Parmi les 164 graphiques publiés en 2024 dans notre graphorama du jeudi, nous avons sélectionné les douze plus marquants, qui retracent une année riche en rebondissements.

Depuis la crise du Covid et malgré la fin de l’épisode inflationniste, l’épargne des Français atteint des niveaux plus élevés que la normale. Soutenue par les plus aisés, cette surépargne s’explique par des facteurs conjoncturels et structurels.

Les ministres se succèdent et la « bienveillance » à l’égard de l’enseignement privé se manifeste à chaque nomination. Rappelons-nous des débuts tonitruants d’Amélie Oudéa-Castera, dénigrant l’école publique dès sa première interview.

Promulguée en 2014, la loi Hamon sur l’économie sociale et solidaire (ESS) a permis de mieux définir ce mode d’entreprendre, mais n’a pas été portée par une véritable volonté politique de le développer.

Lire la presse ce matin du 24 décembre a dû constituer une épreuve pour François Bayrou.

Le recrutement de démarcheurs chargés de convaincre les passants de laisser leur RIB est de plus en plus externalisé par les ONG et les associations. Pour le meilleur et pour le pire.

Selon les dernières projections démographiques, la population mondiale va se stabiliser plus rapidement que prévu, et même légèrement décliner. Bon pour le climat ? Pas forcément.

Après un net rebond post-Covid, la reprise de l’économie italienne reste fragile. La consommation n’est pas au rendez-vous et l’investissement ralentit.

Dans son budget 2025, la région Pays de la Loire réduit radicalement son soutien à la culture et au secteur social. Une politique éprouvée dans d’autres régions, qui menace l’emploi et la démocratisation de la culture.

Ne laissez plus libre cours aux bêtises qui gâchent le plaisir de vos repas de fêtes ! Comme l’an dernier, Alternatives Economiques vous a préparé un argumentaire en 10 points pour rééquilibrer les débats.

Le modèle social amortit le choc des crises et empêche les plus déshérités de sombrer, mais le nombre de pauvres augmente depuis vingt ans, relate l’Observatoire des inégalités dans son dernier rapport.

L’actualité économique est aujourd’hui dominée par les plans sociaux qui s’accumulent dans l’industrie, alors même que le gouvernement sortant vantait son bilan en termes de réindustrialisation pas plus tard qu’au printemps. Deux réalités a priori contradictoires.

La productivité de l’économie française connaît une chute inédite. Avant de jeter la pierre aux travailleurs, que l’on pourrait croire moins efficaces, force est de constater que les raisons derrière cette situation sont multiples.

Spécialiste de l’économie palestinienne, Taher Labadi montre comment l’Etat hébreu cible sciemment les capacités productives dans les territoires occupés.

Après avoir fait le plein au lendemain de la dissolution de l’Assemblée nationale, les mouvements politiques et sociaux de gauche cherchent à donner un second souffle à la mobilisation citoyenne et populaire.

Remembrement agricole, égalité selon Piketty, fuite en avant technologique, argent dans le couple, crise financière de 2008 : tous les sujets entrent dans les cases de notre sélection de bandes dessinées.

Retrouvez chaque samedi le dessin de la semaine. Aujourd’hui, le regard de Soulcié sur l’actualité.

A quoi bon s’acharner ? Depuis la mise en place des élections professionnelles dans les très petites entreprises (TPE) il y a douze ans, le taux de participation bat, édition après édition, des records à la baisse.

A caractéristiques égales, les Français dont les parents sont originaires d’Afrique ou d’outre-mer subissent de fortes pénalités salariales par rapport aux enfants de natifs, montre l’étude de deux sociologues.

Plombé par une dette colossale, le milliardaire tente de renégocier avec ses créanciers tout en conservant le contrôle de son groupe. Cette restructuration financière plonge 14 000 salariés dans l’angoisse.