Test Cubic Odyssey (PS5) - Plongez dans un monde ouvert sans limites
Cubic Odyssey vous propulse dans un monde ouvert. Au dĂ©but, les planĂštes se courbent lorsque vous atterrissez, les nĂ©buleuses inondent votre rĂ©tine de fraĂźcheur, la musique vous emmĂšne dans un voyage spatial fascinant. Mais au bout de dix minutes, vous vous retrouvez avec le joystick en main et l'expression de quelqu'un qui vient de dĂ©couvrir que l'univers est un tutoriel non Ă©crit et que vous ĂȘtes l'idiot de service. Au dĂ©part, vous avez la possibilitĂ© de crĂ©er quatre personnages, entiĂšrement personnalisables et chacun avec une capacitĂ© spĂ©ciale diffĂ©rente pour quatre mondes diffĂ©rents et vous avez Ă©galement la possibilitĂ© de jouer en ligne avec des amis. Ensuite, le jeu vous jette sur une planĂšte miteuse dans un costume boiteux et une arme qui semble ĂȘtre faite de morceaux de grille-pain. Vous n'avez pas de vaisseau, aucun objectif ni mĂȘme de manuel et encore moins d'indice. Le jeu vous dit de « crĂ©er des capsules dâĂ©nergie » comme si vous Ă©tiez un scientifique atomique avec dix diplĂŽmes et un cerveau quantique. Il ne vous dit pas oĂč, comment, avec quoi. Il vous laisse lĂ comme un idiot, cliquant au hasard et espĂ©rant que vous n'exploserez pas. Et la navette ? Vous pouvez mĂȘme en rĂȘver au dĂ©but. Lorsque vous vous dĂ©cidez enfin Ă le fabriquer, vous vous retrouvez obligĂ© de l'alimenter avec des piles qui Ă©puisent votre volontĂ© de vivre. Ce nâest pas mal, au contraire : lâidĂ©e de base est mĂȘme intrigante. Vous avez mille matĂ©riaux, des filtres utiles, des possibilitĂ©s crĂ©atives⊠mais vous ne comprenez rien. Chaque objet Ă crĂ©er a besoin dâautres piĂšces, qui Ă leur tour nĂ©cessitent des combinaisons dignes dâun rituel satanique sur Pluton. C'est un systĂšme qui vous oblige Ă cliquer partout, Ă jurer intĂ©rieurement (mĂ©taphoriquement) et Ă espĂ©rer que ce fichu module Ă©nergĂ©tique se construira par misĂ©ricorde. (Lire la suite)