Antisémitisme sur X : bien plus que de simples dérapages
Plongée dans des spaces organisés par un membre français du FMI
Depuis l’achat de Twitter par Elon Musk, la liberté d’expression à l’américaine semble piétiner la loi française. Dans les Spaces d’un certain Philippe Grenier, économiste au Fonds Monétaire International (FMI), une troupe d’antisémites semble finalement avoir trouvé un cadre pour propager leurs idées nauséabondes. Minolo ou John Connor : voici quelques figures d’un réseaux informel profondément anti-juif.
Après les massacres du 7 octobre, commis par le Hamas, puis les représailles de l'État hébreux, la polarisation autour du conflit israélo-palestinien atteint un niveau jamais vu. Pour la première fois dans l’histoire de l’humanité, le monde assiste « en ligne » à un nettoyage ethnique brutal, dont les contours s’apparentent à un génocide « en cours » en Palestine.
L’État israélien, qui rappelle, lorsque sa politique militaire est critiquée, qu’Israël est le foyer des Juifs ayant subi la Shoah, emploie des méthodes belliqueuses dignes de criminels de guerre.
Face à des images qui, malgré tout, sont filtrées par les médias, la violence s’impose sur les écrans du monde. Pendant que certains continuent à soutenir Israël dans l’inacceptable, d’autres utilisent les « Spaces » sur le réseau social X pour raviver la haine du « Juif ».
L’extrême droite, le lobby et les Juifs
@PhilippeGrenier a commencé à attirer l’attention à partir de fin 2023, lorsqu’il organise quelques « Spaces » pour parler de ce qui se passe à Gaza et, bien évidemment, d’Israël. Reflets à pu retracer ses activités sur Internet grâce à son premier pseudonyme utilisé sur la plateforme X et Linkedin. Derrière le pseudonyme actuel, «Philippe Grenier», se trouve Nordine A., économiste, ex-fonctionnaire à la Banque Centrale Européenne et actuellement employé au Fonds Monétaire International.
Pour animer ces « Spaces », Nordine A. alias Philippe Grenier, met en place un processus de...