Concentration du pouvoir exécutif aux mains d'un seul homme, Constitution et État de droit en danger, droits humains bafoués, culte de la personnalité, déportations arbitraires à l'étranger, projet d'annexion du Groënland... Moins de trois mois après le retour de Donald Trump à la Maison-Blanche, la presse peine encore à qualifier précisément son action politique, qui ressemble de plus en plus clairement à celle d'un régime fasciste.
Depuis la mort du pape François, les médias de Vincent Bolloré ont choisi leur candidat à la succession : le cardinal Sarah, de Guinée. Cardinal selon qui les menaces principales qui pèsent sur l'Occident comprennent "l'idéologie du genre", les exilés, et les messes "trop africaines". CNews le cite jusqu'à... 40 fois par jour.
Habemus televisum. Si le monde a perdu un pape, la télé était pleinement mobilisée ce lundi 21 avril. Surprises un lundi matin de Pâques, les chaînes d'info se sont mises en mode "breaking-news" pour couvrir, toute la journée, la mort du pape François, 88 ans. Le résultat : un mélange d'informations plus ou moins intéressantes, de petites sorties de route journalistiques et surtout, "beaucoup d'émotion". Récit d'une journée passée devant la télé.
Alors que le Premier ministre a annoncé que la France devait trouver 40 milliard d'économies pour 2026, les médias n'ont pas su dire à quel point le gouvernement n'avait pas appris de ses erreurs.
Dans la presse française, et ce depuis plusieurs années, les transféminicides sont souvent mal traités, donnant lieu souvent à des titres déshumanisants, incitatifs et polémiques. Comment l'expliquer, et qu'est-ce que la "trans panic defense" ? Explications.
"Period", le média vidéo sur Instagram, propulsé par "Loopsider" et défini comme une "communauté positive, féministe et inclusive", est au ralenti. La majorité de l'équipe a quitté la rédaction. Alors que les contenus s'orientent de plus en plus vers la pop culture, ils traitent de moins en moins des violences faites aux femmes et aux minorités. Les anciennes de "Period" y voient un changement de ligne édito et s'inquiètent que cette verticale ne devienne un média "féminin" plutôt que "féministe". La direction, elle, réfute cette idée et évoque une période de transition vers de nouveaux formats, toujours aussi féministes.
C'est "une claque", "un choc", quelque chose qui "restera dans l'Histoire" : Nicolas Demorand a écrit un livre. Dans "Intérieur nuit" (les Arènes), le co-présentateur de la matinale de France Inter révèle être un "malade mental" atteint de trouble bipolaire. Et qui dit nouveau livre, dit promo télé sur France 2 et TMC, avec projecteurs, rires et applaudissements du public. Car le sujet central de tout ce barnum n'est pas d'alerter les pouvoirs publics sur un secteur psychiatrique à l'agonie. Non, ce qui intéresse les télés, c'est "Nicolas".