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Chez France Télévisions, des déconnexions entre DSI et direction du numérique

Dans un contexte financier critique et un cadre social rigide, mobiliser les moyens pour déployer la stratégie numérique de France Télévisions est un défi.

La Cour des comptes dresse ce constat dans un rapport consacré à l’évolution du groupe audiovisuel public entre 2017 et 2024.

Des synergies manquées entre DSI et direction du numérique

L’institution pointe notamment un déficit cumulé de 81 M€ sur cette période. Elle évoque, entre autres pistes de remédiation, des « synergies […] à rechercher dans la gestion informatique ». Des surcoûts découlent effectivement de l’absence de mutualisations suffisantes entre la DNUM (direction du numérique) et la DTSI (direction des technologies et des systèmes d’information).

La première a développé en parallèle son SI et son infra, sans lien avec ceux de la seconde. Deux prestataires – Broadcom pour la virtualisation, Palo Alto pour le réseau – ont conclu des contrats de services avec chacune de ces directions, sans concertation entre elles afin de négocier le meilleur prix.

De même, la DNUM ne participe pas* au projet de mutualisation de l’infrastructure d’hébergement des baies de stockage, de la solution de sauvegarde et du cloud coordonné par la DTSI avec les membres de l’initiative TAP (Technologies de l’audiovisuel public). Cette dernière rassemble France Télévisions, Radio France, France Médias Monde, TV5MONDE, ARTE et l’INA. Elle vise une mise en commun des moyens d’innovation et de R&D technologique. Un de ses marchés concerne l’hébergement des données des organismes de l’audiovisuel public.

L’absence d’un schéma directeur des systèmes d’information

Au-delà d’appeler à cette mutualisation, la Cour des comptes invite France Télévisions à formaliser sa stratégie informatique. Elle souligne « de nombreux écarts aux normes de référence ». En particulier vis-à-vis du référentiel COBIT (bonnes pratiques d’audit et de gouvernance des systèmes). De son avis, le groupe audiovisuel devrait, compte tenu de l’importance des enjeux numériques et technologiques de son activité, se doter d’un comité dédié au risque cyber.

Le responsable cyber n’est pas positionné au niveau du comité de direction, nous explique-t-on de surcroît.
Plus globalement, un schéma directeur des systèmes d’information fait défaut. Et le document alternatif – une feuille de route couvrant 2024 – ne saurait s’y substituer dans l’optique d’un pilotage cohérent et transversal.

Les grands projets de modernisation connaissent des retards

La Cour des comptes regrette de n’avoir pu consulter aucun document précisant les objectifs, le calendrier et l’alignement avec la stratégie globale, alors que de nombreux grands projets de la DTSI sont identifiés comme stratégiques.

L’un de ces projets, MOSAR (Modernisation et optimisation des systèmes d’automatisation des régies) a été lancé en 2018 pour renouveler les moyens techniques de production du réseau France 3 (24 antennes régionales).

Auparavant, chaque renouvellement s’opérait de manière unitaire, avec une équipe d’ingénieurs et de chefs de projet responsables de la conception et de la mise en place des moyens, sous-traitant la partie intégration. Ce mode de fonctionnement permettait de renouveler une ou deux régions par an ; rythme insuffisant pour assurer le maintien en condition opérationnelle. De plus, aucune mutualisation n’était possible, chaque régie étant différente de la précédente.

Attribué à Red Bee Media, MOSAR a permis d’atteindre une cadence de 3 régies par an et de mutualiser les formations, le matériel de rechange et les contrats de support, tout en facilitant la mobilité pour le personnel. En l’absence de données chiffrées, la Cour de comptes ne peut juger de la bonne conduite du projet. Toujours est-il que cette automatisation, susceptible de réduire de 40 % les effectifs des régies, « rencontre régulièrement des oppositions et des retards liés au dialogue social ». Plus récemment, la modernisation de la vidéo mobile s’est heurtée aux mêmes difficultés.

Autre projet stratégique : Sherlock. Son but : optimiser les processus de diffusion, avec une solution unique sur le périmètre groupe (passage d’une logique « antenne » à une logique « content-centric« ). Elle doit remplacer une brochette d’outils vieillissants maintenus dans le cadre de deux contrats TMA distincts en raison des technologies différentes utilisées.

Comme MOSAR, Sherlock a connu des reports. Ce sur plusieurs jalons-clés, principalement en raison du manque de ressources internes, de la complexité à basculer dans le cloud et de la reprise des données pouvant comporter des incohérences.

Un cadre social jugé peu favrorable à la mobilisation des compétences

Depuis 2018, Sherlock a représenté 21,4 M€ de dépenses d’investissement ; MOSAR, 13,7 M€. Ils ont accompagné la croissance régulière des charges de la DTSI.

Le budget de la direction du numérique a aussi augmenté (comme ses effectifs, à contre-courant de la diminution au niveau du groupe). Le recours aux prestations extérieures s’est nettement intensifié, face à la difficulté à mobiliser des compétences en interne, « en particulier dans le cadre actuel de gestion des ressources humaines de France Télévisions ».

Au contraire de Radio France, le groupe audiovisuel n’a que récemment mis en œuvre une implication à grande échelle de ses collaborateurs dans la stratégie numérique. Dans un premier temps, il avait effectivement décidé de spécialiser certains collaborateurs sur les fonctions numériques.

* L’absence de participation à ce projet est due à un contrat en cours. La DNUM envisage d’entrer dans la boucle à l’échéance de ce contrat.

Illustration générée par IA

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Atos décroche un gros contrat cyber auprès de la Commission européenne

Atos annonce avoir remporté un contrat d’une valeur maximale de 326 millions € auprès de la Commission européenne. Ce marché, attribué dans le cadre du Lot 1 (services d’exploitation technique) du système d’acquisition dynamique CLOUD II (DPS 2), Mini-Concours 17 (MC17), est l’un des plus importants contrats de cybersécurité en Europe.

Le programme, piloté par la Direction générale des services numériques (DG DIGIT), vise à renforcer la sécurité des systèmes d’information et du cloud à travers plusieurs volets : support opérationnel, conseil et développement de capacités en cybersécurité.

Un partenariat stratégique avec Leonardo

Atos est chargé de fournir en priorité des services de cybersécurité essentiels aux institutions, agences et organismes de l’Union européenne dans la cadre du contrat d’une durée pouvant aller jusqu’à 48 mois.

Il porte sur des prestations stratégiques, dont la réponse aux incidents et les enquêtes numériques, la surveillance des menaces, l’analyse des logiciels malveillants ainsi. que la sécurité offensive, incluant la gestion des vulnérabilités, les tests d’intrusion et les simulations d’attaques.

Atos agira comme maître d’œuvre, en partenariat avec Leonardo, le groupe industriel italien spécialisé dans l’aérospatial, la défense et la sécurité, qui est son allié au sein du consortium.

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Odile Duthil, nouvelle présidente du Clusif

Odile Duthil, la directrice cybersécurité du Groupe Caisse des Dépôts, a été élue Présidente du Clusif, par le conseil d’administration de l’association.

Elle succède à Benoît Fuzeau qui a occupé le poste durant plus de trois ans. C’est sous son mandat que la plus ancienne association professionnelle dédiée à la cybersécurité, a été reconnue d’utilité publique le 28 novembre 2024.

« Pour répondre aux enjeux de la confiance numérique et de nos professions, nous conduirons en priorité : le renforcement de la collaboration avec les Clusir régionaux et internationaux  ainsi qu’une une nouvelle stratégie pour développer des partenariats avec un écosystème élargi au-delà du secteur de la cybersécurité (risk managers, fonctions financières; ressources humaines, juridique …). » indique la nouvelle Présidente.

Elle travaillera avec Florence Puybareau, la directrice générale du Clusif depuis février dernier.

Dans le cadre de son mandat, elle sera accompagné par Loïc Guézo (Proofpoint) , Anne Doré (ADHEL) et Michel Dubois ( groupe La Poste), respectivement vice-président, secrétaire et trésorier du Clusif.

 

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Face aux compromissions, GitHub durcit la sécurité de npm

Utilisateurs de npm, préparez-vous à des changements sur l’authentification et la publication.

GitHub vient de faire passer le message. Il entend réduire, « dans un avenir proche », la gamme d’options disponibles. Ne resteront plus que :

  • La publication locale avec MFA obligatoire
  • Les tokens granulaires avec durée de vie limitée à 7 jours
  • Le trusted publishing

Dans ce cadre, les tokens “classiques” (legacy) seront supprimés. Il en ira de même pour le MFA à base de codes TOTP : il faudra utiliser des méthodes FIDO. Quant aux tokens granulaires, ils expireront plus vite s’ils incluent des permissions de publication.

GitHub compte aussi paramétrer la publication de sorte que les tokens ne seront pas autorisés par défaut. Objectif : encourager l’usage de la publication locale avec MFA… ou du trusted publishing. Cette fonctionnalité implémente un standard défini par l’OpenSSF. Elle utilise l’authentification OIDC pour créer une relation de confiance entre npm et les fournisseurs CI/CD (pour le moment, GitHub Actions et les pipelines GitLab, les exécuteurs autohébergés n’étant pas pris en charge). PyPi fut le premier gestionnaire de paquets à l’adopter, en 2023. RubyGems, crates.io et NuGet, entre autres, ont suivi.

npm récemment compromis par un ver

Sur npm, le trusted publishing est intégré depuis juillet 2025. Il était initialement question d’en laisser se développer l’usage sans incitation particulière. Mais le contexte actuel ne le permet pas, affirme GitHub.

Ce contexte, c’est celui d’une recrudescence des attaques sur les registres de paquets logiciels. Illustration avec celle dite Shai-Hulud (du nom d’un ver des sables dans Dune). Elle a ciblé l’écosystème npm.

À l’origine, il y a possiblement une campagne de phishing ayant ciblé les développeurs, invités à “mettre à jour” leurs options de connexion MFA.
Les comptes ainsi compromis ont servi à publier un package contenant un malware. Celui-ci détectait des authentifiants dans l’environnement compromis (tokens npm et GitHub, clés d’API AWS/Azure/GCP) et les exfiltrait… tout en les rendant publics sur le compte GitHub des victimes.
Les tokens npm ainsi dérobés ont permis d’enclencher un processus de propagation automatisée du malware, ainsi apparenté à un ver. Plus de 500 packages auraient été compromis.

À l’heure actuelle, il reste possible, sur npm, de ne pas exiger le MFA pour la publication des paquets et la modification de leurs paramètres. Pour qui l’active, reste la possibilité d’autoriser les tokens, granulaires ou legacy.
Les tokens legacy (aussi dits jetons d’automatisation) permettent de télécharger des paquets et d’en publier. Ils héritent des permissions dont bénéficie l’utilisateur qui les crée.
Les tokens granulaires ont une date d’expiration et peuvent être associés à des organisations. On peut aussi les limiter à certains paquets et à des plages d’adresses IP.

 Illustration générée par IA

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Nvidia et OpenAI concluent un accord de 100 milliards $

Dans le secteur de l’IA, la chasse aux gigawatts bat son plein…Nouvelle illustration de cette course à la puissance de calcul, la signature d’une lettre d’intention pour un partenariat stratégique entre Nvidia et OpenAI. L’accord prévoit un investissement pouvant atteindre 100 milliards $ de la part de Nvidia dans OpenAI.
L’objectif est de déployer une capacité d’au moins 10 gigawatts de puissance informatique.

L’investissement sera réalisé en plusieurs étapes, avec un premier apport de 10 milliards $ en numéraire à la signature. En échange, Nvidia obtiendra des actions sans droit de vote d’OpenAI. Les montants suivants seront débloqués progressivement, à mesure du déploiement de chaque gigawatt de puissance de calcul.

Le PDG de Nvidia, Jensen Huang, a déclaré lors d’une interview à CNBC, que les 10 gigawatts équivalents à entre 4 et 5 millions de GPU, soit ce que la société livrera en 2025. En août, il indiquait aux investisseurs que la construction d’un gigawatt de capacité coûte entre 50 et 60 milliards $, dont environ 35 milliards pour les puces et systèmes Nvidia.

Les premières livraisons matérielles devraient intervenir en 2026, avec une capacité initiale d’un gigawatt attendue au second semestre sur la future plateforme  » Vera Rubin ». Pour OpenAI, l’accès à cette puissance de calcul est crucial pour soutenir la croissance de ses modèles, dont ChatGPT, utilisé chaque semaine par environ 700 millions de personnes.

Au coeur de l’écosystème IA américain (et mondial), Nvidia multiplie les investissements industriels. Il vient d’investir 5 milliards $ contre 4 % du capital d’Intel et quelques projets de développement communs. Et a également annoncé un investissement de près de 700 millions $ dans la start-up britannique Nscale spécialisée dans les centres de données. De son côté, OpenAI travaille sur le développement de ses propres puces avec Broadcom et TSMC.

Cependant, l’accord pourrait faire l’objet d’un examen antitrust. Le ministère de la Justice et la Commission fédérale du commerce ont conclu un accord mi-2024 ouvrant la voie à d’éventuelles enquêtes sur les rôles de Microsoft, OpenAI et Nvidia dans l’industrie de l’IA.

« L’accord pourrait modifier les motivations économiques de Nvidia et d’OpenAI, car il pourrait potentiellement consolider le monopole de Nvidia sur les puces grâce à l’avance d’OpenAI sur les logiciels. Il pourrait rendre plus difficile la mise à l’échelle pour les concurrents de Nvidia, comme AMD sur le marché des puces, ou pour les concurrents d’OpenAI sur le marché des modèles », estime Andre Barlow, avocat spécialisé en droit de la concurrence chez Doyle, Barlow & Mazard, cité par Reuters.

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Hugging Face ajoute des options européennes pour l’inférence

Et de quatre, comme le nombre de fournisseurs d’inférence européens sur Hugging Face.

Nebius AI (Pays-Bas) était entré dans la boucle en février. Nscale (Royaume-Uni), en mai. Les voilà rejoints par Public AI (Suisse)*… et par Scaleway.

Ces fournisseurs – ainsi qu’une dizaine d’autres – sont intégrés à plusieurs niveaux dans l’écosystème Hugging Face :

  • Widget d’inférence sur les pages des modèles
  • Playground
  • Pages de datasets (conversion text-to-SQL)
  • SDK Python et JavaScript
  • API REST

Le client OpenAI (Python) est une autre option d’accès, mais uniquement pour la saisie semi-automatique de texte.

Scaleway & Cie pour le prototypage, les hyperscalers pour la prod

Par défaut, Hugging Face dirige chaque requête vers le fournisseur approprié et gère la facturation ; pour le moment sans prendre de commission (il a un temps évoqué la possibilité de nouer des accords de partage de revenus). On peut toutefois préférer définir ses fournisseurs en renseignant des clés d’API.

Les comptes Hugging Face gratuits incluent 0,10 $ de crédits par mois, sans possibilité de consommer au-delà. Les comptes PRO donnent droit à 2 $ de crédits et débloquent la facturation à la consommation. Pour les forfaits entreprise, c’est 2 $ de crédits par siège. On est donc sur un usage de prototypage, d’ailleurs axé inférence CPU (AWS, Google et Microsoft interviennent sur la partie déploiement).

Côté Scaleway, on a fait la passerelle le service Generative APIs. À la clé, une sélection d’une dizaine de modèles, dont des Qwen, des Llama, un Gemma, un DeepSeek et gpt-oss-120b.

Fournisseur Saisie semi-automatique (LLM) Saisie semi-automatique (VLM) Extraction de caractéristiques Text-to-image Text-to-video Speech-to-text
Cerebras ?
Cohere ? ?
Fal AI ? ? ?
Featherless AI ? ?
Fireworks ? ?
Groq ? ?
HF Inference ? ? ? ? ?
Hyperbolic ? ?
Nebius ? ? ? ?
Novita ? ? ?
Nscale ? ? ?
Public AI ?
Replicate ? ? ?
SambaNova ? ?
Scaleway ? ?
Together AI ? ? ?

À consulter en complément :

Le projet souverain DNS4EU se concrétise… avec du Scaleway dedans
MLPerf : la quête de benchmarks IA représentatifs
SLM ou LLM ? Pour les systèmes agentiques, NVIDIA a choisi son parti
CyberSOCEval : un banc de test en analyse cyber pour les LLM

* Organisation à but non lucratif qui promeut les travaux de développeurs de modèles publics comme la Swiss AI Initiative, AI Singapore, AI Sweden et le Barcelona Supercomputing Centre

Illustration © Adrian Grosu – Shutterstock

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Aptean dévoile une solution ERP qui change la donne pour le secteur agroalimentaire du Benelux & Beverage Sector

Permettre aux petites et moyennes entreprises de se développer plus intelligemment, d’évoluer plus rapidement et de mieux fonctionner.

ATLANTA, 23 sept. 2025 (GLOBE NEWSWIRE) — Aptean, fournisseur mondial de logiciels d’entreprise spécifiques à l’industrie, a dévoilé aujourd’hui son Foundation Bundle for Food and Beverage ERP sur le marché du Benelux.

Conçue pour les petites et moyennes entreprises du secteur de l’alimentation et des boissons (PME), cette solution offre une mise en oeuvre rapide et rentable et dote les équipes des outils spécialisés dont elles ont besoin pour répondre aux exigences complexes du secteur.

Avec une demande croissante pour des systèmes ERP agiles et natifs du cloud dans la région du Benelux, les PME sont confrontées à une pression croissante pour répondre aux attentes des clients, souvent des détaillants, tout en gérant la conformité réglementaire, l’efficacité opérationnelle, la traçabilité et le contrôle des coûts. La solution d’Aptean s’attaque de front à ces défis, en s’appuyant sur son expansion stratégique dans la région à la suite d’acquisitions clés telles que Schouw Foodware 365, DIN Solutions et Drink-IT.

Principales caractéristiques de l’offre groupée Foundation

  • Livré en tant que service, toujours à jour, et construit sur Microsoft Dynamics 365 Business Central.
  • Intégration transparente avec Office 365 et l’écosystème Microsoft au sens large
  • Capacités spécifiques à l’industrie, notamment le suivi et la traçabilité avancés, la fabrication, l’étiquetage SSCC, la gestion de l’expiration, l’EDI et le balayage RF.
  • Optimisé pour un déploiement rapide avec un minimum de perturbations et un modèle financièrement attractif
  • Ensemble de fonctionnalités standard et coût de mise en oeuvre pour une budgétisation prévisible
  • Intégré à l’IA Co-pilot de Microsoft pour une meilleure productivité

Avantages stratégiques pour les PME

  • Rapidité & Efficacité : Mise en service rapide grâce à une implémentation modélisée et basée sur les meilleures pratiques.
  • Rentabilité: Le déploiement rationalisé réduit les frais généraux et accélère le retour sur investissement.
  • Évolutivité: Conçu pour s’adapter à la croissance de l’entreprise
  • Fiabilité : Soutenu par l’infrastructure en nuage sécurisée d’Aptean et des protocoles de cybersécurité robustes.

« Les petites et moyennes entreprises du secteur de l’alimentation et des boissons sont contraintes d’agir rapidement, de rester conformes et d’évoluer intelligemment sans avoir à recruter du personnel au même rythme », a déclaré Joris Kollf, directeur régional des ventes, secteur mondial de l’alimentation et des boissons, chez Aptean. « Notre nouvelle offre groupée Foundation change la donne en combinant des fonctionnalités industrielles approfondies avec un déploiement rapide et un bon rapport coût-efficacité. Il est conçu pour aider les entreprises à démarrer et à se développer en toute confiance ».

Invitation à notre prochain webinaire

Découvrez comment l’ERP Foundation Bundle d’Aptean aide les entreprises agroalimentaires à rationaliser leurs opérations, à rester conformes et à évoluer de manière intelligente.

Participez à notre webinaire en direct : Aptean ERP Foundation pour les fabricants de produits alimentaires

Date : 9 octobre

Heure :11 AM CEST

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Sidetrade publie, avec Forvis Mazars et Creditsafe, une analyse choc sur les tensions de trésorerie, révélant le rôle de l’IA dans l’amélioreation du cash-flow

Cette analyse exclusive de 50 000 entreprises françaises révèle une hausse des délais de paiement et démontre l’impact de l’intelligence artificielle sur la génération de cash.

Sidetrade, Forvis Mazars et Creditsafe publient l’étude « Gérer sa trésorerie dans un environnement économique instable ». Croisant données financières (Creditsafe), analyse conseil (Forvis Mazars) et analyse métier (Sidetrade), cette étude offre une vision unique de la réalité du cash et des leviers de performance à la disposition des directions financières.

Dans un contexte où 65 000 défaillances d’entreprises ont été enregistrées en 2024 (+26,4% depuis 2022) et où 49,2% des paiements B2B dépassent 45 jours, l’étude « Gérer sa trésorerie dans un environnement économique instable » révèle une progression de 11,6% des retards de paiement par rapport à 2023. Ces tensions créent un effet domino sur la liquidité, la capacité d’investissement et in fine la continuité d’activité. Les dirigeants sont 80,5% à anticiper une nouvelle hausse des défaillances en 2025.

« Aujourd’hui, naviguer à vue n’est plus tenable. Dans un environnement où chaque jour de trésorerie compte, nous devons cesser de subir pour commencer à prédire. Cette étude donne aux directions financières des données concrètes et des leviers activables immédiatement », déclare Yann Guyomar, Associé, Forvis Mazars.

La maîtrise du cash n’est plus une bonne pratique mais devient une ligne de défense. « Dans un contexte de forte croissance à l’international, chaque euro compte. Réduire les délais de paiement permet aux entreprises de générer un gain de BFR significatif, évitant le recours à des financements courts termes coûteux, », souligne Diane Quenault de Saint-Sulpice, Market & Commercial Director de Creditsafe France. « Cette marge de manoeuvre leur offre plus de flexibilité pour investir dans leurs marchés prioritaires. »

Une photographie inédite des tensions de trésorerie en France

Si le DSO moyen (Day Sales Outstanding ou indicateur des délais de paiement clients) atteint 62 jours en France, certains secteurs dépassent 64 jours en raison de processus complexes de validation (services, construction), tandis que la distribution performe mieux grâce à des délais réglementés plus courts. Les PME et ETI affichent un DPO (Days Payable Outstanding ou indicateur des délais de paiement fournisseurs) supérieur à celui des grands groupes, signe d’un recours accru au crédit fournisseur.

Céline Cortin, Group Treasury Director, Lyreco : « Travailler ses processus de fond est essentiel pour maintenir l’agilité stratégique et financière. Des actions structurelles nous ont permis d’adopter une approche holistique des leviers d’optimisation du free cashflow en décloisonnant l’entreprise et en renforçant la collaboration entre la direction financière et les différentes lignes de métiers. »

L’étude montre que les entreprises ayant intégré les capacités d’IA dans leurs processus Order-to-Cash (O2C) surperforment sur tous les fronts :

  • 30% de réduction supplémentaire du DSO, au-delà des standards obtenus avec des outils traditionnels
  • Taux d’échu réduit de 35% à 32%
  • Jusqu’à +30% d’efficacité opérationnelle

Fabio Silva, CFO de Primagaz, confirme : « Dans un contexte où l’efficacité opérationnelle est devenue une priorité stratégique, avoir une solution O2C spécialisée et boostée par l’IA comme celle de Sidetrade, en complément de notre ERP SAP, s’impose comme un choix de bon sens. L’IA nous permet de transformer une fonction souvent perçue comme administrative en un véritable levier de performance et de relation client. »

Dans un monde où la croissance dépend de la vitesse d’exécution, l’étude nous apprend également que l’IA permet de :

  • Anticiper les impayés avec des scorings prédictifs
  • Prioriser les actions selon le risque client
  • Réduire les coûts de la relance et de la gestion des litiges
  • Personnaliser les interactions avec les clients

« Nous avions besoin d’une solution intuitive, facilement accessible et visuellement claire pour structurer efficacement notre politique de gestion des risques», indique Marion Seris, Credit Manager groupe de Transgourmet. « Résultat : une évaluation du risque affinée, des lignes de garantie optimisées et un gain de temps précieux dans l’analyse de nos 40 000 comptes clients. »

Dans un quotidien bouleversé par la volatilité économique et géopolitique, l’IA améliore la réactivité des équipes financières. Elle transforme l’urgence financière en avantage d’exécution et redonne à la direction financière le contrôle de son tempo. En effet, Aimie, l’IA de Sidetrade, est formée et totalement autonome pour contacter les clients dès qu’une facture est impayée. Elle analyse la situation, qualifie tout litige potentiel et trace dans le système les actions à engager pour accélérer la résolution.

« Avec les nouvelles capacités d’agents IA autonomes et proactifs, nous ouvrons avec notre Aimie une nouvelle ère. Même les appels téléphoniques, longtemps réservés aux relances critiques, deviennent autonomes, à grande échelle, dans toutes les langues avec une efficacité incroyable », conclut Jean-Claude Charpenet, VP Ventes Europe, Sidetrade

L’étude complète est disponible : ici

Relations médias
Sidetrade, Christelle Dhrif                                    00 33 6 10 46 72 00,cdhrif@sidetrade.com
Forvis Mazars / Taddeo, Inès de Mandiargues   06 16 16 51 78, ines.demandiargues@taddeo.fr
CreditSafe, Linda Bellal                                       00 33 6 40 96 87 09                                                                             lbellal@creditsafe.fr

À propos de Sidetrade (www.sidetrade.com)
Sidetrade (Euronext Growth : ALBFR.PA) propose une plateforme Order-to-Cash qui révolutionne la génération et la sécurisation du cashflow. Grâce à « Aimie », sa technologie d’intelligence artificielle de nouvelle génération, Sidetrade analyse quotidiennement plus de 7 200 Mrd$ de transactions inter-entreprises dans son cloud, anticipant les comportements de paiement de plus de 40 millions d’entreprises à travers le monde. Aimie recommande les meilleures stratégies, dématérialise et automatise avec intelligence les processus Order-to-Cash, améliorant ainsi la productivité, et le BFR des organisations. Avec plus de 400 employés en Europe, aux États-Unis et au Canada, Sidetrade accompagne des grandes entreprises dans plus de 85 pays, dont AGFA, BMW Financial Services, Bunzl, DXC, Engie, Inmarsat, KPMG, Lafarge, Manpower, Morningstar, Page, Randstad, Safran, Saint-Gobain, Securitas, Siemens, UGI, Veolia.
Sidetrade est membre du Pacte Mondial des Nations Unies, adhérant à ses principes d’entreprise responsable.
Pour plus d’information, visitez www.sidetrade.com et suivez @Sidetrade sur LinkedIn.

À propos de Forvis Mazars (www.forvismazars.com)
Forvis Mazars est un réseau mondial de référence de services professionnels, qui opère sous une marque unique et compte deux membres seulement : Forvis Mazars, LLP aux États-Unis, et Forvis Mazars Group SC, un partnership international intégré opérant dans plus de 100 pays et territoires. Le réseau fournit des services d’audit, de fiscalité et de conseil aux organisations du monde entier. Forvis Mazars a constitué une équipe dédiée pour accompagner les directeurs financiers et trésoriers et pour répondre aux enjeux des fonctions de financement et de trésorerie. L’équipe Debt & Treasury Advisory de Forvis Mazars réunit plus de 55 experts pluridisciplinaires, spécialistes des trésoreries d’entreprises, qui ont réalisé de nombreuses missions en conseil et en audit auprès d’un large panel de grandes entreprises et d’ETI et qui interviennent dans 4 domaines d’expertise : dette & liquidité, transformation & sécurité, gestion des risques financiers et renfort opérationnel.

À propos de Creditsafe (www.creditsafe.com)
Fondé en 1997 à Oslo, en Norvège, présent sur trois continents, avec 27 bureaux dans 14 pays, le groupe Creditsafe emploie plus de1 500 collaborateurs et incarne un modèle hybride rare dans le secteur de la donnée : Groupe familial, technologiquement avancé, financièrement solide et mondialement cohérent. Son modèle repose sur l’indépendance, l’innovation et le contrôle direct de ses opérations, garantissant ainsi une qualité de service constante et un alignement optimal entre performance économique et satisfaction client. Avec plus de 110 000 clients et 500 000 users dans le monde, Creditsafe transforme la donnée en un outil stratégique accessible à toutes les entreprises, quelle que soit leur taille ou leur secteur et s’impose comme un partenaire stratégique de long terme, pour les entreprises soucieuses de prendre des décisions éclairées dans un environnement économique en constante mutation. Acteur majeur de l’information d’entreprise, spécialisé dans les rapports de solvabilité et la gestion des risques, Creditsafe offre des données sur plus de 430 millions d’entreprises à l’échelle mondiale, accessibles via une plateforme Saas intuitive ou par intégration (API) pour répondre aux enjeux data et technologiques des directions métiers.

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SaaS vs IA agentique : 4 scénarios pour éviter l’obsolescence

De 250 à 400 milliards $ annuel, c’est l’estimation du marché mondial du SaaS selon les sources et le périmètre considéré. Porté par l’essor des infratrustures cloudifiées, le logiciel  » as a service » a essaimé dans toutes les verticales applicatives.

Dans l’édition 2025 de son Technology Report, Bain & Company consacre une analyse sur la manière dont l’intelligence artificielle générative et agentique redessine les contours économiques de ce secteur stratégique. Une mutation technologique quin pose une question fondamentale : assisterons-nous à une expansion du marché ou à une cannibalisation destructrice de valeur ?

L’évolution des coûts des modèles d’IA est le premier indicateur d’une disruption économique. Le modèle de raisonnement d’OpenAI (o3) a vu son coût chuter de 80% en seulement deux mois. Une baisse drastique des coûts, combinée à une amélioration continue de la précision, qui redéfinit l’équation économique du secteur.

Dans un horizon de trois ans, Bain prédit que toute tâche numérique routinière et basée sur des règles pourrait migrer du modèle traditionnel « humain + application » vers « agent IA + interface de programmation (API) ». Cette transition représente un changement majeur dans la création et la capture de valeur économique. Et donc un enjeu vital pour les éditeurs de SaaS.

Quatre scénarios économiques pour un nouveau SaaS

L’analyse de Bain identifie quatre trajectoires économiques distinctes selon le potentiel d’automatisation des tâches utilisateurs et la capacité de pénétration de l’IA dans les flux de travail.

1. L’IA améliore le SaaS

Dans le scénario « AI enhances SaaS », les éditeurs historiques conservent leur avantage concurrentiel. Ces segments sont caractérisés par une faible automatisation et une faible pénétration IA. Les flux reposent sur le jugement humain, une surveillance stricte et des connaissances de domaine profondes (ex : la comptabilité des coûts de projet de Procore ou la randomisation d’essais cliniques de Medidata). Dans ce cas, les éditeurs utilisent l’IA pour augmenter la productivité, protéger les données uniques qui différencient l’offre, et tarifer les économies de temps à un prix supérieur.

2. La compression des dépenses

Le scénario « spending compresses » expose les acteurs établis à de nouveaux risques économiques. Le rôle humain subsiste, mais des agents tiers peuvent se connecter aux API et siphonner la valeur (ex : la création de listes HubSpot ou les tableaux de tâches sur Monday.com). Dans ce scénario, les éditeurs doivent lancer rapidement leurs propres agents, approfondir les intégrations partenaires pour augmenter les coûts de switching, et limiter l’accès aux points d’extrémité critiques

3. L’IA éclipse le SaaS

Dans les « gold mines » où l’IA surpasse le SaaS traditionnel, les entreprises bénéficient d’une avance grâce à des données et des règles exclusives permettant une automatisation complète (ex : l’éditeur de code IA de Cursor). La stratégie des éditeurs sera de construire des solutions avec des agents de bout en bout, former les équipes de vente à vendre des résultats commerciaux, et passer d’une tarification par utilisateur (seat-based) à une tarification basée sur les résultats (outcome-based).

4. L’IA cannibalise le SaaS

Ce sont les champs de bataille (battlegrounds). Les tâches sont faciles à automatiser et à copier (ex : support de niveau 1 d’Intercom, approbation des factures Tipalti, ou approbation des entrées de temps d’ADP). Dans ce scénario, il s’agit de remplacer proactivement l’activité SaaS par l’IA. L’éditeur doit choisir entre devenir la plateforme d’agents neutre ou fournir la donnée unique qui l’alimente. Les gagnants seront ceux qui maîtriseront le mieux l’orchestration des agents.

L’émergence d’une nouvelle architecture de valeur

Selon Bain, on assiste à une restructuration fondamentale de la chaîne de valeur SaaS autour d’une architecture à trois niveaux.

> Les systèmes d’enregistrement forment la base, stockant les données business critiques et gérant les accès. Leur avantage économique réside dans des structures de données uniques et des logiques réglementaires coûteuses à répliquer.

> Les systèmes d’exploitation d’agents orchestrent le travail effectif, planifiant les tâches et invoquant les outils appropriés. L’avantage concurrentiel actuel provient de la rareté des GPU et des chaînes d’outils propriétaires.

> Les interfaces de résultats traduisent les demandes en langage naturel en actions d’agents. Leur pouvoir économique découle de leur intégration dans les routines quotidiennes et de la confiance utilisateur.

L’enjeu stratégique des standards sémantiques

Un élément crucial de l’analyse concerne l’émergence de standards de communication inter-agents. Les protocoles comme MCP d’Anthropic et A2A de Google tentent de standardiser les échanges, créant des dynamiques d’effets de réseau avec des points de bascule rapides et des logiques « winner takes most ».

Bain identifie un enjeu économique majeur : le premier standard sémantique capable d’établir un vocabulaire partagé à l’échelle industrielle pourrait redéfinir l’écosystème IA et diriger une vague significative de création de valeur.

Pour les éditeurs SaaS établis, c’est une opportunité unique de leadership mais elle nécessite de faire des paris stratégiques à haut risque, notamment l’open-sourcing sélectif et l’évolution des modèles de monétisation.

Comment préserver la création de valeur

Face à ces transformations, Bain formule cinq recommandations économiques clés.

> Centraliser l’IA dans la roadmap produit en identifiant les tâches répétitives automatisables et en implémentant des solutions avant que les clients ne cherchent ailleurs. L’objectif : transformer le produit en expérience « faites-le pour moi » avec un ROI démontrable.

> Transformer les données uniques en avantage concurrentiel durable, car si les modèles comme GPT-4o sont ubiquitaires, la valeur réside dans les données propriétaires : patterns d’usage, contenu spécialisé, historique transactionnel.

> Repenser la tarification pour un monde IA-first en abandonnant progressivement les modèles par utilisateur au profit de tarifications basées sur les résultats : tâches accomplies, tickets résolus, outputs IA générés.

> Développer la maîtrise IA à travers l’organisation en faisant de l’IA une capacité centrale plutôt qu’un projet annexe, nécessitant des talents spécialisés et une culture d’innovation.

> Façonner l’écosystème des standards en standardisant les définitions d’objets clés au sein de sa plateforme et en publiant sélectivement des schémas où l’entreprise excelle déjà.

Obsolescence optionnelle, disruption obligatoire

La conclusion de Bain tient en un paradoxe économique saisissant : si la disruption par l’IA est inévitable dans le secteur SaaS, l’obsolescence reste optionnelle. Cette disruption créera tantôt une expansion du marché, tantôt sa commoditisation, favorisant selon les cas les éditeurs historiques ou les nouveaux entrants.

Le message économique est clair : les leaders actuels du SaaS peuvent façonner l’avenir plutôt que le subir, à condition d’adapter leurs investissements et leur stratégie au contexte spécifique de chaque flux de travail, de s’ancrer aux nouvelles couches plateforme, et d’investir dans les lacunes sémantiques affectant leurs développeurs.

Dans cette course à la transformation, la vitesse d’exécution et la justesse des paris stratégiques détermineront qui écrira le prochain chapitre de l’économie SaaS avant que les concurrents ne s’en chargent.

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Comment un ransomware a semé la pagaille dans les aéroports européens

Une évacuation samedi à Dublin après une alerte à la bombe, des fermetures lundi à Oslo et Copenhague pour survol de drones… Ces derniers jours auront été mouvementés pour les aéroports de par l’Europe.

À cela s’est ajoutée une cyberattaque. Pas directement contre eux, mais contre le fournisseur d’un logiciel d’enregistrement des passagers et des bagages. Les premiers symptômes ont été constatés vendredi dans la soirée. La situation n’est pas encore pleinement revenue à la normale.

Un logiciel américain répandu dans les aéroports européens

Le logiciel en question s’appelle MUSE (Multi-User Systems Environment). Il est fourni par Collins Aerospace, filiale de RTX (ex-Raytheon Technologies), un géant de l’aérospatiale et de la défense*.

Déployé dans « plus de 100 aéroports » et utilisé par « plus de 300 compagnies aériennes », MUSE est, dans le jargon, un CUPPS (common-use passenger processing system). Il permet de mutualiser comptoirs d’enregistrement et portes d’embarquement. Plusieurs modules le composent : SelfServ pour l’enregistrement en self-service, SelfPass pour l’identification biométrique, SmartBag pour le suivi des bagages, AirVue pour la gestion des panneaux d’information, etc.). Le déploiement sur site reste possible, mais Collins Aerospace met généreusement en avant la « nouvelle génération » de MUSE, hébergée chez AWS.

Avec les déploiements cloud, l’interconnexion se fait grâce au service WAN AviNet, qui repose sur le réseau d’ARINC. Cette entreprise est le fournisseur historique – depuis près d’un siècle – des infrastructures de communication des aéroports. Elle fut détenue par les principales compagnies aériennes et divers constructeurs aéronautiques américains. Son activité communications (elle éditait par ailleurs des normes dans le domaine de l’avionique) fut vendue à Carlyle Group en 2007. Avant de tomber, en 2013, dans le giron de Rockwell Collins, qui allait lui-même fusionner en 2018 avec United Technologies pour donner naissance à Collins Aerospace.

Un ransomware au bout du compte

Ce réseau semble avoir été infiltré. Les attaquants sont possiblement remontés jusqu’à des contrôleurs de domaines dans l’environnement Windows de Collins Aerospace. Au bout de la chaîne, un ransomware a pu être diffusé, selon l’ENISA.

Lundi, Collins Aerospace a affirmé que le processus de reconstruction des systèmes impactés touchait à sa fin. Dans la même journée, on a appris qu’après une tentative de restauration à partir d’une sauvegarde, la menace avait persisté.

À Londres-Heathrow, plus d’un millier de terminaux auraient été corrompus, une restauration à distance n’étant pas envisageable pour la plupart. Sur place, Collins Aerospace a recommandé aux compagnies aériennes de ne pas éteindre de systèmes ni de se déconnecter des logiciels. La majorité des vols du dimanche et du lundi ont été maintenus, mais des compagnies enregistrent encore manuellement passagers et bagages.

Work continues to resolve and recover from the outage of a Collins Aerospace airline system that impacted check-in. We apologise to those who have faced delays, but by working together with airlines, the vast majority of flights have continued to operate.

We encourage… pic.twitter.com/S40IbNveqK

– Heathrow Airport (@HeathrowAirport) September 21, 2025

Du côté de Berlin-Brandebourg, on a annoncé, pour dimanche, des retards « typiques d’une journée classique ». Lundi, l’aéroport s’est fécilité de perturbations restées « dans les limites acceptables » vu les circonstances et l’afflux lié au marathon de Berlin. Dans la soirée, il a évoqué une situation « stabilisée », mais la possibilité de temps d’attente allongés.

Der Betrieb am #BER läuft weitgehend stabil, dank des großen Einsatzes unserer Teams und Partner. Heute erhöhtes Passagieraufkommen – längere Wartezeiten möglich.
👉 Online-Check-in nutzen
👉 Self-Service-Automaten verwenden
👉 Fast-Bag-Drop für Gepäck

?? https://t.co/3R5yJvnTF1

– BER – Berlin Brandenburg Airport (@berlinairport) September 22, 2025

D’après les données d’Eurocontrol, 70 % des vols au départ de Berlin ont eu plus de 15 minutes de retard lundi.
Le taux fut de 85 % à Bruxelles, où, de plus, 63 vols furent annulés (40 au départ, 23 à l’arrivée).

Limited disruption expected on 22 and 23 September, causing some flight delays and cancellations. Check the status of your flight before coming to the airport. More information on our website: https://t.co/CGtagAiP9J pic.twitter.com/P0Z9Dec8Rd

– Brussels Airport (@BrusselsAirport) September 22, 2025

Dimanche à la mi-journée, 13 vols avaient été annulés à l’aéroport de Dublin. Qui appelait les voyageurs à « prévoir du temps supplémentaires » en cas de bagages à enregistrer.

Passenger Update – Monday @ 07.15

The Dublin Airport team is continuing to support airlines today (Monday) as they manage ongoing disruption from a technical issue that is affecting check-in and boarding systems at several airports in Europe.

1/4 🧵 pic.twitter.com/NHWQpRo2LG

– Dublin Airport (@DublinAirport) September 22, 2025

* Collins Aerospace a 4 sites en France, à Antony (Hauts-de-Seine ; systèmes antifeu pour hélicoptères), Blagnac (Garonne ; avionique pour hélicoptères civils), Figeac (Lot ; hélices) et Saint-Ouen-l’Aumône (Val-d’Oise ; actionneurs de vol et treuils pour hélicoptères et avions de transport militaires).

Illustration générée par IA

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STMicroelectronics : Le projet STARLight choisi comme consortium européen pour piloter la photonique sur silicium de nouvelle génération sur des plaquettes de 300 mm

Le projet STARLight choisi comme consortium européen pour piloter la photonique sur silicium de nouvelle génération 
sur des plaquettes de 300 mm

  • 24 entreprises technologiques et universités de premier plan, représentant 11 pays de l’Union Européenne, unissent leurs efforts, pilotées par STMicroelectronics, pour faire de l’Europe un leader dans le domaine de la technologie photonique sur silicium (SiPho) en 300 mm.
  • Les premières innovations basées sur des applications en photonique sur silicium sont attendues pour les data centers et les clusters d’IA, ainsi que pour les marchés des télécommunications et de l’automobile.

Genève (Suisse), le 23 septembre 2025 – Le projet STARLight réunit un consortium de partenaires industriels et académiques de premier plan dans le but de positionner l’Europe en tant que leader technologique dans le domaine de la photonique sur silicium (SiPho) en 300 mm. L’objectif est d’établir une ligne de production à haut volume, de développer des modules optiques de pointe et de favoriser une chaîne de valeur complète. D’ici à 2028, STARLight vise à développer des solutions orientées applications, en se concentrant sur des secteurs industriels clés tels que les marchés des data centers, des clusters d’intelligence artificielle (IA), des télécommunications et de l’automobile.

Piloté par STMicroelectronics (NYSE : STM), un leader mondial des semiconducteurs dont les clients couvrent toute la gamme des applications électroniques, le consortium STARLight a été sélectionné par la Commission européenne dans le cadre de l’initiative EU CHIPS Joint Undertaking.

« La technologie photonique sur silicium joue un rôle critique pour positionner l’Europe au carrefour de l’usine d’IA du futur, et le projet STARLight représente une avancée majeure pour l’ensemble de la chaîne de valeur en Europe, en stimulant l’innovation et la collaboration entre les entreprises technologiques de pointe. En se concentrant sur les résultats obtenus sur les applications, le projet vise à fournir des solutions de pointe pour les marchés des data centers, des clusters d’IA, des télécommunications et de l’automobile. En réunissant des partenaires paneuropéens de renom, le consortium STARLight dispose des meilleurs atouts pour mener la prochaine génération d’applications et de technologies en photonique sur silicium », a déclaré Rémi El-Ouazzane, Président du groupe Microcontrôleurs, Circuits intégrés numériques et Produits RF de STMicroelectronics.

La photonique sur silicium est une technologie privilégiée pour gérer les interconnexions optiques des data centers et des clusters d’IA, tant dans la perspective d’une croissance « verticale » par plus de connexions optiques dans les serveurs (scale-up) « qu’horizontale » par l’augmentation du nombre de serveurs dans les clusters (scale-out), ainsi que pour d’autres technologies telles que le LIDAR, les applications spatiales et les processeurs photoniques d’IA nécessitant une meilleure efficacité énergétique et un transfert de données à faible consommation. Cette technologie allie les capacités de fabrication à haut rendement du silicium CMOS, couramment utilisé dans les circuits électroniques, avec les avantages de la photonique, qui utilise la lumière pour transmettre les données.

Relever des défis majeurs
Le développement de circuits intégrés photoniques (PIC – Photonic Integrated Circuits) avancés devra relever plusieurs défis :

  • Modulation à haut débit : la création de modulateurs haute efficacité capables de fonctionner à des débits supérieurs à 200 Gbits/s par voie constitue une priorité majeure.
  • Intégration de lasers : le développement de lasers embarqués fiables et efficaces sur puce est critique pour les systèmes intégrés.
  • Nouveaux matériaux : divers matériaux avancés seront explorés avec des acteurs tels que SOITEC, le CEA-LETI, L’imec, L’UNIVERSITÉ PARIS-SACLAY, III-V LAB, LUMIPHASE, et intégrés sur une seule plateforme photonique sur silicium novatrice de type silicium sur isolant (SOI), Niobate de lithium sur isolant (LNOI) ou Titanate de baryum (BTO).
  • Encapsulation et intégration : l’optimisation de l’encapsulation et de l’intégration des circuits intégrés photoniques (PIC) aux circuits électroniques jouent un rôle primordial pour garantir l’intégrité du signal et réduire la consommation d’énergie.

Innovations basées sur les applications

Data centers / Datacom
Le projet STARLight se concentre initialement sur la création de démonstrateurs datacom pour les data centers, basés sur la technologie PIC100, capables de gérer des débits allant jusqu’à 200 Gbits/s, avec des acteurs clés tels que ST, SICOYA et THALES. Il développera également des prototypes de systèmes de transmission optique en espace libre, conçus pour les communications spatiales et terrestres.
Par ailleurs, le projet s’appuiera sur l’expertise multidisciplinaire des principaux contributeurs pour orienter les efforts de recherche vers un démonstrateur optique à 400 Gbits/s par voie, utilisant de nouveaux matériaux, et visant la prochaine génération d’optiques enfichables.

Intelligence artificielle (IA)
Le projet STARLight vise à développer un processeur photonique de pointe, optimisé pour les opérations tensorielles telles que la multiplication matricielle vectorielle et les opérations de multiplication-accumulation, offrant des caractéristiques supérieures en termes de dimension, de rapidité de traitement des données et de consommation énergétique par rapport aux technologies existantes. Dans la mesure où les réseaux neuronaux, c’est-à-dire les algorithmes fondamentaux de l’IA, reposent largement sur des opérations tensorielles, améliorer leur efficacité est critique pour optimiser les performances du traitement de l’intelligence artificielle.

Télécommunications
Le projet STARLight prévoit de développer et de présenter des dispositifs photoniques sur silicium novateurs spécialement conçus pour l’industrie des télécommunications. Ericsson se concentrera sur deux concepts visant à améliorer l’efficacité des réseaux mobiles. Le premier consiste à développer un commutateur intégré permettant le déchargement optique (optical offload) au sein des réseaux d’accès radio (RAN), facilitant une gestion plus efficace du trafic de données. Le second concept explore la technologie Radio sur Fibre (RoF) en vue d’éloigner les circuits ASIC à forte consommation d’énergie des unités d’antenne, pour offrir ainsi une capacité accrue ainsi qu’une baisse des émissions de CO2. Pour sa part, MBRYONICS développera une interface free space vers la fibre à la réception des communications optiques en espace libre (FSO), un élément clé dans la conception des systèmes de communication optique.

Automobile/Détection
Le projet STARLight démontrera également ses performances dans les applications de détection, et les liens étroits de STEERLIGHT, un fabricant de capteurs LiDAR, avec les principaux constructeurs automobiles, contribueront à concrétiser cette réalité industrielle.
Dans le cadre du projet, THALES développera des capteurs capables de générer, distribuer, détecter et traiter avec précision des signaux aux formes d’onde complexes afin de démontrer des fonctionnalités clés. Plus largement, les résultats de ce projet devraient également profiter à l’ensemble de l’écosystème des fabricants de robots autonomes, tant pour les environnements intérieurs qu’extérieurs.

Note à l’attention des rédacteurs : vous trouverez ci-dessous des citations de partenaires du projet STARLight (300mm Silicon Technology for Applications Relying on Light with photonics devices).

Lien vers le consortium : https://www.starlight-project.eu/starlight/home/

Les membres du consortium STARLight remercient l’Union européenne ainsi que leurs différentes autorités nationales respectives pour leur soutien conjoint.

Citations des partenaires STARLight

CEA-Leti
« Au CEA, nous sommes ravis de contribuer au projet STARLight en accélérant le développement de technologies et de composants photoniques innovants. Notre expertise dans l’intégration hétérogène III-V sur silicium permettra de surmonter les limitations actuelles et de répondre aux besoins futurs des applications. Nous sommes enthousiastes à l’idée de collaborer avec des partenaires clés tels que STMicroelectronics pour promouvoir rapidement nos innovations et relever les défis de l’industrie, assurant ainsi la compétitivité de l’Europe dans le domaine de la photonique » – Sébastien Dauvé, CEO, CEA-Leti.

imec
« STARLight offre à l’imec l’opportunité d’explorer davantage d’options de matériaux alternatifs afin de faire évoluer sa plateforme de photonique sur silicium vers des débits de transmission de données supérieurs pour les émetteurs-récepteurs. L’imec mettra à profit son expertise acquise dans le développement de procédés avancés et en recherche sur les dispositifs photoniques afin d’identifier la technologie la mieux adaptée aux circuits intégrés photoniques de nouvelles générations pour les interconnexions optiques », Philippe Absil, Vice-président R&D, imec.

NVIDIA
« Par sa contribution au consortium STARLight, NVIDIA continue de soutenir le développement de l’industrie optique européenne. »

Université Paris Saclay
« Le Centre de Nanosciences et Nanotechnologies (C2N) – un laboratoire du CNRS, de l’Université Paris-Saclay et de l’Université Paris Cité -es est tout particulièrement impliqué dans la démonstration de dispositifs avancés reposant sur l’utilisation de nouveaux matériaux et de nouvelles approches compatibles avec la technologie PIC de STMicroelectronics. La collaboration avec les principaux acteurs européens de la photonique sur silicium permet d’accéder à une technologie de pointe, de développer des dispositifs innovants capables de relever les défis des applications de photonique sur silicium, ainsi que d’interagir avec des partenaires industriels clés », Laurent Vivien, directeur CNRS au C2N.

Sicoya
« STARLight conjugue l’expertise acquise de longue date par Sicoya dans la conception et l’encapsulation en photonique sur silicium aux capacités transformatrices de la technologie PIC de ST, qui permet d’obtenir des performances RF supérieures grâce à la co-intégration de la photonique avancée et de l’électronique à haut débit. Le consortium STARLight constitue un exemple fort de collaboration européenne, en fournissant le socle technologique nécessaire à la création de valeur durable dans un marché mondial en rapide évolution. À l’heure où la photonique, et tout particulièrement la photonique sur silicium, est largement reconnue comme une technologie clé pour les data centers et les réseaux d’IA, ainsi que pour de nombreuses autres applications critiques à fort volume, Sicoya peut désormais tirer parti de la plateforme hautement évolutive et fiable de ST pour sa future gamme de produits », Hanjo Rhee, CTO, Sicoya GmbH.

Soitec
« Nous sommes fiers de participer à l’initiative STARLight, un jalon clé dans le renforcement du leadership de l’Europe dans la photonique avancée. Chez Soitec, nous sommes profondément engagés à stimuler l’innovation au niveau des substrats, en améliorant la technologie silicium sur isolant (SOI) et en développant de nouveaux matériaux pour répondre aux exigences en constante évolution des applications photoniques de nouvelle génération. Grâce à cette collaboration, nous souhaitons franchir un palier concernant la qualité de la fabrication, améliorer l’évolutivité et réduire l’empreinte environnementale de la fabrication de substrats. Avec nos partenaires, nous posons les bases technologiques d’un écosystème photonique à la fois plus compétitif et plus durable en Europe », René Jonker, Vice-président exécutif, Division Edge and Cloud AI, SOITEC.

SteerLight
« STEERLIGHT développe une nouvelle génération de capteurs de vision 3D – des LiDAR à ondes continues modulées en fréquence (FMCW) non mécaniques – alimentés par une technologie photonique sur silicium révolutionnaire qui permet l’intégration complète du système sur une micropuce. Au cours des prochaines années, le marché des composants pour véhicules légers va connaître une transformation majeure, tirée par l’essor des systèmes avancés d’aide à la conduite (ADAS) qui nécessitent des solutions LiDAR compactes, rentables et de haute performance. La sécurisation de sources de composants microélectroniques souveraines constitue à ce titre une priorité stratégique pour STEERLIGHT afin de permettre la production à grande échelle de cette nouvelle génération de systèmes LiDAR. Il s’agit d’une évolution clé pour que les acteurs européens conservent une position de leader dans la chaîne de valeur mondiale et garantissent la souveraineté technologique dans un secteur en rapide évolution et soumis à une vive concurrence. Le projet STARLight contribuera à remplir cet objectif grâce à la plateforme photonique sur silicium avancée et propriétaire de ST, qui permettra d’atteindre la maturité industrielle », François Simoens, CEO et cofondateur de SteerLight.

STMicroelectronics
« ST dispose du leadership technologique et de l’esprit collaboratif indispensables pour soutenir cette initiative européenne qui repousse les limites de la technologie. La nouvelle technologie propriétaire photonique sur silicium de ST apportera au consortium la capacité d’intégrer plusieurs composants complexes sur une seule puce, tandis que notre modèle unique de fabricant intégré de composants (IDM) renforcera les innovations en photonique sur silicium au sein de la plateforme 300 mm de ST, dédiée à la fabrication à fort volume », Remi El-Ouazzane, Président du groupe Microcontrôleurs, circuits intégrés numériques et produits RF, STMicroelectronics.

Thales
« La photonique intégrée est prête à apporter des avancées majeures dans les architectures systèmes critiques développées par THALES, pour la détection, les communications et le traitement du signal. Une réduction significative des dimensions et de la consommation d’énergie apporte de nombreux avantages opérationnels, en particulier pour les systèmes distants. Le projet STARLight représente une occasion unique de construire, sur la plateforme de STMicroelectronics, une chaîne d’approvisionnement souveraine européenne pour la technologie photonique sur silicium», Bertrand Demotes-Mainard, Vice-président, CTO Hardware, THALES.

Liste complète des participants
AIXSCALE PHOTONICS; ALMAE TECHNOLOGIES; ANSYS; ARISTOTELIO PANEPISTIMIO AUTH EL Y THESSALONIKIS; COMMISSARIAT A L’ENERGIE ATOMIQUE ET AUX ENERGIES ALTERNATIVES ; DESIGN AND REUSE; ERICSSON; HELIC ANSYS ELLAS MONOPROSOPH AE; III-V LAB; INTERUNIVERSITAIR MICRO-ELECTRONICA CENTRUM; KEYSIGHT TECHNOLOGIES; KNOWLEDGE DEVELOPMENT FOR POF SL; LUMIPHASE; MBRYONICS; NVIDIA; NCODIN; RHEINISCH-WESTFAELISCHE HOCHSCHULE AACHEN TECHNISCHE; SICOYA; SOITEC; STEERLIGHT; STMICROELECTRONICS; THALES; UNIVERSITA DEGLI STUDI DI PAVIA; UNIVERSITE PARIS-SACLAY

Pour plus d’informations, contacter :
RELATIONS PRESSE :
Nelly Dimey
Mobile : 06 75 00 73 39
nelly.dimey@st.com

Pièce jointe

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Cohere ouvre un bureau à Paris pour consolider sa présence européenne

Cohere, valorisée à 6,8 milliards $ lors de son dernier tour de financement, s’installe à Paris. Selon le PDG Aidan Gomez, : «Cohere est idéalement positionnée pour répondre à la demande croissante d’IA souveraine et sécurisée des entreprises et des gouvernements, et nous sommes ravis d’être présents sur le terrain pour mieux collaborer avec nos partenaires et clients, nouveaux et existants, dans la région. Nous sommes impatients de contribuer à l’écosystème français de l’IA et de puiser dans le vivier de talents locaux exceptionnels pour accompagner notre croissance ».

Cohere France a déposé ses statuts (une SAS) début mars avec pour objet de « développer des modèles d’IA de haut niveau pour entreprises, dotés de capacités multilingues conçues pour résoudre des défis commerciaux réels, ainsi que fournir et distribuer les produits et services d’IA de Cohere ».

« D’ici la fin du mois, nous prévoyons que l’équipe locale de Cohere comptera 20 employés, dont des responsables commerciaux et des politiques publiques dédiés qui collaboreront avec nos équipes hautement qualifiées en recherche, ingénierie, sécurité et produits. Au cours de l’année prochaine, nous prévoyons de doubler nos effectifs à Paris, en nous appuyant sur le remarquable vivier de talents français en IA. » indique la start-up.

Un dirigeant pour l’Europe, dont le nom n’est pas révélé, prendra ses fonctions le 1er octobre. Déjà « onboardée », Stéphanie Finck Piccin sera la responsable des politiques publiques EMEA. un poste qu’elle occupait chez Salesforce depuis 12 ans.

Cohere séduit les grands comptes

Fondée en 2019 à Toronto, Cohere développe des modèles de langage et fournit des solutions d’IA générative à destination des entreprises dont des groupes internationaux tels que LG, Fujitsu et Oracle.

Dans son offre, on trouve plusieurs modèles de langage, la plateforme North pour la création d’agents et Compass, un outil de recherche interne pour exploiter des données fragmentées, multilingues ou multimodales. Son positionnement repose sur la fourniture d’outils API, de solutions d’intégration et de services personnalisés.

Cette stratégie vise notamment les marchés soumis à des régulations strictes en matière de données, comme ceux de l’Union européenne, où la sécurité et la localisation du traitement sont des critères déterminants. La start-up a par ailleurs conclu des partenariats avec plusieurs groupes technologiques (Microsoft, Oracle, Dell) pour proposer ses solutions dans divers environnements de déploiement.

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Assistants de codage : un marché volatil où les prix sont peu lisibles

Remarquablement volatil. Ainsi Gartner dépeint-il le marché des assistants de codage.

C’est le deuxième Magic Quadrant qu’il lui consacre, dans la continuité de celui, plus généraliste, consacré aux « services d’IA cloud pour les développeurs ».

Par rapport à l’an dernier, les éléments obligatoires sur le plan fonctionnel ont peu évolué. Il fallait proposer, dans les grandes lignes :

  • Saisie semi-automatique multiligne avec suggestions en langage naturel
  • Génération de tests unitaires et de documentation
  • Assistance généraliste sur de multiples langages et frameworks
  • Connaissance du contexte des dépôts de code de l’entreprise et d’autres sources type documentation
  • Chat intégré dans l’environnement de développement, avec possibilité de faire référence à des fichiers et dossiers
  • Garantie de non-exploitation du code ou de la documentation des clients à des fins d’entraînement de modèles
  • Options d’administration telles que l’exclusion de code et la définition de styles de programmation

Gartner a néanmoins tenu compte du mouvement de l’offre, marqué par une transition des plug-in pour IDE vers des environnements autonomes. Il a aussi intégré l’aspect agentique dans son évaluation.

Quant à la volatilité du marché, le cabinet américain en veut notamment pour preuve ce qui est arrivé à Windsurf (ex-Codeium). OpenAI a tenté d’en faire l’acquisition, mais c’est finalement Cognition qui s’en est emparé, l’équipe dirigeante rejoignant Google.

Autre illustration : la controverse que Cursor a suscitée en augmentant ses tarifs, en conséquence de la hausse du coût de sa « matière première » : les modèles d’Anthropic. Ce dernier représente une menace d’autant plus grande qu’il s’est lui-même positionné sur ce marché, avec Claude Code. Le symbole d’une tendance plus globale des fournisseurs de LLM à développer leurs propres assistants de code.

14 fournisseurs, 5 « leaders »

Reflet de cette volatilité, la hiérarchie évolue assez nettement sur chacun des axes du Magic Quadrant. Des 14 fournisseurs classés, 4 sont de nouveaux entrants. Dont un chez les « leaders » : Anysphere, éditeur de Cursor.

Sur l’axe « exécution », censé traduire la capacité à répondre effectivement à la demande (expérience client, performance avant-vente, qualité des produits/services…), la situation est la suivante :

Rang Fournisseur Évolution annuelle
1 GitHub =
2 Amazon +2
3 Cognition (Windsurf) +3
4 Anysphere (Cursor) nouvel entrant
5 Alibaba Cloud =
6 GitLab -4
7 Google -4
8 Harness nouvel entrant
9 Qodo +2
10 Tabnine -2
11 Tencent Cloud -1
12 Augment Code nouvel entrant
13 IBM -6
14 JetBrains nouvel entrant

Sur l’axe « vision », qui rend compte des stratégies (sectorielle, géographique, commerciale/marketing, produit…) :

Rang Fournisseur Évolution annuelle
1 GitHub =
2 Cognition +6
3 Amazon -1
4 GitLab =
5 Google -2
6 Harness nouvel entrant
7 Qodo +4
8 Tabnine +1
9 Augment nouvel entrant
10 Anysphere nouvel entrant
11 Alibaba Cloud -5
12 IBM -5
13 JetBrains nouvel entrant
14 Tencent Cloud -4

Options de déploiement et de personnalisation limitées chez Amazon

Amazon est moins exhaustif que les autres fournisseurs sur le nombre d’IDE pris en charge, avait constaté Gartner l’an dernier. Un défaut résolu : désormais, Amazon Q Developer est au contraire salué pour sa diffusion dans de nombreux environnements. Bon point également sur le volet agentique, en particulier dans le domaine de la modernisation. S’y ajoutent les investissements dans le raisonnement automatisé, déjà distingués l’an dernier. Même chose pour le recueil du feedback client. Amazon a aussi pour lui la qualité de son support à l’exploitation (contrôles de sécurité, mises à jour sans temps d’arrêt, disponibilité des gestionnaires de compte).

En comparaison aux autres hyperscalers ici classés, Amazon déploie moins d’efforts commerciaux centrés sur les assistants de codage. Son business model peut par ailleurs compliquer la planification des coûts et le benchmarking. Et les options de personnalisation (fine-tuning, bibliothèque de prompts…) restent limitées, comme les options de déploiement. Plus globalement, l’offre est optimisée pour l’écosystème AWS, ce qui peut engendrer des coûts en cas de changement de fournisseur. L’IDE Kiro est un palliatif, mais il était encore en version expérimentale au moment où Gartner a effectué son évaluation.

Cognition, moins mature sur l’approche commerciale

Cognition est crédité de bons points pour sa prise en charge exhaustive des langages de programmation et la robustesse de ses intégrations IDE (en plus d’avoir le sien). Gartner apprécie les capacités de son produit sur la personnalisation de code, le test, le débogage et la génération de documentation. Il salue aussi la flexibilité procurée par l’intégration agentique au sein du cycle de développement. Bons points également pour le moteur de raisonnement Cortex et la facilité de déploiement (modèles hybrides).

Difficile, après le départ de l’équipe dirigeante vers Google, de ne pas avoir de doutes sur la viabilité de Windsurf. Et, en parallèle, sur son modèle économique, a fortiori au moment où l’intégration des agents s’accompagne d’une transition du licensing par siège à une tarification à l’usage. Gartner relève, de plus, un manque de ressources qui limite les capacités d’expansion de Cognition au-delà des marchés dev-centric. L’approche commerciale est globalement moins mature chez les autres « leaders », tant sur le channel que sur la verticalisation.

Tarification complexe chez GitHub

GitHub Copilot excelle sur les tâches essentielles (traduction de code, compréhension du runtime, documentation automatique), selon Gartner. Autre point fort : le niveau d’intégration dans le SDLC (disponibilité native dans GitHub et dans Visual Studio Code, notamment). Bons points également pour la gouvernance et l’intégration avec les codebases.

Gartner observe que l’adaptation sectorielle de l’offre est minimale. Il pointe aussi la complexité de la tarification. La multiplicité des SKU autant que l’interaction avec les abonnements GitHub Enterprise contribuent à une forme d’opacité. Il n’est par ailleurs pas toujours évident de s’y retrouver entre les conditions contractuelles de GitHub et celles de Microsoft dans le cadre des offres cross-platform.

GitLab, pas en avance sur le marché

L’an dernier, Gartner avait salué GitLab pour sa stratégie marketing, ainsi que pour la visibilité et l’engagement qui en résultaient. Il avait aussi apprécié le volume de ressources consacrées au développement et au support. C’est toujours le cas, en conséquence de quoi la proportion d’acquisition indrecte de clients est importante. Autres points forts : le niveau d’intégration au sein de la plate-forme GitLab et ma flexibilité du déploiement.

GitLab est moins bien positionné que la concurrence pour ce qui est de la prise en compte du contexte d’entreprise. Il n’est plus globalement pas en avance sur le marché en ce qui concerne un certain nombre de briques (chat, tableaux de bord analytiques, options d’autohébergement). Son message a par ailleurs tendance à se centrer sur l’aspect « IA pour le DevOps » plutôt que sur le coeur fonctionnel, au risque de perdre en notoriété auprès des développeurs.

Traduction, documentation… Google, en retard sur plusieurs usages

Gartner apprécie l’intégration « fluide » de Gemini Code Assistant dans les IDE et dans l’écosystème GCP. Bon point également pour la taficiation, avec un niveau individuel gratuit qui permet d’attirer une base d’utilisateurs. Autres éléments salués : la qualité du support, la robustesse des SLA et les passerlles avec DeepMind, qui favorisent l’adaptation des modèles aux cas d’usage « réels ».

Google est en retard sur les autres « leaders » pour ce qui est de la traduction de code, de la compréhension des runtimes et de la génération de documentation. Il l’est aussi sur le choix des modèles et sur l’adaptation de son offre à des secteurs d’activité comme à des tailles d’entreprises. La tarification manque de transparence, en particulier sur les remises.

Illustration générée par IA

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LinkedIn intègre les données de ses utilisateurs dans l’entraînement de son IA générative

À partir du 3 novembre 2025, LinkedIn commencera à utiliser certaines données personnelles de ses membres pour l’entraînement de ses modèles d’intelligence artificielle générative. L’annonce a été faite le 18 septembre par la plateforme, dans un billet officiel de Blake Lawit, son Chief Global Affairs & Legal Officer, suivi d’une notification adressée aux utilisateurs informant d’une mise à jour des conditions d’utilisation.

Les informations utilisées pour entraîner l’IA de la plateforme incluent les données de profil (nom, photo, parcours professionnel et formation, recommandations de compétences, localisation), les messages publics et les réponses aux publications, ainsi que les contributions aux groupes et certains échanges avec les recruteurs. Les questions posées à l’IA de LinkedIn sont également prises en compte.

En revanche, les messages privés et les informations salariales ne feront pas partie des données collectées. LinkedIn précise également que, lorsqu’il existe un doute sur l’âge d’un utilisateur – par exemple en cas de scolarisation dans un établissement secondaire – ses données ne seront pas utilisées, même si l’option de partage est activée.

Les messages privés et les informations salariales ne seront pas collectés

Les membres disposent d’une option leur permettant de refuser l’utilisation de leurs données à des fins d’entraînement. Cette préférence peut être modifiée dans les paramètres du compte, via la section dédiée intitulée « Utiliser mes données pour entraîner les modèles d’IA de création de contenu ».

En septembre 2024, suite à une interpellation de l’ICO, le régulateur britannique, LinkedIn avait mis en pause l’utilisation des données de ses membres au Royaume-Uni pour l’entraînement de ses modèles d’intelligence artificielle, après avoir discrètement activé par défaut le consentement de ses utilisateurs à travers le monde pour cette même utilisation de leurs informations. En parallèle, il avait cessé les collectes de données de ses utilisateurs au Canada, en Chine continentale, à Hong Kong, dans l’espace économique européen et en Suisse.

« Nous sommes heureux que LinkedIn ait pris en compte nos préoccupations et modifié son approche pour permettre aux utilisateurs de s’opposer plus facilement au traitement et de disposer d’une fenêtre plus longue pour le faire.[…] Nous avons clairement indiqué que lorsque les organisations prévoient d’utiliser les informations des utilisateurs pour former des modèles d’IA générative, elles doivent mettre en place des garanties efficaces avant de commencer à utiliser les données personnelles pour la formation des modèles, notamment en fournissant un moyen clair et simple pour que les utilisateurs puissent s’opposer au traitement. » a réagi un porte-parole de l’ICO.

 

 

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Nvidia et OpenAI concluent un accord de 100 milliards $

Dans le secteur de l’IA, la chasse aux gigawatts bat son plein…Nouvelle illustration de cette course à la puissance de calcul, la signature d’une lettre d’intention pour un partenariat stratégique entre Nvidia et OpenAI. L’accord prévoit un investissement pouvant atteindre 100 milliards $ de la part de Nvidia dans OpenAI.
L’objectif est de déployer une capacité d’au moins 10 gigawatts de puissance informatique.

L’investissement sera réalisé en plusieurs étapes, avec un premier apport de 10 milliards $ en numéraire à la signature. En échange, Nvidia obtiendra des actions sans droit de vote d’OpenAI. Les montants suivants seront débloqués progressivement, à mesure du déploiement de chaque gigawatt de puissance de calcul.

Le PDG de Nvidia, Jensen Huang, a déclaré lors d’une interview à CNBC, que les 10 gigawatts équivalents à entre 4 et 5 millions de GPU, soit ce que la société livrera en 2025. En août, il indiquait aux investisseurs que la construction d’un gigawatt de capacité coûte entre 50 et 60 milliards $, dont environ 35 milliards pour les puces et systèmes Nvidia.

Les premières livraisons matérielles devraient intervenir en 2026, avec une capacité initiale d’un gigawatt attendue au second semestre sur la future plateforme  » Vera Rubin ». Pour OpenAI, l’accès à cette puissance de calcul est crucial pour soutenir la croissance de ses modèles, dont ChatGPT, utilisé chaque semaine par environ 700 millions de personnes.

Au coeur de l’écosystème IA américain (et mondial), Nvidia multiplie les investissements industriels. Il vient d’investir 5 milliards $ contre 4 % du capital d’Intel et quelques projets de développement communs. Et a également annoncé un investissement de près de 700 millions $ dans la start-up britannique Nscale spécialisée dans les centres de données. De son côté, OpenAI travaille sur le développement de ses propres puces avec Broadcom et TSMC.

Cependant, l’accord pourrait faire l’objet d’un examen antitrust. Le ministère de la Justice et la Commission fédérale du commerce ont conclu un accord mi-2024 ouvrant la voie à d’éventuelles enquêtes sur les rôles de Microsoft, OpenAI et Nvidia dans l’industrie de l’IA.

« L’accord pourrait modifier les motivations économiques de Nvidia et d’OpenAI, car il pourrait potentiellement consolider le monopole de Nvidia sur les puces grâce à l’avance d’OpenAI sur les logiciels. Il pourrait rendre plus difficile la mise à l’échelle pour les concurrents de Nvidia, comme AMD sur le marché des puces, ou pour les concurrents d’OpenAI sur le marché des modèles », estime Andre Barlow, avocat spécialisé en droit de la concurrence chez Doyle, Barlow & Mazard, cité par Reuters.

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Hugging Face ajoute des options européennes pour l’inférence

Et de quatre, comme le nombre de fournisseurs d’inférence européens sur Hugging Face.

Nebius AI (Pays-Bas) était entré dans la boucle en février. Nscale (Royaume-Uni), en mai. Les voilà rejoints par Public AI (Suisse)*… et par Scaleway.

Ces fournisseurs – ainsi qu’une dizaine d’autres – sont intégrés à plusieurs niveaux dans l’écosystème Hugging Face :

  • Widget d’inférence sur les pages des modèles
  • Playground
  • Pages de datasets (conversion text-to-SQL)
  • SDK Python et JavaScript
  • API REST

Le client OpenAI (Python) est une autre option d’accès, mais uniquement pour la saisie semi-automatique de texte.

Scaleway & Cie pour le prototypage, les hyperscalers pour la prod

Par défaut, Hugging Face dirige chaque requête vers le fournisseur approprié et gère la facturation ; pour le moment sans prendre de commission (il a un temps évoqué la possibilité de nouer des accords de partage de revenus). On peut toutefois préférer définir ses fournisseurs en renseignant des clés d’API.

Les comptes Hugging Face gratuits incluent 0,10 $ de crédits par mois, sans possibilité de consommer au-delà. Les comptes PRO donnent droit à 2 $ de crédits et débloquent la facturation à la consommation. Pour les forfaits entreprise, c’est 2 $ de crédits par siège. On est donc sur un usage de prototypage, d’ailleurs axé inférence CPU (AWS, Google et Microsoft interviennent sur la partie déploiement).

Côté Scaleway, on a fait la passerelle le service Generative APIs. À la clé, une sélection d’une dizaine de modèles, dont des Qwen, des Llama, un Gemma, un DeepSeek et gpt-oss-120b.

Fournisseur Saisie semi-automatique (LLM) Saisie semi-automatique (VLM) Extraction de caractéristiques Text-to-image Text-to-video Speech-to-text
Cerebras ?
Cohere ? ?
Fal AI ? ? ?
Featherless AI ? ?
Fireworks ? ?
Groq ? ?
HF Inference ? ? ? ? ?
Hyperbolic ? ?
Nebius ? ? ? ?
Novita ? ? ?
Nscale ? ? ?
Public AI ?
Replicate ? ? ?
SambaNova ? ?
Scaleway ? ?
Together AI ? ? ?

À consulter en complément :

Le projet souverain DNS4EU se concrétise… avec du Scaleway dedans
MLPerf : la quête de benchmarks IA représentatifs
SLM ou LLM ? Pour les systèmes agentiques, NVIDIA a choisi son parti
CyberSOCEval : un banc de test en analyse cyber pour les LLM

* Organisation à but non lucratif qui promeut les travaux de développeurs de modèles publics comme la Swiss AI Initiative, AI Singapore, AI Sweden et le Barcelona Supercomputing Centre

Illustration © Adrian Grosu – Shutterstock

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Aptean dévoile une solution ERP qui change la donne pour le secteur agroalimentaire du Benelux & Beverage Sector

Permettre aux petites et moyennes entreprises de se développer plus intelligemment, d’évoluer plus rapidement et de mieux fonctionner.

ATLANTA, 23 sept. 2025 (GLOBE NEWSWIRE) — Aptean, fournisseur mondial de logiciels d’entreprise spécifiques à l’industrie, a dévoilé aujourd’hui son Foundation Bundle for Food and Beverage ERP sur le marché du Benelux.

Conçue pour les petites et moyennes entreprises du secteur de l’alimentation et des boissons (PME), cette solution offre une mise en oeuvre rapide et rentable et dote les équipes des outils spécialisés dont elles ont besoin pour répondre aux exigences complexes du secteur.

Avec une demande croissante pour des systèmes ERP agiles et natifs du cloud dans la région du Benelux, les PME sont confrontées à une pression croissante pour répondre aux attentes des clients, souvent des détaillants, tout en gérant la conformité réglementaire, l’efficacité opérationnelle, la traçabilité et le contrôle des coûts. La solution d’Aptean s’attaque de front à ces défis, en s’appuyant sur son expansion stratégique dans la région à la suite d’acquisitions clés telles que Schouw Foodware 365, DIN Solutions et Drink-IT.

Principales caractéristiques de l’offre groupée Foundation

  • Livré en tant que service, toujours à jour, et construit sur Microsoft Dynamics 365 Business Central.
  • Intégration transparente avec Office 365 et l’écosystème Microsoft au sens large
  • Capacités spécifiques à l’industrie, notamment le suivi et la traçabilité avancés, la fabrication, l’étiquetage SSCC, la gestion de l’expiration, l’EDI et le balayage RF.
  • Optimisé pour un déploiement rapide avec un minimum de perturbations et un modèle financièrement attractif
  • Ensemble de fonctionnalités standard et coût de mise en oeuvre pour une budgétisation prévisible
  • Intégré à l’IA Co-pilot de Microsoft pour une meilleure productivité

Avantages stratégiques pour les PME

  • Rapidité & Efficacité : Mise en service rapide grâce à une implémentation modélisée et basée sur les meilleures pratiques.
  • Rentabilité: Le déploiement rationalisé réduit les frais généraux et accélère le retour sur investissement.
  • Évolutivité: Conçu pour s’adapter à la croissance de l’entreprise
  • Fiabilité : Soutenu par l’infrastructure en nuage sécurisée d’Aptean et des protocoles de cybersécurité robustes.

« Les petites et moyennes entreprises du secteur de l’alimentation et des boissons sont contraintes d’agir rapidement, de rester conformes et d’évoluer intelligemment sans avoir à recruter du personnel au même rythme », a déclaré Joris Kollf, directeur régional des ventes, secteur mondial de l’alimentation et des boissons, chez Aptean. « Notre nouvelle offre groupée Foundation change la donne en combinant des fonctionnalités industrielles approfondies avec un déploiement rapide et un bon rapport coût-efficacité. Il est conçu pour aider les entreprises à démarrer et à se développer en toute confiance ».

Invitation à notre prochain webinaire

Découvrez comment l’ERP Foundation Bundle d’Aptean aide les entreprises agroalimentaires à rationaliser leurs opérations, à rester conformes et à évoluer de manière intelligente.

Participez à notre webinaire en direct : Aptean ERP Foundation pour les fabricants de produits alimentaires

Date : 9 octobre

Heure :11 AM CEST

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Sidetrade publie, avec Forvis Mazars et Creditsafe, une analyse choc sur les tensions de trésorerie, révélant le rôle de l’IA dans l’amélioreation du cash-flow

Cette analyse exclusive de 50 000 entreprises françaises révèle une hausse des délais de paiement et démontre l’impact de l’intelligence artificielle sur la génération de cash.

Sidetrade, Forvis Mazars et Creditsafe publient l’étude « Gérer sa trésorerie dans un environnement économique instable ». Croisant données financières (Creditsafe), analyse conseil (Forvis Mazars) et analyse métier (Sidetrade), cette étude offre une vision unique de la réalité du cash et des leviers de performance à la disposition des directions financières.

Dans un contexte où 65 000 défaillances d’entreprises ont été enregistrées en 2024 (+26,4% depuis 2022) et où 49,2% des paiements B2B dépassent 45 jours, l’étude « Gérer sa trésorerie dans un environnement économique instable » révèle une progression de 11,6% des retards de paiement par rapport à 2023. Ces tensions créent un effet domino sur la liquidité, la capacité d’investissement et in fine la continuité d’activité. Les dirigeants sont 80,5% à anticiper une nouvelle hausse des défaillances en 2025.

« Aujourd’hui, naviguer à vue n’est plus tenable. Dans un environnement où chaque jour de trésorerie compte, nous devons cesser de subir pour commencer à prédire. Cette étude donne aux directions financières des données concrètes et des leviers activables immédiatement », déclare Yann Guyomar, Associé, Forvis Mazars.

La maîtrise du cash n’est plus une bonne pratique mais devient une ligne de défense. « Dans un contexte de forte croissance à l’international, chaque euro compte. Réduire les délais de paiement permet aux entreprises de générer un gain de BFR significatif, évitant le recours à des financements courts termes coûteux, », souligne Diane Quenault de Saint-Sulpice, Market & Commercial Director de Creditsafe France. « Cette marge de manoeuvre leur offre plus de flexibilité pour investir dans leurs marchés prioritaires. »

Une photographie inédite des tensions de trésorerie en France

Si le DSO moyen (Day Sales Outstanding ou indicateur des délais de paiement clients) atteint 62 jours en France, certains secteurs dépassent 64 jours en raison de processus complexes de validation (services, construction), tandis que la distribution performe mieux grâce à des délais réglementés plus courts. Les PME et ETI affichent un DPO (Days Payable Outstanding ou indicateur des délais de paiement fournisseurs) supérieur à celui des grands groupes, signe d’un recours accru au crédit fournisseur.

Céline Cortin, Group Treasury Director, Lyreco : « Travailler ses processus de fond est essentiel pour maintenir l’agilité stratégique et financière. Des actions structurelles nous ont permis d’adopter une approche holistique des leviers d’optimisation du free cashflow en décloisonnant l’entreprise et en renforçant la collaboration entre la direction financière et les différentes lignes de métiers. »

L’étude montre que les entreprises ayant intégré les capacités d’IA dans leurs processus Order-to-Cash (O2C) surperforment sur tous les fronts :

  • 30% de réduction supplémentaire du DSO, au-delà des standards obtenus avec des outils traditionnels
  • Taux d’échu réduit de 35% à 32%
  • Jusqu’à +30% d’efficacité opérationnelle

Fabio Silva, CFO de Primagaz, confirme : « Dans un contexte où l’efficacité opérationnelle est devenue une priorité stratégique, avoir une solution O2C spécialisée et boostée par l’IA comme celle de Sidetrade, en complément de notre ERP SAP, s’impose comme un choix de bon sens. L’IA nous permet de transformer une fonction souvent perçue comme administrative en un véritable levier de performance et de relation client. »

Dans un monde où la croissance dépend de la vitesse d’exécution, l’étude nous apprend également que l’IA permet de :

  • Anticiper les impayés avec des scorings prédictifs
  • Prioriser les actions selon le risque client
  • Réduire les coûts de la relance et de la gestion des litiges
  • Personnaliser les interactions avec les clients

« Nous avions besoin d’une solution intuitive, facilement accessible et visuellement claire pour structurer efficacement notre politique de gestion des risques», indique Marion Seris, Credit Manager groupe de Transgourmet. « Résultat : une évaluation du risque affinée, des lignes de garantie optimisées et un gain de temps précieux dans l’analyse de nos 40 000 comptes clients. »

Dans un quotidien bouleversé par la volatilité économique et géopolitique, l’IA améliore la réactivité des équipes financières. Elle transforme l’urgence financière en avantage d’exécution et redonne à la direction financière le contrôle de son tempo. En effet, Aimie, l’IA de Sidetrade, est formée et totalement autonome pour contacter les clients dès qu’une facture est impayée. Elle analyse la situation, qualifie tout litige potentiel et trace dans le système les actions à engager pour accélérer la résolution.

« Avec les nouvelles capacités d’agents IA autonomes et proactifs, nous ouvrons avec notre Aimie une nouvelle ère. Même les appels téléphoniques, longtemps réservés aux relances critiques, deviennent autonomes, à grande échelle, dans toutes les langues avec une efficacité incroyable », conclut Jean-Claude Charpenet, VP Ventes Europe, Sidetrade

L’étude complète est disponible : ici

 

Relations médias
Sidetrade, Christelle Dhrif                                    00 33 6 10 46 72 00,cdhrif@sidetrade.com
Forvis Mazars / Taddeo, Inès de Mandiargues   06 16 16 51 78, ines.demandiargues@taddeo.fr
CreditSafe, Linda Bellal                                       00 33 6 40 96 87 09                                                                             lbellal@creditsafe.fr

À propos de Sidetrade (www.sidetrade.com)
Sidetrade (Euronext Growth : ALBFR.PA) propose une plateforme Order-to-Cash qui révolutionne la génération et la sécurisation du cashflow. Grâce à « Aimie », sa technologie d’intelligence artificielle de nouvelle génération, Sidetrade analyse quotidiennement plus de 7 200 Mrd$ de transactions inter-entreprises dans son cloud, anticipant les comportements de paiement de plus de 40 millions d’entreprises à travers le monde. Aimie recommande les meilleures stratégies, dématérialise et automatise avec intelligence les processus Order-to-Cash, améliorant ainsi la productivité, et le BFR des organisations. Avec plus de 400 employés en Europe, aux États-Unis et au Canada, Sidetrade accompagne des grandes entreprises dans plus de 85 pays, dont AGFA, BMW Financial Services, Bunzl, DXC, Engie, Inmarsat, KPMG, Lafarge, Manpower, Morningstar, Page, Randstad, Safran, Saint-Gobain, Securitas, Siemens, UGI, Veolia.
Sidetrade est membre du Pacte Mondial des Nations Unies, adhérant à ses principes d’entreprise responsable.
Pour plus d’information, visitez www.sidetrade.com et suivez @Sidetrade sur LinkedIn.

À propos de Forvis Mazars (www.forvismazars.com)
Forvis Mazars est un réseau mondial de référence de services professionnels, qui opère sous une marque unique et compte deux membres seulement : Forvis Mazars, LLP aux États-Unis, et Forvis Mazars Group SC, un partnership international intégré opérant dans plus de 100 pays et territoires. Le réseau fournit des services d’audit, de fiscalité et de conseil aux organisations du monde entier. Forvis Mazars a constitué une équipe dédiée pour accompagner les directeurs financiers et trésoriers et pour répondre aux enjeux des fonctions de financement et de trésorerie. L’équipe Debt & Treasury Advisory de Forvis Mazars réunit plus de 55 experts pluridisciplinaires, spécialistes des trésoreries d’entreprises, qui ont réalisé de nombreuses missions en conseil et en audit auprès d’un large panel de grandes entreprises et d’ETI et qui interviennent dans 4 domaines d’expertise : dette & liquidité, transformation & sécurité, gestion des risques financiers et renfort opérationnel.

À propos de Creditsafe (www.creditsafe.com)
Fondé en 1997 à Oslo, en Norvège, présent sur trois continents, avec 27 bureaux dans 14 pays, le groupe Creditsafe emploie plus de1 500 collaborateurs et incarne un modèle hybride rare dans le secteur de la donnée : Groupe familial, technologiquement avancé, financièrement solide et mondialement cohérent. Son modèle repose sur l’indépendance, l’innovation et le contrôle direct de ses opérations, garantissant ainsi une qualité de service constante et un alignement optimal entre performance économique et satisfaction client. Avec plus de 110 000 clients et 500 000 users dans le monde, Creditsafe transforme la donnée en un outil stratégique accessible à toutes les entreprises, quelle que soit leur taille ou leur secteur et s’impose comme un partenaire stratégique de long terme, pour les entreprises soucieuses de prendre des décisions éclairées dans un environnement économique en constante mutation. Acteur majeur de l’information d’entreprise, spécialisé dans les rapports de solvabilité et la gestion des risques, Creditsafe offre des données sur plus de 430 millions d’entreprises à l’échelle mondiale, accessibles via une plateforme Saas intuitive ou par intégration (API) pour répondre aux enjeux data et technologiques des directions métiers.

 

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SaaS vs IA agentique : 4 scénarios pour éviter l’obsolescence

De 250 à 400 milliards $ annuel, c’est l’estimation du marché mondial du SaaS selon les sources et le périmètre considéré. Porté par l’essor des infratrustures cloudifiées, le logiciel  » as a service » a essaimé dans toutes les verticales applicatives.

Dans l’édition 2025 de son Technology Report, Bain & Company consacre une analyse sur la manière dont l’intelligence artificielle générative et agentique redessine les contours économiques de ce secteur stratégique. Une mutation technologique quin pose une question fondamentale : assisterons-nous à une expansion du marché ou à une cannibalisation destructrice de valeur ?

L’évolution des coûts des modèles d’IA est le premier indicateur d’une disruption économique. Le modèle de raisonnement d’OpenAI (o3) a vu son coût chuter de 80% en seulement deux mois. Une baisse drastique des coûts, combinée à une amélioration continue de la précision, qui redéfinit l’équation économique du secteur.

Dans un horizon de trois ans, Bain prédit que toute tâche numérique routinière et basée sur des règles pourrait migrer du modèle traditionnel « humain + application » vers « agent IA + interface de programmation (API) ». Cette transition représente un changement majeur dans la création et la capture de valeur économique. Et donc un enjeu vital pour les éditeurs de SaaS.

Quatre scénarios économiques pour un nouveau SaaS

L’analyse de Bain identifie quatre trajectoires économiques distinctes selon le potentiel d’automatisation des tâches utilisateurs et la capacité de pénétration de l’IA dans les flux de travail.

1. L’IA améliore le SaaS

Dans le scénario « AI enhances SaaS », les éditeurs historiques conservent leur avantage concurrentiel. Ces segments sont caractérisés par une faible automatisation et une faible pénétration IA. Les flux reposent sur le jugement humain, une surveillance stricte et des connaissances de domaine profondes (ex : la comptabilité des coûts de projet de Procore ou la randomisation d’essais cliniques de Medidata). Dans ce cas, les éditeurs utilisent l’IA pour augmenter la productivité, protéger les données uniques qui différencient l’offre, et tarifer les économies de temps à un prix supérieur.

2. La compression des dépenses

Le scénario « spending compresses » expose les acteurs établis à de nouveaux risques économiques. Le rôle humain subsiste, mais des agents tiers peuvent se connecter aux API et siphonner la valeur (ex : la création de listes HubSpot ou les tableaux de tâches sur Monday.com). Dans ce scénario, les éditeurs doivent lancer rapidement leurs propres agents, approfondir les intégrations partenaires pour augmenter les coûts de switching, et limiter l’accès aux points d’extrémité critiques

3. L’IA éclipse le SaaS

Dans les « gold mines » où l’IA surpasse le SaaS traditionnel, les entreprises bénéficient d’une avance grâce à des données et des règles exclusives permettant une automatisation complète (ex : l’éditeur de code IA de Cursor). La stratégie des éditeurs sera de construire des solutions avec des agents de bout en bout, former les équipes de vente à vendre des résultats commerciaux, et passer d’une tarification par utilisateur (seat-based) à une tarification basée sur les résultats (outcome-based).

4. L’IA cannibalise le SaaS

Ce sont les champs de bataille (battlegrounds). Les tâches sont faciles à automatiser et à copier (ex : support de niveau 1 d’Intercom, approbation des factures Tipalti, ou approbation des entrées de temps d’ADP). Dans ce scénario, il s’agit de remplacer proactivement l’activité SaaS par l’IA. L’éditeur doit choisir entre devenir la plateforme d’agents neutre ou fournir la donnée unique qui l’alimente. Les gagnants seront ceux qui maîtriseront le mieux l’orchestration des agents.

L’émergence d’une nouvelle architecture de valeur

Selon Bain, on assiste à une restructuration fondamentale de la chaîne de valeur SaaS autour d’une architecture à trois niveaux.

> Les systèmes d’enregistrement forment la base, stockant les données business critiques et gérant les accès. Leur avantage économique réside dans des structures de données uniques et des logiques réglementaires coûteuses à répliquer.

> Les systèmes d’exploitation d’agents orchestrent le travail effectif, planifiant les tâches et invoquant les outils appropriés. L’avantage concurrentiel actuel provient de la rareté des GPU et des chaînes d’outils propriétaires.

> Les interfaces de résultats traduisent les demandes en langage naturel en actions d’agents. Leur pouvoir économique découle de leur intégration dans les routines quotidiennes et de la confiance utilisateur.

L’enjeu stratégique des standards sémantiques

Un élément crucial de l’analyse concerne l’émergence de standards de communication inter-agents. Les protocoles comme MCP d’Anthropic et A2A de Google tentent de standardiser les échanges, créant des dynamiques d’effets de réseau avec des points de bascule rapides et des logiques « winner takes most ».

Bain identifie un enjeu économique majeur : le premier standard sémantique capable d’établir un vocabulaire partagé à l’échelle industrielle pourrait redéfinir l’écosystème IA et diriger une vague significative de création de valeur.

Pour les éditeurs SaaS établis, c’est une opportunité unique de leadership mais elle nécessite de faire des paris stratégiques à haut risque, notamment l’open-sourcing sélectif et l’évolution des modèles de monétisation.

Comment préserver la création de valeur

Face à ces transformations, Bain formule cinq recommandations économiques clés.

> Centraliser l’IA dans la roadmap produit en identifiant les tâches répétitives automatisables et en implémentant des solutions avant que les clients ne cherchent ailleurs. L’objectif : transformer le produit en expérience « faites-le pour moi » avec un ROI démontrable.

> Transformer les données uniques en avantage concurrentiel durable, car si les modèles comme GPT-4o sont ubiquitaires, la valeur réside dans les données propriétaires : patterns d’usage, contenu spécialisé, historique transactionnel.

> Repenser la tarification pour un monde IA-first en abandonnant progressivement les modèles par utilisateur au profit de tarifications basées sur les résultats : tâches accomplies, tickets résolus, outputs IA générés.

> Développer la maîtrise IA à travers l’organisation en faisant de l’IA une capacité centrale plutôt qu’un projet annexe, nécessitant des talents spécialisés et une culture d’innovation.

> Façonner l’écosystème des standards en standardisant les définitions d’objets clés au sein de sa plateforme et en publiant sélectivement des schémas où l’entreprise excelle déjà.

Obsolescence optionnelle, disruption obligatoire

La conclusion de Bain tient en un paradoxe économique saisissant : si la disruption par l’IA est inévitable dans le secteur SaaS, l’obsolescence reste optionnelle. Cette disruption créera tantôt une expansion du marché, tantôt sa commoditisation, favorisant selon les cas les éditeurs historiques ou les nouveaux entrants.

Le message économique est clair : les leaders actuels du SaaS peuvent façonner l’avenir plutôt que le subir, à condition d’adapter leurs investissements et leur stratégie au contexte spécifique de chaque flux de travail, de s’ancrer aux nouvelles couches plateforme, et d’investir dans les lacunes sémantiques affectant leurs développeurs.

Dans cette course à la transformation, la vitesse d’exécution et la justesse des paris stratégiques détermineront qui écrira le prochain chapitre de l’économie SaaS avant que les concurrents ne s’en chargent.

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Comment un ransomware a semé la pagaille dans les aéroports européens

Une évacuation samedi à Dublin après une alerte à la bombe, des fermetures lundi à Oslo et Copenhague pour survol de drones… Ces derniers jours auront été mouvementés pour les aéroports de par l’Europe.

À cela s’est ajoutée une cyberattaque. Pas directement contre eux, mais contre le fournisseur d’un logiciel d’enregistrement des passagers et des bagages. Les premiers symptômes ont été constatés vendredi dans la soirée. La situation n’est pas encore pleinement revenue à la normale.

Un logiciel américain répandu dans les aéroports européens

Le logiciel en question s’appelle MUSE (Multi-User Systems Environment). Il est fourni par Collins Aerospace, filiale de RTX (ex-Raytheon Technologies), un géant de l’aérospatiale et de la défense*.

Déployé dans « plus de 100 aéroports » et utilisé par « plus de 300 compagnies aériennes », MUSE est, dans le jargon, un CUPPS (common-use passenger processing system). Il permet de mutualiser comptoirs d’enregistrement et portes d’embarquement. Plusieurs modules le composent : SelfServ pour l’enregistrement en self-service, SelfPass pour l’identification biométrique, SmartBag pour le suivi des bagages, AirVue pour la gestion des panneaux d’information, etc.). Le déploiement sur site reste possible, mais Collins Aerospace met généreusement en avant la « nouvelle génération » de MUSE, hébergée chez AWS.

Avec les déploiements cloud, l’interconnexion se fait grâce au service WAN AviNet, qui repose sur le réseau d’ARINC. Cette entreprise est le fournisseur historique – depuis près d’un siècle – des infrastructures de communication des aéroports. Elle fut détenue par les principales compagnies aériennes et divers constructeurs aéronautiques américains. Son activité communications (elle éditait par ailleurs des normes dans le domaine de l’avionique) fut vendue à Carlyle Group en 2007. Avant de tomber, en 2013, dans le giron de Rockwell Collins, qui allait lui-même fusionner en 2018 avec United Technologies pour donner naissance à Collins Aerospace.

Un ransomware au bout du compte

Ce réseau semble avoir été infiltré. Les attaquants sont possiblement remontés jusqu’à des contrôleurs de domaines dans l’environnement Windows de Collins Aerospace. Au bout de la chaîne, un ransomware a pu être diffusé, selon l’ENISA.

Lundi, Collins Aerospace a affirmé que le processus de reconstruction des systèmes impactés touchait à sa fin. Dans la même journée, on a appris qu’après une tentative de restauration à partir d’une sauvegarde, la menace avait persisté.

À Londres-Heathrow, plus d’un millier de terminaux auraient été corrompus, une restauration à distance n’étant pas envisageable pour la plupart. Sur place, Collins Aerospace a recommandé aux compagnies aériennes de ne pas éteindre de systèmes ni de se déconnecter des logiciels. La majorité des vols du dimanche et du lundi ont été maintenus, mais des compagnies enregistrent encore manuellement passagers et bagages.

Work continues to resolve and recover from the outage of a Collins Aerospace airline system that impacted check-in. We apologise to those who have faced delays, but by working together with airlines, the vast majority of flights have continued to operate.

We encourage… pic.twitter.com/S40IbNveqK

– Heathrow Airport (@HeathrowAirport) September 21, 2025

Du côté de Berlin-Brandebourg, on a annoncé, pour dimanche, des retards « typiques d’une journée classique ». Lundi, l’aéroport s’est fécilité de perturbations restées « dans les limites acceptables » vu les circonstances et l’afflux lié au marathon de Berlin. Dans la soirée, il a évoqué une situation « stabilisée », mais la possibilité de temps d’attente allongés.

Der Betrieb am #BER läuft weitgehend stabil, dank des großen Einsatzes unserer Teams und Partner. Heute erhöhtes Passagieraufkommen – längere Wartezeiten möglich.
👉 Online-Check-in nutzen
👉 Self-Service-Automaten verwenden
👉 Fast-Bag-Drop für Gepäck

?? https://t.co/3R5yJvnTF1

– BER – Berlin Brandenburg Airport (@berlinairport) September 22, 2025

D’après les données d’Eurocontrol, 70 % des vols au départ de Berlin ont eu plus de 15 minutes de retard lundi.
Le taux fut de 85 % à Bruxelles, où, de plus, 63 vols furent annulés (40 au départ, 23 à l’arrivée).

Limited disruption expected on 22 and 23 September, causing some flight delays and cancellations. Check the status of your flight before coming to the airport. More information on our website: https://t.co/CGtagAiP9J pic.twitter.com/P0Z9Dec8Rd

– Brussels Airport (@BrusselsAirport) September 22, 2025

Dimanche à la mi-journée, 13 vols avaient été annulés à l’aéroport de Dublin. Qui appelait les voyageurs à « prévoir du temps supplémentaires » en cas de bagages à enregistrer.

Passenger Update – Monday @ 07.15

The Dublin Airport team is continuing to support airlines today (Monday) as they manage ongoing disruption from a technical issue that is affecting check-in and boarding systems at several airports in Europe.

1/4 🧵 pic.twitter.com/NHWQpRo2LG

– Dublin Airport (@DublinAirport) September 22, 2025

* Collins Aerospace a 4 sites en France, à Antony (Hauts-de-Seine ; systèmes antifeu pour hélicoptères), Blagnac (Garonne ; avionique pour hélicoptères civils), Figeac (Lot ; hélices) et Saint-Ouen-l’Aumône (Val-d’Oise ; actionneurs de vol et treuils pour hélicoptères et avions de transport militaires).

Illustration générée par IA

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