » des Palestiniens à Gaza. « Le monde regarde. Les Etats membres respecteront-ils leurs obligations et interviendront-ils pour arrêter le massacre, la faim et les maladies, ainsi que d’autres crimes de guerre et crimes contre l’humanité qui sont perpétrés quotidiennement en toute impunité ? », demandent les auteurs du texte, parmi lesquels figure la rapporteuse spéciale de l’ONU pour les territoires palestiniens occupés, Francesca Albanese.
Lundi 5 mai, le premier ministre de l’Etat hébreu, Benyamin Nétanyahou, avait annoncé le lancement imminent d’une nouvelle offensive militaire majeure contre la bande de Gaza. Baptisée « Les Chariots de Gédéon », cette opération vise, sur le papier, à anéantir le Hamas, le mouvement islamiste auteur du massacre du 7-Octobre, qui détient toujours 59 otages israéliens, dont une vingtaine sont considérés comme vivants. Dans la pratique, le plan de Benyamin Nétanyahou prévoit un redécoupage brutal du territoire côtier, un regroupement forcé de sa population à son extrémité sud, autour de la ville en ruines de Rafah, et une pérennisation de la présence militaire israélienne dans l’enclave palestinienne.
En réaction, l’Union européenne (UE) a durci sa position à l’égard de l’Etat hébreu. Plusieurs Etats membres, dont la France, ont dénoncé les violations du droit international et le blocage de l’aide humanitaire. Les Pays-Bas ont proposé une révision de l’accord d’association économique entre l’UE et Israël. Selon les autorités de santé de Gaza, 52 653 habitants de ce territoire ont été tués par Israël depuis le 7 octobre 2023.
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