Au deuxième tour, le choix de la vie contre la haine
En dissolvant l’Assemblée nationale au soir du 9 juin et en convoquant les Français aux urnes, Emmanuel Macron affirmait vouloir provoquer une « clarification ».
En dissolvant l’Assemblée nationale au soir du 9 juin et en convoquant les Français aux urnes, Emmanuel Macron affirmait vouloir provoquer une « clarification ».
Pour tous ceux qui avaient gobé la vaste opération de « dédiabolisation » du Rassemblement national (RN), l’affaire de la « double nationalité » est une brutale décharge électrique, comme lorsqu’on a mis deux doigts dans la prise.
L'avocat Arié Alimi, membre de la Ligue des droits de l'Homme, refuse de mettre sur le même plan l’antisémitisme ontologique et structurel de l’extrême droite et celui, opportuniste, de certains à La France insoumise.
La secrétaire générale de la CGT appelle à voter pour le Nouveau Front populaire. Et compte faire monter le rapport de force social pour que ses promesses soient tenues.
Selon le politologue, les électeurs du RN demandent surtout un Etat efficace, avec des services publics forts, davantage qu’une politique anti-immigrés.
Alors qu’Emmanuel Macron semble avoir décidé de confier les clés du pouvoir au RN, il ne reste que la gauche pour s’opposer à la montée du péril fasciste.
Le nouveau président du Conseil d’orientation des retraites, Gilbert Cette, veut changer l’esprit du rapport annuel de l’institution, jusqu’à présent ouvert à la diversité des points de vue. Les syndicalistes tentent de résister à l’offensive.
Dans l’avion qui le ramène à la maison, le président de la République – qu’on imagine ivre de fatigue et de jetlag, mais sans nul doute conscient que son escapade à Nouméa (17 heures en tout et pour tout sur place…) n’a rien résolu de la crise calédonienne – délire to
Alors que les partis d’extrême droite montent en puissance en Europe, l’historien et sociologue Marc Lazar analyse ce qui rassemble ces mouvements qu’il qualifie de « nationaux-populistes », mais aussi ce qui les divise.