Annoncé comme ultra silencieux et capable de rafraîchir efficacement jusqu’à 25 mètres, le nouveau Turbo Swift Silence de Rowenta pourrait bien devenir votre meilleur allié cet été.
La promesse est simple : un ventilateur puissant, qui ne fait presque aucun bruit, même en pleine chaleur. Avec le Turbo Swift Silence, Rowenta cible celles et ceux qui en ont assez des modèles qui brassent de l’air en vrombissant. Disponible depuis avril 2025, ce ventilateur sur pied combine moteur performant, oscillation multidirectionnelle et mode nuit à seulement 20 dB(A).
Pensé pour rafraîchir toute une pièce en silence, il s’intègre facilement dans un salon, une chambre ou un bureau. Sa vitesse d’air annoncée à 3,7 m/s et sa double oscillation lui permettent d’atteindre efficacement les zones les plus éloignées. Et pour ne rien gâcher, il est économe en énergie grâce à son moteur Effitech. On fait le point.
Silencieux, mais pas gadget
Ce modèle remplit son contrat. Il brasse un fort volume d’air, couvre une grande surface et reste étonnamment discret, même à pleine puissance. Le mode nuit est un vrai atout pour les chambres : à 20 décibels, il se fait vite oublier. Autre point fort : la combinaison ventilation + oscillation double permet de rafraîchir une pièce plus efficacement, surtout si l’on ne veut pas allumer la clim.
À l’inverse, les amateurs de fonctions connectées ou de design atypique resteront peut-être sur leur faim. On est ici sur un ventilateur simple, efficace, mais sans fioritures. Son prix de 129,99 € le place toutefois dans une bonne fourchette, surtout vu la montée des températures prévue cet été.
Un moteur économe et une ventilation bien répartie
Rowenta mise ici sur un moteur nouvelle génération, baptisé Effitech. Il consomme 50 % d’énergie en moins que les anciens modèles de la marque, sans compromis sur la puissance. En clair, vous pouvez faire tourner le Turbo Swift Silence toute la nuit sans culpabiliser, même si vous n’avez pas encore craqué pour le solaire.
Discret et silencieux, il s’intègre sans souci dans n’importe quel intérieur !
L’oscillation multidirectionnelle est également au rendez-vous : la tête pivote à la fois horizontalement et verticalement, pour mieux répartir le flux d’air dans toute la pièce. Résultat : deux fois plus de surface rafraîchie par rapport à un ventilateur classique. C’est une fonction très utile si vous voulez ventiler une grande pièce ou répartir l’air d’un climatiseur mobile.
Un ventilateur simple, mais efficace
Le Rowenta Turbo Swift Silence ne cherche pas à en faire trop. Il ne purifie pas, il ne parle pas à Alexa, et il n’a pas de lumière d’ambiance RGB. En revanche, il fait parfaitement ce pour quoi il est conçu : ventiler puissamment, dans un silence quasi total. Et ça, c’est ce qu’on demande avant tout à un ventilateur.
C’est aussi un appareil qui peut venir en complément d’un chauffage en hiver ou d’une climatisation en été, en améliorant la circulation de l’air dans la pièce. Un bon moyen d’optimiser votre consommation d’énergie tout au long de l’année. Le tarif reste raisonnable, surtout compte tenu des performances et du confort sonore. Pour un usage quotidien pendant les mois chauds, il coche toutes les cases.
Et vous, plutôt ventilateur classique ou prêt à tester le silence d’un Rowenta nouvelle génération ?
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Mova est la nouvelle marque spécialiste de l’électroménager high tech. Nous avons reçu l’un de ses flagships dans nos labos. Voici l’accueil que nous avons réservé au Mova Z50 Ultra annoncé en grande pompe cet avril à Berlin…
Notre invité du jour ne vient pas les mains vides : un design de gala, un système de serpillère innovant, une IA sophistiquée, le tout pour à peine 900 €… Cet élève modèle de la nouvelle génération de robots aspirateurs-laveurs nous a donné envie de jouer les polissons. Comment le Mova Z50 Ultra a-t-il essuyé les épreuves que nous avons mises en place pour le pousser dans ses retranchements ? On vous raconte tout, avec notre verdict détaillé en fin d’article !
Nota Bene : sortie de la cuisse de Dreame, la marque Mova vole désormais de ses propres ailes pour devenir son concurrent direct !
Jusqu’ici, rien que d’assez classique pour un appareil haut-de-gamme. En réalité, c’est finalement le prix bien au-dessous des 1 000 € qui nous semble le plus accrocheur, en plus de la capacité d’aspiration et de la garantie de 3 ans.
La hauteur du robot est relativement élevée, soit 11 cm à cause de la petite tour laser ; il est donc possible qu’il ne passe pas sous certains meubles. L’autonomie semble aussi plus courte que les modèles concurrents pouvant facilement dépasser les 200 minutes, mais on attend de voir.
Unboxing Mova Z50 Ultra : dans le plus simple appareil
Un minimalisme des accessoires qui se justifie par un prix contenu (donc ça passe).
Pas le temps de niaiser. La pack est archi-simple :
la station de charge ;
une brosse d’entretien extensible ;
un mini-patin (à fixer sur le côté du robot) ;
une bouteille de détergent (530 ml) ;
un câble d’alimentation ;
un guide d’utilisation (4 documents séparés) ;
le robot Mova Z50 Ultra lui-même.
Trois fois 4 litres dans un format pas si encombrant.
On aurait pas dit non à un sac à poussière supplémentaire, même si celui-ci fait ses 4 L et laisse donc le temps de voir venir. Mais le robot nous fait d’entrée une petite farce : il arrive avec un câble d’alimentation adapté… pour la Suisse ! Bon, ça nous a coûté 5,98 € les deux câbles 230V d’1 m (meilleure offre trouvée sur Amazon), rien de bien méchant. Au moins, si cela vous arrive, vous saurez que vous n’êtes pas bloqués !
Design du Z50 Ultra : un robot-aspirateur qui présente bien
Il en faut peut-être peu, mais le Z50 Ultra est le plus bel aspirateur-robot que nous ayons l’occasion de tester jusqu’à ce jour. Il est vêtu d’une coque en plastique ABS noire mat, avec un revêtement à motifs très légers et quelques dorures sur le nom de la marque et les bandes décoratives de la station.
Il ne lui manque que le nœud de papillon (et en surnom : Alfred !) !
Celle-ci arbore des bacs en polypropylène (ou polyéthylène) presque érigés en maquette de buildings, symbolique de l’ambition de la marque. Au point qu’on la laisserait volontiers dans le salon plutôt que dans un coin reculé de la maison.
Le rouleau serpillère imite le système des aspirateurs-laveurs. Reste à voir son efficacité !
Sous le robot, on trouve les éléments habituels (capteurs, brossette rotative, roues crantées, roues directionnelles, etc.) dont plusieurs composants métalliques, tels que la brosse principale (caoutchouc + poils en nylon) ou encore l’axe du rouleau lavant principal. L’appareil en est légèrement alourdi mais donne, en contrepartie, une impression de robustesse jusqu’ici assez peu vue dans nos labos sur ce type de produit.
Installation et connexion à l’application : des hauts et des bas
Concernant la connexion au robot (2.4 GHz uniquement) : RAS. Vous téléchargez simplement l’application Mova gratuite sur iOS ou Android et vous vous laissez guider après avoir branché la station. Cette dernière a besoin d’un minimum d’espace autour d’elle (1m devant, 50 cm sur les côtés si possible) pour fonctionner correctement. Branchez-la et placez le robot dedans. Attention car, outre les capteurs de charge, le robot présente une petite ouverture dans laquelle se glisse l’embout de la station servant à recharger l’appareil en eau propre. Au début, nous n’en avons pas tenu compte, et nous avons laissé le Z50 Ultra déconnecté de sa charge sans nous en apercevoir…
Autre friction, un peu plus dérangeante cette fois : le flacon de détergent (livré avec bouchon), à placer derrière le bac à eau propre, n’a pas été reconnu par la station. Nous avons eu beau le replacer X fois, passer un coup de chiffon doux sur le réceptacle, nous référer au manuel d’utilisation, chercher une réponse sur le forum et contacter le SAV via l’application, rien n’y a fait…
On a placé et replacé le flacon, contacté le SAV, consulté des vidéos, sans succès…
À ce titre, Mova met à disposition un chatbot pas encore très dégourdi, lequel pourra laisser le relais à un support humain. Ce dernier ne nous a malheureusement fourni aucune recommandation que nous n’ayons pas déjà testée, en dépit d’une longue liste d’instructions…
Nota Bene : l’assistant vocal natif fonctionne, à condition de parler distinctement et de respecter les commandes vocales indiquées dans l’application.
Bon, décidément, il est coquin ce Z50 Ultra qui s’amuse à tester le testeur. Mais on verra bien qui de nous deux va tester l’autre… Pour commencer, nous nous armons d’un cure-dent afin de faire couler le détergent en appuyant sur son embout ultra-fin. Nous versons ainsi quelques gouttes dans le bac à eau propre déjà rempli et remuons la solution lavante ainsi obtenue. Nous voilà fin prêts… À notre tour de taquiner le petit nouveau de Mova !
Cartographie et navigation : un début poussif mais il marque des points
Une petite partie de cache-cache ? Le robot franchit des margelles de plus d’1 cm sans effort…
Outre tous les capteurs que l’on trouve généralement sur un robot-aspirateur dernière génération (infrarouge anti-chute, détection de tapis, capteurs de proximité, de collision, de saleté, de position des serpillères, etc.), le Z50 s’appuie sur un dispositif de navigation équipé :
– d’un télémètre LDS (Laser Distance Sensor) placé sur une tourelle rotative scannant les pièces à 360° en permanence (il crée ainsi sa carte 2D, se localise et optimise ses trajets) ;
– une caméra RGB (Red Green Blue) associé à un système d’éclairage automatique pour enregistrer des images en couleurs ;
– des capteurs ToF (Time of Flight) pour voir la profondeur et modéliser en 3D ce qu’il y a devant lui.
Avec tout cet attirail et son IA binoculaire, il est censé repérer des obstacles et reconnaître un certain nombre d’objets, dont les tapis et même les fils, lesquels posent souvent problème…
Le robot évite avec brio le fil que nous avons sournoisement jeté sur son passage.
Si on le déplace manuellement, il doit pouvoir recalculer son chemin facilement.
Qu’en est-il en pratique ?
Après un premier passage dédié à la cartographie (il aspire quand même), nous avons pu, comme d’habitude, renommer les pièces, fusionner/scinder des zones, en interdire d’autres, placer/enlever des meubles et des tapis, visualiser la carte 3D, etc. Nous avons ensuite lancé un premier cycle complet (aspiration et lavage simultanés) afin d’observer plus attentivement son comportement sur le terrain.
L’application est intuitive et agréable à utiliser, on s’égare moins que sur le Freo Z10 Ultra de Narwal, testé quelques jours avant !
Le Z50 se dirige dans notre couloir et nous l’entendons produire un bruit inhabituel… Nous nous levons pour voir ce qu’il fabrique : le voilà qui boude dans un coin, comme s’il était puni. Après trois minutes à bloquer contre un angle de porte à faire rougir ses boutons de commandes, il finit par demander de l’aide (voix + notification). Nous le sortons d’affaires, et le voilà parti pour finalement rendre une clean sheet, avec :
reconnaissance de tapis avec aspiration intensive et serpillère levée ;
un parcours qui traverse sans la moindre difficulté une forêt de pieds de chaises et de fauteuils que nous avions retirés pour la cartographie ;
un évitement à 100% des obstacles, y compris les fils, même celui que nous avons sournoisement jeté sur son parcours pour le faire trébucher…
Deux modes télécommandés pour le dompter : un vrai progrès pour le nettoyage “manuel”
Outre sa navigation autonome, nous pouvons l’utiliser pour surveiller la maison et enregistrer des imagesgrâce à la fonction télécommandée avec caméra embarquée – le nettoyage est exclu. Elle fonctionne à merveille, mais, par défaut, le robot répète à tue-tête “surveillance de la caméra en cours”. Il faudra aller dans les paramètres pour désactiver cette étrange manie…
Il faut configuer un code PIN pour avoir accès à la surveillance caméra.
Pour terminer, un mot sur la fonction télécommandée sans caméra à la première personne : enfin, on sort de la fonctionnalité gadget qui lague ou ne nettoie pas bien. Le mode de nettoyage est celui fixé par défaut sur la page principale de l’application (aspiration seule, serpillère seule, les deux en même temps ou l’un après l’autre), et le robot vous obéit au doigt et à l’œil. Il cesse même d’aspirer dès qu’il redevient immobile, afin d’économiser sa batterie !
Tests d’aspiration : que valent véritablement ces fameux 19 000 Pa ?
D’abord, nous avons remarqué que ses premiers passages sur tapis “propre” lui ont permis de récupérer un joli fond de poussière. En outre, il est capable d’allonger sa brossette pour épousseter les coins difficiles à atteindre. Ainsi, pour l’échauffer, sur tapis comme sur sol dur, nous avons alors parsemé quelques touffes de cheveux longs récupérés sur notre brosse : il les a engloutis sans laisser de traces.
À gauche, la brossette rotative qui s’écarte pour atteindre les coins. À droite, son éclairage puissant !
Nous préparons donc notre muesli “50g de grains de café + 50 g de grains de riz” et nous lançons un premier cycle d’aspiration “Turbo” (inférieur à “Max” mais supérieur aux modes “Silencieux” et “Standard”).
On peut resserrer trajectoire en “S” depuis l’application, mais cela augmente le temps de nettoyage.
En 3 minutes et un passage sur 3m2, il obtient un score de 96%. Mais où sont les 4% restants ? :
1% a été éjecté de la zone configurée par la brossette rotative sur le côté ;
1% s’est logé entre le carrelage et le tapis à côté, ce qui réduit l’efficacité des brosses de robots en général ;
2 % n’ont pas pu rentrer dans le collecteur déjà plein.
Il est vrai que 300 ml, c’est assez peu. Il aurait été intéressant que le robot retourne à la station dès qu’il commence à saturer, mais ça n’a pas été le cas.
La bac sature un peu vite pour les grosses particules.
Nous avons réitéré l’opération sur tapis en mode Max+ (plus fort encore que Max), et le Z50 Ultra, après un passage de 6 minutes sur 5m2, obtient un honorable 76%. Les 24% restants ont été poussés hors du tapis.
Il a fait à peu ou prou le même score que le Freo Z10 Ultra de Narwal, un très bon challenger !
Nota Bene : nous avons activé le mode expérimental “reconnaissance des grosses particules”. Cela n’a pas vraiment augmenté son efficacité, mais le robot les affiche provisoirement sur la carte.
Enfin, poussé par la curiosité, nous avons décidé de le troller un petit peu, en ramenant le tapis à poils longs… Cette fois, nous n’avons vidé que 75 g de grains, et le bilan est sans appel : un maigre 14% de réussite après 3 minutes et un petit mètre carré de passage. Ça, c’était pour le coup du détergent !
Nettoyage à la serpillère : on le pousse à bout !
Nous avons très vite remarqué un bon point pendant le tout premier cycle : la pellicule d’eau (chauffée à 36 °C avant lavage) laissée par le Z50 sèche en 2 minutes chrono, 3 minutes si vraiment vous avez mis le taux d’humidité au max. En effet, vous pouvez faire varier le curseur de 1 à 32.
Il passe sans problème entre les obstacles et laisse une pellicule d’eau qui n’abîme pas les parquets !
Vous pouvez également demander au robot de revenir à sa station pour laver la serpillère tous les 10 à 50 m2 nettoyés.
Nota Bene : le robot embarque son propre bac à solution lavante, qu’il retourne remplir toutes les 30 minutes environ (taux d’humidification moyenne). L’opération dure environ 4 minutes.
Nous allons donc procéder à un nettoyage de zone avec un petit cocktail conçu dans notre esprit malveillant : du marc de café bien poudreux avec du sirop aux épices destiné à concocter du vin chaud maison. Le taux de sucre est très élevé et la mixture visqueuse est répandue sur le parquet.
Le piège est en place…
Le cycle de nettoyage le plus chaotique qui soit commence alors. Nous lançons un programme “aspiration + nettoyage” avec le mode expérimental “reconnaissance des taches”. Le robot se jette sur la tache et commence à aspirer le marc de café tout en étalant le jus de notre infâme compote derrière lui. La serpillère semble inactive. Nous interrompons le programme, essayons de comprendre ce qu’il se passe. Manifestement, le robot n’a pas jugé bon de laver pendant l’aspiration, et nous devons avouer que n’avons pas très bien compris pourquoi… En revanche, le marc de café a disparu sans laisser la moindre trace au sol.
On l’aura bien fait boire !
Perplexe, nous avons relancé un programme “serpillère seule” en activant l’option “plusieurs cycles” (en x2) et en réglant l’humidité au maximum. En effet, à cause de nos hésitations, la tache a séché à moitié, laissant une belle mare collante sur le carrelage. Un brin excédé, le Z50 Ultra s’est chargé de tout décaper en un temps record. Néanmoins, le niveau le plus élevé d’humidification a commencé à le faire baver. Résultat : un sol blanc tacheté au bout du premier cycle.
Nota Bene : sur un nettoyage complet, le robot a bien activé la serpillère en même temps que l’aspiration, mais uniquement sur les grosses taches. En somme, difficile de prévoir son comportement sur le mode « aspiration + serpillère simultanées »…
Heureusement, le niveau d’humidité est réglable en temps réel. Nous l’avons donc rétabli à un seuil raisonnable, et cette fois, aucune goutte sombre ne s’est échappée de l’appareil. Néanmoins, le robot n’est pas repassé le long du placard où il avait laissé quelques bavures. Bien sûr, comme nous n’avons pas su doser le détergent nous-même, le sol est resté légèrement collant après son dernier passage…
La mini-mop à gauche est un peu petite… Mais le robot finit par se tirer d’affaire assez brillamment !
En somme, la serpillère, pourvue d’une pression de 18 N, est surpuissante et paramétrable en temps réel. Néanmoins, comme pour beaucoup de robots, un degré de saleté assez élevé peut rapidement révéler quelques limites, comme les bavures, ou le nettoyage des bords que le patin fixé sur le côté ne suffit pas pour les gérer à fond. À ce sujet, rien de tel que les mops rotatives d’un Freo Z10 Ultra, par exemple.
Niveau sonore : on est dans les clous
Le niveau moyen du bruit émis par le Z50 Ultra est de 65 dB, ce qui est correct. En mode Max, il monte à 68 dB et le dépoussiérage de la station passe à 73 dB pendant quelques secondes à peine. Sans être absolument silencieux, le robot est plus que supportable.
Nota Bene : application sonomètre placée à 1 m du robot.
Cependant, on notera le bruit métallique un peu entêtant de l’axe du rouleau-serpillère, qui ne dépasse pas les 52 dB, mais qu’on ne peut pas ne pas remarquer. Cela n’empêche pas de travailler ni de dormir avec la porte fermée, mais c’est quand même présent.
Autonomie : on l’a essoré (mais il récupère vite) !
Nous avons testé son autonomie à fond avec un nettoyage approfondi “aspiration puis serpillère” avec des motifs de passage en “S” très rapprochés, afin de le fatiguer le plus possible. Le premier cycle d’aspiration (mode “turbo”) a duré 63 minutes, a coûté 48% de batterie et a couvert 46 m2. Le cycle dédié à la serpillère s’en est tenu à 30 m2 (normal, avec le tapis), et n’a duré que 56 minutes. Le robot était en fin de réserve après 1h59 de nettoyage et 76 m2 couverts. Ces 119 minutes nous font estimer que cette couverture peut largement augmenter avec des modes de nettoyage plus économiques.
Quoi qu’il en soit, la charge complète qui a suivi, de presque 0 à 100 % donc, a duré exactement 3 heures et 24 minutes. Nous avons mesuré la courbe d’accélération de la charge, et il s’avère que :
de 0 à 60 % : la charge dure environ ~114 min → soit une moyenne de 0,53 %/min.
de 90 à 100 % : le robot ralentit considérablement la charge dans les derniers pourcents. On passe alors à on passe à ~29 min, soit environ 0,345 %/min.
La charge lente en fin de cycle est une bonne pratique de fabrication pour la durabilité de la batterie. Niveau énergie, la charge se contente d’une moyenne de 0,032 kWh,selon les mesures de notre prise connectée.
Nota Bene : la station monte à 0,073 kWh puis redescend à une moyenne de 0,60 kWh lorsqu’elle active consécutivement l’auto-nettoyage et le séchage de la serpillère. En partant sur 3 cycles complets par semaine, cela représente 3,60 € / an, là où un Roborock S8 Pro Ultra ou un Dreame L20 Ultra tourne autour de 0,12 à 0,14 kWh par cycle, soit 4 à 6 € / an.
Petit point bonus : les paramètres donnent accès à une fonctionnalité de charge en période creuse. On ne peut configurer qu’une plage de 6 heures minimum durant laquelle le robot pourra remplir sa batterie. Le reste du temps, il interrompra sa charge à 75% si ce mode est activé.
Entretien du Z50 Ultra : on fait la paix ?
Bon, nous voici avec un robot-aspirateur qui revient du front, avec du marc de café sucré et humide stagnant aussi bien derrière la brosse que dans le fond de la station…
Petite indigestion… mais rien de grave !
Sur la partie automatisée, Mova propose les fonctionnalités attendues pour un entretien au plus près des besoins de votre appareil. Bien sûr, il détecte et avertit en cas de problème et fournit le suivi d’usure des consommables, disponible directement dans l’application. Pour les autres éléments listés, il indique comment les nettoyer sans les abîmer.
Tous les composants sont faciles d’accès et la plupart ont un suivi d’usure via l’application !
D’autre part, grâce à la fonction d’auto-nettoyage, la serpillère est restée relativement propre, après d’être laissée râcler tout en s’imbibant d’une eau montée à 75 °C. Une fois le lavage terminé, la station active un séchage à air chaud, ce qui évite la prolifération des bactéries et des mauvaises odeurs.
Nota Bene : les jours de chaleur, vous pouvez réduire le temps de séchage à 3 heures, et l’augmenter jusqu’à 5 heures en hiver par exemple.
Concernant l’aspect manuel, nous avons particulièrement apprécié la présence de la brosse extensible, laquelle permet de passer aussi bien dans le robot que dans la station, même dans les coins difficilement accessibles. Nous avons également pu frotter les roues crantées, et dégager assez aisément toute matière étrangère au robot. La brosse, le rouleau, le mini patin et le filtre du réservoir sont faciles à retirer et à rincer. La station, quant à elle, se démonte partiellement, plaque par plaque et facilement, afin de ne rien laisser traîner sous le robot (voir ci-dessus).
La brossette est extensible et passe presque partout !
En un peu moins de vingt minutes (et 24 heures de séchage à l’air libre des composants mouillés), après l’avoir copieusement chahuté, nous retrouvons le Z50 Ultra presque comme neuf, prêt à faire table rase de nos asticotages.
Accessoires et pièces détachées
Comme vu précédemment, le Z50 Ultra est livré sans équipement supplémentaire. Certes, dans l’onglet message, vous pouvez recevoir des offres promotionnelles pour obtenir certains avantages sur l’acquisition de consommables, mais il faut être plutôt réactif.
Pour l’heure, le seul moyen fiable que nous ayons trouvé pour renouveler vos stocks de détergent et de sacs à poussière, de remplacer votre filtre ou vos brosses n’est pas le site du fabricant lui-même, mais des distributeurs tels que phone-life.fr ou aliexpress.com à des tarifs plus ou moins bas.
On achète tous les jours à ce prix-là, mais la confiance n’est pas vraiment au rendez-vous…
Selon nous, il serait intéressant de proposer des lots plus ou moins complets à des prix corrects directement depuis l’application, puisqu’on s’est déjà fait un compte juste après l’avoir téléchargée… Aussi bien d’un point de vue « expérience utilisateur » que pour s’assurer de ne pas tomber sur de la contrefaçon… À bon entendeur !
Où se situe le Mova Z50 Ultra sur le marché des aspirateurs-robots ?
Le Mova Z50 Ultra se revendique déjà comme un concurrent frontal des géants haut de gamme que sont Dreame, Roborock ou Ecovacs. Il joue la carte de la performance technique (19 000 Pa, navigation laser + caméra + ToF, base tout-en-un, IA embarquée) tout en restant sous la barre psychologique des 1 000 €, ce qui n’est pas anodin dans une gamme où les cadors dépassent souvent les 1 200 €.
Il a les attributs d’un flagship : design léché, entretien soigné, fonctions avancées (serpillères rotatives, mode surveillance, charge éco…), mais il conserve encore quelques maladresses de jeunesse :
fiabilité logicielle perfectible (ex. flacon de détergent non reconnu, malentendus sur les modes de lavage),
navigation qui hésite dans les coins au début,
lavage qui bavote en mode extrême.
Toutefois, après le Mova Z500, plus accessible (moins de 600 €), mais aussi bien plus limité (puissance moindre, base sans séchage ni serpillière rotative), le Z50 Ultra représente un vrai saut générationnel, destiné à ceux qui veulent un robot presque totalement autonome.
Nota Bene : on compte notamment sur les mises à jour régulières du firmware (on en a eu une ou deux en une semaine d’utilisation).
Plus généralement, il surpasse logiquement la plupart des modèles à moins de 800 € (type Roborock Q7 Max ou Dreame L10s Pro), notamment sur la station et l’intelligence embarquée. Il tient tête aux ultra-premiums (Roborock S8 Pro Ultra, Dreame L20 Ultra) sur plusieurs points comme la puissance d’aspiration et le potentiel du dispositif de lavage… et manque peut-être encore de maturité logicielle et du soin de certains détails, où ses aînés plus chers gardent une petite longueur d’avance.
Entrant dans une nouvelle génération plus haut de gamme, le vélo français type fatbike électrique Elwing Ritmic affiche trois versions monoplace, biplace et même allongée.
Créée en 2016, Elwing est spécialiste des vélos électriques aux grosses roues, plus populaires sous le nom de fatbikes. La marque bordelaise cultive l’esprit fun du monde du skateboard, puisqu’elle a démarré dans les skate électriques. Après un premier modèle Yuvy fin 2020, qu’elle a renouvelé en Yuvy 2 en 2024, place à la nouvelle génération : Elwing Ritmic.
Tous les Elwing Ritmic repose sur un même cadre, proche du Yuvy 2 dans sa forme ouverte qui facilite l’enjambement, et au repose-pied central façon planche de skate. Acceptant 80 kg à l’arrière, soit un adulte, le fatbike électrique peut afficher au total 180 kg sur la balance (dont 30 kg pour le vélo).
Si l’on retrouve aussi le guidon en U typé BMX ou les grosses roues de 20 pouces – passant de Kenda à Schwalbe – on note toutefois de nombreuses évolutions.
La fourche suspendue de série apporte davantage de confort, l’éclairage avant puissant façon moto (80 lux) lui offre plus de caractère, les freins 4 pistons Tektro sont plus performants et les garde-boues sont plus généreux, les clignotants ainsi que les pare-jupes latéraux sont intégrés.
Plus d’autonomie à bord
Côté assistance, la principale modification est la migration de la batterie, auparavant sous le siège et désormais derrière le cadre. De capacité 691 Wh et jusqu’à 120 km d’autonomie (vs 614 Wh et 90 km), la batterie peut aussi gonfler sa capacité en option à 921 Wh (160 km).
De nouveau en moteur arrière Bafang de couple 80 Nm, l’Elwing Ritmic propose 5 niveaux d’assistance plus un mode marche. La transmission conserve un dérailleur classique Shimano Altus, doté de 7 vitesses.
Quel prix pour l’Elwing Ritmic ?
L’Elwing Ritmic est disponible depuis ce printemps 2025, au travers du site officiel de la marque ou des dizaines de revendeurs en France. En trois coloris gris charbon, blanc perlé et jaune safran, le fatbike électrique triple donc son offre :
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Bras robotisé, eau à 85 °C, détection intelligente des saletés… Dreame sort l’artillerie lourde avec le H15 Pro Heat. Un modèle très ambitieux qui vient chatouiller les plus grands noms du marché comme Roborock ou Tineco.
La course à l’aspirateur laveur intelligent continue, et Dreame entend bien jouer dans la cour des grands. Après le succès du H15 Pro, la marque revient avec une version boostée à l’eau chaude, pensée pour offrir un nettoyage plus précis, plus hygiénique, et toujours plus automatisé.
Avec sa température de lavage à 85 °C, son bras robotisé piloté par IA et sa détection avancée des saletés, le H15 Pro Heat coche toutes les cases d’un modèle haut de gamme. Mais tient-il vraiment ses promesses ? Voici ce qu’il faut savoir avant de craquer.
Détection intelligente, navigation à plat et confort d’usage
Le H15 Pro Heat intègre un capteur RGB nouvelle génération, cinq fois plus précis que celui de la version précédente. Il détecte en temps réel la nature des saletés (solides, liquides, poussières fines) et ajuste automatiquement la puissance d’aspiration.
Autre avantage : sa capacité à passer sous les meubles. Grâce à une navigation à plat à 180° et une tête de brosse fine (moins de 9 cm), l’appareil accède facilement aux zones basses. Les deux roues arrière s’adaptent à vos mouvements, et le pilotage via l’application Dreamehome permet de guider le nettoyage sans lever le petit doigt.
L’ensemble est conçu pour offrir une expérience fluide, sans effort, avec un maximum de précision.
Un entretien automatisé et plus hygiénique
Le H15 Pro Heat ne se contente pas de laver les sols : il prend aussi soin de lui-même. L’appareil analyse la saleté de l’eau usée grâce à un capteur RGB, puis adapte le cycle de nettoyage du rouleau en conséquence. Résultat : un entretien plus précis, moins de gaspillage et un appareil qui dure plus longtemps.
Le séchage est lui aussi optimisé. Un capteur d’humidité intégré permet d’éviter les surchauffes, tout en garantissant un séchage complet de la brosse. Et pour aller plus loin, Dreame ajoute la technologie ThermoTub : un bain à 100 °C dans lequel la brosse est immergée après usage, pour éliminer les bactéries et les résidus tenaces.
Dreame face à Roborock : une concurrence de plus en plus affûtée
Roborock a lancé récemment un modèle similaire avec bras articulé, tandis que Tineco mise sur la reconnaissance automatique des saletés. Dreame, lui, combine les deux approches : bras robotisé + détection intelligente, avec en bonus une montée en température inédite.
Le résultat : un appareil pensé pour ceux qui veulent un ménage rapide, précis, et sans compromis sur l’hygiène. Le positionnement est clair : du haut de gamme sans fioritures.
Faut-il craquer pour le H15 Pro Heat ?
Le H15 Pro Heat coche beaucoup de cases : puissance d’aspiration, lavage à l’eau chaude, bras robotisé, entretien automatisé… Dreame soigne l’expérience utilisateur de bout en bout, avec une vraie montée en gamme.
À 699 €, le prix est aligné avec les autres modèles haut de gamme du marché. Et même après la remise de lancement, le produit reste compétitif au regard de ses fonctionnalités. Surtout si vous cherchez un appareil qui simplifie vraiment le ménage au quotidien.
Fiche technique du Dreame H15 Pro Heat
Aspiration : jusqu’à 22 000 Pa
Lavage du sol à 55 °C / nettoyage du rouleau à 85 °C
Bras robotisé DescendReach
Détection RGB intelligente
Autonomie : 72 min en mode éco / 20 min en mode eau chaude
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Le nouveau Fiido Air complète la gamme de la marque asiatique, qui roule sur la légèreté grâce à son cadre carbone, tout en proposant une connectivité. La recette prend-elle ?
Fiido n’en finit plus d’élargir sa gamme de vélos électriques. Suite aux pliants, aux fat-bikes voire au récent cargo T2, la firme chinoise vise un public plus sportif avec l’Air, un dynamique urbain en fibre de carbone. Vendu au tarif recommandé de 2 799€ (mais avec une promotion en ce moment) sur le site de la marque, le Fiido Air est un modèle à taille et coloris unique, que nous avons testé à 100% de ses capacités.
Déballage et assemblage
À la réception du Fiido Air, l’expérience utilisateur se distingue par sa simplicité et son efficacité. La marque a considérablement amélioré son processus d’assemblage au fil des années, atteignant désormais un niveau exemplaire. Le vélo est livré avec un emballage optimisé, réduisant l’utilisation de plastiques superflus, et comprend des outils essentiels qui facilite le montage. De plus, une vidéo d’unboxing et d’assemblage claire et concise est disponible pour guider les utilisateurs pas à pas.
Epuré, atypique ce vélo électrique
En écho à son nom “Air”, le vélo électrique arbore un dessin tantôt épuré, tantôt osé. De type fitness, soit un vélo de route civilisé, il joue d’une géométrie élégante, notamment sur la partie avant aux tubes à méplat. Ce Fiido se la jouerait presque Vanmoof avec son éclairage et son câblage totalement intégrés.
L’impression de sobriété disparaît à l’arrière du cadre, torturé notamment sur le tube de selle. Une tentative de rupture avec le conservatisme du marché, mais c’est peut-être too much. Ou du moins incohérent entre l’avant et l’arrière. Dommage, car la peinture bleu gris est plaisante, marquant une rupture avec la fibre de carbone vernie du cintre et du tube de selle. Hélas, les poignées sont un cran en dessous au niveau des matériaux.
Autres choix curieux, un bouton d’allumage en bas du cadre, surmonté d’un gros QR Code. Trop voyant, on aurait préféré qu’il se glisse sous le cadre pour plus d’élégance. L’équipement de notre modèle de test était très satisfaisant et qualitatif : béquille, garde-boue et sonnette.
Une mini console à empreinte et une application mobile
Le Fiido Air vise l’essentiel, en ne présentant aucun écran. Toutefois, la firme chinoise a très certainement copié la commande du Mahle, à nos yeux identique. Toutefois, ce bouton est aussi un lecteur d’empreinte digitale permettant de verrouiller ou déverrouiller le vélo électrique. Autour, un anneau lumineux indique le niveau d’assistance et le niveau de batterie. Par contre, celui-ci est d’intensité faible, et il est parfois difficile de discerner certaines couleurs. Pour avoir davantage d’informations, il faut impérativement passer par l’application. On valide ce choix d’absence d’écran afin de se concentrer sur une chose, la conduite.
Heureusement, l’éclairage aussi est activable physiquement via un double pression sur le bouton, et numériquement. En marge, il est possible d’afficher un compteur aux nombreuses statistiques, personnalisable. L’application n’offre pas d’autre fonctionnalité principale, outre le verrouillage par Bluetooth, et reste secondaire. Enfin, de manière générale, on regrette le manque de précision concernant l’état de la batterie : des paliers de 20% sur l’app, et 3 paliers de couleurs sur le vélo :
10 à 40% de batterie : couleur rouge,
40 à 60% : bleu,
60 à 100% : vert.
Le Fiido Air aime aussi la terre, sans trop en faire
Vélo typé course mais civilisé par son cintre droit, le Fiido Air se conduit en position active, penchée vers l’avant. Ses 3 tailles de cadre conviendront à tous les gabarits – de 1,65 à 2,05 m selon le modèle. Il est même possible de régler la hauteur du potence, et bien entendu de la selle de marque Velo, ferme mais pas trop. Surprise, la marque a implanté une clé allen sous le cadre pour la régler ! Du jamais vu de mémoire de testeur.
Le confort de ce vélo n’est pas la qualité de ce Fiido, cahotant sur les pavés et détestant les trous. En l’absence de suspension, normal pour ce type de VAE, l’amortissement est confié aux roues. D’apparence très plastique, les gommes Kenda sont étonnamment crantées pour ce vélo d’apparence dynamique. Le Fiido Air est donc un gravel, sans le dire ! Pour s’en assurer, nous l’avons mené sur de nombreux kilomètres sur chemins de terre, graviers et sentiers.
Et il tient la barre, nous le grand guidon, presque façon VTTAE. Pas de folie toutefois, les gommes sont très souples. Elles sont également liées à des bases de cadre fixées haut sur le moyeu arrière. Ce positionnement rend l’arrière trop fuyant en manœuvres brusques ou virages serrés..
Un moteur vif et un poids “facile” à emmener
Quant au système électrique, il est soit à 3 ou 5 niveaux d’assistance, à régler dans l’application. Le capteur de couple est vif, avec un tout petit temps de latence sans rompre le naturel de pédalage. Surtout, le couple du moteur arrière Mivice M070 – 35 Nm – permet d’effacer la contrainte de monovitesse, car ce vélo électrique possède une transmission par courroie.
Les 25 km/h sont donc atteints avec aisance. La légèreté du vélo permet un pédalage facile pour dépasser 30 voire 35 km/h par la force des jambes. Là aussi le poids de 13,75 kg de l’engin pousse à la raison et à utiliser un niveau intermédiaire ou le plus bas. Dans ce cas, le démarrage devient plus compliqué, où la courroie mal réglée entraînait systématiquement un bruit notable. Espérons que la marque corrige cet incident. Si l’assistance est fluide, il ne faut pas trop en demander dans les montées, en raison du couple plafonnant à 35 Nm.
Pour stopper le vélo, les freins hydrauliques Tektro sont reconnus, à bon escient. Ils procurent en effet un excellent mordant, très progressif. Une belle expérience, et ce même à peine rodés sur notre exemplaire neuf sorti du carton.
Une autonomie trop faible
Le cadre héberge la batterie dans le tube diagonal, de capacité 208,8 Wh. Une faible quantité d’énergie qui fond rapidement à l’usage. Nous avons épuisé la batterie au bout de 26 kilomètres, sur un parcours polyvalent, incluant plat, bitume, chemin et quelques dénivelés.
Une distance minimale car nous étions principalement en niveau d’assistance maximal, qu’il faut doubler en mode 1. Mais avec au mieux à 60 km en pratique, nous sommes loin de l’autonomie théorique du Fiido Air de 80 km. La batterie n’est pas amovible, mais retirable en cas de pépin, et se charge en 3 heures.
Pour compenser, le Fiido Air propose un prolongateur d’autonomie en option à 250€. Sous forme de grande gourde externe à fixer sur le cadre, elle double la capacité et donc la distance totale. Comptez donc 50 kilomètres minimum en pratique en mode maxi, jusqu’à 160 km au maximum théorique en mode éco.
Faut-il acheter le Fiido Air ?
Si vous êtes à la recherche d’un vélo électrique léger, sans fioriture, polyvalent et vif, le Fiido Air est fait pour vous. Il freine plutôt bien et possède même quelques aspects technologiques, comme l’application et le verrouillage par empreinte digitale.
Cependant, l’autonomie de ce vélo design est faible, entre 25 et 30 km en mode maximal. Or, à un tarif en promo à moins de 2000€, ce vélo électrique propose un excellent rapport qualité / prix.
Le dernier-né de Rowenta débarque avec une promesse claire : plus de puissance, plus d’autonomie, et un design affiné, tout en conservant une fabrication française. Le X-Force Flex 14.80 a-t-il de quoi remplacer le 13.60 ? On l’a mis à l’épreuve.
Rowenta poursuit sur sa lancée avec un nouveau modèle haut de gamme, le X-Force Flex 14.80. Un aspirateur balai sans fil qui se veut plus léger, plus compact, mais aussi plus endurant que son prédécesseur, le 13.60.
Fabriqué en Normandie et toujours réparable pendant 15 ans, il s’inscrit dans une démarche durable que la marque met en avant depuis plusieurs années. Avec un moteur de 240 AW, une autonomie annoncée jusqu’à 1h30 et une panoplie d’accessoires bien fournie, le 14.80 coche beaucoup de cases sur le papier. Mais à l’usage, est-ce qu’il change vraiment la donne ? Comparé au 13.60, premier modèle fabriqué en France, est-ce une simple évolution ou une vraie montée en gamme ? Réponse après plusieurs jours de test.
Un design familier, des ajustements bienvenus
À première vue, le X-Force Flex 14.80 reprend les codes esthétiques des précédents modèles de la gamme. Plastiques texturés, tube articulé, écran de contrôle et brosse motorisée avec éclairage LED : rien de nouveau sous le soleil. Mais en main, la différence se sent. Le bloc principal est plus compact, mieux équilibré, et le poids semble mieux réparti. Même après plusieurs minutes d’utilisation, aucune tension dans le poignet.
Le tube Flex fait toujours son petit effet. Il se plie d’un simple clic et permet de passer sous un canapé ou un meuble bas sans se contorsionner. Rien à redire sur ce point, c’est toujours aussi pratique.
Côté finitions, on note tout de même un léger point faible : la fermeture du bac à poussière laisse apparaître un petit jour (visible sur notre photo), qui n’empêche pas l’usage mais donne une impression un peu bâclée pour un appareil vendu à 499 €. Rien de dramatique, mais on s’attendait à mieux sur ce niveau de gamme.
On s’attendait à un peu mieux.
Une puissance revue à la hausse, pour un ménage plus fluide
Le X-Force Flex 14.80 embarque un moteur DigitalForce de 240 AW, contre 200 AW pour le 14.60 et le 13.60. Sur le papier, le gain est notable. Et dans les faits, il l’est aussi. L’aspiration est plus franche, notamment sur les tapis et moquettes où l’ancien modèle pouvait parfois manquer de mordant. En mode Boost, le 14.80 ne laisse aucune chance aux miettes, cheveux et poussières épaisses. Le passage est net, en un seul aller-retour.
Le mode Auto, qui ajuste la puissance en fonction du sol, fait très bien le travail. On passe sans effort du parquet au tapis, sans à-coups. Ceux qui préfèrent tout gérer manuellement peuvent aussi jouer avec les trois niveaux de puissance, via l’écran de contrôle. Simple et efficace.
Les accessoires livrés sont nombreux et bien pensés : une mini électrobrosse à LED pour les poils d’animaux (très utile sur les coussins et tissus), deux brossettes multi-usages, un suceur fente, une tête d’aspiration plate et une base murale de recharge avec rangement intégré.
Il est bien équipé.
Le seul absent notable : une base de vidange automatique, que certaines marques concurrentes commencent à intégrer sur leurs modèles premium.
C’est l’un des gros points forts de ce modèle : son autonomie. Là où le 13.60 plafonnait à 60 minutes en mode éco, le X-Force Flex 14.80 annonce jusqu’à 90 minutes d’utilisation. Dans les faits, tout dépend bien sûr des réglages. En conditions réelles, avec alternance entre les modes Normal et Auto, on atteint facilement 55 à 65 minutes. Suffisant pour nettoyer un appartement ou une maison moyenne sans avoir à recharger.
La batterie reste amovible, ce qui permet de la remplacer ou d’en ajouter une seconde pour les grands espaces. Bon point : il s’agit du même format que sur les modèles précédents, donc compatible avec d’autres appareils Rowenta récents. Côté recharge, comptez environ 3h30 pour un cycle complet. Pas de charge rapide, mais rien d’inhabituel sur ce type d’appareil.
Petit détail qui a son importance : l’écran permet d’afficher l’autonomie restante en pourcentage ou en minutes. Un vrai plus pour mieux anticiper la fin de session et éviter les pannes surprises en plein nettoyage.
Affichage de l’automie juste ici.
Facile à entretenir, et pensé pour durer
Comme les autres modèles de la gamme, le X-Force Flex 14.80 se veut simple à entretenir. Le bac à poussière de 0,65 L se retire d’un geste et se vide sans difficulté. Même chose pour le filtre lavable, accessible rapidement. Le démontage des brosses se fait sans outil : pratique pour retirer les cheveux ou fibres enroulés après plusieurs utilisations.
Mais c’est surtout la réparabilité qui distingue ce modèle des concurrents asiatiques. Rowenta annonce une disponibilité des pièces détachées pendant 15 ans, avec un indice de réparabilité élevé. C’est cohérent avec la stratégie de durabilité engagée par la marque depuis plusieurs années. L’aspirateur est conçu, assemblé et testé en Normandie, ce qui reste un vrai argument pour ceux qui veulent privilégier le made in France sans sacrifier la performance.
On note aussi une chambre d’insonorisation dans le bloc moteur, remplie de mousse phonique recyclée. Le bruit est mieux contenu qu’avec le 14.60 et un peu plus discret que sur le 13.60, même si l’appareil reste audible. En mode éco, il tourne autour de 68 dB, ce qui reste raisonnable pour un aspirateur balai de cette puissance.
Notre verdict
Le X-Force Flex 14.80 marque une vraie évolution dans la gamme Rowenta. Plus puissant, plus silencieux, plus endurant, il corrige plusieurs défauts de ces prédécesseurs tout en conservant les points forts de la série : le tube articulé, les accessoires bien pensés et la fabrication française. C’est un appareil agréable à utiliser au quotidien, robuste, bien équilibré et conçu pour durer.
Et bonne surprise : une version Aqua est aussi proposée, avec une tête Aerospin qui permet d’aspirer et de laver en même temps comme sur le 13.60. Elle permet d’aspirer et de laver en un seul passage. Même fonctionnement, mais l’appareil semble mieux gérer l’autonomie et la puissance, ce qui améliore l’efficacité du nettoyage global.
Clairement, le X-Force Flex 14.80 est une version musclée du 13.60. On garde les fondamentaux — fabrication française, technologie Aqua Aerospin, tube pliable — tout en poussant plus loin sur l’autonomie, la puissance et la gestion intelligente de l’énergie.
À noter : si vous hésitez aussi avec le 14.60, ce dernier reste intéressant pour sa grande capacité et ses nombreux accessoires, mais il est plus bruyant et n’offre pas le même équilibre entre performance et autonomie. Le 14.80 coche plus de cases pour un usage polyvalent, tout en conservant l’ADN made in France.
À 499 € (ou un peu plus pour la version Aqua, 550€), le X-Force Flex 14.80 se positionne comme un aspirateur balai haut de gamme cohérent. Pas de gadgets, mais de vraies améliorations bien senties.
Vous avez déjà craqué pour ce modèle ou vous hésitez encore ? Dites-nous en commentaire ce que vous attendez d’un aspirateur balai aujourd’hui.
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Développée par une startup britannique, la remorque vélo Convoy compense son poids et son encombrement par une assistance électrique ainsi qu’une direction intégrée.
Solution de transport du quotidien pour de nombreuses personnes, le vélo électrique classique peut parfois avouer ses limites. Afin d’augmenter sa capacité d’emport, le cycliste peut opter pour un vélo cargo électrique. Cependant, ce type de VAE est souvent encombrant, que ce soit en taille ou en poids. Pour marier les deux mondes avec le moins de contraintes, la remorque Convoy se veut la solution idéale.
Une remorque vélo astucieuse
Fondée en 2023 à Bristol (Royaume-Uni) par Jon O’Toole et Josh Richards, Micro Mobility Labs a développé ce nouveau produit Convoy. Cette remorque, adaptable à n’importe quel vélo de ville ou VTC électrique, n’est pas juste une caisse montée sur deux roues. Elle est une véritable extension du vélo, avec sa structure unique reposant sur une petite roue de 14 pouces, que l’on attache à la roue arrière.
Après avoir installé un axe de roue arrière spécifique, la fixation prend quelques secondes sans outil, et ajoute une béquille afin d’apporter de la stabilité. Une fois retirée, la remorque vélo peut ainsi être stockée dans un coin à la verticale, pour un encombrement minimal.
Autour, la remorque peut inviter des paniers latéraux ou des sacoches grâces à ses tubes intégrés. La Convoy comporte aussi un porte-bagages supérieur afin d’y fixer un panier supplémentaire ou jusqu’à deux sièges enfants avec des barres de maintien. Le vélo électrique devient un vrai vélo longtail, acceptant 50 kg au maximum !
De plus, un éclairage arrière complète le tout. En revanche, pas de système de frein additionnel, il faudra bien vérifier les freins à disques – ou à patins – du vélo sur lequel la remorque est installée !
Une assistance électrique incluse !
Vous allez dire qu’avec un vélo mécanique, cette remorque va alourdir le tout et que son cycliste va galérer. En effet, le poids est de 12 kg, ce qui n’est pas anecdotique car proche du poids d’un vélo classique et la moitié d’un VAE de ville.
La Convoy apporte ainsi une petite assistance électrique façon kit d’électrification vélo. En effet, la roue intègre un petite moteur de puissance 250 W facilitant le pédalage, de quoi compenser le gain de poids et la longueur. Pour ce faire, la remorque nécessite deux capteurs :
Un capteur de pédalage à installer sur la manivelle droite afin d’assurer une assistance naturelle.
Un capteur de direction sur la fourche de la roue de la remorque, pour indiquer quand tourner la roue dans la direction opposée via un système indépendant, et ainsi favoriser la prise de virage.
La petite batterie autorise environ 30 km d’autonomie selon la marque britannique, avec un suivi via une application. Cette dernière permet en outre de sécuriser la remorque avec un verrouillage, de changer le mode du feu arrière et joue le rôle de compteur de vitesse.
Quel prix pour la remorque vélo Convoy ?
Le site officiel de la remorque vélo Convoy n’indique pas de prix pour le moment. Patience, car elle parcourt plusieurs salons en Europe dont le prochain Eurobike fin juin 2025, moment où les précommandes débuteront via un financement participatif. Les 500 premières unités coûteront environ 2 200 €, tandis que les livraisons interviendront en fin d’année.
Finis les samedis à pousser la tondeuse en râlant. Avec le robot Genie d’ANTHBOT, la tonte devient aussi automatique qu’un lave-vaisselle. Et en prime, pour la fête des pères, ce concentré de technologie est en promo jusqu’à -25 %. Une occasion rare de transformer son jardin… sans ruiner ses week-ends.
Le cadeau idéal pour un père moderne : une pelouse nickel, sans effort
Vous rêvez d’un dimanche matin, un transat, un café fumant… et une pelouse impeccable. Sauf que cette fois, vous devez tondre la pelouse. Le robot tondeuse Génie a peut-être la solution pour vous permettre de vous reposer. Développé par ANTHBOT, jeune marque chinoise déjà bien implantée en Europe, ce robot tondeuse autonome coche toutes les cases : intelligent, autonome, et surtout, sans câbles à installer.
> Profitez des robots tondeuses ANTHBOT à -25%
Ce produit présente l’avantage de pouvoir s’adapter à tout type de terrain. En un clic, c’est fait. Une prouesse rendue possible, par sa double technologie de localisation : RTK (Real-Time Kinematic) 3D, pour une précision centimétrique et une vision par quatre caméras, offrant une couverture quasi complète autour de l’appareil (environ 300° horizontal, selon la marque).
Un robot qui voit clair… et loin (même quand le signal flanche)
Contrairement à d’autres modèles qui s’arrêtent net dès qu’ils perdent le GPS, le Genie continue sa mission grâce à sa vision embarquée. Et sa cartographie se construit sans intervention manuellesans fils à poser, et aucune configuration compliquée. Même sous ciel nuageux ou en terrain semi-boisé, l’appareil s’adapte aux conditions météorologiques, et dispose d’une planification intelligente du travail.
En matière d’évitement, il assure aussi. Ses capteurs détectent les collisions sur 360°, et un capteur de pluie intégré suspend automatiquement la tonte pour éviter de scalper un gazon détrempé. Mais attention, comme tous les robots tondeuses, ce produit présente toutefois certaines limites. En pente, il grimpe jusqu’à 24° (soit 45 %) maximum. Au-delà, il peut caler. Et sous de larges frondaisons où les signaux se brouillent ? Il fera de son mieux, mais il faudra parfois l’aider à cartographier la zone.
Il tond comme un pro, et ça se voit
Côté résultat, le Genie suit des principes inspirés du jardinage raisonné : la règle du tiers (ne couper qu’un tiers de la hauteur de l’herbe à la fois), largement recommandée par des spécialistes comme The Lawn Institute. Résultat ? Une pelouse dense, auto-régénérée, et sans scalpage.
Il planifie tout seul son itinéraire, ou peut s’adapter selon vos préférences. Il termine toujours par les bordures pour un rendu net. Le tout dans un silence bluffant. Il produit moins de 58 dB(A). Et si vous aimez garder la main sur tout, l’application mobile permet de tout piloter à distance (compatible iOS et Android, avec connectivité Wi-Fi et Bluetooth.
Les trois modèles sont IPX6 résistent aux éclaboussures. Aucune différence n’est à signaler concernant les différents modèles style de disque, hauteur de coupe (30-70 mm) largeur de coupe (20 cm), bénéficient de mises à jour OTA (nouvelles fonctions débloquées à distance) et sont livrés prêts à l’emploi. Néanmoins, la 4G n’est disponible que sur les modèles 1000 et 3000, et l’antivol + alarme ne sont pas présents sur le modèle 600.
Découvrez quel modèle correspond le mieux à vos besoins, à travers ce tableau comparatif.
Modèle
Surface maxi
Autonomie
Poids
Gestion Multizone
Batterie
Connectivité
Genie 600
Jusqu’à 900 m²
~60 min par charge (Avec temps de charge de 90 minutes
12 kg
20
2.5 Ah
Wi-Fi 2,4 GHz, Bluetooth (pas de 4G)
Genie 1000
Jusqu’à 2000 m²
~120 min par charge (Avec temps de charge de 120 minutes)
12,3 kg
20
5 Ah
Wi-Fi 2,4 GHz, Bluetooth, 4G
Genie 3000
Jusqu’à 3600 m²
~240 min par charge (Avec temps de charge de 120 minutes)
13 kg
30
10 Ah
Wi-Fi 2,4 GHz, Bluetooth, 4G
Source : Anthbot.com
Une promo pour la fête des pères : jusqu’à -25 % + accessoires
À l’occasion de la fête des pères, Anthbot lance une opération promotionnelle sur sa gamme de robot tondeuse Génie avec de très fortes réductions. C’est LE meilleur moment pour acheter ce produit au meilleur prix !
Afin de profiter de la remise maximale de -25%, voici notre astuce permettant de bénéficier de 50€ de remise supplémentairesur votre robot tondeuse. Il vous suffit participer à l’activité de partage d’histoires pour la Fête des Pères dans l’encadré ci-dessous sur le site officiel.
Les packs promotionnels “Pack Ultime fête des Pères ” (appelés aussi Father’s Day Ultimate Bundle sur le site) comprennent en Europe tous les accessoires mentionnés. À savoir, une housse deprotection imperméable pour la station de charge (garage/dock contre la pluie), un kit de montage mural RTK (pour installer le module RTK en hauteur), un jeu de lames de rechange (15 lames de rechange fournies) ainsi qu’une extension de garantie d’un an sur le robot . En bonus, un câble d’extension supplémentaire est également inclus pour le module RTK, afin de pouvoir le déporter si nécessaire. Ces éléments sont bien confirmés comme étant inclus dans le pack européen, ce qui correspond aux informations données.
Le Genie d’ANTHBOT, ce n’est pas un gadget. C’est une tondeuse de nouvelle génération, qui combine vision, autonomie, et efficacité. Un assistant de jardin réellement mains libres, qui libère du temps… et le stress de la corvée verte du week-end. Pour une fois, offrez-lui un outil qui n’en est pas un. Juste un peu de paix… et une pelouse digne d’un green de golf.