Test Aiper Scuba X1 Pro Max : trop bien pour notre piscine ?

Un robot piscine sans fil haut-de-gamme, ça fait quoi ? C’est certainement la marque Aiper qui va nous donner la réponse, avec la version améliorée de sa dernière gamme : le Scuba X1 Pro Max !
Il y a peu, nous avions entre les mains le Scuba X1 d’Aiper, un appareil solide, avec une bonne capacité de filtration et de grandes facilités pour grimper aux parois. Néanmoins, il y avait encore un certain nombre de points à travailler : navigation hésitante, aspiration du fond parfois poussive, autonomie correcte sans non plus casser des briques…

Il semble qu’Aiper nous ait entendu et veuille nous montrer l’étendue de son savoir-faire en nous envoyant ce bolide pour l’essayer sur notre piscine qui, après quelques travaux majeurs, en a bien besoin ! Nous attendions donc beaucoup de ce modèle baptisé Scuba X1 Pro Max pour nous aider à retrouver un bassin propre et une eau limpide ! Voici donc ce qu’il s’est passé…
Caractéristique Techniques | |
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Dimensions | 50 × 42,8 × 29,8 cm |
Poids | 15 kg à sec |
Panier / Filtration | 5 L / 180 µm + MicroMesh ultra‑fin 3 µm |
Puissance / Débit d’aspiration | environ 8500 GPH (≈ 32 000 L/h) |
Batterie | lithium-ion 25,2 V – 10 400 mAh (≈ 262 Wh) |
Durée d’utilisation | sol : jusqu’à 5 heures écumoire : jusqu’à 12 heures |
Durée de charge | 4h |
Navigation | FlexiPath™ 2.0 (40 capteurs) |
Vitesse de déplacement | 10 m/min max |
Température de fonctionnement | 10°C – 40°C |
Surface/profondeur recommandée | 300 m²/0,3–3 m |
Etanchéité du robot/chargeur | IPX8/IP67 |
Compatibilité avec traitement de l’eau | Tout type de traitement (sel, chlore, ozone, etc.) chlore < 4 ppm, salinité < 5 000 ppm, pH 7,0–7,8 |
Garantie | 3 ans |
Prix conseillé | 1899 €. |
Sur le papier, on coche beaucoup de cases “haut de gamme” : un panier XXL de 5 L, une double filtration 180 µm + Extra MicroMesh™ à 3 microns (prometteur pour le pollen et les poussières fines), et un débit annoncé très costaud de 8 500 GPH max. La batterie 10 400 mAh couplée à des durées de 5 h (fond) et jusqu’à 10 h en mode “écumoire” laisse espérer un vrai robot d’endurance, capable de maintenir un plan d’eau nickel toute la journée. FlexiPath™ 2.0 et ses 40 capteurs suggèrent une navigation plus “intelligente” que la moyenne, et la garantie 36 mois rassure pour un produit à 1 899 €.
À surveiller tout de même : les 15 kg sur la fiche — c’est très lourd pour la manutention au quotidien (sortie du bassin, rinçage, stockage). L’autonomie annoncée est ambitieuse ; on vérifiera l’impact des paramètres. Côté usage, on regardera de près l’ergonomie (poignées, équilibrage), la stabilité sur les parois et margelles, et la fiabilité de FlexiPath™ 2.0 dans un bassin tarabiscoté comme le nôtre !
Unboxing : (presque) tout est dans le robot !

On reste dans une logique plug-and-play, et ce n’est pas plus mal ! Le carton contient donc :
le robot-piscine la station de charge (à assembler) le filtre ultra fin remplaçable MicroMesh (en pièces détachées)
le câble d’alimentation un crochet bleu le manuel d’utilisation
Pas de consommable de rechange ni de chariot pour aider à transporter la bûche jusqu’au bassin. Il faudra se référer à la partie “Accessoires” pour connaître toutes les options disponibles et savoir comment se procurer le matériel dont vous aurez besoin !
Conception et design : il donne envie d’essayer
Ce gros cube aux belles finitions a beau peser ses 15 kg, on a bien envie de le jeter à l’eau sans attendre. Il est doté de deux poignées : une à l’avant et une à l’arrière. La résine utilisée pour la coque semble similaire à celle du Scuba X1, conçue pour une tenue chimique à 4 ppm de chlore et 5 000 ppm de sel pour des conditions d’usage courantes.


Les chenilles élastomères sont prévues pour éviter de laisser des traces sur le revêtement des parois, et les deux brosses sont vraisemblablement en PVC, afin de favoriser une rigidité et une adhérence optimales sous l’eau.

Nota Bene : l’X1 Pro Max combine une bouche d’aspiration extra-large de 3 cm et un “ultra-short flow path” pour limiter les pertes de charge et maintenir le débit élevé. En pratique, cette conception favorise la capture de gros débris sans bourrage et stabilise le flux quand le panier se remplit.
Côté filtration, on trouve un panier “gros débris” à 180 µm et un insert MicroMesh™ ultra-fin à 3 µm. Il faut manipuler la poignée bleue pour l’ôter et le replacer dans l’appareil. On remarque qu’il est muni d’une sorte de rotor qui va sans doute aider à ramasser plus de déchets.


Pour changer les pans, c’est un coup à prendre : il faut pincer un mécanisme pour retirer le filtre en place et clipser le remplaçant dans un ordre précis. Nous avons essayé de suivre l’ordre des numéros affichés dessus (de 1 à 4), mais ça n’a pas très bien fonctionné.


Pour favoriser un bon enclenchement, nous avons dû installer en premier les deux pans les plus larges avant de placer les deux plus petits.
Nota Bene : plus la maille est fine, plus la perte de flux peut augmenter quand l’écran se colmate ; c’est le point à mesurer avec le 3 µm.
Toute cette machinerie est propulsée par 9 moteurs brushless (contre seulement 4 moteurs sur la version normale). Cela devrait compenser le poids de l’animal et peut-être lui conférer une meilleure vitesse que le modèle standard.
Panneau de commandes manuelles : clair et intuitif

Tout est concentré sur une même zone : on trouve au total 3 boutons (marche/arrêt, défiler le mode de nettoyage et défiler l’intensité de nettoyage) et 9 voyants :
- nettoyage complet du bassin
- fond uniquement
- fond + paroi + ligne d’eau
- surface uniquement
- intensité “éco”
- intensité “auto”
- intensité “max”
- connexion Wi-Fi
- niveau de batterie
Il faudra juste appuyer assez fort sur les boutons pour qu’ils répondent. Une fois que vous avez la configuration souhaitée, le robot s’activera automatiquement lorsqu’il détectera son immersion.
Connexion, application et fonctionnalités : un vrai coup de boost !
La connexion se fait, comme d’habitude, via Bluetooth et Wi-Fi 2,4 GHz. Avant toute chose, l’application nous demande le format du bassin à traiter (taille, forme, reliefs, etc.). Passé la page d’accueil, on peut installer directement la mise à jour, sans oublier d’activer l’OTA pour garder le firmware opérationnel dans la durée sans avoir à y penser.

Nous faisons un premier tour des options et fonctionnalités proposées sur l’application, et le bond en avant est assez impressionnant, avec :
7 modes de nettoyage le nombre de passages (1 ou 2) un journal de nettoyage la durée de nettoyage (surface, ligne d’eau et parois par tranches de 10 ou 30 minutes) l’ajustement de la distance avec la paroi (mode fond uniquement) l’auto-vérification de l’appareil (communication, nettoyage, alimentation, etc.) afin de détecter les anomalies selon l’état de l’eau
un planning 3 débits (éco, auto et max) la configuration du parcours en mode “fond” (fonction labo) préférence de position de rappel (labo) nettoyage multi-plateforme (labo) mode super Eco (labo) nettoyage aléatoire (labo) gestion des composants (filtre, brosse et chenille) FAQ et SAV.

Les modes de nettoyages disponibles sur l’appli sont au nombre de sept, contrairement au panneau de commande. Voici le récapitulatif complet :
Catégorie | Mode / Réglage | Ce que ça fait |
---|---|---|
Mode | Hero (All-in-One / 3-en-1) | Enchaîne fond → parois (ligne d’eau) → écumage |
Mode | Floor (Fond) | Allers-retours sur le fond uniquement |
Mode | Floor + Wall | Fond + parois avec nettoyage de la ligne d’eau |
Mode | Wall (app) | Parois + ligne d’eau (sans fond) |
Mode | Skimming (Surface) | Écumage de surface |
Mode | Ligne d’eau uniquement (app) | Nettoie uniquement la ligne d’eau (tour complet du bassin) |
Mode | Multizones (app) | Sélection à la carte des zones (fond/parois/ligne d’eau/surface) avec ordre/durée personnalisables |
Intensité | Éco | Autonomie prolongée / débit réduit |
Intensité | Auto (“Auto/Other”) | Équilibre autonomie / puissance |
Intensité | Max | Puissance max / autonomie réduite |
Parmi ces fonctionnalités, nous avons étiqueté “labo” celles qui appartiennent à la section “laboratoire”. Cela signifie, en somme, qu’elles sont expérimentales et sont vouées à être améliorées avec les mises à jour à venir.
Nota Bene : le robot propose un temps de nettoyage jusqu’à 60 minutes en ligne d’eau, 120 minutes en paroi et 540 minutes en surface !
Navigation : des imperfections malgré un système de pointe
Le Scuba X1 Pro Max combine trois éléments ajeurs : des capteurs ultrasons OmniSense+ 2.0 (jusqu’à 40 capteurs), un algorithme de cartographie & planification adaptative FlexiPath 2.0, et une propulsion par moteur TVC (thrust vectoring) qui oriente la poussée à 180°. Les capteurs ultrason mesurent les distances et “lisent” bassins, pentes, plateformes et obstacles pour créer une carte 360° ; sur cette base, FlexiPath 2.0 choisit en temps réel le motif de déplacement le plus pertinent (S, grille, Y, bords, etc.) afin d’assurer la couverture complète annoncée.
Nota Bene : la cartographie est adaptative mais il ne s’agit pas d’une “carte live” ultra‑précise comme chez Beatbot, par exemple.

Le TVC Engine, inspiré de l’aéronautique, apporte des changements de cap très fins (sans pivot brutal), ce qui aide autant sur le fond que sur parois/ligne d’eau et limite les blocages sur échelles/marches.
Nota Bene : Une liaison “live” pour télémétrie/contrôle en immersion est possible avec l’accessoire HydroComm Pro. N’ayant toujours pas été équipés de ce hub de connectivité sous-marine (cf : test Aiper Scuba X1) la connexion s’interrompt dès l’immersion.
Fond de l’eau
C’est le mode le plus simple : l’appareil fait des allers-retours dans la longueur comme dans la largeur de façon assez régulière. Parfois, il monte une margelle et se retrouve un peu malgré lui à grimper sur la paroi. Dans l’ensemble, on comprend ce qu’il fait et il parvient à passer partout, sauf dans les deux coins en forme d’oreilles. À la fin de son cycle, il s’est arrêté au fond de l’eau, quelle que soit la batterie restante. On espérait mieux, par exemple qu’il stationne près du bord, comme le Z1 Pro.
Parois et lignes d’eau
Là aussi, on comprend ce qu’il fait dans l’ensemble, mais son problème est qu’il glisse sur les margelles et cela le désoriente complètement. Compliqué de lui faire faire tout le bassin avec précision.


En ce qui concerne les lignes d’eau, l’appareil grimpe bien jusqu’à la surface, et reste bien assez longtemps pour brosser copieusement les zones encrassées – du moins s’il n’est pas dérangé par une rambarde.
Surface (écumoir)
Il commence toujours par se placer au fond pour se repérer dans sa cartographie, avant de remonter par la première paroi qu’il trouve, se vider de son eau et se mettre en mode flottaison. Son couvercle se soulève à l’arrière et laisse apparaître le rotor du filtre, lequel va aider à aspirer feuilles, insectes et cheveux.

Néanmoins, dans notre cas, son opération est gênée par les rambardes. Il nous a donc fallu l’aider en le poussant vers une paroi sans rambardes pour lui permettre de changer de mode. Une fois ceci fait, il a pu débuter sans problèmes son travail d’écumeur. Il se propulse sporadiquement dès qu’il détecte une absence totale de mouvement ; le reste du temps, il se laisse dériver en profitant des micro-courants de la piscine.


Comme annoncé, il peut rester très longtemps à barboter. On remarque néanmoins que sa chasse aux détritus est aléatoire, d’autant plus que les objets flottants se déplacent également au gré des vaguelettes. Heureusement, le rotor crée un sillage qui les aspire peu à peu quand ils passent à proximité de la bouche du robot.
Le processus n’en est pas moins particulièrement lent, et les utilisateurs pressés auront tôt fait de se munir de leur perche à filet pour pouvoir se baigner dans la minute. Les plus prévoyants se serviront de la fonction écumoir pendant la nuit, afin de maximiser leurs chances d’avoir une surface immaculée au réveil.
Efficacité : là où il passe, les salissures trépassent
Sur ce point, nous attendions le Scuba X1 Pro Max au tournant, avec sa belle capacité d’aspiration, son panier de 5 L et son double système de filtre. Comme espéré, il a bel et bien été à la hauteur de sa réputation.

En ce qui concerne le fond, il est allé attraper un maximum de sable et de feuilles mortes. On a même retrouvé des cailloux. Comme il y en avait beaucoup, le panier a vite été saturé, et des déchets ont commencé à fuiter.
Nous avons donc dû le nettoyer une première fois au bout d’une petite demi-heure. À la fin de son cycle, nous avons obtenu un second panier aussi plein que le premier, et le revêtement était presque immaculé.
Nota Bene : dans un bassin très sale, nous avons commencé par utiliser le filtre normal, afin de ne pas trop encrasser le MicroMesh. Il rejette donc dans l’eau les particules très fines, ce qui la rend momentanément plus trouble.
En ce qui concerne les parois et la ligne d’eau, la brosse fait un travail remarquable : elle exerce une pression suffisante pour retirer les petites algues, laissant derrière lui une trace bien nette, façon “effet visuel exagéré” de publicités à la monsieur Propre. Néanmoins, comme ses homologues de milieu de gamme, il ne peut pas faire grand chose sur les marches trop étroites, ni s’attaquer aux angles arrondis du bassin, puisque la brosse, droite et rigide, ne peut pas entrer au contact avec les creux.

Enfin, nous avons été assez étonnés de constater que sa croisière au-dessus de l’eau a été relativement fructueuse, en dépit de ses hasardeuses tribulations. Nous avons retrouvé de nombreuses feuilles et un gros pansement que nous avions laissé flotter pour voir s’il réussirait à s’en emparer dans les vingt premières minutes.

Ce fut le cas, après l’avoir coincé près d’un rebord. Une bonne surprise !
Autonomie : c’est cohérent
Nous avons effectué quelques mesures lors d’une journée de test, en essayant différents modes :
Mode | Intensité | Mesure (temps) | Énergie utilisée | Autonomie estimée (fourchette totale) |
3-en-1 | Auto | 110 min | 55 % | 185–200 min |
Sol | Max | 95 min | 53 % | 165–180 min |
Parois | Éco | 34 min | 21 % | 150–162 min |
Écumoir | Éco | 66 min | 9 % | 540–733 min |
En pratique, ces chiffres confirment la logique d’usage : Max et les montées en paroi/ligne d’eau grignotent plus vite la batterie que du roulage fond pur, tandis que l’écumage est de loin le moins énergivore. Nous tenons compte du fait que n’avons pas activé le mode Super Eco : il réduit un peu l’efficacité mais c’est probablement lui qui permettrait d’approcher les ≈5 h au sol/parois annoncées.
Nota Bene : pour optimiser l’autonomie, pensez à choisir le panier 180 µm quand la piscine est très sale, vider/rincer souvent pour éviter le colmatage, et limiter les phases intensives en Max aux zones vraiment encrassées.
En revanche, la recharge est un peu plus lente que prévu. En effet, le robot s’arrête pour batterie faible à partir de 10%, certainement pour permettre aux possesseurs d’un hub de communication sous-marine de le rappeler grâce à l’application.

Or, avec seulement 90% à charger, le robot a mis 4h14, ce qui dépasse les 4 h annoncés. On aurait probablement dépassé les 4h30 pour une charge de 0 à 100%. Pas dramatique mais on préfère le souligner.
Entretien et maintenance : de quoi le garder très longtemps !
La récupération du robot est moins difficile que ne le laisse supposer son poids. Il se vide rapidement de son eau et s’arrête de lui-même lorsqu’il est hissé sur le bord de la piscine. Malgré tout, on ne recommande pas l’opération à celles et ceux qui ont des lombaires fragiles.
Afin de faciliter la vidange des gros déchets, le panier s’ouvre des deux côtés. Le fait de pouvoir retirer les pans du filtre aide à le nettoyer au jet d’eau à moyenne pression, y compris le MicroMesh. Comme pour le Scuba X1 standard, attention à ne pas laisser la membrane ultra-fine traîner dans l’herbe, au risque que tout ce qu’elle touche y reste accroché.

Le manuel comprend une section “Maintenance” qui intègre le démontage du rotor (dépose par 4 vis, alignements à respecter au remontage) et montre comment remplacer une chenille (“caterpillar tread”) en réalignant les engrenages sur les roues — utile pour garder l’adhérence au top au fil des saisons. On y trouve également comment remplacer la brosse en silicone, schémas à l’appui pour manipuler adéquatement les boucles de fixation.

Côté charge, on peut compter sur le dock de charge sans fil qui simplifie la routine et limite les manipulations câbles/contacts. Le doc conseille d’éviter le plein soleil et de placer le dock à ≥ 3,5 m du plan d’eau. Concernant l’hivernage ou longs arrêts, Aiper recommande de charger complètement l’appareil avant stockage. Il est recommandé de le placer dans son emballage d’origine, lavé, sec et éteint, puis de le stocker dans un endroit frais, sec et bien ventilé.
Accessoires et pièces détachées
Le petit suivi d’usure des composants (filtre, brosses, chenilles) de l’application aide à planifier les remplacements avant que les performances ne chutent. En boutique, vous trouverez divers accessoires et pièces détachées de l’écosystème Aiper :
- un crochet de récupération (11,90 €)
- une brosse de rechange (48 €)
- le Caddy Aiper (150 €) qui change la vie pour déplacer un engin de 15 kg entre local et bassin ;
- le module HydroComm Pro (≈ €379–€499 selon le revendeur) pour la communication sous-marine et le pilotage/diagnostic en temps réel ;
- le filtre ultra-fin (86,89 € chez Brico & Pool)
- le panier de filtre complet (68,69 € chez Brico & Pool), de quoi assurer la rotation/rinçage sans immobiliser la machine.
Seul bémol à ce stade : pas de chenilles de rechange clairement référencées pour le Pro Max ; elles existent pour les S1 / S1 Pro, mais compatibilité non confirmée avec le Scuba X1 Pro Max — à vérifier auprès du SAV avant achat pour éviter la mauvaise surprise.
Face à la concurrence
Face au Scuba X1 “standard”, le Pro Max on gagne en puissance d’aspiration, en capacité à encaisser de gros volumes de débris et en pilotage logiciel, mais tout n’est pas magique : à la maison, on a encore vu des glissades sur margelles qui le désorientent, un arrêt au fond en fin de cycle (on aurait préféré un stationnement près du bord), et une recharge qui a dépassé nos 4 h malgré 90 % seulement à remplir. Côté endurance, nos projections confirment de longs cycles (notamment en écumage), mais le sol/parois reste en-deçà des 5 h sans activer le super Eco.

Face aux autres haut-de-gamme (Beatbot & co.), l’X1 Pro Max se positionne comme un aspirateur très endurant et “filtrant”, taillé pour les bassins qui s’encrassent vite : énorme panier, maille ultra-fine pour la poussière, et autonomie de surface qui colle avec les 10 h annoncées. En contrepartie, son poids (15 kg) et quelques imperfections de trajectoire sur des bassins tarabiscotés (margelles, rambardes) le rendent moins “facile” que certains concurrents plus légers/rapides qui misent davantage sur l’agilité.
Dit autrement, les grandes piscines à géométrie simple lui laisseront un boulevard pour avaler d’importants volumes de saletés. À l’inverse, si votre bassin est de taille modeste (ici 30 m3) et s’il multiplie les angles piégeux en plus de comporter des obstacles en bordure, son potentiel ne sera pas exploité à fond. Dans l’ensemble, il fera toutefois aussi bien voire mieux que tous les autres robots testés jusqu’ici dans ce même bassin.
En somme, son rapport qualité-prix va grandement dépendre des conditions d’usage. En effet, rien ne sert de dépenser 1 800 euros pour nettoyer une piscine comme la nôtre : à cet égard, le Z1 pro de Dreame à 1 300 € sera amplement suffisant. En revanche, dès que votre piscine monte un peu en gamme, le Scuba X1 Pro Max peut aisément devenir un choix plus que pertinent. Cela étant, on ne niera pas que le moindre accessoire demandera un effort financier supplémentaire qui, sans être totalement ubuesque, ne lui permet pas de revendiquer une réelle compétitivité tarifaire.