Test robot tondeuse Stiga A750 : une coupe soignée, mais pas sans caprices !

Les robots-tondeuses sans fil périmétrique sont en plein essor, et diverses marques se disputent avidement les parts de marché disponibles. Stiga fait partie des constructeurs les plus prolifiques avec une dizaine de modèles en boutique. On s’attend à du très lourd !
L’A750 est vendu à 1899 € sur l’e-boutique de la marque, aux côtés de modèles plus ou moins ambitieux pouvant atteindre les 12 000 m2 de tonte et approcher les 7 000 €. La marque suédoise, d’abord connue pour ses tondeuses thermique, nous promet donc une expérience reposant sur un savoir-faire développé depuis 1934.

Bien qu’il s’agisse d’un robot d’entrée-de-gamme, nous avons toutes les raisons de penser que le prochain test nous fera passer un bon moment. Ergonomie, navigation, qualité de tonte, fonctionnalités et accessoires divers : voici notre retour d’expérience complet sur ce robot-tondeuse sans fil de Stiga !
Caractéristique Techniques | |
---|---|
Dimensions | 53 x 39 x 22 cm |
Poids | 8,2 kg |
Surface de tonte recommandée | 900 m2 |
Hauteur / largeur de coupe | 2 à 6 cm / 18 cm |
Capacité de franchissement de pente | performances optimales : jusqu’à 24° |
Plateau de coupe | 4 lames pivotantes |
Caméras intégrées | technologie GPS RTK et Stiga AGS |
Batterie | Lithium‑ion 2.5 Ah |
Temps de charge | environ 45 min |
Temps de tonte | 60 min |
Niveau Sonore | 53 dB (mesuré) |
Vitesse de tonte max | 22 m/min |
Température de fonctionnement | 0°C – 50°C |
Etanchéité du robot | IPX5 |
Assistants vocaux | actuellement inactifs en France |
Garantie | 5 ans |
Prix | 1899 € |
En regardant attentivement la fiche, on peut déjà remarquer un gabarit plutôt compact et léger, une hauteur de coupe assez rase (20 mm), un temps de charge intéressant, une température de fonctionnement permissive et une période de garantie confortable.
On note néanmoins un indice d’étanchéité légèrement en deçà d’un A1 Pro (IPX6), et une largeur de coupe assez réduite, quand la concurrence peut facilement dépasser les 20 cm. Avec une autonomie d’une heure maximum, cela explique la couverture assez réduite annoncée.
Unboxing Stiga A750 : le minimum syndical
On retrouve un peu la logique plug & play déjà observée sur le A1 Pro : pas d’antenne à positionner au sommet d’une perche, juste de quoi installer la station et brancher le robot.
1 robot tondeuse A750 1 station de recharge avec bloc antenne RTK 8 chevilles de station 1 support / fixation pour station de référence 1 câble d’alimentation 3 m + extension 2 m
1 rallonge 5 m pour la station 1 kit de lames de rechange (12 pièces) 1 clé de sécurité 1 guide de démarrage rapide illustré

On part donc avec trois jeux de lame d’avance en plus de celui déjà installé sur le robot. On note également la présence d’une clé de sécurité que l’on retrouvera un peu plus tard. Rien d’autre à signaler à part la rallonge qui offre plus de possibilités d’installation dans le jardin.
Design du robot-tondeuse A750 : tout en finesse
Très honnêtement, le design de ce robot est celle qui nous a le plus plu depuis que nous avons commencé les tests sur ce genre d’appareil. Beaucoup de marques adoptent une apparence qui rappelle les chars (Navimow X330) ou les voitures de sport (Sunseeker X5). Là, on a une carrosserie orange vif et une forme arrondie comme une carapace de coccinelle bien assemblées et aux finitions soignées.

Le châssis intègre un pare-choc intégral : toute la carrosserie fait office de bumper, ce qui évite les à-coups trop secs contre les obstacles. À l’arrière, les roues larges et profondément crantées confirment sa vocation tout-terrain. Sous le robot, on retrouve un disque central équipé de 4 lames pivotantes, un choix classique et efficace pour la technique du mulching, qui favorise la sécurité en cas de contact avec un objet dur.

Le panneau de commande est protégé par un capot escamotable qui épouse parfaitement la coque, avec un plastique mat robuste agréable au toucher. Les boutons sont bien intégrés bien que parfois un peu capricieux à l’usage. Pas d’écran en guise d’interface : que des icônes et des leds lumineuses pour notifier l’état du robot. Un choix un peu “à l’ancienne” pour un produit domotique, qui va nous obliger à nous référer au manuel numérique pour être certain de bien tout comprendre. Cela dit, à bien y réfléchir, à quoi bon ajouter un écran sur un appareil qui fonctionne déjà via application, surtout si l’on peut s’en passer ?
Nota Bene : la fabrication et les tests en fin de ligne de production sont 100% européens (en Italie). Plutôt un bon point en matière de certification et de proximité d’importation !
Installation, prise en main et bras de fer
Pour commencer, une petite frayeur ! Nous branchons le port du robot sur la prise à induction de la station et rien ne se passe. Une lumière verte sur la station indique qu’elle est alimentée en électricité, mais sur le robot, rien du tout. C’est là que la clé de sécurité (et le manuel d’utilisation disponible en version numérique) entre en jeu ! Il suffit d’ouvrir le capot et de l’insérer dans le petit trou à gauche avant d’appuyer sur le bouton marche pendant une dizaine de secondes. Ok, +1 pour l’aspect sécuritaire, dirons-nous. Cette fois, le panneau de commande réagit.

Une fois le robot complètement chargé, nous installons l’application disponible sur iOS et Android. Très vite, nous cherchons le robot pour le connecter à la Wi-Fi afin de lancer rapidement une cartographie. L’appairage se passe relativement bien, hormis pour l’antenne rangée dans la station, qui ne semble pas capter le signal GPS. À cet égard, il est possible de récupérer le bloc RTK à l’intérieur du cache de la station et de le placer en hauteur, voire de le fixer à un mur, mais celui-ci est solidement fixé à sa base par des vis T20…

Comme nous n’avions pas ce genre de tournevis dans notre trousse à outils (3,5 € chez Leroy Merlin) ni dans la boîte, nous avons insisté en plaçant la station à plusieurs mètres de la maison : heureusement, la connexion a fini par s’établir d’elle-même.
Cartographie : des frictions mais on y arrive…
Le début de l’opération nous a fait soupirer plus d’une fois… Quand il s’initialise, l’A750 effectue une phase de “démarrage” en sortant de sa station et en réalisant un tour sur lui-même. Ce n’est qu’ensuite que l’on peut lancer une tonte ou une cartographie.

Sauf que quand l’application plante juste avant et que plus rien ne semble fonctionner sans raison apparente, c’est la mort du petit cheval… on est bon pour redémarrer le robot (retirer la clé, remettre la clé, rallumer le robot). Or, il ne fera rien sans avoir recommencé son petit manège. En somme, il nous aura fallu dix minutes pour commencer à cartographier vraiment.
Nota Bene : le robot peut être déplacé via le joystick de l’appli ou manuellement grâce à un trolley vendu séparément.
Là, heureusement, nous avons un petit moment de répit : le robot se montre parfaitement réactif aux commandes, sans latence perceptible. La cartographie manuelle du jardin (ici 155 m²) prend 6 minutes, avec possibilité ensuite de lancer un suivi automatique du tracé pour corriger les imprécisions. Cela double le temps de configuration, mais permet d’affiner le périmètre directement. C’est une bonne idée, d’autant plus qu’on peut la passer sans problème.

Nota Bene : une fois la zone 1 configurée, il faut impérativement tracer un petit chemin d’accès vers la station, sans quoi le robot sera perdu chaque fois qu’il s’agira de rentrer au bercail. Il suffit de placer l’appareil à environ trois mètres de son socle et de le diriger droit dessus pour le brancher, selon la trajectoire la plus rectiligne possible.
Mais vient le moment d’ajouter des obstacles… En soi, le processus est similaire à tous les robots-tondeuses qui se respectent : on place le robot à proximité de la zone à interdire, on active l’enregistrement, on fait le tour de l’obstacle, on valide et c’est gagné. Sauf que si l’appli bugue ou que le robot rencontre une erreur (blocage si on le fait malencontreusement passer sur une racine ou se cogner contre un branchage bas), alors deux possibilités :
- en déplaçant le robot et en appuyant deux fois sur le bouton “marche/arrêt” puis une fois sur “valider” en refermant le capot pour passer l’erreur ;
- si le blocage persiste, redémarrage complet en retirant la clé de sécurité, et reprise de la tâche depuis le début…
Et encore, s’il n’y avait que ça… après avoir défini une première zone interdite, nous avons cliqué sur “ajouter un obstacle”. Nous déplaçons alors l’appareil via le joystick jusqu’au prochain obstacle à circonscrire, mais, sur la carte, ce déplacement a créé une barrière virtuelle reliant les deux zones à proscrire ! Il a donc fallu tout effacer et reprendre depuis le début. Dommage car, sans ce genre de problème, c’est ce robot qui nous a paru le plus maniable !

Nota Bene : à chaque fois que nous amorçons une modification de la carte (obstacle, chemin d’accès, retracer le périmètre), un tuto se lance avant de nous donner accès aux commandes. Le bouton “passer” reste disponible, mais une option “tuto désactivé” pourrait s’avérer appréciable.
Nous voici enfin avec une carte complète. Nous allons donc enfin pouvoir paramétrer une tonte !
Application Stiga.GO : une expérience inégale
Disclaimer : la première chose que nous avons faite, c’est d’obtenir la version la plus récente de l’application et d’activer la mise à jour automatique… L’interface est aux couleurs de la marque : orange, grise et noire, un peu comme un mode nocturne.

Toutefois, cette ambiance est si éloignée de la thématique du jardinage que cela génère une petite dissonance à l’usage. Après la page d’accueil qui contient un onglet commercial (commandes, accessoires, FAQ, chat SAV), on trouve la page dédiée à l’appareil qui indique :
- le statut de connectivité du robot ;
- le mode tonte choisi (ponctuel ou programmé) ;
- l’activation du signal GPS sur le robot et sur la station.
D’ici, nous avons accès à un embranchement avec deux sections : “Mon Jardin” et “Paramètres”, avec les fonctionnalités suivantes :
MON JARDIN
ajouter une nouvelle zone (jusqu’à 5 possibles) modifier une zone (chemin d’accès, désactivation de la zone, personnalisation de l’angle de coupe et du motif de tonte, etc.) un mode bordure pour le périmètre et pour chaque obstacle ajout d’un nouvel obstacle (jusqu’à 50, permanents ou temporaires) une vue “réaliste” de la cartographie façon Google Map un mode entraînement pour télécommander le robot
PARAMETRES
changer le mode de coupe les jours et horaires pour le mode programmé (par tranches de 30 min) le réglage de la hauteur de lame le verrouillage du panneau de configuration le capteur de pluie (tonte différée de 4, 8 ou 12 h en cas de détection de pluie) (dés)activation des notifications push ; la distance d’éloignement du robot en sortie de station (de 50 à 350 cm) calibrage des lames et du retour à la station de charge un mode hivernation
Et… c’est tout ! Pas de journal des cycles, pas d’alarme antivol, pas de tonte télécommandée, pas de seuil de retour à la charge (retour à la station à 5, 10 ou 15% de batterie restante), pas d’assistance vocale, pas d’estimation d’usure des lames, ni de gestion avancée des obstacles.
Pour obtenir une partie de ces fonctionnalités, il faudra aligner 99 € supplémentaires. Ouch ! Le pack additionnel qui vaut un tel billet inclut la gestion par zone et l’ajustement intelligent de la hauteur de coupe, les antivols geofence et “déplacement anormal”, la notification d’obstacles, et l’assistance vocale Alexa uniquement (indisponible à date en France). L’éventail total de fonctionnalités n’est pas ridicule en soi, mais avec un tel coût supplémentaire, c’est plutôt léger.

Mais en plus, à date du test, l’appli nous a fait pas mal de dingueries. Elle crash et se coupe régulièrement et doit souvent être relancée pour rétablir une connexion smartphone-robot. En outre la carte peut laisser un écran noir au lieu de s’afficher pendant la cartographie ou bien buguer lorsque l’on tente un retraçage ultérieur des limites… Les modifications enregistrées n’apparaissent qu’après avoir coupé et relancé l’appli, bref, bienvenue en 2015…
On nous informe dans l’oreillette que ces points noirs sont en cours de chantier chez le fabricant. On leur souhaite de parvenir à corriger le tir au plus vite grâce à une bonne mise à jour !
Malgré tout, on parvient laborieusement à réaliser à peu près les mêmes choses qu’avec les autres robots-tondeuses. Mais au prix de combien de litres de sang-froid ?
Navigation et qualité de la tonte : le job est fait
Le STIGA A750 s’appuie sur la technologie RTK-GPS, qui lui permet de se repérer avec une précision centimétrique, sans câble périmétrique. Ce système est enrichi par l’AGS prédictif (Active Guidance System, qui fait l’objet de 45 brevets), capable d’anticiper les pertes de signal satellite. Le robot analyse son environnement et ajuste sa trajectoire pour éviter les zones où le RTK risque d’être instable (arbres, murs, etc.), assurant ainsi une tonte fluide et continue. Contrairement à d’autres modèles qui stoppent dès qu’ils perdent le signal, le A750 prévoit et s’adapte, garantissant une couverture plus fiable, même dans les jardins complexes ou semi-ombragés. Mais ce système n’est pas infaillible : dans un environnement dense en végétation, des pertes de signal temporaires peuvent tout de même se produire, entraînant des pauses ou des imprécisions de navigation.
Nota Bene : la connectivité 4G est incluse gratuitement, pour la communication avec les serveurs de guidage et l’application. il s’agit d’une eSIM intégrée à compatibilité multi-bandes LTE européenne (B1, B3, B7, B20…), préconfigurée à l’achat. Pas besoin d’insérer de carte manuellement ni de prévoir de coûts supplémentaires tant le débit requis est faible (quelques Ko/s suffisent).
Sur le terrain, le Stiga A750 livre une tonte systématique et très homogène. Grâce à ses algorithmes de trajectoire, le robot alterne motifs linéaires et diagonaux pour optimiser sa couverture, tout en respectant les zones sensibles et en préservant la santé du gazon. L’effet visuel est propre, structuré, et le résultat final est tout à fait net.

Ses lames pivotantes en acier carbone assurent une coupe franche, même sur de l’herbe moyennement dense. Elles demandent en revanche un affûtage ou un remplacement régulier si l’on veut conserver cette qualité de tonte sur le long terme. L’appareil reste silencieux (53 dB mesurés au sonomètre à 1 m de distance), au point de ne pas déranger les animaux à proximité — un bon point pour les jardins fréquentés.
Nota Bene : en tonte programmée, il se lance normalement et se souvient des zones qu’il n’a pas couvertes durant son cycle d’une heure. Il reprend où il en était à la prochaine coupe ponctuelle ou programmée.
Côté comportement, le robot peut heurter certains obstacles si ceux-ci ne sont pas explicitement délimités via l’application. Il suit bien les bordures lorsqu’on active cette fonction, mais ne permet pas de lancer un cycle “bordures” dédié, ce qui oblige à inclure ces contours dans la tonte générale.

Lors de notre test, un passage étroit l’a fait rebrousser chemin, abandonnant environ 35 m² de terrain non tondus, sans que cela n’empêche le robot de considérer son cycle “100 % terminé”… Il faudra donc penser à créer une seconde zone connectée via un chemin d’accès pour éviter ce genre de ratés.
Nota Bene : on passera sur les petits blocages et l’arrêt à cause d’une surchauffe de la batterie. Sur terrain bien net et hors canicule, il fera l’affaire.
Malgré ces défauts de gestion ponctuelle, la navigation reste fluide, avec une bonne adhérence sur terrains légèrement accidentés, grâce à son faible poids (moins de 8 kg) et ses roues à relief marqué. Un comportement rassurant, tant qu’on prend le temps de bien paramétrer la carte.
Vitesse, couverture et autonomie
Avec une vitesse mesurée à environ 7 secondes par mètre, soit 8,58 mètres par minute, le Stiga A750 se classe parmi les robots les plus lents que nous ayons testés. Lors de nos essais, dans les meilleures conditions possibles, le robot a tenu environ une heure de tonte continue avant de revenir à sa station. Certes, il lui est arrivé de se mettre en pause ou de se bloquer, notamment lors d’un épisode de surchauffe à 36°C (notifié sur l’application), ce qui nous a obligé à le rentrer manuellement.
Bonne nouvelle toutefois : le déplacement temporaire de la station de charge (par exemple pour la mettre à l’ombre) n’impose pas de tout recommencer, à condition de bien la replacer. Enfin, le temps de recharge s’est révélé excellent, avec un passage de 14 % à 44 % en 16 minutes, 73 % en 30 minutes, et 100 % atteint en seulement 47 minutes — un record dans notre panel (plutôt entre 1 h et 1h30). En alignant quelques cycles et en comptant la recharge, on peut sans peine couvrir les 900 m2/24h annoncés par la marque.
Nota Bene : on peut programmer des horaires de tonte pendant la nuit, mais l’appli nous avertit que cela risque de déranger les animaux nocturnes et nous incite à privilégier les horaires de jour.
Entretien : retour au calme
Le Stiga A750 est plutôt bien pensé côté maintenance. Ses lames en acier carbone assurent une coupe nette, mais doivent être remplacées tous les mois à six semaines selon la nature du terrain. Avec un pack officiel de 12 lames vendu environ 19,90 €, il faut compter entre 30 et 60 € de budget annuel, ce qui reste raisonnable pour une tonte régulière du printemps à l’automne. Bonne surprise : le robot tient à la verticale, ce qui facilite grandement le nettoyage et le changement de lames avec un tournevis cruciforme standard.

Stiga déconseille les jets à haute pression : mieux vaut opter pour une brosse douce et un chiffon non pelucheux pour entretenir la coque et les capteurs. Aucun kit de nettoyage n’est fourni, mais l’accès aux pièces est simple et bien dégagé. Enfin, un mode hivernage est disponible dans l’application, permettant de désactiver intelligemment les fonctions du robot pendant les longues périodes d’inactivité, sans risquer de décharger complètement la batterie ou de dérégler les paramètres. La marque recommande ensuite de charger complètement l’appareil, de le nettoyer et de le stocker dans un endroit sec à l’abri du gel.
Accessoires Stiga : on finit sur une bonne note…
Outre le pack optionnel de l’application déjà évoqué plus haut, Stiga propose une gamme d’accessoires plutôt bien fournie pour personnaliser ou entretenir son robot-tondeuse A750.
En pièces détachées et consommables, on a d’abord :
- les kits de 12 lames pivotantes avec vis à 36,10 €
- les kits de roues (2 pièces) tout-terrain, à 111 €
- les batteries ePower 25 V (2,5 Ah à 150 € et 6 Ah à 319 €)
- la station de recharge supplémentaire entre 190 et 214 € selon le revendeur
- les rallonges de 5 ou 15 m à 33 et 66 € ;
- des chevilles de fixation pour la station à 13,10 €

Ensuite, en complément vous pouvez vous procurer :
- un chargeur spécial hivernage à 189 €
- un garage / abri pour station à 207 €
- un trolley, ou chariot facilitant la pose et la cartographie du robot à 53,30 €
Position face à la concurrence à date
Avec son prix de 1 899 €, le Stiga A750 peine à convaincre face à une concurrence plus innovante et cohérente. Présenté comme un modèle sans fil accessible, il se retrouve coincé entre des robots d’entrée de gamme bien plus abordables, comme le Dreame A1 (1 199 €), et des références plus haut de gamme mais bien mieux abouties, comme le Navimow X330. Son principal atout – une recharge rapide – ne suffit pas à compenser ses nombreux défauts : application instable, navigation capricieuse, fonctionnalités payantes et comportement erratique en cas de passage étroit ou de signal GPS perturbé.
Face au Dreame A1, le A750 est battu sur presque tous les fronts : ergonomie, connectivité, simplicité d’installation, et surtout rapport qualité-prix. Le Navimow, quant à lui, offre une meilleure construction, une coupe plus large, et une gestion plus intelligente des obstacles, pour un tarif certes plus élevé, mais également plus justifié.
Même dans la gamme Stiga, le A750 fait figure de compromis mal calibré. D’autres modèles de la marque, comme le A1500 ou le A3000, s’avèrent plus robustes, plus complets, même si le prix grimpe rapidement. On a donc l’impression que ce robot est un peu coincé entre deux mondes : ni assez abordable pour séduire les primo-accédants, ni assez performant pour convaincre les experts.
La qualité de coupe avec des schémas de tonte laissent de belles bandes propres, la technologie STIGA AGS pour la navigation précise du robot et la fabrication européenne pourraient justifier ce prix… si l’expérience utilisateur n’était pas autant sapée par les aspects connectique et logiciel ! Affaire à suivre !
En somme, un robot attachant sur le papier, au design plaisant et à la tonte satisfaisante… mais décevant à l’usage et difficile à recommander dans cette tranche de prix. À moins d’une promotion très généreuse ou d’un besoin très spécifique, on n’hésitera pas à regarder ailleurs…