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Cryptomonnaie AG au coeur d’une affaire d’espionnage

Stupeur et consternation, hier, dans la presse internationale, après les révélations scandaleuses au sujet de Cryptomonnaie AG, une société suisse spécialisée dans les porte-monnaie connectés.

Cryptomonnaie AG, fondée en 1952, propose tout une gamme de produits de cryptomonnaiegraphie, allant du simple porte-monnaie Bitcoin sans fioritures au Pokédex Ethereum haut de gamme avec gestion native des cryptochatons1. Des gouvernements du monde entier s’en sont remis à Cryptomonnaie AG pour assurer leur transition technologique dans l’âge de la blockchain post quantique.

Or, la société était devenue propriété du SRI2, qui s’en est servie pour espionner les transactions financières sur le sombre-filet3 entre les années 1960 et 2010. Ce vaste programme d’espionnage est connu sous le nom d’ « Opération Saphir Stupide ».

Un des clients de la première heure de l’entreprise, M. Jean-Patrick Balkano4 a bien voulu commenter la révélation, depuis sa limousine au départ de La Santé :

« C’est abject. La malversation financière est à la fois un art et un sport de haut niveau, où on ne cesse d’innover de nouvelles combines pour tromper le fisc. Ce que vous voyez là, ce n’est ni plus ni moins que de l’utilisation de produits dopants par les autorités dans ce noble sport ! Et, si on ne peut pas faire confiance au gouvernement pour jouer franc jeu, à qui peut-on faire confiance ? »

M. Jean-Patrick Balkano entend obtenir réparation pour la peine de prison dont il a écopée, pour laquelle on ne peut plus nier l’existence d’un vice de procédure de la part de la justice.

Cette affaire vient ébranler la communauté à l’heure où l’IANA, un autre des clients de la première heure de Cryptomonnaie AG, devait ouvrir son portefeuille Bitcoin pour une cérémonie de signage de clé racine. Devant le scandale, la cérémonie a été reportée. On ne sait pas pour l’instant si les autres éléments nécessaires à la cérémonie (notamment 8 statuettes en or enroulées dans du jambon et 666 chèvres) seront remboursés par les fournisseurs.

  1. Traduction officielle de l’ANSSI de l’anglais « cryptokittens »

  2. Service des Revenus Internes, le service d’inspection fiscale américain, NDLR. 

  3. Traduction officielle de l’ANSSI de l’anglais « deep web »

  4. Pour ne pas compromettre notre source, il s’agit d’un nom fictif, NDLR. 

Une épidémie de corpwnavirus frappe la scène française au FIC

Stupeur et consternation, hier, à la division virologique de l’ANSSI, alors que nos valeureux cyber-biologistes tentaient d’endiguer l’épidémie de corpwnavirus qui ravage actuellement la scène française.

Le corpwnavirus serait encore plus dangereux que le tristement célèbre BUG2000. Selon toute vraisemblance, cette souche aurait muté a partir d’un virus touchant les reptiles, et aurait infecté l’être humain via le jeu du serpent1 équipant les vieux téléphones mobiles Nokia. Mais les conspirationnistes habituels crient déjà à la manipulation, affirmant que ce virus se serait échappé d’un laboratoire de recherche finnois top secret travaillant sur des armes bactériologiques ; l’infection aurait été délibérément provoquée en distribuant des pizzas recongelées contaminées par le virus.

Le bilan humain est particulièrement lourd, puisque plusieurs personnes infectées se sont rendues au FIC la semaine dernière.

Devant les conséquences tragiques, le ministre de la cyber-santé a rappelé hier l’importance capitale d’appliquer régulièrement les mises à jour logicielles de tout système informatique. Un rappel qui hélas tombera dans certaines sourdes oreilles, comme celles de notre ami Jean-Michel, fermement convaincu que les mises à jour sont dangereuses pour la santé.

« Il y a quelques années, j’ai pris le risque de mettre à jour mon ordinateur portable qui tournait sous Debian, et cet ordinateur a immédiatement commencé à donner des signes d’instabilité ; les fichiers journaux texte ne fonctionnaient plus, mes scripts de démarrage ne fonctionnaient plus non plus, et la mémoire occupée par le processus 1 a été démultipliée. Des agents du gouvernement ont bien tenté de me faire croire que c’était la conséquence d’un choix architectural, mais moi je connais la vérité : c’est clairement la faute aux mises à jour. »

Jean-Michel, de plus en plus agité, continue:

« Je l’ai, moi, la solution saine contre les problèmes de sécurité, et elle ne passe pas par les mises à jour. Il suffit simplement de recompiler son propre noyau en enlevant les modules toxiques, et de se rouler dans l’herbe deux fois par jour après avoir désactivé son firewall, pour communier avec l’Internet naturel. »

  1. traduction officielle de l’ANSSI de l’anglais « snake »

Jean-Xavier Lien victime de cyber-espionnage industriel

Amertume et résignation, hier, chez les employés de l’unité de lutte contre la cyber-criminalité du groupe Odyssée, après la divulgation par la presse du piratage informatique du téléphone mobile de leur patron, Jean-Xavier Lien, célèbre homme d’affaires français à la tête d’un grand groupe de télécommunications qu’il est inutile de nommer.

Selon les enquêteurs, Jean-Xavier aurait reçu, via WhatsApp, une vidéo illustrant la dernière version de la procédure utilisée pour discipliner les élèves de son école. La vidéo provenant de son collègue et ami, Jean-Nicolas Carré d’As, il ne se serait pas méfié.

Dans les heures qui ont suivi la vidéo, son téléphone personnel a téléversé une quantité importante de données, à destination d’un serveur en Auvergne. Toujours selon l’équipe d’enquêteurs, le maliciel utilisé comporterait de grandes similarités avec les échantillons connus du groupe NSO.

À la lumière de l’enquête, il s’avère que les auteurs de l’attaque sont probablement un gouvernement étranger cherchant à piller les technologies du fleuron de l’industrie française.

Mais, contrairement à ce qu’on serait en droit d’imaginer, ce ne sont pas les secrets de son entreprise de télécommunications qui attirent la convoitise ; selon nos toutes dernières informations, Jean-Xavier Lien serait actionnaire majoritaire dans la nouvelle startup « Forêt de Fontainebleau », récemment lancée sur le plateau de Saclay, ou Silicon Valley européenne™. Cette startup, qui se veut concurrente d’Amazon sur le sol français, aurait mis au point un produit similaire à l’« Amazon Dash » appelé le « Forêt de Fontainebleau /bin/coquillage ».

Mais, en créant ce produit, Forêt de Fontainebleau ne s’est pas contentée de copier son rival international : l’entreprise a réussi à concevoir un algorithme permettant au matériel de gérer la commande de baguettes tradition.

Ce problème, trivial en apparence, n’a jamais pu être résolu par le géant américain. La cause ? Les baguettes n’arrivaient jamais entières à leur destination, car les livreurs ne pouvaient s’empêcher d’en grignoter « juste un quignon » sur le chemin. Un problème réputé dur et sur lequel sont basés des algorithmes cryptographiques militaire-pentes1. Le problème est d’autant plus dur qu’il ne peut géographiquement être résolu qu’en France, car il est bien connu que personne n’est capable de produire de bonne baguette tradition digne de ce nom en dehors du pays et que toute baguette qui en est sortie se transforme inévitablement en sable une fois hors de la zone de gastronomie supérieure qu’est la France.

Dans de telles circonstances, il est difficile d’identifier avec précision le responsable de ce vol de données. Une rumeur circule dans les milieux complotistes que Forêt de Fontainebleau aurait résolu le problème en augmentant l’aérodynamique de la baguette pour permettre une livraison plus rapide. Une rumeur qui ajoute Boeing à la liste des suspects.

L’ÉquipeBaguette2, qui avait bien voulu partager son expertise avec Infauxsec News auparavant n’a pas souhaité commenter.

  1. traduction officielle de l’ANSSI de l’anglais « military-grade »

  2. traduction officielle de l’ANSSI de l’anglais « TeamBaguette »

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