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Peut-on donner des conseils de cybersécurité quand on a été victime d'un ransomware ?

Reflets, invité à une conférence sur le sujet...

Pourquoi ? Pourquoi est-ce que rien ne change dans le monde de la cyber-sécurité ? Pourquoi ceux que l'on entend le plus sont-ils toujours ceux qui n'y connaissent rien, de simples vendeurs de potions magiques aussi chères qu'inutiles ? Reflets.info était invité à une conférence organisée par la ville de Saint-Cloud. On en est ressortis abasourdis.

Les ransomwares sont devenus une plaie pour les entreprise set les collectivités - Image par Kuba - Openclipart

La société qui édite votre journal préféré a son siège à Saint-Cloud. A ce titre, nous avons reçu une invitation pour une conférence sur la cybersécurité. Cela s'adressait aux TPE et aux PME. Ça tombe bien, nous sommes une sorte de TPE et nous avons deux ou trois notions sur le sujet de la sécurité informatique. Les participants à la « table ronde » allaient-ils nous époustoufler ? Il y avait là du beau monde : Orange, l’Académie de l’intelligence économique, Xefi, le Campus Cyber et l'Institut Montaigne.

Le maire de Saint-Cloud qui accueillait quelques représentants de TPE/PME et quelques curieux n'a pas manqué de rappeler en introduction que sa ville avait été victime d'un ransomware. Tout a été réglé en quelques jours a-t-il précisé, soulignant que les données personnelles touchées étaient peu nombreuses et relativement peu sensibles. Sans doute... Reste que la réalité est un peu plus compliquée que cela. Selon nos informations, des mots de passe de la ville étaient toujours actifs quelques semaines après le piratage. Mais tout cela est du passé et cette transparence est bienvenue. Avoir été victime est peut-être un avantage pour promouvoir de bonnes pratiques auprès d'un public non averti et pour qui la parole d'une collectivité territoriale compte ?

C'est après, pendant la « table ronde » que les choses se sont corsées.

Tous enfourchent le costume des sachants s'adressant à un public de néophytes.

Les poncifs...

Le cerveau émet une « onde de la mort »

Mais ce n’est pas forcément la fin...

Lorsque nos neurones cessent d’être approvisionnés en oxygène, notre cerveau produit une « onde de la mort » qui se propage, signalant la fin imminente. Mais une étude qui a mis en évidence cette onde, démontre également qu’il est encore possible de réanimer les neurones avant le grand saut.

Les intrigantes ondes électriques du cerveau... - vues par Midjourney - CC

S’il y a bien une question qui secoue l’humanité depuis la nuit des temps, c’est celle-ci : que se passe-t-il au moment où l’on meurt et est-ce qu’il y a quelque chose après ? Si la réponse est encore loin, les scientifiques repoussent les limites de notre compréhension de ce phénomène qui nous attend tous : notre disparition. Antoine Carton-Leclercq, neuroscientifique a publié il y a quelques mois une étude mettant en évidence « l’onde de la mort » lorsque les neurones ne sont plus suffisamment approvisionnés en oxygène. Elle est initiée dans les couches centrales du cortex cérébral et se propage vers sa périphérie. Le cortex cérébral étant la partie la plus superficielle du cerveau. « L’activité des neurones va s’atténuer progressivement, jusqu’à un état de parfait silence électrique qui correspond à un électroencéphalogramme plat. Ce silence sera pourtant interrompu par la dépolarisation des neurones, qui se manifeste sous la forme d’une onde de grande amplitude baptisée "onde de la mort", qui se propage sous forme de vague et altère la fonction et la structure du cerveau », explique l’équipe qui a mené cette étude.

« Cet événement critique, que l’on appelle dépolarisation anoxique, induit une transition d’état dans les neurones de tout le cortex, les rendant alors incapable de transmettre des messages électriques. En l’absence d’intervention, cette onde figure l’arrêt total et définitif des activités cérébrales », précise Antoine Carton-Leclercq. Mais ce n’...

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