Les États-Unis sont le seul pays membre de l’organe exécutif de l’ONU à avoir rejeté et bloqué, le 18 septembre, un projet de résolution exigeant une fin immédiate et permanente du conflit à Gaza. Un droit de veto consacrant la paralysie des Nations unies et décrié par plusieurs membres du Conseil de sécurité.
Riyad Mansour, ambassadeur de Palestine auprès des Nations unies, lors de la réunion du Conseil de sécurité des Nations unies sur la situation au Moyen-Orient, y compris la question palestinienne, au siège des Nations unies, le 18 septembre 2025, à New York.
Seuls 11 000 Gazaouis ont quitté l’enclave palestinienne depuis juin 2024. Ce journaliste israélien explique dans “Sikha Mekomit” pourquoi le “transfert” des Palestiniens est sans doute voué à l’échec, malgré les déclarations à l’emporte-pièce du gouvernement israélien et le désir de fuite de plusieurs centaines de milliers de Gazaouis.
Numéro deux de la toute-puissante administration présidentielle russe, Dmitri Kozak était l’un des plus fidèles lieutenants de Vladimir Poutine. Sa mise à l’écart serait le prix payé pour son opposition à la guerre en Ukraine, selon bon nombre d’observateurs.
Après Los Angeles et Washington, Donald Trump a annoncé l’envoi prochain d’unités de la garde nationale à Memphis, dans le Tennessee. Ses opposants dénoncent un abus de pouvoir, et la presse américaine s’interroge sur la légalité de ces décisions. Explications en vidéo.
Montage d’images réalisé par “Courrier international”. À gauche, Donald Trump, le président des États-Unis, et à droite, un soldat de la garde nationale américaine.
Le 20 septembre, l’“Istanbul Bridge”, et ses près de 5 000 conteneurs, doit quitter le port chinois de Ningbo-Zhoushan et mettre le cap sur le Royaume-Uni en passant par la route maritime du Nord-Est. Pékin voit dans l’exploitation de cette route (quelques mois par an pour l’instant) un moyen de défier la domination occidentale.
Le locataire de la Maison-Blanche a normalisé le recours à l’armée sur le territoire national des États-Unis. Désormais, il le fait aussi à l’étranger, en frappant militairement les membres de cartels de la drogue, déclarés “organisations terroristes”, comme le 2 septembre, contre un bateau parti du Venezuela. Une stratégie qui n’a jamais porté ses fruits, souligne le “Los Angeles Times”.
“Dis, maman. Pourquoi il y a autant de militaires en ville ? Ils suivent les ordres du président, c’est tout… ils mettent le pays à l’abri de la démocratie.”
Un rapport relayé par “Forbes” classe le Panama, la Colombie et le Mexique en tête des destinations où il fait bon s’installer. L’Asie et l’Amérique latine dominent le classement mondial, tandis que les États-Unis reculent fortement.
Plusieurs centaines de milliers de personnes ont manifesté jeudi à travers la France pour dénoncer la politique économique menée sous Emmanuel Macron et les coupes budgétaires redoutées de la part du futur gouvernement. Ces chiffres obligent le nouveau locataire de Matignon à “prendre les manifestations au sérieux”, note la presse internationale.
L’Organisation des Nations unies aura brillé par son inefficacité et sa paralysie dans le conflit à Gaza, fulminait au début du mois d’avril cet éditorialiste d’“Arab News”, qui appelait à des réformes structurelles de l’institution, dont la suppression du droit de veto, pour sauver ce qu’il reste de l’ordre mondial.
Les conserves de coulis de tomates italiennes De Rica ont été adoptées au Nigeria dans les années 1960. Mais des barrières à l’importation rendent aujourd’hui la marque quasiment introuvable. Les boîtes vides ont néanmoins acquis une seconde vie, raconte le site panarabe “Al-Jazeera” : elles servent désormais d’unité de mesure sur les marchés à travers le pays.
Dans un éditorial au vitriol, le quotidien conservateur “O Estado de Sao Paulo” lance l’alerte : la condamnation de Jair Bolsonaro et de proches collaborateurs ne signifie pas que ces “déchets de la démocratie” ont été éliminés de la vie publique. Bien au contraire : ils entendent toujours provoquer des crises institutionnelles et déstabiliser la démocratie.
Le 16 septembre 2022, la mort en détention de la jeune kurde de 22 ans a été l’étincelle d’un soulèvement inédit en Iran, baptisé “Femme, Vie, Liberté”. Si le mouvement a été réprimé dans le sang, ses effets se font encore ressentir aujourd’hui, notamment au niveau de l’évolution des mœurs, raconte “IranWire” dans ce reportage à Téhéran.
Décors ciselés à la main, combats exigeants et ambiance nimbée de mystère : sorti le 4 septembre, le jeu indé “Hollow Knight. Silksong” est si beau que sa difficulté extrême devient son meilleur atout. Elle permet de faire durer indéfiniment le plaisir, selon le quotidien allemand “Süddeutsche Zeitung”.
Une scène du jeu vidéo australien “Hollow Knight. Silksong”. Armée d’une aiguille à coudre, la princesse Hornet (en bas, en train de courir) doit trouver son chemin dans un monde peuplé d’insectes hostiles.
Ce jeudi, à la suite de l’appel à la mobilisation sociale de l’intersyndicale contre le projet de budget du gouvernement, des centaines de milliers de Français sont descendus dans la rue. La presse internationale a suivi de près cette contestation.
De nombreux Français seraient favorables à la taxe Zucman, cet impôt sur les fortunes de plus de 100 millions d’euros dont tout l’Hexagone parle actuellement, observe la presse étrangère. Pour le Premier ministre, elle peut être un gage de survie. Mais au-delà de cette mesure fiscale, le sentiment d’injustice en France devient une urgence absolue à résoudre.
Le 17 septembre, le Parlement russe a officiellement acté la sortie de la Russie de la Convention européenne pour la prévention de la torture et des peines ou traitements inhumains ou dégradants. Alors que Moscou se dit engagé contre les mauvais traitements et promet de respecter d’autres traités internationaux, les défenseurs des droits humains russes interprètent ce retrait comme un feu vert à l’impunité.
L’Arabie saoudite et le Pakistan ont signé le 17 septembre un accord de défense mutuelle stipulant que toute agression contre l’une des parties sera considérée comme une agression contre les deux parties. Une entente importante dans un contexte régional agité par les frappes d’Israël au Qatar.
Le Premier ministre du Pakistan, Shehbaz Sharif, et le prince héritier d’Arabie saoudite, Mohammed ben Salmane, le 17 septembre 2025, à Riyad, en Arabie saoudite.
Grâce à la bonne santé de l’industrie de la tech et à la baisse des taux directeurs américains, l’optimisme s’impose sur les marchés financiers japonais. Le Nikkei, principal indice boursier, s’est établi au niveau record de 45 303 points le 18 septembre. Néanmoins, cette ferveur boursière ne reflète pas forcément la réalité économique de l’archipel, tempère la presse nippone.
Le présentateur de “late show” a été suspendu par ABC à la suite de propos sur l’assassinat de Charlie Kirk et après des pressions de l’administration Trump. Les réactions sont très fortes et très clivées aux États-Unis.