Test Mammotion Luba mini AWD (800, 1500) : notre coup de cœur 2025 ?

Après une saison riche en tests, avec des challengers toujours plus performants et inventifs, nous voici face à un autre appareil made by Mammotion : le Luba mini AWD. Il met la barre très haut !
Il y a quelques semaines, nous essayions le Yuka mini, lequel nous avait fait forte impression : ergonomie, agilité sur le terrain, belle qualité de coupe et de nombreuses fonctionnalités rares nous avaient franchement convaincus. Alors quelles ne sont pas nos attentes face à un modèle légèrement supérieur sur le papier !

En effet, le Luba mini AWD 800 coûte environ 450 € plus cher, si l’on compare les deux prix de sortie. Notre mission – que l’on accepte, cela va de soi – va donc être de trouver ce qui justifie cet écart de prix. Design, ergonomie, navigation, performances de coupe, entretien : toutes nos remarques détaillées sur le séjour du Luba au labo !
Caractéristique Techniques | |
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Dimensions | 58,4 × 43 × 28,2 cm |
Poids | 15 kg |
Surface de tonte recommandée | recommandé 800 m² maximum 1 000 m2 |
Hauteur de coupe | 20–65 mm |
Largeur de coupe | 20 cm |
Capacité de franchissement des pentes | jusqu’à 38,6° |
Système de coupe | disque flottant à 1 plateau / 6 lames pivotantes |
Système de navigation | Mammotion iNavi™ Service (NetRTK+Vision) |
Batterie | lithium-ion 4,5 Ah remplaçable |
Autonomie max | 250 m² par charge complète / 120 min de tonte |
Temps de recharge complet | env. 160 min (annoncés) |
Vitesse de tonte | réglable (de 0,2 à 0,6 m/sec) |
Niveau sonore | 55 dB max (mesuré) |
Indice d’étanchéité | IPX6 |
Température de fonctionnement | de ~−10 à 45 °C |
Assistants vocaux | compatibles Alexa et Google Home |
Indice de réparabilité | 9/10 |
Garantie | 3 ans |
Prix indicatif | 1 599 €. |
À en juger par cette fiche, le Luba mini AWD 800 mise tout sur la tenue de route. Sa vraie différence ne se lit pas dans la largeur de coupe — identique au Yuka Mini — ni dans la technologie de navigation, proche sur les deux modèles, mais dans la motricité : quatre roues motrices, 15 kg sur la balance et des pentes annoncées à 38,6°. Sur un jardin vallonné, humide ou truffé de talus, cette traction change la donne : le robot grimpe, pivote proprement en dévers et garde son cap là où un 2RM patinerait. La coupe suit, avec six lames pivotantes et une plage 20–65 mm qui offre un peu plus de marge pour rattraper un gazon monté.
En face, le Yuka Mini reste le champion de l’endurance et du rapport qualité-prix. Sa batterie plus généreuse (6,1 Ah) tient nettement plus longtemps que les 120 minutes du Luba (4,5 Ah), et la recharge mesurée plus courte favorise les grands volumes en plusieurs passages. Comme la largeur de coupe ne départage pas, l’écart de rendement vient surtout de l’autonomie et du temps de charge, à l’avantage du Yuka sur terrain « facile ».
Reste donc une question simple : votre pelouse met-elle un robot à l’épreuve ? Si oui, l’AWD du Luba justifie la dépense supplémentaire et apporte une sérénité qu’on ne trouve pas toujours ailleurs. Si non, difficile de battre le Yuka Mini sur le confort d’usage, la couverture par jour et le prix.
Contenu de la boîte : un contenu quasi identique au Yuka

LUBA mini (Blanc/Gris) Alimentation de la station de charge 6 lames supplémentaires + vis Antenne RTK Station de charge Alimentation RTK Câble d’extension RTK Tournevis double embout Brosse de nettoyage Pieu de sol Vis autoforeuses pour la station Kit d’installation en hauteur Guide de démarrage rapide papier
Le pack du Luba mini AWD 800 reprend quasi mot pour mot celui du Yuka, avec tout ce qu’il faut pour une installation propre dès le premier jour. L’antenne RTK est livrée avec son pieu de sol et un kit de fixation murale — très utile si votre ligne de vue satellite est médiocre au ras du sol. Le câble d’extension évite de coller la base à la prise, et la visserie (dont des autoforeuses pour la station) inspire confiance. Bonne idée aussi : le tournevis double embout et la brosse de nettoyage dans la boîte, qui évitent de courir à l’atelier.
Côté consommables, les 6 lames + vis correspondent à un jeu complet de remplacement (le Luba en utilise 6) : pensez à commander un kit supplémentaire d’emblée si vous tondez souvent. Le guide de démarrage papier est clair et renvoie vers des tutos vidéo via QR code, pratique pour la première mise en route.
Nota Bene : pour alimenter l’antenne RTK indépendamment de la station, l’accès à son port peut nécessiter un petit tournevis Torx (type T6) ; et selon votre configuration, prévoyez quelques serre-câbles pour guider proprement la liaison station/antenne.
Design : original mais pas que !
Visuellement, le Luba mini AWD 800 a une vraie identité : des lignes tendues, un gabarit ramassé (~58×43×28 cm) et une assise très “plantée” au sol (≈15 kg). La coque en plastique épais inspire confiance, les jeux d’assemblage sont serrés, et l’indice IPX6 autorise un rinçage au tuyau (hors haute pression). Les grandes roues crantées et la plateforme 4×4 font le spectacle : motricité immédiate, franchissement serein, et centre de gravité bas pour limiter les cabrages en dévers. Enfin, une lumière auxiliaire assez puissante a été pensée pour les tontes nocturnes.


Côté ergonomie, tout est pensé pour les manipulations du quotidien : poignée de portage positionnée latéralement, bouton d’arrêt d’urgence rouge très visible sur le dessus, et un panneau de commande réduit à l’essentiel (alimentation, retour station, démarrer/continuer, déverrouillage “herbe”, arrêt d’urgence), complété par des codes LED lisibles. Tout comme pour le Yuka mini, une jauge fragmentée verte permet de suivre le niveau de batterie à 25% près. Le reste se fait dans l’app — logique pour un robot conçu “app-centré”. Le pilotage sans smartphone est donc très limité par les options manuelles.
Nota Bene : un double-clic sur Start abaisse complètement le disque de coupe pour faciliter le nettoyage.

Sous le châssis, on retrouve un disque flottant qui suit les irrégularités du terrain et 6 lames pivotantes à vis cruciformes (remplacement simultané conseillé). Ce choix privilégie la sécurité et une coupe propre, tout en restant économique à l’usage.


Le pare-chocs avant occupe toute la largeur : en cas de contact, l’impact est amorti et l’électronique reste protégée. Côté maintenance, plusieurs éléments sont amovibles ou remplaçables : batterie, lames, disque, roues avant (omni-wheels) — c’est de bon augure pour la réparabilité.
Installation : un air de déjà vu
On installe la base comme d’habitude : bien à plat, sur sol dur ou gazon nivelé, on branche l’alimentation sans tendre les câbles.

Côté antenne RTK, deux options : au sol, on enfonce le pieu bien droit, on fixe le mât puis on visse la tête et la petite antenne ; en hauteur (mur/toit), on utilise le kit mural si la vue ciel est meilleure. Dans tous les cas, on raccorde l’antenne à la station (ou à une alimentation dédiée) et on guide proprement le câble d’extension jusqu’à la première prise disponible.



Le module Vision se glisse dans son logement à la place du petit bout de carton blanc qui protège l’emplacement. On branche trois fils (hyper simple à faire), puis on utilise l’outil fourni pour tout visser. avant de retirer l’étiquette. Le dock intègre également une protection en plastique au niveau du port de charge à induction, à clipser tout simplement.

Nota Bene : l’abri que nous avions déjà utilisé pour le Yuka Mini fonctionne très bien pour ce modèle également !
Enfin, on pose le robot sur la base : contact de charge, petit boot sonore, et on le laisse prendre >20 % pour les mises à jour. Reste à installer l’app Mammotion (Android, iOS), puis à appairer séparément robot et antenne (Wi-Fi + Bluetooth).

Choisissez la langue et la voix (masculine ou féminine), puis lancez la mise à jour du micrologiciel (~5 min) sans oublier d’activer les MAJ OTA. Comptez entre cinq et dix minutes.

Nota Bene : au début l’application nous signalait un problème de positionnement de la station alors que les voyants de l’antenne et de la station indiquaient que tout était normal. Pour remédier à cela, il nous a suffi de réinstaller l’application.
Cartographie : toujours aussi facile !
La cartographie du Luba mini AWD 800 se fait sans fil périmétrique et propose deux approches : auto ou manuelle. En pratique, on lance l’assistant dans l’app, on trace le périmètre (en le “pilotant” au joystick virtuel) puis on ajoute à notre guise les zones interdites, les couloirs d’accès et d’éventuels motifs. La maniabilité est excellente : le robot réagit correctement aux commandes, sa vitesse est réglable jusqu’à 1,2 m/s – on dirait une petite F1 téléguidée, et l’app affiche en direct sa position et l’itinéraire prévu, ce qui aide à corriger vite une limite mal dessinée.

L’auto-mapping peut suffire sur des parcelles simples (forme claire, peu d’obstacles) : le robot parcourt les bords et génère la carte tout seul. Pour des jardins plus complexes, la méthode manuelle reste la plus fiable et rapide, d’autant que l’interface guide clairement l’utilisateur et permet d’ajouter/retoucher ensuite les no-go zones et les passages entre zones.

Bien sûr, la position de l’antenne RTK (éviter murs/arbres/toitures proches) conditionne la stabilité du signal, et tout déplacement de l’antenne après cartographie peut décaler la carte ; mieux vaut la fixer “définitivement” avant de mapper. Sur environ 150 m2 de terrain, il nous aura fallu moins d’un quart d’heure pour tout faire, notamment grâce au turbo sur les lignes droites.
Nota Bene : il y a un double stockage (local + cloud) des données de cartographie et de la caméra. Il est possible réinitialiser/effacer la carte côté robot et supprimer les données/appareil directement sur votre compte, conformément au droit d’effacement RGPD.
Application Mammotion : on prend les mêmes et on recommence
À l’heure actuelle, la dernière mise à jour de l’application, laquelle est stable dans l’ensemble, date de début septembre 2025. Cosmétiquement, l’approche minimaliste et fonctionnelle est maintenue. L’architecture un peu complexe demande toujours une petite prise en main au niveau des paramétrages avancés. En somme, il faudra fouiller un peu au début pour trouver votre bonheur parmi les outils et réglages suivants :
cartographie (jusqu’à 20 zones distinctes) personnalisable (zones interdites, passages, motifs, etc.) mode caméra en vue subjective changer le mode de demi-tour afin de réduire la détérioration de l’herbe espacement des allers-retours (de 8 à 14 cm) angle de direction de la tonte tonte téléguidée hauteur des lames (0,2 à 0,65 cm) vitesse de déplacement (de 0,2 à 0,6 m/s) vitesse de rotation des lames : 3 niveaux disponibles gestion des LEDs latérales et de l’éclairage automatique programmation de cycles (hebdomadaires ou ponctuels)
définition de périodes sans tonte (dont un mode nocturne) détection d’obstacles paramétrable : sensible / standard / collision acceptée fonction tonte annulée les jours de pluie nombre de tours autour de chaque obstacles (de 1 à 3) nombre de tours au niveau des bords (de 1 à 4) mode de retour à la charge (traversant ou périmètre) modification de l’unité de distance (mètre ou pouces) définition de l’ordre des itinéraires (“zigzag” ou “périmètre” d’abord) un journal des tâches et un d’entretien le partage de gestion avec un utilisateur tiers un manuel numérique complet

Nota Bene : là où la hauteur de lame se réglait manuellement sur le Yuka, l’application nous demande de la choisir dès que nous lançons une tonte.
Enfin, on reste sur un système antivol vraiment rudimentaire : vous recevrez simplement une notification push si le robot dépasse la zone de travail. Le reste du temps, vous pourrez suivre la localisation du robot via le système GPS tant qu’il est en ligne. Et c’est tout. Pas de code pin, pas de rayon geofencing paramétrable, pas d’alarme stridente (comme pour l’Automower Husqvarna par exemple). Juste le guide vocal qui répète à tue-tête que l’appareil a été incliné.
Navigation : cartographie soignée = sérénité
Le Luba mini combine deux éléments : NetRTK et Vision AI (UltraSense), orchestrées par le service iNavi™ de Mammotion. Sans Internet stable, le robot perd les corrections RTK (donc la précision centimétrique). Le système iNavi fusionne quand même vision/IMU/odométrie pour continuer ou se re-localiser dès que la connexion revient, mais la trajectoire peut se dégrader (pauses, zigzags, tolérance moindre près des bordures).
- NetRTK (RTK “réseau”) fournit une position au centimètre (dans de bonnes conditions) en s’appuyant sur des corrections envoyées via Internet (réseau mobile/Wi-Fi) plutôt que sur une base RTK physique chez vous. Concrètement, le robot reçoit les corrections de stations de référence publiques/partenaires ; c’est ce qui lui permet de tracer des bandes droites, d’aligner ses demi-tours et de revenir à la base sans câble périphérique.
- UltraSense™ Vision AI prend le relais quand les satellites sont partiellement masqués (sous arbres, près d’un mur, sous avancée de toit). Par vision par ordinateur + odométrie/inertiel, il estime son déplacement entre deux “relocalisations” RTK, puis re-fusionne avec la position RTK dès que le ciel se dégage. Cela évite les zigzags ou les arrêts intempestifs typiques des GPS seuls.
Nota Bene : si la couverture Wi-Fi ne suffit pas pour porter le robot sur l’ensemble de votre terrain via le NetRTK, vous pourrez activer le service 4G directement inclus dans l’appareil. Il est gratuit pour 2025 ; ensuite, vous devrez souscrire à un abonnement (19,90 €/ trimestre, 34,90 €/ semestre ou 49,90 €/an).
Au-dessus, iNavi™ fait la fusion multi-capteurs (corrections RTK réseau, vision, IMU/roues) et gère la carte virtuelle : périmètres, obstacles, couloirs, zones nommées. Mammotion met en avant l’auto-cartographie rapide et la continuité de navigation “no-signal worries” (continuité lors de brèves coupures RTK), points qui se retrouvent en pratique dans les tests indépendants : trajectoires systématiques, peu de recouvrements, et précision stable quand la réception satellite est bonne.
Comme à chaque fois, nous éprouvons ce système par un cycle sans zones interdites prédéfinies, afin de voir comment le robot s’en sort sur la détection d’obstacles : trop fonceur comme l’Automower de Husqvarna ou trop craintif comme le Segway Navimow ? Pour l’aider, nous avons placé son niveau de sensibilité au maximum.



Les obstacles à sa hauteur ou un peu plus haut sont parfaitement gérés : il s’arrête avant ou touche sans percuter. Seul problème : le fameux siège balançoire où il s’est fait piéger à deux reprises, comme nombre de ses homologues, ce qui signifie que, malgré l’apport de la vision 3D, la détection reste perfectible sur objets petits ou bas. Nous avons donc écourté le cycle pour placer des zones interdites.

Nota Bene : quand le Luba Mini se bloque, vous pouvez tenter un restart ou prendre momentanément les commandes via la tonte téléguidée, avec ou sans vision caméra. Vous pourrez utiliser le réglage de vitesse pour le tirer des coins plus difficiles.
À partir de là, le Luba Mini nous a plutôt régalé : il longe les murs à quelques millimètres, se faufile dans les passages étroits sans s’effrayer des branchages assez bas, contourne habilement les angles droits, ne finit pas sa course dans la haie, contrairement au Yuka Mini, son cadet. Malgré un sol humidifié par la pluie, ses roues ne glissent pas.
En revanche, elles peuvent accumuler de la terre molle. Un trop plein pourra sans aucun doute lui faire perdre un peu d’adhérence, quoi qu’en dise la fiche technique et les 38,6° de franchissement de pente annoncé. Bref, en cas de pluie, il est préférable de le laisser au repos si vous ne voulez pas qu’il laboure trop le sol dans les coins où la densité de l’herbe est faible.

Là où il a failli nous impressionner, c’est sur le passage le plus exigu, entre une plante et le mur, alors qu’il était en mode “bordures” ; hélas, il s’est arrêté pendant le franchissement, se croyant coincé, alors que pas du tout. On y était presque !

Pour finir, nous l’avons laissé continuer la tonte une fois la nuit tombée. Il utilise sa lumière et continue sans se soucier de la faible luminosité. Il ne se bloque pas davantage et le retour à la station se fait normalement. Attention tout de même à ne pas trop abuser de cette flexibilité pour ne pas déranger la faune !
Nota Bene : la planification de la tonte est bien gérée et identique à celle du Yuka mini. N’hésitez pas à bifurquer sur le test en question pour de plus amples détails !
Qualité de coupe : promesse tenue (sans grande surprise)
On ne va pas se mentir : ce n’est pas vraiment le point différenciant des robots que nous avons pu tester jusqu’ici. À peu de choses près, le job a toujours été bien fait et, sans surprise, le Luba Mini ne fait pas exception. La raison est simple : tous les disques de coupe se ressemblent, plus ou moins larges, certes, parfois avec un cache et dotés de 3 à 6 lames pivotantes. Le Luba en compte 6 sur un disque sans cache et descend jusqu’à 20 mm la hauteur de coupe.

Avec ses 20 cm de largeur et son gabarit assez carré, il parvient à faire les bordures au plus près, juste en passant latéralement. Il restera évidemment une ligne hirsute au niveau des bords physiques, ce qui nous obligera à sortir le coupe-bordure. Quant au reste, la coupe est bien nette, quelle que soit la trajectoire paramétrée (lignes, quadrillage, etc.).

Le gazon, s’il n’est que légèrement humide, ne réduit pas significativement ses performances, et les herbes un peu plus hautes ont été couchées puis tranchées comme les autres. Même une petite branche morte s’est fait cisaillée sans autre forme de procès. En somme, un résultat homogène, tel qu’on l’escomptait !
Autonomie : un système bien rodé
Le Luba mini ne brille pas par une autonomie très élevée. S’il tient largement ses 120 minutes de tonte par charge à vitesse moyenne, sa couverture n’atteindra les 250 m2 par cycle que si vous lui demandez le trajet le plus simple possible (zigzags + les bordures une seule fois, pas de motifs, allers-retours pas trop serrés).

Afin de gérer efficacement cette capacité relativement modeste, le robot interrompt sa tâche à 15% (non-modifiable) et la reprend une fois qu’il considère avoir assez de jus pour continuer. Il n’attend pas d’avoir recouvré 75 ou 80% et peut très bien s’y remettre à partir de 35%, s’il estime que c’est suffisant pour achever le cycle. Au-delà des 20%, vous pouvez le forcer à reprendre, mais s’il n’a pas décidé lui-même de repartir, alors c’est probablement que le niveau de batterie est encore trop bas.

Concernant la recharge, elle a duré 130 minutes à partir de 14% de batterie. C’est cohérent avec les 160 minutes annoncées pour une charge complète. En conséquence, vous pouvez compter sur une couverture journalière d’environ 5 cycles complets par 24 h, chaque cycle combinant ~120 min de tonte + ~130 min de recharge (≈ 250 min/cycle). En théorie, sur une pelouse simple (bandes en zigzag, 1 seul passage de bordures, peu d’obstacles), cela donnerait jusqu’à ~1 200 m²/jour si vous laissiez le robot tourner jour et nuit. En pratique, avec de vrais jardins (reprises, obstacles, zones étroites, herbe plus dense/humide), visez plutôt ~600–900 m²/jour de débit effectif.
Bref, le Luba mini AWD n’est pas un marathonien, mais il enchaîne proprement ses cycles et sait repartir s’il juge qu’il a assez d’énergie pour finir — un comportement intelligent qui compense en partie sa capacité de batterie modeste.
Entretien : les consignes habituelles
Tout comme la coupe, l’entretien du robot n’a rien de très exotique. Voici donc, en vrac, les quelques gestes que vous serez amenés à réaliser :
le nettoyage au tuyau d’arrosage à plus ou moins faible pression (selon si on rince la coque, le châssis ou ou la roue). Attention à bien sécher le port électrique avant la recharge utiliser la brosse incluse pour retirer les débris récalcitrants sur le robot comme sur la station le lavage de la vitre du module vision à la microfibre le remplacement des lames (robot éteint) grâce à des gants et un cruciforme après 150 heures d’utilisation le stockage pendant la période d’hivernage (robot chargé, éteint, nettoyé, avec du lubrifiant anticorrosion sur les ports de charge) à l’intérieur à partir de -20 C°



L’application vous permet de suivre l’état d’usure des lames en configurant un rappel. Elle vous donne également accès au manuel complet en format numérique (Service > Manuel utilisateur > Luba mini AWD Series User Manual – FR) téléchargeable en PDF.

Il fait près de 100 pages, donc n’hésitez pas à le consulter chaque fois que vous avez l’impression d’être bloqué ! Le SAV par chat est également très réactif, que ce soit via un bot ou un technicien qui prend le relais pour les questions plus avancées. Un vrai plus !
Accessoires & pièces détachées compatibles
Sur le site français de Mammotion, vous trouverez à peu près tout ce qu’il vous faut :
capuchon en silicone pour bouton d’arrêt d’urgence : 14,90 € kit de lames « Endurance Replacement Blades » x 24 : 55 € roues omni : 109,00€ garage : 199 € batterie lithium 4,5Ah : 199 € batterie lithium 6,1 Ah : 219 € station de charge de rechange : 229 € rallonge de câble : 39 € alimentation électrique de la station de charge : 79 € kit de fixation murale (RTK Wall Mount Kit) : 85 € disque de coupe : 49 € panneau solaire pour station RTK : 269 € station de référence RTK : 339 €
On sait ce que vous vous dites : ça va nous coûter combien à l’année cette affaire ? Voici deux scénarios :
Petit jardin 150 m² (strict nécessaire)
Mettons 1 tonte “entretien”/semaine 2 h, 30 semaines/an, on obtient 60 h de travail par an. Si on ne remplace les lames qu’au besoin (150 h), vous aurez besoin de changer de lames 4 fois en tout. Dans ce cas, un seul kit 24 lames suffira pour 5 ans (soit 55 €). Mais en suivant la recommandation “tous les 3 mois” malgré le faible usage, on passe à 3 remplacements/an. Pour assurer 15 remplacements en tout, prévoyez 220 € sur 5 ans maximum (44 €/an).
Terrain 600 m² (équipement confort)
Mettons 1 couverture complète/semaine, environ 5–6 h effectives, donc 150–180 h/an. Normalement, cela suppose 1 ou 2 remplacements à l’année, mais disons que l’on remplace les lames tous les 3 mois par défaut (soit 220 €/5 ans), auxquelles on va ajouter un garage, un panneau solaire, une batterie et une rallonge. On obtient alors un total de 946 € pour cinq ans, soit une dépense annuelle de 190 € en arrondissant. Cela reste tout à fait correct !
Nota Bene : si vous utilisez le service 4G décrit plus haut, il faudra ajouter entre 99 € et 250 € supplémentaires sur cinq ans, selon l’abonnement choisi !
Position sur le marché : il est quasi injouable
Après nos batteries de tests et notre petite expérience sur ce secteur, il est carrément nominé au M-I d’or. En effet, à 1 599 €, le Luba mini AWD 800 se place dans le “milieu-haut” du sans-fil périmétrique… avec un atout que très peu proposent à ce prix : la vraie traction 4×4, très intéressant face aux pelouses vallonnées et aux talus humides. Avec une navigation NetRTK + Vision très sûre, 6 lames (coupe nette), IPX6, 55 dB et une appli riche : on obtient un ensemble très “premium” dans l’usage quotidien.
Face au Yuka Mini 700 (~1 150 €), la hiérarchie est claire : le Yuka reste imbattable en rapport qualité/prix et en endurance (batterie 6,1 Ah, cycles plus longs), idéal pour terrains “faciles”. Le Luba mini justifie ses ~450 € de plus quand le terrain met un robot à l’épreuve.

Comparé aux “grands noms” plus chers (ex. Segway Navimow X330 autour de 3 000 €, Sunseeker X5 Elite, etc.), le Luba mini livre 80 % (facile !) de l’expérience premium pour ± la moitié du prix : lignes de tonte droites, retours station fiables, bonne détection. Il concède toutefois quelques points : largeur de coupe modeste (≈ 20 cm), autonomie plus courte, et sécurité basique (pas de code PIN/alarmes avancées). Face à un Stiga A750 (1 899 €), il n’y a pas photo : le Luba est plus stable, plus cohérent, et son appli inspire davantage confiance.