Test Eriksholm: The Stolen Dream (PS5) - Un jeu indépendant réussi
Hanna, l'héroïne principale, n'est pas une super-héroïne. C'est une jeune fille qui se remet d'une variole et vit avec son jeune frère, Herman. Un jour, après avoir rendu visite à son frère, Herman disparaît soudainement et la police vient perquisitionner leur maison. Sous la pression, Hanna est contrainte de fuir. Elle se lance à la recherche d'Herman, mais se retrouve mêlée à divers conflits. Ce voyage la mène des bas-fonds au centre du pouvoir, où elle découvre une conspiration impliquant un syndicat de voleurs, des fonctionnaires corrompus et un mouvement de résistance. Hanna parviendra-t-elle à retrouver son frère et à découvrir la vérité sur le mystère entourant la ville d'Ericksholm ? Eriksholm est une ville fictive inspirée de la Scandinavie d'avant la Première Guerre mondiale, avec des touches dieselpunk et une architecture rappelant les recoins du sud de la France et les ruelles étroites de Dishonored. Cependant, sous sa beauté visuelle, la ville cache des blessures : une épidémie mortelle de variole, des inégalités sociales et un système politique en déclin. Chaque recoin de la ville semble vivant. Les habitants discutent aux balcons, des affiches de propagande ornent les murs et le bruit des locomotives à vapeur résonne dans les ruelles étroites. Le jeu ne se contente pas de présenter le monde, il nous invite à l'observer : en lisant de vieux journaux, en écoutant les murmures des habitants et en reconstituant des éléments narratifs à partir d'objets dispersés. (Lire la suite)