Ils en ont de la chance "Antoine", "Frédéric", "Daniel", "Corentin" et "Sabrina". Julien Courbet a décidé de les aider. Dans "On n'est pas d'accord!", l'animateur de M6 joue le rôle de médiateur pour résoudre des conflits de voisinage, des problèmes de clôture, des litiges avec des professionnels peu scrupuleux. Du très classique, Courbet fait ça depuis trente ans. Sauf que cette fois-ci, il a trouvé un dispositif télé encore plus pervers que d'habitude : une "arène" avec du public qui commente les échanges et dézingue les candidats sans aucun filtre. Oui, il est comme ça Courbet : il veut bien aider des personnes en détresse, à condition qu'elles se plient à une mécanique un peu dégradante. Haut les coeurs !
L'humoriste de "Quelle époque !" Paul de Saint Sernin s'en est pris à Nicolas Bedos, invité dans la dernière émission de France 2, à travers une boutade sur le consentement. Boutade rappelant que Nicolas Bedos a été condamné pour "agressions sexuelles". Une interpellation à la fois saluée et critiquée par une pluie de commentateurs·rices. L'occasion d'un débat sur les limites médiatiques à tenir face aux agresseurs, à la fois pour les journalistes et pour les féministes.
Les scientifiques qui étudient les insectes sont terrifiés par l'effondrement de leurs populations. Les rares journalistes qui travaillent sur le sujet sont inquiets. Mais le sujet reste désespérément absent des médias, tout particulièrement dans la presse de droite ainsi que chez les radios et télévisions. Récit d'une invisibilité.
"Slop" signifie "boue informe", selon le dico. Mais le terme désigne aussi, aujourd'hui, le déluge d'images, de sons et de texte vomi par les logiciels d'IA générative, qui pullule dans notre quotidien. Cela a commencé avec l'image du pape François en doudoune Balenciaga, il y a deux ans. Depuis, la marée s'est bien déversée sur le corps social et politique. Et ce, bien plus loin que ce que l'on croit : dans la presse, dans la communication politique, et demain, dans les textes de loi.
Haro sur les "childfree" ! Alors que la baisse de la natalité fait couler toujours plus d’encre, la réaco-sphère (et quelques plumes de médias nationaux) mènent une croisade médiatique contre le mouvement "No kids". Avec, en première ligne, des journalistes conservatrices qui font des écolos et, plus encore, des féministes, les grandes coupables du "baby krach".
Tous les samedis, l'édito médias de Pauline Bock, cette semaine signé Alizée Vincent, envoyé dans notre newsletter hebdomadaire gratuite, Aux petits oignons : abonnez-vous !
Le député Jérôme Guedj a été pris à partie lors d'un rassemblement contre l'islamophobie. Une séquence largement commentée dans les médias et parfois présentée comme un acte antisémite. Valait-elle tant de sujets, dans la presse ou à la télévision ? Et ne pouvait-elle pas être racontée différemment ? Deux questions qui peuvent être posées lorsqu'on se penche sur les faits.
Depuis mi-avril, plusieurs attaques ont ciblé des prisons en France. L'une des premières pistes mises en avant par la police et les médias, derrière ces assauts : l'ultragauche. Ce, alors, que les derniers éléments de l'enquête montrent qu'il s'agirait plutôt de narcotrafiquants. Fin avril, un lycéen a attaqué des élèves de son lycée au couteau, faisant une morte. Là-encore, les médias ont mis en avant son discours sur "l'écocide", laissant entendre que l'écoanxiété aurait pu jouer un rôle dans les faits. Très peu ont rappelé que, plutôt que l'écologie, le lycéen admirait surtout Hitler.