Test du Mova Z50 Ultra : ça tourne en bizutage d’aspirateur-robot !

Mova est la nouvelle marque spécialiste de l’électroménager high tech. Nous avons reçu l’un de ses flagships dans nos labos. Voici l’accueil que nous avons réservé au Mova Z50 Ultra annoncé en grande pompe cet avril à Berlin…
Notre invité du jour ne vient pas les mains vides : un design de gala, un système de serpillère innovant, une IA sophistiquée, le tout pour à peine 900 €… Cet élève modèle de la nouvelle génération de robots aspirateurs-laveurs nous a donné envie de jouer les polissons. Comment le Mova Z50 Ultra a-t-il essuyé les épreuves que nous avons mises en place pour le pousser dans ses retranchements ? On vous raconte tout, avec notre verdict détaillé en fin d’article !
Nota Bene : sortie de la cuisse de Dreame, la marque Mova vole désormais de ses propres ailes pour devenir son concurrent direct !
Caractéristique Techniques | |
---|---|
Dimensions et poids du robot | 35 x 35 x 11 cm et 4,3 kg |
Dimensions et poids de la base | 46,3 x 39 x 54,5 cm et 9,5 kg |
Système de navigation | Télémètre laser LDS + caméra RGB + capteurs ToF (Time of Flight) |
Puissance d’aspiration | 19 000 Pa max |
Autonomie | 140 min (batterie 6 400 mAh) en mode standard |
Temps de charge | 3h30 (selon nos mesures) |
Bac à poussières du robot | 300 mL |
Sac à poussière de la station | 4 L |
Réservoir d’eau propre (station) | 4,5 L |
Réservoir d’eau sale (station) | 4 L |
Filtre | HEPA lavable |
Niveau sonore | entre 52 dB et 73 dB |
Connectivité | Wi-Fi 2.4 GHz |
Assistant vocal | assistant propriétaire Mova, Alexa et Google Home |
Indice de réparabilité | 8,1/10 |
Garantie | 3 ans |
Prix indicatif | 1199 € |
Date de sortie | 2024 (2025 en Europe) |
Jusqu’ici, rien que d’assez classique pour un appareil haut-de-gamme. En réalité, c’est finalement le prix bien au-dessous des 1 000 € qui nous semble le plus accrocheur, en plus de la capacité d’aspiration et de la garantie de 3 ans.
La hauteur du robot est relativement élevée, soit 11 cm à cause de la petite tour laser ; il est donc possible qu’il ne passe pas sous certains meubles. L’autonomie semble aussi plus courte que les modèles concurrents pouvant facilement dépasser les 200 minutes, mais on attend de voir.
Unboxing Mova Z50 Ultra : dans le plus simple appareil

Pas le temps de niaiser. La pack est archi-simple :
la station de charge ; une brosse d’entretien extensible ; un mini-patin (à fixer sur le côté du robot) ; une bouteille de détergent (530 ml) ;
un câble d’alimentation ; un guide d’utilisation (4 documents séparés) ; le robot Mova Z50 Ultra lui-même.

On aurait pas dit non à un sac à poussière supplémentaire, même si celui-ci fait ses 4 L et laisse donc le temps de voir venir. Mais le robot nous fait d’entrée une petite farce : il arrive avec un câble d’alimentation adapté… pour la Suisse ! Bon, ça nous a coûté 5,98 € les deux câbles 230V d’1 m (meilleure offre trouvée sur Amazon), rien de bien méchant. Au moins, si cela vous arrive, vous saurez que vous n’êtes pas bloqués !
Design du Z50 Ultra : un robot-aspirateur qui présente bien
Il en faut peut-être peu, mais le Z50 Ultra est le plus bel aspirateur-robot que nous ayons l’occasion de tester jusqu’à ce jour. Il est vêtu d’une coque en plastique ABS noire mat, avec un revêtement à motifs très légers et quelques dorures sur le nom de la marque et les bandes décoratives de la station.

Celle-ci arbore des bacs en polypropylène (ou polyéthylène) presque érigés en maquette de buildings, symbolique de l’ambition de la marque. Au point qu’on la laisserait volontiers dans le salon plutôt que dans un coin reculé de la maison.

Sous le robot, on trouve les éléments habituels (capteurs, brossette rotative, roues crantées, roues directionnelles, etc.) dont plusieurs composants métalliques, tels que la brosse principale (caoutchouc + poils en nylon) ou encore l’axe du rouleau lavant principal. L’appareil en est légèrement alourdi mais donne, en contrepartie, une impression de robustesse jusqu’ici assez peu vue dans nos labos sur ce type de produit.
Installation et connexion à l’application : des hauts et des bas
Concernant la connexion au robot (2.4 GHz uniquement) : RAS. Vous téléchargez simplement l’application Mova gratuite sur iOS ou Android et vous vous laissez guider après avoir branché la station. Cette dernière a besoin d’un minimum d’espace autour d’elle (1m devant, 50 cm sur les côtés si possible) pour fonctionner correctement. Branchez-la et placez le robot dedans. Attention car, outre les capteurs de charge, le robot présente une petite ouverture dans laquelle se glisse l’embout de la station servant à recharger l’appareil en eau propre. Au début, nous n’en avons pas tenu compte, et nous avons laissé le Z50 Ultra déconnecté de sa charge sans nous en apercevoir…
Autre friction, un peu plus dérangeante cette fois : le flacon de détergent (livré avec bouchon), à placer derrière le bac à eau propre, n’a pas été reconnu par la station. Nous avons eu beau le replacer X fois, passer un coup de chiffon doux sur le réceptacle, nous référer au manuel d’utilisation, chercher une réponse sur le forum et contacter le SAV via l’application, rien n’y a fait…

À ce titre, Mova met à disposition un chatbot pas encore très dégourdi, lequel pourra laisser le relais à un support humain. Ce dernier ne nous a malheureusement fourni aucune recommandation que nous n’ayons pas déjà testée, en dépit d’une longue liste d’instructions…
Nota Bene : l’assistant vocal natif fonctionne, à condition de parler distinctement et de respecter les commandes vocales indiquées dans l’application.
Bon, décidément, il est coquin ce Z50 Ultra qui s’amuse à tester le testeur. Mais on verra bien qui de nous deux va tester l’autre… Pour commencer, nous nous armons d’un cure-dent afin de faire couler le détergent en appuyant sur son embout ultra-fin. Nous versons ainsi quelques gouttes dans le bac à eau propre déjà rempli et remuons la solution lavante ainsi obtenue. Nous voilà fin prêts… À notre tour de taquiner le petit nouveau de Mova !
Cartographie et navigation : un début poussif mais il marque des points

Outre tous les capteurs que l’on trouve généralement sur un robot-aspirateur dernière génération (infrarouge anti-chute, détection de tapis, capteurs de proximité, de collision, de saleté, de position des serpillères, etc.), le Z50 s’appuie sur un dispositif de navigation équipé :
– d’un télémètre LDS (Laser Distance Sensor) placé sur une tourelle rotative scannant les pièces à 360° en permanence (il crée ainsi sa carte 2D, se localise et optimise ses trajets) ;
– une caméra RGB (Red Green Blue) associé à un système d’éclairage automatique pour enregistrer des images en couleurs ;
– des capteurs ToF (Time of Flight) pour voir la profondeur et modéliser en 3D ce qu’il y a devant lui.
Avec tout cet attirail et son IA binoculaire, il est censé repérer des obstacles et reconnaître un certain nombre d’objets, dont les tapis et même les fils, lesquels posent souvent problème…
Si on le déplace manuellement, il doit pouvoir recalculer son chemin facilement.
Qu’en est-il en pratique ?
Après un premier passage dédié à la cartographie (il aspire quand même), nous avons pu, comme d’habitude, renommer les pièces, fusionner/scinder des zones, en interdire d’autres, placer/enlever des meubles et des tapis, visualiser la carte 3D, etc. Nous avons ensuite lancé un premier cycle complet (aspiration et lavage simultanés) afin d’observer plus attentivement son comportement sur le terrain.

Le Z50 se dirige dans notre couloir et nous l’entendons produire un bruit inhabituel… Nous nous levons pour voir ce qu’il fabrique : le voilà qui boude dans un coin, comme s’il était puni. Après trois minutes à bloquer contre un angle de porte à faire rougir ses boutons de commandes, il finit par demander de l’aide (voix + notification). Nous le sortons d’affaires, et le voilà parti pour finalement rendre une clean sheet, avec :
- reconnaissance de tapis avec aspiration intensive et serpillère levée ;
- un parcours qui traverse sans la moindre difficulté une forêt de pieds de chaises et de fauteuils que nous avions retirés pour la cartographie ;
- un évitement à 100% des obstacles, y compris les fils, même celui que nous avons sournoisement jeté sur son parcours pour le faire trébucher…
Deux modes télécommandés pour le dompter : un vrai progrès pour le nettoyage “manuel”
Outre sa navigation autonome, nous pouvons l’utiliser pour surveiller la maison et enregistrer des images grâce à la fonction télécommandée avec caméra embarquée – le nettoyage est exclu. Elle fonctionne à merveille, mais, par défaut, le robot répète à tue-tête “surveillance de la caméra en cours”. Il faudra aller dans les paramètres pour désactiver cette étrange manie…

Pour terminer, un mot sur la fonction télécommandée sans caméra à la première personne : enfin, on sort de la fonctionnalité gadget qui lague ou ne nettoie pas bien. Le mode de nettoyage est celui fixé par défaut sur la page principale de l’application (aspiration seule, serpillère seule, les deux en même temps ou l’un après l’autre), et le robot vous obéit au doigt et à l’œil. Il cesse même d’aspirer dès qu’il redevient immobile, afin d’économiser sa batterie !
Tests d’aspiration : que valent véritablement ces fameux 19 000 Pa ?
D’abord, nous avons remarqué que ses premiers passages sur tapis “propre” lui ont permis de récupérer un joli fond de poussière. En outre, il est capable d’allonger sa brossette pour épousseter les coins difficiles à atteindre. Ainsi, pour l’échauffer, sur tapis comme sur sol dur, nous avons alors parsemé quelques touffes de cheveux longs récupérés sur notre brosse : il les a engloutis sans laisser de traces.

Nous préparons donc notre muesli “50g de grains de café + 50 g de grains de riz” et nous lançons un premier cycle d’aspiration “Turbo” (inférieur à “Max” mais supérieur aux modes “Silencieux” et “Standard”).

En 3 minutes et un passage sur 3m2, il obtient un score de 96%. Mais où sont les 4% restants ? :
- 1% a été éjecté de la zone configurée par la brossette rotative sur le côté ;
- 1% s’est logé entre le carrelage et le tapis à côté, ce qui réduit l’efficacité des brosses de robots en général ;
- 2 % n’ont pas pu rentrer dans le collecteur déjà plein.
Il est vrai que 300 ml, c’est assez peu. Il aurait été intéressant que le robot retourne à la station dès qu’il commence à saturer, mais ça n’a pas été le cas.

Nous avons réitéré l’opération sur tapis en mode Max+ (plus fort encore que Max), et le Z50 Ultra, après un passage de 6 minutes sur 5m2, obtient un honorable 76%. Les 24% restants ont été poussés hors du tapis.

Nota Bene : nous avons activé le mode expérimental “reconnaissance des grosses particules”. Cela n’a pas vraiment augmenté son efficacité, mais le robot les affiche provisoirement sur la carte.
Enfin, poussé par la curiosité, nous avons décidé de le troller un petit peu, en ramenant le tapis à poils longs… Cette fois, nous n’avons vidé que 75 g de grains, et le bilan est sans appel : un maigre 14% de réussite après 3 minutes et un petit mètre carré de passage. Ça, c’était pour le coup du détergent !
Nettoyage à la serpillère : on le pousse à bout !
Nous avons très vite remarqué un bon point pendant le tout premier cycle : la pellicule d’eau (chauffée à 36 °C avant lavage) laissée par le Z50 sèche en 2 minutes chrono, 3 minutes si vraiment vous avez mis le taux d’humidité au max. En effet, vous pouvez faire varier le curseur de 1 à 32.

Vous pouvez également demander au robot de revenir à sa station pour laver la serpillère tous les 10 à 50 m2 nettoyés.
Nota Bene : le robot embarque son propre bac à solution lavante, qu’il retourne remplir toutes les 30 minutes environ (taux d’humidification moyenne). L’opération dure environ 4 minutes.
Nous allons donc procéder à un nettoyage de zone avec un petit cocktail conçu dans notre esprit malveillant : du marc de café bien poudreux avec du sirop aux épices destiné à concocter du vin chaud maison. Le taux de sucre est très élevé et la mixture visqueuse est répandue sur le parquet.

Le cycle de nettoyage le plus chaotique qui soit commence alors. Nous lançons un programme “aspiration + nettoyage” avec le mode expérimental “reconnaissance des taches”. Le robot se jette sur la tache et commence à aspirer le marc de café tout en étalant le jus de notre infâme compote derrière lui. La serpillère semble inactive. Nous interrompons le programme, essayons de comprendre ce qu’il se passe. Manifestement, le robot n’a pas jugé bon de laver pendant l’aspiration, et nous devons avouer que n’avons pas très bien compris pourquoi… En revanche, le marc de café a disparu sans laisser la moindre trace au sol.

Perplexe, nous avons relancé un programme “serpillère seule” en activant l’option “plusieurs cycles” (en x2) et en réglant l’humidité au maximum. En effet, à cause de nos hésitations, la tache a séché à moitié, laissant une belle mare collante sur le carrelage. Un brin excédé, le Z50 Ultra s’est chargé de tout décaper en un temps record. Néanmoins, le niveau le plus élevé d’humidification a commencé à le faire baver. Résultat : un sol blanc tacheté au bout du premier cycle.
Nota Bene : sur un nettoyage complet, le robot a bien activé la serpillère en même temps que l’aspiration, mais uniquement sur les grosses taches. En somme, difficile de prévoir son comportement sur le mode « aspiration + serpillère simultanées »…
Heureusement, le niveau d’humidité est réglable en temps réel. Nous l’avons donc rétabli à un seuil raisonnable, et cette fois, aucune goutte sombre ne s’est échappée de l’appareil. Néanmoins, le robot n’est pas repassé le long du placard où il avait laissé quelques bavures. Bien sûr, comme nous n’avons pas su doser le détergent nous-même, le sol est resté légèrement collant après son dernier passage…

En somme, la serpillère, pourvue d’une pression de 18 N, est surpuissante et paramétrable en temps réel. Néanmoins, comme pour beaucoup de robots, un degré de saleté assez élevé peut rapidement révéler quelques limites, comme les bavures, ou le nettoyage des bords que le patin fixé sur le côté ne suffit pas pour les gérer à fond. À ce sujet, rien de tel que les mops rotatives d’un Freo Z10 Ultra, par exemple.
Niveau sonore : on est dans les clous
Le niveau moyen du bruit émis par le Z50 Ultra est de 65 dB, ce qui est correct. En mode Max, il monte à 68 dB et le dépoussiérage de la station passe à 73 dB pendant quelques secondes à peine. Sans être absolument silencieux, le robot est plus que supportable.
Nota Bene : application sonomètre placée à 1 m du robot.
Cependant, on notera le bruit métallique un peu entêtant de l’axe du rouleau-serpillère, qui ne dépasse pas les 52 dB, mais qu’on ne peut pas ne pas remarquer. Cela n’empêche pas de travailler ni de dormir avec la porte fermée, mais c’est quand même présent.
Autonomie : on l’a essoré (mais il récupère vite) !
Nous avons testé son autonomie à fond avec un nettoyage approfondi “aspiration puis serpillère” avec des motifs de passage en “S” très rapprochés, afin de le fatiguer le plus possible. Le premier cycle d’aspiration (mode “turbo”) a duré 63 minutes, a coûté 48% de batterie et a couvert 46 m2. Le cycle dédié à la serpillère s’en est tenu à 30 m2 (normal, avec le tapis), et n’a duré que 56 minutes. Le robot était en fin de réserve après 1h59 de nettoyage et 76 m2 couverts. Ces 119 minutes nous font estimer que cette couverture peut largement augmenter avec des modes de nettoyage plus économiques.

Quoi qu’il en soit, la charge complète qui a suivi, de presque 0 à 100 % donc, a duré exactement 3 heures et 24 minutes. Nous avons mesuré la courbe d’accélération de la charge, et il s’avère que :
- de 0 à 60 % : la charge dure environ ~114 min → soit une moyenne de 0,53 %/min.
- de 90 à 100 % : le robot ralentit considérablement la charge dans les derniers pourcents. On passe alors à on passe à ~29 min, soit environ 0,345 %/min.
La charge lente en fin de cycle est une bonne pratique de fabrication pour la durabilité de la batterie. Niveau énergie, la charge se contente d’une moyenne de 0,032 kWh, selon les mesures de notre prise connectée.
Nota Bene : la station monte à 0,073 kWh puis redescend à une moyenne de 0,60 kWh lorsqu’elle active consécutivement l’auto-nettoyage et le séchage de la serpillère. En partant sur 3 cycles complets par semaine, cela représente 3,60 € / an, là où un Roborock S8 Pro Ultra ou un Dreame L20 Ultra tourne autour de 0,12 à 0,14 kWh par cycle, soit 4 à 6 € / an.
Petit point bonus : les paramètres donnent accès à une fonctionnalité de charge en période creuse. On ne peut configurer qu’une plage de 6 heures minimum durant laquelle le robot pourra remplir sa batterie. Le reste du temps, il interrompra sa charge à 75% si ce mode est activé.
Entretien du Z50 Ultra : on fait la paix ?
Bon, nous voici avec un robot-aspirateur qui revient du front, avec du marc de café sucré et humide stagnant aussi bien derrière la brosse que dans le fond de la station…

Sur la partie automatisée, Mova propose les fonctionnalités attendues pour un entretien au plus près des besoins de votre appareil. Bien sûr, il détecte et avertit en cas de problème et fournit le suivi d’usure des consommables, disponible directement dans l’application. Pour les autres éléments listés, il indique comment les nettoyer sans les abîmer.

D’autre part, grâce à la fonction d’auto-nettoyage, la serpillère est restée relativement propre, après d’être laissée râcler tout en s’imbibant d’une eau montée à 75 °C. Une fois le lavage terminé, la station active un séchage à air chaud, ce qui évite la prolifération des bactéries et des mauvaises odeurs.
Nota Bene : les jours de chaleur, vous pouvez réduire le temps de séchage à 3 heures, et l’augmenter jusqu’à 5 heures en hiver par exemple.
Concernant l’aspect manuel, nous avons particulièrement apprécié la présence de la brosse extensible, laquelle permet de passer aussi bien dans le robot que dans la station, même dans les coins difficilement accessibles. Nous avons également pu frotter les roues crantées, et dégager assez aisément toute matière étrangère au robot. La brosse, le rouleau, le mini patin et le filtre du réservoir sont faciles à retirer et à rincer. La station, quant à elle, se démonte partiellement, plaque par plaque et facilement, afin de ne rien laisser traîner sous le robot (voir ci-dessus).

En un peu moins de vingt minutes (et 24 heures de séchage à l’air libre des composants mouillés), après l’avoir copieusement chahuté, nous retrouvons le Z50 Ultra presque comme neuf, prêt à faire table rase de nos asticotages.
Accessoires et pièces détachées
Comme vu précédemment, le Z50 Ultra est livré sans équipement supplémentaire. Certes, dans l’onglet message, vous pouvez recevoir des offres promotionnelles pour obtenir certains avantages sur l’acquisition de consommables, mais il faut être plutôt réactif.
Pour l’heure, le seul moyen fiable que nous ayons trouvé pour renouveler vos stocks de détergent et de sacs à poussière, de remplacer votre filtre ou vos brosses n’est pas le site du fabricant lui-même, mais des distributeurs tels que phone-life.fr ou aliexpress.com à des tarifs plus ou moins bas.

Selon nous, il serait intéressant de proposer des lots plus ou moins complets à des prix corrects directement depuis l’application, puisqu’on s’est déjà fait un compte juste après l’avoir téléchargée… Aussi bien d’un point de vue « expérience utilisateur » que pour s’assurer de ne pas tomber sur de la contrefaçon… À bon entendeur !
Où se situe le Mova Z50 Ultra sur le marché des aspirateurs-robots ?
Le Mova Z50 Ultra se revendique déjà comme un concurrent frontal des géants haut de gamme que sont Dreame, Roborock ou Ecovacs. Il joue la carte de la performance technique (19 000 Pa, navigation laser + caméra + ToF, base tout-en-un, IA embarquée) tout en restant sous la barre psychologique des 1 000 €, ce qui n’est pas anodin dans une gamme où les cadors dépassent souvent les 1 200 €.
Il a les attributs d’un flagship : design léché, entretien soigné, fonctions avancées (serpillères rotatives, mode surveillance, charge éco…), mais il conserve encore quelques maladresses de jeunesse :
- fiabilité logicielle perfectible (ex. flacon de détergent non reconnu, malentendus sur les modes de lavage),
- navigation qui hésite dans les coins au début,
- lavage qui bavote en mode extrême.
Toutefois, après le Mova Z500, plus accessible (moins de 600 €), mais aussi bien plus limité (puissance moindre, base sans séchage ni serpillière rotative), le Z50 Ultra représente un vrai saut générationnel, destiné à ceux qui veulent un robot presque totalement autonome.
Nota Bene : on compte notamment sur les mises à jour régulières du firmware (on en a eu une ou deux en une semaine d’utilisation).
Plus généralement, il surpasse logiquement la plupart des modèles à moins de 800 € (type Roborock Q7 Max ou Dreame L10s Pro), notamment sur la station et l’intelligence embarquée. Il tient tête aux ultra-premiums (Roborock S8 Pro Ultra, Dreame L20 Ultra) sur plusieurs points comme la puissance d’aspiration et le potentiel du dispositif de lavage… et manque peut-être encore de maturité logicielle et du soin de certains détails, où ses aînés plus chers gardent une petite longueur d’avance.