Test Cronos : The New Dawn (PS5) - Survivez aux terres désolées de l’avenir, affrontez des créatures cauchemardesques en fusion et remontez dans le temps ...
Cronos : The New Dawn ne cache pas ses origines : l’écho de Dead Space résonne bruyamment dans les couloirs métalliques imprégnés de sang, de biomasse et de désespoir, dans les silences dilatés entrecoupés de gémissements lointains, dans l’obsession d’une esthétique mêlant terreur et technologie rétro. Mais si l’émulation est véritablement la forme la plus sincère d’admiration, Cronos choisit de la pousser plus loin, en embrassant l’héritage des maîtres et en le greffant sur un récit somptueux et complexe, et surtout, doté d’une âme qui n’a pas peur de se démarquer. Car si la comparaison avec Isaac Clarke et les Ishimura est inévitable, la vérité est qu’après quelques heures, la création de Bloober se révèle pour ce qu’elle est vraiment : une expérience avec un personnage unique, capable de s’exprimer avec sa propre voix. L'histoire de Cronos : The New Dawn s'ouvre dans un futur dystopique marqué par un événement connu sous le nom du Changement , un cataclysme qui, dans les années 1980, a donné naissance aux Orphelins , des créatures monstrueuses nées d'une épidémie qui a ravagé la Pologne et, avec elle, l'humanité entière. Pour tenter d'éviter l'extinction, une entité énigmatique appelée le Collectif envoie le protagoniste, le Voyageur (que nous connaissons également sous le nom de code ND-3576), à travers des failles temporelles qui la transportent dans les années 1980 : une époque encore intacte, mais déjà hantée par des ombres sinistres. La mission n'est claire que dans ses intentions : récupérer les essences d'individus clés, des âmes détentrices de souvenirs, de pouvoir et de savoir capables de modifier le cours des événements. L'arrivée des Orphelins , d'horribles mutations capables de se transformer en des formes de plus en plus mortelles, complique encore le voyage, forçant la protagoniste à recourir au feu comme seule arme véritablement définitive. Le voyage du Voyageur se déroule ainsi entre deux dimensions : d'un côté, la Pologne des années 1980, représentée par le béton inquiétant du district industriel de Nowa Huta , avec ses usines et son brutalisme oppressif ; de l'autre, le futur décadent et rétrofuturiste dont elle est issue, désormais inexorablement condamné par la prolifération de l'épidémie. Dans cette oscillation constante, des rencontres cruciales, comme celle avec le Gardien, et des rebondissements inattendus, qui semblent bouleverser les certitudes du Voyageur, le pousseront à s'interroger non seulement sur sa mission, mais aussi sur la véritable nature du pouvoir qui lui a été confié. (Lire la suite)