Vue lecture

Il y a de nouveaux articles disponibles, cliquez pour rafraîchir la page.

Philippe Vasseur, l’homme plus loin !

Après 20 ans de journalisme en carrière, rédacteur en chef au sein du journal  « Les Échos », ensuite responsable du service économique et social chez TF1, Nouveau Journal, puis Le Figaro au service économique où il met en place les fameuses pages dédiées « Saumon », il franchit le Rubicon vers la politique suite à une interview marquante.

En effet, réputé comme « client » très difficile avec la presse, Philippe Vasseur est amené à réaliser un entretien en tête à tête avec le Président de la République en fonction, Valéry Giscard D’Estaing. Cette dernière se déroule sans accrocs à tel point que sa carrière de journaliste bascule vers le monde de la politique. Elu en 1986 comme député du Pas-de-Calais, puis 1988, 1933 et 1997, il est choisi comme Ministre de l’Agriculture par Jacques Chirac en 1995.

Philippe Vasseur l’avoue bien volontiers, son contact avec Jacques Chirac a été déterminant pour la suite. « J’ai participé à trois visites du Salon de l’Agriculture avec lui, une comme candidat et deux comme Président, un moment extraordinaire. Alain Juppé voulait me nommer à un autre ministère, mais Jacques Chirac avait décidé que je serai Ministre de l’Agriculture », explique-t-il. C’était le choix de Jacques Chirac ! Assurément, résister physiquement, comme votre estomac, à l’épreuve d’un salon de l’Agriculture en compagnie de Jacques Chirac signifie que vous êtes déjà un grand serviteur de l’Etat. 

Plus sérieusement, ce qui est qualifié aujourd’hui comme une carence rédhibitoire, en l’occurence la méconnaissance de l’Agriculture, était la particularité du futur Ministre dans le Gouvernement d’Alain Juppé en 1995.

« Lorsqu’on vous annonce en gros titre de presse 500 000 morts (vache folle), vous avez la pression », Philippe Vasseur

« Je n’avais qu’une connaissance théorique (par le prisme du journalisme) du métier. C’est pourquoi, dès mon arrivée, je suis allé sur le terrain à la rencontre des agriculteurs, mais aussi des syndicats agricoles ce qui ne se faisait pas à l’époque. J’ai  écouté tous les acteurs du monde agricole », déclare Philipe Vasseur.« Pour une fois que l’on nous demande notre avis », commente la FNSEA dont il était proche, mais « j’ai reçu l’ensemble des syndicats représentatifs et globalement nos rapports furent bons ». 

Pour autant, un événement a crevé les nuages, le fameux tonnerre médiatique et économique de la vache folle en 1996. « C’était une crise énorme. Lorsqu’on vous annonce en gros titre de presse 500 000 morts, vous avez la pression ». La gestion de cette crise s’est « plutôt bien passée même quand vous devez annoncer aux professionnels un abattage massif de leurs bêtes, ce n’est pas simple. Il fallait pourtant prendre des décisions radicales », poursuit-il.

La prospective mieux que la perspective… !

Après 15 ans dans l’univers politique, Philippe Vasseur quitte le milieu vers d’autres chemins, comme la Présidence du Crédit Mutuel, puis la gouvernance de la CCI régionale. Son idée fixe est de mettre en oeuvre une vision prospective pour sa région, car il sent que le moment est historique. Une inspiration, celle de Jeremy Rifkin, un penseur américain engagé dans l’écologie et la transition numérique, constitue la clé de voûte de la 3ème Révolution. Pour arriver à bonne fin, l’objet est de travailler en collectif avec tous les acteurs et décideurs régionaux, voire l’Etat, c’est nouveau et presque déjà une révolution des moeurs en vigueur.

Philippe Vasseur se rapproche du Président de la Région Nord Pas de Calais, Daniel Percheron. « Même si nous avions des idées politiques très différentes, nous nous réunissons sur cette thématique. Plus qu’une perspective avec un chemin tracé, je voulais une prospective pour le Nord Pas-de-Calais avec les différents moyens pour atteindre ces objectifs. Jeremy Rifkin est donc venu pour deux conférences et la région lui a confié une mission durant une année pour le lancement de REV 3  », souligne l’ancien Ministre.

« Xavier Bertrand a pris le relais », Philippe Vasseur

La méthanisation fait partie de la corbeille de REV3 où la filière s’est constituée grâce à un collectif, le CORBI. « J’ai dit à Daniel Percheron sur la méthanisation, nous avons un coup à jouer. Puis en 2015, l’élection de Xavier Bertrand n’a pas modifié ce nouvel état d’esprit. Le Président du Conseil régional a pris le relais », conclut-il.

Clairement, s’il faut retenir une seule trace de l’engagement de Philippe Vasseur dans notre société, c’est son goût pour la prospective. Offrir une vision sur le temps long avec les options possibles et les révolutions à venir comme le numérique, l’énergie… Au regard de cette présentation de REV3, il y a une décennie (2013), il est indéniable que cette trajectoire s’est vérifiée année après année, mutation après mutation. Presque incongrue en septembre 2024 où le mois prochain est déjà un espace temps considérable, la prospective devrait pourtant jalonner notre tracé socio-économique, malgré des crises majeures endogènes et exogènes, voilà le témoignage de l’ancien journaliste.

« La patience est une vertu révolutionnaire », cette citation se conjugue merveilleusement bien avec l’idée sur le temps long… !

Daniel Carlier

Cet article Philippe Vasseur, l’homme plus loin ! est apparu en premier sur Va-Infos.fr.

Résilience unique, mode d’emploi avec « Agri Union Bioénergies »

(Les agriculteurs membres de l’association Agri Union Bioénergies)

Aux frontières du Nord et du Pas-de-Calais, Métaleurop depuis la fin du XIXème siècle, sur la commune de Dourges, a défrayé la chronique à une époque où l’absence de conscience écologique constituait une signature. En fermant ses portes en 2003, outre le désastre humain, le sol est pollué au plomb, zinc, et cadmium sur plus de 650 hectares. On ferme, on licencie massivement, et on laisse en l’état un sol gangréné, un écocide en Droit français. Aujourd’hui, et c’est une bonne chose, il n’est pas plus concevable, ni possible, de se comporter de cette manière.

Bien sûr, l’impact sur la production agricole alimentaire ne tarde pas à se faire sentir, une étude de l’ADEME sonne le glas, la production alimentaire est touchée. Dorénavant, elle est non conforme à l’alimentation humaine parfois à 100%, mais plus généralement sur un pourcentage très divers, 20%, 30%,50%, 70%… de leur surface d’exploitation. Evidemment, il est hors de question de jouer avec la sécurité alimentaire des individus.

« La piste de la mutualisation a été prise assez rapidement », Romain Vion

Après un abattement légitime de ces professionnels de l’agriculture, la lumière assez rapide d’une reconversion est arrivée à travers un accompagnement de la Chambre de l’Agriculture, et un soutien fort de l’Etat et ses services, de l’Europe avec le fonds FEDER, des partenaires bancaires comme le Crédit Mutuel et le Crédit Agricole… Pour un coût total de 8,5 millions d’euros, dont 3,369 000 euros de l’Europe (oui, elle est utile) , l’association Agri Union Bioénergies est née après une gestation du projet durant 7 ans avant sa mise en service en avril 2022. Le résultat est assez bluffant avec la création d’une association à but lucratif dont l’objet est installation d’une unité de méthanisation où les déchets organiques (lisiers des ovins et bovins, et autres matières alimentaires), mais également des cultures alimentaires, produisent depuis du gaz vert. « La piste de la mutualisation a été prise assez rapidement », indique Romain Vion. Cette association regroupe 8 agriculteurs impacté même si « psychologiquement, il est difficile d’accepter de ne plus exercer la fonction première de son métier, nourrir les gens », commente Romain Vion, un des 8 agriculteurs concernés. 

Par sa superficie, l’ancien espace foncier occupé, voire pollué par capillarité, est unique en France, un dossier écologique extraordinaire. A situation exceptionnelle, mesure exceptionnelle, car l’Etat par la voie d’un décret en 2014 a permis la production de produits alimentaires, mais uniquement dédiée à la production de gaz vert. 

Du fumier comme une des matières de la production d’un gaz vert

Bien sûr, certains agriculteurs concernés par cette interdiction de poursuivre leur production alimentaire a débouché sur un déplacement de ces derniers grâce à la SAFER (Sociétés d’aménagement foncier et d’établissement rural). C’était leur droit, mais d’autres n’ont pas voulu déménager leur production et ont joué la carte de la reconversion totale ou partielle sur site. Aujourd’hui, l’association Agri Union Bioénergies produit du biométhane, 240Nm3/h, grâce à la 16 060 tonnes de culture agricole (maïs, seigle, blé, pulpes-sur-pressées de betteraves) et 6752 tonnes de lisier et de fumier de porcin et de bovin, soit 22 812 tonnes par an. Cette capacité de production de biométhane est dans la moyenne des unités existantes dans les Hauts de France, mais son origine est singulière et prouve une certaine capacité à rebondir. La France n’a pas de pétrole, mais encore des idées vertes… !

Deux tuyaux permettant la transformation du biométhane en gaz vert à injecter dans le réseau général grâce à l’eau et sa capacité à dissoudre le CO2

In fine, cette exploitation sur un site de production de gaz vert improbable, sur près de 4 hectares, couvre la chauffe annuelle de 3 700 foyers ou la consommation de grandes industries. « Nous avons eu 4 mois de rodage de la production. Aujourd’hui, elle est maîtrisée et fonctionne 365 jours par an. Nous pouvons encore nous développer », explique durant la visite du site Romain Vion. Bien sûr, la question écologique se pose concernent la méthode de production. Le responsable s’en défend, car « la neutralité carbone de cette production est atteinte ». Bien sûr, rien n’est parfait, mais la mesure de la dette écologique à la fin de Métaleurop et la sortie sur 4 hectares d’une production de gaz vert pèse positivement dans la balance environnementale. 

Sur le volet économique, vous avez de fait une compensation des revenus, perdus partiellement ou totalement, pour les agriculteurs grâce à cette production de biométhane. Ensuite, dix emplois ont été créés directement ou indirectement liés à la maintenance et l’exploitation sous tous ses aspects techniques.

1er dossier sur une terre polluée à 100%…

Pour arriver à bonne fin, seul un travail collectif des acteurs publiques et privés a rendu probable cette interdiction sanitaire indiscutable sur le fond. 

Les acteurs de cette reconversion

Pour GRDF, ce projet était exemplaire et surtout le « premier sur une terre polluée à 100%. C’est un projet hors normes ! Cette réussite est une immense fierté autour d’un débat pas évident », mentionne le responsable territorial du secteur. Pour Didier Cousin, le Directeur régional GRDF, ce succès collectif « donne l’espoir, une production d’énergie plus verte est possible ». Tout en sachant que la production de biogaz doit se multiplier par 4 ou 5 d’ici 2030 pour intégrer un mixe énergétique crédible pour la France.

Pour le représentant de la Chambre d’agriculture, ce portage de dossier donne « un avenir » à ce territoire, car « l’Etat a accepté de bouger les lignes », met en exergue la maire de Noyelles Godault, commune voisine de Dourges. 

Au plus près du dossier, la communauté d’agglomération concernée et la région Hauts de France, à travers la gestion des fonds FEDER européens, sont au coeur de cette mutation professionnelle. 

Enfin, Philippe Vasseur, ancien Ministre de l’agriculture et ancien Président de la CCI Hauts de France, était un pionnier dans cette réflexion sur la diversification énergétique au sein de sa région natale. « Il y avait un coup à jouer sur la méthanisation pour notre région », souligne Philipe Vasseur. On connaît la suite avec une prise en main par Daniel Percheron, et une reprise du flambeau par Xavier Bertrand, de cette idée d’énergie alternative.

En tout état de cause, on peut difficilement trouver un meilleur exemple de résilience sur un territoire meurtri par la pollution. Décidément, le gisement des idées demeure l’énergie la plus prometteuse et durable !

Daniel Carlier

Cet article Résilience unique, mode d’emploi avec « Agri Union Bioénergies » est apparu en premier sur Va-Infos.fr.

Les marges de manœuvre très réduites pour la nouvelle Ministre du Logement, Valérie Létard !

Valérie Létard : « Il faut préserver la filière logement pour 2025 et il faut imaginer la suite »

Dès 2013, la Banque des Territoires tablait sur une décrue massive d’investissement des bailleurs sociaux dans la prochaine décennie, alors que le nombre de ménages en attente d’un logement social atteint déjà des records ; premier écueil de taille. Ensuite, le souhait des bailleurs sociaux est de desserrer les contraintes financières, les loi ELAN 1 et 2 ont travaillé sur le sujet avec des applications très très discutées par les collectivités locales et les bailleurs sociaux. Le moins que l’on puisse dire est que cette loi n’a pas fait l’unanimité même si tout n’est pas à revoir, loin s’en faut.

Ensuite, la crise de l’immobilier repousse tous les projets privés même si la baisse des taux directeurs de la BCE (Banque centrale européenne) et de la FED (Banque centrale américaine) donne une bouffée d’air avec son corollaire, la baisse des taux bancaires pour un emprunt immobilier. 

Valérie Létard a une inauguration en juin 2024 sur Prouvy

Dans la foulée, la pluie de contraintes nationales, territoriales ou locales, détourne les petits propriétaires privés d’une location de leurs biens. Il ne faut pas se mentir ! Offrir un toit à chaque foyer français passe par une combinaison harmonieuse entre le logement social et le parc privé de location. Là également, un esprit « facilitateur » serait bienvenue dans ce dédale normatif.

La dette publique, obstacle premier !

Evidemment, la Ministre du Logement et de la Rénovation urbaine, devra faire face à une enveloppe financière très contrainte compte tenu d’un besoin d’économie massive d’argent public. Que faire les poches vides ? 

Evidemment, l’accélération des projets en cours du NPNRU, ou ANRU 2, comme sur Denain et Marly, serait un axe porteur ; faciliter le parcours du combattant des collectivités locales serait déjà une aubaine. On peut également insérer dans la poursuite de ces projets urgents l’ERBM (Engagement pour la Rénovation urbaine du Bassin minier), voire la fin du PNRQAD (Rénovation des quartiers anciens dégradés). 

Ensuite, faciliter la location du propriétaire privé, tout en veillant au respect de la salubrité et d’une réduction de la consommation énergétique, serait aussi une piste sans moyens financiers porteuse de sens. 

Enfin, le dégel des emprunts bancaires avec une pression plus qu’amicale du secteur bancaire sur les ratios de solvabilité d’un emprunteur serait également de bon aloi. Evidemment, toute loi type Méhaignerie ou Perissol comme dans les années 90, avec une ristourne fiscale massive, est absolument impossible même si l’effet booster serait indéniable. La ligne directrice du Premier ministre Michel Barnier, sur plus de justice fiscale, prendrait un coup fatal…

Durant la passation de pouvoir au Ministère dédié, Valérie Létard souligne que son action prendra en compte «toutes les questions liées au pouvoir d’achat des ménages».

Quand le bâtiment va, tout va ! L’adage bien connu demeure vivace et la Ministre ne le sait (au niveau familial) que trop bien : « il faut préserver la filière logement pour 2025 et il faut imaginer la suite », conclut-elle.

L’efficacité aujourd’hui vaut bien mieux qu’une loi demain… !

Daniel Carlier

Cet article Les marges de manœuvre très réduites pour la nouvelle Ministre du Logement, Valérie Létard ! est apparu en premier sur Va-Infos.fr.

La « Course des Terrils » et les 40 bonheurs !

La Course des Terrils, une histoire humaine !

En 1984, trois amoureux de la course à pied Denis Vendevelde, Didier Simon, et Pascal Delisle lancent une course atypique baptisée « La Course des Terrils », dont, outre la pratique sportive, l’objet premier était la découverte de la nature et du patrimoine minier sur un parcours non bitumé, très audacieux à l’époque. Bien sûr, les anecdotes pleuvent par les primo-organisateurs, comme un « balisage » très peu résistant. Durant les 15 première éditions (environ), Michel Bernard, l’un des plus grand nom de la course à pied française, décédé à l’âge de 87 ans en 2019, a donné le départ de la course. Son seul commentaire, après la présentation par les organisateurs de l’idée même, était simple et motivant : « Génial », un mot attendu avec fébrilité comme une bulle papale pour lancer cette épreuve sportive.

En 1984, 250 coureurs, déjà 500 l’année suivante, et aujourd’hui une jauge limitée à 4 000 participants avec les parcours nordiques, dont 3000 coureurs. « Nous avons atteint une fois 5 200 coureurs, mais le volume était trop important », ajoute Bernard Durieux, le trésorier de l’association. Au début, l’attrait résidait uniquement dans la montée des terrils, temps fort et spectaculaire autour d’un relief unique en France et son paysage tout en altérité. Aujourd’hui, c’est un tout où le parcours en forêt, les terrils, les chemins…, et surtout l’ambiance, font la joie des participants. 

« Nous n’avons jamais payé une star de la course pour venir », Bernard Durieux

Dès le démarrage, le bénévolat est la signature de cette épreuve sportive singulière. « Aujourd’hui, nous avons durant les 2 journées de l’épreuve, 160 à 180 bénévoles, mais également tout au long de l’année 22 membres du comité, tous bénévoles. Pour organiser chaque année cette Course des Terrils, cela représente un équivalent temps plein annuel », précise Denis Birembaux, le Président de l’association. 

Dans la même logique, il est hors de question d’attirer des grands noms des courses de fond afin de venir sur la « Course des Terrils ». Dans cette logique, « nous n’avons jamais payé une star de la course pour venir », précise  Bernard Durieux et si vous remportez une des compétitions proposées, « vous gagnez une gaillette (petit morceau de charbon) », ajoute Aymeric Robin, le maire de Raismes et Président de La Porte du Hainaut avec un ressenti d’admiration « je me sens tout petit face à vous ». 

« Une proximité entre le coureur et la course », Thierry Arnal (UPHF)

Un enseignant/chercheur de l’UPHF a étudié le phénomène de la course sur le temps long, c’est le principe même de la recherche. « Dans les années 80, il y a eu un mouvement mondial concernant les courses nature. Par contre, cette course est la 1ère à associer les deux, nature et patrimoine historique. Au fil des années, on observe une appropriation de la course par les coureurs, un lien de proximité. Cette Course des Terrils à une identité particulière », explique Thierry Arnal.

Moderne… aussi !

Malgré la volonté chevillée au corps de maintenir une structure bénévole jusqu’au bout des ongles, l’originalité et la modernité sont au rendez-vous. « Nous étions la 1ère course à enregistrer les résultats le jour même sur le Minitel. Ensuite, les coureurs sont pucés depuis 2003 », indique un organisateur. 

La commune et l’ONF

Au début intercommunal, la « Course des Terrils » reste sur les frontières communales de Raismes. Les deux organes incontournables pour les autorisations requises sont la commune et l’ONF. La cité, sous l’autorité d’Aymeric Robin, apporte un soutien inconditionnel « à une équipe de bénévoles passionnés. Aujourd’hui, nous avons tous 40 ans ! », commente l’édile de Raismes. Quant à l’Office National des Forêts, compte tenu de l’espace forestier investi, elle est l’autre autorité de tutelle. « Les relations ne sont pas simples. Cette année, nous avons encore des restrictions supplémentaires, mais nous répondons toujours aux exigences de l’ONF », déclare Denis Birembaux. 

Comme toujours, les partenaires sont évidemment indissociables de cette longévité, et notamment depuis l’avènement de l’intercommunalité sous la houlette d’Alain Bocquet et aujourd’hui d’Aymeric Robin.

Les fondateurs et organisateurs actuels de la « Course des Terrils »

Plus d’infos sur https://www.coursedesterrils.org

Daniel Carlier

Cet article La « Course des Terrils » et les 40 bonheurs ! est apparu en premier sur Va-Infos.fr.

Valérie Létard Ministre, bon ou mauvais pour le maire de Valenciennes ???

Après la nomination de Valérie Létard dans un gouvernement où certains ministres sont aux antipodes des valeurs de Jean-Louis Borloo, une réaction légitime du Nouveau Front Populaire dans la 21ème circonscription, revenons sur les conséquences sur le Valenciennois, et notamment pour le maire de Valenciennes Laurent Degallaix. Jetons un coup d’oeil dans le rétroviseur des tribulations politiques du maire de Valenciennes depuis novembre 2016.

Attablé à la Braderie de Lille en compagnie d’Elisabeth Borne, ex Première ministre avec la volonté de constituer un pôle de gauche au sein du parti « Renaissance », Violette Spilbout (Députée du Nord/Renaissance dans la 9ème circonscription du Nord), pressentie un temps comme Ministre de l’Education nationale, Félicie Gérard (députée Horizons de la 7e circo du Nord) et Frédéric Lefebvre, (conseil régional MoDem et adjoint au maire de Roubaix) entre autres, le maire de Valenciennes cultive l’art du flou dans son positionnement politique. 

Reprenons son fil de vie publique pour comprendre ou essayer ! En novembre 2016, quasi Macroniste de la première heure, il torpille, avec l’appui de Jean-Louis Borloo, la candidature de Delphine Alexandre pour le mouvement « En marche » d’Emmanuel Macron au profit de Béatrice Descamps. Il rate le coche d’un Secrétariat d’Etat suite à une procédure en cours, à l’époque, pour l’affaire V2H pour laquelle le maire de Valenciennes a choisi la procédure du « plaider-coupable ». Dans la foulée, Laurent Degallaix laisse des miettes au parti « En Marche » au sein de son Conseil municipal en 2020 et conserve une contingence « Les Républicains » sans omettre l’arrivée de personnalités influentes de la société civile. 

Ensuite, des premiers grincements arrivent au moment des manifestations, en novembre 2019, contre la retraite à points. Après la Covid, on connaît la suite avec un affichage ostentatoire à la naissance officielle du parti « Horizons » mis sur les fonts baptismaux par Edouard Philippe. 

Après la diatribe célèbre « les intérimaires » destinée à Geneviève Mannarino et Yves Dusart durant l’élection départementale 2021, le maire de Valenciennes continue dans le domaine de l’incompréhensible politiquement parlant. En effet, comme représentant officiel du parti « Horizons » Hauts de France, il soutient Dany Wattebled pour les Sénatoriales (septembre 2023) et pas le candidat, Franck Dhersin, d’Edouard Philippe. L’hostilité viscérale ad hominem s’autorise tout, mais à une limite atteinte durant la législative 2024.

En effet, durant la dernière campagne législative dans la 21ème circonscription et l’élection de Valérie Létard, grâce au Front républicain, il travaille ou laisse faire en coulisses avec comme résultat un désordre politique lunaire et une quasi humiliation du clan Borloo. Sauf que cette fois, la ficelle était trop grosse. S’attaquer à Béatrice Descamps, la député sortante, protégée de Valérie Létard, a été la goutte de trop. Son absence du point presse de la candidate Valérie Létard entre les deux tours, en présence de très nombreux maires du Valenciennois en compagnie de l’ex députée Béatrice Descamps, était symptomatique.

Dans la foulée il n’aurait pas assisté à l’accueil de Michel Barnier à Reims pour la grande messe du parti d’Edouard Philippe aux ambitions présidentielles assumées.

 Enfin, il multiplie à ce stade les réunions politiques afin de jauger le camp politique le plus propice et la rencontre évoquée en début de paragraphe illustre ce tâtonnement. La nomination de Valérie Létard au sein du Gouvernement de Michel Barnier, avec un coup de barre à droite, va-t-elle éclairer le positionnement du maire de Valenciennes ? Evidemment, une visite officielle dans le Valenciennois ne manquera pas avec un accueil républicain en grande pompe, mais où ? A Denain chez son amie Anne-Lise Dufour, dont le soutien durant la cantonale en 2021 a marqué les esprits, chez son suppléant et de fait député de plein droit, Salvatore Castiglione, l’homme de toutes les missions difficiles ou à l’hôtel de ville de Valenciennes avec Laurent Degallaix. Le 3ème choix serait lourd de sens politique, mais pas seulement… Certes, Jean-Louis Borloo veille à une entente minimale dans son clan et les municipales arrivent à grand pas, sans compter les affaires judiciaires à l’endroit du maire de Valenciennes dont il est présumé innocent. Beaucoup d’explications dans l’inexplicable finalement… !

Daniel Carlier

Cet article Valérie Létard Ministre, bon ou mauvais pour le maire de Valenciennes ??? est apparu en premier sur Va-Infos.fr.

Réactions de Sandrine Gombert et d’Anne-Lise Dufour

Communiqué de Sandrine Gombert

« Alors que les français ont clairement voté contre la politique d’Emmanuel macron, celui-ci a fait fi des résultats électoraux en nommant Michel Barnier premier ministre. Ce faisant, il a fait un pied-de-nez à la démocratie et affiche son mépris pour l’électorat de gauche.

M.Barnier a enfin annoncé hier la composition de son gouvernement qui ressemble plus à un bureau républicain sous couvert du Rassemblement National.

Une gifle au Front Républicain qui permis d’élire M.Macron et bon nombre de députés, dont Valérie Létard députée de la 21ème circonscription qui s’est investie pour que le territoire ne cède pas aux sirènes de l’extrême droite.

Aussi, en intégrant le gouvernement Barnier en tant que ministre du logement, Valérie Létard surprend. 

Je suis certaine qu’elle défendra un dossier qui lui tient à cœur et qui est crucial pour le territoire valenciennois qui manque cruellement de logements et dont le parc social, en piteux état, a un besoin urgent de rénovation énergétique.

C’est une tâche immense et difficile au sein d’un gouvernement peu légitime.

Et je doute qu’elle puisse y agir avec toute l’indépendance d’action et de paroles qu’elle prônait lors de la campagne des législatives.

Sandrine GOMBERT, Maire (PS) de Petite-Forêt, Conseillère Régionale

Communiqué d’Anne-Lise DUFOUR-TONINI

« L’instabilité politique issue d’une dissolution incompréhensible amène à une situation inédite sous la Vème République : le Premier Ministre nommé, de droite, est issu d’un des plus petits groupes représentés  à l’Assemblée Nationale. 
Les Français n’ont pas voté en juin dernier pour un gouvernement de droite, synonyme de rigueur budgétaire et de régression sociale. 
Plusieurs personnalités nommées sont qui plus est issues de la droite la plus conservatrice et réactionnaire, dont les parcours et propos sont plus qu’inquiétants,  qu’il s’agisse de la conception de la société, du vivre ensemble, des droits individuels, et des acquis sociétaux obtenus de haute lutte depuis plusieurs années. 
Ce gouvernement, qui n’a aucune légitimité populaire et parlementaire, s’apprête à mettre en œuvre des mesures fiscales qui vont rendre la vie encore plus dure aux familles modestes. 
Je regrette que la nomination de Bernard CAZENEUVE n’ait pas été soutenue par la gauche. Cet homme d’État respecté aurait pu faire naître un consensus républicain et social. 
Dans ce contexte troublé, je tiens néanmoins à saluer l’entrée au gouvernement de Valérie LÉTARD, une amie et une femme de devoir, une élue de notre territoire, qui dans le portefeuille ministériel qui est le sien, le Logement et la rénovation urbaine, sera j’en suis certaine un soutien de la Ville de Denain, du Denaisis et du Valenciennois« .
Anne-Lise DUFOUR-TONINI, Maire de Denain

Cet article Réactions de Sandrine Gombert et d’Anne-Lise Dufour est apparu en premier sur Va-Infos.fr.

(21ème) Le NFP réagit suite à la nomination de Valérie Létard comme Ministre de plein exercice

Evidemment, même si l’information bruissait en coulisses depuis la nomination de Michel Barnier comme Premier ministre, l’annonce officielle d’un Ministère de plein exercice en faveur de Valérie Létard  a fait grincer des dents. Et déjà dans son propre Groupe parlementaire, LIOT, où Charles de Courson s’est peut-être étranglé. Plus factuellement le Groupe LIOT a communiqué officiellement pour indiquer « qu’il faisait toujours partie de l’opposition ». Une chose est certaine, Valérie Létard ne ramène que très peu de voix parlementaires dans sa besace. 

Plus localement, le Nouveau Front Populaire s’exprime à travers un communiqué commun à toutes les forces politiques de gauche. Visiblement, dans le communiqué ci-dessous, cette participation à un Gouvernement avec une majorité Macroniste, perdante aux 3 derniers scrutins, et Les Républicains en mode ultra conservateurs, ne passe pas du tout… !

Sa lecture est quasi sans surprise lorsque l’on traduit le vote dans les urnes, le 07 juillet 2024, et sa réalité gouvernementale 60 jours après. Quelle que soit la durée de la fonction ministérielle, puis de la députation, une nouvelle candidature Valérie Létard dans la 21ème ne rassemblerait plus du tout un Front Républicain. Premièrement, le discours éculé à l’endroit du RN ne fonctionne plus ; deuxièmement, l’électorat de gauche ressent un profond sentiment de trahison républicaine. Sans l’ombre d’un doute, il faudra une nouvelle figure pour incarner la résistance face à la vague de l’extrême droite dans la 21ème circonscription…. la prochaine fois.

Pour autant, son champ d’action s’inscrit dans une thématique prégnante en France et notamment le Valenciennois, l’accès au logement pour tous… vaste programme ! Gageons qu’elle s’emploie pour l’intérêt des Françaises et des Français même si l’objectif du clan Borloo est peut-être ailleurs d’où son revirement dans la publication de La Voix du Nord !

Communiqué du Nouveau Front Populaire 21ème

Cet article (21ème) Le NFP réagit suite à la nomination de Valérie Létard comme Ministre de plein exercice est apparu en premier sur Va-Infos.fr.

Valérie Létard (UDI), Ministre du logement et de la Rénovation urbaine

L’histoire politique est parfois insondable, et le destin de l’ancienne sénatrice a basculé après la dissolution du 09 juin 2024. En effet, après un imbroglio politique incroyable où Valérie Létard, à l’insu de son plein gré, s’est retrouvée candidate dans la 21ème circonscription pour défendre les couleurs du clan Borloo ; puis une cuisante déconvenue au 1er tour contre le Rassemblement National, contre une élue de l’opposition à Onnaing, le Front Républicain porté par le Nouveau Front Populaire a fait basculer la donne en sa faveur au second tour. Elle est élue députée de la 21ème circonscription, une probabilité impensable 6 semaines avant…

Elue députée dans la 21ème circonscription, seule circonscription en résistance face à la vague du Rassemblement National dans le sud du département, elle prend une nouvelle place dans le champ politique. 

Pour autant, il fallait qu’un improbable imbroglio politique intervienne et nomme un Premier ministre issu d’une famille politique avec 47 députés à l’Assemblée nationale pour que ce dénouement survienne. En l’espèce, Valérie Létard après deux fonctions de Secrétaire d’Etat sous l’ère Jacques Chirac et Nicolas Sarkozy prend le Ministère du Logement et de la Rénovation urbaine. Cette thématique sur le territoire de naissance de l’ANRU parle à tout le Valenciennois et donne aussi une véritable connaissance sur le sujet à la nouvelle Ministre de plein exercice.

Décidément, la politique est une matière vivante et inattendue… !

Daniel Carlier

Cet article Valérie Létard (UDI), Ministre du logement et de la Rénovation urbaine est apparu en premier sur Va-Infos.fr.

(Marly) Le sport reprend pour le collège Alphonse Terroir, mais pas sans nuages !

Comme annoncé le 05 septembre dernier, une convention a été signée durant le Conseil d’administration du Collège Alphonse Terroir afin, officiellement depuis juin 2022, de graver dans le marbre une occupation d’une salle des sports communale pour les activités sportives scolaires obligatoires. Cette dernière s’étale du 19 septembre au 31 décembre 2024, car « le maire souhaite une semestrialité de la convention afin de mieux gérer les heures d’occupation compte tenu qu’il y a plusieurs utilisateurs. Une autre convention sera signée au CA du mois de novembre pour le 1er semestre 2025. Nous avons remis les clés de la salle Schumann dès ce vendredi », explique Arnaud Michel le Directeur de cabinet du maire de Marly.

Les signataires sont le Collège Alphonse Terroir et les élus présents de la commune, 7 voix, mais 11 voix se sont abstenues (enseignants, parents, et une personnalité extérieure), car« nous ne voulons pas bloquer du tout. Dès lundi, les professeurs d’EPS vont réintégrer leur matériel et les cours d’EPS vont redémarrer. Par contre, nous avons rédigé une motion que nous avons lu durant ce Conseil d’administration », explique Hélène Froment, responsable FSU sur le Valenciennois. 

En effet, deux questions flottent dans l’air. « Dans cette convention, nous souhaitons une mention -Créneau utilisé payé-, car il n’y a toujours pas de lisibilité sur le chauffage de la salle. On ne sait pas si durant l’hiver prochain, les élèves pourront pratiquer une activité sportive avec un chauffage (minimum). Il est hors de question de pratiquer du sport pour les enseignants d’EPS en dessous de 14°  règlementaire », ajoute Hélène Froment. 

De 13 € de l’heure à 80 € de l’heure

Evidemment, le coeur de le tension actuelle bat autour du prix du gaz. A cet instant, l’énergie en question est revenue à un prix raisonnable. « Si le prix se maintient, la salle Schumann sera chauffée durant cet hiver. Par contre, si nous revenons à une situation précédente (conflit en Ukraine) avec une hausse x 11,42 de cette énergie…, le collège ne peut supporter ce coût ! On passerait de 13 € de l’heure à 80 € de l’heure », précise Arnaud Michel. Ce dernier précise aussi « que d’autres structure sportives comme l’UNSS utilise cette salle » en l’état de chauffe ou pas. 

« Cette discussion existerait-elle si nous parlions de cours de français ou mathématiques ? », commente la responsable FSU. 

En tout état de cause, une solution s’est dessinée pour les semaines à venir. Ensuite, le retour des vacances de Toussaint sera un peu le juge de paix avec le retour du chauffage ou pas, une donnée totalement liée au prix du gaz. Le prochain Conseil d’administration du Collège Alphonse Terroir, au mois de novembre, sera sans doute décisif. 

Et le Conseil départemental dans ce conflit ?

Toutefois, le silence de l’institution départementale pose question. En effet, à défaut de la construction d’un espace dédié aux sports au sein même du Collège Alphonse Terroir, pourquoi le Conseil départemental ne pourrait pas négocier, directement avec les communes, une enveloppe exceptionnelle pour une situation exceptionnelle ici et ailleurs. Le surplomb est un peu facile en la matière… !

Pour une digression conclusive, la fusion région/département, donc de la compétence Lycée et Collège, pourrait devenir une solution pour rationaliser quelques dysfonctionnements évidents. 

Daniel Carlier

Cet article (Marly) Le sport reprend pour le collège Alphonse Terroir, mais pas sans nuages ! est apparu en premier sur Va-Infos.fr.

La culture accessible sur Condé-sur-l’Escaut

(1er concert musique de la saison culturelle le samedi 28 septembre, à 15 heures à la médiathèque par un groupe local (ex lézards martiens)

Kadija Khalil, adjointe à la culture : « La thématique générale de cette saison 2024/2025 est le numérique »

En propos liminaire à cette saison qui débute ce vendredi 20 septembre à 18H00, Kadija Khalil, l’adjointe à la culture résume l’épisode précédent : « 14 spectacles, 15 événements, 14 concerts et 6 expositions pour un total participants de 6 800 personnes. Nous n’avons eu aucun retour négatif, aucun spectacle annulé sur les spectacles sur la commune comme hors les murs ».

La gratuité de la « Médiathèque Le Quai »

Pour cette aventure culturelle 2024/2025, la gratuité est maintenue pour l’ensemble des spectacles. Toutefois, la nouvelle choc est la nouvelle gratuité de la «  Médiathèque Le Quai » dès ce mois de septembre 2024. « Chaque adhérent, avec une carte gratuite, pourra emprunter un livre ou tout autre support gratuitement. Nous envisageons une forte de hausse des adhésions suite à cette dernière », précise Kadija Khalil. En comparaison, toutes les médiathèques, déjà passées à la gratuité totale, ont connu un boost majuscule de leur fréquentation. C’est le pari du service culturel de Condé-sur-l’Escaut.

OLYMPUS DIGITAL CAMERA

Au delà de cette initiative, le dossier « Myriade » porté par Valenciennes Métropole est dans la ligne de mire. Un projet où un adhérent pourrait emprunter un livre à Condé et le restituer à Valenciennes, voire dans n’importe qu’elle commune de la CAVM. « Cela nécessite une nouvelle organisation, mais nous travaillons sur le projet Myriade », conclut-elle. 

Musique, expositions, spectacles, et patrimoine

L’autre volet culture de cette saison 2024/2025 demeure la mise en lumière du patrimoine de Condé-sur-l’Escaut. En effet, le chef lieu du Pays de Condé est avec , Valenciennes et Saint-Amand-les-Eaux, un patrimoine à ciel ouvert. Sous la houlette de l’adjointe en charge du patrimoine, Marie-Christine Van Hulst, les « Journées du Patrimoine » les 21 et 22 septembre sera, encore, l’occasion de (re)découvrir ces pépites. De même, le samedi 26 avril est consacré aux remparts sous toutes les coutures à travers « Les Journées des Espaces Fortifiés ». 

Au détour de ce focus, une étude baptisée « Patrimoine remarquable », portée par Valenciennes Métropole, démarre durant ce mois de septembre 2024 pour 18 mois. « C’est un projet sur 3 ans. Nous sommes au tout début de ce projet », précise une responsable culturelle. 

« Soutien aux associations culturelles », Kadija Khalil

Evidemment, vous avez deux stratégies possibles sur cette thématique, la régie totale où une collaboration active avec le tissu culturel local. « Nous soutenons les associations culturelles communales, mais, hors subvention de fonctionnement, plutôt projet par projet. Nous voulons favoriser le circuit-court », ajoute Kadija Khalil. Un retour (enfin) à la culture de proximité, voilà un inversement de tendance nationale observée depuis la Covid…

Retrouvez toute la saison culturelle 2024/2025 sur https://www.condesurlescaut.fr/decouvrez-la-nouvelle-saison-culturelle

Daniel Carlier

Cet article La culture accessible sur Condé-sur-l’Escaut est apparu en premier sur Va-Infos.fr.

Le Bassin minier-Patrimoine mondial UNESCO s’affiche à Bruay-sur-l’Escaut

(Visuel de gauche à droite, Catherine Bertram, Régis Dufour Lefort, Laurent Degallaix, Sylvia Duhamel, Philippe Castelain, et Patrick Druesne)

Catherine Bertram : « Il y aura peut-être un 6ème Grand site porte d’entrée avec Chabaud-Latour (Condé-sur-l’Escaut) ».

L’émotion était palpable pour ce fils et petit fils de mineur, Patrick Druesne, adjoint aux travaux à Bruay-sur-l’Escaut, car la pose de cette signalétique se situe au sein de la « Cité du Rivage », anciennement « Le Fruitier », quartier minier emblématique sur cette commune. « Cette signalétique aura un impact émotionnel sur la population, sur les anciennes comme les nouvelles générations. Certes, la vie était difficile, mais la solidarité existait au sein des cités minières », commente l’élu communal.

Régis Dufour-Lefort

Cette « Cité du Rivage » est un des 353 éléments du Bassin Minier- Patrimoine mondial UNESCO. La réhabilitation de ses logements a démarré en 2014. « A l’époque, cette rénovation du quartier n’avait pas eu le soutien de l’Etat. Seule Valenciennes Métropole nous avait soutenu sur ce projet de rénovation de l’intérieur des 139 habitats miniers pour un coût de 7,9 millions d’euros. Le dispositif ERBM (Engagement pour la Rénovation du Bassin Minier en 2017) n’existait pas encore pour les extérieurs », commente Philippe Castelain, Directeur du foncier chez le bailleur social SIA. A ce titre, Régis Dufour-Lefort, vice-président au climat, rappelle que « c’est une volonté du Président de Valenciennes Métropole, Laurent Degallaix, de rénover toutes les cités minières du territoire ». 

Evidemment, au fil des années, la rénovation lourde des cités minières marie à la fois le mémoriel, comme à travers l’installation d’un panneau UNESCO, mais aussi une volonté « d’esthétisme, du beau autour d’une réflexion du bien être. C’est pour les habitants sans oublier une réflexion sur la mobilité. J’attache beaucoup d’importance au sujet de la mobilité dans ces quartiers où nous devons éviter l’enclavement », ajoute le vice-président de Valenciennes Métropole. 

« Chabaud-Latour tape à la porte », Catherine Bertram

Pour imprimer dans les esprits un héritage qu’il faut préserver, mettre en valeur une histoire partagée, des opérations de communication s’opèrent au fil de l’eau. « Nous avons installé des panneaux UNESCO dans des lieux stratégiques autoroutiers sur le Valenciennois, organisé un plan de signalétique avec 100 panneaux à ce stade, notamment avec les bailleurs sociaux sur les 69 communes du Bassin minier, et même obtenu (grâce à l’ancien Sous-Préfet de Valenciennes, Thierry Devimeux) le flocage Patrimoine mondial de l’UNESCO de 4 rames de tramway du réseau Transvilles », explique Catherine Bertram. 

Sur les projets plus lourds, un ambitieux dossier chemine à grand pas. En effet, dans le dossier initial du « Bassin minier-Patrimoine mondial UNESCO », cinq portes d’entrée sont inscrites. Il s’agit du 11-19 à Loos-en-Gohelle, du 9-9bis à Oignies, du Centre Historique Minier à Lewarde, et du site Arenberg Créative Mine à Wallers. Ces 4 sites illuminent les anciennes fosses d’extraction du charbon. Ensuite, vous avez également la Cité des Électriciens à Bruay-la-Buissière, un des plus anciens corons du territoire. Dans cette optique, une sixième porte est en point de mire. En effet, « Chabaud-Latour sur Condé-sur-l’Escaut tape à la porte (à travers la fosse Ledoux). Il y aura peut-être un 6ème Grand site porte d’entrée avec Chabaud-Latour au sein d’un territoire où l’histoire de l’extraction du charbon à commencer sur Fresnes-sur-Escaut », annonce Catherine Bertram.

Daniel Carlier

Cet article Le Bassin minier-Patrimoine mondial UNESCO s’affiche à Bruay-sur-l’Escaut est apparu en premier sur Va-Infos.fr.

Transvilles adapte sa nouvelle offre de transport public dans le Valenciennois

Franck Duval : « Le transport public doit s’adresser au plus grand nombre »

En amont de cette présentation, Guy Marchant, Président du SIMOUV (syndicat mixte du transport public, l’Autorité Organisatrice de Mobilité, met en exergue un contrat à honorer : « Le nouveau gestionnaire du réseau de transport public dans le Valenciennois, Keolis, a été choisi (01 janvier 023) compte tenu de ses propositions de changement du réseau de transport public ».

Dans ce cadre, la nouvelle organisation s’est mise en place peu à peu, car « cela nécessite des formations lourdes pour les conducteurs de bus et de tramway. Changer l’offre de transport public nécessite un changement profond à présenter aux syndicats, nouvelle grille horaire, temps d’adaptation… », ajoute Franck Duval, le Directeur de Keolis Hainaut Valenciennois.

C’est pourquoi, le choix d’un démarrage en période estivale était idéal pour une phase de test grandeur nature. En terme de fréquentation, les données sont positives sur les « Lianes 1 et 2 » (https://www.va-infos.fr/2024/04/19/transvilles-keolis-lance-sa-nouvelle-offre-de-mobilite-sur-le-valenciennois/). En effet, ces deux nouvelles lignes de bus avec une qualité de service accrue sont plébiscitées par les usagers. 52 000 validations en juillet/août 2023 et 80 000 validations en juillet/août 2024 et le mois de septembre démarre fort avec 42 000 validations du 01 au 12 septembre. « D’ailleurs, nous ajoutons sur la Liane 2 un bus supplémentaire », précise Franck Duval

Pour autant,  les doléances des usagers sont remontées chez l’exploitant du transport public. En effet, les particuliers ont remonté des points durs, les communes en périurbanité de la ville de Valenciennes ont digéré difficilement cette nouvelle mouture du transport public. De même, sur la cité thermale, le quartier du Mont des Bruyères a été particulièrement touché tout comme les curistes. A ce titre, la publication de la page FB de la Voix du Nord, avec un appel à témoignages, est symptomatique du malaise suite à la mise en oeuvre de cette nouvelle offre de transport public. C’est un déluge de critiques tous azimuts (plus de 400 commentaires).

Certes, il y a eu des adaptations, mais Franck Duval rappelle l’adage chapeau en la matière valable partout en France : « Le transport public doit s’adresser au plus grand nombre même si certains sont un peu perdants. Ce n’est pas un transport individuel ». 

Le calage complexe avec les établissements scolaires

« Chaque année, nous demandons aux établissements scolaires au mois d’avril les horaires des cours pour l’année suivante ! Et chaque année, il y a des modifications fin août envoyées par les collèges et/ou lycées », précise une responsable commerciale en charge du réseau. « On s’est adapté suite à ces demandes et aux retours du terrain », ajoute une autre spécialiste du réseau.

« On étudie toutes les demandes. Par exemple, nous avions des remontées négatives sur Douchy-les-Mines. Depuis peu, j’ai fait partir la ligne scolaire avant la ligne régulière et cette dernière n’est plus bondée pour les autres usagers », commente Franck Duval.

Ensuite, l’obligation légale d’un transporteur public à l’endroit des sites d’études se comprend aux horaires matinaux et en fin d’après-midi. « Si un enseignant est absent entre 11H et 15H, il n’y a pas de réponses autre qu’une ligne régulière. L’élève peut aller en permanence faire ses devoirs », répond Guy Marchant, Président du SIMOUV et ancien proviseur du lycée Alfred Kastler à Denain comme celui du Hainaut à Valenciennes.

La validation d’un abonnement même gratuit est indispensable

Une communication plus imposante et mieux ciblée, tout comme une hausse significative des contrôles, ont augmenté le nombre de « Pass and Go » pour les moins de 25 ans. Avec 29 000 « Pass and Go » depuis le démarrage du renouvellement (01 septembre) afin de circuler gratuitement toute l’année dans le réseau Bus/tramway constitue une hausse de presque 18% par rapport à 2023. « Attention, le « Pass and Go » coûte 20 euros à l’année et vous devez OBLIGATOIREMENT valider votre abonnement à chaque fois que vous empruntez le bus ou le tramway. A défaut, vous pouvez récolter un procès verbal et de plus vous ne figurez pas dans nos données. La conséquence est qu’une ligne pourrait être réduite sans ces statistiques », indique Franck Duval.

Le Flex TAD, un départ robuste !

L’autre paramètre chiffré positif pour Kéolis Val Hainaut réside dans le nouveau départ du transport à la demande. En effet, le Flex TAD peut permettre à un usager de commander un transport partagé sur réservation. « On a révolutionné cette offre », lance Franck Duval. Avec 8 800 réservations en juillet/août et début septembre contre 17 300 sur toute l’année 2023, le démarrage est positif. 

Ce résultat tient vraiment dans la modalité de réservation. « Avant, vous deviez réserver la veille avant 16H. Aujourd’hui, sur l’application mobile, vous pouvez le faire 30 minutes avant. Ça change tout », enchaîne une responsable du réseau commerciale. La digitalisation de cette nouvelle offre, au global, est un indicateur fort de cette progression des réservations. Il y a une génération « Bla Bla Car » très connaisseuse des modalités d’une réservation en amont pour une mobilité performante.

Le Flex Pro en devenir

Cette offre concerne les grandes signatures industrielles. Si ce service existait déjà, il a été optimisé grâce à sa flexibilité. Des entreprises comme Toyota sur Onnaing, Alstom sur Petite-Forêt, sont les grands bénéficiaires de ce dispositif. « Toutefois, nous pouvons progresser sur le sujet comme pour l’entreprise Sevelnord à Hordain », déclare Guy Marchant. 

De même, le Centre Hospitalier de Denain, mais également le Centre Hospitalier de Valenciennes sont concernés par Flex Pro, ce sont des grands pourvoyeurs d’usagers. « L’accessibilité du CHV sera amélioré à travers les travaux de l’entrée nord de Valenciennes », ajoute le Président du SIMOUV.

Le Flex O

Ce service vise à permettre un retour plus tardif sur les communes centrales du Valenciennois, Valenciennes, Denain, Saint-Amand-les-Eaux, et Condé-sur-l’Escaut. « Pour l’instant, il y a très peu de réservations, un peu sur Valenciennes et quasi nul sur les autres. Il faut laisser du temps à ce service », commente Franck Duval.

Le Flex Sesame

A la sortie des jeux paralympiques et des promesses d’accessibilité dans les transports d’île de France, l’attention aux personnes en situation de handicap prend une nouvelle dimension. Ce service n’a pas bougé dans son fonctionnement. C’est du porte à porte, il est déjà très identifié par les bénéficiaires. « Il ya deux catégories : Les personnes invalides à 80% peuvent utiliser automatiquement ce service, mais également les personnes handicapées temporairement. A ce moment là, vous avez une commission médicale qui valide chaque cas particulier », précise Philippe Roulet du SIMOUV. 

Ce service est aussi l’occasion de pointer du doigt les déficiences françaises dans le transport des personnes en situation de handicap. « Les cars, à la différence des bus, ne sont pas adaptés au transport des personnes en fauteuil. C’est un véritable sujet en France », explique Franck Duval. En clair, le transport en milieu ordinaire d’un élève atteint d’un handicap n’est pas encore dans la norme du transport public ou privé en France. 

Tirer le transport public vers le haut

En conclusion, l’usager mécontent peut voir les modifications et les corrections de l’exploitant depuis le 08 juillet dernier sur www.transvilles.com. Ensuite, il peut toujours communiquer sur des cas particuliers auprès des services clients de Transvilles.

Au bout du bout, l’intérêt de cette nouvelle proposition de transport public tient dans la hausse conséquente du transport partagé sur le Hainaut. « Vous avez encore 70% de mobilité en voiture dans le Valenciennois. La ville de Valenciennes est encore très engorgée », conclut Guy Marchant. Bref, la marge de progression est colossale, mais la tendance s’annonce positive depuis la prise en main de KEOLIS Hainaut Valenciennois.

Daniel Carlier

Cet article Transvilles adapte sa nouvelle offre de transport public dans le Valenciennois est apparu en premier sur Va-Infos.fr.

Qui est le maître des horloges, le RN, la gauche ou Emmanuel Macron ?

A qui profite le plus la censure du Gouvernement Michel Barnier ?

Le Rassemblement National doit composer avec son calendrier judiciaire

Du 30 septembre jusqu’au 27 novembre 2024 débute un procès, issu d’une très longue enquête, à l’endroit de 27 membres du Rassemblement national ou ex Front National. Ainsi, l’extrême droite (comme l’autorise le Conseil d’Etat) est traduite devant le Tribunal correctionnel de Paris. En effet, 27 prévenus, présumés innocents, seront jugés pour avoir détourné des fonds européens destinés à l’embauche d’assistants parlementaires afin de rémunérer des salariés du Rassemblement National. Parmi les figures politiques concernées, la Présidente du Groupe RN à l’Assemblée nationale, Marine Le Pen, Louis Aliot, Nicolas Bay, l’ex trésorier du FN Wallerand de Saint-Just et le porte parole très médiatique du RN Julien Odoul, une pléiade de caciques politiques dans ce dossier de « l’Affaire des assistants parlementaires » pourrait jouer leur avenir politique.

Premier cas de figure, le Rassemblement National est lavé, voire une très faible sanction, de tous les chefs d’accusations. En l’espèce, Marine Le Pen sortirait beaucoup plus forte de ce momentum judiciaire et pourrait utiliser toute la palette des opportunités politiques et électorales à venir. 

Deuxième cas de figure, le Rassemblement National est condamné, mais Marine Le Pen, comme François Bayrou (même dossier), est plus ou moins blanchie. Peu importe pour les autres ténors, seul le sort de Marine Le Pen pèse dans l’échéancier politique national. Dans cette hypothèse, le calendrier évoqué par Jordan Bardella et Marine Le Pen à l’occasion de leur rentrée parlementaire s’appliquerait sans aucun doute. Le Gouvernement « Barnier », dans l’éventualité d’une survie durant 10 mois encore, serait censuré courant juin 2025. A cet effet, le Président de la République pourrait décider d’une nouvelle dissolution avec un calendrier rapide afin d’organiser une nouvelle élection législative.

Troisième cas de figure, Marine Le Pen est condamnée lourdement, amende significative, peine de prison avec sursis, mais sans inéligibilité. A cet instant, elle devrait faire appel immédiatement afin que son procès puisse se dérouler avant la Présidentielle de 2027. Un peu dans l’idée de l’emprunt auprès d’une banque d’un ancien pays du bloc de l’est où le RN a liquidé ce dossier en remboursant ledit emprunt bancaire, dossier clos dans les médias. Sans cette démarche, elle trainerait cette procédure comme un boulet pour l’élection présidentielle. Dans le cadre de cette probabilité, l’opportunité d’une censure en juin 2025 n’est plus d’une évidence absolue, sauf si le vote à la proportionnelle passe pour les prochaines élections au suffrage universel. En résumé, la pesée des avantages et inconvénients sera kafkaïenne pour ce parti d’extrême droite. Tout en sachant que le RN encaisse près de 20 millions d’argent public, chaque année, suite aux résultats des deux tours de l’élection législative 2024.

Quatrième cas de figure, Marine Le Pen est condamnée lourdement avec une peine d’inéligibilité, outre le discours déjà préparé et servi à nos oreilles pour soutenir en Italie Matéo Salvini (aucun rapport sur le fond) où le réquisitoire du parquet italien est présenté comme un procès politique (https://www.lefigaro.fr/international/persecution-judiciaire-le-rn-vole-au-secours-de-son-allie-italien-matteo-salvini-qui-encourt-6-ans-de-prison-20240915), la durée d’inéligibilité conditionnera la suite. Ester en justice, faire appel ou pas, et tout faire pour laisser ce dossier derrière la candidate sur la ligne de départ de la Présidentielle en 2027.

Bien sûr, ce discours du procès politique sera martelé à l’envi dans la sphère médiatique, en mode Donald Trump où rappelons nous que Marine Le Pen avait cherché son soutien pour l’élection présidentielle en 2017 jusqu’à New-York. L’issue de la Présidentielle américaine, début novembre 2024, avant la fin du procès en question « Affaire des assistants parlementaires » , ne sera pas un détail politique dans le paysage politique français.

La gauche, arbitre à l’insu de son plein gré !

A ce stade, le Nouveau Front Populaire semble uni même si l’absolutisme d’un programme, et de manière évidente le refus de Jean-Luc Mélenchon d’une démocratie parlementaire dès 20H05 le dimanche 07 juillet 2024, pourrait ne pas résister à une autre offre de gauche en capacité de gouverner, d’imprimer une politique sociale démocrate, en rupture… acceptable à travers un compromis politique plus large à l’Assemblée nationale. 

Nous entendons des voix comme François Ruffin, les bannis de LFI, Fabien Roussel, mais également François Hollande, commencé à distiller le parfum d’une nouvelle offre de gauche. Au point où se situe la politique française avec un Premier ministre issu d’un parti politique avec 47 députés à l’Assemblée nationale, tout est envisageable. A ce titre, une offre de gauche avec des députés convaincus qu’il est possible de gouverner dès l’été 2025 peut cheminer durant 10 mois, qui sait ?

Le Président de la République, le choix anti Rassemblement National ?

C’est pourquoi, l’évolution de la ligne politique de gauche sera un paramètre incontournable pour le choix du Président de la République en juin 2025. En effet, supposons que la censure tombe dès que possible après les 12 mois, ou avant, et que la volonté d’Emmanuel Macron de ne plus dissoudre l’Assemblée nationale persiste. De plein droit, il peut proposer un ou une Premier ministre de gauche trouvant une majorité parlementaire avec « Ensemble Pour la République » et le Modem. 

Deuxième ou premier choix si le RN n’a pas la majorité absolue, un Premier ministre du Rassemblement National serait choisi par le Président de la République juste avant l’écueil des municipales 2026. Là également, beaucoup d’avantages, mais de nombreux coups à prendre avant l’élection reine, la Présidentielle. 

Nous le voyons, cette situation politique est totalement inédite depuis la naissance de la 5ème République et semble complètement chambouler l’approche comportementale de chaque parti politique. Pour le coup, cette dissolution ratée a réussi un tour de force, celle de priver les partis politiques d’une boussole républicaine. C’est peut-être devant ce mur que des femmes et des hommes pourraient se révéler durant cette mandature parlementaire improbable. 

Enfin, ce bouillonnement démocratique, qui n’a pas que des défauts, doit absolument demeurer dans un esprit pacifique, au sens littéral du terme, et surtout ne pas dériver vers un contexte politique à l’américaine. 

Daniel Carlier

Cet article Qui est le maître des horloges, le RN, la gauche ou Emmanuel Macron ? est apparu en premier sur Va-Infos.fr.

L’H du siège, l’association « Acte de naissance » obtient le label de Centre d’art contemporain d’intérêt national

Il y a deux ans, l’association Acte de naissance fêtait des 35 ans.Ce projet, à l’initiative de Philippe Bétrancourt, ancien président et Pascal Pesez, directeur actuel n’a cessé d’évoluer, avec des périodes de fragilités, des moments plus sereins aussi, mais avec pour mot clef, la persévérance.« On ne se sera pas battu pour rien », nous dit Philippe Bétrancourt à l’annonce de la labélisation

En 1993, Philipe et Pascal ont investi et rénové une ancienne menuiserie bordée d’une cour pavée qui a été foulée par 209 artistes, et des milliers de spectateurs.« L’H du siège ne s’est pas fait en 1 jour, mais pavé après pavé. » Depuis l’origine, l’H du siège a accueilli 107 expositions et 61 résidences.

Le président actuel, Henri Duhamel, a pris la parole devant un public très nombreux, ce vendredi 13 septembre, pour enfin, annoncer solennellement la labellisation de la galerie Centre d’art contemporain d’intérêt national décerné par arrêté de la ministre de la Culture en date du 24 juin 2024. Ce dernier a découvert la galerie lorsqu’il était étudiant et il a pu se construire artistiquement, au fil des expositions et rencontres. C’est donc avec une grande émotion qu’il a parlé d’un second acte de naissance, par cette labellisation.

Pascal Pesez, le directeur du centre d’art, mais aussi artiste accompli et connu à l’international, a pris le relais de Mr Duhamel. Il a rappelé les missions de l’association, qui, bien qu’elle ait évoluée, a gardé depuis 35 ans : celle du soutien aux artistes et à la création.

Une création axée sur le territoire, notre territoire, riche et qui peut se targuer d’ailleurs d’y avoir d’autres pépites telles que le Centre Régional de la photographie (CRP) de Douchy-Les-Mines également labélisé, mais aussi le Boulon, centre national des arts de la rue, Le Phénix, scène nationale, mais également l’espace Pasolini et le Printemps culturel, qui ont approximativement la même longévité que l’H du siège.

Pour Pascal Pesez, ce label « honore et oblige »

Cette labellisation est le fruit d’une grande détermination de l’équipe mais il oblige aussi à le rester, déterminé. Il oblige à poursuivre le projet artistique et culturel du soutien à la création et de ses auteurs. Il cite alors Francis Ponge : « L’artiste doit trouver un atelier et y prendre en réparation le monde, par fragment. Les artistes prennent en charge le monde en nous donnant à voir mais surtout à penser ».

Un moment suspendu dans la galerie, une émotion palpable, et un écho à ce qui se passe dans la galerie, tout, les jours, quand les médiateurs et acteurs de la galerie, Adeline Delobel, médiatrice culturelle et Bernard Draux, régisseur pour ne citer qu’eux, œuvres discrètement à faire de la galerie, un lieu de recueil/accueil pour les artistes, leur maison pendant quelques semaines ou quelques mois et qui le rendent bien, par une approche sensible du territoire et de ses habitants.

Hilaire Multon, directeur régional des affaires culturelles, Yves Dusart, vice-président de Valenciennes métropole et Daniel Capelle, adjoint à la culture de Valenciennes ont tenu à dire quelques mots sur la fierté à l’obtention de ce label.

Pour célébrer l’événement, un buffet était servi par les élèves de CAP de Saint Jean Baptiste de la salle. Des élèves à besoin éducatifs particuliers, une inclusion réussie qui montre aussi une facette de la galerie, celle de prendre en compte, l’autre, dans et hors les murs, notamment avec des partenariats comme le centre hospitalier et la maison d’arrêt de Valenciennes, menéee depuis déjà quelques années. 

N’oublions pas les expositions en cours, celle qui ouvre la saison 2024-2025 : Baptiste Roux avec La certitude du pire, et côté cours, Alfonse, Paul et les autres: « Des tableaux qui s’élancent à partir du mur pour venir étreindre l’espace, éprouver l’architecture et nos propres présences. »

Le public peut venir éprouver l’espace de la galerie jusqu’au 23 novembre 2024.

Pour plus d’informations : https://hdusiege.org

Jane Huvelle

Cet article L’H du siège, l’association « Acte de naissance » obtient le label de Centre d’art contemporain d’intérêt national est apparu en premier sur Va-Infos.fr.

Lancement régional de l’opération « Octobre Rose » 2024, un défi solidaire !

(Visuel Laurent Rigaud et Philippe Guilbert)

Laurent Rigaud : « Cette action a du sens »

Initiée avant la Covid par l’organisme U2P, l’édition 2024 est portée comme de coutume par la CMA Hauts de France, mais également par la CGAD (Confédération Générale de l’Alimentation en Détail), et bien sûr les Artisans pâtissiers et/ou boulangers à travers leur Fédération régionale. 

Depuis début septembre, les apprentis des 11 CFA des Hauts de France, section alimentaire, commencent à produire 150 000 meringues. Des jeunes de 1ère année en CAP(certificat d’aptitude professionnelle), voire des BTM (Brevet technique des métiers), sont en mission pour fabriquer dans un délai très contraint cette quantité pharaonique. 

Evidemment, dans le cycle pédagogique, cette fabrication s’inscrit dans le cursus « où le geste technique et professionnel sert une cause solidaire. Les consommateurs dans les commerces achètent un ou plusieurs paquets de meringues, car cette  action a du sens. Ils savent dans quelle direction va l’argent », indique Laurent Rigaud, le Président de la CMA Hauts de France « C’est également la répétition du bon geste en maintenant sa qualité », ajoute Philippe Guilbert, le président de la CGAD Hauts de France et Président de la CMA Nord. En surplomb, chaque apprenti connaît la raison de cette fabrication. « C’est pour une cause noble », souligne un d’entre eux. « Je suis concerné dans ma famille », ajoute un autre. Ensuite, cela ne concerne pas que la fabrication, mais également l’emballage et l’étiquetage des paquets dont la réalisation incombe à la section vente. 

La vente dans les entreprises de proximité

Outre la production de 150 000 meringues à destination des artisans et commerces de proximité, voire entreprises plus importantes, les artisans pâtissiers-boulangers s’engagent aussi dans cette dynamique de production massive. 

En effet, les Artisans pâtissiers et/ou boulangers vont produire gracieusement des meringues et les vendre au sein de leur point de vente de proximité. Philippe Guilbert, co-président avec Thibault Salomé, de la Fédération régionale des Patissiers-Boulangers (https://patissier-boulanger-hdf.fr), confirme l’engagement des Artisans concernant l’opération « Octobre Rose » : « Chaque professionnel prend sur son temps, fabrique des meringues, opère l’emballage et va les vendre au profit de la lutte contre le cancer du sein. L’intégralité du produit de la vente est reversée pour cette opération ».

« Pour les dons, nous allons solliciter les associations de proximité dans la lutte contre le cancer du sein », Laurent Rigaud

Après plusieurs années d’une collecte de 40 000 € au profit de l’association de la Ligue contre le Cancer, avec une clé de répartition de 8 000€ par département, la CMA Hauts de France fait le choix d’une aide plus chirurgicale. 

A ce titre, le souhait de repérer, voire de découvrir, des associations d’accompagnement, voire d’aide aux malades sous toutes ses formes, domine l’évènement 2024. « Pour les dons, nous allons solliciter des associations locales dans la lutte contre le cancer du sein. Nous voulons plus de proximité et de l’humain surtout », déclare Laurent Rigaud. Le choix d’un don différencié selon les départements s’inscrit dans un besoin de soutien à toutes les initiatives sur le sujet, même sous un format assez modeste. 

Le défi organisationnel « Octobre Rose »

Cette noble initiative régionale n’a pas encore passé l’étage au dessus, en l’occurence le seuil national. « Nous sommes la seule région à réaliser cette opération en France. Certes, nous sommes copiés par la Grande distribution, c’est bien, mais le plafond de verre n’est pas encore franchi au niveau national. On espère un jour ! », conclut Laurent Rigaud.

En effet, la prouesse organisationnelle tient aussi grâce à des partenaires fidèles. « L’entreprise Délice & Création, à titre gratuit, (https://www.deliceetcreation.fr/) livre les 11 CFA concernant toutes les matières premières nécessaires à la production de meringues. Ensuite, Socovol (https://www.socovol.com) s’occupe, gracieusement, de la livraison des cartons, de 25 paquets chacun, chez tous les points de vente participants dans les 5 départements », indique Philippe Guilbert. On va pas se cacher derrière son petit doigt. De la générosité de ces partenaires, d’une machine de production XXL des CFA en compagnie des Artisans, dépend cette action solidaire pour la lutte contre le cancer du sein. 

Cela mérite bien l’achat de meringues roses dès le mois d’octobre chez les artisans, commerces, et entreprises participantes à la manifestation « Octobre Rose » 2024.

Daniel Carlier

Cet article Lancement régional de l’opération « Octobre Rose » 2024, un défi solidaire ! est apparu en premier sur Va-Infos.fr.

Le Groupe scolaire Cuvinot, symbole du renouveau urbain sur Onnaing

(Visuel drone extension Groupe scolaire Cuvinot/DR ville d’Onnaing)

Xavier Jouanin : « Un lieu de vie, d’apprentissage, pratique, et esthétique »

Certes, le nouvel établissement était déjà opérationnel depuis la rentrée 2023, mais les travaux n’étaient pas achevés, notamment la cour d’école. C’est pourquoi, ce mois de septembre 2024 marque officiellement la naissance du Groupe scolaire Cuvinot où l’ancienne école élémentaire s’est conjuguée avec une extension heureuse. Le choix du maintien de la brique rouge, jusqu’aux noms anciens « garçons »…« filles » inscrits au fronton des salles de classes, est symptomatique de ce maillage architectural. La volonté d’une nouvelle construction esthétique et réfléchie, un alliage

Couloir avec l’ancienne école sur la droite et l’extension sur la gauche

de briques plus bois, une luminosité travaillée dans tous les espaces, des aménagements sur la réduction de la consommation énergétiques, le bon vieux puits canadien toujours performant, des toitures végétalisées, l’orientation des espaces vitrés, les pare-soleil, des couloirs de circulation assez larges, des salles de classes spacieuses et des nouveautés comme une salle de motricité, un nouvel espace péri-scolaire, une nouvelle restauration scolaire et une cours moderne, notamment avec un jardin pédagogique où la récupération de l’eau de pluie est prise en compte, un préau revisité, en résumé une traduction du bien vivre sa scolarité pour mieux apprendre. 

Après l’évacuation en urgence de l’école maternelle en 2018, il fallait réfléchir à un nouveau Groupe scolaire. Mission complexe, mais réussie, car « nous avons relevé un vrai défi, malgré le Covid, malgré la crise énergétique et la pénurie de matériaux. Pari tenu, ce Groupe scolaire est un lieu de vie, d’apprentissage, pratique, et esthétique. C’était la priorité de notre mandat avec un investissement de plus de 7 millions d’euros », commente l’édile. 

Visuel drone, ancien site rénové et cours avec jardin pédagogique

L’inspectrice de l’Education nationale, Emmanuelle Jacquier, était ravie de cette livraison pédagogique pour les élèves comme les enseignants : « Bien sûr, le déménagement a été compliqué, les travaux en site occupé difficile, et plus globalement la période 2018-2023. Pour autant, la réalisation simplifie la vie des élèves avec tout sur le même lieu. Le nouveau mode de fonctionnement débouche sur une meilleure utilisation de ce bâtiment ».

Les partenaires financiers… indispensables !

Il y a les discours politiques éruptifs au niveau national et la réalité de terrain avec le travail partenarial entre toutes les institutions publiques. La collaboration étroite entre ces partenaires est indissociable à la réussite du projet, tout simplement d’un service de proximité à la population. A ce titre, L’Etat, le Conseil départemental du Nord, la CAF du Nord, l’Agence de l’Eau et Valenciennes Métropole ont participé, dans leurs champs de compétences, à cette rénovation/extension majuscule. 

Jardin avec des fraisiers

Béatrice Descamps, la conseillère départementale du Nord, souligne le « long temps de travail sur ce projet et une participation de 300 000 euros du département ». Pour sa part, Jean-Marcel Grandame, dont ses parents sont originaires d’Onnaing, rappelle les mots du Président de Valenciennes Métropole « toujours au soutien des projets locaux ». « Par ailleurs, nous avons requalifié les voiries aux abords du Groupe scolaire Cuvinot », poursuit le vice-président.

Enfin, le Sous-Préfet de Valenciennes, Guillaume Quenet, met en exergue que ce nouveau Groupe scolaire s’inscrit dans le quartier Cuvinot où une requalification globale est en cours dans le cadre du dispositif ERBM (L’Engagement pour le renouveau du bassin minier), validé par Bernard Cazeneuve, Premier ministre, en mars 2017. « Près de 6,7 millions d’euros sont engagés par l’Etat et la région Hauts de France pour réhabiliter les logements miniers au goût du jour ».

C’est là que nous touchons du doigt la vie d’une collectivité locale dans une dynamique permanente, c’est un animal social turbulent, parfois indomptable dont il faut anticiper les humeurs passagères. En effet, ce nouvel établissement scolaire comprend 6 classes élémentaires pour 100 élèves et 4 classes maternelles pour 70 tout-petits. « Nous anticipons des nouveaux logements et une nouvelle attractivité avec les rénovations des logements miniers avec une capacité d’accueil de 100 enfants en plus sans modifier la structure du nouveau Groupe scolaire Cuvinot », conclut Xavier Jouanin.

Daniel Carlier

Cet article Le Groupe scolaire Cuvinot, symbole du renouveau urbain sur Onnaing est apparu en premier sur Va-Infos.fr.

Offrir des solutions au handicap mental avec l’APEI du Valenciennois

(Tous les acteurs du projet et Jordan pour couper le ruban)

Rémi Cadoum : « Ce bâtiment apporte un cadre de vie confortable ; il favorise la qualité de l’accueil et un accompagnement adapté »

Le momentum de l’inauguration de l’extension de la MAS d’Anzin est bien choisi à plusieurs titres. En effet, elle intervient deux jours après la fin d’une période olympique, et surtout paralympique en l’espèce, de très haut vol. L’inclusion portée par les cérémonies d’ouverture et de clôture, sans oublier les performances sportives, n’est pas réservée aux sportifs, mais à tous les publics déficients comme celui du handicap cognitif et/ou moteur. On peut noter que Paris 2024 a été la 1ère fois dans l’histoire où le sport adapté (réservé au handicap mental) a présenté des sportifs dans trois disciplines, tennis de table, athlétisme et natation. Ensuite, cette cérémonie protocolaire met en lumière aussi l’anniversaire des 20 ans de la MAS d’Anzin. Comme Grégory l’a incarné à Compiègne, résident et porteur de la flamme olympique, le passage de témoin est implicite vers une meilleure reconnaissance planétaire du handicap sous toutes ses formes. Cette avancée estivale doit se poursuivre et se traduire via des projets inclusifs sur l’ensemble des territoires français. Cette exposition mondiale ne peut être une flamme de paille… !

Marie-Claire Coquidé et Narimane

Comme cadeau à ses résidents, ce nouvel écrin d’accueil de jour pour 15 personnes, sur 470 M2 en ossature de bois construit sur un ancien tunnel minier, avec un espace rééducation, une salle de réunion, espace de convivialité, etc., constitue un nouveau cadre de vie agréable et performant au service des usagers. Sous la conduite de Maria, nous avons découvert cette nouvelle extension fonctionnelle depuis le printemps venant soulager de fait le site existant. De plus, outre les 15 nouvelles places d’accueil de jour, 15 places sont ouvertes pour la MAS externalisée avec des praticiens pluridisciplinaires à la rencontre au domicile de personnes en situation de handicap moteur lourd et cognitif. Au total, un accompagnement global de 30 personnes en plus des 50 existants sur le site de la MAS d’Anzin. « Ce bâtiment apporte un cadre de vie confortable ; il favorise la qualité de l’accueil et un accompagnement adapté. Cet accompagnement se tourne vers leurs envies, vers leurs attentes et vers leurs besoins », commente Rémi Cadoum, explique le directeur du site hôte de cette cérémonie protocolaire.

« Nous répondons aux besoins de familles même avec une solution partielle », Marie-Claire Coquidé

Cette réalisation répond à un « Appel à manifestation d’intérêt » de l’ARS Hauts de France, en 2021, pour la mise en oeuvre d’une « Politique de prévention des départs en Belgique » où l’APEI du Valenciennois a proposé « un projet innovant. Nous sommes meilleurs en figure libre comme sur l’AMI( Appel à manifestation d’intérêt). Ainsi, nous proposons une nouvelle offre en France plutôt qu’en Belgique », déclare David Leclercq, le DG de ladite association. Financée par l’ARS des Hauts de France et une réserve du Contrat pluriannuel d’Objectifs et de Moyens, cette offre sur le Valenciennois apporte un nouveau souffle souligne Marie-Claire Coquidé, la Présidente de l’association : « Nous répondons aux besoins de familles même avec une solution partielle ».

Visuel extension de la MAS d’Anzin

La MAS d’Anzin passe de 50 usagers à 80 sur place ou hors du site de la MAS d’Anzin. Vous me direz que le delta de 30 paraît tellement insuffisant par rapport aux besoins. La réponse est dans les chiffres. Certes, l’investissement est de 770 000 euros pour la construction, mais surtout cela mobilise 1,740 000 euros annuel en terme de fonctionnement pour ces 30 nouvelles places dédiées à la MAS d’Anzin. C’est là où le « laisser faire » pendant des décennies d’un accueil en Belgique des adultes en situation de handicap mental de plus de 20 ans, avec un financement du déplacement par la Sécurité sociale française, place actuellement les familles françaises au pied du mur. Aujourd’hui, la santé publique valide des projets pour résorber ce déficit. Nous partons de très très loin, mais il n’est jamais trop tard pour mieux faire.

Bien sûr, la commune d’Anzin, terre d’accueil du siège d’Anzin, d’un l’ESAT, d’un foyer de vie, et enfin d’une résidence portée par une association en charge d’enfants autistes, en plus de cette MAS d’Anzin, était présente à travers son adjointe au handicap. 

Spectacle Handi-danse proposée durant cette manifestation

Enfin, l’ARS rappelle le choix du Ministère de la Santé afin de s’attaquer à la construction de solutions d’accueil pour le public en question. « Nous devons faire face au vieillissement des personnes en situation de handicap mental et moteur. A ce titre, nous devons trouver des solutions supplémentaires pour les familles et surtout au sein d’un territoire en tension comme celui-ci. D’ailleurs, l’APEI du Valenciennois est un partenaire reconnu et privilégie pour l’ARS Hauts de France », conclut le Directeur adjoint des territoires de l’ARS HDF.

 

Daniel Carlier

Cet article Offrir des solutions au handicap mental avec l’APEI du Valenciennois est apparu en premier sur Va-Infos.fr.

LA BARJO, tiers lieu culturel à Onnaing, inaugure ses lieux

Les propriétaires du lieu œuvrent depuis quelques années, en toute modestie, à rendre ce lieu convivial, et c’est de manière quelque peu décalée, que le teaser de l’inauguration a été diffusé sur les réseaux. Un parterre de stars ( Laure Montventoux, Romain Durite, Lodie Gaga, Francis Tatanne, Julien Bourré…) ont répondus à l’appel d’une vidéo de présentation décalé et c’est une quarantaine de vidéos qui sont arrivés à LA BARJO. Une véritable émulation de bénévoles qui est à voir et revoir sur l’instagram de l’association !

C’est cette simplicité auréolée d’une touche de folie qui a sans doute fait venir environ 2000 personnes ce samedi 7 septembre ! Un nombre qui n’était pas tout à fait prévu, mais qui a été géré avec brio par les bénévoles. Personnes n’a manqué de bière, ni d’eau !

La Barjo, ou la brasserie des arts joyeux, est une ancienne brasserie ayant appartenue à la famille Mochez pendant de nombreuses décennies. C’est donc un lieu marqué par l’histoire, empreint de vie et qui est le témoignage d’un passé industriel et patrimonial et qui ne pouvait pas être laissé à l’abandon et tomber en ruine ! Selon Elodie  Caron, présidente de l’association depuis 2021, « Il faut sauver notre patrimoine » !

Pourtant il en a fallu de l’imagination pour se projeter, et construire ce qu’est actuellement cette incroyable bâtisse de 2000m2 ! Le lieu a été rénové pour que les traces de son passé y soient encore présentes, des détails d’architectures, comme de la faïence d’Onnaing, des salles d’ateliers dans des écuries, des étables pour apprendre à coudre, un joyeux et beau mélange, très inspirant.

Dans un premier temps, la bâtisse fut la continuité du concept Watt’home, crée à Valenciennes par Vincent Dupret-Delauney, directeur d’EPHAD, une collocation pour séniors auquel il manquait une vocation sociale.

A Onnaing, à LA BARJO, les personnes âgées vivent dans un habitat à loyer modéré et sont accompagnés par des « maîtresses de maison ». Mais ils participent aussi à la vie culturelle du lieu car dans la continuité de leur projet, la bâtisse est devenue également, au fil du temps et des travaux de rénovation, une association d’arts plastiques que Pierre Dupret-Delauney a mis en place :  l’atelier de l’oncle Zig Zag, d’où le nom donné à ce tiers lieu culturel et d’insertion : la Brasserie des Arts joyeux, LA BARJO. Les ateliers sont maintenant de plus en plus nombreux et variés et on peut y retrouver des cours de percussion brésiliennes, de chant, de couture, de théâtre, de modèle vivant… 

L’inauguration du 7 septembre était l’occasion de présenter le travail des professeurs, des élèves, de les écouter aussi, avec des petits concerts, ici et là dans le parc de la maison. Il était possible de s’inscrire sur place, et la file de personne qui attendaient leur tour, présageait d’une belle rentrée artistique et musicale. La BARJO ressemblait à une ruche, et ce joyeux bazar, devait sûrement être à l’image de ce qui s’y passe tout au long de l’année.

LA BARJO n’a cependant pas fini de nous surprendre, car d’autres projets sont en cours. Un estaminet devrait s’y installer au printemps 2025. Il est aussi question de relancer la brasserie.Il reste environ 4 ans de travaux, et d’autres idées émergeront sans doute pendant ce laps de temps.

Il reste quelques places pour les ateliers, et il est encore possible de participer à quelques événements pour prolonger l’été, notamment un one man show de Karl Decamps le 12 novembre, mais aussi un concert de Strunt, et pour contenter les plus jeunes, un concert spécialement pour eux, l’après-midi, le 05 octobre. Les journées du patrimoine (le 21 et 22 septembre) seront également l’occasion de visiter l’exposition De plumes et d’encres, visible du 20 au 29 septembre.

Venez nombreux, ce lieu accueille à bras ouverts ! 

Jane Huvelle

Cet article LA BARJO, tiers lieu culturel à Onnaing, inaugure ses lieux est apparu en premier sur Va-Infos.fr.

Petite-Forêt muscle son parc de logements sociaux

(Visuel arrière du chantier en cours) 

Sandrine Gombert, maire Petite-Forêt : « Nous avons 2042 demandes de logements en attente en 2024 »

Dans le prolongement de la rue de Valenciennes, au delà du quartier St Waast, non loin de l’arrêt de tramway éponyme, d’un côté vous avez la ville centre et de l’autre la commune de Petite-Forêt où un foncier urbain a été découpé en deux par le passage de l’autoroute vers Lille. Peu de personnes savent que quelques maisons au bout de la rue de Valenciennes ne sont plus situées sur la ville centre. C’est là, aux abords directs de l’autoroute, qu’un collectif de logements est en cours de construction sur Petite-Forêt. Ce denier prend la suite d’une ancienne menuiserie bien connue, l’entreprise Victoire. L’inauguration, initialement prévue le 05 juillet dernier, avait été reportée au 06 septembre compte tenu de quelques… aléas politiques. 

Sous la houlette du bailleur social SIGH, 52 appartements distillés, sur deux bâtiments distincts en R+2, de 26 logements chacun, sont ventilés comme suit : 13 T2, 25 T3, 11 T4, et 3 T5. Un profil intéressant pour Jean-Marcel Grandame, Vice-Président de Valenciennes Métropole en charge de l’habitat, car « j’ai noté des grandes typologies. Nous manquons sur notre territoire de ce format de logements faute de maisons individuelles suffisantes. J’espère que ces appartements pourront convaincre des familles à venir s’implanter ici ». Espace paysager avec pas moins de 42 sujets arborant un site clos et sécurisé, une toiture végétalisée et des locaux vélos, des espaces engazonnés, sans oublier des balcons pour chaque appartement. « La commission ne valide plus des appartements sans balcons, la Covid est passée par là », ajoute Jean-Marcel Grandame. 

La maire participe à la plantation d’un hêtre pourpre

Cette nouvelle réalisation vient donner un coup de fouet au logement social sur Petite-Forêt, car le sujet est prégnant avec un CCAS submergé. « Depuis quelques années, nous connaissons une explosion des besoins. Nous avons 2042 demandes de logements en attente en 2024. A ce stade, nous avons 470 logements sociaux et une rotation d’environ 30… C’est pourquoi, cette étape est très importante pour nous avec 52 logements de plus », commente Sandrine Gombert, l’édile de la commune hôte. « Le chiffre est vertigineux », acquiesce Marie Cornillon, la nouvelle DG de SIGH. Ce nouveau projet permet de rappeler que le process des commissions d’attributions a été revu et corrigé !

Et le bon sens est revenu…

« Je suis satisfaite que les commissions d’attributions permettent (de nouveau) une présence physique de la commune afin de porter des dossiers », explique Sandrine Gombert. Pour rappel, afin d’inverser des abus dans les commissions d’attributions des logements sociaux, parfois corsetés localement, l’Etat a eu l’étrange idée de lancer une plateforme digitale où la ville hôte pouvait tout juste déposer un dossier, voire des commentaires. Il n’y avait plus aucun échange en direct, plus aucun contact autre que numérique. Le bon soin de remplir les habitats revenait exclusivement aux bailleurs sociaux sous l’égide des services de l’Etat. Sans surprises, les doléances des maires sont remontées en flèche. Comme souvent, les écarts de certains ont débouché à une correction aux antipodes. Trop intelligente cette dissolution de la voix publique de proximité sur son propre territoire, on vit dans «Interstellar ».

Travail d’équipe

Evidemment, cette réalisation s’inscrit dans un programme plus large du NPNRU (Nouveau Programme National de Rénovation Urbaine) lancée par Emmanuel Valls en 2016 prenant la suite de l’ANRU de Jean-Louis Borloo. Petit interstice pour souligner la continuité de l’Etat, et de certains dispositifs, car sur le temps très long le Valenciennois est truffé d’initiatives de rénovation urbaine (ANRU, NPNR, ERBM pour le logements minier) quel que soit l’arc en ciel politique. En l’espèce, l’Etat, Valenciennes Métropole, Action Logement, SIGH sans oublier le promoteur commandité Novalys sont les acteurs de cette réalisation. « Nous sommes déjà présents sur Petite-Forêt (avec Partenord/48 logements rue Gaston Monmousseau). Je remercie SIGH pour sa confiance avec ce programme de 52 logements avec des surfaces généreuses », indique Frédéric Crochez, Directeur régional foncier chez Novalys.

Pour Action Logement, l’ex 1% entreprise, il ne faut jamais perdre de vue que « les entreprises financent la rénovation urbaine. Nous participons à 72% des programmes de logements sociaux. A ce titre, nous constatons que 25% des offres d’emplois sont refusées, ou l’abandon d’un cursus de formation, faute d’un logement à proximité », déclare Joël Le Ny, Directeur régional Action Logement Hauts de France. 

Le mot de la fin à la première magistrate pointant une localisation très bien située sur cette collectivité locale, proche des commerces, des services publics, et des établissements scolaires, tout pour la naissance d’un nouveau quartier à Petite-Forêt.

Daniel Carlier

Cet article Petite-Forêt muscle son parc de logements sociaux est apparu en premier sur Va-Infos.fr.

Le 08 septembre, un retour aux sources pour le Tour St Cordon à Valenciennes

Pour autant cette édition 2024 avait un parfum d’antan, puisque le Tour Saint Cordon avait lieu un 08 septembre. En effet, avec l’apparition de la Sainte Vierge Marie à l’ermite Bertholin le 31 août 1008, une coutume vit le jour chaque année suivante où chaque 08 septembre la population de Valenciennes participe à une procession religieuse en compagnie de la population de Valenciennes, édile en tête. A cette époque, la Confrérie des Royés avait la garde de la « Châsse », un coffre où l’on expose et conserve des reliques. Il la sortait à cette occasion. 

Toutefois, en 1804, le premier curé de la paroisse Notre-Dame, post Concordat, Guillaume Lallemand, a choisi de raviver cette flamme après la terreur de 1793. Pour cela, il fit sculpter la statue actuelle de Notre-Dame du Saint-Cordon. Excellente idée plus fédératrice qu’un reliquaire afin de rassembler la population de la cité. Enfin, il fixa au 2ème dimanche de septembre le Tour Saint-Cordon tel que nous le connaissons encore en 2024.

Comme à chaque fois, le premier relais pour porter Notre-Dame du Saint-Cordon, après les « Royés », revient à l’édile, son 1er adjoint, et ainsi de suite, une tradition toujours respectée en présence du Sous-Préfet de Valenciennes et des parlementaires. Malgré une période troublée, le Tour Saint-Cordon résiste aux soubresauts de notre corpus sociétal, toujours rassurant que l’on soit croyant ou athée.

Daniel Carlier

Cet article Le 08 septembre, un retour aux sources pour le Tour St Cordon à Valenciennes est apparu en premier sur Va-Infos.fr.

❌