Ce contenu est extrait du dernier épisode de notre émission Proxy. Elle est diffusée en direct un mardi sur deux à partir de 17 h 30 sur notre chaîne Twitch.
Pour apporter de la rigueur à la chaîne et les aider dans l’écriture de leurs vidéos, de plus en plus de youtubeurs s’entourent de journalistes, qui voient dans ces collaborations un nouveau moyen d’exercer leur métier.
Ce contenu est extrait du dernier épisode de notre émission Proxy. Elle est diffusée en direct un mardi sur deux à partir de 17 h 30 sur notre chaîne Twitch.
Les médias français ont largement couvert les attaques aux bipeurs et aux talkie-walkies des 17 et 18 septembre au Liban. Mais davantage pour souligner la "prouesse technique" que pour en questionner le possible crime de guerre.
Toute l'année, les médias ont relayé l'idée d'un paysage politique marqué par deux "extrêmes". Face à eux, la presse parle désormais d'un "bloc central", force politique affichée comme majoritaire, représentée par le gouvernement de Michel Barnier. Derrière cette expression et l'idée d'un pouvoir au centre - avec des éléments de droite et de gauche -, une stratégie qui arrange bien le pouvoir.
C'est le souci des pronostics : ils restent. Alors que le gouvernement Barnier a été dévoilé samedi 21 septembre, certaines chaines d’info se sont enorgueillies d’être en capacité de révéler la dite liste, quelques minutes avant son annonce officielle. Oubliant, au passage, leurs mauvais pronostics dispensés, sur les mêmes plateaux, une semaine plus tôt.
Rien de tel que des chiffres pour asseoir des arguments. En matière de faits divers plus encore qu'en économie. Cette évidence devrait pousser journalistes et médias à les citer avec circonspection et contextualisation, d'autant plus quand ils sont repris par les politiques. Mais non. Enfin, pas souvent. Tant pis pour la récupération idéologique.
Sous couvert de fact-checking, "20 Minutes" a publié un article reprenant sans distance des propos rapportés attribués à Jean-Luc Mélenchon sur les habitant·es d'Hénin-Beaumont, qualifié·es d'"alcooliques, obèses et sales"... Avant de le dépublier en douce.
C'est l'un des événements médiatiques de cette rentrée littéraire : la sortie du nouvel essai de Caroline Fourest, "Le Vertige MeToo", qui promet de "disséquer les ombres et lumières d’un séisme qui a changé nos vies". Reçue de partout, l'essayiste a pu dérouler son propos, avant que "Mediapart" ne révèle de nombreux mensonges parus dans son livre. Mais Caroline Fourest multiplie aussi les approximations lors de sa tournée promotionnelle.
Homme d'affaires aux activités et à la richesse nébuleuses proche de personnalités d'extrême droite, ou pianiste et compositeur prodige avide de paix dans le monde ? À lire les publireportages qu'il s'offre dans bien des médias français et les articles, tribunes ou interviews de site plus ou moins respectables, Omar Harfouch préfère nettement le second récit médiatique. Le premier, lui, a percé dans "Le Monde", "Mondafrique" ou "Le Canard enchaîné", médias alors attaqués par "Entrevue"... possédé par Omar Harfouch.
On a lu pour vous la première édition du nouveau bébé Bolloré. Dedans : le gratin des voix réactionnaires et six pages contre la défense de la famille de Nahel Merzouk. Une publication qui ne semble pas inquiéter le reste de la presse.
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