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Sur France Inter, le "Débat de midi" invite un protégé de Stérin

Pierre Valentin a écrit un ouvrage, publié chez Gallimard, sur "la révolution woke". Il n'en pense pas du bien, et c'est à ce titre qu'il a été invité dans le "Débat de midi", sur France Inter, pour débattre sur le masculinisme. Sauf que voilà : Pierre Valentin est avant tout un pur produit Stérin : diplômé de son école, pour laquelle il est désormais intervenant, participant au projet Périclès et gérant d'un média financé... par Pierre-Edouard Stérin.

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IA : le futur sera stupide

Dans la mythologie publicitaire des "agents", des logiciels en théorie capables d'effectuer des tâches à notre place, l'oligopole de la Silicon Valley dessine en creux un monde peuplé d'individus sans autonomie, inspiration ou créativité, entièrement dépendants de la machine.

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"Tsahal a dit" : Olivier Truchot et la famine à Gaza sur BFMTV

Alors que la famine en cours à Gaza a déjà entraîné la mort de dizaines d'enfants, BFMTV consacrait ce mardi 22 juillet, dans son émission "BFM Story", une partie de son antenne au sujet. À cette occasion, l'animateur vedette des "Grandes Gueules", Olivier Truchot, s'est fait le porte-parole des éléments de langage de l'armée israélienne. Retour critique sur cette séquence, avec plusieurs de ses participants.

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Le "Carrefour City Gate", du sujet local à la polémique nationale

Comment une pétition de riverains du 6e arrondissement de Paris contre l'implantation d'une supérette du groupe Carrefour a-t-elle pu se trouver au cœur d'une polémique médiatique nationale ? Démentis de stars, éditorial de CNews, reprises en pagaille... la journaliste dont l'article du magazine du "Monde" a fait exploser l'information dans l'espace public est la première surprise. Récit.

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Ardisson, tout le monde en parle (en bien)

Un "visionnaire", un "modèle", un "inventeur insensé". Bref, un véritable génie de la télé. Thierry Ardisson, puisqu'il s'agit de lui, est décédé lundi 14 juillet. Le lendemain, France 2 lui rendait hommage dans une émission spéciale. Le surlendemain, TF1 diffusait un documentaire sur sa vie, réalisé par Audrey Crespo-Mara, journaliste et épouse de l'animateur. Tout était calé, un kit de presse a même été envoyé aux rédactions juste avant l'annonce de sa mort. En procédant ainsi, Ardisson a tout maîtrisé et réussi à imposer le récit de sa carrière. En se dédouanant de la plupart de ses dérives sous prétexte que "c'était l'époque" et qu'on ne lui a jamais rien reproché. Pas de bol, à l'époque justement, "Arrêt sur images" existait déjà et on a conservé les archives.

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Sous-occupation des logements : panique morale de la bourgeoisie médiatique

Peu prolixe quand il s'agit de parler de l'explosion des inégalités ou de la gabegie des aides aux entreprises, une certaine éditocratie n'a pas manqué de s'émouvoir quand l'Insee a remarqué l'augmentation du nombre de foyers sous-occupés en France. Quand on dit qu'ils n'ont pas besoin de trois chambres d'amis, les bourgeois craignent pour leurs privilèges.

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Loi Duplomb : aux JT de TF1 et France 2, où est passée la colère citoyenne ?

Pesticides, méga-bassines et fermes-usines, la loi Duplomb a été adoptée le 8 juillet. Un non-événement télévisuel durant les 10 jours qui ont succédé le vote. Alors qu'une pétition a déjà récolté plusieurs centaines de milliers de signatures pour dénoncer une "loi poison", Arrêt sur Images a analysé les angles morts de sa couverture sur les journaux télévisés de France 2 et TF1.

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