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« Ce que les entreprises font des aides publiques, on ne sait pas » : plongĂ©e dans six mois d’auditions de la commission d’enquĂȘte

L’utilisation des aides publiques et leur conditionnement, leur rĂŽle pour orienter la stratĂ©gie des entreprises
 Autant d’enjeux qui ont animĂ© les dĂ©bats de la commission sĂ©natoriale qui a vu dĂ©filer devant elle aussi bien des grands patrons du CAC 40 que le ministre de l’économie, des fonctionnaires de Bercy ou des chercheurs.

Les quelque 70 auditions Ă©talĂ©es sur six mois de la commission d’enquĂȘte sĂ©natoriale sur l’utilitĂ© des aides publiques aux grandes entreprises ont mis au jour un certain nombre de dĂ©bats rĂ©currents et d’enjeux-clĂ©s. FlorilĂšge des dĂ©bats menĂ©s par les sĂ©nateurs Olivier Rietmann (Les RĂ©publicains, Haute-SaĂŽne), en tant que prĂ©sident, et Fabien Gay (Parti communiste, Seine-Saint-Denis), comme rapporteur.
« Du crĂ©dit d’impĂŽt recherche, les entreprises peuvent faire ce qu’elles veulent »

« Un rĂŽle absolument majeur », pour le PDG de Thales. Une aide « dĂ©terminante », pour le directeur gĂ©nĂ©ral d’Air liquide. Un « dispositif essentiel » pour le prĂ©sident d’ArcelorMittal. Les grands patrons, premiers dĂ©fenseurs du crĂ©dit d’impĂŽt recherche (CIR). Cette dĂ©pense annuelle de 8 milliards d’euros pour l’Etat vise Ă  « soutenir l’effort en recherche et dĂ©veloppement [R&D] des entreprises, en leur permettant de dĂ©duire de leurs impĂŽts une partie de leurs dĂ©penses en la matiĂšre [jusqu’à 30 millions d’euros pour 100 millions d’euros de dĂ©penses] », explique Carole Maudet, sous-directrice de la direction gĂ©nĂ©rale des finances publiques, auditionnĂ©e dĂ©but mars.

Cela a reprĂ©sentĂ© 171 millions d’euros en 2023 pour Thales, 98 millions pour Airbus, 36,4 millions pour Air liquide, 20 millions pour Vinci
 Mais qui contrĂŽle l’utilitĂ© de cette dĂ©pense budgĂ©taire ? « L’administration fiscale doit s’assurer que les projets dĂ©clarĂ©s par les entreprises relĂšvent bien de la R&D, et que les dĂ©penses prĂ©sentĂ©es sont conformes aux rĂšgles d’éligibilitĂ© », dĂ©veloppe Mme Maudet, qui constate que « l’exercice du contrĂŽle devient de plus en plus compliquĂ© », ses services devant faire appel Ă  « une expertise extĂ©rieure » aux « connaissances scientifiques ou techniques approfondies ».

Quant Ă  « ce que les entreprises en font, on ne sait pas. Enfin, elles peuvent en faire ce qu’elles veulent », rĂ©sume Evens Salies, Ă©conomiste Ă  l’Observatoire français des conjonctures Ă©conomiques, qui plaide comme d’autres pour « des Ă©valuations ». Car « le coĂ»t de ce crĂ©dit d’impĂŽt a Ă©tĂ© multipliĂ© par 16 [depuis 2008] sans constat de saut en matiĂšre de R&D ».

Peu connu pour sa R&D, Accor a tout de mĂȘme reçu 1,6 million d’euros de CIR en 2023. GrĂące Ă  lui, explique son PDG, SĂ©bastien Bazin, le groupe hĂŽtelier amĂ©liore ses systĂšmes informatiques et sa plateforme de rĂ©servations pour les chambres de ses hĂŽtels du monde entier.

Les sĂ©nateurs dĂ©couvrent d’ailleurs, mĂ©dusĂ©s, que le CIR peut financer des sous-traitants hors de l’Hexagone. Chez Air liquide, par exemple, 3 % des dĂ©penses Ă©ligibles se situent dans « l’espace Ă©conomique europĂ©en, notamment [son] centre de R&D Ă  Francfort [Allemagne] », explique son directeur gĂ©nĂ©ral, François Jackow.

Avant 2022, TotalEnergies pouvait recevoir de 70 Ă  80 millions d’euros par an, rappelle ainsi son PDG, Patrick PouyannĂ©. En regroupant dĂ©sormais « tous les ingĂ©nieurs de TotalEnergies dans une mĂȘme entitĂ© juridique », le groupe a renoncĂ© Ă  « 15 Ă  20 millions d’euros de CIR », estime-t-il, souriant de cette dĂ©monstration « d’anti-optimisation fiscale ».

Les grands patrons finissent par simplifier les enjeux : en l’absence du CIR, ils localiseraient tout simplement leur recherche ailleurs qu’en France. « Le CIR est un outil d’attractivitĂ© et de compĂ©titivitĂ© : quand nous avons Ă  choisir la localisation d’un Ă©quipement, d’un projet, cet avantage fiscal est l’un des critĂšres qui entrent en ligne de compte », fait ainsi valoir Jacques Volckmann, vice-prĂ©sident R&D France de Sanofi. Ce crĂ©dit d’impĂŽt fait que nous sommes dans la moyenne europĂ©enne pour le coĂ»t du chercheur. Sans lui, on serait au niveau des Etats-Unis. »

Le PDG, Patrice Caine, tient Ă  mettre en regard les 171 millions d’euros reçus avec l’ensemble de la R&D de Thales dans le monde : 4,2 milliards d’euros par an, avec 33 000 chercheurs, dont 60 % en France. C’est l’équivalent du budget du Centre national de la recherche scientifique. Tout plafonnement du CIR « enverrait finalement le message qu’il est plus attractif d’aller ailleurs », prĂ©vient Olivier AndriĂšs, directeur gĂ©nĂ©ral du groupe Safran.
« A partir d’un certain niveau, les aides publiques ne peuvent-elles pas servir Ă  verser des dividendes ? »

« Si une entreprise a besoin d’ĂȘtre aidĂ©e, c’est qu’elle Ă©prouve des difficultĂ©s. Or, aux yeux de l’opinion publique, il peut paraĂźtre choquant que cette mĂȘme entreprise distribue des dividendes Ă  ses actionnaires Ă  partir des profits rĂ©alisĂ©s, ce qui suggĂ©rerait qu’elle n’avait pas besoin des aides reçues. » C’est lĂ , rĂ©sumĂ©e par Jordan Melmies, Ă©conomiste au Centre lillois d’études et de recherches sociologiques et Ă©conomiques (ClersĂ©), une question au cƓur de la commission d’enquĂȘte.

Olivier Rietmann interroge Sanofi : « Je suis libĂ©ral, je sais la place des dividendes, mais ne pensez-vous pas que, Ă  partir d’un certain niveau, les aides publiques peuvent servir Ă  verser des dividendes ? » Son collĂšgue Fabien Gay soumet ainsi au PDG de Carrefour, Alexandre Bompard, un tableau qu’il a lui-mĂȘme bricolĂ© Ă  partir de donnĂ©es diffusĂ©es aux actionnaires ou dans la presse, pour rapporter les aides touchĂ©es aux dividendes versĂ©s : « En six ans, les exonĂ©rations, additionnĂ©es au CICE [crĂ©dit d’impĂŽt pour la compĂ©titivitĂ© et l’emploi, supprimĂ© en 2019] s’élĂšvent Ă  2,3 milliards d’euros. Or, sur cette mĂȘme pĂ©riode, le rĂ©sultat net atteint 3,6 milliards d’euros, et les dividendes versĂ©s 2,8 milliards d’euros. »

Alexandre Bompard dĂ©fend, lui, que 50 % des aides sont « affectĂ©es au champ du recrutement et de la formation » et 35 % « vers les gains de pouvoir d’achat en faveur de [ses] collaborateurs et de [ses] clients ». Ainsi se fĂ©licite-t-il des « nĂ©gociations sur les salaires », en s’appuyant sur un chiffre Ă©tonnant : « Entre 2021 et 2024, le salaire de base d’un hĂŽte ou d’une hĂŽtesse de caisse a ainsi progressĂ© de 15,9 %. » Oubliant de dire que c’est exactement l’augmentation automatique du smic sur la pĂ©riode.

« L’argent public a clairement servi Ă  rĂ©munĂ©rer les actionnaires », conclut le sĂ©nateur communiste qui, plus tard, met ce mĂȘme tableau sous les yeux du ministre de l’économie et des finances. « La similitude des montants peut certes interroger, rĂ©agit Eric Lombard. La vraie question est : fallait-il que ce dispositif bĂ©nĂ©ficie Ă  une entreprise dĂ©jĂ  rentable ? »

MĂȘme le patron de TotalEnergies a abondĂ©, rappelant qu’il n’était pas allĂ© chercher les aides lors de la pandĂ©mie de Covid-19. « Je crois au capitalisme, Ă  son Ă©thique, il faut ĂȘtre cohĂ©rent : je ne peux pas percevoir de l’argent public que je redistribue en dividendes », argumente-t-il, Ă©voquant lui-mĂȘme l’idĂ©e d’une « aide remboursable ». « Il me paraĂźt normal que, en cas de retour Ă  bonne fortune, la question se pose d’une forme de remboursement, car l’argent de l’Etat, c’est l’argent des Français. »
« Avec ces entreprises qui ne renoncent Ă  aucune aide, ni Ă  aucune suppression d’emploi, c’est fromage, dessert et digestif »

« Un milliard d’euros de CIR en dix ans, mais 3 500 suppressions de postes dans la recherche et dĂ©veloppement. (
) Comment expliquez-vous que vous soyez l’un des champions du crĂ©dit d’impĂŽt recherche tout en faisant fondre vos effectifs en R&D ? » CommencĂ©e sur cette question du rapporteur Fabien Gay, l’audition des dirigeants du groupe pharmaceutique Sanofi vire Ă  la bataille de chiffres. « Nous contestons le chiffre de 3 500 suppressions d’emplois. (
) Nous avons diminuĂ© nos effectifs d’environ un millier de personnes », rĂ©torque Jacques Volckmann, Ă©voquant plutĂŽt des « dĂ©parts volontaires ». « Les dĂ©parts volontaires, ça n’existe pas. (
) Je ne connais personne qui se soit levĂ© le matin en se disant qu’il serait volontaire pour perdre son emploi », s’agace le rapporteur.

Sanofi est un symbole, et les sĂ©nateurs n’ont pas l’intention de mĂ©nager ses reprĂ©sentants. « On a le sentiment qu’avec ces entreprises, qui ne renoncent Ă  aucune aide, ni Ă  aucune suppression d’emploi, c’est fromage, dessert et digestif – toujours, et que les salariĂ©s sont, eux aussi, toujours la variable d’ajustement », dĂ©plore M. Gay.

Arguant de la nĂ©cessitĂ© de « se transformer » pour assurer son avenir, Sanofi souligne que les aides publiques ont « un rĂŽle pivot » pour dĂ©velopper et maintenir l’activitĂ© de l’entreprise dans l’Hexagone. « C’est grĂące Ă  elles que Sanofi peut effectuer 30 % de sa recherche et dĂ©veloppement en France, alors que notre pays ne reprĂ©sente que 3 % de notre chiffre d’affaires », plaide Charles Wolf, son directeur France, citant l’installation d’une plateforme Ă  ARN messager Ă  Marcy-l’Etoile (RhĂŽne) et d’une usine de vaccins et de biomĂ©dicaments Ă  Neuville-sur-SaĂŽne (RhĂŽne). « Ce que nous faisons, c’est que nous rapatrions du profit en France, en y localisant des centres de recherche et des usines, dĂ©veloppe AgnĂšs PerrĂ©, directrice financiĂšre France, alors que le groupe rĂ©alise 50 % de son chiffre d’affaires aux Etats-Unis. C’est une sorte de boucle vertueuse, qui apporte de la valeur sur le territoire français. »

Le lendemain de cette audition houleuse, les sĂ©nateurs reçoivent la direction gĂ©nĂ©rale des entreprises (DGE). « Pour le plan France 2030, vĂ©rifiez-vous si les entreprises qui touchent une aide publique licencient ? Est-ce un critĂšre qui conditionne le versement de l’aide ? », interroge Fabien Gay. « En gĂ©nĂ©ral, il n’y a pas de critĂšre spĂ©cifique excluant une entreprise de l’éligibilitĂ© si elle est en train de procĂ©der Ă  des licenciements », rĂ©pond le directeur de la DGE.

Du cĂŽtĂ© des syndicats, comme Luc Mathieu, secrĂ©taire national de la CFDT, on prĂŽne la conditionnalitĂ© des aides, et notamment leur « remboursement si l’entreprise en restructuration rĂ©alise des bĂ©nĂ©fices ». « Nous comprenons [ce] raisonnement, a plaidĂ© Guillaume Darrasse, directeur gĂ©nĂ©ral d’Auchan (2 389 licenciements annoncĂ©s en 2024). Mais, dans le cas d’Auchan, ces aides ont permis de diffĂ©rer un certain nombre de dĂ©cisions difficiles et de prĂ©server au maximum l’emploi. »

Eric Lombard tranche le dĂ©bat : « Poser des conditionnalitĂ©s sur le maintien de l’emploi risque de dissuader les entreprises de crĂ©er des usines en France. Une entreprise peut dĂ©cider de rĂ©duire les effectifs, c’est la libertĂ© d’entreprendre. »
« L’aide publique est un investissement de la sociĂ©tĂ© au service de la dĂ©carbonation »

« Ce maquis des aides publiques est aussi un magot, un extraordinaire levier pour accompagner la transformation de l’économie française » : le 10 fĂ©vrier, l’économiste Maxime Combes Ă©claire le sujet sous un jour diffĂ©rent. « La politique des aides d’Etat vise Ă  contribuer Ă  l’atteinte des finalitĂ©s que l’Union europĂ©enne s’est fixĂ©es, continue plus tard Olivier Guersent, directeur gĂ©nĂ©ral de la concurrence Ă  la Commission europĂ©enne. Par exemple, elle soutient la dĂ©carbonation ; elle permet le dĂ©veloppement d’une politique d’innovation et de recherche capable de faire Ă©merger des innovations de rupture. » L’aide publique ? « Un investissement de la sociĂ©tĂ© au service de la dĂ©carbonation des entreprises, souvent non rentable Ă  court terme, mais essentielle pour la planĂšte et la sociĂ©tĂ© », renchĂ©rit Eric Lombard.

Cette position fait rapidement consensus : les aides publiques sont l’un des rares instruments de l’Etat pour orienter la stratĂ©gie des entreprises. Mal connues, celles liĂ©es Ă  l’innovation (plan France 2030) ou Ă  la transition Ă©nergĂ©tique sont colossales. Les 850 millions d’euros proposĂ©s Ă  ArcelorMittal pour dĂ©carboner son site de Dunkerque (Nord) ont Ă©tĂ© sous le feu des projecteurs lorsque le sidĂ©rurgiste a annoncĂ© 600 suppressions de postes en avril. Mais qui savait qu’Air liquide a perçu 47,5 millions d’aides Ă  la dĂ©carbonation pour la seule annĂ©e 2024, et plusieurs dizaines de millions d’euros pour divers projets de captage de CO2 et de stations d’hydrogĂšne ?

« Lorsqu’une entreprise se fait aider, par exemple dans un processus de dĂ©carbonation, et qu’elle s’arrĂȘte au milieu du guĂ©, que peut faire l’Etat ? », interroge, lors d’une audition, la sĂ©natrice Anne-Sophie Romagny (Marne, Union centriste). « Il serait intĂ©ressant de disposer de statistiques sur le taux de rĂ©cupĂ©ration des aides indues », suggĂšre la professeure AnĂ©mone Cartier-Bresson, spĂ©cialiste en droit public des affaires. Charles Amyot, PDG d’ExxonMobil France, plaide le droit Ă  l’échec : « Il faut expliquer Ă  nos concitoyens que cela fait partie du processus. Dans l’industrie, il arrive que nous investissions dans une technologie ou un marchĂ© qui ne se concrĂ©tise pas. »

En 2017, Michelin avait indiquĂ© que les 4,3 millions d’euros perçus au titre du CICE serviraient Ă  l’achat de huit machines pour son site de La Roche-sur-Yon. Avant d’annoncer sa fermeture en 2019. « Deux de ces machines ont Ă©tĂ© montĂ©es, puis dĂ©montĂ©es ; six autres sont restĂ©es dans les cartons et sont parties dans des usines en Espagne, en Roumanie et ailleurs
 », s’indigne Fabien Gay. « Les fermetures de sites ne sont pas dĂ©cidĂ©es longtemps Ă  l’avance », argumente le PDG de Michelin, Florent Menegaux. Qui finit par lĂącher : « Si le CICE n’a pas servi pour les machines restĂ©es en France, ce ne serait pas anormal qu’on les rembourse. » C’était dĂ©jĂ  la promesse qu’avait faite son prĂ©dĂ©cesseur devant « le tollĂ© » suscitĂ© Ă  l’époque, lui rappelle le sĂ©nateur Thierry Cozic (Sarthe, Parti socialiste), et « il s’était finalement rĂ©tractĂ© ».
« On ne peut pas parler d’aides si on ne parle pas de compĂ©titivitĂ© »

Le crĂ©dit d’impĂŽt pour la compĂ©titivitĂ© et l’emploi portait-il mal son nom ? Devant son concepteur, l’ancien haut fonctionnaire Louis Gallois, Fabien Gay rappelle « l’engagement formulĂ© par [le prĂ©sident du Medef] Pierre Gattaz de crĂ©er 1 million d’emplois » lors de sa crĂ©ation, en 2013. Or, selon France StratĂ©gie, son effet total « reste estimĂ© Ă  100 000 emplois environ, ce qui est faible, rapportĂ© Ă  son coĂ»t – de l’ordre de 18 milliards d’euros en 2016 ». M. Gallois le corrige : « France StratĂ©gie a examinĂ© les rĂ©sultats du CICE sous le seul angle de l’emploi. Or, j’ai proposĂ© ce dispositif sous le seul angle de la compĂ©titivitĂ© ! »

Patrice Caine, de Thales, rĂ©sume le sentiment dominant chez les PDG : « On ne peut pas parler d’aides si on ne parle pas de compĂ©titivitĂ©. » Une notion qui rime pour eux avec baisse du « coĂ»t » du travail en France. Cela vaut pour les chercheurs, avec le CIR. Cela vaut pour les emplois peu qualifiĂ©s, grĂące au CICE (devenu un allĂšgement de cotisations en 2019), venu complĂ©ter les exonĂ©rations de cotisations sur les bas salaires en place depuis les annĂ©es 1990. Un coĂ»t de 75 milliards d’euros pour l’Etat en 2023.

Pour les entrepreneurs qui jugent trop lourd le poids des prĂ©lĂšvements obligatoires en France, les aides publiques participent ainsi au rééquilibrage de la balance. « LVMH est peut-ĂȘtre le groupe le plus patriote du CAC40 », s’est vantĂ© son PDG, Bernard Arnaud. Le groupe a perçu 275 millions d’euros d’aides publiques en 2023, montant que, d’aprĂšs sa directrice des finances, CĂ©cile Cabanis, il « convient de rapporter Ă  une contribution fiscale de 3,8 milliards d’euros et un montant d’investissement en France de 3,9 milliards ».

Le patron de Vinci, Xavier Huillard, est, lui, venu avec sa batterie de chiffres pour montrer que les aides publiques sont « loin de compenser les Ă©carts de charges sociales employeur avec les pays voisins ». Il affirme avoir payĂ© 2,2 milliards d’euros d’impĂŽts en France en 2023 (impĂŽts sur les bĂ©nĂ©fices, impĂŽts de production et taxes diverses) pour un bĂ©nĂ©fice net du groupe dans l’Hexagone de 2,5 milliards d’euros cette annĂ©e-lĂ . Pour 2025, le montant des impĂŽts acquittĂ©s par Vinci en France devrait approcher les 3 milliards d’euros : « Cette annĂ©e, donc, nos impĂŽts vont probablement dĂ©passer notre rĂ©sultat net ; je le dis sans esprit de polĂ©mique, mais c’est une situation unique par rapport Ă  l’ensemble des grands pays oĂč nous sommes prĂ©sents : c’est un fait. »

Chercheur au ClersĂ©, Laurent Cordonnier relativise : « En matiĂšre de coĂ»t salarial moyen par unitĂ© de produit, si l’on retient une pĂ©riode allant de 1996 Ă  aujourd’hui, nous sommes Ă  peu prĂšs au mĂȘme niveau que l’Allemagne en dĂ©but et en fin de pĂ©riode. » Selon lui, « l’écart des coĂ»ts salariaux ne peut donc pas expliquer l’évolution du commerce extĂ©rieur de la France (
) passĂ© d’excĂ©dentaire Ă  nettement dĂ©ficitaire. Si les aides n’ont pas permis de rĂ©tablir la compĂ©titivitĂ© de l’économie française et de rĂ©industrialiser sensiblement notre pays, Ă  quoi ont-elles servi ? »
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European Citizens' Initiative

Lorsque vous achetez un jeu vidĂ©o, cela signifie que l’exemplaire que vous possĂ©dez, comme tout bien, vous appartient. Pourtant, l’éditeur du jeu peut vous fermer l’accĂšs Ă  son contenu, s’il dĂ©cide d’en arrĂȘter l’activitĂ©. Le mouvement « Stop Killing Games », souhaite agir contre cette pratique.

Pour ĂȘtre Ă©tudiĂ©e par le Parlement EuropĂ©en, une initiative a besoin d’ĂȘtre lancĂ©e par un comitĂ© de sept citoyens, issus de sept pays diffĂ©rents de l’Union EuropĂ©enne (UE). Ensuite, une pĂ©tition en ligne est mise en place et doit rĂ©colter un million de signatures, provenant Ă©galement de sept pays diffĂ©rents de l’UE. Ce n’est qu’une fois ces critĂšres remplis, que les membres du comitĂ©, peuvent la prĂ©senter Ă  la Commission, lors d’une audition publique, au Parlement europĂ©en.

500 000 signatures manquantes

Mais cette initiative n’a pas rencontrĂ© le succĂšs escomptĂ©. Alors qu’elle prend fin le 31 juillet 2025, la pĂ©tition « Stop Killing Games » n’a rĂ©coltĂ© que la moitiĂ© des signatures requises pour ĂȘtre prĂ©sentĂ©e Ă  la Commission europĂ©enne. Ainsi, il reste un mois Ă  cette pĂ©tition pour rĂ©unir environ 500 000 signatures. Si vous souhaitez la signer, il vous suffit de cliquer sur ce lien et de remplir les coordonnĂ©es demandĂ©es selon votre pays d’origine.

A faire tourner dans vos réseaux.
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RE: Apptainer - Liens en vrac de sebsauvage

RE: Apptainer - Portable, Reproducible Containers - Liens en vrac de sebsauvage

Je l'ai utilisé en recherche (anciennement ça s'appelait singularity et je l'ai utilisé avant et aprÚs rebranding).
Impossible de reutiliser des configs docker car ils ont leur propre syntaxe (.def file).
Le home utilisateur est monté automatiquement dans le conteneur donc ses configs s'appliquent donc pas reproductible.
Impossible de build une image sans etre root donc galĂšre Ă  utiliser sur cluster (doit passer par faire des build dans qemu).
Bien en dessous d'un podman pour l'interop avec OCI et le rootless.
Le seul truc qu'il a pour lui: expose automatoquement le gpu dans l'image donc pas de probleme de docker+cuda et relativement rootless: pas de cgroups qui peuvent etre impossibles sur clusters.
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Attaque contre l’Iran : la position paradoxale des EuropĂ©ens en soutien d’IsraĂ«l

La France, le Royaume-Uni et l’Allemagne ont soutenu, vendredi, le « droit » de l’Etat hĂ©breu « Ă  se dĂ©fendre » face Ă  la menace nuclĂ©aire de la RĂ©publique islamique, en dĂ©pit de la dĂ©gradation de leurs relations avec Benyamin NĂ©tanyahou au fil de la guerre Ă  Gaza et de leur volontĂ© de privilĂ©gier l’option diplomatique.

Appeler Ă  la retenue et Ă  la diplomatie, sans condamner IsraĂ«l ni dĂ©savouer ses frappes : la France, le Royaume-Uni et l’Allemagne ont rĂ©agi, vendredi 13 juin, de maniĂšre quelque peu inattendue, voire acrobatique, Ă  la vaste offensive lancĂ©e par l’Etat hĂ©breu contre l’Iran.

Tour Ă  tour, les trois Etats europĂ©ens – signataires, en 2015, avec l’Iran, l’Union europĂ©enne, les Etats-Unis, la Russie et la Chine, de l’accord destinĂ© Ă  limiter l’expansion du programme nuclĂ©aire iranien, dĂ©noncĂ© par Donald Trump trois ans plus tard – ont soutenu le « droit Ă  se dĂ©fendre » d’IsraĂ«l face Ă  la menace existentielle que constitue, selon eux, la dĂ©tention par le rĂ©gime islamique de TĂ©hĂ©ran de l’arme nuclĂ©aire. Jusqu’ici, Paris, Londres et Berlin avaient plutĂŽt tentĂ©, en vain, de dissuader Benyamin NĂ©tanyahou de mettre ses menaces Ă  exĂ©cution, afin de privilĂ©gier l’option diplomatique.

Sans rancune, vendredi, les dirigeants français, britannique et allemand ont chacun appelĂ© le premier ministre israĂ©lien pour lui manifester leur solidaritĂ©, en dĂ©pit de la trĂšs nette dĂ©gradation, au moins pour les deux premiers, de leurs relations avec M. NĂ©tanyahou au fil de la guerre dans la bande de Gaza. « IsraĂ«l a le droit de se dĂ©fendre et l’Iran ne devrait pas dĂ©velopper d’armes nuclĂ©aires », a estimĂ©, trĂšs vite, le chancelier allemand, Friedrich Merz. Le Britannique Keir Starmer a mis en avant, dans l’aprĂšs-midi, le « droit d’IsraĂ«l Ă  l’autodĂ©fense » et les « inquiĂ©tudes de longue date » de son pays Ă  l’égard du programme nuclĂ©aire iranien.

En dĂ©but de soirĂ©e, Emmanuel Macron a mĂȘme assurĂ© que la France Ă©tait Ă  nouveau prĂȘte, comme aprĂšs les prĂ©cĂ©dentes ripostes iraniennes, Ă  se joindre aux « opĂ©rations de protection et de dĂ©fense » de l’Etat hĂ©breu en cas de reprĂ©sailles – sans que l’on sache si Paris a joint les actes Ă  la parole quand l’Iran, dans la soirĂ©e puis dans la nuit, a lancĂ© plusieurs salves de missiles sur IsraĂ«l. « A l’inverse, je n’envisage aucunement de participer Ă  quelque opĂ©ration offensive que ce soit. Ce n’est pas notre rĂŽle », a ajoutĂ© le chef de l’Etat. « Le soutien n’est pas un soutien inconditionnel et sans limite », a-t-il fait valoir.
« Des effets qui vont dans le sens recherché »

Il n’empĂȘche, le prĂ©sident français a semblĂ©, tout en s’en dĂ©marquant, donner une sorte de blanc-seing aux autoritĂ©s israĂ©liennes. « Quand je regarde les rĂ©sultats de ces frappes, elles ont permis de rĂ©duire des capacitĂ©s d’enrichissement. Elles ont permis de rĂ©duire des capacitĂ©s balistiques », a observĂ© Emmanuel Macron. La France n’a « pas participĂ© » Ă  l’offensive et ne « partage pas cette approche et la nĂ©cessitĂ© d’une opĂ©ration militaire », a-t-il rappelĂ©, pour constater cependant que ses frappes avaient eu « des effets qui vont dans le sens recherchĂ© » afin d’empĂȘcher l’Iran de se doter de l’arme nuclĂ©aire ou, du moins, entraver ces efforts en ce sens. « Nous ne pouvons pas vivre dans un monde oĂč l’Iran possĂšde l’arme nuclĂ©aire », a-t-il martelĂ©, en mentionnant, notamment, le soutien de TĂ©hĂ©ran Ă  Moscou dans la guerre en Ukraine.

La position des capitales europĂ©ennes, Paris en tĂȘte, est paradoxale, dans la mesure oĂč elles sont les premiĂšres Ă  avoir cherchĂ© Ă  relancer les nĂ©gociations avec TĂ©hĂ©ran. En particulier dans le contexte de la réélection de Donald Trump, car elles voulaient Ă©viter qu’IsraĂ«l ne passe Ă  l’offensive contre le programme nuclĂ©aire iranien, avec le soutien ou pas des Etats-Unis. Mais, Ă©cartĂ©s des nĂ©gociations entre Washington et TĂ©hĂ©ran, les officiels europĂ©ens se mĂ©fiaient, ces derniers jours, d’un accord prĂ©cipitĂ© et de façade, nĂ©gociĂ© Ă  la va-vite et dans leur dos par l’envoyĂ© spĂ©cial de la Maison Blanche, Steve Witkoff. Pour eux, l’ancien agent immobilier, proche du prĂ©sident amĂ©ricain, ne fait pas le poids face aux nĂ©gociateurs iraniens, plongĂ©s dans le dossier depuis des annĂ©es.

Au contraire, les officiels europĂ©ens ont continuĂ© Ă  se concerter Ă©troitement avec les autoritĂ©s israĂ©liennes, ces derniĂšres semaines, au sujet de l’Iran. Ils reconnaissent, en privĂ©, que la convergence est forte avec l’Etat hĂ©breu pour juger que le programme nuclĂ©aire iranien est trĂšs avancĂ© et qu’il est grand temps de stopper ces progrĂšs. Au-delĂ  des mises en garde de rigueur contre une intervention militaire israĂ©lienne, certaines voix ne cachaient plus, notamment Ă  Paris, que les frappes pourraient ĂȘtre envisageables si IsraĂ«l apportait la preuve de leur efficacitĂ© pour rĂ©soudre la question du nuclĂ©aire iranien pour dix ans ou davantage, sans susciter une nouvelle conflagration rĂ©gionale.
Inattendu ralliement

Un positionnement qui tranche avec la prudence avec laquelle les diplomates europĂ©ens, en particulier français, portaient le dossier iranien ces derniers mois. « La position française est pour le moins questionnable, car l’opĂ©ration israĂ©lienne a notamment consistĂ© en une frappe sur une installation nuclĂ©aire d’un Etat souverain. Les risques ne sont pas nuls », estime HĂ©loĂŻse Fayet, spĂ©cialiste des questions de dissuasion, chercheuse Ă  l’Institut français des relations internationales.

L’une des explications Ă  cet inattendu ralliement Ă  l’opĂ©ration israĂ©lienne « Rising Lion » est, de surcroĂźt, liĂ©e aux limites de la partition diplomatique que Paris essayait de mener sur le dossier iranien, en lien avec l’Allemagne et le Royaume-Uni. En octobre doit intervenir l’expiration dĂ©finitive de l’accord de Vienne, signĂ© en 2015. Or celui-ci prĂ©voit, en thĂ©orie, un retour des sanctions contre l’Iran, si aucun progrĂšs de la part de TĂ©hĂ©ran n’est constatĂ©, par le biais du Conseil de sĂ©curitĂ© des Nations unies, que les diplomates europĂ©ens envisagent d’activer d’ici Ă  la fin aoĂ»t.

« Mais les Iraniens n’ont jamais vraiment eu peur de ce “snapback”, le nom donnĂ© Ă  ce retour possible des sanctions. Ce n’était pas une bonne solution », considĂšre Mme Fayet. « Il est trĂšs probable que TĂ©hĂ©ran mette Ă  exĂ©cution sa menace de se retirer du TNP [traitĂ© de non-prolifĂ©ration] en rĂ©ponse », analysait, en mars, Kelsey Davenport, directrice de la politique de non-prolifĂ©ration pour le compte de l’Arms Control Association, un think tank amĂ©ricain influent sur ces questions.

De l’avis de nombreux experts, les nĂ©gociations esquissĂ©es par Paris, Londres et Berlin – sans Washington, qui s’est retirĂ© de l’accord en 2018 – n’auraient pas Ă©tĂ© en mesure d’obtenir un dĂ©mantĂšlement du programme iranien. Elles auraient, au mieux, avec le retour d’inspections rĂ©guliĂšres sous l’égide de l’Agence internationale de l’énergie atomique, permis de donner quelques mois aux Occidentaux pour intervenir en cas de franchissement des seuils d’enrichissement par TĂ©hĂ©ran.
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ArrĂȘtĂ© du 5 juin 2025 constatant une exclusion de droit de l'ordre national du MĂ©rite

Par arrĂȘtĂ© du grand chancelier de la LĂ©gion d’honneur en date du 5 juin 2025 est constatĂ©e, avec effet
au 17 mai 2023, l’exclusion de droit de l’ordre national de la LĂ©gion d’honneur de M. Nicolas SARKÖZY de
NAGY BOCSA, nĂ© le 28 janvier 1955 Ă  Paris. Cette exclusion entraĂźne la privation dĂ©finitive de l’exercice des
droits et prĂ©rogatives attachĂ©s Ă  la qualitĂ© de membre de la LĂ©gion d’honneur ainsi que l’interdiction de porter les
insignes de toute dĂ©coration française ou Ă©trangĂšre ressortissant Ă  la grande chancellerie de la LĂ©gion d’honneur.

Par arrĂȘtĂ© du grand chancelier de la LĂ©gion d’honneur en date du 5 juin 2025 est constatĂ©e, avec effet
au 17 mai 2023, l’exclusion de droit de l’ordre national de la LĂ©gion d’honneur de M. Gilbert AZIBERT, nĂ©
le 2 fĂ©vrier 1947 Ă  Marseille (Bouches-du-RhĂŽne). Cette exclusion entraĂźne la privation dĂ©finitive de l’exercice des
droits et prĂ©rogatives attachĂ©s Ă  la qualitĂ© de membre de la LĂ©gion d’honneur ainsi que l’interdiction de porter les
insignes de toute dĂ©coration française ou Ă©trangĂšre ressortissant Ă  la grande chancellerie de la LĂ©gion d’honneur.

Par arrĂȘtĂ© du grand chancelier de la LĂ©gion d’honneur en date du 5 juin 2025 est constatĂ©e, avec effet au
17 mai 2023, l’exclusion de droit de l’ordre national de la LĂ©gion d’honneur de M. Thierry HERZOG, nĂ© le
9 octobre 1955 Ă  Paris. Cette exclusion entraĂźne la privation dĂ©finitive de l’exercice des droits et prĂ©rogatives
attachĂ©s Ă  la qualitĂ© de membre de la LĂ©gion d’honneur ainsi que l’interdiction de porter les insignes de toute
dĂ©coration française ou Ă©trangĂšre ressortissant Ă  la grande chancellerie de la LĂ©gion d’honneur.

Par arrĂȘtĂ© du grand chancelier de la LĂ©gion d’honneur en date du 5 juin 2025 est constatĂ©e, avec effet
au 24 octobre 2024, l’exclusion de droit de l’ordre national de la LĂ©gion d’honneur de M. Alain GARDÈRE, nĂ©
le 28 septembre 1956 Ă  Souk Ahras (AlgĂ©rie). Cette exclusion entraĂźne la privation dĂ©finitive de l’exercice des
droits et prĂ©rogatives attachĂ©s Ă  la qualitĂ© de membre de la LĂ©gion d’honneur ainsi que l’interdiction de porter les
insignes de toute dĂ©coration française ou Ă©trangĂšre ressortissant Ă  la grande chancellerie de la LĂ©gion d’honneur.

Par arrĂȘtĂ© du chancelier de l’ordre national du MĂ©rite en date du 5 juin 2025 est constatĂ©e, avec effet au
17 mai 2023, l’exclusion de droit de l’ordre national du MĂ©rite de M. Nicolas SARKÖZY de NAGY BOCSA, nĂ© le
28 janvier 1955 Ă  Paris. Cette exclusion entraĂźne la privation dĂ©finitive de l’exercice des droits et prĂ©rogatives
attachĂ©s Ă  la qualitĂ© de membre de l’ordre national du MĂ©rite.

Par arrĂȘtĂ© du chancelier de l’ordre national du MĂ©rite en date du 5 juin 2025 est constatĂ©e, avec effet au
17 mai 2023, l’exclusion de droit de l’ordre national du MĂ©rite de M. Gilbert AZIBERT, nĂ© le 2 fĂ©vrier 1947 Ă 
Marseille (Bouches-du-RhĂŽne). Cette exclusion entraĂźne la privation dĂ©finitive de l’exercice des droits et
prĂ©rogatives attachĂ©s Ă  la qualitĂ© de membre de l’ordre national du MĂ©rite.

Par arrĂȘtĂ© du chancelier de l’ordre national du MĂ©rite en date du 5 juin 2025 est constatĂ©e, avec effet
au 17 mai 2023, l’exclusion de droit de l’ordre national du MĂ©rite de M. Thierry HERZOG, nĂ© le 9 octobre 1955 Ă 
Paris. Cette exclusion entraĂźne la privation dĂ©finitive de l’exercice des droits et prĂ©rogatives attachĂ©s Ă  la qualitĂ© de
membre de l’ordre national du MĂ©rite.

Par arrĂȘtĂ© du chancelier de l’ordre national du MĂ©rite en date du 5 juin 2025 est constatĂ©e, avec effet
au 24 octobre 2024, l’exclusion de droit de l’ordre national du MĂ©rite de M. Alain GARDÈRE, nĂ©
le 28 septembre 1956 Ă  Souk Ahras (AlgĂ©rie). Cette exclusion entraĂźne la privation dĂ©finitive de l’exercice des
droits et prĂ©rogatives attachĂ©s Ă  la qualitĂ© de membre de l’ordre national du MĂ©rite.

Par arrĂȘtĂ© du chancelier de l’ordre national du MĂ©rite en date du 5 juin 2025 est constatĂ©e, avec effet au
2 juillet 2024, l’exclusion de droit de l’ordre national du MĂ©rite de M. Franck JULIEN, nĂ© le 30 dĂ©cembre 1966 Ă 
GenĂšve (Suisse). Cette exclusion entraĂźne la privation dĂ©finitive de l’exercice des droits et prĂ©rogatives attachĂ©s Ă 
la qualitĂ© de membre de l’ordre national du MĂ©rite.

via https://www.mediapart.fr/journal/france/150625/sarkozy-perd-sa-legion-d-honneur-effroi-chez-les-republicains
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