En quelques semaines, Elon Musk et son équipe de mercenaires, réunis sous la bannière DOGE, ont pris le contrôle des infrastructures stratégiques du gouvernement fédéral. La méthode ? Mettre des ex-stagiaires de X et de l'empire Musk à la tête, non pas des ministères régaliens, mais de ceux, plus stratégiques, donnant accès à tout le système informatique du pays. Un nouveau type de coup d'État à l'ère de la technocratie, où le pouvoir se mesure en serveurs, en bases de données et en logiciels.
Sur le plateau d'Estelle Denis, on adore les enfants. Sauf ceux élevés par des parents adeptes de l’éducation bienveillante, manifestement - et à entendre l'animatrice, ils sont légion. Dans "Estelle Midi", sur RMC, dès que le sujet est mis sur la table, s’enchaînent les anathèmes, les poncifs et les caricatures.
L'historien des médias Alexis Lévrier n'en est pas à sa première attaque subie après une séquence sur CNews, mais celle du 28 février l'a mené à "renoncer à toute activité médiatique". Elle fait suite à une interview dans "L'Opinion", dans laquelle il aborde la fin de C8 et la nécessité, selon lui, d'appliquer les mêmes sanctions à CNews. Résultat : critiques acerbes dans "L'Heure des Pros", doublées de cyberharcèlement sur Facebook.
Le 25 février sur RTL, Jean-Michel Aphatie a déclaré que la France avait "fait des centaines" de massacres de villages comme Oradour-sur-Glane durant la conquête de l'Algérie. Des propos dont la base factuelle a ensuite été confirmée par de nombreux historien·nes. Pour éteindre la polémique enflée par la droite, RTL a choisi de "mettre en retrait de l'antenne" le chroniqueur dans l'émission du 5 mars et de lire un texte d'explication. Aphatie réagit auprès d'"Arrêt sur images".
En estimant sur l'antenne d'i24NEWS qu'il fallait "vider la bande de Gaza", plébiscitant ainsi le "plan Trump", la chroniqueuse des "Grandes Gueules" Barbara Lefebvre a suscité une vive indignation. Ce, y compris au sein de la rédaction de RMC. La direction a pris plusieurs dispositions, dont la saisine du comité éthique de la radio et la mise à l'écart temporaire de la chroniqueuse.
Avec six articles en huit jours, le "Point" a déclaré la guerre à Wikipédia, accusée de "campagnes de désinformation et de dénigrement", car le journal n'apprécie pas la page qui lui est dédiée. Il n'est pas le seul : dans la presse de droite, en France mais aussi aux Etats-Unis, les attaques à l'encontre de l'encyclopédie en ligne se multiplient depuis des mois. Son plus grand critique, qui a juré la perte du site : Elon Musk, désormais membre du gouvernement Trump. Un "extravagant Mr Musk" que le "Point" porte apparemment dans son coeur.
Trois journalistes affirment avoir entendu des salariés de l'Arcom, dans un restaurant, se confier sur la fermeture de C8. "On nous a demandé de virer Hanouna", auraient-ils déclaré, d'après un article du "JDD", qui relate ce moment. La "révélation" a fait le tour des médias de Vincent Bolloré jusqu'à ce lundi. Pour confirmer la véracité de son information, le journal n'a pourtant eu qu'une véritable source : le patron du restaurant dans lequel la discussion aurait eu lieu.
Ce mardi 25 février, d'abord sur Europe 1, puis sur "TPMP", Cyril Hanouna s'en est ouvertement pris à "Arrêt sur images", suite à une invitation que nous lui avions faite en début de semaine. Dans un souci de clarté, quelques précisions s'imposaient.
Dans un portrait publié dans "Le Monde" du 14 février, Louis Sarkozy affirme que s'il avait été "aux manettes", il aurait "brûlé l'ambassade d'Algérie" suite à l'arrestation de l'écrivain franco-algérien Boualem Sansal. Des propos d'une rare violence qui n'ont pourtant suscité quasi aucune reprise politique ou médiatique. Jusqu'à ce que le journaliste Azzeddine Ahmed-Chaouch s'active sur Beur FM, et en coulisses. Récit.