Test Sunseeker Elite X5 : la jaguar des robots-tondeuses !

La course au meilleur robot-tondeuse sans fil se poursuit avec un modèle milieu-de-gamme designé comme une voiture télécommandée futuriste : le Sunseeker Elite X5. Vaut-il vraiment ses presque 2 000 € ou souffre-t-il de vices cachés à débusquer ?
Sunseeker est encore une jeune pousse sur le marché des robots-tondeuses, mais elle avance à grands pas. Née en Chine, Sunseeker s’est d’abord fait connaître dans l’outillage de jardin motorisé avant d’investir le secteur de la tonte autonome.

Nous avons la chance de faire concourir un des modèles les plus sophistiqués de la marque à ce jour, que seul le Sunseeker Elite X7 supplante du haut de ses 2 399 €. Qualité de tonte, expérience utilisateur, fonctionnalités, rapport qualité/prix : le Elite X5 est-il un candidat sérieux pour bichonner votre pelouse ? Suivez notre test pour connaître la réponse en détail !
Caractéristique Techniques | |
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Dimensions | 68×42,5×26 cm |
Poids | 12 kg |
Surface de tonte recommandée | 2 000 m2 |
Hauteur / largeur de coupe | 2 à 6 cm / 22 cm |
Capacité de franchissement de pente | performances optimales : jusqu’à 30° |
Plateau de coupe | 3 lames pivotantes |
Système de navigation | RTK-GNSS, VSLAM et Vision AI |
Batterie | Lithium‑ion 5 Ah |
Temps de charge | environ 90 min |
Temps de tonte | environ 4h max |
Niveau Sonore | 60 dB (annoncés) 52 dB (mesuré) |
Vitesse de tonte max | 20 m/min |
Température de fonctionnement | 0°C – 40°C |
Etanchéité du robot | IPX5 |
Assistants vocaux | Alexa et Google Home |
Garantie | Robot : 2 ans (3 ans avec enregistrement en ligne) Batterie : 12 mois |
Prix | 1899 €. |
Le Sunseeker Elite X5 affiche un profil plutôt solide. Sa largeur de coupe de 22 cm et sa batterie 5 Ah promettent une bonne efficacité sur les grands terrains (jusqu’à 2 000 m²), surtout avec une autonomie estimée à 4h. La navigation RTK-GNSS couplée au VSLAM et à une Vision AI est un atout que l’on va s’empresser de mettre à l’épreuve (gestion fine des obstacles et des zones complexes).
Ses limites ne sont pas flagrantes, bien que l’on puisse toujours pinailler en pointant du doigt une étanchéité IPX5 là où certains vont jusqu’à IPX6 (voire IP66 !), son poids relativement élevé (12 kg) pouvant compliquer le transport manuel. Le système à 3 lames demandera une surveillance régulière, et la garantie de 2 ans est plus courte que certains concurrents comme l’A750 de Stiga.
Contenu de la boîte du Sunseeker Elite X5

1 robot tondeuse Sunseeker Elite X5 1 station de charge avec socle RTK intégré 1 antenne RTK externe 1 câble d’alimentation 1 rallonge pour antenne
1 kit de lames de rechange (12 lames + vis) 1 clé de montage/démontage 1 lot de sardines pour l’antenne 1 manuel d’installation rapide 1 guide utilisateur complet
On dispose donc de 4 jeux de lame d’avance, en plus de celui déjà installé sur le robot, et de quoi fixer l’antenne au sol. Néanmoins, on va avoir plusieurs longueurs de fil à gérer. Certes, c’est indispensable pour pouvoir placer la station où l’on veut dans le jardin, mais on n’aurait pas craché sur un petit kit de piquets pour les fixer dans la terre, ce que proposait nativement le Navimow X330, par exemple.
Design : un parti pris assumé !
Avec son look anguleux et son coloris noir mat rehaussé de quelques touches chromées, le Elite X5 affiche une esthétique futuriste, presque agressive, qui contraste avec les lignes plus douces de certains concurrents.


Cette carrosserie imposante mais soignée s’appuie sur des plastiques robustes et bien ajustés, avec une finition qui inspire confiance. Le matériau principal est conçu pour résister aux UV et aux éclaboussures, mais marque assez facilement les rayures en cas de frottement.

Les capteurs sont habilement intégrés dans le châssis, sans protubérances inutiles. On retrouve tout autour du robot des pare-chocs souples, des détecteurs d’obstacles, ainsi que plusieurs caméras ou capteurs optiques selon les zones. Le dessous du robot abrite trois lames rotatives indépendantes montées sur un disque flottant. Le A750 et et le Navimow X330 en arboraient respectivement 4 et 6, donc on est sur un minimum ici.

Les roues à traction avant sont fortement crantées, offrant une excellente adhérence, même sur pelouse humide ou légèrement en pente. L’unique roue folle à l’arrière est relativement large et crantée également. On s’attend donc à un rapport équilibré entre mobilité et stabilité.

Le panneau de commande, situé sur le dessus, reste minimaliste : 4 boutons semi-tactiles (marche/arrêt, haut, bas et OK) permettent de taper le code PIN sur un écran digital minimaliste où s’affiche également le niveau de batterie. D’autre part, une manette rotative permet de régler manuellement la hauteur des lames.
Enfin, l’antenne RTK fournie se monte sur mât rigide, lequel peut tenir en équilibre sur son socle ou bien être fixé grâce aux quatre sardines fournies. Elle affiche quatre voyants LED qui permettent de vérifier la connectivité et l’alimentation.
Installation, connexion et cartographie : on a un peu calé au démarrage !
Les rallonges fournies permettent de se placer où l’on veut dans le jardin. Toutefois, l’antenne, qui a besoin d’être alimentée, se branche indépendamment de la station, ce qui nous oblige à utiliser deux prises électriques.

Le Navimow X330 avait réglé ce léger problème en plaçant deux ports au niveau de la station : un pour l’alimentation et un pour l’antenne, qui recevait une partie de l’énergie transmise. Résultat : on se perd un peu moins dans les câbles !


Sur le papier, tout devait rouler : on scanne un QR code, on suit les instructions de l’appli, et le robot s’appaire à l’antenne RTK comme par magie. Sauf que… de magie il n’y eut point. Dans notre cas, l’antenne refusait obstinément de se connecter au Wi-Fi, alors que le robot, lui, s’y est appairé sans souci. Un bug assez rare d’après le fabricant, mais bien réel. Heureusement, le SAV a été réactif et a fini par trouver la cause après quelques échanges : il fallait reconfigurer manuellement l’antenne dans les paramètres avancés. Pour ceux à qui ça arrive, la manip est la suivante : détail > menu « icône en forme de boulon » > Appareil > Réglage de l’antenne > Appairer à nouveau.


Une fois ce cap franchi, on a pu lancer la cartographie… mais il a fallu près de 25 minutes pour couvrir 200 m² sans compter la gestion des obstacles, ce qui est relativement lent. En cause : une latence notable entre le joystick virtuel et le robot, laquelle complique les manœuvres fines. À noter tout de même qu’on peut régler la vitesse max en mode guidage : 3 m/min pour les débutants, jusqu’à 6 m/min si on l’a bien en ma in. Pour ajouter 4 obstacles, il nous a bien fallu 12 minutes supplémentaires.


Enfin, bonne surprise : la carte reste en mémoire si on retire la station et l’antenne du jardin et qu’on les replace à peu près au même endroit.
Application : elle assure l’essentiel
Dans l’ensemble, l’application Sunseeker (iOS et Android) est fluide et intuitive. En revanche, l’habillage est vraiment très sommaire : c’est fonctionnel, avec des illustrations tutorielles pour vous guider lors de l’installation, mais la DA s’arrête là.

On préfère cela à Stiga.Go qui présentait une interface très marquée au niveau du style mais encore très buguée lors de notre test.
Création de cartes (jusqu’à 8 zones de tonte simultanées) Ajout manuel de zones d’exclusion et de sécurité Création de couloirs pour connecter deux zones Choix de la fréquence des bordures (à chaque fois, 1 fois sur 2, ou 1 fois sur 3) Commencer ou finir un cycle par les bordures Sélection du mode de tonte : lent, standard, rapide Sens de coupe : par défaut, sans trace, ou angle personnalisé Planning quotidien
Espacement des lignes de tonte : resserré ou large Mode de gestion des heurts : sans contact ou contact lent Réglage de la sensibilité IA (gestion des obstacles) Délai post-pluie ajustable de 0 à 12 h à la minute près Mode éco (extinction des LED) Mode télécommandé Code PIN modifiable Mises à jour OTA Journal de travail détaillé (presque type logs : cycles, erreurs, statut, charge, etc.)

Malgré cet éventail plutôt fourni, on pourra déplorer quelques lacunes, comme un système d’antivol très minimaliste (absence de géofencing, pas d’alarme en cas de soulèvement ou de tentative de vol), rien qui ne touche à l’entretien (indicateur d’usure des composants, mode hivernation, etc.) ou à la gestion de l’autonomie (seuil de retour à la charge fixée à 15%, pas de reprise des tâches après recharge).
Nota Bene : on peut modifier les paramètres d’une zone même pendant un cycle en cours.
Navigation : il passe rapidement la seconde !
Une fois la cartographie terminée, le Elite X5 révèle toute la finesse de sa navigation. Le robot trace ses trajectoires avec rigueur, en effectuant des bandes plus ou moins larges selon le mode sélectionné. Son comportement inspire rapidement confiance : il ne se bloque jamais, même dans des jardins aux formes irrégulières ou parsemés d’obstacles non signalés. Et s’il en détecte un nouveau, il le place automatiquement sur la carte, évitant ainsi les collisions lors des cycles suivants.

Malgré une silhouette postérieure assez proéminente — due à la station motrice placée à l’avant —, le robot gère bien ses demi-tours, sans reculer n’importe comment ou heurter les bordures. Il ralentit à l’approche des zones complexes, anticipe les mouvements et limite au maximum les hésitations. On note également la présence d’un petit signal sonore discret au moment où les lames s’enclenchent, pratique pour éviter les surprises si on est à proximité.
Autre bon point : il est ultra silencieux (environ 52 dB mesurés au sonomètre à un mètre de distance), à tel point que les animaux du jardin ne semblent même pas s’en soucier. Pour atteindre les 60 dB max annoncés, il faudra le lancer dans un champ d’herbes hautes ! Le robot reste aussi très stable sur ses trajectoires, sans pertes de signal RTK ni redémarrages inattendus, y compris après déplacement de la station.


La seule vraie limite observée : comme la majorité de ses concurrents, il n’a pas osé franchir certains recoins très exigus, malgré la réduction de la sensibilité IA et l’autorisation de contact lent.


Il a semblé les ignorer proprement, sans insister ni s’enliser, ce qui évite au moins les fausses manœuvres.
Comment un robot-tondeuse Sunseeker sait-il où il va ?
Le Sunseeker Elite X5 s’appuie sur une combinaison de technologies : RTK, vSLAM et Vision AI.
- le RTK (Real-Time Kinematic), c’est un GPS ultra-précis. Il fonctionne à partir de son antenne qui capte les satellites, corrige les erreurs de positionnement en temps réel, et permet au robot de se situer avec une précision centimétrique ;
- le vSLAM (visual Simultaneous Localization and Mapping), c’est la vision du robot. Grâce à des caméras et capteurs optiques, le Sunseeker analyse son environnement en temps réel : il repère les arbres, les murs, les massifs et peut cartographier l’espace tout en s’y déplaçant ;
- l’intelligence embarquée (Vision AI) combine les deux. Elle permet au robot de savoir s’il est sur une pelouse, une bordure ou un obstacle, de choisir le bon mode de déplacement, d’anticiper ses demi-tours (malgré sa “grosse croupe”) et d’ajuster ses trajectoires selon le terrain.
En clair : le Sunseeker est capable de calculer, observer, et apprendre.
Une programmation perfectible, malgré quelques bonnes idées
Le X5 propose un planning de tonte quotidien par défaut, calé entre 7h30 et 8h30, qu’on peut heureusement modifier. Mais attention, le système n’autorise qu’un seul cycle par jour, à configurer par tranches de 15 minutes. Côté exécution, le robot respecte bien l’horaire configuré, mais sa gestion des priorités laisse perplexe. Lors d’un essai programmé jusqu’à 19h, il s’est arrêté à 18h36, sans avoir effectué les bordures, malgré l’option « cycle de tonte dans les délais prévus » activée — censée justement lui permettre de poursuivre la session si du temps reste. Résultat : on a dû le relancer manuellement pour faire les finitions.
Nota Bene : en cas de pluie, le robot peut interrompre sa tonte et reporter la fin jusqu’à 12 heures plus tard selon votre paramétrage (à la minute près).

C’est là qu’on a découvert un comportement étrange : si on place la bordure en début de cycle, le robot ne fait que la bordure ; si on la met après, il zappe la bordure et ne fait que le reste. Aucun souci de batterie ici, il lui restait largement de quoi finir. Et pourtant, l’option “tondre la bordure à chaque fois” était bien activée.
Nota Bene : nous avons également testé le mode téléguidé, mais le robot indique perdre la connexion bluetooth chaque fois que l’on active la lame. Un déboggage s’impose…
Bref, le planning fonctionne, mais le découpage des tâches (bordures vs reste du terrain) mériterait clairement une logique plus souple et plus intelligente. Pour l’instant, ça demande un peu de supervision, ce qui casse un peu la promesse d’un été “sans effort”.
Qualité de tonte : c’est rasé de chez rasé !
Le Sunseeker Elite X5 excelle dans la tonte grâce à son système de coupe flottant : les trois lames indépendantes adaptent automatiquement leur position au relief du terrain, assurant une coupe homogène même sur les sols irréguliers ou lorsque l’herbe est dense , même lorsque le terrain présente des ondulations. On note également sa robustesse face aux herbes hautes, là où même le Navimow X330 se montrait plutôt timide.
Comme tous les autres, il n’est pas 100% à l’aise sur l’herbe humide, mais il se rattrape sur les bordures, qu’il gère convenablement, sans pour autant faire de miracles.


Nota Bene : on peut soulever le capot et faire tourner la molette de la hauteur de coupe même si le robot est en cours de tonte. Il suffit simplement de le mettre sur pause via l’appli ou le bouton STOP pour modifier avant de le relancer.
Autonomie, vitesse, couverture et temps de charge : des performances au top
Lors de nos tests, le Sunseeker Elite X5 a montré une gestion de batterie plutôt efficace. Sur un premier cycle standard, il a couvert 133 m² en 1h53 avec 40 % de batterie consommée. Sur un autre, 126 m² en 1h19, pour seulement 27 % d’autonomie utilisée. Ces valeurs permettent d’envisager une couverture totale entre 450 et 500 m² par charge complète, en conditions normales.
Mais attention : le mode rapide est bien plus énergivore. Activé pendant un cycle, on a constaté une chute de 20 % en seulement 20 minutes. La vitesse accrue a un impact direct sur la consommation, logique puisqu’elle sollicite davantage la motorisation. À titre de comparaison, le robot avance à environ 13,3 m/min en mode lent, et 20 m/min en mode rapide.
Côté recharge, le Sunseeker s’en sort très honorablement. Les paliers de charge sont réguliers : 46 % en 18 min, 84 % en 53 minutes, 91 % en 62 min, 99 % à 1h27, puis 100 % en 1h33. En résumé : l’autonomie du Elite X5 est très correcte, mais le mode rapide grignote vite l’endurance, sans forcément améliorer la qualité de tonte. En conditions normales, on peut tabler sur environ 500 m² couverts (maximum) en près de 4 heures. En arrondissant, on peut tabler sur un cycle complet (charge comprise) en 5h30, ce qui offre théoriquement la possibilité de réaliser 4 cycles en 22h, en incluant la tonte nocturne. Les 2 000 m2 sont donc possibles d’après notre échantillon de données.
Entretien : simple et classique
Le Sunseeker Elite X5 ne demande pas d’entretien plus compliqué qu’un autre. En usage normal, il est conseillé de remplacer les lames toutes les 4 à 8 semaines, voire 12 si la pelouse est bien entretenue. Pour accéder au disque, nous recommandons de placer le robot à la verticale mais latéralement, et directement sur l’herbe. Le kit de 12 lames de rechange, avec vis et clé de démontage incluses, vous permettra d’utiliser la tondeuse sans frais supplémentaires de 4 à 11 mois grand maximum.

Les trois roues crantées sont conçues pour durer, même sur pelouses accidentées ou boueuses. Quant à la carrosserie, elle peut être rincée à l’eau, mais attention : le lavage haute pression est à proscrire. Il faut bien laisser sécher le robot avant de le ranger, sous peine de provoquer des dégâts internes. Enfin, en hiver, le robot doit être stocké dans un local sec, batterie chargée à 100 %, et éteint manuellement. L’antenne RTK peut rester dehors, mais le corps principal doit impérativement être mis à l’abri du gel.
Accessoires officiels Sunseeker : une e-boutique incomplète.
Du côté des accessoires, la boutique en ligne de Sunseeker propose quelques références compatibles avec le Elite X5, mais l’offre reste étonnamment limitée pour un modèle aussi ambitieux. On y trouve principalement des kits de lames de rechange (51 €) ainsi que des piquets de terre (21,25 €), utiles pour fixer les câbles sur terrain meuble.
En revanche, les autres éléments proposés sur le site, comme les stations de charge de rechange, les câbles d’alimentation ou les abris de protection, ne sont pas compatibles avec le modèle à ce jour. Seul un site de revendeur britannique semble proposer un garage compatible (env. 136 €) et une mise à niveau du module antivol 4G (env. 205 €). Un point à surveiller pour les utilisateurs souhaitant anticiper l’achat de pièces détachées ou sécuriser leur installation en extérieur.
« Nous sommes activement en cours d’amélioration de notre boutique en ligne pour le marché européen » d’après un représentant de la marque, interrogé en juillet 2025.
Où se situe-t-il face à la concurrence ?
Avec le Elite X5, Sunseeker signe une proposition sérieuse et proche du haut de gamme sur le marché encore jeune des tondeuses autonomes sans fil périphérique. Face au Stiga A750, par exemple, le X5 prend clairement l’avantage sur plusieurs plans : navigation plus fluide, meilleure détection d’obstacles, application plus intuitive et autonomie nettement plus confortable. Certes, il n’embarque que trois lames contre quatre pour le Stiga, et son mode de cartographie manuelle via joystick est un peu rigide, mais ces défauts sont largement compensés par une stabilité remarquable une fois la carte enregistrée et par la fiabilité globale du système.

En revanche, côté rapport qualité/prix, le Elite X5 doit composer avec une concurrence redoutable, à commencer par le Dreame A1 Pro. Moins flatteur visuellement ce dernier propose tout de même une tonte zone par zone avec hauteur variable, un suivi des composants (dont l’usure des lames), une meilleure gestion des bordures, et surtout, une interface applicative plus riche et plus mature. Le X5 conserve l’avantage en précision de tonte, mais devra étoffer ses fonctions logicielles et son évolutivité via l’achat d’accessoires pour justifier son écart tarifaire.
Enfin, des modèles comme le Segway Navimow X330 ou le Mammotion Luba 2 AWD 1000 pourraient aussi lui faire de l’ombre, avec leurs options tout-terrain, leurs performances bluffantes sur les pentes ou leur cartographie plus rapide. Le X5 Elite n’en reste pas moins une valeur sûre, bien finie et robuste, à condition de ne pas attendre de lui la polyvalence d’un couteau suisse connecté.