Mohamed Aslam a vécu trente-sept ans dans le même appartement de Copenhague. Jusqu’à ce qu’il soit contraint de déménager, les autorités danoises l’ayant classé dans la catégorie des “non-Occidentaux”. Le quotidien suédois “Dagens Nyheter” l’a rencontré.
Sur la côte ouest du territoire autonome danois, on redoute les conséquences d’une loi adoptée par le Parlement pour rendre la pêche plus “efficace et durable”. Ses opposants craignent qu’elle ne pousse les patrons de petites embarcations à abandonner leur activité et assurent qu’il y aura toujours assez de flétan et de cabillaud au large, raconte le journal danois “Politiken”.
Dépouillement laborieux, litiges en cascade, éruptions de violence… Après une course aussi serrée, les résultats de la présidentielle américaine risquent de se faire attendre et vont certainement faire l’objet de contestations, souligne le “Los Angeles Times”, qui énumère quatre scénarios de dérapage possible.
À partir du 5 novembre, une zone à trafic limité sera instaurée dans les quatre premiers arrondissements de Paris. Sa mise en œuvre concrète donne cependant du fil à retordre aux autorités locales, constate ce journaliste allemand dans le quotidien zurichois “Tages-Anzeiger”.
Depuis le début du mois d’octobre, l’armée russe a réalisé des avancées substantielles dans le Donbass, où l’Ukraine est sur le reculoir. Le nœud ferroviaire stratégique de Pokrovsk pourrait tomber.
Animateur, intervieweur et cinéaste volontairement provocateur, Theo van Gogh a été violemment assassiné le 2 novembre 2004 par un extrémiste musulman, peu après la diffusion d’un court-métrage critique de l’islam. Vingt ans plus tard, l’héritage de cet absolutiste de la liberté d’expression fait débat.
La prise en otage, vendredi 1er novembre, de 200 soldats dans la ville de Cochabamba par des partisans de l’ancien président Evo Morales marque une escalade inédite dans le conflit qui l’oppose à l’actuel chef de l’État, Luis Arce. L’armée a été déployée dans le centre du pays, fief d’Evo Morales.
Seize ans après leur dernier album, le légendaire groupe britannique a sorti ce 1er octobre “Songs of a Lost World”. Très attendu, ce nouvel opus a suscité une grande ferveur chez les critiques outre-Manche, ravis de retrouver un Robert Smith plus mélancolique encore.
Le prix Goncourt 2024 a été décerné, lundi 4 novembre, à l’auteur franco-algérien Kamel Daoud pour “Houris”, un roman centré sur la guerre civile qui a ravagé l’Algérie dans les années 1990, écrit le journal de Genève “Le Temps”. Le Renaudot va à Gaël Faye pour “Jacaranda”, fresque historique sur les traumas du Rwanda.
Depuis deux jours, les images d’Ahou Daryaei, une jeune Iranienne qui s’est déshabillée à l’université Azad, à Téhéran, font le tour du monde. Alors que, selon des militants elle a été arrêtée et battue, les milieux conservateurs affirment qu’elle a été transférée dans un hôpital psychiatrique. Voilà ce que dit la presse iranienne de cet ultime acte de protestation, dans un pays qui peine de plus en plus à faire respecter la loi sur le port du voile obligatoire.
Élu à la surprise générale à la Maison-Blanche en 2016 face à Hillary Clinton, le candidat républicain a depuis fait couler beaucoup d’encre dans la presse internationale. De son premier mandat à son échec face à Joe Biden en 2020 et à la folle campagne électorale de cette année, une sélection des articles les plus marquants publiés dans “Courrier international” depuis huit ans.
En lice pour la présidence des États-Unis, Kamala Harris a dû faire face à un Donald Trump déchaîné et haineux. Mais à l’approche du scrutin du 5 novembre, la candidate démocrate est devenue grave. Retour sur la trajectoire de Kamala Harris, qui sera peut-être la première présidente des États-Unis.
Le principal objectif de la COP16 n’a pas été atteint : il n’y a pas eu d’accord sur les 200 milliards de dollars nécessaires à la conservation de la biodiversité. Malgré cet échec, la presse colombienne souligne des avancées pour les peuples autochtones et les afrodescendants, ainsi que pour la préservation de certaines aires marines.
Ottawa suit de près la fin de la campagne électorale américaine. Face au protectionnisme de mise au sud de sa frontière, le Canada, qui n’est plus le premier partenaire commercial des États-Unis, se livre à un jeu d’équilibriste en attendant de voir qui de Kamala Harris ou de Donald Trump sera le prochain locataire de la Maison-Blanche.
Au Sénégal, la simple évocation de la vieille rébellion indépendantiste qui perdure dans la région méridionale de la Casamance est source de tensions. L’ouvrage d’une historienne française du CNRS n’a donc pas échappé à la polémique : qualifié de “pamphlet irrédentiste” par l’ancien parti au pouvoir, il devrait être interdit de commercialisation par les autorités actuelles.
En une semaine, quatre maires d’opposition ont été démis de leurs fonctions et arrêtés pour des faits de “terrorisme”. Une tentative d’intimidation orchestrée par le pouvoir islamo-nationaliste, à l’heure où se dessinaient des négociations de paix avec les militants prokurdes.
En attendant l’éventuelle reprise du “plan Albanie”, mis à l’arrêt par la justice italienne, les policiers italiens envoyés pour garder les camps pour migrants sont au cœur d’une polémique. Sur place malgré l’absence de détenus, ils sont logés dans des hôtels de luxe.
Une enquête conjointe du “Sunday Times” et de Channel 4 a dévoilé dimanche 3 novembre le nombre de propriétés détenues à titre privé par le roi et son héritier. Une première, qui a permis d’examiner la nature de l’exploitation de ces trésors fonciers, parfois coûteuse pour le contribuable.
Beau-père de Tiffanny Trump, qui a épousé son fils en 2022, Massad Boulos tente depuis plusieurs mois de rallier les électeurs arabo-américains musulmans à la cause du candidat républicain. Pour ce faire, il joue sur une des faiblesses de l’administration Biden-Harris : la guerre au Moyen-Orient.
Si la date officielle du scrutin est fixée au 5 novembre 2024, les Américains peuvent voter de manière anticipée depuis plusieurs semaines, que ce soit par correspondance ou en personne. Ils sont 78 millions, soit près d’un électeur inscrit sur trois, à avoir choisi cette option cette année.