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Perplexica – Le moteur de recherche open source propulsé à l’IA

Perplexica est un moteur de recherche gratuit et transparent, qui comprend ce que vous lui demandez et qui vous trouve pile poil ce que vous cherchez, le tout boosté à l’intelligence artificielle dernière génération. Ça vous parle, non ?

Ah bah oui c’est comme Perplexity.ai sauf que c’est gratuit, open source et que ça vous permet de fouiller le web en profondeur pour dénicher les réponses à toutes vos questions. Pour cela, l’outil utilise des algorithmes d’apprentissage automatique basés notamment sur la recherche par similarité sémantique. En gros, il est capable de piger le sens de votre question et de trouver les sources les plus pertinentes.

Comme ça, vous obtenez des réponses claires et sourcées, servies sur un plateau d’argent sans avoir besoin de passer des heures à éplucher les pages de résultats pour trouver l’info qui vous intéresse.

Pas de cookies qui vous espionnent ni de revente de données personnelles en douce et vos recherches restent confidentielles. Côté fonctionnalités, Perplexica propose plusieurs modes de recherche bien pratiques :

  • Le mode Copilot (encore en développement) : il génère des requêtes pour trouver les sources Internet les plus pertinentes. Plutôt que d’utiliser uniquement le contexte fourni par SearXNG, il visite directement les meilleurs résultats pour trouver les sources les plus adaptées à votre question.
  • Le mode Normal : il traite votre requête et effectue une recherche web classique.
  • Les Focus Modes : des modes spécialisés pour répondre à des besoins spécifiques, comme la recherche académique, la recherche YouTube, les calculs via Wolfram Alpha ou encore la recherche Reddit pour les discussions et avis.

Et niveau technique, il utilise un meta-moteur de recherche bien fichu qui s’appelle SearXNG. C’est lui qui récupère les résultats, les trie, les recoupe, pour ne garder que la crème de la crème. L’avantage, c’est que vous avez toujours des infos à jour, sans latence. Et comme je le disais en intro, il s’appuie aussi sur des modèles de langage locaux comme Llama3 et Mixtral, via l’API Ollama ce qui lui permet d’affiner encore plus les résultats.

Et pour l’installer, c’est super simple :

  1. Clonez le dépôt GitHub de Perplexica : git clone https://github.com/ItzCrazyKns/Perplexica.git
  2. Renommez le fichier sample.config.toml en config.toml et remplissez les champs nécessaires (clé API, etc.)
  3. Lancez la commande docker compose up -d
  4. Attendez quelques minutes que l’installation se termine
  5. Accédez à Perplexica via http://localhost:31337 depuis votre navigateur

Une fois que c’est en place, vous pouvez même utiliser Perplexica comme moteur de recherche par défaut dans votre navigateur. Il suffit d’aller dans les paramètres, d’ajouter un nouveau moteur de recherche avec l’URL http://localhost:31337/?q=%s et le tour est joué !

Après, forcément, c’est encore un jeune projet, donc il y a des petits trucs à peaufiner et les devs planchent notamment sur la finalisation du mode Copilot, l’ajout d’une page de paramètres, de fonctionnalités comme l’historique de recherche, et le support des modèles de langage locaux.

Mais même en l’état, je trouve que ça vaut grave le coup de tester Perplexica, ne serait-ce que pour voir à quoi peut ressembler un moteur de recherche IA à la fois éthique et transparent ^^.

Remerciement spécial à Lorenper pour l’info !

Github2file – Partagez votre code avec les chatbots IA

Qui ne s’est jamais dit : « Tiens, ce serait cool de filer tout mon code à mon chatbot pour qu’il puisse m’aider à débugger ce bazar« .

Et bien c’est exactement ce que github2file permet de faire.

Ce petit script Python va se connecter direct à votre dépôt GitHub, aspirer tout votre code en un clin d’œil et vous pondre un joli fichier texte bien propre, prêt à être envoyé à votre IA préférée. Et le top, c’est que vous pouvez filtrer les fichiers par langage (Python ou Go), virer les commentaires et les docstrings si ça vous chante, choisir la branche ou le tag à télécharger et même exclure certains répertoires ou types de fichiers. Bref, c’est vous le patron !

Tenez, un petit exemple pour la route. Disons que vous voulez balancer le code du célèbre dépôt Transformers de Hugging Face à votre chatbot.

Facile ! Suffit de taper ça dans votre terminal :

python github2file.py https://github.com/huggingface/transformers

Et vous voilà avec un fichier transformers_python.txt qui contient tout le code Python du dépôt. Si vous kiffez plus le Go, remplacez juste l’option --lang par "go" et le tour est joué. Easy !

Et si votre dépôt est privé, pas de panique, github2file a pensé à tout ! Balancez-lui votre nom d’utilisateur et un token d’accès personnel GitHub, et il se débrouillera comme un chef :

python github2file.py https://<USERNAME>:<GITHUB_ACCESS_TOKEN>@github.com/username/private-rep

Et voilà, fini les prises de tête pour partager votre code avec les chatbots ! Plus besoin de faire des copier-coller à rallonge ou d’uploader 36 fichiers à la main. Pour tester, c’est par ici que ça se passe.

Avec ça, vous avez toutes les cartes en main pour devenir des pros du partage de code avec les IA. Alors à vos claviers, et montrez-nous ce que vous savez faire ! 🙌

PrivateBin – L’outil préféré des dev pour partager des informations en toute sécurité

Vous en avez ras le bol que vos données personnelles se baladent à poil sur Internet, scrutées par les GAFAM et aspirées par la NSA ?

Alors PrivateBin est fait pour vous ! Cette alternative open source et respectueuse de la vie privée à Pastebin permet de partager du texte et des fichiers de façon ultra sécurisée. Lors de la création d’un paste, le contenu est chiffré directement dans votre navigateur en utilisant AES-256 et même les petits gars de PrivateBin ne peuvent pas mettre leur nez dans vos affaires. C’est ça qu’on appelle le « zero knowledge« , mes amis !

La clé de chiffrement est générée à partir du contenu lui-même et n’est jamais transmise au serveur. Seul le contenu chiffré est stocké. Ainsi, lorsqu’un utilisateur souhaite accéder au paste, il récupère le contenu chiffré et le déchiffre dans son navigateur.

Et l’outil ne fait pas les choses à moitié question sécurité. Il embarque des fonctionnalités de ouf comme le chiffrement des discussions, la protection par mot de passe, des options d’expiration du contenu, et même la possibilité de « burn after reading« . Côté utilisateur, rien de plus simple. Une interface toute bête, tu colles ton texte ou tes fichiers, tu personnalises les options de sécurité et de confidentialité, et bam, t’as un lien à partager. On peut même faire son 007 en scannant un QR code pour transférer direct le lien sur notre smartphone.

De plus, PrivateBin s’installe en deux coups de cuillère à pot grâce à son script d’installation et sa configuration sécurisée par défaut. Pas besoin de sortir de Saint-Cyr pour mettre en place son propre serveur privé et si vous êtes encore plus parano, vous pouvez même l’installer sur un serveur onion (Tor).

D’un point de vue plus technique, c’est écrit en PHP mais pas de panique, les développeurs ont optimisé le bouzin pour le rendre plus rapide et efficace. Ils ont même intégré un système de cache pour améliorer les performances. Et grâce à l’utilisation de bibliothèques éprouvées comme GnuPG pour le chiffrement et Twig pour le templating, le code est propre et maintenable.

Les pastes sont automatiquement supprimés après 30 jours par défaut (mais vous pouvez choisir une durée plus courte) et pour l’utiliser au mieux, il y a même un client CLI (en ligne de commande), qui vous permettra de créer et récupérer de la donnée via PrivateBin sans quitter votre terminal.

Alors, prêt à tester PrivateBin ?

Pages CMS – Le nouveau visage de la gestion de contenu

Vous en avez assez de jongler entre Git et YAML pour mettre à jour votre site Next.js, Astro, Hugo ou Nuxt ? Simplifiez-vous la vie en installant un CMS convivial directement sur GitHub à l’aide de Pages CMS, la nouvelle coqueluche des gestionnaires de contenu pour les sites statiques.

Avec cet outil, fini les prises de tête avec les fichiers de configuration et les commits laborieux puisqu’il s’intègre de manière transparente à votre dépôt GitHub, vous permettant de gérer votre contenu directement depuis une interface intuitive. Ainsi, vous pourrez personnaliser vos types de contenu, vos vues, votre recherche… et côté édition, vous profiterez d’un éditeur de texte riche avec coloration syntaxique, d’un glisser-déposer pour vos fichiers, d’une recherche full-text hyper rapide… Le tout saupoudré de fonctionnalités bien pensées comme la planification de mises à jour ou le contrôle d’accès granulaire.

Pages CMS est 100% gratuit, open source et vous pouvez l’utiliser en ligne ou l’auto-héberger sans débourser un centime. En quelques clics, vous créez votre compte, connectez votre dépôt GitHub et hop, vous voilà paré pour dompter votre contenu comme un pro. C’est beau, la vie de développeur, non ? 🌈

Bon, je vous vois venir avec vos grands chevaux. « Mais est-ce que ça va pas transformer mon dépôt en usine à gaz ?« . Que nenni ! Pages CMS est une simple appli front-end avec des fonctionnalités backend limitées. Ça tourne sur Cloudflare Pages et ça n’interfère en rien avec votre code. Et si vous voulez garder la main, vous pouvez toujours passer par Git pour les modifications sensibles.

En parlant de Git justement, je vous rassure tout de suite : Pages CMS n’a pas accès à TOUS vos dépôts. Il utilise le flux OAuth de GitHub pour des autorisations ciblées. Et vos tokens d’accès ne sont jamais stockés côté serveur. Votre code reste votre précieux, comme dirait Gollum.

Pour l’installer, rendez-vous sur pagescms.org, créez votre compte en deux clics et connectez votre dépôt GitHub. Et voilà, vous êtes prêt à dompter votre contenu. Et pour les adeptes de l’auto-hébergement, comptez 10 petites minutes pour déployer Pages CMS sur votre compte Cloudflare.

Sur ce, je vous laisse, j’ai du contenu à publier moi. Allez, tchô la compagnie ! 👋

Cloudzip – Montez un zip distant et accédez à ses fichiers sans tout télécharger

Imaginons que vous ayez une énooorme archive zip stockée quelque part dans le cloud, disons sur un bucket S3, et vous avez besoin d’accéder à quelques fichiers précis à l’intérieur. Qu’est-ce que vous faites ? Et bien comme tout le monde, vous téléchargez les 32 Go en entier, vous dézippez le bazar et tout ça pour récupérer 3 malheureux fichiers…

Et ben figurez-vous que j’ai déniché un p’tit outil bien sympa qui va vous faciliter la vie : Cloudzip ! Ca permet de monter votre archive zip distante directement sur votre machine, comme un disque dur externe, comme ça, vous pouvez accéder aux fichiers dont vous avez besoin, les copier, les utiliser, tout ça sans avoir à télécharger l’intégralité de l’archive.

Exemple :

cz ls s3://example-bucket/path/to/archive.zip

Plutôt cool, non ?

Le fonctionnement de Cloudzip est assez ingénieux. Il se base sur deux principes simples mais diablement efficaces :

  1. Les fichiers zip permettent un accès aléatoire en lecture. Ils ont un « répertoire central » stocké à la fin de l’archive qui décrit tous les fichiers contenus, avec leurs offsets. Pas besoin de lire l’archive en entier pour trouver un fichier.
  2. La plupart des serveurs HTTP et des services de stockage dans le cloud (S3, Google Cloud Storage, Azure Blob Storage, etc.) supportent les requêtes HTTP avec des « range » headers. En gros, ça permet de ne récupérer qu’une partie d’un fichier distant.

En combinant ces deux principes, Cloudzip est capable de récupérer juste le répertoire central de votre archive zip (qui ne pèse que quelques Ko) pour avoir la liste des fichiers, et ensuite de télécharger uniquement les bouts de fichiers dont vous avez besoin au moment où vous y accédez !

Pour l’installer :

git clone https://github.com/ozkatz/cloudzip.git
cd cloudzip
go build -o cz main.go

Puis copiez le binaire cz dans un endroit accessible via votre $PATH :

cp cz /usr/local/bin/

Et là ou ça devient encore plus dingue (oups pardon, je voulais dire « intéressant ») c’est qu’avec le paramètre mount, Cloudzip peut carrément monter votre archive zip distante comme un répertoire local. En fait, il va démarrer un petit serveur NFS en local, et monter ce répertoire NFS dans le dossier de votre choix.

Encore un exemple :

cz mount s3://example-bucket/path/to/archive.zip some_dir/

Comme ça, vous avez accès à tous tes fichiers comme s’ils étaient en local, vous pouvez les ouvrir direct dans vos applications, les traiter, et tout ça sans jamais avoir eu à télécharger l’archive en entier.

Et le plus beau dans tout ça, c’est que Cloudzip fonctionne avec à peu près tous les stockages distants qu’on peut imaginer. Bien sûr, il y a S3, mais aussi HTTP, HTTPS, GCS, Azure, et même… roulement de tambour… Kaggle !

Ah Kaggle, ce repaire de Data Scientists où les datasets sont plus gros que le compteur électrique d’un mineur de Bitcoin… Cloudzip est capable d’utiliser l’API de Kaggle pour récupérer directement le zip d’un dataset sans avoir à le télécharger. Vous pouvez donc littéralement monter un dataset Kaggle en local et commencer à bosser dessus dans la seconde. Et si jamais vous avez besoin d’un fichier particulier pour tester un truc, pas de souci, il sera téléchargé à la demande.

Alors bien sûr, ce n’est pas parfait. Le montage NFS, par exemple, n’est disponible que sous Linux et macOS pour l’instant. Et faut pas s’attendre à des performances dingues non plus, on parle quand même de télécharger des bouts de fichiers à travers le réseau. Mais pour tous ces cas où vous avez besoin d’accéder à quelques fichiers dans une archive zip énorme, c’est parfait !

Et en plus, c’est est open-source (vous pensiez quand même pas que j’allais vous recommander un truc propriétaire, hein !). Vous pouvez retrouver le projet sur GitHub.

TranslateLocally – De la traduction rapide et sécurisée sur votre ordinateur

Aujourd’hui, on va causer d’un outil qui devrait vous plaire puisqu’il permet de traduire tout et n’importe quoi dans votre langue, tout ça en local. Cela s’appelle translateLocally et ça a été concocté avec amour par les génies de chez Marian et Bergamot, pour vous permettre de traduire en un clin d’œil 😉 n’importe quel texte, depuis n’importe quelle appli, directement sur votre ordi !

Plus besoin d’envoyer vos données perso sur des serveurs lointains, au risque qu’elles finissent entre les mains d’une personne mal intentionnée.

C’est dispo sur toutes les plateformes dignes de ce nom : Windows, Linux, Mac, en version web, en extension Chrome et Firefox… et même sur MS-DOS pour les plus nostalgiques d’entre vous (non, je déconne, quoique… 😜). Et le must du must, c’est que vous pouvez même ajouter vos propres modèles de traduction.

TranslateLocally utilise la puissance combinée des bibliothèques marian et Bergamot pour faire des prouesses de traduction dignes d’un C-3PO polyglotte. Le tout est boosté par une quantification des modèles sur 8 bits, ce qui permet une exécution ultra-rapide, même sur un Raspberry Pi premier prix. Et grâce à une shortlist lexicale bien pensée, les traductions sont d’une précision redoutable.

Et pour les pro, il y a même une interface en ligne de commande à disposition : Traduction de fichiers, changement de modèles à la volée, options avancées… Tout y est !

Pour traduire une phrase, rien de plus simple :

./translateLocally -m <modèle> -i <texte> -o <sortie>

Ce qui donne un truc comme ça :

echo "Bonjour, monde !" | ./translateLocally -m fr-en-tiny
  • -m <modèle> : Spécifier le modèle de traduction à utiliser (par exemple, de-en-tiny pour l’allemand-anglais). La liste des modèles disponibles peut être obtenue avec translateLocally -l.
  • -i <texte> : Texte à traduire (peut être un fichier ou un flux d’entrée standard).
  • -o <sortie> : Fichier de sortie pour la traduction (peut être un fichier ou un flux de sortie standard).

Et si c’est carrément un fichier que vous voulez traduire :

./translateLocally -m fr-en-tiny input.txt output.txt

TranslateLocally peut également importer des modèles de traduction personnalisés au format marian. Pour importer un modèle :

  1. Placez le modèle dans un répertoire. La structure du répertoire d’un modèle translateLocally doit ressembler à ceci :
my-custom-model/
├── config.intgemm8bitalpha.yml
├── model_info.json
├── model.npz
└── vocab.deen.spm
  1. Ouvrez translateLocally et accédez à Modifier -> Paramètres du traducteur -> Langues -> Importer un modèle.
  2. Sélectionnez le répertoire contenant le modèle que vous souhaitez importer.

Et voilà !

Pour les plus curieux d’entre vous, ça se télécharge sur le GitHub de translateLocally.

MiniPic – Compressez vos images en un clic sans perte de qualité

Vous cherchez un moyen simple et rapide de réduire la taille de vos fichiers sans sacrifier la qualité et sans lancer de logiciel ? Ne cherchez plus, y’a MiniPic !

Ce service en ligne vous permet de convertir une image dans des formats modernes et optimisés comme WebP, AVIF ou encore JPEG-XL, tout simplement en la glissant-déposant dessus. Ces formats offrent un meilleur taux de compression que le traditionnel JPEG, tout en conservant une qualité quasi identique. On voit d’ailleurs le % de compression gagné.

Sur mon test, j’ai balancé un webp déjà super optimisé et y’a que le AVIF qui a su tirer son épingle du jeu.

Ensuite, y’a plus qu’à cliquer sur le bouton « Download » du format qui vous plait et voilà !

Cryptr – Chiffrez vos fichiers comme un pro avec ce script bash

Cryptr, c’est un script bash bien pratique qui va vous permettre de chiffrer et déchiffrer vos fichiers sensibles en deux temps trois mouvements, le tout proprement et avec une sécurité au top grâce à OpenSSL AES-256.

Si comme moi, vous avez tendance à stocker tout un tas de données confidentielles sur votre ordi (mots de passe, documents perso, photos compromettantes de votre dernière soirée déguisée…), vous savez à quel point c’est important de les protéger des regards indiscrets. Bon ok, on n’est pas tous paranos au point d’avoir peur que la NSA ou Gérald vienne fouiller dans nos fichiers, mais on n’est jamais trop prudent !

Avec ce truc, fini de vous prendre la tête avec des solutions de chiffrement compliquées à mettre en place. Il vous suffit de cloner le projet depuis le dépôt GitHub :

git clone https://github.com/nodesocket/cryptr.git

Ensuite, créez un lien symbolique vers le script cryptr.bash pour pouvoir l’utiliser facilement depuis n’importe où :

ln -s "$PWD"/cryptr/cryptr.bash /usr/local/bin/cryptr

Et voilà, vous êtes parés pour chiffrer vos petits secrets comme un pro ! La commande encrypt vous permet de chiffrer un fichier en lui ajoutant l’extension .aes, tandis que decrypt fait l’opération inverse.

cryptr encrypt ./secret-file
enter aes-256-cbc encryption password:
Verifying - enter aes-256-cbc encryption password:
ls -alh
-rw-r--r-- 1 user group 1.0G Oct 1 13:33 secret-file
-rw-r--r-- 1 user group 1.0G Oct 1 13:34 secret-file.aes

Vous pouvez même définir le mot de passe à utiliser via la variable d’environnement CRYPTR_PASSWORD pour automatiser le processus :

➜ CRYPTR_PASSWORD=motdepasse007 cryptr encrypt ./secret-file

Franchement, c’est tellement simple et efficace que même James Bond Raymonde peut en faire son outil préféré. Bref, si vous cherchez une solution de chiffrement simple et efficace pour protéger vos données sensibles, je vous recommande vraiment de tester Cryptr.

WinBtrfs – Un driver pour explorer le système de fichiers Linux Btrfs sous Windows

Vous connaissez Btrfs, le système de fichiers à la mode sous Linux ? Et bah figurez-vous qu’on peut maintenant y accéder direct depuis Windows grâce à un ce soft open source qui s’appelle WinBtrfs !

Il s’agit d’un driver pour Windows qui permet de monter des partitions Btrfs en lecture ET en écriture. Ça veut dire que vous pouvez explorer vos disques Btrfs, copier des fichiers dessus, en supprimer, bref faire tout ce que vous feriez avec une partition Windows classique.

Et le truc cool, c’est que ça supporte un max de fonctionnalités avancées de Btrfs, comme :

  • Les subvolumes et les snapshots
  • La compression (zlib, LZO, zstd)
  • Les RAID (RAID0, RAID1, RAID10, RAID5, RAID6)
  • La déduplication
  • Le chiffrement
  • Et plein d’autres trucs de ouf que j’ai la flemme de lister

Les mecs qui ont codé ça ont tout fait from scratch, y’a pas une ligne de code du kernel Linux, du coup, c’est propre, ça marche nickel, c’est stable. Un vrai projet de passionné !

Et en plus c’est hyper simple à installer ! Vous choppez la dernière release sur le GitHub du projet, vous installez et pouf, ça marche direct ! Bon après faut quand même faire gaffe hein, on parle de bidouiller ses partitions donc toujours avoir des sauvegardes au cas où. Mais globalement, si vous savez ce que vous faites, y’a pas de raison que ça foire.

Comme ça, plus besoin de se prendre la tête avec des histoires de partages réseaux pourris, suffit de monter le disque et hop, vous avez accès à tous vos fichiers comme si c’était du local. Et avec la compression et la déduplication en plus, ça vous fait gagner un max de place !

En tout cas, si vous voulez tester et que vous avez des partitions Btrfs qui traînent, je vous encourage vivement à installer WinBtrfs et à jouer avec. C’est vraiment un outil pratique !

Virtual Desktop – Votre PC en mode réalité virtuelle

Et si je vous disais que vous pouvez utiliser votre ordinateur comme si vous étiez devant un écran géant de cinéma, le tout en étant confortablement installé dans votre canapé avec un casque de réalité virtuelle sur la tête ? Et bien c’est exactement ce que permet Virtual Desktop, une application capable de streamer ce qui se passe sur l’écran de votre PC directement dans votre casque VR.

Contrairement à ce que l’on pourrait penser, il n’est pas nécessaire d’avoir une configuration de PC dernier cri pour profiter de Virtual Desktop. L’application est en effet plutôt bien optimisée et se contente d’une configuration modeste :

  • Windows 10 ou 11 en 64 bits
  • Un processeur Intel Core i5-2500k ou équivalent
  • Une carte graphique Nvidia GTX 970 ou supérieure pour le streaming de jeux PCVR
  • Un PC relié en Ethernet à un routeur Wifi 5 GHz

Côté casque, l’application est compatible avec la plupart des modèles du marché, que ce soit les Oculus Quest, les Pico Neo, le HTC Vive Focus 3 ou encore le HTC XR Elite. Autant dire que vous avez l’embarras du choix !

Une fois Virtual Desktop installé sur votre PC et votre casque VR, la magie opère. Vous vous retrouvez immédiatement propulsé dans un environnement virtuel où votre bureau Windows apparaît sur un écran géant flottant devant vous. Grâce aux contrôleurs de votre casque, vous pourrez alors interagir de façon naturelle avec votre ordinateur. Les gâchettes font office de clic gauche / clic droit de la souris, les joysticks permettent de faire défiler les pages… Tout est pensé pour offrir une expérience la plus fluide et intuitive possible.

Vous pouvez également personnaliser votre environnement en choisissant parmi une douzaine de décors différents, de la salle de cinéma à la station spatiale en passant par une plage de sable fin. De quoi varier les plaisirs et trouver l’ambiance qui vous convient le mieux selon vos activités.

Avec la démocratisation du télétravail ces dernières années, Virtual Desktop s’impose comme un outil particulièrement pratique pour travailler confortablement depuis son domicile, comme ça, vous pouvez profiter d’un espace de travail virtualisé bien plus agréable et productif même si on sait tous qu’au bout d’un moment, il fait chaud là dessous…

Mais c’est surtout pour les gamers que ça prend tout son sens. L’application permet en effet de streamer ses jeux PC en réalité virtuelle, pour une expérience encore plus immersive. Imaginez jouer à Super Mario Bros NES en réalité augmentée / virtuelle. C’est bluffant !

Cet outil gère également nativement le son spatial et les contrôleurs de mouvements comme les Oculus Touch. Vous pouvez même passer d’un jeu VR à un jeu classique (et inversement) d’un simple clic, sans jamais avoir à retirer votre casque. D’un point de vue technique, Virtual Desktop s’appuie sur une technologie de streaming vidéo basse latence développée spécifiquement pour l’occasion. L’application encode le flux vidéo de votre PC, le compresse et l’envoie via votre réseau Wifi directement dans votre casque VR où il est ensuite décodé et affiché en temps réel.

Toute la magie réside donc dans son algorithme de compression vidéo maison, capable d’offrir une qualité d’image irréprochable tout en maintenant une latence extrêmement faible, de l’ordre de 20 à 40 ms. C’est ce qui permet d’obtenir une expérience fluide et sans décalage, même lorsqu’on joue à des jeux nerveux nécessitant des réflexes affûtés.

Bref, que ce soit pour travailler, jouer, regarder des films ou simplement naviguer sur le web, Virtual Desktop offre une expérience intéressante du moment que vous avez un bon réseau local.

Un grand merci à Lorenper pour avoir partagé ce lien et m’avoir fait découvrir cette pépite.

MapSCII – Explorez le monde en ASCII depuis votre terminal

Vous êtes-vous déjà demandé à quoi ressemblerait une carte du monde dans votre terminal ? Et bien grâce à MapSCII, vous allez le découvrir. En effet, ce fantastique outil en ligne de commande vous permet d’explorer le monde entier en ASCII, directement depuis votre terminal.

MapSCII est ce qu’on appelle un « renderer de tuiles vectorielles » (à mes souhaits) basé sur Node.js qui transforme les données d’OpenStreetMap en caractères Braille et ASCII pour les terminaux compatibles xterm. Avec MapSCII, vous pouvez donc naviguer sur la carte en utilisant simplement votre souris pour faire glisser et zoomer, ou en utilisant les flèches de votre clavier.

Mais MapSCII ne se contente pas de vous montrer une simple carte statique. Il vous permet également de découvrir les points d’intérêt autour de n’importe quel endroit. Que vous cherchiez des restaurants, des parcs ou des monuments historiques, MapSCII vous aidera à les trouver.

L’une des fonctionnalités les plus intéressantes de MapSCII est sa capacité à personnaliser le look des couches de la carte en utilisant les styles Mapbox. Vous pouvez ainsi adapter l’apparence de la carte selon vos préférences. et il peut se connecter à n’importe quel serveur de tuiles vectorielles public ou privé. Il est même fourni avec un serveur optimisé basé sur OSM2VectorTiles, vous permettant ainsi d’accéder à des données cartographiques mondiales de haute qualité.

Vous pouvez également l’utiliser hors ligne en chargeant des fichiers MBTiles ou VectorTiles locaux. C’est particulièrement utile si vous partez en randonnée dans une zone sans connexion Internet (LOL) !

C’est compatible avec la plupart des terminaux Linux et macOS et le plus beau c’est que c’est entièrement développé en JavaScript !

Pour installer MapSCII, rien de plus simple. Si vous avez Node.js version 10 ou supérieure, il vous suffit d’exécuter la commande

npx mapscii

Vous pouvez également l’installer de manière globale sur votre système avec

npm install -g mapscii

Et sur les distributions Linux qui le permettent, vous pouvez même installer MapSCII avec snap :

sudo snap install mapscii

Une fois installé, lancez simplement mapscii dans votre terminal et laissez-vous guider.

Après si comme moi, vous avez la méga flemme, y’a un serveur Telnet qui vous permet de tester à distance. Ouvrez un terminal et lancez la connexion suivante :

telnet mapscii.me

Utilisez les flèches pour vous déplacer, ‘a’ et ‘z’ pour zoomer, ‘c’ pour basculer en mode caractères Braille, et ‘q’ pour quitter.

Du coup, ça peut permettre de faire des trucs cool comme intégrer une map dans un outil TUI ou un jeu d’aventure textuel où les joueurs exploraient un monde en ASCII !

2FAGuard – Un super client 2FA pour Windows 10 / 11

2FAGuard est une application moderne, gratuite et open source qui va vous permettre de centraliser et bien gérer vos codes de double authentification pour ensuite y accéder en un clin d’œil.

Comme ça, vous importez vos tokens 2FA existants depuis d’autres applis (Google Authenticator, Bitwarden et Authenticator Pro) en deux temps trois mouvements et c’est immédiatement utilisable. Vous pouvez même ajouter de nouveaux codes simplement en scannant le QR Code qu’un site vous donner. Et si vous êtes du genre parano (et vous avez bien raison), vous pouvez aussi exporter vos données quand vous voulez pour les mettre à l’abri ailleurs.

Côté sécurité, les gars derrière 2FAGuard n’ont pas fait les choses à moitié puisque les données sont chiffrées en AEGIS-256 et restent bien au chaud sur votre appareil. Et cerise sur le gâteau, l’appli est compatible avec Windows Hello comme ça vous pouvez vous authentifiez avec votre empreinte digitale, votre visage ou une clé de sécurité..

Comme vous le voyez, l’interface de 2FAGuard est plutôt minimaliste, mais c’est voulu. On a accès rapidement à tout ce dont on a besoin : la liste de nos tokens, un bouton pour en ajouter de nouveaux, un autre pour les paramètres, et c’est tout. Simple et efficace. Sachez également que vous pouvez choisir de verrouiller l’appli au démarrage ou après une certaine période d’inactivité. Vous pouvez même activer un mode « incognito » qui masque les codes à l’écran. Pratique si vous utilisez votre PC dans des lieux publics.

Côté téléchargement, vous avez le choix entre deux versions : une app Windows 10 / 11 du Microsoft Store qui se met à jour automatiquement en arrière-plan, et une version classique « desktop » qui a l’avantage d’être portable, pratique pour l’utiliser depuis une clé USB.

A découvrir ici.

ps : Et si vous n’utilisez pas de code 2FA pour vos comptes en ligne, vous feriez mieux de vous y mettre.

Bacon – Un outil écrit qui vérifie votre code Rust en arrière-plan

Vous êtes développeur Rust et vous cherchez un moyen d’optimiser votre workflow, Bacon peut vous aider !

Cet utilitaire génial s’occupe de vérifier votre code en arrière-plan pendant que vous travaillez, vous permettant ainsi de vous concentrer sur l’essentiel. Il tourne discrètement à côté de votre éditeur de code et vous avertirra en cas d’erreur, d’avertissement ou d’échec de test dans votre code Rust. Et le tout sans que vous ayez à lever le petit doigt !

Un des gros avantages de Bacon, c’est qu’il met en avant ce qui compte vraiment. Les erreurs sont affichées avant les avertissements, et les plus récentes en dernier comme ça pas besoin de scroller pendant des heures pour trouver un message important noyé au milieu de la console !

Et pas non plus besoin de vous rappeler de 150 commandes différentes, puisque les plus essentielles sont listées en bas de l’écran.

Pour installer Bacon, rien de plus simple :

cargo install --locked bacon

Et pour le lancer, tapez juste :

bacon

Et voilà, Bacon se chargera de lancer la commande par défaut, généralement cargo check, et de surveiller votre code. Maintenant si vous voulez plutôt lancer les tests, faites :

bacon test

Pendant que Bacon tourne, vous pouvez alors afficher les avertissements de Clippy avec « c », revenir à la tâche précédente avec « Esc », ou encore ouvrir la doc (cargo doc) dans votre navigateur avec « d ». Et ce n’est qu’un aperçu des possibilités !

Bacon gère également très bien la configuration via deux fichiers : prefs.toml pour vos préférences globales (raccourcis clavier, mode résumé, etc) et bacon.toml pour les réglages spécifiques à chaque projet (tâches personnalisées, exemples, réglages de Clippy…).

Bref, c’est pratique et personnalisable et cela que vous travailliez sur un petit projet perso ou sur une grosse application pro.

Pour vous en payer une tranche, y’a plus d’infos ici.

CamSimulate – Un simulateur de caméra pour les développeurs

Vous en avez marre de devoir sortir votre smartphone ou votre webcam à chaque fois que vous voulez tester votre dernière application qui a besoin d’un périphérique vidéo pour fonctionner ?

Et bien grâce à CamSimulate, vous pouvez tester votre app tranquillement depuis votre PC, sans avoir besoin d’une caméra physique. C’est hyper flexible car vous pouvez simuler différents types de caméras et jouer avec de nombreux paramètres comme la résolution, le FOV, etc.

Techniquement, c’est une application Python qui streame des vidéos depuis un fichier local ou une URL vers les périphériques vidéo de votre machine comme ça, si vous n’avez pas de webcam à dispo, c’est pas un souci. L’outil utilise v4l2loopback pour créer un périphérique vidéo virtuel et pour streamer la vidéo sélectionnée vers le périphérique, il fait appel à ffmpeg.

Attention tout de même, CamSimulate ne fonctionne que sur Linux. Mais si c’est votre cas, il vous suffit de cloner le repo GitHub, d’installer v4l2loopback avec la commande

sudo apt install v4l2loopback-dkms

puis de lancer le fichier main.py.

Vous n’avez plus qu’à choisir votre périphérique vidéo, sélectionner un fichier local ou entrer l’URL directe d’une vidéo en ligne, et le tour est joué ! Par contre n’en profitez pas pour diffuser une vidéo pré-enregistrée de vous lors de la prochaine visio du boulot, afin d’aller taper une sieste.

Et en plus c’est gratuit et open source. Alors qu’est-ce que vous attendez pour l’essayer ?

Music for Programming – Boostez votre concentration avec des playlists instrumentales spéciales coding

Vous êtes développeur et vous cherchez un moyen d’augmenter votre puissance de chill et de concentration lors de vos longues sessions de code ?

Music for Programming est là pour vous puisque ce site génial propose une collection de playlists spécialement conçues pour vous aider à rester concentré et motivé pendant que vous travaillez sur vos projets de développement.

Hé oui parce que c’est difficile de rester focalisé pendant des heures sur son IDE, surtout quand on est confronté à des bugs récalcitrants ou à du code particulièrement complexe. Et c’est là que Music for Programming intervient en vous offrant une grande variété de playlists sélectionnées avec amour pour aider votre concentration et votre créativité.

Chaque playlist a été créée par un artiste différent, ce qui vous permet de découvrir de nouveaux talents et vous trouverez des ambiances musicales variées, allant de l’électro ambient minimaliste aux paysages sonores atmosphériques, en passant par des rythmes downtempo envoûtants (je sais pas ce que ça veut dire mais j’aime bien).

L’un des grands avantages de ces playlists, c’est qu’elles sont entièrement instrumentales comme ça, y’a de chanson vous distrait avec un refrain entêtant genre Patrick Sébastien ! Ici, la musique est subtilement présente pour vous accompagner et vous garder dans un état de « flow » optimal, sans jamais vous détourner de votre tâche. Ça va Arbeit à fond pour le grand Capital, et ça c’est beau !

Le site est très simple d’utilisation : il vous suffit de choisir une playlist qui vous inspire, de lancer la lecture, et de vous laisser porter. Vous pouvez même télécharger les sets pour les écouter hors-ligne, où que vous soyez.

Bref, Music for Programming est un allié précieux pour tout le développeur que vous êtes (ou blogueur interplanétaire comme moi), et ce serait dommage de vous en priver. Puis ça coûte moins cher qu’un abonnement Spotify vu que c’est moins cher que gratuit.

FreeScout – Une solution open source pour gérer votre helpdesk

Si vous faites du support client dans le cadre de votre boulot, vous avez peut-être besoin d’une solution de helpdesk, alors pourquoi ne pas opter pour FreeScout ?

C’est un super outil open source et gratuit qui va vous permettre de traiter les demandes de vos clients, de tout centraliser, d’accéder facilement à l’historique complet des conversations, collaborer en temps réel et ainsi proposer un support de qualité. Vous pouvez comme ça, assigner des tickets à des agents spécifiques, définir des priorités, ajouter des tags et même automatiser certaines tâches récurrentes.

Vous pourrez même personnaliser chaque aspect de votre portail de support, des formulaires de contact aux modèles de réponse et ça peut s’installer sur votre propre serveur en quelques clics.

Mais avant, je vous conseille d’explorer la version démo. Vous vous créez un compte, vous vous connectez avec et vous pourrez jouer avec la gestion d’un ticket, les kabans, la partie de gestion des clients, la base de connaissance, la sections des modules externes, ou encore la génération des rapports.

Sachez également que des applications mobiles sont dispo pour Android et iOS afin de suivre l’activité de l’outil depuis n’importe où.

Bref, si ça vous branche, vous pouvez télécharger FreeScout ici.

Il a réussi à intercepter et reconstruire le gameplay de la Game Boy à partir de son bus mémoire

Si vous pensiez tout connaître de la Game Boy, la console portable de Nintendo sortie en 1989, et bien, détrompez-vous ! Un développeur passionné vient de réaliser un exploit aussi impressionnant qu’inattendu : Reconstruire le gameplay de la Game Boy simplement en « observant » les données circulant sur son bus mémoire. Une prouesse technique qui date de l’année dernière (oui, je suis à la bourre ^^) qui ouvre de nouvelles perspectives fascinantes pour la préservation de cette console culte.

Mais comment diable est-ce possible ?

La réponse tient en deux mots : rétro-ingénierie et beaucoup de persévérance. Notre génie de la bidouille a conçu un petit adaptateur qui se branche entre la console et la cartouche de jeu qui est capable d’espionner en temps réel toutes les informations échangées sur le bus mémoire de la Game Boy.

En analysant méticuleusement ce flux de données a priori incompréhensible, notre bricoleur de génie est parvenu à reconstituer l’état de la mémoire de la console à chaque instant. Ensuite, il lui a « suffi » d’émuler le processeur graphique de la Game Boy pour recréer l’image affichée à l’écran. Résultat bluffant : on peut rejouer au jeu comme si de rien n’était !

Bon, en pratique, c’est évidemment un poil plus compliqué que ça. Il a fallu gérer de nombreux cas particuliers liés au fonctionnement interne de la Game Boy : Décoder les instructions du processeur, synchroniser le tout, gérer les fameux bugs de la console… Un vrai travail d’orfèvre.

L’adaptateur baptisé « GB Interceptor » se branche en USB et se comporte comme une webcam, permettant d’enregistrer ou diffuser le jeu sans aucun pilote spécifique. La capture se fait en 640×576 à 60 images/seconde, le tout dans un boîtier à peine plus grand qu’une cartouche. Bref, c’est beau et ça marche !

On peut donc désormais capturer des parties de jeu sur du matériel d’origine en toute simplicité. De quoi ravir les amateurs de speedrun et autres défis rétro.

Bien sûr, la méthode a ses limites : Pas d’audio, quelques glitches graphiques ici et là, et une incompatibilité avec certains jeux un peu exotiques mais nul doute que la technique sera affinée et étendue à d’autres plateformes rétro.

Et pour conclure, je vous laisse avec cette vidéo magnifique qui n’a rien à voir avec cette technique d’interception mis à part qu’elle traite du hardware de la Gameboy. Je l’ai trouvé très cool !

Arx – L’outil d’archivage qui surpasse Tar

Vous utilisez Tar pour archiver vos fichiers et dossiers et vous trouvez ça un peu lent ? Alors ça tombe bien puisqu’aujourd’hui, je vous présente Arx. C’est un outil d’archivage nouvelle génération développé par le talentueux Jubako, qui va vous bluffer par ses performances et ses fonctionnalités.

Arx met la vitesse au cœur de son fonctionnement grâce à son algorithme hyper optimisé, ce qui lui permet de traiter vos fichiers à une vitesse fulgurante, laissant tar sur place. Par exemple, pour accéder à un fichier individuel dans une archive contenant l’intégralité du code source de Linux, Arx est jusqu’à 5 692 fois plus rapide que tar ! Plus l’archive est volumineuse, plus l’écart se creuse.

Mais la rapidité n’est pas le seul atout d’Arx puisqu’il offre également un accès aléatoire direct aux fichiers archivés. Cela permet de récupérer n’importe quel fichier de votre archive en un clin d’œil, sans avoir à la décompresser entièrement. C’est moins de temps perdu à naviguer dans des archives monolithiques. Et comme le temps c’est de l’argent, vous serez rapidement riche ^^.

Les commandes sont simples à capter, vous permettant de créer, mettre à jour et extraire vos archives sans avoir besoin de vous prendre la tête avec des options obscures. D’ailleurs, Arx regorge de petites astuces qui vont vous faire gagner un temps précieux comme pouvoir ajouter des fichiers à une archive existante sans avoir à la recréer entièrement ou encore, extraire seulement les fichiers modifiés depuis le dernier archivage.

L’outil est également également économe en ressources puisqu’il permet d’obtenir des archives compactes sans compromis sur la qualité. C’est votre disque dur qui vous remerciera et vous pourrez en stocker encore plus !!

Si ça vous branche de le tester, c’est dispo sur Github ici ou vous pouvez l’installer avec Cargo (oui c’est du Rust) :

cargo install arx

Ensuite, pour commencer à créer une archive, lancez la commande suivante :

arx create -o mon_archive.arx -r mon_repertoire

Cela génèrera un fichier mon_archive.arx contenant le répertoire mon_repertoire.

Pour extraire (décompresser) une archive, utilisez la commande :

arx extract mon_archive.arx -C mon_repertoire_de_sortie

Et si vous souhaitez lister le contenu (la liste des fichiers) de l’archive, lancez :

arx list mon_archive.arx

Pour accéder au contenu d’un seul fichier, vous pouvez également utiliser les commandes suivantes :

arx dump mon_archive.arx mon_repertoire/chemin/vers/mon_fichier > mon_fichier
# ou
arx dump mon_archive.arx mon_repertoire/chemin/vers/mon_fichier -o mon_fichier

Si vous êtes sous Linux, vous avez aussi la possibilité de monter l’archive en utilisant fuse :

mkdir point_de_montage
arx mount mon_archive.arx point_de_montage

Notez que arx sera en cours d’exécution jusqu’à ce que vous démontiez point_de_montage.

Et pour convertir un zip en une archive arx, utilisez la commande :

zip2arx -o mon_archive.arx mon_archive_zip.zip

De même, pour convertir une archive tar en une archive arx, lancez :

tar2arx -o mon_archive.arx mon_archive_tar.tar.gz

Voilà, vous savez tout !

Radicle – La collaboration P2P basée sur Git

Je vais pas y aller par 4 chemins : Radicle, c’est comme Github mais en version totalement décentralisée et open source. C’est basé sur Git, le système de contrôle de version distribué par excellence, et l’outil y ajoute une couche peer-to-peer (P2P) qui permet aux utilisateurs de collaborer directement les uns avec les autres, sans passer par un intermédiaire.

Comme ça, terminé la dépendance à une plateforme unique qui peut censurer ou contrôler vos dépôts de code.

Niveau fonctionnalités, il propose des outils de collaboration avancées, comme un système d’issues et de pull requests lui aussi entièrement décentralisé, ce qui vous permettra d’ouvrir des tickets, proposer des modifications et discuter avec vos collaborateurs, sans jamais quitter Radicle. Puis c’est sécurisé avec du chiffrement intégré directement dans le protocole Radicle.

C’est un outil qui offre une résilience et une disponibilité accrues par rapport aux plateformes centralisées car même si certains nœuds du réseau tombent en panne, vos dépôts resteront accessibles et vos collaborations pourront se poursuivre sans interruption.

Pour l’installer chez vous :

curl -sSf https://radicle.xyz/install | sh

Pour résumer, ses points forts sont donc la :

  • Décentralisation : C’est entièrement décentralisé, ce qui signifie que vous n’êtes plus dépendant d’une plateforme centralisée unique. Vous collaborez directement avec vos pairs, sans intermédiaire.
  • Souveraineté : Vous avez le contrôle total sur vos données et vos interactions. Vous décidez avec qui vous partagez votre code et comment vous collaborez, sans subir de règles imposées.
  • Résilience : Grâce à son architecture peer-to-peer, il offre une grande résilience. Même si certains nœuds tombent en panne, vos dépôts restent accessibles et vos collaborations peuvent continuer.
  • Ouverture : C’est open source, ce qui signifie que son code est auditable et transparent. Vous pouvez avoir confiance dans la plateforme que vous utilisez.

Bien que Radicle soit encore un projet relativement jeune, il a déjà attiré l’attention de nombreux développeurs qui cherchent une alternative plus libre et plus résiliente aux plateformes centralisées, surtout depuis que Github a été racheté par Microsoft. Des outils d’intégration pour les principaux IDEs et éditeurs de code sont également en cours de développement, ce qui rendra l’adoption de Radicle encore plus facile et transparente.

Bref, si vous êtes un développeur soucieux de votre indépendance et de la pérennité de vos projets, Radicle est certainement une plateforme à considérer.

Rendez-vous sur https://radicle.xyz pour en savoir plus.

Snapify – Enregistrez et partagez votre écran facilement

Ca va, pas trop chaud ? Allez aujourd’hui, on va parler de Snapify qui est un outil qui permet de capturer son écran en vidéo et de partager ça en deux clics.

Vous me direz, y’a déjà plein d’outils pour faire ça. Certes, mais avouez que c’est souvent une vraie galère. Soit c’est bourré de pub, soit ça plante toutes les 5 minutes, soit faut être ingénieur à la NASA pour comprendre comment ça marche. Bref, on est loin du truc idéal.

Avec Snapify c’est pas pareil, vous allez voir. Déjà, c’est 100% gratuit et open source et une fois installé, vous avez juste à lancer un enregistrement en appuyant sur une touche de votre clavier ou un bouton dans l’interface. Ça capture alors tout ce qui se passe sur votre écran (en totalité, juste une app ou juste un onglet de navigateur).

Et quand vous avez fini, vous stoppez l’enregistrement et là, magie, magie, vous obtenez directement un lien de partage. Vous balancez ça à qui vous voulez et le tour est joué. Pas besoin d’uploader la vidéo sur YouTube ou je ne sais où.

En plus, Snapify gère des trucs de pro comme l’incrustation webcam, la sélection de zone, le dessin en direct sur l’écran… Bref, si vous voulez faire des tutos, des démos ou même streamer vos games, c’est top !

Bon après, faut pas s’emballer non plus. Snapify ne remplace pas un bon vieux OBS pour faire de l’enregistrement vidéo poussé mais pour dépanner rapidement ou partager un truc à la volée, sans s’encombrer avec la technique c’est juste parfait.

Snapify est dispo ici.

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