Les jeeps de son père ont été un outil de propagande et sont au cœur des affaires violentes de Loïk Le Priol, suspect principal de l’assassinat du rugbyman Federico Martin Aramburú. Elles sont aussi les personnages principaux d’une émission de RMC Découverte, toujours diffusée aujourd’hui.
Après les interviews politiques diffusées la nuit sur LCI et CNews, "Quotidien", l'émission phare de TMC, aurait-elle trouvé une nouvelle parade pour rééquilibrer son temps de parole, au mépris de toute forme de cohérence éditoriale ? La question se pose après la diffusion, dans l'émission "Quotidien Hebdo", de longues interviews - quasi in extenso - de politiques.
Au cœur d'une campagne anti-NFP d'ampleur qui s'empare de l'espace politico-médiatique, les candidats racisés, issus du terrain, sont la cible privilégiée de calomnies et subissent une présomption de culpabilité d'homophobie et d'antisémitisme. En plus du racisme et du harcèlement en ligne que ces attaques provoquent, leur passé et leurs publications sur les réseaux sociaux sont instrumentalisés pour toujours mieux disqualifier le seul mouvement qui puisse faire barrage au rouleau compresseur de l’extrême droite.
Antisémite et nul en maths, ça fait peut-être un peu beaucoup pour prétendre accéder au pouvoir. Depuis l'annonce de l'union de la gauche, le Nouveau front populaire fait face à un feu nourri des "éditorialistes" et "experts" des chaînes d'info. Sur le plan économique, on nous promet le pire : destruction d'emplois, hausse d'impôts pour tout le monde, dette abyssale et même décroissance (faites un stock de bougies, on ne sait jamais). Bref, c'est un "programme complètement fou", d'une "violence inouïe" et qui est "dangereux" pour la France. Et ce n'est pas sur CNews que ces propos ont été tenus. Sur BFMTV et LCI aussi, le danger de ces législatives, c'est la gauche.
La vente programmée de l'hebdomadaire par Daniel Křetínský et son bras droit Denis Olivennes au catholique traditionaliste Pierre-Édouard Stérin prend une saveur particulière à la lumière de l'arrivée potentielle du RN au pouvoir. Si la rédaction déplore l'identité de son futur propriétaire, qu'elle reproche d'abord à l'actuel actionnaire, sa mobilisation passe d'abord par l'exigence de garanties d'indépendance. Dont la majorité des journalistes semble croire qu'elle les protègera de toute tentative d'ingérence.
Plusieurs fois par jour, les journalistes de "Valeurs actuelles" sont accueillis à bras ouverts sur les plateaux de BFMTV. Faisant du magazine d'extrême droite l'un des médias les plus représentés sur la chaîne d'info. On a fait les comptes.
Dans un article, Europe 1 a affirmé que, selon ses "informations", Emmanuel Macron envisageait, en cas de blocage des institutions, de recourir à l'article 16 de la Constitution. Une option qui lui confèrerait "les pleins pouvoirs", d'après la radio. Cette interprétation - démentie par l'Élysée - a illico été à la fois reprise et contestée sur les réseaux sociaux. Europe 1 a, depuis, supprimé l'article, puis en a publié un nouveau qui nuance fortement le tableau. Sans explications.
"Arrêt sur images" est signataire d'un texte soutenu par 90 médias, associations de journalistes et sociétés de journalistes. Nous détaillons, à la suite de ce texte, les réflexions qui nous ont poussé·es à le signer.
Depuis la déclaration d'Emmanuel Macron, et celle de Kylian Mbappé contre "les extrêmes", le terme fait réagir la sphère politique et médiatique. L'expression s'est pourtant imposée progressivement dans les médias depuis 2022, au gré d'interviews politiques d'élu·es de droite ou de la majorité. Une partie des médias s'est, depuis, mise à l'employer elle aussi. En particulier depuis la création du Nouveau front populaire.