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Télex

Par : L.F. Sébum
« Déso on a merdé », s'est plus ou moins excusé Sony après avoir publié sur son site officiel une interview pipeautée de Neil Druckmann, patron de Naughty Dog, dans laquelle il vantait entre autres les mérites de l'IA dans la création de jeu vidéo, dans des propos complètement déformés — pour ne pas dire inventés. Sony a depuis retiré l'interview, qui n'avait bien sûr pas été publiée uniquement pour dire aux actionnaires ce qu'ils avaient envie d'entendre. LFS.

Tamagotchicide

Par : L.F. Sébum
L’histoire du jeu vidéo, comme toutes les autres, a ses pages sombres. Le site TimeExtension, pas du genre à détourner les yeux des sujets difficiles, nous apprend par exemple qu’à la fin des années 90, Bandai a cruellement mis à mort des millions de Tamagotchis, ces horribles petits machins à cristaux liquides qui réveillaient toute la maison à deux heures du matin parce qu’ils avaient faim. Convaincu, en grand naïf de capitaliste, que le succès de son invention était condamné à ne jamais s’arrêter (car après tout, a-t-on déjà vu un gadget à la con se vendre à des millions d’exemplaires avant de passer de mode du jour au lendemain, je vous le demande ?), Bandai continuait à produire des nouveaux modèles de Tamagotchi à la pelle tandis que les magasins lui retournaient des camions entiers d’invendus. Monsieur Bandai s’est donc retrouvé avec des tonnes d’animaux virtuels sur les bras, qu’il a dû détruire. La légende dit qu’ils auraient fini enterrés sur l’île artificielle de Odaiba, dans la baie de Tokyo, et qu’on entendrait encore parfois leurs fantômes émettre de petits bips plaintifs pendant les nuits sans lune. LFS.

Télex

Par : L.F. Sébum
Hermen Hulst, qui vient d'être nommé président du département Sony Studio Business Group, vient d'exposer sa stratégie concernant les futures sorties. Les jeux-service sortiront simultanément sur PC et Playstation, ainsi que les nouvelles licences. Quant aux jeux solo de studios et de franchises établies, ils resteront des exclusivités Playstation au moins temporaires, le but étant d'inciter les joueurs PC à acheter une console pour jouer à la suite de leur jeu préféré. Une stratégie qui, d'après un échantillon d'une personne (moi, qui n'a toujours pas joué à Bloodborne) a toutes les chances de faire un carton. LFS.

À Corée à cris

Par : L.F. Sébum
Luck Be a Landlord est un petit jeu de deckbuilding dans lequel le joueur utilise une machine à sous pour gagner l'argent nécessaire pour payer son loyer. Une fausse machine à sous, précisons, puisque le jeu ne comprend aucune microtransaction et ne repose pas sur la dépense d'argent réel. Cela n'a pas empêché la commission chargée de la validation des jeux en Corée du sud d'interdire la vente du jeu sur mobile, prétextant « un contenu non conforme avec la législation sur les jeux d'argent. » Ladite commission ne voit en revanche aucun problème dans les milliers de gachas qui pullulent sur les stores coréens, mais il est vrai qu'ils cachent leurs mécaniques de bandit manchots derrière des graphismes kawaii. LFS.

Les morts n’ont pas d’avenir

Par : L.F. Sébum
« Vous emporterez ces jeux dans votre tombe. » Voilà une phrase terrifiante, surtout quand on l’imagine prononcée par Gabe Newell, qui débarquerait chez vous en pleine nuit armé d’un des couteaux de sa collection alors que vous venez d’attaquer votre millième heure de Stardew Valley, conscient d’avoir perdu le contrôle de votre existence. Si on met de côté la mise en scène (un peu dramatique, je vous l’accorde), c’est pourtant la vérité : comme Valve l’a récemment confirmé à un utilisateur, il est et restera impossible de céder son compte à un proche après sa mort. Et n’espérez pas contourner la règle en utilisant le mode famille. Un compte resté longtemps inactif mais que d’autres continuent à utiliser via le partage de jeux est susceptible de faire l’objet d’une enquête de la part de Steam, qui pourra le désactiver s’il constate que son propriétaire est décédé. Car rien ne dit « Steam aime les familles » comme de retirer à des gamins l’accès aux jeux de feu leur père. LFS.

Fin de projekt

Par : L.F. Sébum
Trois ans et demi après l’accouchement, que les responsables de la maternité ont qualifié de « difficile », l’enfant est enfin sorti d’affaire et des mains des médecins. Pour la première fois, ce mois de mai, plus personne chez CDProjekt ne travaille sur Cyberpunk 2077. Le projet est donc officiellement terminé, et sa réputation sauvée par la sortie de Phantom Liberty. C’est donc un double message d’espoir que CDProjekt nous adresse : il est non seulement possible de sauver un jeu qui avait mal commencé, mais aussi de passer à autre chose une fois qu'on le considère terminé. Non, le jeu-service n’est pas une fatalité, des solutions existent, parlez-en aux développeurs de AAA près de chez vous. LFS.

Pauvres diables

Par : L.F. Sébum
Loin de moi l'idée de leur jeter la pierre, équilibrer l'économie d'un jeu en ligne doit constituer un casse-tête sans nom auquel je n'aimerais pas me frotter. Mais bon, c'est tellement drôle que je vais quand même me moquer un peu. Après avoir passé des mois à ne pas savoir quoi faire de toute la thune qu'ils accumulaient en participant au endgame, les joueurs de Diablo 4 ont été durement frappés par le patch « loot reborn » déployé lors de la dernière saison. Ce dernier a complètement remis à plat l'itémisation et a contraint les joueurs amateurs de bon matos à claquer des fortunes pour améliorer leur équipement. Résultat, tout le monde est désormais fauché comme les blés au royaume de Sanctuary et Blizzard songe à déployer une sorte de plan Marshall pour relancer l'économie du continent. LFS  

Tristram

Par : L.F. Sébum
Le jeu vidéo a besoin de moratoires. Moratoire sur les mondes ouverts, sur les jeux de plus de trente heures, sur le crafting. Et moratoire, surtout, sur le lore et le worldbuilding. Ras-le-bol de ces univers avec des kilomètres de background inutile qu'on nous inflige à coups d'audiologs et de murs de texte, qui pousse des nerds à débattre sans fin sur des forums perdus et, pour les plus irrécupérables, à écrire des fanfictions. D'autant qu'il existe des alternatives, comme nous le prouve Tristram.

La Familia grande

Par : L.F. Sébum
On connaît les employés : toujours prompts à se plaindre plutôt qu'à remercier leur entreprise pour tout ce qu'elle fait pour eux. C'est ainsi que certains salariés licenciés lors du rachat de leur studio par Microsoft ont trouvé le moyen de se plaindre (on croît rêver !) après avoir reçu un cadeau de leur ex-employeur. Ainsi David Tangney, producteur chez Blizzard dégagé suite à l'acquisition d'ActiBli, et Jorge Murillo, ex-level designer chez Blizzard, ont râlé sur les réseaux sociaux, tout ça parce que Microsoft a eu la gentille attention de leur envoyer un T-shirt et un un sac à dos sur lesquels était écrit « Bienvenue dans la famille ! » quatre mois après les avoir lourdés. Jamais contents. LFS.

Starship Simulator

Par : L.F. Sébum
Parfois, dans cette industrie malade où les mégacorporations rachètent des studios uniquement pour les fermer afin de pouvoir cramer des milliards dans la production de jeux-services farcis de farming et de microtransactions, apparaît une lumière. Un espoir. Un jeu dont le concept ne repose pas sur une boucle de gameplay qui nous promet de faire la même chose pendant deux cents heures, mais sur la découverte, l'émerveillement, la beauté. Un jeu comme Starship Simulator.

Reveil

Par : L.F. Sébum
Il existe deux grands mensonges que les puissants de ce monde cherchent à vous faire avaler par tous les moyens : le premier, c'est que P.T. serait le jeu d'horreur le plus influent de ces dernières années. Le second, c'est que l'art dont le jeu vidéo est le plus proche serait le cinéma. Au risque de déplaire à mes maîtres illuminatis, je vais profiter de ce test de Reveil pour rétablir la vérité.

Rusty’s Retirement

Par : L.F. Sébum
Rusty's Retirement est paradoxal. D'un côté, c'est probablement l'un des jeux les plus casual auxquels il m'ait été donné de jouer : un jeu de gestion de ferme dans lequel on ne fait quasiment rien à part regarder les navets pousser, en matière de jeu de basse intensité, ça se pose là. De l'autre, c'est l'un des machins les plus curieux sur lesquels j'ai pu poser mes pattes.
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