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MOVA à l’IFA 2025 : l’expansion touche toute la maison (ménage, cuisine, beauté). Écosystème cohérent ou empire boulimique ?

stand mova ifa berlin 2025

À Berlin, dans les allées de l’IFA, les curieux se pressaient devant le stand MOVA. Entre un robot aspirateur équipé de bras articulés, un module qui hisse la machine dans les escaliers et une tondeuse qui coupe l’herbe à 1,5 cm des bordures, la marque chinoise a transformé son espace en laboratoire du futur !

C’est le slogan de l’année : « Step Up, Move Ahead ». En clair : passer à l’étape suivante, et laisser les concurrents courir derrière.Mais au-delà de l’effet “waouh”, l’ambition est ailleurs : mailler toute la maison. Ménage, pelouse, piscine, cuisine, beauté, hygiène dentaire… en une douzaine de gammes, MOVA dessine un empire indoor-outdoor où chaque appareil promet d’être plus intelligent que le précédent.

Une stratégie totale qui pose la vraie question de cet article : assiste-t-on à la naissance d’un écosystème cohérent, capable de simplifier le quotidien de bout en bout, ou à une dispersion où l’on collectionne les produits plus vite qu’on ne garantit leur suivi, leur fiabilité et leur intégration ?

mova fresh 20 vision brosse a dents
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mova zeus 60 escalier robot aspirateur
mova diver a10 robot piscine

Une stratégie offensive : l’écosystème total

Née en 2024 dans l’orbite de Dreame — la marque a même été présentée comme sous-marque lors de lancements fin 2024 — MOVA se positionne en 2025 comme marque à part entière dans sa communication officielle, même si plusieurs médias continuent de la décrire comme liée à Dreame. Autrement dit : des liens industriels historiques, mais une identité désormais affichée comme autonome.

Ambitions de MOVA sur grand écran
©Meilleure-innovation.com

À l’IFA 2025, MOVA a dévoilé un écosystème complet couvrant 12 gammes indoor + outdoor : robots aspirateurs (dont Sirius/Zeus/Mobius), wet & dry (M50), tondeuses (LiDAX), robots piscine (Rover X10), lave-vitres (N1), mais aussi des segments “hors ménage” comme cuisine (cafetières), beauté (sèche-cheveux, lisseurs), hygiène dentaire (Fresh 20 Vision), et animaux (fontaine/distributeur, litière autonettoyante). Un périmètre large confirmé par les comptes-rendus de salon et les démonstrations sur stand.

Sur place, un “cabinet de curiosités” taille XXL

À Berlin (Hall 9, stand H9-103), le stand MOVA a joué la carte du spectaculaire et du “tout-maison”. Un espace très vaste et très diversifié, où l’on passait d’un bassin pour voir les robots piscine à l’œuvre à des zones beauté avec sèche-cheveux et stylers que les visiteurs pouvaient essayer, en passant par une rangée de purificateurs d’air dont le souffle se faisait franchement sentir au bord du stand. 

MOVA IFA 2025
©Meilleure-innovation.com

L’affluence était également notable côté cuisine (machines et cafetières) et animaux (fontaines, distributeurs, litière autonettoyante). Une mise en scène qui raconte l’ambition de la marque : couvrir la maison de la cave au jardin.

Les annonces indoor : là où MOVA joue à domicile

Dans la maison, c’est le terrain de jeu favori de MOVA — celui où la marque s’est déjà faite remarquer au printemps avec des références comme le Z50 Ultra, le V50/V50 Ultra et l’aspirateur-balai X4 Pro. À l’IFA, elle revient sur ce noyau dur avec des idées plus radicales : bras qui saisissent, module escalier et station MopSwap™ qui change elle-même ses patins. Qu’ont-ils donc ajouté de vraiment nouveau là où ils étaient déjà plus que crédibles ?

Sirius 60 : l’aspirateur qui a des bras

Présenté à l’IFA comme prototype, le Sirius 60 embarque deux bras extensibles : un bras-balai pensé pour aller chercher la poussière dans les recoins, et un bras préhenseur capable de saisir/déplacer de petits objets (démonstrations jusqu’à environ 800 g). L’idée : réduire les “angles morts” des robots classiques et commencer à interagir avec l’environnement domestique, ce qui rapproche l’appareil d’un assistant plus que d’un simple aspirateur.

MOVA Sirius 60 à l'IFA 2025
©Meilleure-innovation.com

À ce stade, pas de prix ni de calendrier : il s’agit d’un concept en démonstration à Berlin, et non d’un modèle commercialisé. On peut donc parler d’une des premières propositions grand public d’un prototype intrigant de robot de sol avec bras articulés, en attendant des précisions sur la sécurité, la vitesse d’exécution et la fiabilité des bras en usage réel.

Zeus 60 : le casse-tête des escaliers enfin résolu ?

Présenté à l’IFA comme module porteur, le Zeus 60 soulève les robot-aspirateurs MOVA et les dépose marche par marche jusqu’au palier suivant. Les démonstrations évoquent des marches jusqu’à 25 cm, avec un fonctionnement “pas-à-pas” qui tranche avec les concepts à chenilles montrés par d’autres marques au salon. À ce stade, il s’agit d’une démo : ni prix ni calendrier annoncés.

ZEUS 60 en action
©MOVA

Selon MOVA, ce serait leur premier module remplaçable de ce type (technologie interne dite CloudLift, revendication du constructeur) et il viserait la compatibilité avec la plupart des futurs robots de la marque. Promesse intéressante pour les maisons à étages ; à vérifier en tests : vitesse, sécurité sur nez de marche, gestion des paliers étroits et intégration avec les différents modèles.

Mobius 60 : MopSwap™, le dock qui change les patins

Sur les robots laveurs, les patins (les “lingettes” de serpillage) finissent vite sales et beaucoup d’appareils se contentent de les laver puis de repartir… au risque d’étaler de l’eau grise. Le Mobius 60 introduit MopSwap™ : une station haute qui stocke trois patins à l’intérieur et utilise un bras pour présenter au robot le patin magnétique le plus adapté (par exemple selon le type de sol). Objectif annoncé : un nettoyage plus hygiénique et mieux ciblé, en remplaçant le patin plutôt qu’en repartant avec le même.

Mova Mobius 60 vu de loin
©MOVA

À ce stade, c’est une démo IFA : MOVA n’a pas détaillé la disponibilité ni précisé si la station lave/sèche aussi les patins en interne (ou seulement les échange). L’idée est prometteuse pour l’entretien courant ; on attend des infos concrètes sur la vitesse du changement, la durabilité des textiles et l’entretien de la station.

Z60 Ultra Roller Complete : déjà en vente

Ici, on ne parle plus de démo IFA : le Z60 Ultra Roller Complete est commercialisé en Europe début septembre. Sa particularité par rapport aux robots “classiques” à patins ? Un rouleau alimenté en eau claire en continu pour laver sans réutiliser une lingette déjà souillée, et un système MaxiReach qui pousse le rouleau et la brosse latérale jusqu’aux bords pour mieux longer les plinthes.

Z60 Ultra Roller Complete en action
©MOVA

La puissance d’aspiration annoncée (28 000 Pa) est une donnée constructeur issue de tests internes : on la cite comme telle. Le modèle a, par ailleurs, été récompensé aux IFA Innovation Awards 2025.

M50 Ultra : l’aspirateur-balai Wet & Dry pliable

Le M50 Ultra n’est pas un robot mais un aspirateur-balai laveur (il aspire et lave). Son intérêt pour un foyer ? Son manche pliable et extensible qui permet d’aller sous les canapés et lits sans se contorsionner, et l’approche EdgeCoverage AI pensée pour longer les plinthes proprement. La marque revendique un “premier au monde” pour cette combinaison d’ergonomie. Nous, on attend de tester après le Tineco S9 Artist !

Stand MOVA M50
©MOVA

À surveiller : l’autonomie réelle en mode lavage, le séchage du rouleau après usage (odeurs), la facilité d’entretien du circuit d’eau et la disponibilité des pièces/consommables (rouleau, filtres).

Côté outdoor : la même recette… au grand air

Après s’être faite un nom à l’intérieur, MOVA passe la porte-fenêtre. Comme d’autres acteurs récents, la marque attaque le jardin et les vitrages avec des produits qui visent le haut du panier : tondeuses LiDAX Ultra (cartographie LiDAR + caméra), robot piscine Rover X10 et lave-vitres N1. L’ambition est offensive — inquiéter les historiques du secteur — mais cohérente avec sa formule maison : perception 3D, décisions dopées à l’IA, promesse de moins de charge mentale.

LiDAX Ultra : la tondeuse qui vise la bordure au millimètre

Pour situer : la plupart des robots-tondeuses exigent encore un fil périphérique enterré ou une station GPS/RTK. La série LiDAX Ultra mise au contraire sur une perception 3D (LiDAR 3D + caméra HDR) pour cartographier et naviguer sans fil ni station GPS, avec une promesse de carto jusqu’à 2 000 m² et une coupe au plus près des bordures (< 1,5 cm). L’objectif est de réduire les retouches manuelles le long des murs/allées.

Stand MOVA robots-tondeuses
©Meilleure-innovation.com

Une variante AWD (transmission intégrale) est pensée pour les terrains complexes (pentes importantes, sols irréguliers) et a été distinguée comme Honoree aux IFA Innovation Awards 2025 — un signal d’intérêt, sans préjuger des performances en conditions réelles. À noter : disponibilité et prix France à confirmer (démo salon pour l’instant). Côté historique, MOVA avait déjà lancé des séries 600/1000 ; LiDAX Ultra s’inscrit donc dans une montée en gamme plutôt que dans un coup isolé.

Rover X10 : le robot piscine polyvalent

Le Rover X10 est présenté comme un modèle sans fil capable de couvrir fond, parois, coins et même la ligne d’eau, avec 7 modes de nettoyage annoncés. Il a été montré sur le stand à l’IFA ; l’idée est d’offrir un nettoyage “tout-en-un” sans tuyaux ni câbles. 

MOVA robot-piscine
©Meilleure-innovation.com

Le Rover X10 paraît solide, mais il déclenche moins le “wahou” que d’autres robots piscine que nous avons déjà testés. L’absence de chiffres clés (hormis un débit de 60 600 LPH) nous laisse surtout avec une promesse générale — fond, parois, ligne d’eau — sans particularité notable. Aucune date ni de de prix n’ont encore été communiqués pour la France. 

Diver A10 à l'IFA 2025
©Meilleure-innovation.com

À côté du Rover X10, MOVA a aussi teasé un second robot piscine, le Diver A10, présenté sur les réseaux de la marque comme un modèle plus accessible. Pour l’instant, pas de fiche technique ni de prix officiels : on le classe donc comme entrée de gamme probable, en attente de détails (surface couverte, filtration, autonomie, date FR).

N1 : le lave-vitres à ultrason

Autre nouveauté, plus discrète : le N1, un lave-vitres compact avec pulvérisateur ultrason intégré. Surprise, oui… mais pas un OVNI : l’idée est de nébuliser une fine brume qui pénètre mieux dans les petits interstices des baies vitrées qu’un simple jet. C’est cohérent techniquement, et plusieurs comptes-rendus mentionnent précisément cette approche “ultrason + format compact” pour viser les zones étroites.

MOVA lave-vitre N1
©MOVA

Côté innovation de marché, ce n’est pas totalement inédit : des acteurs spécialisés utilisent déjà des buses ultrason sur leurs robots lave-vitres. Là où MOVA peut se distinguer, c’est par l’intégration (compacité, app commune, IA de navigation). Mais à ce stade, c’est une démo sans fiche technique (autonomie, type d’adhérence/sécurité, finesse de pulvérisation, modes sur châssis sans cadre). Prudence donc : on attend des spécifications et des tests terrain pour juger face aux références établies.

Les autres catégories : beauté, cuisine et hygiène

Après son cœur de métier côté ménage, MOVA étire sa formule à des terrains plus hétéroclites — beauté, hygiène dentaire, cuisine, pet care. L’idée : transposer ses recettes (capteurs, un peu d’IA, promesse d’une app commune) à des objets du quotidien. 

MOVA lisseur à cheveux
©MOVA

Sur le stand, beaucoup de démos et des gammes encore jeunes : intéressant à regarder comme laboratoire d’expériences, moins comme des game changers immédiats. On fait donc le tri entre ce qui intrigue vraiment, ce qui relève surtout du marketing, et ce qui devra être éprouvé chez nous.

Beauté (sèche-cheveux / stylers)

MOVA pousse une ligne “haircare” avec des modèles comme Master 10, mis en avant à l’IFA et distingué aux IFA Innovation Awards (cat. Beauty & Personal Care). Promesses : la reconnaissance d’embout et des réglages auto, logique “smart” pour adapter chaleur et débit. 

Stand MOVA beauté
©MOVA

C’est intéressant pour l’usage quotidien… mais on manque de mesures normalisées (bruit en dB, température réelle, débit d’air) et de tests indépendants pour objectiver la perf. On le classe donc côté curiosité prometteuse, en attendant des bancs d’essai.

Hygiène dentaire (Fresh 20 Vision)

La Fresh 20 Vision revendique un système “plaque visible” : caméra endoscopique 300 000 px + fluorescence à longueur d’onde dédiée, avec cartographie en temps réel de la plaque dans l’app MOVAhome. Une fonctionnalité encore rare, même chez Oral-B ou Philips.

MOVA brosse à dent vision
©MOVA

Sur le papier, c’est assez remarquable pour un produit grand public. En pratique, on reste sur une annonce constructeur sans données publiées sur la précision, ni sur la confidentialité/stockage des images, ni sur la conformité médicale.

Cuisine (cafetières)

MOVA montre des cafetières (segments grand public / “semi-pro”). Le marché est très concurrentiel et dominé par des spécialistes ; à l’IFA, on n’a pas vu de mesures techniques détaillées (température d’extraction, stabilité, lait, mouture), ni de retours indépendants. Selon les observateurs sur place, la qualité reste en retrait face aux ténors italiens, mais la foule sur le stand montrait malgré tout un certain intérêt (le café, c’est sacré !). 

Quoi qu’il en soit, à ce stade, on est clairement sur une tentative d’extension d’écosystème que sur une volonté de prise de leadership — à suivre quand des specs et tests sortiront.

Animaux (fontaine, distributeur, litière autonettoyante)

La gamme pet care couvre la fontaine à eau (ex. WF10 Pro, 1,5 L, filtration multi-couches, 30 dB annoncés), des distributeurs connectés et une litière autonettoyante déjà exhibée/teasée en vidéo et qui a amusé les visiteurs. Là encore, la valeur se jugera sur la fiabilité (capteurs, anti-fuite), le bruit réel et l’entretien (consommables). 

Litière autonettoyante à l'IFA 2025
©MOVA

Pour l’instant, on a surtout des fiches marketing et des démos : intéressant dans une logique “maison connectée complète”, mais en attente de tests pour se positionner face aux leaders du segment.

Boulimie ou écosystème sain ? Les vraies questions

Au-delà du show IFA, MOVA affiche une ambition claire : un smart living continu, de l’indoor à l’outdoor, porté par la perception 3D et des automatismes “qui réduisent la charge mentale”. Sur le papier, l’histoire est cohérente. Dans la pratique, un écosystème se prouve sur la durée.

Ce qui plaide pour la cohérence : 

  • Un socle commun de techno (détection, navigation, IA “maison”) qui irrigue les catégories.
  • Des produits indoor déjà datés et vendus (ex. Z60, M50) : de la promesse qui arrive dans les foyers, pas seulement sur un stand.
  • Une logique d’app unique annoncée : promesse d’une expérience continue (profils, scénarios, mises à jour).

Ce qui peut virer à la dispersion : 

  • SAV/entretien éclaté (patins, rouleaux, filtres, lames, consommables “pet care”) : disponibilité et coût à suivre.
  • Cadence d’OTA et suivi logiciel multi-catégories (robot de sol ≠ tondeuse ≠ litière…) : risque de fragmentation.
  • Vie privée & caméras (brosse dentaire, robots à vision) : où vont les données ? quelles options de contrôle local ?

Distribution France : pour l’instant, seules certaines références ont un calendrier clair ; le reste est démo/TBA.

Notre verdict provisoire : on veut y croire !

 MOVA raconte une vision crédible et avance des produits tangibles côté maison. Côté extensions (beauté, cuisine, animaux) et outdoor, on reste surtout sur des avant-premières : intéressant, mais il faudra juger sur disponibilité, suivi et expérience réelle. Autrement dit : l’écosystème paraît prometteur, la preuve se fera à l’usage — régularité des mises à jour, qualité du SAV, pérennité des pièces, et vraie simplicité au quotidien.

Ce que ça change pour le marché dans un avenir proche

En un an, MOVA est passée de challenger à menace sérieuse pour Roborock, Dreame et Ecovacs. Là où les concurrents empilent des watts et des Pa, MOVA propose des réponses concrètes à nos irritants quotidiens : escaliers, serpillages sales, bords mal nettoyés, contrôle visuel du brossage. Si la distribution suit en France, on pourrait voir émerger un nouveau géant du smart home, indoor comme outdoor. 

©MOVA

Côté maison, certains produits arrivent vraiment (Z60 dès septembre, M50 annoncé), signe d’une offensive crédible. Côté prototypes (bras, module escalier, MopSwap™, tondeuses LiDAX, robot piscine, lave-vitres), l’idée est forte mais la preuve reste à faire : disponibilité, suivi logiciel, pièces et qualité d’usage dans le temps.

Cet article vous a intéressé ? Dites-nous ce que vous pensez : les bras articulés sont-ils utiles ou gadget ? Les escaliers, un vrai problème chez vous ? Et la brosse à dents Fresh 20 Vision avec caméra intégrée, innovation pertinente ou gadget ? Partagez vos expériences et vos avis en commentaire. Et si vous repérez une info manquante ou erronée, signalez-le : on mettra l’article à jour.

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Dreame A3 AWD : le 4×4 intelligent qui redéfinit la tonte automatisée

robot tondeuse Dreame A3 awd

Grimpez à 80 % de pente, frôlez les bordures, évitez jouets, tuyaux et hérissons, et… patrouillez votre jardin quand la pelouse dort.

Non, ce n’est pas de la science-fiction : c’est la promesse de la série A3 AWD dévoilée à l’IFA 2025 (Berlin), où Dreame a sorti l’artillerie lourde pour succéder à l’A1 Pro. Au programme : navigation IA de nouvelle génération, coupe “bord à bord”, et motricité intégrale taillée pour les terrains exigeants.

Dreame A3 awd sur l'herbe
©Dreame

Marque déjà bien installée dans les robots domestiques, Dreame change d’échelle au jardin : finitions soignées, détection avancée — y compris de nuit — et un volet “smart garden” assumé avec patrouille vidéo, connectivité cellulaire et anti-vol. L’objectif est clair : viser le “zéro retouche” sur des jardins compliqués. À vérifier, terrain à l’appui.

Quelques chiffres clés

Caractéristique Techniques
Pente maximalejusqu’à 80 % (≈ 39°)
Franchissementobstacles jusqu’à 5,5 cm
NavigationOmniSense 3.0 (LiDAR + vision IA)
Reconnaissance objets> 300 objets
Coupe bord< 1,5 cm via EdgeMaster 2.0
Surface couvertejusqu’à 3 500 m²
Sauvegarde végétalemode “Animal Activity” et ne pas déranger
Sécuritécaméra, eSIM 4G, GPS, AirTag
Option spécifiquepanier ramasseur de feuilles
Alternative V1pour jardins compacts (pente 40 %, passages 60 cm)

Une tondeuse aux allures de SUV — et pas qu’un peu

Flagship outdoor assumé, l’A3 AWD adopte une transmission intégrale (4 moteurs hub) et des roues de type Mecanum pour pivoter quasi sur place et conserver de l’adhérence là où d’autres reculent. Résultat annoncé : pentes jusqu’à 80 % (~38,6°) et franchissement d’obstacles de 5,5 cm. En somme, l’A1 Pro misait sur la simplicité et un bon RQP ; l’A3 change carrément d’ambition côté motricité et franchissement.

Dreame A3 awd pente
©Dreame

Comptez également sur un système de suspension robuste qui amortira chaque mouvement pour une meilleure régularité de coupe, et sur un pare-chocs renforcé contre les impacts imprévus !

OmniSense™ 3.0 : cartographie intelligente, zéro fil périmétrique

Fini le câble périphérique — et toujours sans antenne RTK. La série A3 AWD passe à OmniSense™ 3.0, un duo LiDAR 3D + vision binoculaire IA (deux caméras HDR) qui cartographie en 3D en temps réel, ajuste sa trajectoire et améliore la lecture des obstacles. Sur le papier, c’est un vrai palier par rapport à l’A1 Pro (LiDAR seul) et une évolution du mix capteurs inauguré sur l’A2 : meilleure perception des reliefs, meilleurs bords, et une navigation plus sereine quand la lumière est capricieuse.

Dreame A3 awd vision
©Dreame

Concrètement, l’A3 AWD promet une détection/évitement plus fiable (jouets, tuyaux, massifs…) et une progression plus fluide dans les passages étroits, avec un guidage “propre” de jour comme de nuit grâce aux capteurs Dual HDR. C’est la brique qui doit combler les limites relevées sur l’A1 Pro en détection d’obstacles fins et en finition des bordures — limite ensuite adressée mécaniquement par EdgeMaster 2.0 (voir plus bas). Reste à valider ces gains sur le terrain, mais l’architecture capteurs est cohérente avec l’ambition “sans fil, sans retouche”. 

EdgeMaster™ 2.0 : viser (vraiment) le “bord à bord”

Le nouveau module EdgeMaster™ 2.0 remplace le plateau unique par deux disques de coupe flottants et coulissants qui s’étendent vers l’extérieur au ras des bordures. Dreame annonce une précision < 1,5 cm, soit une finition qui vise à supprimer les retouches au coupe-bordure sur la majorité des jardins.

Dreame A3 awd edge master
©Dreame

Au-delà du “plus près”, l’intérêt est aussi de passer plus vite : ces deux plateaux travaillent de concert sur 40 cm de largeur utile et s’adaptent aux irrégularités du terrain pour limiter le “scalping” (coup de lame sur bosse).

Nota Bene : l’A1 Pro restait sur un seul disque de 22 cm, efficace mais moins armé pour une vraie coupe bord-à-bord — l’A3 AWD relève clairement le niveau sur la finition. 

Un atout inattendu : un panier ramasse-feuilles

Petit scoop repéré sur les stands de l’IFA : selon un média allemand présent sur place, l’A3 AWD accepterait un panier récupérateur amovible capable d’embarquer les feuilles mortes, de les transporter puis de les déposer automatiquement à un point prédéfini. Si cette option est confirmée, on passerait d’un robot strictement “mulcheur” à un outil quatre-saisons qui gère aussi l’automne — un vrai plus inédit chez Dreame et plutôt rare sur le marché. 

Dreame A3 awd panier de ramassage
©SmarthomeAssistent.de

Côté usage, on imagine un mode dédié “feuilles” (trajet ciblé, vitesse adaptée) et une consigne de vidage près du compost. À noter : cette info reste pré-commercialisation et demande confirmation officielle de la marque ; elle n’apparaît pas encore dans tous les récapitulatifs de l’A3.

Vigilante du jardin connecté

Au-delà de la tonte, A3 AWD joue les sentinelles. Sa caméra frontale donne accès à une vue en direct dans l’app, tandis qu’un mode patrouille programmable effectue des rondes autonomes. L’IA de détection humaine déclenche des alertes instantanées, et les capteurs embarqués préviennent en cas de soulèvement ou de sortie de zone (géorepérage).

Sous le capot connecté, Dreame Link combine eSIM 4G et GPS pour le suivi en temps réel et les notifications hors domicile ; la compatibilité AirTag ajoute une couche anti-vol “au cas où”. C’est une vraie rupture vs A1 Pro, cantonné aux sécurités classiques, sans vidéo live ni connectivité cellulaire.

Bonus : le petit frère V1, adapté à tous les jardins… même les plus petits !

Pour les micro-terrains et patios urbains, Dreame dégaine la série V1 : des modèles compacts qui misent sur une approche 100 % caméra avec OmniEyes 1.0 (vision dual + carto IA), sans LiDAR ni RTK. L’objectif : simplifier l’installation et conserver une navigation fine dans les espaces étriqués. Côté chiffres annoncés : pentes jusqu’à 40 %, obstacles de 4 cm, passages de 60 cm, et reconnaissance de 300+ objets. De quoi couvrir sereinement les petits jardins, cours et allées étroites où beaucoup de robots jettent l’éponge. 

En deux mots vs le A1 Pro : le V1 privilégie la compacité et les couloirs ultra-étroits (60 cm) avec sa vision dual, quand l’A1 Pro reste le choix “polyvalent” LiDAR 3D (plateau 22 cm, pente 45 %) pour des surfaces un peu plus généreuses. Si votre critère n°1 est la gestion des recoins et du mobilier serré, V1 coche les cases ; si vous cherchez une base LiDAR éprouvée, l’A1 Pro garde de solides arguments. 

Disponibilité et verdict

Sur le papier, A3 AWD coche toutes les cases du “grand saut” : navigation OmniSense™ 3.0, bord à bord < 1,5 cm avec EdgeMaster™ 2.0, et 4×4 pour terrains compliqués. Face à l’A1 Pro, plus simple et déjà convaincant, on change clairement d’ambition : finitions chirurgicales, franchissement et fonction “sentinelle” qui étend l’usage au-delà de la tonte.

C’est l’une des propositions les plus audacieuses vues à Berlin. Reste à trancher au test terrain :

  • la précision réelle des bordures (< 1,5 cm) et tenue en herbe humide/haute ;
  • la détection de nuit (hérisson & obstacles bas) et stabilité de la carto 3D ;
  • la pente à 80 % en conditions réelles ;
  • l’intérêt pratique du panier ramasse-feuilles ;
  • la latence/paramétrage des alertes eSIM/GPS et garanties vie privée.

On attend une sortie printemps 2026 en Europe.

Verdict provisoire

Un flagship outdoor est à découvrir, qui bouscule le sans-fil classique et pourrait faire oublier le coupe-bordure… si les promesses sont tenues ! En attendant le prix et nos mesures, l’A3 AWD s’impose déjà comme la succession naturelle de l’A1 Pro pour qui vise la précision et les jardins “casse-pattes”, tandis que la série V1 va pouvoir s’occuper de guetter les petites surfaces urbaines !

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Narwal Flow : le robot qui lave “en continu” veut bousculer Roborock et Dreame

robots narwal flow

À Berlin, Narwal a ouvert le bal de l’IFA 2025 avec un message clair : le “vrai propre” ne s’arrête pas au visible.

La marque chinoise a dévoilé le Flow, un robot aspirateur–laveur qui pousse très loin l’idée de l’entretien sans effort : 22 000 Pa, un mopping sur rails arrosé en continu à 45 °C via 16 buses, une plaque de pression pour les tapis, et une station qui lave, sèche et vide toute seule. Le tout à 899 € en lancement en France jusqu’au 28 septembre. Derrière les effets d’annonce, que faut-il retenir ?

Une vraie nouveauté côté lavage

Là où la plupart des robots actuels misent sur des disques rotatifs, Narwal propose un tout nouveau système sur le Flow : un rouleau monté sur rail, continuellement rincé par de l’eau à 45 °C. Ce nettoyage « en continu » s’appuie sur 16 buses anti-obstruction, une pression constante de 12 N et une raclette qui évacue l’eau sale dans un circuit indépendant. La serpillière reste propre tout au long du passage.

Ce choix technique tranche avec les pratiques des Roborock, Dreame ou Ecovacs. Narwal fait le pari d’une hygiène plus réelle, notamment pour les surfaces grasses ou les sols de cuisine. Les extensions latérales EdgeReach permettent en plus de venir nettoyer au plus près des plinthes.

narwal ifa berlin conference
narwal flow
Narwal à l’IFA de Berlin 2025.

Aspiration : du muscle et de la précision

Narwal annonce une puissance de 22 000 Pa, un chiffre très au-dessus de la moyenne. Mais c’est surtout la manière dont cette puissance est exploitée qui change : le système CarpetFocus applique une pression ciblée sur les tapis pour forcer l’air à pénétrer dans les fibres.

La brosse principale, flottante et à structure ouverte, limite les enchevêtement de cheveux. Quant aux brosses latérales, elles sont inversées pour éviter de repousser les débris vers l’extérieur. En résultat, des performances jugées solides sur les sols durs comme sur tapis, d’après les premiers tests allemands.

Une navigation IA bien exécutée

Le Flow embarque le système NarMind Pro, qui combine double caméra RGB, cartographie 3D en temps réel et traitement local des données. Le robot identifie précisément les obstacles, ajuste ses trajectoires et se déplace dans des environnements complexes sans à-coups.

Son format de 95 mm de haut lui permet de passer sous de nombreux meubles, tout en franchissant des seuils allant jusqu’à 4 cm. Le travail en bordure est également soigné grâce aux brosses et aux extensions de mop adaptatives.

Une station digne d’une base de lancement

Narwal soigne l’après-nettoyage. Sa station se charge du vidage du bac à poussière (sac de 2,5 L), du lavage à chaud de la serpillière, de son séchage à l’air chaud, du nettoyage des réservoirs et du dosage du détergent. Une fois le robot rangé, tout se fait sans intervention.

Deux modèles sont proposés : la station classique (standard) et une version compacte, haute de seulement 28 cm, mieux adaptée aux petits espaces mais sans compromis sur les fonctions.

Application, compatibilité et personnalisation

Le Flow est pilotable via l’application Narwal, avec des scènes automatisées, paramètres d’aspiration/mopping pièce par pièce, et une gestion IA du niveau de saleté. Il intègre Alexa, Google Home, Siri, et sera compatible Matter d’ici fin 2025.

Un assistant vocal “Hey Nawa” permet aussi de déclencher des tâches sans sortir son téléphone.

robots aspirateurs narwal flow

Prix et disponibilité

Deux configurations sont proposées en France :

Offre valable jusqu’au 28 septembre 2025 chez Amazon, Darty, Boulanger et sur le site officiel de Narwal.

Flow vs Freo X10 Pro (et les autres)

Narwal conserve le Freo X10 Pro dans sa gamme, un robot à pads rotatifs plus abordable (environ 549–599 € en promo). Le Flow va plus loin : un lavage en continu sur rails vs pads rotatifs, une pression dirigée vs rotation passive et une station complète dès la version standard.

Une annonce forte sur un segment hautement concurrentiel

Face à Dreame, Ecovacs et Roborock, Narwal propose ici une vision très différente du nettoyage : moins de compromis, plus d’hygiène, plus d’automatisation. Les premiers tests saluent d’ailleurs la qualité de la finition, la performance du lavage et la pertinence de la navigation IA.

Reste à voir ce que donnera le système Track Mop sur la durée, tant en termes d’usure que d’entretien. Mais sur le papier, Narwal frappe fort.

Et vous, vous misez sur le lavage en continu ou vous restez fidèle aux pads rotatifs ? Partagez votre avis en commentaire.

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Aiper présente le Scuba V3 : son prochain best seller ou flop 2026 ?

Scuba V3

Aiper vient de dévoiler le Scuba V3, son premier robot-piscine doté d’IA Vision : il « voit », analyse et cible les zones sales. Dock sans fil, modes intelligents et filtration jusqu’à 3 µm : il devrait rapidement surclasser le best-seller Scuba S1 !

L’IFA Berlin 2025 a confirmé une tendance nette : les robots piscine s’imposent désormais comme un segment phare du smart home outdoor. Plusieurs marques ont dévoilé leurs nouveautés, mais Aiper a marqué les esprits avec son Scuba V3, présenté comme le premier modèle de la marque équipé d’IA Vision. L’objectif est clair : aller au-delà du simple nettoyage mécanique et proposer un robot capable de voir, analyser et optimiser son travail, du fond jusqu’à la ligne d’eau.

Scuba V3 à l'IFA 2025

Voici quelques promesses laissées planer par Aiper pour son nouvel appareil, dont le lancement prochain est prévu pour début 2026 à 1 099 € !

Un design compact et pratique

Avec seulement 7,5 kg (l’équivalent d’un gros chat), le Scuba V3 est pensé pour être manipulé sans effort. En plus d’être léger, il profite d’une poignée centrale qui place le centre de gravité au bon endroit : on soulève droit, sans vriller le poignet, et on traverse la terrasse sans dégouliner grâce à la vidange rapide qui évacue le gros du volume avant la sortie du bassin. 

Scuba V3 vu de dessus et de dessous
Scuba V3 sur son dock

La base de recharge sans fil est toujours la bienvenue : finis les connecteurs à enficher avec les mains mouillées ! La station servira aussi de support d’égouttage entre deux cycles. Les voyants restent lisibles en plein soleil et l’activation se fait en un clic — pratique quand on enchaîne les sessions courtes. Bref, une ergonomie orientée “drop-and-go” qui simplifie vraiment la vie.

Nota Bene : un bémol est à noter pour le panier qui ne s’ouvre pas par le dessous, ce qui ne facilitera sans doute pas le rinçage du panier.

Le Scuba V3 en action à l’IFA de Berlin © marius-bauer
Le Scuba V3 sur le stand Aiper à l’IFA © marius-bauer
Stand de Aiper à l’IFA 2025
© marius-bauer

Moins de force brute, plus d’intelligence

Le Scuba V3 délivre 4800 GPH (18 170 L/h) de puissance d’aspiration, ce qui est très inférieur au mastodonte Scuba X1 Pro Max (6600 GPH). Mais la stratégie est différente : Aiper mise sur l’IA Vision pour optimiser le nettoyage. Grâce à une caméra frontale et un capteur dToF, il reconnaît plus de 20 types de débris et adapte ses trajectoires pour prioriser les zones les plus sales.

Scuba V3 qui repère les saletés

Deux modes phares se distinguent :

  • Dirt Hunting Mode : un balayage initial rapide pour identifier les poches de saletés, avec des passages ciblés et des retours intelligents jusqu’à disparition visible des dépôts. L’idée n’est pas de tout couvrir tout de suite, mais d’attaquer les zones critiques en premier pour clarifier l’eau plus vite.
  • AI Patrol Cleaning, qui suit une logique d’entretien périodique. Le robot évalue l’état du bassin avant de se lancer et ne tourne que si nécessaire, limitant les cycles inutiles et pouvant réduire la consommation d’énergie jusqu’à 40 %. À la clé : moins de temps passé dans l’eau, moins d’usure batterie, et un bassin qui reste propre sans sur-nettoyage.

Une filtration chirurgicale

Le Scuba V3 mise sur un système MicroMesh double couche :

  • un panier de 3,5 L avec filtre à 180 µm pour les particules classiques,
  • un second filtre qui capture des contaminants jusqu’à 3 microns, équivalents à certaines bactéries.
Système de filtration Scuba V3

Une finesse rarement vue sur un modèle sans fil hors de l’écosystème Aiper, qui garantit une eau vraiment limpide.

Nettoyage de la ligne d’eau : son atout différenciant

L’un des points forts du V3 est son nettoyage horizontal de la ligne d’eau, assuré par la technologie WaveLine™ et le moteur JetAssist™. Là où beaucoup de robots s’arrêtent au fond, le Scuba V3 s’attaque aux dépôts d’huile solaire, graisses et résidus qui s’accrochent à la surface, et ce à une vitesse de 1,5 m/s, réduisant le temps de cycle.

Scuba V3 sur la ligne d'eau

Concrètement, il suit la périphérie du bassin à hauteur d’auge, maintient sa position avec de petites impulsions JetAssist™ et “racle” la couronne là où naissent les auréoles. Résultat : moins de séances de brossage manuel (éponge magique, pierre d’argent), surtout en été quand les crèmes solaires et pollens saturent la ligne.

Bonus pratique : en décollant les dépôts, il facilite leur capture par la filtration (panier 180 µm + cartouche fine), limitant la re-formation rapide de la “marque” autour du bassin.

Une expérience connectée et sans contraintes

Côté application, on lance les modes (Dirt Hunting, AI Patrol), on déclenche un calibrage automatique et on profite de mises à jour OTA qui apportent correctifs et nouveautés sans passage en SAV. Comme la génération précédente, on peut compter sur un produit qui s’améliore avec le temps, sans complexité supplémentaire pour l’utilisateur.

Scuba V3 et application Aiper

Enfin, Aiper indique prêter une attention particulière à la confidentialité : les images captées par la caméra servent à la navigation et à l’analyse… mais ne sont ni stockées ni transmises. De quoi profiter de l’IA Vision sans renoncer à la tranquillité d’esprit.

Scuba V3 vs Scuba S1 : deux mondes différents

Le Scuba S1 est le best-seller d’Aiper autour de 599 €. C’est un modèle “classique” très abouti : sans fil, navigation précise, nettoyage du fond, des parois et de la ligne d’eau, jusqu’à 1 600 ft² / ~150 m², avec un débit annoncé à 4 200 GPH et une autonomie jusqu’à 180 min. Il mise sur l’efficacité simple et le bon rapport qualité/prix, avec un panier filtrant généreux et la possibilité d’ajouter un filtre ultra-fin MicroMesh selon les revendeurs.

Scuba V3 bouton d'activation

Le Scuba V3, lui, change d’ère : IA Vision (caméra + reconnaissance d’objets), modes Dirt Hunting (priorisation des zones sales) et AI Patrol (entretien seulement quand c’est nécessaire), dock de recharge sans fil, et un positionnement premium à 1 099 € avec commercialisation début 2026. Le débit annoncé est de 4 800 GPH — l’idée n’étant pas d’écraser tout par la puissance brute, mais d’optimiser le passage et de réduire la conso d’énergie, avec un appareil très léger et facile à déplacer.

Scuba V3 mode Dirty Hunting

En clair : le S1 couvre très bien les besoins des piscines familiales en mode “plug-and-play” et prix contenu ; le V3 s’adresse à ceux qui veulent une expérience haut de gamme et connectée, avec de la vision embarquée pour nettoyer plus intelligemment et un dock sans fil pour une utilisation encore plus fluide.

Verdict provisoire

Sans test terrain, difficile de confirmer toutes les promesses. Mais le Scuba V3 marque une étape importante : l’entrée de l’IA dans le monde des robots piscine. Aiper n’abandonne pas la puissance, mais privilégie désormais l’intelligence, l’efficacité énergétique et la simplicité d’usage. Reste à voir si les propriétaires de piscines jugeront que la différence de prix vaut l’investissement.

Scuba V3 sorti de l'eau

« Les consommateurs d’aujourd’hui attendent de leur maison connectée qu’elle s’étende aussi à leurs espaces extérieurs. Avec le Scuba V3, nous intégrons l’intelligence artificielle au cœur du jardin, en combinant précision, simplicité et connectivité pour offrir une expérience piscine parfaitement fluide.”

Richard Wang, PDG d’Aiper

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Comment choisir un bon logiciel de gestion des congés ?

De prime abord, la gestion des congés semble banale, presque administrative. Mais lorsque l’entreprise devient plus grande, cela devient un problème à gérer tout le temps. Entre les absences à planifier, les droits à congé à calculer et les validations à centraliser, les tensions internes se créent vite si l’on a un mauvais suivi. Cependant, avec une bonne solution informatique, tout cela est simplifié. Découvrez ici les meilleures astuces pour choisir un bon logiciel de gestion des congés.

Évaluer les besoins réels de votre entreprise

Avant de comparer les offres ou de s’attarder sur les fonctionnalités séduisantes, il faut clarifier ce que vous attendez réellement. Chaque organisation a ses particularités. Un logiciel doit s’adapter à ces réalités, pas l’inverse. Posez-vous les bonnes questions. Combien de salariés devez-vous gérer ? Avez-vous des équipes réparties sur plusieurs sites ? Faut-il intégrer des règles spécifiques liées à une convention collective ?

Plus vos réponses sont précises, plus vous évitez d’opter pour un outil surdimensionné ou, au contraire, trop limité. La gestion des congés en entreprise s’avère être une tâche bien plus complexe que la simple prise d’absences en compte, car elle implique le croisement de plannings différents, l’obligation de respecter une réglementation et d’avoir une traçabilité.

Comparer les fonctionnalités offertes par les logiciels

Dans un premier temps, les différences de solutions se situent au niveau de l’étendue des fonctionnalités. Ainsi, certains logiciels ne gèrent que la demande (et la validation) des congés. D’autres vont beaucoup plus loin :

  • intégration avec la paie ;
  • export vers des outils comptables ;
  • connexion au planning de production, etc.

Soyez attentif aux options cachées derrière les belles promesses marketing. Le logiciel vous semble attractif parce qu’il propose un tableau de bord moderne ? Attention, il peut se révéler décevant s’il ne permet pas de gérer les absences exceptionnelles. Vérifiez aussi la capacité d’évolution. L’outil que vous choisirez aujourd’hui doit pouvoir accompagner l’entreprise dans ses changements.

Vérifier la simplicité d’utilisation et l’ergonomie

Un logiciel de gestion des congés comme celui d’Eurecia doit être simple. Si vos collaborateurs peinent à déposer une demande d’absence, l’outil perd aussitôt son intérêt. L’ergonomie est donc un critère déterminant. Faites le test vous-même : combien de clics pour soumettre une demande ? L’interface est-elle claire ? Les managers reçoivent-ils des notifications automatiques pour valider rapidement ?

Les réponses à ces questions font souvent la différence entre un logiciel accepté par tous et un outil rejeté. N’oubliez pas non plus la compatibilité avec les usages actuels. La plupart des salariés consultent tout depuis leur smartphone. Vérifiez qu’une application mobile existe ou au minimum une version web parfaitement responsive.

Analyser le rapport qualité-prix et le support client

Avant de signer, calculez le coût global. Une solution moins chère au premier abord peut s’avérer plus coûteuse si certaines fonctionnalités indispensables sont payantes. Le rapport qualité-prix se juge donc sur l’ensemble : fonctionnalités réelles, stabilité de l’outil, évolutivité. N’hésitez pas à demander une démonstration ou une période d’essai gratuite.

Elle vous permet de vérifier si la promesse commerciale se traduit dans la pratique. Un autre point souvent négligé mérite toute votre attention. Il s’agit du support client. Vérifiez les canaux proposés : téléphone, chat en direct, email. Assurez-vous aussi que les délais de réponse correspondent à vos attentes.

La rédaction n’a pas participé à la rédaction de cet article.

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Duux Elevate : un ventilateur colonne silencieux avec ioniseur intégré

Duux Elevate dans un salon.

L’été touche à sa fin après des chaleurs une nouvelle fois suffocantes et vous ne voulez plus revivre cette épreuve dans les années à venir. Voici votre ticket de sortie : le Duux Elevate, un ventilateur colonne (ou tour) silencieux doté de fonctionnalités intéressantes.

Imaginez qu’à la tombée de la nuit, vous vous glissez dans votre lit, prêt à sombrer dans le sommeil. Un geste vers la télécommande, et soudain, un souffle discret, presque inaudible, vous enveloppe. Ce n’est pas le fracas d’un climatiseur, mais bien le Duux Elevate, un ventilateur tour silencieux qui ne dépasse pas 25 à 31 dB en vitesse basse. C’est un allié de confort pour travailler, se détendre ou dormir sans être dérangé.

Caractéristique Techniques
Rafraîchissement Rayon de 8 mètres avec un débit d’air de 500 m³/h
OscillationHorizontale à 80°
Vitesses12
Télécommande Oui
Poids3,7 kg.

Minimaliste, mais pas simpliste

Avec sa silhouette élancée en blanc ou gris mat, l’Elevate s’intègre naturellement dans un intérieur moderne. Il se distingue par son panneau LED central discret, qui affiche uniquement l’essentiel, sans effet tape-à-l’œil. Résultat, une élégance sobre et mesurée.

Comme beaucoup de ventilateurs colonnes, il peut sembler un peu massif pour disparaître totalement dans le décor. Mais il joue la carte de la discrétion là où certains concurrents misent sur l’ostentation. À l’opposé, le Shark TurboBlade adopte un look futuriste avec un design sans pales, des têtes pivotantes, une oscillation jusqu’à 180° et un prix qui dépasse souvent les 250 €. Un objet pensé pour être montré, là où le Duux préfère tenter de se faire oublier. Le design du Duux Elevate est soigné, mais il reste trop volumineux pour jouer la carte de l’effacement total, et en même temps pas assez audacieux pour devenir un objet déco à part entière.

Duux Elevate
Duux Elevate

Léger, malin et facile à installer

Avec ses 3,7 kg, le Duux Elevate se transporte d’une main. Le montage est simplissime. Il suffit de deux pièces à emboîter, sans vis ni outils. La télécommande trouve sa place dans un logement intégré qui sert aussi de poignée. Une idée pratique, même si l’on regrette qu’elle ne soit ni magnétique ni rétroéclairée.

Duux Elevate pieds et base

Un flux d’air puissant et homogène

Derrière son design discret, l’Elevate cache 12 vitesses et délivre un débit d’air de 500 m³/h. Sa large oscillation horizontale de 80° assure une couverture uniforme, capable de rafraîchir efficacement jusqu’à 8 mètres de distance. Résultat, un rafraîchissement homogène qui enveloppe toute la pièce.

Duux Elevate

Ventilateur tour silencieux pour chambre

C’est sur le silence que l’Elevate se démarque vraiment, comme l’ensemble des ventilateurs Duux. À vitesse 4, il se limite à 31 dB(A), soit l’équivalent d’un chuchotement. Nos tests indiquent aussi 45 décibels à vitesse 8 sur 12. Le mode nuit ajoute un confort supplémentaire. Le souffle s’atténue, et l’éclairage LED s’éteint… parfait pour dormir au frais, sans être dérangé.

Ioniseur intégré : un air plus sain

Autre rareté sur ce segment, l’ioniseur intégré. En chargeant négativement les particules fines, il les fait retomber plus vite. Poussières, pollens, allergènes… l’air de la pièce est plus respirable, un vrai plus pour les personnes sensibles ou les adeptes de bien-être intérieur.

Ioniseur : il libère des ions négatifs qui chargent électrostatiquement les particules en suspension (poussières, pollens…), les alourdissent et les font retomber, mais ne les élimine pas définitivement de l’air.

Purificateur d’air : grâce à des filtres (comme HEPA ou charbon actif), il capture physiquement et retient les polluants (particules fines, allergènes, COV…), purifiant ainsi réellement l’air.

Duux Elevate

Commandes tactiles et simplicité assumée

Les touches tactiles apportent une touche premium, mais deviennent peu pratiques dans l’obscurité. La télécommande compense, mais l’absence de connexion Wi-Fi ou d’application mobile pourra frustrer les plus connectés.

Duux Elevate

Ventilateur éco-responsable et économe

Grâce à son moteur DC, l’Elevate ne consomme que 4 W en vitesse basse d’après la marque, c’est à dire moins qu’une ampoule LED. Même à pleine puissance (40 W), sa consommation reste modeste au regard de la fraîcheur apportée. Un ventilateur qui rafraîchit efficacement sans alourdir la facture d’électricité.

Une volonté de se démarquer de la concurrence

Comme on vous le disait, le Duux Elevate se distingue avant tout par son silence et son ioniseur intégré, là où ses rivaux misent sur d’autres forces. Le Rowenta Eole Home joue la carte de la puissance et de la fiabilité. Son moteur Effitech peut souffler jusqu’à 7,6 m, mais il se montre plus bruyant, entre 40 dB en vitesse basse et 55 dB en vitesse haute. Le Dreo Pilot Max S, de son côté, mise sur la connectivité : Wi-Fi, application mobile et commande vocale, associés à une oscillation de 120°. Il reste aussi silencieux que le Duux (≈ 25 dB), mais son design plus massif en fait un choix moins discret.

Le Duux Elevate incarne une philosophie rare, celle d’un ventilateur qui rafraîchit efficacement sans jamais s’imposer par le bruit. Discret, élégant et attentif à la qualité de l’air grâce à son ioniseur intégré, il s’adresse à celles et ceux qui veulent un confort invisible mais bien réel. Reste une question : préférez-vous le silence et la sobriété du Duux Elevate, ou les options connectées et le design audacieux de ses concurrents comme Rowenta ou Dreo ? Et vous que pensez vous de ce ventilateur êtes vous sensible aux ventilateurs silencieux. N’hésitez pas à nous le dire dans les commentaires.

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Cube présente ses vélos électriques 2026 : plus puissants et moins chers

Cube Reaction Hybrid SLT 800 2026 VTTAE trail

Avec un cargo plus accessible et performant, un VTC tout suspendu et un VTTAE carbone musclé, la gamme de vélos électriques Cube s’enrichit pour cette rentrée 2025.

Positionnée entre le haut de gamme comme Kalkhoff et Riese & Müller, et l’entrée de gamme type Decathlon Btwin ou Intersport Nakamura, Cube a bâti une belle réputation. Offrant un excellent rapport prix/équipement, Cube renforce chaque année son catalogue de vélos électriques. Pour cette rentrée 2025, la marque allemande dévoile ses nouveautés dites “2026”, dont deux modèles totalement inédit.

Un vélo cargo Cube plus pratique, accessible et performant

Lancé en 2019, le Cube Cargo Hybrid est le premier biporteur de la marque allemande. Pour ce nouveau millésime, il réduit son rayon de braquage et apporte une caisse verrouillable à clé. 

Autre amélioration, il propose la nouvelle version du Bosch Performance Line CX (dite BDU38) et non plus le Cargo Line. Plus silencieux et proposant la mise à jour permettant d’élever le couple à 100 Nm, il peut prétendre à être un des meilleurs moteurs de vélos électriques en 2025. Au passage, il augmente la batterie à 800 Wh (contre 500 Wh auparavant).

Cube Cargo Hybrid Comfort SLX 800 2026 biporteur électrique
Le biporteur électrique Cube Cargo Hybrid Comfort SLX 800 – ©Cube Bikes

Mieux, il abaisse son tarif de base, passant de 5 799 à 4 999 € en version Comfort SLX 800. Celle-ci contient une transmission par variateur Enviolo avec courroie, des freins hydrauliques Magura Clara Pro et des pneus Schwalbe Pick-up.

Un premier VTC tout suspendu

Le Cube Kathmandu Hybrid ONE11, la première déclinaison à double suspension du VTC électrique. Un amortisseur arrière Fox Float rejoint ainsi la fourche suspendue de 100 mm de débattement.

Au cadre carbone, le vélo ne pèse “que” 27 kg, sachant qu’il affiche un équipement total maison ACID pour le quotidien et les randonnées (porte-bagages, éclairage, etc). Il associe également le dernier moteur central puissant Bosch CX, ainsi qu’une batterie de 800 Wh.

Cube Kathmand Hybrid ONE11 HPC SLT 800 2026 VTC électrique
Le VTC électrique Cube Kathmand Hybrid ONE11 – ©Cube Bikes

Il est de plus haut de gamme, en intégrant une transmission électronique Shimano XT Di2 à 12 vitesses, ainsi que les nouveaux freins Magura Gustav PRO aux étriers 4 pistons et disques 203 mm. Parmi les différentes configurations possibles, le Cube Kathmandu Hybrid ONE11 HPC SLT 800 est au tarif de 5 999 euros.

Un VTTAE carbone inédit

Le blason d’outre-Rhin a bâti une belle expérience en tout-terrain, de quoi figurer parmi les meilleures marques de VTT électriques. Ce nouveau modèle AMS Hybrid 177 tout suspendu étrenne un cadre en carbone au poids de 21,7 kg, qui intègre une batterie de 600 Wh. Sa double suspension Fox comprend une fourche et un amortisseur arrière de débattement 170 mm, tandis que la transmission SRAM XX Eagle AXS 12 vitesses est électronique.

Cube AMS Hybrid 177 C62 SUPER TM 600X 2026 VTTAE
Le VTTAE Cube AMS Hybrid 177 – ©Cube Bikes

Comme sur ses autres VAE, Cube inclut un moteur Bosch, ici le plus sportif Performance Line CX-R. Il culmine à 100 Nm, et associe un écran Kiox 400C ainsi que la connectivité Smart System. Le prix du Cube AMS Hybrid 177 est de 9 999 euros en configuration Super TM 600X, mais d’autres forment l’offre.

Les nouveautés vélos Cube déjà dispo

En marge, le cousin Cube Stereo Hybrid ONE44, lui aussi au cadre carbone “C:62” reçoit quelques améliorations. Certains modèles Evo de ce VTTAE typé trail héritent en effet de la nouvelle transmission électronique Shimano XT Di2, d’autres le système de freinage ABS Pro. En exemple, la version SLX Evo 800 est au prix de 5 699 €.

Les nouveautés vélos électriques Cube sont officielles et disponibles depuis ce 3 septembre 2025, sur le site officiel et dans le réseau de centaines de revendeurs en France.

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Robots piscine filaires ou sans fil : lequel choisir ?

Robot avec ou sans fil guide d'achat

Les robots-piscines sans fil ont déferlé sur l’été 2025. Le filaire est-il déjà obsolète, ou va-t-il se révéler résolument indémodable au fil des ans ?

C’est un classique des beaux jours : un samedi matin, soleil éclatant, la piscine scintille. Vous rêvez d’un plongeon… jusqu’à ce que vous aperceviez le fond jonché de sable, de pollen et de feuilles mortes. Il y a de quoi soupirer… En plus, votre robot-piscine actuel commence à fatiguer Mais lequel choisir en 2025 : le filaire, champion historique, ou le sans fil, étoile montante ?

Voici les avantages et les limites des deux types de robot, et les critères de choix à adopter pour réaliser le bon achat !

Robot-piscine filaire ou sans fil : de quoi on parle ?

Il existe plein de manières de rendre une piscine propre. On trouve aujourd’hui pléthore d’appareils automatiques : skimmers, nettoyeurs hydrauliques, buses de nettoyage, etc. Ici, on parle de robots aspirateurs montés sur des chenilles, avec deux brosses pour frotter le revêtement, une pompe pour aspirer de l’eau et un panier filtrant pour capturer les particules.

Unboxing Aiper Scuba X1
Petit exemple de robot-piscine sans fil : le Aiper Scuba X1 tout juste sorti de sa boîte !

La principale différence étant que les uns dépendent d’un fil d’alimentation pour fonctionner, tandis que les autres embarquent une batterie.

Comment ça se passe ?

On programme un cycle de nettoyage via l’application ou le panneau de commandes et on plonge le robot dans l’eau. Celui-ci navigue à l’aveugle ou en cartographiant le bassin. La plupart seront en mesure de râcler le fond, de brosser les parois et d’astiquer la ligne d’eau.
Les plus sophistiqués intègrent un flotteur pour se mettre en mode “écumoir” et certains peuvent même répandre du clarifiant dans la piscine.

AquaSense 2 Ultra qui flotte vu de derrière
En mode écumoir, les robots-piscines flottent pour ramasser les feuilles à la surface.

En fin de cycle, on retire l’appareil de l’eau, on ouvre le capot de l’appareil et on nettoie le panier filtrant au jet d’eau. Enfin, on range le robot jusqu’à nouvel ordre à l’abri du soleil et des intempéries. En termes d’ergonomie, les deux systèmes sont très proches. Maintenant, il convient de comparer les deux approches de conceptions afin de voir laquelle doit faire le moins de compromis.

Filaire : robuste, il permet d’enchaîner les cycles

Le filaire joue la carte de la constance. Branché au secteur, il ne faiblit jamais. Les modèles modernes intègrent des programmateurs hebdomadaires : vous planifiez, et il nettoie tout seul, même en votre absence.

Robot-piscine filaire en bord de bassin
La marque Zodiac est l’un des fleurons des robots-piscines filaires.

Mais ce confort d’automatisation a un prix :

  • un câble de 15-20 m qui s’emmêle parfois (malgré les systèmes pivot) ;
  • un besoin d’installation électrique proche de la piscine (prise sécurisée type GFCI) ;
  • un encombrement non négligeable : robot + alimentation + câble, qu’il vaut mieux stocker sur un chariot.

Comme le dit un utilisateur de Reddit : « Le cordon, ce n’est pas glamour. Mais je préfère ça plutôt que de devoir recharger mon robot tous les jours. »

Sans fil : liberté et connectivité

L’argument qui fait mouche ? Pas de câble. Pas de risque d’emmêlement, pas besoin de traîner un caddy. Vous sortez le robot, vous le laissez tomber dans l’eau, il se débrouille. Pour les piscines aux formes complexes, c’est une délivrance.

AquaSense 2 Ultra sous l'eau
Moins de câble, plus d’agilité !

Et depuis 2024, les sans fil n’ont plus seulement la carte de la simplicité :

  • applications mobiles : elles permettent de programmer un cycle, paramétrer le robot, de recevoir des notifications d’erreur, parfois même de le manoeuvrer à distance ;
  • navigation intelligente : certains modèles cartographient la piscine et optimisent leur trajet, comme un aspirateur robot domestique ;
  • énergie solaire : certains prototypes et modèles plus ou moins aboutis (Wybot Solar S2) montrent la voie d’un futur sans recharges fastidieuses.

Bref, le sans fil mise sur le confort et l’innovation. 

Les limites actuelles du sans fil

En revanche, à cause des moteurs embarqués pour assurer le déplacement, la rotation de la brosse et l’aspiration de la pompe, les batteries sont gourmandes en énergie et leur autonomie figure parmi leurs principaux points faibles, avec un temps de charge qui peut vite limiter le nombre de cycles possibles à faire dans une journée.

Aiper Scuba X1 Pro Max en charge
Les robots-piscines ont besoin de beaucoup de temps de charge. Autant avoir une installation pratique à l’abri du soleil qui tape pour ne pas abîmer la batterie.
  • autonomie : entre 1h30 et 4h selon les modèles. Dans une grande piscine de 60 m³, il faut parfois deux cycles.
  • recharge : de 3 à 6h, ce qui interdit d’utiliser le robot deux fois dans la même journée.
  • durée de vie des batteries : on manque de recul. Les premiers modèles haut de gamme sans fil (2023-2024) n’ont pas assez d’années derrière eux pour dire si les batteries dureront 3, 5 ou 7 ans.
  • coût des batteries : leur remplacement peut grimper à 200-400 €.

Passons maintenant en revue tous les critères sur lesquels il convient de comparer les tendances ! 

La puissance : filaire en tête… mais le sans fil rattrape

l’opposition « filaire vs sans-fil » se résume moins à une bataille de chiffres qu’à une question de débit utile soutenu, d’adhérence sur les parois et de filtration. Côté filaire, l’alimentation par transformateur garantit une puissance constante : sur la tranche 700–1 500 €, on trouve classiquement des débits entre 15 et 19 m³/h (soit environ 4 000 à 5 000 GPH), ce qui aide à grimper, tenir la ligne d’eau et ramasser les débris lourds. Des modèles représentatifs jalonnent l’échelle :

  • Dolphin E35 à 15 m³/h ;
  • Zodiac Alpha iQ RA 6500 iQ vers 16 m³/h ;
  • Hayward TigerShark QC à 17 m³/h ;
  • BWT D300 qui culmine à 19 m³/h. 

En sans-fil, les fiches techniques affichent souvent des chiffres plus spectaculaires en GPH (gallons/heure), mais ils traduisent plutôt un pic de débit qu’une valeur normalisée sur tout le cycle — la batterie imposant des arbitrages de puissance et d’autonomie. Dans la même fourchette de prix, on voit typiquement 4 000 à 6 000 GPH :

–  le Dolphin Liberty 400 se situe à 4 000 GPH (≈ 15,1 m³/h). 

–  l’Aiper Scuba S1 Pro peut monter à 6 600 GPH (≈ 25 m³/h) ;

–  le Beatbot AquaSense 2 Ultra annonce 5 500 GPH (≈ 20,8 m³/h) ;

Plus concrètement, dans une piscine 10 × 5 m avec des arbres autour, un filaire qui débite 17–19 m³/h tiendra mieux la route pour s’occuper de grandes quantités de déchets. Un sans-fil autour de ≈ 5 000 GPH peut faire le boulot, mais il mettra souvent plus de temps et peut perdre un peu de “pêche” en fin de batterie ou quand son panier se charge. En revanche, dans une 8 × 4 m en ville avec peu de feuilles, le sans-fil est idéal : zéro câble, résultat propre, pas de vraie différence visible au quotidien par rapport à un filaire. 

Filtration : le bastion des filaires

La puissance ne suffit pas, il faut aussi capturer les impuretés. Les filaires dominent avec des systèmes multi-niveaux : paniers à grosses mailles pour feuilles, cartouches fines ou NanoFilters pour pollen et particules microscopiques. Résultat : une eau limpide.

Wybot Solar S2  filtre sorti
Le Wybot S2 embarque un double système de filtration.
Wybot Solar S2 panier plein (1)
Le panier capture les feuilles et les particules fines

Les sans fil, eux, se contentent souvent de paniers à maille large pour ménager la batterie. Mais la nouvelle génération évolue : certains Beatbot ou Wybot proposent désormais un double compartiment (grosses saletés d’un côté, poussières fines de l’autre). On est encore un cran en dessous des filaires, mais la tendance est claire : les filtres des sans fil deviennent plus sérieux.

Navigation : un point d’inégalité important

Côté navigation, la vraie différence se joue sur la régularité de la couverture et la gestion des parois. Les filaires, alimentés en continu, maintiennent leurs capteurs (IMU, capteurs d’inclinaison/choc) et leur pompe à plein régime, ce qui favorise des trajets en couloirs stables, des demi-tours nets et des montées de parois plus fréquentes — on obtient souvent une carte mentale “propre” du bassin, avec moins de zones oubliées, surtout dans un 10×5 rectangulaire. 

Robot-piscine filaire sur les parois
Filaire ou non, un robot-piscine doit savoir grimper aux parois !

Les sans fil ont beaucoup progressé : gyroscope, algorithmes de cartographie et modes dédiés à la ligne d’eau permettent des trajets plus méthodiques qu’avant, et sur des formes tarabiscotées (haricot, escaliers larges) ils se débrouillent très bien. Mais l’arbitrage batterie reste visible : pour préserver l’autonomie, certains limitent la durée de waterline, réduisent le nombre de montées ou allongent les segments droits, ce qui peut laisser quelques recoins à reprendre lors d’un second cycle. 

Fonctionnalités : le sans fil en plein boom

Sur le haut de gamme filaire, on retrouve un pilotage très complet (programmation hebdo, conduite manuelle, remontée assistée type “Pick-Up”/“Lift”), des alertes d’encrassement du filtre, parfois un capteur de température, et des applis qui servent à planifier, suivre les cycles et ajuster finement les modes.

Application Zodiac

Le Dolphin M700 coche quasiment toutes ces cases ,tandis que chez Zodiac, l’Alpha iQ RA 6500 iQ illustre le duo aspiration cyclonique + Lift System avec une cartographie adaptative Sensor Nav System gérée dans iAquaLink. Enfin, l’Hayward AquaVac 650 se pilote avec l’app AquaVac Connect pour la prog hebdo, un mode Spot Clean et un minimum de télémétrie utile.

En sans fil, les “flagships” ont comblé une bonne partie de l’écart : cartographie (inertiel + parfois caméra), visualisation de la couverture dans l’app, modes dédiés (fond, parois/ligne d’eau, surface), profil éco/auto et réglages pensés pour arbitrer entre puissance et autonomie. En vitrine, le Beatbot AquaSense 2 Ultra pousse loin la logique vision + IA avec la carte et le trajet visibles dans l’app, plus une option ClearWater et des modes ciblés.

Aiper Scuba X1 Pro Max application paramètres
Les applications proposent de plus en plus de fonctionnalités !

L’Aiper Scuba S1 Pro illustre bien la personnalisation côté utilisateur (modes fond/murs/waterline/auto/éco, planning, guidage WavePath/WaveLine). Et le Dolphin Liberty 400 montre qu’un cordless peut rester “premium” avec charge inductive, options de filtration fine/ultra-fine et MyDolphin Plus pour les réglages essentiels — en gardant à l’esprit que la connectivité exacte dépend parfois du bundle et de la région.

Combien ça coûte ?

Côté filaire, les premiers modèles démarrent autour de 600–700 € (Dolphin Cayman, Polaris), le cœur de gamme se situe vers 1 200 €, et les références “pro” montent entre 1 500 et 2 000 €

En sans fil, l’entrée de gamme débute à ≈ 500 € (Aiper Seagull), le milieu de gamme tourne autour de 900–1 200 €, et les flagships flirtent avec 1 500–2 000 € (Beatbot AquaSense 2 Ultra, Dreame Z1). En clair, les prix se sont rapprochés : le sans-fil n’est plus un gadget d’appoint, mais une alternative crédible jusque dans le haut de gamme.

Que disent les pros et les utilisateurs ?

Les piscinistes restent prudents. Un professionnel en Floride résume : « Tous mes clients qui ont pris un Dolphin filaire sont contents. Ceux qui testent du sans fil, je les vois rarement le garder plus d’une saison. »

Mais les utilisateurs, eux, sont divisés. Reddit regorge de témoignages :

  • « Cordé, je ne veux pas m’embêter à recharger. »
  • « Mon cordon s’est abîmé en 3 ans, le prochain sera sans fil. »
  • « J’attends juste un sans fil aussi puissant qu’un filaire… et je saute le pas. »

En clair : la bataille est ouverte, et chacun choisit selon son profil.

Conclusion : aujourd’hui filaire, demain sans fil ?

En 2025, le choix tient en une image simple : le filaire, c’est la force tranquille ; le sans-fil, c’est la liberté bien pensée. Pour une grande piscine utilisée souvent, avec des débris coriaces et l’exigence d’un cycle qui ne faiblit pas, le filaire reste la valeur sûre : puissance constante, tenue aux parois, cadence soutenue. Pour un petit bassin urbain où l’on veut surtout de la simplicité, du zéro câble et des réglages modernes, le sans fil s’impose sans complexe — d’autant que les prix se sont rapprochés et que les apps, la cartographie et la filtration progressent vite.

AquaSense 2 Ultra sur les parois
Plus la piscine est complexe, plus c’est difficile, même pour les meilleurs modèles !

La suite ? Prometteuse. Entre batteries plus endurantes, optimisation logicielle et premiers pas du solaire, tout indique qu’à horizon 2–3 ans le sans-fil pourrait devenir la nouvelle norme. Mais ici et maintenant, faites un choix pragmatique : gros volume et gros besoins = filaire ; confort quotidien et bassin modéré = sans fil. En bref, le filaire pour l’assurance, le sans fil pour la liberté — à vous de décider ce qui compte le plus au bord du bassin.

Cet article vous a-t-il éclairé ? Partagez vos impressions : êtes-vous plutôt team filaire ou team sans fil ? Et si vous avez repéré une imprécision, n’hésitez pas à nous la signaler pour améliorer l’analyse.

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Votre Thermomix est-il vraiment propre ? Nos 3 astuces nettoyage à connaître

thermomix tm6 sur un plan de travail

Un entretien régulier du Thermomix est indispensable. Pour ce faire, il existe plusieurs astuces simples qui rendront votre robot cuiseur comme neuf.

Nettoyez-vous votre Thermomix après chaque utilisation ? Si l’usage d’un robot cuiseur permet de limiter ses efforts pour cuisiner, son entretien nécessite d’en faire un peu plus. Bien laver son Thermomix permet d’allonger sa durée de vie et d’empêcher de tomber malade avec des résidus qui pourraient rester après son utilisation. Une étape à ne pas négliger et qui doit être faite avec application !

Toutes les pièces peuvent passer au lave-vaisselle (si votre Thermomix date de 2006 ou après), mais pas votre machine. Aussi, certaines tâches tenaces ou odeurs peuvent rester. Pour éviter d’avoir une odeur d’ail dans votre gâteau ou un reste de pâte dans votre soupe, il existe plusieurs astuces pour l’entretien de son Thermomix.

L’eau chaude savonneuse pour faire disparaitre les restes

Après avoir fini votre pain avec votre Thermomix vient l’étape du nettoyage. Pour être sûr de retirer l’ensemble des résidus qui pourraient rester dans le bol de votre robot cuiseur, versez tout de suite de l’eau chaude savonneuse. Mixez ensuite pendant 40 secondes à vitesse 5 avant de tout vider.

Cette étape de nettoyage du bol peut aussi être accompagnée de quelques gouttes de liquide vaisselle et d’un coup d’éponge sur les tâches les plus tenaces.

Le bicarbonate de soude pour retirer le brulé

Si vous avez dans votre Thermomix des traces de brulé, il existe une technique simple pour le retirer. Attention à ne pas utiliser n’importe quel produit : le moyen parfait pour enlever les tâches est le bicarbonate de soude.

  • Tapisser le fond de votre robot de bicarbonate de soude,
  • Humidifier avec un peu d’eau de façon à avoir une pâte,
  • Laissez reposer plusieurs minutes,
  • Frotter doucement avec une éponge et retirer la mixture.

En suivant ces recommandations de la marque Vorwerk, vous pouvez être sûr que les traces de brulé partiront comme par magie. N’attendez pas si vous voyez une tache. Plus vite vous agirez, plus facilement, elle sera enlevée.

bicarbonate de soude et citron à côté d'un évier pour nettoyer le Thermomix
Citron et bicarbonate de soude, cocktail parfait pour retirer tâches de brulé et odeurs

Le citron pour faire disparaitre les odeurs

Après avoir fini votre pain à l’ail, son odeur a tendance à rester dans le Thermomix et il est difficile d’en venir à bout. Mais, pas de panique. Il est possible de faire disparaitre les odeurs qui s’imprègnent dans votre robot avec du citron. Mixez à vitesse 10 un mélange de citron et d’eau, rincez avec de l’eau et l’odeur partira.

Le citron a cette faculté de désodoriser n’importe quel appareil. L’eau vinaigrée (avec du vinaigre blanc) est aussi un bon moyen d’enlever les odeurs, mais est moins recommandée dans votre Thermomix, à cause de son côté abrasif.

Ces conseils pour nettoyer votre Thermomix vous ont-ils été utiles ? Avez-vous d’autres techniques efficaces ? Publier un commentaire pour nous donner votre avis, partager votre expérience ou pour nous signaler toute erreur dans le texte.

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Air Fryer : j’ai comparé avec et sans huile, voici le verdict !

air fryer silence de moulinex sur un plan de travail

Le Air Fryer promet des frites dorées et légères, sans la moindre goutte d’huile. Tentant, non ? Mais dans l’assiette, la réalité est plus nuancée. J’ai confronté la cuisson “100 % air chaud” à celle avec un simple filet d’huile… et le résultat réserve quelques surprises.

Le Air Fryer a tout pour plaire : moins de gras, moins d’odeurs, et une cuisson plus rapide. En théorie, on peut s’en servir sans ajouter d’huile. Mais dans l’assiette, ça donne quoi ? Des frites maison au poulet, j’ai testé plusieurs recettes sans matière grasse. Et dans bien des cas, le rendu manque de croustillant, de couleur, de goût. Résultat : ajouter un peu d’huile, ce n’est pas tricher. C’est souvent nécessaire.

Le Air Fryer sans huile, ça fonctionne vraiment ?

La cuisson à air chaud suffit pour certains aliments, en particulier ceux qui sont déjà gras ou surgelés. Mais sur du frais, l’absence totale d’huile change tout. Les frites ressortent sèches, les légumes manquent de relief, et les viandes deviennent vite trop fermes.

Chez Philips, on ne s’en cache plus : un filet d’huile améliore clairement le résultat. Et nos tests vont dans le même sens.

Oui, ajouter un filet d’huile ne va pas vous tuer.

Ce qui change avec un peu d’huile

frites avec et sans huile au air fryer
Avec et sans huile, la différence est grande.

Le croustillant

Une cuillère d’huile sur des frites maison suffit à faire la différence. Le contraste est net : elles sortent dorées, légèrement brillantes, avec une texture plus agréable. Sans huile, elles restent pâles, un peu tristes.

Le goût

Même en très petite quantité, l’huile aide à développer les arômes. Des légumes badigeonnés d’un peu d’huile d’olive grillent mieux, prennent de la couleur, du fondant. Idem pour un morceau de viande ou un snack maison.

La cuisson

Sur des produits frais, l’huile agit aussi comme conducteur de chaleur. Elle rend la cuisson plus homogène et évite que certains morceaux ne sèchent en surface.

Combien d’huile faut-il mettre ?

Pas besoin d’en faire trop. Une cuillère à soupe pour 500 g de frites suffit. L’idéal, c’est d’utiliser un spray ou un pinceau : on en met moins, et la répartition est plus régulière. On garde ainsi une cuisson plus légère, mais plus satisfaisante.

poulet cuit au air fryer
Le poulet aussi mérite qu’on le badigeonne d’huile.

Les aliments qui y gagnent vraiment

  • Frites fraîches : une petite dose d’huile les rend bien meilleures.
  • Légumes rôtis : aubergines, courgettes ou carottes gagnent en goût.
  • Viandes : un filet d’huile suffit à éviter le côté sec.
  • Snacks maison : pour des nuggets croustillants ou des sticks de fromage fondants, un minimum d’huile change tout.
différents plats cuits au air fryer
Toutes les cuissons ont été réalisées avec une petite touche d’huile.

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Air Fryer : 5 critères essentiels avant d’acheter

air fryer double cuve sur un plan de travail avec une main qui le touche

Tous les Air Fryers ne se valent pas. Taille, puissance, fonctions : mieux vaut savoir ce qu’on cherche avant d’acheter. Voici nos astuces pour trouver celui qui vous correspond.

Un Air Fryer peut être compact ou familial, basique ou multifonction. Certains modèles se contentent de cuire des frites, d’autres vont jusqu’à rôtir un poulet, préparer un gâteau ou même des yaourts (oui, oui). Pour bien choisir, mieux vaut se pencher sur quelques critères simples mais essentiels. Voici ce qu’il faut vraiment regarder avant de passer à l’achat.

Capacité et format de l’Air Fryer

Avant de choisir un modèle, mieux vaut réfléchir à la capacité réelle dont vous avez besoin. Elle est généralement exprimée en litres, mais ce n’est pas le seul élément à prendre en compte.

easy fry silence de moulinex sur un plan de travail
Modèle simple 5L.
  • Les petits modèles (jusqu’à 2 L) conviennent pour une ou deux personnes, mais limitent les quantités et les types de préparations.
  • Entre 2 et 5 L, on trouve des formats adaptés à une famille de 3 à 4 personnes, souvent avec un bon équilibre entre compacité et polyvalence.
  • Au-delà de 5 L, on entre dans les appareils grande capacité, capables de cuire un poulet entier ou plusieurs portions en une seule fois.

Certains modèles disposent d’une double cuve, ce qui permet de cuire deux aliments en même temps, à des températures différentes. Pratique pour préparer un plat complet sans mélange de goûts ni de textures.

Enfin, n’oubliez pas de vérifier l’encombrement. Un Air Fryer grande capacité prend souvent beaucoup de place sur le plan de travail, surtout avec une ouverture à tiroir. Pensez à mesurer l’espace disponible dans votre cuisine avant de craquer pour un modèle XXL.

Il existe aussi des modèles doubles cuves sur deux étages pour gagner de la place dans la cuisine. C’est le cas du Double Stack XL de chez Ninja par exemple. Pratico-pratique.

Double Stack XL de Ninja sur un plan de travail
Même capacité mais moins encombrant.

Puissance de l’Air Fryer

La puissance, mesurée en watts, influe sur la rapidité de cuisson. Une puissance élevée signifie que l’appareil chauffe rapidement et réduit le temps de cuisson, ce qui est particulièrement avantageux si vous avez souvent besoin de préparer des repas dans un court laps de temps.

Les Air Fryers ont généralement une puissance allant de 800 à 1500 watts. Pour une efficacité optimale, optez pour un modèle d’au moins 1000 watts.

puissance air fryer
Plus la puissance est élevée, plus vous gagnerez de temps.

Fonctionnalités supplémentaires de la friteuse à air

Certains Air Fryers offrent des fonctionnalités supplémentaires qui peuvent être très utiles. Par exemple, plusieurs modèles sont équipés de programmes prédéfinis pour la cuisson de frites, de viandes, de poissons, et même de desserts.

D’autres fonctionnalités appréciables incluent la possibilité de régler la température et le temps de cuisson, un écran tactile pour une utilisation plus intuitive, ou encore la fonction de cuisson en plusieurs étapes, voire de deux compartiments séparés. Certains modèles haut de gamme proposent même des options de grill, rôtisserie ou déshydratation.

Facilité de nettoyage

L’un des grands avantages des Air Fryers est leur facilité de nettoyage. Cependant, certains modèles sont plus simples à nettoyer que d’autres.

Recherchez les appareils avec des paniers et des accessoires compatibles au lave-vaisselle. De plus, un revêtement antiadhésif est très pratique pour éviter que les aliments ne collent et facilite le nettoyage à la main.

Les astuces Philips pour nettoyer son Air Fryer.

Autre point positif, les paniers qui se détachent du reste. C’est le cas par exemple de Air Fryer Silence de chez Moulinex qui permet à la fois de placer le panier au frigo pour les restes ou de le nettoyer plus simplement (bien moins encombrant pour le lave vaisselle ou même pour le laver à la main).

panier air fryer qui se détache du reste de l'appareil
C’est un gain de place considérable dans le lave-vaisselle.

Prix et marque

Le prix est évidemment un critère important, avec des Air Fryers disponibles dans une large gamme de prix, de moins de 50 euros à plusieurs centaines d’euros. Il est essentiel de trouver un équilibre entre les fonctionnalités souhaitées et votre budget.

En général, les modèles plus coûteux offrent plus de fonctionnalités, une plus grande capacité, et une meilleure construction. En ce qui concerne la marque, optez pour des fabricants réputés qui offrent une bonne garantie et un service client fiable. Des marques comme Philips, Moulinex, ou encore Ninja sont reconnues pour la qualité de leurs produits et leur innovation dans le domaine des Air Fryers.

Vous avez d’autres critères en tête ? N’hésitez pas à les partager au reste de la communauté dans l’espace commentaires !

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La marque espagnole Conor veut séduire avec un catalogue de vélos électriques abordables

Conor vélo électrique

Avec plus d’une dizaine de modèles de vélos électriques, dont des urbains, pliants, fatbikes et même cargo, la marque ibérique Conor veut faire son nid en France avec un atout phare : le prix.

Même si le marché décline légèrement après un boom des ventes lors du Covid, le vélo électrique est une tendance de fond. Pas étonnant donc de voir de plus en plus de marques émerger en France, comme Conor.

Cet acteur espagnol existe depuis 1990, mais est restée encore très discrète. Ce n’est qu’en 2025 que l’offensive est officielle, grâce à un réseau d’une cinquantaine de magasins partenaires, pouvant gérer la livraison et le SAV des vélos électriques.

Une gamme complète de VAE Conor

Surtout, la gamme Conor est très variée. Dans le secteur des vélos urbains et vélo tout-chemin, on compte 6 modèles différents ! Le Berlin est le plus “fitness” avec sa position de conduite active et assistance de 85 Nm qui pourrait avoir sa place parmi les meilleurs moteurs du moment ! Il ajoute une grande batterie 540 Wh pour de longs trajets et une transmission de référence Shimano Cues à 9 vitesses.

Plus svelte et à moteur arrière, le Conor Lisboa vise la légèreté tout en proposant un équipement, et même un porte-bagages avant ! Plus classique, le VAE urbain Lombok adopte une suspension avant et un cadre ouvert plus accessible, disponible en 26 et 28 pouces. Ce duo contient le prix à 1 849 €, qui comprend tout de même une batterie de 504 Wh, un dérailleur Shimano 8 vitesses et des freins hydrauliques.

Conor Lisboa vélo électrique urbain
L’urbain Lisboa – ©Conor
Conor Oslo VTC électrique
Le robuste VTC Oslo – ©Conor
Conor Lombok vélo ville électrique 26 pouces
Le 26 pouces Lombok – ©Conor

Un pliant électrique avec un dérivé fatbike

Plus haut de gamme, le Conor Wyck affiche un châssis plus robuste pour le tout-chemin, avec une suspension avant, des pneus larges. Il équipe aussi les moteur et transmission identiques au Berlin. A position droite, il se décline en position semi-active Oslo, qui renforce le porte-bagages arrière et augmente le débattement à 80 mm.

 Encore plus accessible, le Maui est un vélo électrique pliant à trois profils :

  • Un format 20 pouces alliant compacité et stabilité
  • Un fatbike avec fourche suspendue pour les terrains difficiles
  • Une version 24 pouces encore plus stable et polyvalente
Conor Maui vélo fatbike pliant électrique
Le fatbike pliant Maui – ©Conor

Le tarif évolue ici de 1 549 € pour la version de base 20 pouces à 2 099 € pour le 24 pouces, tandis que le Conor Maui Fat affiche 1 899 €. Encore plus tendance, un second vélo fatbike “Dublin” imitant une petite moto vintage arrive prochainement.

Deux cargos pour séduire les familles

En marge, Conor dispose d’un vélo cargo électrique. Avec un prix proche des Intersport Nakamura Crossover Longtail et du Decathlon Btwin R500E, le Berna est un longtail tout équipé.

Conor Berna vélo longtail électrique
Un longtail Berna pour la famille – ©Conor

Il permet de transporter deux enfants, qui disposent de coussins, de barres de protection, ainsi que des repose-pieds. Le parent peut également mettre son sac sur le petit panier avant et la béquille double stabilise la famille. A 2 999 € avec un moteur central puissant, c’est un modèle compétitif !

Conor IZA VTT électrique
Un VTTAE haut de gamme IZA – ©Conor
Conor E-Volcano vélo route électrique
Le vélo de route E-Volcano – ©Conor
Conor E-Selva vélo gravel électrique
Le gravel électrique E-Selva – ©Conor

Enfin, Conor Bikes possède des VTT électriques semi-rigides (Kirk, Borneo) dès 2 000 euros. Leurs cousins tout suspendus démarrent sous 3 000 euros et culminent à 5 999 euros avec le dernier-né IZA. Celui-ci intègre la famille « WRC line » assemblée en Espagne que complètent le vélo de route E-Volcano et le gravel E-Selva.

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Beatbot AquaSense 2, Pro ou Ultra : quel robot piscine choisir ?

AquaSense 2, AquaSense 2 Pro et AquaSense Ultra au bord d’une piscine.

Imaginez un été sans corvée d’épuisette, sans ligne d’eau verdâtre, sans fond granuleux sous les pieds. Depuis deux ans, Beatbot s’est imposé avec une promesse claire : réduire fortement le recours aux prestataires de nettoyage, qui peuvent coûter plusieurs centaines, voire milliers d’euros par saison selon la taille du bassin. Mais que vaut la marque Beatbot par rapport à ses concurrents et entre AquaSense 2, AquaSense 2 Pro et AquaSense 2 Ultra, lequel de ces trois modèles vaut vraiment le plongeon ?

Beatbot AquaSense : le robot de piscine intelligent qui veut détrôner Zodiac et Dolphin

Beatbot n’est pas encore aussi connu que Zodiac, Aiper ou Dolphin, mais la jeune marque progresse à grande vitesse. Fondée en 2022 en Chine par d’anciens ingénieurs de DJI et Roborock, deux références mondiales dans les drones et les aspirateurs robots, elle a choisi une stratégie ambitieuse : conquérir directement le haut de gamme avec des robots de piscine plus complets, connectés et intelligents que ceux des acteurs historiques. À ce titre, Beatbot peut déjà, en 2025, revendiquer le dépôt de 221 brevets, dont le développement d’une IA dédiée, une cartographie dynamique, et des algorithmes propriétaires.

Trois modèles sortis sur le marché en 2025

Alors que les géants du secteur prennent souvent plusieurs années pour lancer un nouveau modèle, Beatbot a déjà présenté trois déclinaisons de son AquaSense 2 (Standard, Pro et Ultra). Ces robots sans fil, faisant partie des meilleurs du marché, intègrent des technologies inspirées de la maison connectée : IA embarquée pour optimiser les trajets, application mobile intuitive, capteurs multiples pour couvrir sol, parois, ligne d’eau et surface, ainsi que des cycles personnalisables selon les besoins. Cette approche innovante a rapidement séduit les utilisateurs en quête de solutions premium.

Nota Bene : leur design est dit “biomimétique” car il s’inspire de la carapace de tortue pour une meilleure fluidité sous l’eau. Les grilles latérales optimisent le flux hydraulique, et les roues de guidage adaptées aux formes arrondies assurent une bonne adhérence sur tout type de revêtement, du sol aux parois.

Une expérience utilisateur déjà remarquée

L’adn de Beatbot s’articule autour de la Calm Technology : les concepteurs cherchent une technologie intuitive, fiable et discrète, afin qu’elle s’intègre parfaitement dans le quotidien de l’utilisateur. Le système de navigation des divers modèles est notamment jugée plus fluide et efficace que la moyenne, et la couverture de nettoyage est complète (3-en-1 pour le modèle standard, et 5-en-1 pour AquaSense 2 Pro et Ultra). Bien sûr, la gageure implique également un design 100 % sans fil, reposant sur une batterie lithium-ion et une station de parking automatique. Un atout considérable face aux modèles Zodiac et Dolphin encore largement dépendants de câbles.

D’autre part, les utilisateurs pourront compter sur les fonctionnalités relativement avancées disponibles via l’application. Parmi elles, les plus remarquables sont probablement :

  • le journal de nettoyage
  • le choix du mode de nettoyage (fond, parois, ligne d’eau, et surface pour les deux modèles premium)
  • le nombre de nettoyages par zone pour un cycle
  • un mode multizone (pour les bassins avec des plateformes)
  • un mode ECO
  • une fonction « rappel » quand le robot est en mode skimmer (AquaSense 2 Pro et Ultra)
  • un pilotage à distance en mode skimmer (AquaSense 2 Pro et Ultra)
  • l’ajoute de clarifiant (AquaSense 2 Pro et Ultra).

Nota Bene : aucun de ces appareils n’admettent de connectivité sous-marine, que ce soit par station, hub ou télécommande. Un axe d’amélioration déjà partiellement solutionné par des marques comme Wybot, Aiper ou même Dreame.

Enfin, leur conception intègre un retour automatique au bord de la piscine et un système de vidange intelligent (SmartDrain™), chargé de retirer l’eau de l’appareil et de l’alléger le plus possible pour le sortir de l’eau à la main sans difficulté de manipulation majeure.

Les limites d’une jeune marque

Malgré son innovation, Beatbot reste une entreprise récente. Contrairement à Maytronics (40 ans d’expérience) ou Zodiac (filiale de Fluidra), elle doit encore démontrer la durabilité de ses batteries sur plusieurs saisons, ainsi que la solidité de son réseau de service après-vente en Europe. De plus, ses robots affichent un positionnement clairement premium ; ils sont puissants mais lourds (jusqu’à 13 kg pour l’Ultra) et coûteux (entre 1 699 € et 3 000 €, hors promotion selon le modèle).

En résumé, Beatbot s’impose déjà comme un challenger sérieux et innovant. Mais pour espérer détrôner les leaders historiques, la marque devra convaincre sur un point crucial : la fiabilité sur 5 à 10 ans, indispensable pour justifier un investissement de ce niveau.

Evolution de la recherche Google Trends de Beatbot et ses concurrents.
Evolution de la recherche Google Trends de Beatbot et ses concurrents.

Sur ce graphique, on remarque que la courbe d’intérêt de Beatbot peine à progresser et à rattraper celles de ses concurrents, malgré une légère hausse en février 2025, qui coïncide avec la sortie par la marque des trois modèles AquaSense 2, AquaSense Pro et AquaSense Ultra.

AquaSense 2 : le choix logique pour la majorité

Le « petit » de la gamme Beatbot n’a rien d’un robot au rabais. Avec son débit d’environ 20 000 L/h et ses 4 moteurs, il couvre sans difficulté le sol, les parois, la ligne d’eau et la surface. Son panier de 2 L est suffisant pour un bassin familial standard, et son autonomie de 3 à 4 heures permet un nettoyage complet sans recharge sur une aire confortable de 300 m².

AquaSense 2 devant une piscine
La station de charge à induction est très pratique : plus besoin de boucher le port de charge sous peine de noyer l’électronique !

Son vrai atout ? Le double passage sur la ligne d’eau, une fonctionnalité rare dans cette gamme de prix (autour de 1 500 à 1 800 € selon les revendeurs). En revanche, sa filtration de 200 µm reste assez large : elle retient correctement les feuilles et gros débris, mais sera moins efficace sur les poussières très fines. À titre de comparaison, les modèles premium concurrents descendent souvent à 60–100 µm, soit une filtration 2 à 3 fois plus fine.

Caractéristique Techniques
AutonomieJusqu’à 4 heures
BatterieLithium-ion 10 000 mAh
Surface maximaleJusqu’à 300m².
Poids10,5 kg
ConnectivitéWiFi et Bluetooth

AquaSense 2 Pro : le robot piscine premium qui clarifie l’eau

Le modèle Pro s’impose comme le compromis idéal de la gamme AquaSense 2 pour ceux qui veulent plus de puissance et d’autonomie sans grimper dans les tarifs extrêmes de l’Ultra. Avec son panier XXL, son système de clarification ClearWater et son pilotage connecté, il cible aussi bien les grands bassins familiaux que les piscines de location (Airbnb, hôtels, résidences).

Avec ses 9 moteurs et ses 22 capteurs, l’AquaSense 2 Pro se positionne comme l’un des robots les plus complets de sa catégorie. Son panier de 3,7 L permet de collecter une grande quantité de feuilles, pollens et débris, sans arrêt fréquent. Côté filtration, la finesse annoncée est d’environ 150 µm, suffisante pour la majorité des impuretés visibles, mais certains concurrents haut de gamme (Dolphin, Beatbot) descendent à 50 µm, voire 20 µm, pour capter les poussières ultrafines.

AquaSense 2 beatbot vu de près
Le flacon de clarifiant s’insère juste ici !

Le Pro intègre le système ClearWater, qui libère un agent clarifiant naturel dans l’eau, lequel s’appuie notamment sur le chitosane, un agent floculant 100 % naturel issu de coquilles de crustacés recyclées. Résultat, un bassin plus limpide, particulièrement utile dans les piscines très fréquentées ou exposées au pollen. Attention cependant, les cartouches ClearWater sont des consommables à remplacer régulièrement, ce qui alourdit le coût d’usage sur la durée (un seul kit permet de traiter jusqu’à 99 000 litres d’eau pendant environ un mois). Pilotable via une application mobile, le Pro propose un mode surface dirigé (contrôle manuel de type joystick), et une fonction rappel pour le ramener au bord du bassin.

Caractéristique Techniques
AutonomieJusqu’à 10 heures
Batterie13 400 mAh – recharge complète en 4,5 h
Surface maximaleJusqu’à 360m².
Poids11,4 kg
ConnectivitéWiFi et Bluetooth

AquaSense 2 Ultra : le robot piscine XXL qui joue la démesure

L’Ultra est le modèle « no-limit » de la gamme AquaSense. Conçu pour les très grands bassins, les piscines complexes ou celles fortement exposées aux feuilles, il embarque ce qui se fait de plus ambitieux, une puissance extrême, une autonomie très importante et une cartographie boostée à l’IA.

AquaSense 2 Ultra en mode parking au bord du bassin
SmartReturn & SmartDrain après un cycle « floor » : la Calm Technology dans toute sa splendeur !

Avec 11 moteurs et 27 capteurs, dont une caméra intégrée et l’IA HybridSense, l’Ultra dépasse clairement les standards du marché. Ses brosses latérales dirigent les débris flottants vers l’aspiration, un plus notable face aux concurrents classiques comme Dolphin ou Zodiac. Il dispose en plus de deux paniers XXL (4,0 L + 3,7 L), ce qui le rend redoutable dans les piscines très exposées aux feuilles et pollens. Bien sûr, toutes les fonctionnalités évoquées jusqu’ici (SmartDrain, SmartReturn, ClearWater, etc.) sont valables sur cet appareil.

Avec une finesse de 150 à 250 µm, la filtration reste en retrait par rapport aux meilleurs concurrents (certains modèles Dolphin et Beatbot descendent à 50 µm, voire 20 µm). Résultat, l’Ultra excelle sur les gros débris (feuilles, insectes, pollen) mais sera moins efficace sur les poussières ultrafines. Son système de navigation le plus avancé de gamme comporte :

  • une reconnaissance des zones sales via caméra,
  • ses trajectoires optimisées pour éviter les doublons,
  • un historique et des statistiques disponibles dans l’application mobile.

Concrètement, l’Ultra est capable d’adapter ses cycles en temps réel, un atout face à la concurrence. Pour en savoir plus, n’hésitez pas à consulter notre test complet du Beatbot Ultra.

Caractéristique Techniques
Autonomie Jusqu’à 10 heures
Batterie13 400 mAh
Surface maximaleJusqu’à 360m².
Poids13 kg
ConnectivitéWiFi

AquaSense 2, AquaSense 2 Pro et Aquasense 2 Ultra : quelles différence ?

Voici un tableau comparatif qui met en lumière les différences entre les trois modèles de la gamme : l’AquaSense 2 en entrée de gamme, l’AquaSense 2 Pro en version intermédiaire, et l’AquaSense 2 Ultra qui incarne le haut de gamme.

ModèleAquaSense 2AquaSense 2 ProAquaSense 2 Ultra
Moteurs4911
Capteurs16 2227
Panier2 L3,7 L4,0 L + 3,7 L
Autonomie immersion4 h5 h5 h
Autonomie surfaceJusqu’à 4hJusqu’à 10 hJusqu’à 10 h
Poids10,5 kg11,4 kg13,2 kg
Surface maximaleJusqu’à 300 m²Jusqu’à 360 m²Jusqu’à 360 m²
ParticularitésNettoyage fond, parois, ligne d’eau ; double passage ligne d’eau ; stationnement surface autoClarification ClearWater ; pilotage via appli ; mode surface dirigéIA HybridSense ; brosses latérales ; double panier XXL ; cartographie avancée

Quel est le meilleur robot piscine Beatbot ?

Le choix du bon robot piscine Beatbot dépend de trois critères : la taille de votre bassin, la quantité de débris à traiter et votre budget. Voici des scénarios concrets pour orienter votre décision.

Pour une piscine familiale (20 à 40 m²) : Beatbot AquaSense 2

Idéal pour un usage domestique, il combine 4 moteurs et 16 capteurs pour nettoyer le sol, les parois, la ligne d’eau et même la surface. Atout rare dans sa catégorie, le double passage sur la ligne d’eau, souvent absent sur les robots concurrents d’entrée de gamme. Son autonomie d’environ 4 heures assure un cycle complet sans recharge. Actuellement ce produit est proposé par la marque au prix de 1099 €.

Pour un bassin arboré ou une piscine louée : Beatbot AquaSense 2 Pro

Conçu pour les bassins exigeants, il embarque un panier XXL de 3,7 L qui limite les vidanges fréquentes. Il intègre aussi la technologie ClearWater, qui diffuse un agent clarifiant naturel et maintient une eau limpide en permanence, un avantage apprécié dans le cadre d’une location. Seul bémol, il faudra racheter régulièrement les cartouches. À noter que le produit est actuellement vendu par la marque au prix de 1999€.

Pour une grande piscine complexe : Beatbot AquaSense 2 Ultra

Grâce à son intelligence artificielle HybridSense et à ses brosses latérales, il cartographie précisément votre bassin et récupère les feuilles flottantes là où d’autres échouent. Son autonomie peut atteindre 10 heures en surface, ce qui en fait presque un robot « non-stop ». Mais son poids de 13 kg et son prix actuel de 2925 € en font un investissement réservé aux très grands bassins.

AquaSense 2 Ultra sous l'eau
N’hésitez pas à voir notre test pour en savoir plus sur l’AquaSense 2 Ultra !

En résumé, l’AquaSense 2 présente le meilleur rapport qualité/prix et conviendra à la majorité des propriétaires de piscine et en particulier de ceux ayant un budget limité. L’AquaSense 2 Pro est idéal pour les utilisateurs qui souhaitent une couverture 5-en-1 et une belle autonomie au meilleur prix possible. Enfin, l’AquaSense 2 Ultra s’adresse avant tout aux utilisateurs possédant un grand bassin complexe et aux budgets confortables. Avez-vous déjà utilisez un robot piscine de Beatbot ? Si oui partagez nous votre retour d’expérience dans les commentaires.

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Test Beatbot AquaSense 2 Ultra : le GOAT des robots-piscines ?

Test Beatbot AquaSense 2 Ultra

Il avait été annoncé en grandes pompes sur un grand nombre de médias : l’Aquasense 2 Ultra est-il en train d’ouvrir la voie pour l’avenir des robots-piscines sans fil ? Nous avons vu l’oracle !

Enfin il est arrivé chez nous ! Nous l’avons déballé son carton comme un cadeau de Noël pour bien terminer la saison : il est neuf, il est clinquant, il coûte près de 3 000 € et lui aussi il va se faire bizuter dans notre bassin de tous les dangers (y a pas de raison…). Au programme : des feuilles, des orages, l’eau troublée par le sable occitan, et – encore et toujours – un bassin au revêtement bourré de reliefs et d’angles arrondis, la némésis de ce genre d’appareils ! 

Ouverture de la boîte AquaSense 2 Ultra
Le guide de démarrage rapide vous aidera à mieux l’apprivoiser.

Que va faire la Roll’s Royce des sous-marins nettoyeurs ? L’AquaSense 2 Ultra va-t-il représenter dignement la marque spécialisée qui l’a mis au monde ? Ou bien va-t-il déchanter face à la difficulté du défi que nous lui lançons ? Caractéristiques, fonctionnalités, performances, ergonomie et limites : voici ce qui se tapit derrière le marketing bien rôdé de Beatbot !

Caractéristique Techniques
Dimensions45,4 (L) cm x 43,9 (l) cm x 27,8 (H) cm
Poids13,2kg à sec
Panier / FiltrationDouble panier (4 L et 3,7 L) de 150 μm et 250 μm
Puissance / Débit d’aspirationenviron 5 500 GPH
Batterielithium-ion 13 400 mAh
Durée d’utilisationFond, paroi et ligne d’eau : jusqu’à 5 heures
Surface : jusqu’à 10 heures
Durée de charge4,5 h
NavigationCartographie de piscine par IA, Système de navigation intelligent HybridSense AI + CleverNav™
Vitesse de déplacement9 m/min max
Température de fonctionnement6°C – 35°C
Surface/profondeur recommandée360 m²/0,5–3 m
Etanchéité du robot/chargeurIP68 (robot), IPX4 (station de recharge)
Compatibilité avec traitement de l’eauTout type de traitement (sel, chlore, ozone, etc.)
chlore < 4 ppm, salinité < 5 000 ppm, pH 7,0–7,8
Garantie3 ans
Prix conseillé2 925 €.

La première chose qui nous saute aux yeux, c’est que les chiffres de ce tableau sont parfois au-dessous de ceux qu’affiche l’Aiper Scuba X1 Pro Max, lequel coûte environ 1 000 € de moins. Certes, il est plus compact, plus léger (13, 2 kg contre 15 kg),  la surface recommandée est supérieure (360 m2 contre 300 m2), et la batterie semble avoir une meilleure capacité (13 400 mAh contre 10 400 mAh).

AquaSense 2 Ultra vu de devant
Funfact : Beatbot a étudié les carapaces de tortues de mer pour aboutir à ce design.

Mais d’un autre côté, on observe un débit d’aspiration d’eau inférieur (5 500 GPH contre 8 500 GPH), une filtration moins fine (pas de fibres MicroMesh à 3 μm) et une température de fonctionnement qui monte un peu moins haut (35°C contre 40 C°). Enfin, l’autonomie annoncée est similaire. Pour l’instant, difficile de se figurer une différence de gamme entre les deux meilleurs appareils que nous avons testés, mais ce n’est que le début !

Unboxing AquaSense 2 Ultra : quelques nouveautés intéressantes !

Dans le carton d’un AquaSense 2 Ultra, on trouve les éléments habituels, assortis de quelques accessoires inédits dans nos tests, à savoir :

  • un robot Beatbot AquaSense 2 Ultra
  • un dock de charge
  • une housse étanche
  • un crochet
  • un tournevis
  • deux brosses latérales
  • 4 vis pour les brosses latérales
  • un kit de produit clarifiant
Unboxing AquaSense 2 Ultra
De nouveaux composants pour un robot-piscine futuriste ?

Ok, ça commence à causer. Le dock de charge est très similaire à celui du Scuba X1 Pro Max. Son étanchéité est tout de même plus fragile (IPX4 contre IP67), ce qui impose de l’installer à l’abri des intempéries et des éclaboussures (pas de pluie battante, pas de jet d’eau, et surtout jamais d’immersion), idéalement sous auvent et à distance du bord.

AquaSense 2 Ultra insertion du clarifiant
Si le petit capot ne se referme pas bien, c’est que vous l’avez mis dans le mauvais sens.

Néanmoins, on découvre quelques petites choses : les ailettes en silicone qui vont permettre au robot d’avancer en surface, une housse qui servira notamment à l’hivernation du robot et un kit de produit clarifiant naturel, lequel permet au robot de revendiquer un nettoyage 5-en-1 !

Design et ergonomie : la bonne formule !

Compact mais réfléchi, l’AquaSense 2 Ultra coche les bonnes cases côté design et usage. Les poignées intégrées de chaque côté facilitent la prise en main et l’équilibre au bord du bassin, tandis que la carrosserie “automotive-grade” profite d’un revêtement IMR (procédé In-Mold) résistant aux UV, à la chaleur et aux rayures — concrètement, moins de jaunissement et de micro-éraflures au fil des saisons, même en plein soleil.

AquaSense 2 Ultra vu de derrière
Il ne faudra pas oublier d’installer les deux brosses latérales au niveau des autocollants…
AquaSense 2 Ultra vu de côté
Sa forme donne vraiment une impression d’hydrodynamisme…

Sous la ligne de flottaison, la mobilité repose sur 2 chenilles et 6 roulettes de guidage qui épousent les angles, longent les margelles et stabilisent l’assiette en montée de paroi ; on ajoute 4 brosses-rouleaux XL pour le contact mécanique (sol, parois, ligne d’eau) et deux brosses latérales dédiées au ramassage en surface — un choix rare qui explique ses performances de “skimmer” autonome. La motorisation 11 moteurs brushless à 200 W délivre le couple nécessaire pour décrocher les dépôts, tenir l’assiette sur pente et maintenir le flux quand le filtre se charge. 

Nota Bene :  l’AquaSense 2 est polyvalent et prévu pour tout type de revêtement (carrelage, liner, céramique, béton…) mais n’embarque pas de mode adapté pour chacun.

AquaSense 2 Ultra vu de dessous
Il faudra ôter un cache en polystyrène situé au-dessous avant de le mettre à l’eau (déjà retiré ici).

Côté entretien, la filtration à deux paniers se cache sous une trappe push-to-open : un panier “large” 4 L (150 µm + 250 µm) et un panier “fin” 3,7 L (250 µm) pour trier gros déchets (feuilles, aiguilles) et particules fines (sable, poussières) et rincer sans transformer la terrasse en station de lavage ; un panier haute densité est proposé en option pour les particules ultra-fines. Bref, un design utilitariste bien exécuté — exactement ce qu’on attend d’un robot premium.

AquaSense 2 Ultra double panier sorti
2 filtres en 1, mais pas de MicroMesh…

Un dernier mot concernant le panneau de commandes manuel : c’est le plus clair que nous ayons vu jusqu’ici. On dispose de cinq boutons distincts : 4 modes et l’alimentation. Pas besoin de faire défiler, cela réduit peut-être un peu les chances de commettre une mauvaise manipulation. Le manuel révèle cependant deux fonctions cachées : la mise en route du hotspot (mode fond + bouton d’alimentation) et la réinitialisation d’usine (mode standard + alimentation + mode pro).

AquaSense 2 Ultra panneau de commandes manuelles
Tellement clinquant que l’on se reflète dedans !

Enfin, la barre lumineuse va servir d’indicateur grâce au code couleur suivant : 

  • vert permanent : batterie suffisamment chargée 
  • vert clignotant : recharge en cours
  • jaune permanent : batterie entamée
  • orange permanent : batterie faible
  • violet : distribution de clarifiant
  • orange clignotant : dysfonctionnement
  • bleu clignotant : configuration du réseau ou mise à jour OTA.

Installation, application et fonctionnalités

Comme d’habitude, tandis que le robot charge sur son socle (les pieds se clipsent facilement), on télécharge l’application Beatbot, on se crée un compte et on utilise la connexion Bluetooth et Wi-Fi (2,4 GHz & 5 GHz) pour appairer le robot au smartphone. La connectivité est fluide, et l’AquaSense 2 nous donne des indications vocales en anglais par défaut (la langue est paramétrable en français depuis l’application). Une mise à jour vous sera directement demandée avant de débuter le travail.

Beatbot application
On ne va pas se mentir : l’appli ressemble à toutes les applis de robots-piscine.

Comme ses concurrents, Beatbot présente une application soignée sans pour autant déployer une cosmétique particulièrement audacieuse. Certains onglets sont très sommaires, mais l’arborescence est intuitive dans l’ensemble, pour un résultat des plus fonctionnels. Par cet intermédiaire, on accède à l’ensemble de paramètres et de fonctionnalités suivant : 

  • Journal de nettoyage
  • Carte de la piscine
  • Indicateur de météo
  • Retour au bord du bassin (mode skimmer)
  • Pilotage à distance (surface uniquement)
  • Mode de nettoyage (fond uniquement, 3-en-1, 4-en-1, personnalisé)
  • Nombre de nettoyages par zone (personnalisé)
  • Mode multizone (personnalisé)
  • Mode rapide par IA (personnalisé)
  • Mode ECO (personnalisé)
  • Informations sur l’entretien des consommables
  • (Dés)activer les indications vocales
  • Reconnaissance visuelle par IA
  • (Dés)activer l’éclairage du robot
  • Changer de langue
  • Contact SAV
  • Notifications d’alerte

Contrairement à Aiper ou Wybot, les modes ne varient pas en intensité, et il n’est pas possible de configurer les motifs de la trajectoire du robot, ni le temps passé en minutes sur chaque zone. La section sur l’entretien des consommables ne donne pas d’estimation directe de leur usure en temps réel, mais uniquement des indications de maintenance. 

Beatbot application configuration
L’interface est propre et intuitive, sans proposer de design original.

Aiper avait même rajouté un onglet dédié aux anomalies des détecteurs, que nous ne retrouvons pas ici. En revanche, on trouve une section météo qui donne assez d’informations pour anticiper les cycles de nettoyage que l’on voudra effectuer dans la journée. 

Navigation : vraiment intelligent ?

L’AquaSense 2 Ultra s’appuie sur 27 capteurs pour comprendre la géométrie du bassin et ajuster sa trajectoire en temps réel : caméra IA épaulée par deux capteurs ToF (mesure de distance/relief), 4 capteurs ultrasoniques pour la détection des ruptures de niveau (marches, plages, drains) dont 2 orientés vers le bas, et capteurs infrarouges pour le repérage des bords/obstacles à courte portée. La fusion de ces données (vision + ToF + ultrasons + IR), couplée aux informations d’assiette (IMU) et de pression (profondeur/température), permet une navigation stable et prédictive.

Nota Bene : deux LED d’appoint (vision basse luminosité) aident à la lecture des bords de nuit

Le robot génère une carte simplifiée de la piscine et alterne entre exploration et passes parallèles sur le fond, montée contrôlée sur les parois, puis patrouille de la ligne d’eau. Cette logique lui permet de réduire les recouvrements, de mieux gérer les formes complexes (angles, courbes, plages californiennes) et de revenir là où il reste des débris.

Nota Bene : sur le fond, l’algorithme tient compte de la charge du filtre : s’il détecte une baisse de débit, il ralentit ou réoriente sa passe pour maintenir l’efficacité d’aspiration.

En pratique : la perfection n’existe pas

Sans parler de déception, force est d’admettre que l’Aquasense 2 Ultra ne nous a pas ébahi non plus. Certes, il est tout à fait en mesure de râtisser consciencieusement tout le fond, mais nous l’avons vu plusieurs fois accumuler les allers-retours sur une même zone (diagonale ou parallèle). S’il parvient à longer les margelles, il lui arrive assez souvent de se soulever sur l’une d’elle, ratant ainsi quelques salissures.

AquaSense 2 Ultra longe la margelle du fond
Dans le meilleur des cas, il longe les margelles…
AquaSense 2 Ultra dans un coin
Les coins arrondis sont la plaie des robots-piscines.

Pour sa défense, la concurrence ne fait pas mieux sur ce point et nous a condamné à la brosse de la même manière. Sa compacité lui permet d’aller assez loin au niveau des oreilles à proximité de l’escalier sans atteindre la partie la plus étroite.

AquaSense 2 Ultra dans une oreille
Il fait partie de ceux qui vont le plus loin à cet endroit ! 

Concernant les parois et les lignes d’eau, il touche toutes les zones assez rapidement, et se hisse aisément jusqu’à dépasser les rambardes.

AquaSense 2 Ultra sur les marches
Il ne gravira pas cette marche…
AquaSense 2 Ultra sur la ligne d'eau
La ligne d’eau : une formalité !

Malgré nos espoirs, il n’a pas pu se charger des marches d’escaliers (aucun robot ne l’a fait), mais il lui est arrivé de grimper au niveau d’une assise sous-marine, qu’il n’a hélas pas achevé de nettoyer.

AquaSense 2 Ultra ligne d'eau
Les margelles ne l’empêchent pas d’atteindre la surface.
Agile dans certains coins difficiles !

N’hésitez pas à activer le mode multizone pour essayer de couvrir différents “étages” du bassin. Nous avons également détecté un bug : il a embrassé la rambarde pendant plusieurs minutes, à tel point que nous pensions qu’il était en mode “rappel”. Mais non, car quand nous l’avons sorti de l’eau, il a considéré sa tâche comme interrompue.

AquaSense 2 Ultra se hisse sur le banc
AquaSense 2 Ultra sur le banc
AquaSense 2 Ultra sur la rambarde
POV, tu testes un robot-piscine : “Mais enfin, lâche cette rambarde !”

Nota Bene : le robot ne reprend pas sa tâche après qu’on l’a sorti de l’eau. Si vous le laissez sur le même mode, il recommencera simplement tout depuis le début. 

Enfin, le mode écumoir va bien plus loin que celui du Scuba X1 Pro Max, car, non content de se propulser en faisant le tour du bassin, il permet à l’utilisateur de le télécommander et de le rappeler au bord de la piscine. Le champion d’Aiper, lui, se laissait dériver jusqu’à une paroi et se propulsait occasionnellement dès qu’il détectait une immobilité prolongée. 

Il trace des motifs arrondis le long des bords.

En fin de cycle ou sur batterie faible, le robot déclenche un Smart Return : il remonte, se gare en surface, puis se vide de son eau grâce au dispositif SmartDrain, pour enfin s’immobiliser près d’un bord, pour une récupération facile. C’est à ce moment-là que vous recevez la notification de fin de cycle. L’avantage ici est de pouvoir soulever le capot sans même le sortir de l’eau pour récupérer le filtre à nettoyer, puis le relancer via l’application, puisqu’il sera assez émergé pour recevoir vos instructions via Wi-Fi.

AquaSense 2 Ultra en mode parking au bord du bassin
Après un mode fond, il est remonté puis s’est débarrassé de son eau pour flotter sans effort.

Nota Bene : il n’y a pas de communication sous-marine (les liaisons radio ne traversent pas l’eau), ce qui implique l’absence de feedback instantané (zones nettoyées, erreurs, progression). L’app se reconnecte automatiquement dès qu’il refait surface.

Efficacité de nettoyage : il défie les orages

Le défi du jour : nettoyer toute la piscine en une journée + une nuit. L’enjeu : une visite dans le cadre d’une vente immobilière. La difficulté ? Il a plu toute la nuit et la piscine est désormais pleine de sable et de feuilles. Pour couronner le tout, à l’activation du système de filtration, un nuage de particules s’est répandu dans l’eau, devenu instantanément trouble. Pour rappel, les modes de nettoyage embarqués sont les suivants :

  • Fond : priorité à la couverture du fond avec passes régulières et chevauchement limité
  • Standard : enchaînement fond → parois → ligne d’eau pour un cycle complet.
  • Pro : même séquence que Standard, puis collecte en surface (exploite les brosses latérales et l’aspiration en skimmer).
  • Personnalisé, paramétrable via l’app : ciblage de zones, nombre de passages et modes spéciaux (IA, multizone et ECO).

Nota Bene : la clarification de l’eau est accessible sur tous les modes et dépend d’un bouton tactile à part sur la page principale de l’application. 

Nous avons focalisé notre attention sur l’efficacité des modes traditionnels, que nous savions être en mesure de maîtriser. L’erreur à ne pas commettre était de lancer le mode “pro”. En effet, il aurait fallu sortir le robot pour vider le panier en plein milieu de son cycle. Nous avons plutôt opté pour une opération en trois temps : fond, puis parois + ligne d’eau, et enfin skimmer, tout en activant la diffusion de clarifiant à chaque fois. 

Un petit sablé pour la route ?

En mode fond, l’appareil nous a débarrassé du sable fin et des graviers un peu plus gros, mais également des feuilles qui avaient coulé. Un ramassage en règle qui, comme prévu, nous a obligé à vider le filtre plusieurs fois. Quelle que soit la taille des saletés, il a pu les aspirer sans broncher. On remarque néanmoins un rejet des particules légères, ce qui justifie l’usage du clarifiant mais augmente l’envie de réclamer un filtre encore plus fin !

AquaSense 2 Ultra marque de propre
Quizz : par où est-il passé ? Réponse A : Sur la gauche. B : Au milieu. C : À droite. D : Il n’est pas encore passé par ici.

En mode paroi, le frottement de la brosse a bien entendu décimé les saletés collées au revêtement. Il a même été gratter les oreilles du bord de l’escalier, à la manière du Z1 Pro de Dreame. En revanche, pour les arrondis, c’est toujours le même problème : les brosses cylindriques ne touchent pas toutes les zones. Pour les racler, il faudrait pouvoir les remplacer par des brosses ogivales tout en adaptant la position des chenilles pour garder de la stabilité dans les déplacements. Bien sûr, on comprend que les marques ne se soient pas encore encombrées de ce genre de considérations…

AquaSense 2 Ultra qui flotte vu de derrière
Les ailettes à l’arrière aident à la propulsion.

Quant au skimmer, il nous a plutôt impressionné, puisque le robot est allé chercher les feuilles à la surface en une vingtaine de minutes. Il n’a rien laissé derrière lui. Nous avons ensuite remis quelques feuilles dans le bassin pour essayer le mode téléguidé. Mais les remous provoqués par le robot les écartent trop souvent de sa trajectoire, et il faut vraiment batailler dur pour les attraper. Nous avons donc abandonné la séance de try hard, jugeant le filet plus efficace pour procéder manuellement.

AquaSense 2 Ultra sous l'eau trouble
La veille : 18 h.
AquaSense 2 Ultra après clarification de l'eau
Le lendemain : 9 h.

Enfin, les effets du clarifiant nous ont paru timides au début, mais, dès le lendemain matin, nous avons pu constater la différence : une eau plus limpide sans recourir au chlore choc. Cependant, presque toute la bouteille y est passée. Il est donc préférable de s’en servir en entretien de routine plutôt que pour rattraper une eau qui a subi les outrages météorologiques.

Nota Bene : le clarifiant Beatbot (ClearWater) est un floculant naturel à base de chitosan, biodégradable, pH-neutre et compatible eau chlorée/salée. Il agglomère les particules fines (pollen, huiles, poussières) pour faciliter la filtration et clarifier l’eau. Attention : il ne remplace pas l’équilibre chimique et peut poser problème aux personnes souffrant d’allergies aux crustacés.

En revanche, le mode AI rapide ne nous a pas franchement convaincu. Le robot s’est contenté de faire un grand tour du bassin et de le traverser à quelques endroits, laissant même quelques taches pourtant faciles d’accès. En somme, cela nous a fait l’effet d’un mode fond en moins bien.

Autonomie et temps de charge : enfin des valeurs intéressantes ! 

Contrairement au Scuba X1 Pro Max, le journal des tâches ne précise pas combien de batterie a été utilisée pour chaque cycle. En revanche, il indique le temps passé sur chaque zone du bassin (fond, surface et paroi). Et pour venir à bout de sa batterie, nous avons cumulé 138 minutes de nettoyage de fond, 91 min sur les parois et 132 minutes en surface, soit un total de 6 heures et 1 minute de travail. À première vue, nous sommes dans les valeurs annoncées par Beatbot, et ce sans même avoir activé le mode ECO.

AquaSense 2 Ultra en charge
C’est dans cette posture qu’il va nous faire une dinguerie… (cf : partie suivante !)

Pour être plus précis, on voit qu’il domine sans forcer le Scuba X1 Pro Max sur les parties sol, paroi et ligne d’eau puisqu’il met environ 2h45 à dépenser 50 % de batterie, contre seulement 1h40 pour le protégé d’Aiper. Ce dernier ne lui tient tête que sur le mode écumoir, puisqu’il dépense très peu d’énergie en se laissant dériver sur la surface et pourra ainsi aller chercher les 12 heures de fonctionnement, là où l’AquaSense 2 Ultra, plus actif en surface, pourrait peiner à atteindre les 10 heures. 

Enfin la charge complète (0 ->100%) a duré 4h35, ce qui est tout à fait convenable par rapport à ce que nous promettait la fiche technique. 

Entretien : quand il est content, il vomit…

Grâce à son poids contenu et bien réparti, il est assez facile de le sortir de l’eau. Il se vide de son eau pendant quelques secondes, et nous pouvons ouvrir le capot afin d’en retirer le panier filtrant, lequel est en deux parties. Aucune des deux ne s’ouvre par le dessous, mais leur forme permet de se débarrasser assez facilement des déchets au jet d’eau. Comme pour tous nos tests, les mailles ont besoin d’une certaine pression pour être rincées correctement. En somme, rien de bien spécial à signaler à ce sujet.

AquaSense 2 Ultra panier de filtration vu de dessous
Pas d’ouverture par en bas…
AquaSense 2 Ultra filtre plein
…mais une forme échancrée pour retirer les gros déchets !

En revanche, nous avons eu une petite surprise au moment de le poser sur son dock de charge. Sans doute très enthousiaste de se repaître d’énergie électrique, il s’est mis à vidanger le reste d’eau qu’il contenait directement sur le carrelage du salon. C’est la fonction SmartDrain qui s’est déclenchée un peu à contre-temps… Fort heureusement, une grande serviette de bain aura suffit à éponger l’inondation, mais cela signifie qu’il vaut mieux le brancher à l’extérieur de la maison. 

Beatbot application entretien
À gauche : c’est assez rudimentaire, mais l’AquaSense 2 parvient à tracer une équivalence de son trajet sur la carte.

Comme énoncé plus haut, l’application détient une section “consommables et entretien” qui vous permet de savoir comment procéder pour manipuler, nettoyer ou remplacer le kit de produit clarifiant, le panier de filtration, la brosse latérale, la brosse à rouleau et les capteurs visibles. Des gif accompagnent les explications textuelles afin de visualiser précisément les éléments concernés. Rien de très compliqué, cependant.

Enfin, concernant l’hivernation, vous allez pouvoir vous servir de la housse fournie pour protéger votre appareil sans avoir besoin de le remettre dans le carton. Du reste, les consignes de stockage sont similaires à ce que nous avons pu rencontrer dans le passé, à savoir choisir un endroit intérieur frais et sec après l’avoir totalement vidé de son eau et mis hors tension. Quant à la batterie, elle a seulement besoin d’être rechargée à 50% tous les six mois, en cas d’inutilisation prolongée.

Accessoires : tout sur la boutique Beatbot

  • Housse anti-poussière et étanche : 49,99 €,
  • Panier simple : 59,99 €,
  • Double panier : 99,99 €,
  • Brosse de rechange : 59,99 €,
  • Station de recharge Beatbot : 159,99 €,
  • Clarifiant 1 kit (2 pièces) : 59,99 €.

On remarque qu’aucun accessoire n’est prévu pour customiser le robot : ni hub de communication sous-marine, ni chariot pour déplacer le robot plus facilement, par exemple. Le clarifiant est assez cher : une soixantaine d’euros pour un kit de deux flacons (soit près de 30 € le flacon et 99 000 gallons par kit). La marque veut évidemment vous inciter à choisir le pack de 6 kits (soit 12 flacons pour environ 19 €/flacon). 

Ainsi, selon votre usage, prévoyez jusqu’à 300 € de budget supplémentaire/an (en ajoutant une brosse par-ci, un panier par-là) maximum. Pour un bassin comme le nôtre, comptez plutôt une moyenne de 50 €.

Face à la concurrence, rapport qualité-prix, & utilisateur type

À près de 2 925 €, l’AquaSense 2 Ultra vise clairement le segment premium. Son pari n’est pas le “plus de chiffres bruts”, mais une expérience d’usage : conception soignée (coque IMR, 11 moteurs, double panier facile à rincer), navigation dense (27 capteurs, carto lisible, Smart Return), et un mode écumoir actif doté de rappel au bord/télécommande. 

AquaSense 2 Ultra sous l'eau revêtement sale

Face au Scuba X1 Pro Max (environ 1 000 € de moins), il concède du marketing-friendly (débit annoncé plus faible, pas de filtre 3 µm) mais reprend l’avantage sur la tenue énergétique en fond/parois (≈ 2 h 53 pour atteindre 50 % de batterie chez vous, vs 1 h 40), la cohérence des modes, et l’ergonomie générale (panneau clair, récup en surface, appli sobre). En surface, le Scuba reste plus frugal, mais l’AquaSense offre plus de contrôle et un vrai rôle de skimmer. 

AquaSense 2 Ultra sous l'eau

On est donc sur un modèle premium utile, pensé pour les bassins exigeants (formes complexes, reliefs, débris variés) et pour un propriétaire qui valorise le confort quotidien (moins de babysitting, fonctions claires, entretien simple) plus que la fiche technique spectaculaire. Si votre priorité absolue est la performance maxi au prix le plus bas, un rival coûtera moins cher ; si vous cherchez un robot “max efficacité” au quotidien, capable d’enchaîner les cycles difficiles et de vous faire gagner du temps, l’Ultra justifie son tarif.

Fun fact : d’autres utilisateurs l’ont testé et ont mis fin à leur abonnement à un service saisonnier d’entretien de piscine d’une valeur de 4 000 $ (aux USA) du printemps à l’automne. On aurait fait pareil !

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Les robots-tondeuses sans fil pullulent : notre guide complet vous dit quoi faire et comment bien choisir !

guide choisir Robots-tondeuses façon course F1

Un robot tondeuse, c’est la pelouse qui se fait toute seule. Sur batterie, il tond, retourne se charger, pratique le mulching (l’herbe finement coupée reste au sol et nourrit le gazon). Résultat : un joli tapis vert bien fourni, et sans sac à vider.

Mais cette technologie, à la fois jeune et sophistiquée, nécessite d’y regarder à deux fois avant d’acquérir un produit qui en serait doté. En effet, des terrains compliqués (pentes, recoins, obstacles) requièrent des modèles plus avancés ou un peu de préparation. En outre, il est vivement recommandé de se poser quelques questions quant à leur usage : quelle surface est couverte ? Quel système de navigation est embarqué ? Quelles sont les modalités de programmation de la tonte automatique ? Quelles fonctionnalités trouve-t-on sur l’application ? Quels accessoires sont fournis par la marque ? 

Robots-tondeuses alignés
On commence à les connaître ces bêtes-là…

Ce guide 2025 vous aide à estimer vos besoins, comprendre les technologies clés et éviter les pièges pour choisir un robot adapté à votre jardin.

Faut-il (vraiment) un robot-tondeuse ?

Un robot-tondeuse est une petite tondeuse autonome sur batterie. Vous posez sa station de charge sur la pelouse (ou au bord), vous programmez des horaires, et il sort tondre régulièrement. La coupe est courte et fréquente (mulching) : l’herbe finement hachée reste au sol et nourrit le gazon. Des capteurs et pare-chocs le font changer de direction, et il rentre seul se recharger. Résultat : une pelouse entretenue en continu, sans bruit (ou presque) et sans sac à vider. C’est le meilleur moyen d’obtenir un gazon bien épais et bien vert !

tondeuse Segway Navimow X3 dans un jardin ensoleillé
Ce n’est pas seulement votre confort, mais la santé de votre pelouse qui sera positivement impactée.

Néanmoins, son intelligence reste limitée : il ne distingue pas les petits objets (jouets, pommes de pin…), ne franchit pas les marches et peut peiner sur des pentes extrêmes ou des terrains très chaotiques. La tonte nocturne est souvent possible mais déconseillée, afin de ne pas déranger la faune (hérissons, escargots, etc.).

Donc avant même de poursuivre votre lecture, assurez-vous que votre jardin remplit bien les critères suivants : 

  • un terrain simple avec peu ou pas de petits obstacles indétectables
  • des passages assez larges pour que le robot puisse passer (~1m)
  • des pentes inférieures à 30°
  • une herbe déjà grossièrement tondue (les robots ne pourront pas élaguer un terrain en friche).

Vous voulez toujours essayer ? C’est parti !

Superficie : la première (et grosse) question

Commencez par mesurer la vraie surface de gazon (sans les massifs, terrasses, allées). Plan cadastral, appli de mesure ou ruban : peu importe, mais soyez précis—tout le reste en découle (puissance, autonomie, type de navigation, temps total de tonte).

Règle d’or : prenez une marge. Les capacités annoncées sont optimistes. Ne visez pas “pile” votre surface : prenez le cran au-dessus pour éviter de faire tourner le robot en continu et prolonger sa durée de vie. Exemple : 600 m² réels → cible ~800 m² constructeur.

On peut distinguer 3 tailles de jardin :

  • < 500 m², pour lesquels les modèles simples suffisent. Une largeur de coupe modeste suffira, et les systèmes navigation parfois aléatoires ne poseront pas vraiment problème grâce à des passages fréquents permis par la programmation des cycles et la recharge automatique ;
  • 500 à 1 500 m², lesquels requièrent des robots plus endurants et puissants, une gestion explicite des multi-zones si la pelouse est morcelée, et une navigation plus optimisée ;
  • > 1 500 m² : le haut-de-gamme sera recommandé, avec une navigation incluant GPS/cartographie pour couvrir vite et proprement.

Astuce : plus vous limitez les créneaux de tonte (ex. seulement en journée ou en semaine), plus il faudra surdimensionner la capacité pour que le robot finisse dans le temps imparti.

Typologie de terrain : pentes, pièges, et recoins

Du terrain dépendent beaucoup de choses. D’abord au niveau des pentes : des inclinaisons à 14° n’effraieront presque aucun modèle actuel, mais seuls certains robots sont capables de dépasser les 25° sans patiner. Si votre jardin est vallonné, privilégiez une bonne traction et des roues crantées.

Robot-tondeuse sur terrain pentu
Les meilleurs modèles ont la puissance et l’adhérence nécessaires pour se hisser sur les pentes ou franchir des racines.

En outre, vérifiez en amont les recoins pouvant poser problème : passages étroits, haies mal taillées, racines, zones séparées par des sentiers piétons, forme des bordures, etc. Plus le robot offre une navigation fiable et personnalisable via la cartographie (zones interdites, couloirs, obstacles, etc.), plus vous aurez de flexibilité. 

Nota Bene : attendez-vous à une bande non coupée près des murets (≈ 5–15 cm). Certains modèles peuvent intégrer un coupe-bordure dans les accessoires mis à disposition. Autrement, il s’agira de faire cette partie à la main.

Dans tous les cas, préparez votre terrain : nivelez trous/taupinières, retirez pommes de pin, jouets, branches, galets. Un terrain propre évite les blocages et l’usure prématurée des lames, même si la plupart sont “pivotantes”, ce qui leur permet d’amortir les chocs.

Système de navigation : avec ou sans fil périmétrique, aléatoire
ou cartographié

Deux familles coexistent pour délimiter la zone de tonte : avec fil périmétrique (câble posé au sol ou enterré) et sans fil (guidage par GPS/RTK ou caméras/vision). Côté déplacements, les robots évoluent soit en aléatoire, soit via une cartographie qui optimise les trajets.

Avec fil périmétrique (classique)

Le principe est simple : un câble posé au sol ou légèrement enterré crée une barrière virtuelle que le robot détecte. À l’approche, il rebondit et peut suivre ce fil pour retrouver sa base. L’installation se fait une fois pour toutes (pourtour de la pelouse et obstacles) et prend quelques heures ; on peut la confier à un professionnel.

Robot-tondeuse fil périmétrique
Notre prono : vous n’en verrez bientôt plus !

L’intérêt majeur est de profiter d’une technologie déjà bien éprouvée, avec un confinement précis et une compatibilité avec presque tous les terrains, même ouverts. En contrepartie, il faut parfois retoucher le câble en cas de réaménagement et composer avec une navigation souvent « aléatoire » (même si certains modèles sont semi-systématiques).

Sans fil (GPS/vision)

En version GPS/RTK, le robot cartographie votre pelouse depuis l’application, crée des frontières virtuelles et gère des multi-zones avec des trajets systématiques. Il lui faut toutefois une bonne réception – que les arbres et bâtiments peuvent perturber, parfois une base/antenne et un calibrage initial. Les modèles à caméras/vision (souvent avec IA) reconnaissent l’herbe et les obstacles : la mise en route est très rapide et les chocs sont rares.

Sunseeker X5 Elite Installation avec antenne
Il faut parfois installer l’antenne RTK à côté du robot…
Sunseeker X5 Elite voyants de l'antenne RTK au vert
L’opération est très facile…
Installation d'antenne sur un toit
mais change un peu en fonction des modèles.

Ils exigent en revanche des bordures/clôtures bien délimitées si le jardin est ouvert, et leurs performances peuvent varier en faible lumière ou sous la pluie. En outre, leur dépendance aux capteurs et au signal GPS/RTK appelle de votre part un usage précautionneux et un temps de calibrage initial. Leur coût est également plus élevé.

Batterie, autonomie et station de charge

En 2025, la quasi-totalité des robots fonctionnent en lithium-ion. L’autonomie annoncée (souvent 60 à 120 min) compte moins qu’on ne croit : le robot retourne seul à sa base, se recharge, puis reprend jusqu’à finir le travail. L’essentiel est d’adapter la capacité à votre surface… et à votre fenêtre horaire (plus elle est courte, plus il faut surdimensionner). Évitez les rares modèles semi-automatiques sans vraie station et la contrainte de la recharge manuelle qui va avec.

Côté batterie, retenez : la tension (V) participe à la puissance de coupe, la capacité (Ah) à l’endurance par cycle. Deux robots de marques différentes peuvent gérer l’énergie autrement ; fiez-vous surtout à la surface recommandée par le fabricant. La recharge prend en général 1 à 3 h et certains modèles optimisent le niveau de charge selon le travail restant.

Astuce : pour une meilleure durabilité, vous pouvez opter pour un modèle avec batterie remplaçable (plus ou moins 200 € selon le modèle).

Connectivité : ce que ça change vraiment

La connectivité transforme l’usage au quotidien. Via l’application mobile, vous programmez les horaires, lancez/stoppez une tonte à distance, ajustez la hauteur de coupe (si motorisée) et consultez l’état (batterie, surface couverte, alertes).

Application Mammotion connexion
Cela peut agacer certains, mais les applications sont une vraie plus value pour ce genre d’appareil.

Les modèles avancés affichent même une carte des zones déjà tondues. Les canaux de connexion à connaître sont les suivants :

  • Bluetooth : simple pour l’appairage et les réglages à proximité.
  • Wi-Fi : contrôle à distance chez vous (maison/jardin).
  • 4G/Cellulaire : contrôle partout et alertes en mobilité ; peut impliquer un abonnement.
Stiga A750 cartographie
Petit exemple de cartographie personnalisée

Astuce : on privilégie les robots que l’on peut activer sans avoir besoin de lancer l’application à chaque fois à travers le panneau de commandes manuel.

Automatisations & maison connectée

Les robots-tondeuses récents s’intègrent aux écosystèmes Alexa et Google Home (et parfois IFTTT/Home Assistant) pour créer des routines qui rendent la tonte réellement « intelligente ». À cet égard, voici quelques exemples utiles de scénarios :

  • Météo : si pluie détectée ou > X mm prévue dans les 2 h → Pause tonte ; reprendre quand pelouse sèche.
  • Arrosage : quand l’arrosage se termine → attendre 4–6 h avant tonte (évite l’herbe collante et le patinage).
  • Zones prioritaires : avant un barbecue, tondre d’abord la zone terrasse/aire de jeux.
  • Hauteurs par zone : zone ombragée +5 mm ; abords terrasse –5 mm (la pousse étant différente, le rendu final est homogène).
  • Règles anti-pièges : limiter vitesse dans les couloirs, interdire un seuil, contourner racines visibles, etc.

La plupart des automatisations se règlent en quelques taps dans l’app. Pour la domotique, vérifiez la compatibilité officielle (Alexa/Google), la présence d’actions/conditions mété, et la possibilité d’opérer hors-ligne pour les commandes de base.

Système de navigation : un marché très concurrentiel !

L’intelligence de votre robot peut s’estimer de loin grâce au système de navigation décrit dans la fiche technique. Les technologies principales à guetter sont les suivantes : 

  • GPS / RTK, qui permet de poser des frontières virtuelles, une configuration multi-zones, et de tracer des trajets systématiques. Cela exige néanmoins une bonne réception et souvent l’installation d’une antenne dédiée (sur mât, mur ou toit).
  • Vision / IA : pour reconnaître l’herbe et les obstacles massifs, rationaliser la trajectoire et éviter les chocs.
  • LiDAR, qui offre une cartographie 3D plus fine, mais nécessite de garder ses capteurs propres.

Performance réelle : ce qu’il faut regarder

1) Vitesse & couverture : cherchez la couverture effective (m²/h), plus parlante que l’autonomie. Elle dépend de la vitesse d’avancement, de la largeur de coupe et de la stratégie (aléatoire = recouvrements fréquents ; cartographiée = trajets en lignes droites, donc plus efficace).

2) Qualité de coupe : une bonne coupe = hauteur stable (réglages précis, parfois motorisés), lames affûtées (remplacement régulier), et plateau qui ne “scalpe” pas les bosses. Les lames pivotantes (type rasoir) sont silencieuses et sûres mais s’usent vite ; les lames rigides coupent plus franc, demandent parfois plus de puissance.

Sunseeker X5 lames et roue folle crantée
Les robots-tondeuses peuvent embarquer 3, 4, 5 voire davantage de lames pivotantes amovibles !

3) Comportement météo & chaleur : en cas de pluie, la coupe est moins nette et la motricité souffre (patinage). Par chaleur, la batterie et l’électronique préfèrent des créneaux matin/soir. Programmez en conséquence ; certains modèles s’adaptent d’eux-mêmes.

4) Gestion des passages & bords : les couloirs étroits (< 60–70 cm) et les angles fermés pénalisent la couverture. Vérifiez la présence de modes “bordures”, de points de départ multiples et, pour les systèmes cartographiés, la priorisation de zones.

Sécurité : les robots-tondeuses ne sont pas des jouets

Malgré leur design de voiture téléguidée, les robots-tondeuses restent des outils coupants et onéreux, puisqu’ils embarquent une technologie sophistiquée, truffée de capteurs plus ou moins fragiles.

Aussi, on gardera un regard attentif sur les protections intégrées : capteurs d’inclinaison et de soulèvement qui arrêtent instantanément les lames si l’appareil est pris en main ou se renverse, gros bouton STOP accessible sur le capot (et souvent arrêt via l’app), pare-chocs et, sur les modèles haut de gamme, détection avancée (ultrasons, caméras) pour anticiper les obstacles. 

Nota Bene : la conception limite l’accès aux lames, situées sous le châssis, en retrait des bords. Cela réduit les risques près des pieds, mais ne les supprime pas : on n’insère jamais la main ou le pied sous l’appareil en fonctionnement, on éteint avant tout nettoyage ou changement de lame, et on explique ces règles à toute la famille !

Pour l’anti-vol et les usages non autorisés, la plupart des modèles proposent code PIN, alarme au soulèvement et notifications en cas de blocage ou de sortie de zone (geofencing). Certains ajoutent un suivi GPS pour localiser l’appareil en cas de disparition : pensez à activer ces options dès la mise en service.

robot-tondeuse A1 Pro écran et commandes manuelles
Beaucoup de robots-tondeuses sont munis d’un système de code PIN que vous pourrez modifier via l’application.

Sur les modèles à caméra, un volet “privacy” s’impose : vérifiez la présence d’un obturateur ou d’une désactivation logicielle, le champ de vision (respect du voisinage) et le mode de stockage des images (local vs Cloud). En résumé, capteurs et sécurités font leur part ; votre vigilance fait le reste.

Budget global : prix & TCO sur 3 ans

Le TCO (Total Cost of Ownership) ne se résume pas au prix d’achat. Comptez : lames, électricité, batterie, éventuelle installation du fil, et quelques accessoires (abri de station, roues crantées, balises RTK…).

Yuka mini sur station avec garage
Le petit garage contre la canicule ou les intempéries : un vrai bon investissement !

Voici un aperçu des dépenses à prévoir au-delà du prix d’achat du robot : 

  • lames : dépense la plus récurrente. Environ 20–100 €/an selon surface, type de lames et terrain (abrasif/pommes de pin = usure +) ;
  • électricité : faible. Ordre de grandeur ~5 €/an pour petit jardin, jusqu’à ~50 €/an en grand usage ;
  • batterie : à remplacer vers 2–5 ans, 150–300 €. Sur 3 ans, prévoyez une provision (50–70 % du coût) ;
  • installation du fil (si pro) : 0–300 € selon taille/complexité (DIY = 0 €).
  • accessoires : abri de station 50–200 €, roues spécifiques, balises/antenne RTK, abri de station, trimmer, abonnement 4G, etc. 

Sur 3 ans, le TCO reste largement inférieur aux coûts d’une tondeuse thermique (essence/huile/révisions), avec en prime le temps gagné. En voyant large, prévoyez 500 € par an, voire 1 000 € pour un terrain difficile et maxi format qui demande une activité intense sur plusieurs saisons.

En résumé : les décisions pour viser juste

Choisir un robot-tondeuse, c’est surtout faire coïncider votre terrain et vos contraintes avec la bonne techno. Mesurez votre surface réelle (et gardez une marge), jaugez pentes et passages, tranchez entre fil périmétrique (robuste) et sans fil (GPS/vision, plus flexible), puis vérifiez fenêtre horaire, couverture (m²/h) et TCO sur 3 ans (lames, batterie, élec, installation). Enfin, privilégiez une app claire, des sécurités complètes (STOP, PIN, geofencing) et un SAV accessible.

Glossaire simple pour bien lire le manuel d’utilisation ! 

  • Fil périmétrique (fil guide) : câble posé au sol/enterré qui délimite la zone de tonte. Le robot le détecte et reste à l’intérieur.
  • GPS / RTK : géolocalisation (GPS) ; la variante RTK ajoute une base de référence pour une précision au centimètre (frontières virtuelles fiables).
  • Vision / IA : caméras et algorithmes qui reconnaissent l’herbe et les obstacles pour naviguer sans fil.
  • LiDAR : capteur laser qui mesure les distances et aide à cartographier en 3D (meilleure perception des obstacles).
  • Mulching : l’herbe finement hachée reste sur place et nourrit le gazon (pas de ramassage).
  • 2WD / 4WD : deux ou quatre roues motrices ; le 4×4 aide en pentes fortes/sol gras.
  • Pente (%) : inclinaison maximale gérable. 100 % = 45° ; la plupart des robots gèrent 25–35 %, les meilleurs 40–45 %.
  • Indice IP (IPX4/5/6) : étanchéité aux projections/jets d’eau. Plus le chiffre est élevé, meilleure est la résistance à l’eau (pas d’immersion).
  • Geofencing : délimitation virtuelle ; en cas de sortie de zone, le robot envoie une alerte (anti-vol/sécurité).
  • TCO (Total Cost of Ownership) : coût total sur une période (achat + lames + électricité + batterie + éventuelle installation + accessoires).
  • Firmware / Mise à jour : logiciel interne du robot ; les mises à jour corrigent des bugs et améliorent la navigation.
  • Smart Home / IFTTT : intégration domotique (Alexa/Google Home, scénarios, etc.).

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Cuisson au Air Fryer : les 3 erreurs les plus fréquentes

Un Airfryer est posé sur un meuble de cuisine

Savoir utiliser une friteuse à air n’est pas compliqué, à condition d’avoir connaissance de certaines pratiques de base à éviter.

Avoir un Air Fryer chez soi est dans l’air du temps. Plus simple et pratique que d’utiliser une friteuse classique, puisque l’odeur et l’entretien sont moindres, il reste des astuces à connaitre afin d’optimiser son nouvel appareil pour faire frire ses frites ou son poulet.

Avant de découvrir les bienfaits de la friteuse à air, il est nécessaire de faire attention à plusieurs règles, certes basiques, mais qui pourront vous faire profiter au mieux de votre appareil.

Ne pas préchauffer sa friteuse à air

La friteuse à air fonctionne sur le même modèle qu’un four. Il est donc important de la préchauffer à vide avant de l’utiliser pour une cuisson uniforme et efficace. Si vous ne le faites pas, vous risquez d’avoir des aliments moins croustillants et plus longs à cuire.

Oublier de préchauffer son Air Fryer rend également ce que l’on met dedans plus sec. Avec une chaleur moindre, l’humidité aura tendance à remonter à la surface, rendant les aliments moins bons. Un oubli qui peut couter cher. En plus, le préchauffage ne dure jamais plus de 5mn.

Surcharger le panier du Air Fryer

C’est une des erreurs les plus communes quand on utilise un Air Fryer : vouloir mettre un maximum d’aliments pour aller plus vite. Cette pratique est pourtant vivement déconseillée si vous souhaitez éviter une cuisson assurément ratée.

deux images de cuisson au airfryer
Même en remuant plusieurs fois durant la cuisson, on évite de surcharger !

Un panier surchargé empêche une bonne circulation de l’air. Ainsi, la cuisson sera inégale avec une partie brulée et une autre pas assez cuite. Le blocage du mouvement de l’air entraine aussi un temps de cuisson plus élevé. Pour que la chaleur circule correctement, il est important de laisser suffisamment d’espace dans le panier de la friteuse – indiqué sur la notice de votre appareil.

Négliger l’entretien de son Air Fryer après utilisation

Entretenir une friteuse à air, c’est souvent un effort à fournir et on se dit que le nettoyer après plusieurs utilisations suffit. Il n’en est rien ! Avec le dépôt des aliments et les quelques restes d’huile qui restent sur les parois, la saleté et la graisse s’accumulent. Il est alors important de laver l’intérieur de votre Air Fryer après chaque utilisation.

nettoyage du air fryer
On oublie pas la résistance aussi tous les 2-3 mois !

On vous donne une astuce : ajouter au fond du panier du papier cuisson ou aluminium pour limiter les résidus (attention, sans être en contact direct avec les éléments chauffants et sans gêner la circulation de l’air).

Cet article vous a été utile ? Votre perspective est essentielle pour enrichir la discussion. Partagez vos réflexions, expériences ou questions en laissant un commentaire ci-dessous. Si vous avez relevé une inexactitude ou souhaitez suggérer des améliorations, faites-le-nous savoir. 

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Légumes surgelés au Air Fryer : 3 astuces pour une cuisson réussie

Une femme cuit des poivrons au Air Fryer

Les friteuses à air chaud révolutionnent la manière dont nous cuisinons. Mais qu’en est-il pour les légumes congelés ? Comment les cuisiner au Air Fryer ? On vous explique tout.

Longtemps considérés comme une solution de facilité, les légumes congelés souffraient souvent d’une réputation de moindre qualité par rapport à leurs homologues frais.

Pourtant, grâce à ces astuces de cuisson, non seulement la préparation de ces légumes sera grandement facilitée, mais leur qualité gustative sera également améliorée. Point bonus : vous gagnerez un temps précieux en cuisine ! Mais pour ce faire suivez bien ces astuces.

Pourquoi choisir des légumes congelés ?

@sleepingbeautyytb

Surgelé ou frais : que choisir ?🥦🫐 – La bonne nouvelle, c’est que pour les produits frais, les fibres, les minéraux et les macronutriments sont stables, et ne se dégradent pas avec le temps. – Ce qui se dégrade dans le réfrigérateur ou à température ambiante, ce sont surtout les vitamines, particulièrement : la vitamine C, la vitamine B9, et certains antioxydants. – La surgélation est une excellente solution pour préserver ces vitamines, car elle stoppe leur dégradation rapidement après la récolte. – De plus, les légumes surgelés sont souvent cueillis à maturité, ce qui garantit un meilleur apport nutritionnel à la base. Alors que les frais sont cueillis avant maturité pour qu’ils terminent de mûrir durant le transport en général. Les solutions : – Acheter des produits surgelés bio pour profiter de toutes les vitamines, sans devoir consommer immédiatement les fruits et légumes. En plus, grâce au surgelé, on peut manger des courgettes françaises en plein hiver si ça nous dit ! – Ou bien, acheter des produits frais, locaux et de saison, les conserver au réfrigérateur, dans des boîtes hermétiques pour limiter l’exposition à l’oxygène, à la lumière et à l’humidité, et les consommer le plus vite possible. – Ou encore, si vous souhaitez éviter de faire les courses trop souvent, vous pouvez opter pour le meal prep (préparation de vos repas en avance) et les congeler, pour préserver au mieux toutes les vitamines de vos repas, si importantes, surtout en hiver !

♬ son original – Marie

Les légumes congelés offrent de nombreux avantages, notamment leur disponibilité tout au long de l’année, leur facilité de stockage, leur date limite de consommation, mais aussi pour leur aspect économique.

De plus, contrairement à une idée reçue, ils conservent une grande partie de leurs nutriments, parfois même mieux que les légumes frais qui ont passé plusieurs jours en rayon. La clé pour tirer le meilleur parti de vos légumes congelés réside dans la manière dont vous les cuisinez.

L’astuce du Air Fryer

L’utilisation d’une friteuse à air pour cuire les légumes congelés transforme totalement leur saveur. Trois principes clés sont à respecter pour obtenir des légumes savoureux et bien cuits.

Ne pas ajouter d’eau

haricots verts au air fryer
Les haricots congelés au Air Fryer = valeur sûre.

Contrairement aux méthodes traditionnelles de cuisson des légumes congelés, l’ajout d’eau est inutile dans une friteuse à air. En effet, les légumes libèrent de l’humidité lors de leur cuisson, et l’utilisation d’une friteuse à air permet de vaporiser cette eau, concentrant ainsi les saveurs et favorisant une texture croustillante et agréable.

Cette astuce simple, mais efficace réduit le temps de cuisson et augmente la qualité gustative des légumes.

Espacer les légumes

cuisson choux fleurs au air fryer
Des choux-fleurs croustillants à souhait, avouez ça donnerait même envie aux enfants !

Un autre conseil crucial pour la cuisson parfaite des légumes congelés dans une friteuse à air est de les espacer suffisamment. Cela permet à l’air chaud de circuler librement autour de chaque morceau, assurant une cuisson uniforme et rapide. En évitant de surcharger le panier, vous vous assurez que chaque légume est bien exposé à la chaleur, éliminant ainsi les zones humides ou mal cuites.

Retourner à mi-cuisson

pomme de terre au air fryer avec une main qui les retourne
L’importance de mélanger !

Enfin, retourner les légumes à mi-cuisson est essentiel pour garantir une cuisson égale sur toutes les surfaces. Ce geste simple permet d’exposer toutes les parties des légumes à la chaleur directe de l’élément de la friteuse. Vous favorisez ainsi une cuisson homogène et la texture souhaitée. Cela prend seulement quelques secondes, et l’impact sur le résultat final sera parfait.

Les avantages inattendus du Air Fryer

air fryer sur un plan de travail
Le Air Fryer a clairement remplacé notre four.

L’utilisation de ces astuces dans la cuisson des légumes congelés avec une friteuse à air présente plusieurs avantages.

Non seulement vous bénéficiez d’une méthode de cuisson rapide et efficace, mais le goût de vos légumes sera également amélioré, avec une texture à la fois tendre et croustillante. De plus, cette méthode de cuisson est plus saine. Vous n’aurez pas besoin d’ajouter de matières grasses ou que très peu. Il existe une quantité de recettes de légumes congelés au Air Fryer à découvrir, c’est le moment de vous faire plaisir !

Ces conseils pour cuire vos légumes congelés au Air Fryer vous ont-ils été utiles ? Avez-vous d’autres astuces à partager ? Publier un commentaire pour nous donner votre avis !

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Quelles sont les meilleures marques et entreprises de vélos électriques en 2025 ?

Un couple utilse des vélos Iweech

Les ventes de vélos électriques ont décollé depuis la fin des années 2010. Grâce à des incitations financières et le développement des pistes cyclables, il monte en puissance et devient le moyen de transport de nombreux Français. De 78 000 unités en 2014, il a dépassé les 500.000 unités chaque année depuis 2020.

Néanmoins, pour choisir son VAE parfait, il faut faire le tri parmi des centaines de marques. La concurrence est toujours plus rude, des acteurs classiques aux start-ups émergentes, en passant par les acteurs asiatiques de plus en plus agressifs.

Ce qui pose une question : quelles sont les marques et entreprises qui font les beaux jours du secteur du vélo électrique ? Dans ce dossier, nous vous avons sélectionné les acteurs majeurs spécialistes des VAE afin de comprendre un peu mieux ce qu’ils apportent sur ce marché et l’engouement croissant qui se dégage de la mobilité électrique.

Pour réaliser cet article, nous nous sommes concentrés sur les marques emblématiques proposant leurs VAE et les startups à fort potentiel de différentes régions du monde : français, européens, asiatiques et américains. Ainsi, cette liste ne répertorie pas l’ensemble des marques de VAE mais tend à exposer le plus fidèlement possible un panorama des principaux acteurs du domaine. Pour la réaliser, nous nous sommes basés sur la renommée, le chiffre d’affaire, la fiabilité, les avis et l’impact apporté par la marque dans le milieu du VAE .


La France, terreau des marques de vélos électriques

Même si elle n’est plus l’industrie du cycle de jadis, la France reste un vivier de fabricants. Évidemment, beaucoup ont pris le virage du vélo à assistance électrique, sans parler des dizaines de nouvelles pousses. Normal, la part du VAE a doublé entre 2019 et 2024, passant de 15% à 30% ! Ainsi, nous vous avons listé les marques de vélos électriques les plus emblématiques du marché français.

Les marques historiques françaises de vélos à assistance électrique

Commençons par les marques historiques françaises qui se sont transformées pour proposer aujourd’hui une offre plus diversifiée avec la vente de vélos mécaniques, mais aussi de vélos à assistance électrique. Ces entreprises ont misé sur le développement toujours plus important du secteur de la mobilité électrique pour étendre leur gamme aux VAE.

Decathlon : les vélos électriques Btwin sont à l’honneur

Il est le plus grand distributeur d’articles de sport en France, et également le plus populaire dans les ventes de vélos et de vélos électriques. Le succès de la marque est en partie dû aux prix attractifs au regard des prestations, tout comme ses innovations avec le moteur-boîte Owuru. Mais c’est aussi grâce à son maillage de centaines de magasins, qui prend en charge la réparation, et une garantie à vie sur les cadres.

decathlon vélos électriques Btwin

Decathlon a également eu l’intelligence de développer tous types de modèles pour chaque pratique, comme le célèbre R500E ayant conquis les familles en 2022. On trouve ainsi trois sous-marques ayant chacune leur spécialité :

  • Btwin : les VAE de ville, les pliants et et les cargos type longtail et biporteurs,
  • Rockrider : l’aventure au guidon des VTC et VTT électriques,
  • Van Rysel : la filiale de vélos de route, ainsi que de gravel.

Peugeot : la marque connue pour sa qualité de fabrication

L’enseigne au Lion est devenue au fil des décennies une valeur sûre dans le secteur du déplacement. Voiture, moto, vélos et également vélos électriques…  La production de ce type d’appareil chez Peugeot est née d’un partenariat en 2011 avec l’entreprise CycleEurope, producteur des vélos électriques Gitane, et aujourd’hui propriété du groupe Rebirth.

La marque propose tout d’abord un vélo électrique urbain pour les employés de bureau en centre-ville. Elle ne tarde cependant pas à jouer de sa polyvalence afin de proposer des modèles de VAE dans tous les domaines (VTT, VTC, urbains, cargos, course…). Aujourd’hui, la catégorie vélo électrique de Peugeot est bien garnie avec une gamme urbaine parfaitement épurée.

vélos électriques Peugeot marque historique française

A lire également : Comparatif des meilleurs antivols pour vélo

Intersport : les vélos électriques Nakamura à pleins tubes !

Ennemi de Decathlon dans le domaine des articles de sport, Intersport rivalise aussi avec des vélos électriques depuis plus de 15 ans. Comme son rival, il faut les appeler par un nom spécifique, ici Nakamura. La gamme est notamment fournie en vélos urbains, tantôt classiques, tantôt polyvalents “Crossover” avec des suspensions pour rouler partout. Les VTTAE E-Summit sont aussi un moyen de débuter en tout-terrain à bas coût, tandis que l’on trouve aussi un gravel électrique et plusieurs cargos.

Intersport Nakamura vélo électrique
©Intersport

Avec un argument prix/équipement très attractif, les vélos électriques Intersport séduisent toujours plus de Français. De plus, grâce à l’acquisition de l’usine MFC (Manufacture Française du Cycles) en 2014, Intersport assemble tous ses vélos électriques en France. Elle a même lancé la fabrication d’un cadre français en 2025 sur un vélo pliant électrique ! Accessibles, les VAE Nakamura promettent une bonne tenue dans le temps, puisque Intersport garantit à vie le cadre et la fourche.

Gitane : la marque historique française de vélos

Gitane est une entreprise française spécialisée dans la conception de vélos depuis 1925. Devenue une référence en France et dans le monde, l’entreprise a lancé sa gamme de vélos à assistance électrique en 2013. On y retrouve des vélos électriques pour la ville, des VTC et des VTT. Et, à l’instar de Peugeot ou Solex, ils sont propriété de Rebirth et assemblés en France !

Solex : Remplacement des moteurs thermiques par des moteurs électriques

Après un arrêt de ses activités fin des années 80, Solex reprend du service en proposant des vélos à assistance électrique. Appartenant au groupe Rebirth au même titre que Peugeot, Solex propose plusieurs gammes de VAE, allant du vélo « intemporel » reprenant le design des anciennes bicyclettes à moteur iconiques aux VTT électriques en passant par la gamme pliable. La marque créée en 1946 revient donc en force et espère raviver la flamme de tous les nostalgiques du Vélosolex !

historique du vélo à moteur solex

Les nouveaux français spécialistes du vélo à assistance électrique

Les marques historiques ne sont pas les seules sur le marché des vélos électriques. En effet, on retrouve aussi une myriade de plus ou moins petites entreprises qui ont décidé d’entrer dans le domaine des VAE. Tour d’horizon des entreprises françaises à fort potentiel du secteur des vélos électriques.

Moustache : de visionnaire à la valeur sûre du vélo électrique made in France

Moustache a réussi à s’imposer parmi les numéros un du secteur en France. Fondée en 2012, la société vosgienne s’est spécialisée uniquement dans les vélos électriques, et produit toujours localement en France. Haut de gamme, elle a bâti sa réputation pour la qualité de fabrication et la durabilité. De plus, la marque intègre les sérieuses assistances électriques Bosch, une référence dans le milieu.

Aujourd’hui, Moustache Bikes propose des dizaines de références. Le catalogue propose toujours son vélo urbain fétiche Lundi 27, qu’elle épaule du polyvalent Mardi, jusqu’au plus aventuriers VTTAE. Plus récemment, elle a présenté un vélo cargo Lundi 20 ainsi que des vélos de route et gravel Dimanche 28.

Moustache vélo électrique numéro 1 en france

Si vous souhaitez acquérir un vélo électrique, jeter un œil a notre comparatif des meilleurs vélos à assistance électrique

O2feel : le nordiste qui monte

Avec déjà plus de 15 ans de métier dans le VAE, on ne peut pas dire qu’O2feel ait encore à prouver son sérieux. Ses vélos électriques misent majoritairement sur une assistance électrique à moteur central Shimano, preuve de fiabilité et de performances. Mais c’est la marque française qui assemble ses propres batteries en France, qu’elle garantit 4 ans. Elle compte aussi relocaliser peu à peu l’assemblage dans l’Hexagone. Cela commence par ses modèles haut de gamme type VTTAE, pliant et cargo, avant ses plus classiques VTC et vélos de ville.

Starway : L’acteur majeur et reconnu de vélos électriques de ville

Créée en 2006, l’entreprise française Starway est déjà une marque reconnue dans le milieu des VAE comme en témoignent ses très bons « Urban » et « Touring », parmi les meilleurs vélos recensés par UFC-Que Choisir ainsi que notre comparatif meilleure-innovation.com.

Starway VAE français

Sa gamme brevetée et multiprimée se concentre sur 8 modèles allant d’un usage citadin à un usage plus axé VTC, sans oublier un pliant électrique. Les VAE sont conçus et assemblés en France et un SAV très efficace place la marque parmi les meilleures du secteur.

Voltaire : une philosophie vintage de vélo électriques

Bien qu’elle utilise un nom surgissant du passé, la startup Voltaire est bien moderne. Elle propose seulement des vélos électriques au dessin robuste, tout en ajoutant une touche rétro. En plus de couleurs tendances, la firme parisienne ajoute des éléments chromés, ainsi que des selle et poignées brunes du plus bel effet.

Voltaire vélo électrique français rétro

Attirant notamment la clientèle féminine par son style, la marque française nomme ses modèles en référence à la capitale où elle est née. Résolument urbains, ses modèles Courcelles ou Rivoli sont pratiques, généralement à cadre ouvert, et intègrent astucieusement ses batteries dans le tube de selle. De plus, la transmission par courroie supprime le passage de vitesses et réduit l’entretien, tout en associant des moteurs arrière performants et silencieux.

Douze Cycles : le pro du cargo

Née un certain 12 décembre 2012, la marque française n’avait pas vraiment le choix pour son nom de baptême. Basée à Dijon où elle assemble ses vélos électriques, elle fabrique des cargos en tous genres. Si elle a débuté dans le biporteur, elle dispose aussi de modèles longtails électriques, qui trouvent autant d’adeptes chez les familles que chez les professionnels de la livraison !

Douze Cycle vélo cargo électrique

L’Europe, la région qui concentre le plus d’acteur de VAE

L’Europe est le fleuron des vélos à assistance électrique avec un nombre impressionnant d’acteurs. Et qui ne cesse de grandir d’année en année avec aujourd’hui plus d’une quinzaine de constructeurs majeurs, sans compter le nombre important de nouvelles entreprises et startups. Ne pouvant pas tous les citer, nous avons sélectionné les 2 plus gros acteurs ainsi que les startups qui nous paraissent sortir du lot.

Les plus gros constructeurs européens de vélos à assistance électrique

Ils sont nombreux à truster les premières places en terme de ventes mondiales. Nous avons décider de retenir deux gros acteurs, renommées autant pour leur histoire que pour la réussite de leurs vélos électriques.

Kalkhoff : La marque de vélo historique reconvertie dans l’électrique

Cette enseigne allemande existe depuis déjà 100 ans. Elle a opéré comme marque de vélo mécanique tout au long du 20e siècle, avant de prendre  un virage au cours du 21e siècle. En 2007, la marque commence à produire une gamme de vélos électriques, avant de s’y consacrer à temps plein plus tard. Aujourd’hui, Kalkhoff a réussi à se réinventer pour devenir une des marques de vélos électriques les plus fiables du marché. Pas moins de 42 références sont disponibles sur le site pour des utilisations en tout genre. 

Kalkhoff marque historique de vélos électriques

Riese & Muller : le plus gros acteur de VAE en Europe

Basée à Mühltal en Allemagne, Riese & Muller a dépassé les frontières du pays et même de l’Europe pour proposer au monde entier des vélos électriques. Avec plus de 100 000 vélos haut de gamme vendus par an, c’est le plus gros constructeur de VAE européen. La marque propose plus de 30 modèles pour tous les goûts : ville, sport, pliable ou cargo, tout le monde peut s’y retrouver. Enfin, la fiabilité et la puissance des modèles ne sont plus à prouver avec les multiples avis et tests positifs des vélos R&M dans de nombreux pays.

Les nouveaux acteurs européens dans le domaine du vélo à assistance électrique

Malgré la féroce concurrence du secteur, de nombreuses autres marques, récentes et moins connues ont décidé de se lancer dans le domaine des VAE. Ces startups se différencient par des offres originales et innovantes. Panorama des plus prometteuses.

VanMoof : la marque européenne la plus reconnue et la plus design

L’entreprise néerlandaise cherche à se démarquer des marques « classiques » de vélos électriques en proposant un modèle au design unique. En recentrant son offre simplement à un usage citadin et haut de gamme, VanMoof cherche une clientèle qui veut rouler avec style. Et ça marche, avec plus de 200 000 ventes depuis 2018.

Certes entrée en faillite en 2023, la firme a retrouvé une seconde vie. Désormais plus soucieuse de la qualité de fabrication, elle propose désormais un service chez des vélocistes partenaires partout en Europe. Mais pas question d’abandonner sa connectivité réputée, aujourd’hui plus sûre. Ses vélos électriques S5 et S6 peuvent démarrer avec le téléphone, se verrouiller d’un bouton au pied, se géolocaliser, ajuster les passages de vitesses ou encore activer une alarme en cas de vol.

VanMoof S6 vélo électrique connecté

Cube : une excellente marque pour choisir un vélo cargo

Cette entreprise de vélo allemande fondée en 1990 est aujourd’hui un expert du secteur du cycle. Elle est très populaire, notamment chez les professionnels et les performeurs. Cependant, elle a su se détacher de son étiquette de vélos techniques pour toucher un public plus large. C’est dans la continuité de cette stratégie que Cube a lancé sa gamme de vélos hybrides. Aujourd’hui, l’enseigne allemande propose une gamme de vélos électriques de ville plus que crédible. Avec sa sélection “City hybrid” et “Trekking Hybrid”, vous êtes parés pour circuler dans un environnement urbain avec des vélos VAE performants.

Cowboy : la nouvelle référence européenne de VAE connectés

Dans le sillage de VanMoof, Cowboy souhaite proposer au cycliste urbain un vélo électrique aussi beau que moderne. Le design au câblage tout intégré, avec une batterie invisible et une connectivité soignée, font mouche auprès des clients. Après des générations au cadre classique assez sportif, la startup belge décline des versions plus confortables ST et Cruiser, et même un VTC Cross avec suspensions depuis 2024. A noter, l’assemblage est en France depuis début 2025 !

Vélo électrique Cowboy

Stromer : la référence des speedbikes électriques connectés

Cette entreprise suisse est spécialisée dans la conception de vélos électriques depuis 2010. Précurseur sur la révolution de ce marché, c’est une des premières enseignes à proposer des vélos entièrement intégrés et connectés. Stromer Bike est d’ailleurs une des entreprises initiatrices de la batterie intégrée dans le cadre du vélo. Aujourd’hui, elle propose des speedbikes hyper connectés, avec des tableaux de bord ou une application directement sur smartphone. Aujourd’hui, 70 000 cyclistes font confiance aux vélos Stromer.

Stromer Bike vélo électrique de luxe

L’Asie, du plus gros constructeur de VAE au monde au vélo électrique le moins cher du marché

Passons à la région la plus productive de VAE avec le plus gros constructeur du monde mais aussi d’autres acteurs qui se démarquent par rapport aux autres régions par leurs prix, les moins cher du marché. Tour d’horizon.

Les marques asiatiques emblématiques du secteur du vélo à assistance électrique

Les poids-lourds du domaine du VAE sont bien asiatiques. Nous avons décidé de retenir les principaux acteurs, à savoir l’historique Giant pour sa renommée et son nombre impressionnant de ventes de vélos électriques, ainsi que les startups Fiido, Tenways ou ADO.

Giant : Le plus grand fabricant de vélos au monde

Giant fait partie des géants qui dominent le marché mondial du Cycle. Fondée en 1972 et originaire de Taïwan, la marque compte aujourd’hui des bureaux dans environ 90 pays autour du globe. Elle est reconnue comme le plus gros fabricant de vélo au monde. Son but est de se concentrer sur les performances du vélo et savourer ses aptitudes électriques, au lieu de penser à la destination d’arrivée. Si vous choisissez d’opter pour un vélo électrique Giant, vous choisissez un constructeur reconnu mondialement, doté de technologies toujours innovantes.

giant plus gros fabricant de vélos électrique

Fiido : vélo électrique pliable et pas cher

La marque chinoise s’est fait connaître avec ses vélos pliables, dont son modèle Fiido X que nous avons testé. Les vélos proposés par Fiido sont adaptés à un usage urbain bien qu’il puisse tout à fait rouler sur tous types de chemins. Un avantage indéniable de la marque : le très bon rapport qualité/prix de ces produits avec un vélo solide et performant pour un prix défiant toutes concurrences. Suite aux bonnes ventes de ces premiers, la marque a étoffé son offre proposant aujourd’hui une dizaine de vélos leur présageant un avenir radieux.

fiido x 2025 velo electrique pliant pas cher

ADO : VAE abordables stylés et techno

Aussi connue sous le nom de A Dece Oasis, ADO est une jeune entreprise chinoise. Elle possède deux types de vélos électriques qu’elle maîtrise depuis plusieurs générations : un urbain “Air 28” et un pliant 20 pouces  ADO A20 devenu ADO Air 20. Ce dernier est le plus populaire, avec un rapport prix-performances compétitif, avec même une version en carbone. Plus que le tarif, la startup mise sur les dernières technologies comme le VAE ADO Air 30 au moteur Bafang à boîte 3 vitesses automatiques.


L’Amérique, une région qui voit naitre des acteurs majeurs du secteur du VAE

Dernière région, l’Amérique n’en est pas moins un grand acteur de la mobilité électrique. Les entreprises de VAE y sont nombreuses. Même si certaines ont pris le parti de ne pas s’étendre au-delà des frontières comme Avento, RadPower ou Lectric, d’autres ont décidé de traverser l’Atlantique. Voici les meilleures marques de VAE américaine que l’on peut retrouver en Europe.

Trek : la marque historique de vélo de course se met à l’électrique

Si vous faites du vélo de course ou que vous suivez le tour de France, vous connaissez déjà Trek. Elle a fait gagner de nombreux champions dans les années 1990 et 2000, et possède même une équipe pro de cyclisme, aujourd’hui Lidl-Trek. Depuis 2020, l’entreprise propose ses propres vélos électriques. Une croissance rapide puisque cinq ans après, on recense plus de 100 références de VAE, dont des urbains, VTC et cargo, et pour la plupart très haut de gamme ! Et malgré l’abondance, nombre d’entre eux apparaissent dans les tops des vélos électriques.

Trek Domane Plus vélo route électrique

Specialized : le pionnier du VTT en mode électrons

Tout comme Trek, Specialized est un fabricant immanquable du vélo aux Etats-Unis, existant depuis 1974. Si la marque a fait ses armes avec l’un des tout premiers VTT dans les années 1980, elle a aussi fait sa réputation dans les vélos de courses. Comme ses rivaux, elle a pris le virage électrique, et ce depuis 2012 à commencer par les VTTAE. Désormais, elle compte un portefeuille garni de variantes urbaines, tout-chemin, cargo, gravel et de route.

Yuba : la plus française des marques de VAE américaine

Cette entreprise californienne ne l’est que sur les apparences. En effet, son fondateur, Benjamin Sarrazin, est originaire du Grand Est. Après avoir quitté son pays natal, il crée sa marque de VAE, Yuba. Son originalité : se spécialiser dans la vente de vélos cargo à assistance électrique. Son longtail, vendu dans le monde entier, est donc un vélo électrique allongé permettant de porter un passager en plus ou toutes sortes de matériels. Aujourd’hui, Il existe plusieurs modèles qui ont été pensés autant pour la famille qu’au niveau professionnel.

N’hésitez pas également à consulter en complément notre top des meilleurs supports de smartphone pour vélo ou encore le top des traceurs GPS pour vélo

Quelle est la meilleure marque de vélos électriques ?

Il existe de nombreuses marques de vélos électriques pour tous les goûts, les usages ou les prix. Difficile donc de faire un choix sur la meilleure. Mais la gamme la plus fournie de vélo très haut-de-gamme est celle de la marque française Moustache.

A quelle marque de vélo électrique faire confiance ?

Le nombre de nouveaux vélos électriques sur le marché ne cesse d’augmenter. Pour éviter de choisir un mauvais produit, nous vous conseillons de lire notre guide d’achat pour tout savoir sur les vélos électriques et être sûr de faire le bon choix de VAE.

Que penser des vélos à assistance électrique Iweech?

Sur les plates bandes du succès des VanMoof et des Cowboy, Iweech cible les amateurs de vélos électriques connectés. Suite à un original modèle 24 pouces “24 S”, elle mise maintenant sur son polyvalent Promenade, dont l’assistance adaptative avec courroie est agréable à la conduite. Pour plus d’informations, consultez notre essai de l’Iweech Promenade.

Que penser de la marque Angell ?

Le VAE design et connecté, qui a fait grand bruit il y a quelques années, s’est avéré peu fiable et de nombreux commentaires négatifs ont montré les failles d’un vélo loin d’être parfait. Cependant, son rachat par Rebirth à l’été 2025 présage une renaissance plus appliquée.

Combien de temps dure la batterie d’un vélo électrique ?

L’autonomie d’un vélo électrique diffère selon le type de batterie qui le compose et l’environnement où l’on pédale. Il en est de même pour sa durée de vie, qui varie en fonction de son utilisation notamment. Pour en savoir plus, retrouvez notre dossier pour tout savoir des batteries de vélos.

Les marques de cet article sont-elles les seules du marché ?

Il existe évidemment beaucoup plus de marques que celles citées dans l’article. Et celles qui n’apparaissent pas proposent aussi de très bons VAE : on peut penser à Arcade, Neomouv, Lapierre, ou Wayscral (Feu Vert) chez les Français, ainsi que Haibike, Tenways, Canyon, Cannondale et tant d’autres.

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Air Fryer : 5 bonnes raisons d’avoir une friteuse à air chez soi

air fryer sur un plan de travail avec une personne qui cuisine

La friteuse sans huile est le nouvel accessoire à mettre dans sa cuisine. Même si elle ne remplace pas complètement la friteuse, elle reste une alternative de choix.

Avez-vous suivi la tendance des Air Fryers ou friteuse sans huile ? Avec un attrait croissant, cet appareil compact qui concurrence la friteuse classique s’est faite une place de choix dans les rayons cuisine des marketplaces. En même temps, le pari est beau : faire frire ses frites ou son poulet sans huile (ou très peu) et en un temps record.

C’est une alternative à de nombreux appareils, que ce soit la friteuse, le four ou même la poêle dans certains cas. La friteuse sans huile est compacte, peut atteindre de grandes températures (400 °C en moyenne) et diffuse une chaleur tournante parfaitement homogène dans le bac de cuisson.

Ses avantages sont nombreux et pourraient bien vous faire craquer comme une frite sortie de la friteuse sans huile.

Une seule cuillère d’huile maximum dans la friteuse

Aussi appelée friteuse à air ou airfryer, la friteuse sans huile fait parler d’elle pour son mode de fonctionnement. À la différence d’une friteuse classique, elle ne nécessite pas de baigner vos aliments dans de l’huile. Une cuillère suffit pour diffuser la matière grasse nécessaire pour faire dorer et croustiller vos plats. Un bon moyen de limiter la matière grasse, sans faire une croix sur la texture de frite sortie de la friteuse classique.

Certains modèles ne demandent pas la moindre goutte d’huile (pour être encore plus diet), avec un rendu plus qu’acceptable. En fait, le résultat est bien plus satisfaisant que le four, puisque la chaleur y est mieux diffusée (grâce au bac plus petit du Air Fryer).

airfryer utilisation sur un plan de travail et des aliments autour
Une cuillère d’huile suffit pour la plupart des aliments.
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Un temps de cuisson record avec la friteuse sans huile

La force de la friteuse sans huile est son temps de cuisson. Même si ce n’est pas la première qualité qu’on lui donne, sa capacité à chauffer extrêmement vite en fait un atout de taille pour des repas rapide.

Pas besoin de préchauffer le four, sur le airfryer, une seule minute a suffi pour monter à 400°, la température recommandée pour faire frire des frites congelées. Un gain de temps important comparé aux 10 minutes du four ou de celles pour faire bouillir l’huile dans une friteuse classique. La cuisson est également rapide (quelques minutes testées sur une friteuse Ninja).

L’utilisation d’un Air Fryer a de nombreux avantages face à la friteuse classique, mais ne la remplace. Rien ne vaut le gout de fritures réalisées avec sa vieille friteuse et son litre d’huile.

Un multi-usage du Air Fryer

La friteuse à air est en réalité une sorte de mini four à convection dans lequel on peut ajouter de l’huile pour une meilleure cuisson. Elle fonctionne donc comme un four et n’est pas destiné qu’à un usage de friture pour vos aliments. Avec, il est aussi possible de mettre des morceaux de poulet, du poisson, des légumes, des croûtons à l’ail… Même si les quantités sont relativement faibles par rapport au four, elles suffisent amplement pour un repas pour deux.

La cuisson sera, pour ces aliments, croustillant à l’extérieur et fondant à l’intérieur. Attention néanmoins à bien utiliser votre machine : tout n’est pas adapté à la cuisson à l’Air Fryer. Par exemple, les aliments qui pourraient couler dans le fond du bac ne seront pas assez cuits in fine. Sauf si ces derniers sont congelés !

aliments sortant d'une friteuse sans huile
Les aliments frits ne sont pas les seuls à pouvoir aller au Air Fryer !

Moins d’odeur dans la cuisine que la friteuse classique

Le gros problème d’une friteuse et qu’elle dégage une odeur forte d’huile dans toute votre cuisine, et ce, pendant un certain temps. Vous aurez beau parfumer votre pièce, l’odeur d’huile reste souvent plusieurs heures.

Avec la friteuse à air, plus besoin de se poser la question de l’odeur. Le faible taux d’huile utilisé n’est que très peu odorant et ne reste pas. Ainsi, il est plus facile de cuisiner avec un airfryer quand on habite un appartement ou un petit logement !

Des économies réalisées à long terme

La friteuse sans huile porte bien son nom. Qui dit moins d’huile, dit économie à long terme. Avec un tarif tournant autour d’une centaine d’euros, l’utilisation négligeable d’huile est un élément à mettre dans la balance.

Aussi, la consommation d’un Air Fryer est bien moins élevé que celle d’un four. On estime qu’une friteuse à air consomme jusqu’à deux fois moins d’énergie avec une consommation de 2000W contre généralement 5000W pour un four.

Avez-vous craqué pour un Air Fryer ? Dites-le nous en commentaire !

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Les 7 meilleure lunettes intelligentes en 2025

Trois personnes testent des modèles de lunettes intelligentes.

En 2025, la grande famille des lunettes intelligentes (ou lunettes connectées) est rentrée dans les mœurs. Entre audio connecté, réalité augmentée et assistants vocaux intégrés, elles s’imposent comme les accessoires high-tech du futur. Découvrez notre sélection des meilleurs modèles du moment, leurs usages et leurs limites.

Le marché des lunettes intelligentes connaît une accélération en 2025. Qu’il s’agisse de modèles audio discrets, de lunettes lifestyle orientées réseaux sociaux ou encore d’expériences immersives XR/AR pensées pour le jeu et la productivité, chaque marque tente de se positionner sur ce futur segment clé. Voici ci dessous une analyse complète par ordre de prix croissant, des principaux modèles annoncés ou déjà disponibles.

  • Les meilleures lunettes intelligentes pour les gamers : Razer Anzu,
  • Les meilleures lunettes intelligentes pour le quotidien : Vue Lite 2,
  • Les meilleures lunettes intelligentes pour l’immersion professionnelle : HTC Vive Eagle,
  • Les meilleures lunettes intelligentes pour la photo : Ray ban Wayfarer,
  • Les meilleures lunettes intelligentes pour les créateurs de contenu : Snap Spectacle 5,
  • Les meilleures lunettes intelligentes pour le jeu et le cinéma : Viture XR Pro,
  • Les meilleures lunettes intelligentes pour l’immersion en réalité augmentée : Rokid AR Spatial.

Razer Anzu : les meilleures pour les gamers

Les Razer Anzu sont des lunettes connectées audio pensées pour les joueurs et les utilisateurs multitâches. Équipées de haut-parleurs open-ear, elles permettent d’écouter de la musique, de répondre à des appels ou de profiter du son d’un jeu sans casque, avec une latence réduite à 60 ms en mode gaming grâce au Bluetooth 5.1. Pour protéger la vue, elles intègrent des verres interchangeables avec un filtre anti-lumière bleue contre la fatigue numérique et une paire solaire pour l’extérieur. Leur autonomie atteint jusqu’à 5 heures, rechargeable en USB-C. Plus proches de lunettes audio comme les Bose Frames que de véritables lunettes AR, elles misent sur confort et praticité plutôt que sur l’immersion visuelle.Légères et proposées en deux tailles, elles disposent de commandes tactiles sur les branches et d’une résistance IPX4 contre les éclaboussures. Pour en savoir plus sur ce que signifie chaque indice d’étanchéité, consultez notre guide.

Caractéristique Techniques
PoidsEnviron 45 grammes
EtanchéitéIPX4
Méthode de commande Tactile et vocale
Autonomie (en utilisation continue)5 heures
ConnexionBluetooth

Vue Lite 2 : les meilleures compagnon connecté du quotidien

Les Vue Lite 2 misent sur la simplicité plutôt que sur l’immersion AR. Elles permettent de passer et recevoir des appels, d’écouter de la musique, de consulter ses notifications et de suivre son activité via l’application compagnon. Leur design sobre les rapproche de lunettes classiques, favorisant une adoption naturelle aussi bien au bureau qu’à la maison.

Côté autonomie, elles offrent jusqu’à 6 heures d’écoute en continu et tiennent jusqu’à 3 jours en veille. Compatibles avec iOS et Android grâce au Bluetooth, elles intègrent des commandes tactiles sur les branches et des microphones pour les appels mains-libres. Résistantes aux éclaboussures (IPX4), elles se positionnent comme une alternative accessible aux Bose Frames ou Razer Anzu, pour découvrir l’univers des lunettes connectées sans se ruiner.

Caractéristique Techniques
Poids25 grammes
EtanchéitéIPX4
Méthode de commande Tactile
Autonomie (en utilisation continue)6 heures
Connexion Bluetooth

HTC Vive Eagle : les meilleures pour l’immersion professionnelle

HTC a dévoilé le Vive Eagle, une paire de lunettes intelligentes alimentées par IA, conçue pour allier productivité et usages du quotidien. Avec un design très léger, elles embarquent une caméra ultra-grand-angle 12 MP, des haut-parleurs open-ear, et surtout l’assistant Vive AI, compatible avec Google Gemini ou ChatGPT. Les utilisateurs bénéficient ainsi de la traduction instantanée dans 13 langues, d’une autonomie allant jusqu’à 36 h en veille (4,5 h d’écoute musicale ou 3 h d’appels en continu), et d’une charge rapide (50 % en 10 min).

HTC mise aussi sur la confidentialité : données stockées localement, chiffrement AES-256, et enregistrements bloqués si l’indicateur LED est masqué. Les lunettes sont livrées avec des verres solaires ZEISS UV400, et disponibles en 4 coloris. Positionnées comme un concurrent direct des Ray-Ban Meta, elles inaugurent une nouvelle génération de smart glasses axées sur l’IA plutôt que sur l’immersion XR. Les précommandes sont ouvertes à Taïwan, avec une sortie prévue le 1er septembre 2025. Aucune date internationale n’a encore été communiquée. Avec le lancement des Vive Eagle ce n’est pas la première fois que HTC se présente comme un concurrent de Meta puisque la marque est le fabricant du fameux HTC Vive, concurrent principal du casque VR de Meta.

Caractéristique Techniques
Poids49 grammes
EtanchéitéIP54
Méthode de commande Tactile et vocale
Autonomie (en utilisation continue)4h30
Connexion WiFi et Bluetooth

Ray ban Wayfarer : les meilleures pour la photo

Successeures des Ray-Ban Stories de 2021, les Ray-Ban Meta Wayfarer conservent la célèbre monture tout en intégrant des fonctions connectées avancées. Elles embarquent une caméra ultra-grand-angle 12 MP (contre 5 MP sur la génération précédente), avec une version double capteur, capable de filmer en 1080p à 30 fps, de capturer des photos et même de diffuser en direct sur Facebook et Instagram.

Pour l’audio, Meta a intégré des haut-parleurs discrets et pas moins de cinq microphones, accompagnés de l’assistant vocal Meta AI. De quoi passer des appels, contrôler sa musique ou obtenir des infos à la voix, sans sortir son smartphone. L’autonomie atteint environ 4 heures en usage continu, extensible jusqu’à 36 heures grâce au boîtier de recharge fourni. En ce qui concerne l’étanchéité, elles disposent de l’indice IPX4. Légères et compatibles avec iOS et Android via l’application Meta View, elles s’imposent comme l’accessoire social idéal pour celles et ceux qui aiment capturer et partager chaque instant.

Caractéristique Techniques
PoidsEnviron 49 grammes
EtanchéitéIPX4
Méthode de commande Tactile et vocale
Autonomie (en utilisation continue)4 heures
Connexion Wifi et Bluetooth

Snap Spectacles 5 : les meilleures pour les créateurs de contenus

Avec les Spectacles 5, Snap poursuit son ambition de démocratiser la réalité augmentée créative. Ces lunettes intègrent deux écrans micro-OLED transparents (luminosité jusqu’à 2000 nits) et des caméras frontales binoculaires, capables de superposer en temps réel des effets et filtres AR dans le champ de vision d’environ 46°. Les créateurs peuvent aussi enregistrer jusqu’à 60 secondes de vidéo en mains libres, puis les éditer et les partager via Snapchat.

Conçues pour les créateurs et développeurs AR, elles s’intègrent nativement à Lens Studio, la plateforme de Snap pour concevoir, tester et diffuser des expériences immersives. Leur design futuriste séduit les passionnés de tech, mais leur autonomie reste limitée à environ 30 minutes. Pour l’instant, elles ne sont pas commercialisées en direction du grand public. Snap les distribue uniquement via des programmes développeurs sur invitation.

Caractéristique Techniques
Poids226 grammes
EtanchéitéAucune mention officielle à ce jour
Méthode de commande Tactile et vocale
Autonomie (en utilisation continue)Environ 30 minutes
ConnexionWiFi et Bluetooth

VITURE XR/AR Pro : les meilleures pour le jeu et le cinéma XXL

Les Viture XR/AR Pro transforment vos yeux en véritable salle de cinéma portable. Dotées d’écrans micro-OLED Full HD (1080p par œil) avec un taux de rafraîchissement de 60 Hz, elles projettent une image équivalente à 120 à 150 pouces. Un format idéal pour le jeu, le streaming ou le travail en mobilité. Compatibles avec PC, smartphones Android et iPhone (via adaptateur), Nintendo Switch et PS5 via Remote Play, elles s’adressent autant aux gamers qu’aux cinéphiles.

Légères, elles intègrent des haut-parleurs directionnels et des verres électrochromiques ajustables pour une utilisation confortable en extérieur. Positionnées sur le segment premium, elles privilégient l’immersion vidéo XR mais n’offrent pas de fonctions AR interactives (pas de spatial mapping ni d’objets virtuels ancrés dans l’environnement). Les VITURE XR/AR Pro ne possèdent pas de batterie intégrée et fonctionnent en connexion filaire via USB-C. Leur endurance dépend donc de l’appareil source (smartphone, PC, console). Proposées à partir de 500 €, elles sont déjà disponibles aux États-Unis et en Europe, et se présentent comme une des alternatives les plus abouties aux casques VR pour un usage quotidien.

Caractéristique Techniques
Poids77 grammes
EtanchéitéAucun indice d’étanchéité connu
Méthode de commande Tactile
Autonomie (en utilisation continue)Pas de batterie, donc pas d’autonomie
ConnexionConnexion filaire uniquement, USB-C

Rokid AR Spatial : les meilleures pour une immersion en réalité augmentée

Avec les AR Spatial, Rokid confirme son ambition de rivaliser avec les géants occidentaux de la réalité augmentée. Ces lunettes reposent sur des écrans micro-OLED Full HD (1920 × 1080 par œil), un rafraîchissement jusqu’à 120 Hz et un suivi de tête 6DoF, permettant d’afficher et manipuler plusieurs fenêtres virtuelles dans l’espace. Idéales pour la productivité (bureautique, visioconférences), l’éducation ou le divertissement multimédia, elles offrent une expérience AR immersive sans pour autant atteindre les capacités de spatial mapping d’un HoloLens.

Légères, elles intègrent des verres électrochromiques pour s’adapter à la luminosité et sont compatibles avec smartphones, PC et consoles via connexion filaire ou sans-fil. Leur autonomie atteint environ 5 heures d’utilisation continue, rechargeable en USB-C. Si leur écosystème applicatif reste limité hors de Chine, malgré plus de 10 000 développeurs déjà inscrits, les AR Spatial apparaissent comme une alternative crédible aux Xreal Air 2 Pro ou aux projets de Meta, en misant sur un design pratique.

Caractéristique Techniques
PoidsEnviron 75 grammes
EtanchéitéPas d’indice d’étanchéité connu
Méthode de commande Tactile et vocale
AutonomieEnviron 5 heures
CompatibilitéWiFi et Bluetooth

Comment fonctionnent les lunettes intelligentes ?

Leur fonctionnement dépend du type de lunettes et des usages visés :

  • Contrôle : la plupart des modèles intègrent des commandes tactiles sur les branches pour gérer la musique, prendre un appel ou activer certaines fonctions. Certains ajoutent le contrôle vocal via un assistant intégré ou connecté (Meta AI, Siri, Google Assistant…).
  • Connectivité : pour les modèles audio et sociaux comme Ray-Ban Meta Wayfarer), la liaison se fait généralement en Bluetooth avec un smartphone.
    Pour les lunettes immersives orientées AR/XR comme Rokid AR Spatial et Viture XR Glasses, la connexion principale passe plutôt par un câble USB-C compatible DisplayPort Alt Mode vers un smartphone, un PC ou une console. Certaines disposent aussi d’une connexion Wi-Fi pour le streaming ou les mises à jour.
  • Autonomie : quelques modèles offrent des fonctions semi-autonomes comme par exemple, les Ray-Ban Meta qui peuvent prendre une photo ou lancer un enregistrement sans sortir le téléphone. Mais la plupart restent dépendants d’un appareil compagnon pour les calculs graphiques et les traitements IA.

Quel est le meilleur modèle de lunettes intelligentes ?

Il n’existe pas de “meilleur” modèle universel : tout dépend de vos usages.

  • Pour l’audio au quotidien : les Vue Lite 2 offrent un design léger, une autonomie d’environ 4 h, une recharge rapide et la possibilité d’intégrer des verres correcteurs. Discrètes et confortables, elles sont adaptées à l’écoute musicale, aux appels mains libres et à l’usage d’assistants vocaux.
  • Pour un usage social et l’IA : les Ray-Ban Meta Wayfarer permettent de capturer photos et vidéos, de partager instantanément et d’interagir avec Meta AI, capable de traduire ou de décrire une scène en temps réel.
  • Pour l’immersion AR/XR : les Rokid AR Spatial et les Viture XR Glasses transforment un smartphone, un PC ou une console en écran géant portable. Grâce à leurs écrans Micro-OLED, elles sont idéales pour le multimédia, le streaming et le gaming immersif.

Avant de choisir, définissez vos priorités :

  • Confort audio discret,
  • Capture sociale et IA intégrée,
  • Immersion multimédia et réalité augmentée.

Quelle est la différence entre des lunettes intelligentes et des lunettes IA ?

  • Lunettes intelligentes (smart glasses) : elles intègrent des composants électroniques comme des haut-parleurs, des micros, des capteurs et parfois de petits écrans. Elles permettent d’écouter de la musique, de passer des appels, de prendre des photos ou d’afficher des informations de base.
  • Lunettes IA : elles vont plus loin en embarquant directement des fonctionnalités d’intelligence artificielle. Cela peut inclure la traduction instantanée, la description d’une scène, ou encore des réponses vocales personnalisées en temps réel. Les Ray-Ban Meta Wayfarer illustrent cette évolution avec l’intégration de Meta AI.

En pratique, les lunettes IA ne constituent pas une catégorie totalement distincte : ce sont une nouvelle génération de smart glasses, enrichies par l’IA pour offrir des usages plus interactifs et contextuels.

En 2025, les lunettes connectées ne se limitent plus à un gadget pour passionnés. De l’audio discret avec les Razer Anzu, aux usages sociaux et IA des Ray-Ban Meta Wayfarer, jusqu’aux expériences immersives offertes par les Rokid AR Spatial ou les Viture XR Glasses, chaque acteur cherche à séduire son public. La technologie n’est pas encore parfaite : autonomie limitée, écosystèmes fermés et poids parfois élevé freinent encore leur adoption massive. Mais une tendance claire se dessine et les smart glasses s’imposent peu à peu comme un possible relais au smartphone dans notre quotidien. Les prochains mois seront sûrement décisifs, puisque Meta, Snap, HT et Rokid affûtent déjà leurs armes pour démocratiser la réalité augmentée auprès du grand public.Et vous, avez-vous déjà testé des lunettes intelligentes ? Partagez votre expérience en commentaire.

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