Bonjour, vous êtes tombés dans ce piège évident créé par Jean-Eugène Putaclic en 2001, n’apprendrez-vous donc jamais ? C’est d’une démo pour un Half-Life 2 qu'il s’agit, mais remixé au ray tracing grâce aux outils de modding RTX Remix de Nvidia, disponibles après un an de bêta-test. Avec cette palette, les moddeurs vont pouvoir gaver aux hormones leurs anciens jeux préférés, à grands coups de tout un tas de machins (DLSS 4, RTX IO and Nvidia Reflex… et autres innombrables sorcelleries, vous demanderez à Caféine), à condition d’avoir une carte maison. Au moins, toutes les cartes sont supportées pour jouer, tant qu’elle supporte le ray tracing sous Vulkan. Cette démo sera (ou était, ça dépend dans quel univers temporel vous êtes) disponible le 18 mars avant la sortie de la version complète « plus tard en 2025 ». Ah, Jean-Eugène Putaclic me précise que des indices Steam prouveraient qu'un Half-Life 3 serait aussi, effectivement, du domaine du possible. À la semaine prochaine Jean-Eugène. P.

Skate, le quatrième épisode de la série qui arrive en accès anticipé cette année, après pas loin de cinq ans d’attente, tient une alpha fermée. Electronic Arts y prouve une nouvelle fois son sens de l’inventivité. ET SI, même à ce stade embryonnaire, ils activaient le Store, la monnaie in-game et les microtransactions ? Vous n’en avez jamais rêvé, EA l’a fait. P.

Après le joli carton de Space Marine 2 l’an dernier, Saber Interactive se retrousse les manches d’armure Terminator (et ce n’est pas facile) et annonce être au boulot sur Space Marine 3. Cette fois, selon l’une de nos sources, le studio se tourne vers un jeu narratif introspectif, dans lequel Titus, révulsé par sa propre violence, et dont la sexualité vacille face aux fidèles de Slaanesh, décide de se tourner vers la thérapie par le rire avant de devenir maître potier dans le massif du Vercors. Ce n’est pas une source très fiable. P.

Je ne fais absolument pas partie de cette catégorie de gens identifiés comme « cinéphiles ». Par contre, ce que j’aime bien, c’est passer du temps sur des jeux qui ont un lien avec le cinéma. J’ai eu beaucoup de souvenirs émus sur The Movies, et plus récemment, sur Hollywood Animal. Mais The Executive ne se rapproche ni de l’un, ni de l’autre : voyez plutôt le premier jeu des Français d’Aniki Games comme un Game Dev Tycoon-like.

Entre l'épouvantable Microsoft Store et le triste menu « Applications et Fonctionnalités », Microsoft n'a jamais été capable de nous fournir un bon système unifié de gestion des applications. Comme d'habitude, il faut aller voir ailleurs pour enfin trouver quelque chose de convenable.

Repérée par la newsletter Garbage Day et reprise par Rock, Papers, Shotgun, une guéguerre fugace autour de l’IA et une réponse de LocalThunk (Balatro) sur un subreddit érotique Balatro. Je vous laisse lire ça là-bas, l’info importante est qu’il existe des subreddits érotiques Balatro, nous avons donc officiellement basculé dans le chaos. P.

Niantic Games était à vendre, l’entreprise voulant se concentrer sur Niantic Spatial et « d’ouvrir la voie à l’avenir de l’IA géospatiale en créant une intelligence spatiale qui aide les gens à mieux comprendre, naviguer et s’engager dans le monde physique ». Le software, la réalité augmentée et les réseaux d’IA étant les secondes passions de l’entreprise. La première est l’argent, comme il se doit, et Niantic vient de faire d’une pierre deux coups en refourguant Pokémon GO, Pikmin Bloom, Monster Hunter Now et les équipes associées à Scopely (Monopoly Go, Dice With Ellen, un jeu de Yahtzee avec Ellen DeGeneres) pour trois milliards et demi de dollars ! Pour rappel, Scopely avait lui-même été racheté par les Saoudiens de Savvy Games Group en 2023 pour pas loin de cinq milliards. Qui aurait cru, il y a quelques années, que Pikachu trouverait un puits de pétrole sous sa propre mine d’or ? P.

C'est officiel, les micro-jeux de décoration sont à la mode. Après My Dream Setup et Furnish Master, qui n'offrent rien d'autre qu'un petit moment de détente à arranger des meubles, voici l'étrange, l'effrayant, le bouleversant Panelka.

Moi qui prenais les développeurs japonais pour des êtres déviants, obsédés par les fillettes et l'anorexie, me voilà bien attrapé. En réalité, ce sont des êtres déviants, obsédés par les fillettes, les cuisses et d’une mauvaise foi qui ferait passer Patrick Balkany pour un débutant. La série des JRPG d’alchimie Atelier (since 1997, si si) a connu un (re ?)gain d'intérêt en 2019 avec la sortie d'Atelier Ryza. L’une des raisons en était le design de son héroïne et de ses cuisses, que je qualifierais de normales mais qui, dans le monde des Weeboo, sont devenues un objet de fascination, car elles étaient plus épaisses que les brindilles habituelles (il existe des vidéos consacrées à leur évolution sur trois jeux. Bande de malades). Junzo Hosoi, l’un des producteurs, affirme – et sans s’étouffer – que ce design était une conséquence naturelle de la récession économique au Japon (arrêtez de rire). Ces périodes seraient des temps qui privilégient le besoin de corps voluptueux et de caractéristiques maternelles. J’imagine qu’elles ont 12 ans pour « retrouver sa jeunesse », et de généreuses poitrines comme « métaphores de la pression au travail ». Tas de barjots. P.

Le problème, quand on a un passé de développeur comme celui de Davey Wreden (The Stanley Parable, The Beginner’s Guide) et Karla Zimonja (Gone Home, Tacoma), c’est que les joueurs nourrissent des attentes très particulières à votre égard. Quand Wanderstop a été annoncé, mon premier réflexe a été de me dire : « Non mais ça ne peut pas être qu’un jeu de gestion où on sert des clients capricieux dans un salon de thé, si ? » Et pourtant.

Quand on arrive devant un deck-builder, les grands pontes du milieu – comme Slay the Spire, Wildfrost ou Pyrène pour ceux qui me viennent immédiatement en tête – s’emparent du cerveau. Les notions de run courts, de morts inévitables (en tout cas au début) et de méta-progression flottent naturellement dans notre esprit.

Ces cromoizés sont en partenariat avec... avec... hmm, où est-ce que j'ai fichu le visuel déjà... non pas là... et là peut-être... ah non, ça c'est Pikachu... bon, en partenariat avec Kingdom Come Deliverance (alors gaffe).

En jouant à Civilization VII, je me disais qu’il y avait quelque chose de pourri au royaume du Danemark : son interface. Firaxis l’a bien compris et, depuis la sortie, affirme qu’elle est « top priorité sur leur shopping list ». Alors ils peaufinent, ajoutent, reprennent des tonnes de détails et…. ohlàlà, mais y’en avait du boulot ! Après un premier gros patch le 4 mars, et un autre annoncé pour le 25, le développeur anglais a dû se dire qu’il n’avait même plus le temps de travailler sur ses futurs ajouts et DLC. Que faire ? Embaucher un moddeur bien entendu. Sukritact est donc engagé, lui qui répare leurs conner corrige de petits défauts de la série depuis 2017. En attendant qu’il ait terminé (vers 2046), téléchargez d’ailleurs tout de suite son patch en cours. Reste une question, qui mode les moddeurs ? P.

Jouer à l'architecte, c'est cool. Tous ceux qui ont passé 200 heures à peaufiner leur villa sur The Sims 4 (ou même, dans un autre style, leur usine futuriste sur Satisfactory) le savent bien. Mais l'humanité a besoin d'un vrai, d'un grand, d'un pur jeu d'architecture et de décoration d'intérieur.

Nvidia perpétue la tradition initiée avec Ampere (RTX 3000) et continue de lancer sa nouvelle génération de cartes par le haut. Nous voilà logiquement arrivés à la RTX 5070 Ti, dont la dure mission est de rendre plus accessible le processeur graphique employé dans l’onéreuse RTX 5080.

Le studio indonésien Pikselnesia délivre, trois ans après la mort de son principal artisan, Afterlove EP. Un titre qui parle du deuil, mais qui implore le joueur de ne pas oublier les vivants.

Du nouveau pour Death Stranding 2 : On the Beach. Kojima Productions a sorti une Hideo bande-annonce pour son prochain simulateur de marche – mais avec un scénario plus tarabiscoté qu’une intégrale des Feux de l’amour. Enfin, bande-annonce… on parle presque d’un court-métrage quand on arrive à 10 minutes, mais passons. Ce sera clairement l’épisode de l’humilité, Kojima attendant 1 minute 20 avant d’écrire son nom en gros sur l’écran et ne faisant que 73 références plus ou moins discrètes à l’ensemble de son œuvre (que j’appelle personnellement son « casier judiciaire »). Bébé Louise a grandi, et l’on peut même apercevoir le héros, Sam Porter (ha ha, « porteur », tu l’as ?), avec un équipement ultra moderne de chez Oh Papilou ! (un porte-bébé). Cet épisode nous offrira-t-il les sensations des papas modernes du dimanche au square ? Si oui, que représentent les kaijus géants ? Réponse le 26 juin sur PS5, plus tard sur PC. P.

Après la réception critique plutôt mitigée de Starfield (sauf pour ackboo, qui est régulièrement vanné sur le sujet au même titre que sur son test d'Hitman : Absolution), Bethesda a annoncé dans un tweet officiel qu'ils étaient loin de lâcher l'affaire et prévoyaient même des « choses excitantes » pour cette année, sans plus de détails pour l'heure. ER.

The Sinking City 2, le jeu d'enquête lovecraftien développé par Frogwares, vient de faire l'objet d'une campagne Kickstarter : l'objectif de 100 000 euros a été explosé en l'espace d'une journée – ce qui est une excellente nouvelle pour le studio ukrainien mais aussi les fans de tentacules, qu'on sait nombreux ici. ER.

LocalThunk vient de publier un journal de bord sur le développement de Balatro (présenté comme un jeu de rogue-deckbuilding, même s'il s'agit en réalité d'une montagne de crack). Sur une frise chronologique de trois ans, il revient sur tous les événements qu'il a traversés avec une multitude de détails – il y décrit notamment le moment où il a commencé à devenir complètement obsédé par son projet, sur ses problèmes de santé mentale et physique (« J'adore travailler sur ce jeu, écrit-il, mais le faire publiquement et de manière aussi intense depuis si longtemps commence à me rattraper »), ou encore sur le jour où il a fêté la sortie du jeu à grand renfort de burgers et de champagne avec sa partenaire. C'est une lecture édifiante, qui évoque sans détour le revers parfois glaçant des grosses success stories. ER.