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Partenariat solidaire entre l’APEI du Valenciennois et le LycĂ©e Fontaine Ă  Anzin

Marie-Claire CoquidĂ© : « C’est un bel Ă©change entre les jeunes Â»

Tout a commencĂ© par une collecte de vĂȘtements au sein de tous les Ă©tablissement de l’APEI du Valenciennois oĂč celle-ci, massive, a permis de rassembler entre 8 000 et 10 000 dons durant les mois de novembre et dĂ©cembre 2024. Bien sĂ»r, une sĂ©lection a Ă©tĂ© nĂ©cĂ©ssaire afin de converser les habits compatibles Ă  un rĂ©emploi. Pour les habits sĂ©lectionnĂ©s, un nettoyage a Ă©tĂ© lancĂ© auprĂšs de la blanchisserie, situĂ©e sur la citĂ© thermale, de l’association sur l’APEI du Valenciennois. Puis, une vente Ă  trĂšs trĂšs bas prix en faveur des rĂ©sidents de l’association, mais Ă©galement des lycĂ©ens et des salariĂ©s du lycĂ©e Fontaine Ă  Anzin, s’est opĂ©rĂ©e ; voilĂ  pour le dĂ©corum d’une opĂ©ration solidaire partagĂ©e. 

« Nous avions dĂ©jĂ  collaborĂ© dans le domaine sportif avec le lycĂ©e Fontaine sur Anzin, mais c’est la 1Ăšre fois en milieu ordinaire dans le domaine du commerce/gestion. Ensuite, ce fut l’occasion d’un bel Ă©change entre les jeunes des deux structures (16-17 ans lycĂ©ens et 16-25 ans APEI), voire avec les adultes Â», commente Marie-Claire CoquidĂ©, la PrĂ©sidente de l’APEI du Valenciennois. 

Un magasin éphémÚre

Magasin éphémÚre

AprĂšs cette collecte de vĂȘtements et le nettoyage, il a fallu transformer l’intĂ©rieur du local d’accueil de ce magasin Ă©phĂ©mĂšre (48 heures) mis Ă  disposition par l’établissement scolaire. « Cette opĂ©ration est une collaboration Ă©troite entre le LycĂ©e Fontaine et l’APEI du Valenciennois. En effet, les jeunes des deux structures ont travaillĂ© ensemble pour amĂ©nager cette salle. Je tiens Ă  souligner que nous avons reçu aussi des dons de portants, de cintres et de bacs des partenaires comme Kiabi, Etam et DĂ©cathlon Â», prĂ©cise Scheherazade Souidi, professeure commerce/gestion au lycĂ©e Fontaine. Clairement, la qualitĂ© de l’habillement, et de fait des dons des familles de l’APEI du Valenciennois, est impressionnante.

Pour la partie vente, le choix s’est portĂ© sur une action flĂ©chĂ©e. « Nous voulions conserver cette aide ciblĂ©e en faveur de ces deux publics. Ensuite, c’est un coup de pouce au pouvoir d’achat Â», dĂ©clare la prĂ©sidente de l’APEI du Valenciennois. 

« Les prix Ă  la vente vont de 0,50 centimes Ă  8 euros maximum avec des habits de marque ou d’une trĂšs belle qualitĂ©. Un acheteur peut remplir un sac de vĂȘtements pour moins de 10 euros. De plus, pour nos jeunes, c’est un projet trĂšs concret avec mĂȘme une caisse enregistreuse avec une possibilitĂ© d’encaissement en condition rĂ©elle Â», ajoute StĂ©phanie Loison, professeure commerce/gestion au lycĂ©e Fontaine.

VoilĂ  une action combinant la solidaritĂ©, la transition Ă©cologique Ă  travers le rĂ©emploi des vĂȘtements, et l’échange social entre deux populations distinctes, efficace et efficient. Le mieux vivre ensemble est parfois simple !

Daniel Carlier

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Depuis le 31 mars, c’est la « LAPI Hour Â» Ă  Valenciennes

Depuis ce lundi 31 mars, les automobilistes en stationnement sur la ville centre vont bĂ©nĂ©ficier d’une heure de gratuitĂ© sur les emplacements en surface. Cette mesure rejoint celle d’une mĂȘme gratuitĂ© en ouvrage d’art, depuis un an, afin de booster la frĂ©quentation des parkings comme celui de l’Arsenal toujours en souffrance absolue. Certes, l’arrivĂ©e d’un cinĂ©ma de centre-ville pourrait changer la donne pour ce dernier. Toutefois, il est difficile de dĂ©connecter cette mesure avec une prochaine pĂ©riode Ă©lectorale agitĂ©e au sein des communes françaises.

Alors, pour cette journĂ©e du poisson d’avril, compte tenu d’une politique de matraquage Ă  l’endroit des automobilistes stationnĂ©s sur la collectivitĂ© locale de Valenciennes, cette disposition plus douce sera-t-elle liquidĂ©e si le maire sortant est rĂ©Ă©lu en mars 2026 ? 

Toutefois, pour prendre du recul et rĂ©flĂ©chir Ă  une perspective d’ensemble, cet acte politique peut Ă©galement se lire Ă©galement sous un autre angle. En effet, chacun sait aujourd’hui que le bilan d’un(e) Ă©dile sortant(e) ne sera pas la colonne vertĂ©brale du vote en mars 2026, contrairement Ă  toutes les Ă©lections de proximitĂ© prĂ©cĂ©dentes, mais une recomposition du paysage politique national, Ă  la sauce locale. Bien sĂ»r, les valeurs humaines du premier magistrat seront Ă©galement un critĂšre important sachant que le rapport Ă  autrui, bienveillant et accessible, Ă  l’égard duquel aucun ressenti autocratique des administrĂ©s n’est reprochĂ© au moment mĂȘme oĂč le prĂ©sident de la 1Ăšre puissance mondiale envoie un ultimatum aux entreprises françaises
, vous pensez comme moi sinon ! C’est dire si l’individu sera d’abord « Le Programme » de toute candidature, homme ou femme, pour cette prochaine municipale 2026.

Enfin, dans la suite logique de la condamnation de Marine Le Pen et son inĂ©ligibilitĂ© avec exĂ©cution immĂ©diate pour 5 ans, prĂ©sumĂ©e innocente dĂšs qu’elle va interjeter en appel, il devient essentiel pour les maires de France, en cours d’une procĂ©dure Ă  leur endroit, qu’ils connaissent la fin de leur histoire judiciaire. En effet, que la justice se prononce avant la fin de l’annĂ©e 2025, afin que chaque Ă©lectrice et chaque Ă©lecteur s’exprime au regard des candidats putatifs dans les 35 000 collectivitĂ©s locales, permettrait un Ă©claircissement dĂ©mocratique. En effet, personne n’est au dessus des lois françaises mĂȘme un personnage politique favori Ă  la prochaine Ă©lection prĂ©sidentielle, c’est le message envoyĂ© par les magistrats aux Françaises et aux Français et de par le monde.

Daniel Carlier

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ConfĂ©rence Ă  Valenciennes sur la « LaĂŻcitĂ© et MixitĂ© Â» par CĂ©cile RĂ©vauger

Dire que la laĂŻcitĂ© est Ă  la fois un pilier de notre constitution, Ăąprement dĂ©fendu par l’Etat, mais aussi une pensĂ©e rĂ©publicaine attaquĂ©e, vilipendĂ©e, parfois incomprise hors de nos frontiĂšres, constitue un mince aperçu de cette lutte incessante. Devons-nous appliquer sans faillir toute la laĂŻcitĂ©, rien que la laĂŻcitĂ© ou une version plus douce, Ă©dulcorĂ©e ?

Le sujet est ardu, mais pour rĂ©flĂ©chir Ă  demain, CĂ©cile RĂ©vauger va d’abord retracer l’histoire d’une certaine idĂ©e de notre bien vivre ensemble. En effet, dans une sociĂ©tĂ© mondialisĂ©e, des cultures interconnectĂ©es, le choix de respecter la diversitĂ© de religion, ou aucune, le genre, et l’égalitĂ© homme/femme dans sa constitution est une singularitĂ© française. Certes, la Turquie imprime dans sa loi la laĂŻcitĂ©, mais nous connaissons aujourd’hui les entorses du pouvoir en place Ă  cet Ă©gard. 

Bien sĂ»r, cette libertĂ© est Ă©cartelĂ©e Ă  travers notre quotidien et la politique associĂ©e. Le port du voile est un sujet au coeur de notre conception d’un universalisme. Pour sa part, CĂ©cile RĂ©vauger explique son point de vue, car lĂ  Ă©galement le sujet tiraille la classe politique française : « Je condamne le port du voile dans les espaces d’autoritĂ©s publiques. ConcrĂštement, au sein des Ă©coles, mais je comprends le dĂ©bat spĂ©cifique sur la sortie scolaire et l’accompagnement des parents. C’est un sujet sensible ! Toutefois, je suis pour la libertĂ© du port du voile dans l’espace public, comme privĂ© (hors espaces d’autoritĂ©s publiques). Â» Bien sĂ»r, d’autres sujets se greffent comme le port du voile dans les compĂ©titions sportives, autre thĂ©matique tendue d’actualitĂ©. 

Ensuite, la mixitĂ© s’impose de fait dans ce dessin d’une sociĂ©tĂ© Ă©galitaire entre tous, hommes et femmes. NĂ©anmoins, elle n’avait pas vĂ©ritablement traversĂ© l’esprit du lĂ©gislateur de la loi en 1905. Au fil des annĂ©es et des combats que nous connaissons toutes et tous, l’égalitĂ© homme-femme est devenue le fil conducteur de notre vision rĂ©publicaine. La mixitĂ© s’impose de facto comme l’autre pilier de notre libertĂ© de conscience.

Le sentiment d’injustice fragilise-t-il la laĂŻcitĂ© ?

Totalement corrĂ©ler avec cette application de la loi de 1905, la perception pleine et entiĂšre de cette derniĂšre est sujet Ă  un questionnement selon votre ressenti. « Le sentiment d’injustice, notamment sociale, attaque la citoyennetĂ©. Par ailleurs, aucune loi est immuable, mais surtout est-ce l’esprit de la loi de 1905 ? Â», commente CĂ©cile RĂ©vauger.

Ensuite, la dĂ©rive potentielle comme le wokisme, oĂč d’une idĂ©ologie assez vertueuse Ă  la base se construit un systĂšme d’exclusion pose d’autres questions. Oui, le respect de la laĂŻcitĂ© ne peut s’exonĂ©rer de l’évolution des moeurs sans pour autant cĂ©der sur ses principes fondamentaux. VoilĂ  le sel de cette confĂ©rence proposĂ©e, un moment de rĂ©flexion rare, ce samedi 12 avril 2025 Ă  l’auditorium Saint-Nicolas Ă  Valenciennes (entrĂ©e gratuite).

Daniel Carlier

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(Volley-Ball) Battu par St DiĂ© des Vosges, le VC Valenciennes n’a pas dĂ©mĂ©ritĂ©

(Les Valenciennoises attentives au filet)

LE VC VALENCIENNES A TERMINE EN TÊTE LA PREMIERE PHASE

Avec 46 pts pour seize victoires et deux dĂ©faites, le Volley Club de Valenciennes a terminĂ© en tĂȘte de sa poule B du championnat Elite en devançant Evreux (2e, 44 pts) et Sens (3e, 44 pts). Des succĂšs acquis avec 9 fois 3-0, 3 fois 3-1, 4 fois 3-2 et deux revers  2-3. Cela en engrangeant cinquante deux sets gagnants pour dix sept contre. Une belle prestation des protĂ©gĂ©es du prĂ©sident Arnaud Legrand qui leur permet de participer aux play-offs d’accession en Ligue A.

UN DEBUT DE PLAY – OFF ASSEZ CORRECT

le contre valenciennois trouĂ© par l’efficacitĂ© de Tauraa

Pour l’ouverture de cette seconde phase les Valenciennoises sont hĂ©las tombĂ©es, salle du Hainaut, face au Pays Viennois. Une dĂ©faite 1-3 (18-25, 26-24, 19-25, 18-25), malgrĂ© une bonne rĂ©sistance. Pour leur premier dĂ©placement elles se sont refaites la cerise en allant dominer Harnes sur son parquet sur un score sans appel : 0-3 (15-25, 19-25, 23-25). Secondes aprĂšs deux rencontres, voilĂ  que le leader St DiĂ© se trouvait sur son passage ce samedi. Des Vosgiennes qui ont dominĂ© leur poule A en envoyant au tapis tous leur adversaires (18 victoires en autant de matchs) ne laissant que des miettes Ă  Harnes (2e, 15V, 3D) et au Pays Viennois (3e, 12V, 6D). La mission du VCV ne s’annonçait pas de tout repos face Ă  une formation, logique prĂ©tendante Ă  la montĂ©e, qui n’a concĂ©dĂ© que six petits sets contre cinquante quatre gagnants

Classement actuel des play-offs  (les rencontres de la 1Ăšre phase entre adversaires directs comptant) : 1 St diĂ© 17 pts ; 2 VC Valenciennes 9 pts ; 3 Evreux 9 pts ; 4 Sens 7 pts ; 5 Pays Viennois 6 pts ; 6 Harnes 6 pts.

LE VC VALENCIENNES NE DOIT PAS EN ROUGIR

Dans une salle du Hainaut bien remplie, dans laquelle les encouragements n’ont pas manquĂ©, notamment de la tribune Toyota d’une part, et de l’autre par de nombreux spectateurs dans le sillage des jeunes supporters du VAFC et des jeunes de l’école Jean Mineur, les Valenciennoises ne dĂ©butaient pas le match par le bon bout. Vite menĂ©es 1-7, elles se sont accrochĂ©es mais n’ont jamais rĂ©ussi Ă  revenir sur le porte-bagages adverse Ă  cause de la force de frappe du trio Tauraa-Labaset et Piccolo: 19-25. 

Adriana Darthuy au service

Dans le second set, elles ont fait longtemps jeu Ă©gal avec St DiĂ© : 5-5, 13-13 mais au fil des joutes les Vosgiennes dĂ©montraient de nouveau leurs forces : 18-25. Le troisiĂšme set fut celui le plus Ă©quilibrĂ©. MalgrĂ© leur retard les Ă©quipiĂšres de Zuzana Labikova jouaient crĂąnement leur chance et tour Ă  tour Karolina Golita, Adriana Darthuy et Aurore Mobisa fleurissaient le tableau d’affichage : 6-4, 13-9, 19-14. C’est lĂ  que St DiĂ© trouvait que la rigolade avait assez durĂ© et passait un 0-6 meurtrier pour reprendre les commandes : 19-20. Sans s’affoler les Valenciennoises restaient dans le match : 25-25. Elles sauvaient alors trois balles de match mais hĂ©las pas la quatriĂšme : 25-27.

LES REACTIONS :

Emmanuel Dumortier (coach de St DiĂ©) : << Un succĂšs trĂšs important 0-3 ici oĂč personne ne l’avait fait. Un bon match de mon Ă©quipe avec quelques moments de relĂąchement, mais nous avons su resserrer dans les pĂ©riodes chaudes. Une victoire logique, car nous avons fait un bon match face Ă  Valenciennes qui fait une saison exceptionnelle. >>

Adriana Darthuy (joueuse du VCV) : << Un match compliquĂ© dans le sens que St DiĂ© est une trĂšs bonne Ă©quipe qui nous a fait dĂ©jouer. Cela fait plaisir de disputer une rencontre avec autant d’intensitĂ©. Malheureusement, nous avons mal dĂ©butĂ© ce qui nous a coutĂ© le premier set, mais je suis fiĂšre de mon Ă©quipe car on s’est battues jusqu’au bout. Nous rejouons  face Ă  cette formation la semaine prochaine en coupe de France en espĂ©rant prendre notre revanche. >>

GaĂ«tan Cyrulik (coach du VCV) : << Nous n’avons pas su saisir notre chance avec cette mauvaise entame de match, nous Ă©tions trop stressĂ©s. Dans le troisiĂšme set, nous n’avons rien Ă  regretter mĂȘme si nous avons lĂąchĂ© quelques points un peu bĂȘte. Ce soir elles Ă©taient plus fortes que nous. >>

VC VALENCIENNES  – ST DIE : 0-3 (19-25, 18-25, 25-27)

Olivia et Robert Place

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Marly dĂ©roule son budget tournĂ© vers l’investissement !

(visuel Le premier coup de pince sur les maisons bleues du quartier de La Briquette)

Jean-NoĂ«l Verfaillie : « Notre baisse des charges de fonctionnement depuis 2020 nous permet ces investissements ! Â»

Ce dernier BP avant les Ă©lections municipales pour cette majoritĂ© locale Ă©lue en juin 2020, considĂ©rant que l’exercice 2026 sera exĂ©cutĂ© principalement par une nouvelle Ă©quipe politique, constitue toujours le marqueur d’un mandat, la signature finale aprĂšs 6 ans de gouvernance. 

Dans cette optique, l’édile de Marly a mis l’accent sur la trajectoire financiĂšre voulue dĂšs l’arrivĂ©e aux commandes de la localitĂ©. Â« En 2020, nous avions 310 fiches de paie (dont 80 aides mĂ©nagĂšres), nous avons rĂ©duit la masse salariale (186 titulaires + contractuels) mĂȘme si compte tenu de la diminution des charges, elle ne se traduit pas encore en pourcentage. L’idĂ©e est de rĂ©duire Ă  50% la masse salariale (contre 61,4%) Â», commente le maire. 

Cette donnĂ©e (de 50%) constitue le baromĂštre au delĂ  duquel la charge salariale entrave l’action municipale d’oĂč la situation trĂšs dĂ©licate, commentĂ©e par la Chambre RĂ©gionale des Comptes fin 2019, peu avant le dĂ©cĂšs de Fabien ThiĂ©mĂ©, de l’ancienne gouvernance subissant un effectif trop lourd sans compter un absentĂ©isme quasi record sur le Valenciennois (Ă©quivalent Ă  26 postes ETP en 2019). Sur ce point prĂ©cis, si les malades de longue durĂ©e « que je n’ai pas vu depuis le dĂ©but de mon mandat Â» figurent toujours dans le dĂ©compte, l’absentĂ©isme de courte durĂ©e a Ă©tĂ© rĂ©duit de façon spectaculaire, 12 100 jours en 2022 pour 8 600 jours en 2024. Selon le maire, ce rĂ©sultat est trĂšs liĂ© « au CIA (ComplĂ©ment Indemnitaire Annuel) Â» et son incitation Ă  l’engagement professionnel, une politique conduite par Serge Moreau, l’adjoint en charge des ressources humaines ; voilĂ  deux points clĂ©s dans l’économie structurelle entreprise par la nouvelle majoritĂ© municipale dĂšs juin 2020.

La dette, la fiscalité, et les apprentis
 !

Concernant la fiscalitĂ© locale, les Ă©conomies permettent un allĂšgement de la contribution de l’administrĂ© : « Depuis le dĂ©but du mandat, sur la Taxe FonciĂšre, nous aurons rĂ©duit de 10 points la fiscalitĂ© locale. Certes, compte tenu de la hausse de l’assiette (taux de l’Etat), le Marlysiens n’a pas encore vu cette baisse de la fiscalitĂ©, mais en 2025 compte tenu de la diminution de l’inflation
, le contribuable constatera cette baisse. Â» Bien sĂ»r, la commune revient de loin et tend vers une normalitĂ©, comme ses communes voisines Saint-Saulve et Aulnoy-lez-Valenciennes, car le maire ne manque pas de faire rĂ©fĂ©rence Ă  la hausse massive (30%) des taxes locales, en 2009, compte tenu de l’état financier du budget aprĂšs la gouvernance de Philippe DuĂ©e. « Nous ne pouvions pas faire autrement au risque d’une mise sous tutelle par le PrĂ©fet du Nord. De plus, il n’était pas question de supprimer des services Ă  la population en arrivant aux commandes de la commune », tance Marie-ThĂ©rĂšse Hourez pour l’opposition et ancienne 1Ăšre adjointe de Fabien ThiĂ©mĂ©. Le maire rĂ©pond tout de go « tous ceux qui rĂ©alisent des hausses d’impĂŽts, en local comme au niveau de l’Etat, utilisent le mĂȘme argumentaire. Â» Cette partie, trop longue, de tennis politique sur la situation budgĂ©taire en 2008/2009 devient lassante, car les mentalitĂ©s Ă©voluent et rien n’oblige l’actuel maire, comme la ou le prochain, de s’acculturer Ă  une nouvelle donne
 rĂ©cente !

La dette publique locale, elle reste maĂźtrisĂ©e mĂȘme si le pic de l’investissement intervient en 2025, faisant passer une capacitĂ© de dĂ©sendettement par an de 2,1 en 2023, 2,7 en 2024 Ă  10,9 en 2025 compte tenu la municipalitĂ© va dĂ©caisser dĂ©jĂ  6 millions d’euros de crĂ©dit paiement en 2025 et un emprunt potentiel de 6,4 millions d’euros. A ce titre, Christian Chatelain demande des prĂ©cisons sur les recettes annoncĂ©es pour le futur chantier du parc urbain (Parc de la RhĂŽnelle) : « Pour ce projet, vous annoncez un investissement de 9,6 millions d’euros, mais Ă©galement 5,7 millions de recettes. Etes-vous certain de ces rentrĂ©es, car sinon ce seront les contribuables Marlysiens qui vont payer ! Â». Pour Jean-NoĂ«l Verfaillie, les chiffres avancĂ©es sont le minimum : « Le Conseil dĂ©partemental, le Conseil rĂ©gional, et l’Etat vont participer, tout comme Valenciennes MĂ©tropole. Par contre, non compris dans cette donnĂ©e, une Ă©ventuelle subvention de l’Europe au titre de la renaturation et de l’Agence de l’Eau (Ă  Douai) ». Heureux monde oĂč une certitude budgĂ©taire existe Ă  plus de six mois


Comme pour illustrer une Ă©volution des mentalitĂ©s au sein d’une formation politique, la dĂ©libĂ©ration sur l’autorisation d’embauche de deux apprentis au sein de la municipalitĂ© est instructive Ă  plus d’un titre. En effet, au dĂ©tour d’une grande banalitĂ© Ă  travers la demande, au Conseil municipal, de valider l’embauche de deux apprentis s’est engagĂ© un Ă©change politique croustillant. « Je regrette l’embauche de seulement deux apprentis (pour 6 au total sur cette commune) », dĂ©clare Virginie Melki, tout en dĂ©clinant les vertus de ce contrat d’apprentissage qui n’est plus Ă  dĂ©montrer. Jean-NoĂ«l Verfaillie rĂ©pond que ce « n’était pas la dĂ©libĂ©ration oĂč il fallait intervenir, car sous Fabien ThiĂ©mĂ© (et quasi deux mandats), c’était zĂ©ro. Â» Cet Ă©change mĂ©rite des prĂ©cisons. En effet, la question prĂ©cise sur le pourquoi d’un non recours Ă  l’apprentissage avait Ă©tĂ© posĂ©e en Conseil municipal au regrettĂ© Fabien ThiĂ©mĂ©. La rĂ©ponse Ă©tait sans ambiguĂŻtĂ©s : « Je considĂšre les contrats apprentissage comme des contrats prĂ©caires. » C’était une opinion politique, partagĂ©e ou pas, mais respectable in fine. Au bout du bout, Ă  la toute fin du second mandat, deux contrats d’appentis (profils particuliers) ont tout de mĂȘme Ă©tĂ© signĂ©s sur Marly, mais ce n’était clairement pas la tasse de thĂ© de l’ancien Ă©dile. C’est pourquoi, l’intervention tonique de Virginie Melki, du PCF, dĂ©montre que les idĂ©es Ă©voluent aussi
 !

Les voiries

Bine sĂ»r, comme toutes les Ă©quipes sortantes, la majoritĂ© municipale met l’accent sur son programme de rĂ©novation des voiries, dĂ©jĂ  rĂ©alisĂ©es comme l’Avenue Henri Barbusse, rue Roger Salengro, rue de la Paix, rue Oscar Carpentier, Route de PrĂ©seau, rue Albert Schweitzer, Voirie de la zone des Dix Muids en 2024, et une liste plĂ©thorique pour l’annĂ©e 2025 dont l’incontournable rue Jean JaurĂšs sans oublier l’espace NPNRU sur La Briquette. C’est un classique de gestion de fin de mandat, car le riverain juge au dessert le menu proposĂ© pendant six ans avec cette part d’injustice. Trop souvent, on constate cet indicible arasement d’une gestion municipale tout le long d’un mandat, en cas d’absence d’un projet de proximitĂ©, d’un chantier mal gĂ©rĂ©, voire d’un nid de poule devant chez lui. L’urne est ingrate, c’est le principe de la dĂ©mocratie. 

3 classes fermées en septembre 2025

« La baisse de la dĂ©mographie est trĂšs violente. A la rentrĂ©e 2025, il y aura 3 fermetures de classes, une Hurez Saint Nicolas et deux Nelson Mandela. Vous avez une diffĂ©rence de 50% entre le nombre d’élĂšves en maternelle et en CM2. InĂ©vitablement, nous aurons un trou d’air en CM2 dans quelques annĂ©es Â», commente Jean-NoĂ«l Verfaillie. 

Pour autant, le futur Groupe scolaire HĂ©lĂšne CarrĂšre d’Encausse, regroupant deux Ă©coles (Louise Michel et Nelson Mandela), prĂ©voit un amĂ©nagement interne afin d’accueillir plus d’élĂšves. En effet, le peuplement du quartier de la Briquette en hausse sera une rĂ©sultante de l’achĂšvement de la rĂ©novation urbaine en mode NPNRU.

CrĂšche La Perdriole

Autre sujet dĂ©battu dans l’hĂ©micycle local, la crĂšche La Perdriole est en Ă©bullition, car trois postes n’ont pas Ă©tĂ© reconduits au sein de ce service Ă  l’enfance. Le maire rappelle qu’il respecte la loi sur le nombre d’encadrants en rapport au nombre d’enfants accueillis. Toutefois, ladite loi a permis d’augmenter drastiquement le nombre d’élĂšves sur site sans modifier le nombre de professionnels associĂ©s. Virginie Melki monte au crĂ©neau sur cet appauvrissement de l’accueil avec « une pĂ©tition des parents (28 signataires) et des encadrants.» Faire aussi bien en terme de sĂ©curitĂ© et accompagnement, avec beaucoup plus d’enfants, ouvre la porte Ă  l’accident au sein de la structure, l’incident  familial, un moment inattention, parfois stupide, c’est aussi simple que cela ! Les Ă©conomies ont aussi des limites
 !

La bataille chiffrée du CCAS

Comme chaque annĂ©e, le budget du CCAS provoque un vif dĂ©bat entre Jean-NoĂ«l Verfaillie et Marie-ThĂ©rĂšse Hourez sur la sĂ©mantique budgĂ©taire Ă  l’endroit des plus dĂ©munis. L’édile maintient contre vents et marĂ©es que « lorsque vous passez de 240 000 euros Ă  500 000 euros. On ne peut pas dire que le budget a diminuĂ© sur le CCAS sous notre gouvernance. Â» En rĂ©ponse, l’ancienne 1Ăšre adjointe dĂ©cortique cette subvention de la ville au CCAS, pour rappel avec son entitĂ© juridique propre, et soutient que cette « subvention au CCAS baisse d’autant plus que nous constatons une hausse de la pauvretĂ©. Â» Toute chose Ă©tant Ă©gale par ailleurs, il est Ă©vident que la prĂ©caritĂ© gagne du terrain depuis la COVID Ă  travers cette inflation qui a grignotĂ© les esprits et les portefeuilles. Ici, localement, deux points de vue connaisseurs du sujet s’affrontent vigoureusement sans une balle, c’est dĂ©jĂ  pas mal au regard de l’actualitĂ©. 

Club de foot

Enfin, le vote des subventions aux associations a permis d’éclairer l’auditoire sur la subvention dĂ©diĂ©e au club de foot de Marly. « Nous passons au budget une subvention de 25 000 euros, mais au delĂ  du seuil de 23 000 euros, l’association doit fournir une comptabilitĂ© certifiĂ©e. Compte tenu des difficultĂ©s financiĂšres du club, nous avons mĂȘme proposĂ© de rembourser, Ă  travers une subvention exceptionnelle, la facture du comptable. Pour autant, il nous faut une facture acquittĂ©e (et un bilan comptable officiel) pour dĂ©bloquer la subvention et le remboursement de la facture. Â» Pas simple le ballon rond Ă  Marly, mais le sport amateur mĂ©rite tant ce coup de pouce de la puissance publique locale !

Daniel Carlier

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Nora Taalba (Label Vie) : « Il faut sacraliser l’humain dans l’aide Ă  domicile Â»

Comment vieillir demain en France ? 

La thĂ©matique de la prise en charge des personnes vulnĂ©rables, et notamment les personnes ĂągĂ©es, a connu plusieurs vies en France. En effet, face Ă  ce besoin, les collectivitĂ©s locales françaises ont choisi de crĂ©er des structures dĂ©diĂ©es sous conditions de ressources, ou pas, et cahin-caha a traversĂ© le siĂšcle. Le bras armĂ© de cette politique est le fameux CCAS mise sur les fonts baptismaux en 1986, mais il n’est que le reflet d’une humanitĂ© envers les plus dĂ©munis nĂ©e sous la RĂ©volution française, l’historique bureau de bienfaisance instaurĂ© en 1796. 

Puis, avec ses travers dans la gestion au quotidien, le Ministre bouillonnant Jean-Louis Borloo a choisi de renverser la table. En effet, il lance le « Plan Borloo » en 2004 oĂč il fait entrer le service Ă  la personne dans le secteur marchand. C’est la 2Ăšme rĂ©volution du mĂ©tier. 

L’impact du Plan Borloo

Clairement, un cahier des charges relatif Ă  la qualitĂ© de la prestation de service a accompagnĂ© ce transfert dĂ©tonnant. D’un cotĂ©, des entreprises ont Ă©mergĂ© comme Label Vie https://www.labelvieservices.fr/, avec un service de repas Ă  domicile, mĂ©nage et toilettes des personnes fragiles, situĂ©e Bd Watteau Ă  Valenciennes, et de l’autre les associations subventionnĂ©es, voire des services communaux en rĂ©gie, ont essayĂ© de s’adapter Ă  ce nouveau paysage professionnel.

« Le Plan Borloo a permis une montĂ©e en gamme de la qualitĂ© du service Ă  la personne, mais Ă©galement de dĂ©cloisonner l’aide Ă  domicile Â», commente Nora Taalba. Dans cette optique, les deux vĂ©hicules de ce service de maintien Ă  domicile ont poursuivi leur vie avec une problĂ©matique de taille, le coĂ»t unitaire de la prestation Ă  domicile et son modĂšle Ă©conomique indispensable. Il serait injuste de dire que le Plan Borloo a exonĂ©rĂ© la puissance publique de toute responsabilitĂ© en la matiĂšre, c’est le sujet de l’entreprise privĂ©e et vogue le navire. Non, l’arrivĂ©e en force du privĂ©e en coexistence des structures publiques, associatives ou pas, a tirĂ© vers le haut les mĂ©tiers oĂč vous devez ĂȘtre diplĂŽmĂ© pour rĂ©aliser la toilette, mais surtout travailler (dans l’idĂ©al) avec une rĂ©elle appĂ©tence pour le mĂ©tier. « Si vous n’avez pas d’empathie pour les personnes
 LĂ , nous connaissons un problĂšme sur la durabilitĂ©, la pĂ©nibilitĂ©, et la compĂ©tence des candidates, car il faudrait aussi masculiniser la profession. Certes, la digitalisation facilite la gestion du quotidien pour les intervenants, tout le volet administratif est plus facile, mais  il faut sacraliser l’humain dans l’aide aux personnes fragiles. Le numĂ©rique ne fera pas la toilette, IA comprise, Ă   la place d’une intervenante Ă  domicile ! Â», commente Nora Taalba.

Des « Assisses de l’aide Ă  domicile « 

ConcrĂštement, Said Benoussad prĂ©sente l’équation sur la table : « Les structures associatives appliquent encore un coĂ»t Ă©tabli 25 ans plus tĂŽt. Il n’y a plus aucune rentabilitĂ©, d’oĂč des conflits sociaux nombreux (comme sur des structures sur la ville de Valenciennes). En face, quels sont les moyens allouĂ©s par la puissance publique pour prendre en charge les personnes vulnĂ©rables ? Â» Certes, ils sont existants Ă  travers le Conseil dĂ©partemental et l’allocation APA (allocation personnalisĂ©e d’autonomie), mais le soutien financier vers le bĂ©nĂ©ficiaire ou les acteurs du marchĂ© est insuffisant face Ă  la recrudescence de personnes ĂągĂ©es Ă  prendre en charge. 

En rĂ©sumĂ©, un nouveau plan est attendu par l’ensemble de la profession avec gourmandise et fĂ©brilitĂ©. « Nous avons Ă©crit un manifeste pour que tous les acteurs se mettent autour de la table. C’est pourquoi, nous souhaitons rapidement des Assisses de l’aide Ă  domicile Â», ajoute Nora Taalba. 

Le Big Bang Post Covid

Ensuite, une 3Ăšme rĂ©volution est arrivĂ©e comme un ouragan dans le monde de la prise en charge des personnes ĂągĂ©es et des personnes en situation de handicap, elle a pris la forme d’une pandĂ©mie mondiale, la COVID. 

Suite Ă  cette pĂ©riode improbable, le focus sur les EPHAD s’est fait jour avec un courageux et cĂ©lĂšbre livre « Les Fossoyeurs » dont le rĂ©sultat a Ă©tĂ© une sĂ©rie de contrĂŽles dans les 7 500 EPHAD françaises. Les rĂ©sultats ont Ă©tĂ© rĂ©vĂ©lĂ© ce mardi 25 mars, 55 Ă©tablissements ont Ă©copĂ© de Â»sanctions graves  Â» et une kyrielle de recommandations, voire d’injonctions, Ă  progresser dans ladite activitĂ©. 

A cotĂ© de cette activitĂ© en Ă©tablissement, l’aide Ă  domicile a pris la vague avec une problĂ©matique de recrutement trĂšs trĂšs sĂ©rieuse. « Il y a de moins en moins de personnes avec la vocation, ils sont plutĂŽt lĂ  pour la rĂ©munĂ©ration, mais il faut avoir envie de pratiquer ce mĂ©tier Â», explique Manon, une collaboratrice dĂ©diĂ©e au recrutement au sein de l’entreprise Label Vie. « Aujourd’hui, nous avons 3 salariĂ©s en charge du recrutement. Au dĂ©but des annĂ©es 2000, nous recevions des CV Ă  profusion avec des compĂ©tences. Aujourd’hui, il y a un vĂ©ritable problĂšme de capacitĂ© à
, d’empathie envers les personnes ĂągĂ©es ou en situation de handicap. Enfin, compte tenu que les salaires (revalorisĂ©s post COVID) sont faibles, vous avez des salariĂ©s en prĂ©caritĂ© au contact de personnes en situation de prĂ©caritĂ©. NĂ©anmoins, chez Label Vie, nous prĂ©servons absolument la qualitĂ© de service et les valeurs humaines. C’est la base de notre recrutement Â», explique Nora Taalba.

Nous sommes dans le champ des « mĂ©tiers de l’humain. Aujourd’hui, vous avez une gĂ©nĂ©ration qui revendique, ni politiquement, ni syndicalement, une meilleure prise en compte de la pĂ©nibilitĂ© du travail », conclut Said Benoussad. Dans ce cadre, il faut des rĂ©ponses urgentes face Ă  l’ampleur de la mission et d’une hausse exponentielle des bĂ©nĂ©ficiaires , car ce sujet est une bombe sociĂ©tale Ă  retardement.

Avec 120 salariĂ©s (85 ETP), l’entreprise « Label Vie » Ă©volue sur le Valenciennois, le CambrĂ©sis, et le Douaisis, et pour son 20Ăšme anniversaire, elle va aller au contact de ses partenaires, certains bĂ©nĂ©ficiaires, pour une restitution finale en juin 2025. Enfin, elle compte bien participer Ă  toute avancĂ©e sur cette thĂ©matique, car il n’est plus urgent d’attendre, mais il est essentiel d’agir vite !

Daniel Carlier

 

 

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Nouvelle blanchisserie pour l’APEI du Valenciennois, le petit truc en plus
 !

Bien plus qu’une nouvelle blanchisserie
 !

Souvent, entreprises, associations, voire institutions cherchent du foncier pendant des mois, mĂȘme des annĂ©es avant de trouver l’emplacement idoine pour leur dĂ©veloppement. Ici, c’est tout le contraire. Certes, l’APEI du Valenciennois avait sous l’ancienne prĂ©sidence de Georges Maillot validĂ© le projet d’une nouvelle blanchisserie, plus moderne et plus en phase avec les nouvelles contraintes de la loi dans le cadre d’un ESAT (Etablissement et Service d’Aide par le Travail), mais le fruit du hasard a fait le reste. En effet, une entreprise historique de la commune met en vente son terrain
 en face de l’ESAT situĂ© rue Malescot sur Saint-Amand-les-Eaux. « On a sautĂ© dessus Â», commente Fabien Hernout, Directeur du TPAV (Travail ProtĂ©gĂ© et AdaptĂ© de l’APEI du Valenciennois).

En fond de toile, il faut Ă©galement situĂ© ce chantier dans le cadre de l’évolution de la loi en faveur des personnes en situation de handicap cognitif. « Cette nouvelle blanchisserie s’inscrit dans la dynamique de la loi du 13 dĂ©cembre 2022 transformant un usager de l’ESAT en salariĂ© travailleur en ESAT, une vĂ©ritable avancĂ©e en terme de Droit du Travail. De mĂȘme, le 18 dĂ©cembre 2024, la loi Plein Emploi flĂšche le dĂ©veloppement des salariĂ©s d’une APEI vers l’autonomie, s’il le souhaite
 », poursuit Fabien Hernout.

« Une nouvelle page se tourne Â», Renaud Heve

Bien sĂ»r, l’APEI du Valenciennois avait dĂ©jĂ  cet outil dans sa besace pour sa gestion interne, mais aussi pour ses clients fidĂšles comme les Thermes de Saint-Amand-les-Eaux depuis des dĂ©cennies. NĂ©anmoins, le Conseil d’Administration Ă©tait dans les starts pour construire un nouvel Ă©tablissement. 

Renaud Heve, PrĂ©sident du CVS des 3 ESAT de l’APEI du Valenciennois

C’est pourquoi, l’arrivĂ©e d’une nouvelle blanchisserie en dĂ©but d’annĂ©e 2026 va permettre « de traiter prĂšs de 5 tonnes par jour de linge, sur 1 475 M2. Plus globalement, ce mĂ©tier fait partie d’une palette de services que nous proposons Ă  nos clients, conditionnement, blanchisserie-pressing, couture, espaces verts, mobilier, etc.  Â», prĂ©cise David Leclercq, le Directeur GĂ©nĂ©ral de l’APEI du Valenciennois. 

Pour le PrĂ©sident du CVS (Conseil de Vie Sociale) des 3 ESAT de l’association, soit 650 travailleurs, Renaud Heve : « Une nouvelle page se tourne pour les ouvriers des deux blanchisseries. C’est une grande fiertĂ© et un chemin vers plus d’inclusivitĂ© ! Â»

Un investissement
 sur le budget fonctionnement !

Chose rare dans ce type d’inauguration, aucun partenaire, ARS, CNSA reprĂ©sentĂ© par GeneviĂšve Mannarino, et autres institutions, n’a annoncĂ© un financement en faveur de ce projet structurant. En effet, la Directrice Adjointe de l’ARS rappelle avec force que les 1 500 ESAT en France, pour 120 000 travailleurs/salariĂ©s, sont dans le champ du mĂ©dico-social. Ensuite, elle souligne que « cette rĂ©alisation reste dans votre enveloppe de fonctionnement. Je n’ai pas d’annonce Ă  faire pour un investissement supplĂ©mentaire. Â»

Propos confortĂ© dans un prĂ©cĂ©dent discours par David Leclercq oĂč ce dernier met en lumiĂšre le travail des 70 salariĂ©s des deux blanchisseries actuels, sur Vieux-CondĂ© et Saint-Amand-les-Eaux. Ces deux sites vont Ă©videmment fermĂ©s Ă  terme compte tenu de leur manque de modernitĂ© face aux exigences requises en la matiĂšre. DĂšs 2026, tout se passera rue MalĂ©cot sur la CitĂ© Thermale. « Votre travail (travailleurs ESAT) a permis de financer 50% de ce projet Â», dĂ©clare le DG de l’APEI du Valenciennois. 

Visuel non contractuel de la future blanchisserie sur Saint-Amand-les-Eaux

« Projet conçu, soutenu, et nĂ©gociĂ© Â», Marie-Claire CoquidĂ©

Patrick Dufour*, adjoint reprĂ©sentant la ville hĂŽte, se fĂ©licite d’un nouvel Ă©quipement « unique pour un service de blanchisserie. Je ne doute pas que les dĂ©lais (lavage/repassage) vont encore se rĂ©duire. Â»

Enfin, la PrĂ©sidente de l’association de l’APEI du Valenciennois, Marie-Claire CoquidĂ©, rappelle que cette rĂ©alisation a Ă©tĂ© possible grĂące « Ă  une convergence des Ă©nergies. Ce projet a Ă©tĂ© conçu, soutenu, et a fait l’objet d’une nĂ©gociation aboutie. Cette nouvelle blanchisserie va servir les usagers et les clients, mais surtout procure un travail indispensable Ă  l’inclusion des personnes en situation de handicap mental. Â» 

Daniel Carlier

* Fabien Roussel, le maire de Saint-Amand-les-Eaux, mais surtout SecrĂ©taire national du PCF, ne pouvait pas ĂȘtre ailleurs que dans le public de l’AssemblĂ©e nationale afin d’assister Ă  la derniĂšre question d’AndrĂ© Chassaigne, le PrĂ©sident du Groupe Communiste et Outre-Mer, car ce dernier quitte ses fonctions Ă  la fin de ce mois de mars 2025.

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Il se passe « quelque chose Â» sur la Briquette Ă  Marly

Ce dossier NPNRU (Nouveau Plan National de la RĂ©novation Urbaine sous Manuel Valls) a dĂ©butĂ© sous le mandat de Fabien ThiĂ©mĂ© dont le mĂ©rite Ă©vident est d’avoir captĂ© ce dispositif aprĂšs le ratĂ© de l’ANRU (Sous Jean-Louis Borloo) par Philippe DuĂ©e, l’ancien maire de Marly. Puis, comme Ă  chaque fois, un projet majuscule de rĂ©novation urbaine demande un temps administratif, toujours trop long, une pĂ©riode invisible oĂč les rĂ©sidents entendent des annonces, participent Ă  des rĂ©unions publiques, s’inquiĂštent et ne voient rien venir. 

« Le projet de Fabien ThiĂ©mĂ© se limitait Ă  une modernisation des logements et Ă  une Ă©cole dans ce quartier. Aucune mixitĂ© sociale, aucun autre Ă©quipement public, mon objectif Ă©tait d’ouvrir le quartier de la Briquette. C’est un projet d’ensemble Ă  hauteur de 80 millions d’euros, dont 30 millions d’euros du bailleur social Partenord, 18 millions par l’ANRU
 On commence la partie visible Â», commente le maire sans oublier « un CFA BTP de 20 millions d’euros (hors 80 millions d’euros), car je voulais une vie dans ce quartier autre que le logement rĂ©novĂ© », ajoute le maire. In fine, vous aurez au sein de ce quartier historique de Marly, pour la rentrĂ©e en septembre 2025, un nouveau Groupe scolaire, baptisĂ© HĂ©lĂšne CarrĂšre d’Encausse, regroupant l’ex Ă©cole Nelson Mandela et l’ex Ă©cole Louise Michel aux paramĂštres sociaux bien diffĂ©rents, et un CFA BTP en capacitĂ© d’accueillir 1 000 apprentis Ă  quelques encablures du tramway. 

Le 1er coup de pince sur un logement individuel, une maison bleue du quartier de la Briquette sur Marly

Sur le volet logement, en l’état du NPNRU sur Marly, dĂ©molition de 65 logements individuels et de 90 logements collectifs, rĂ©habilitation et rĂ©sidentialisation de 234 logements ; Ă©videmment, le calendrier de cette rĂ©novation urbaine est concomitant aux opĂ©rations de relogement des habitants. En effet, le bailleur social doit trouver pour chaque rĂ©sident un logement provisoire ou dĂ©finitif selon les projets. « Nous sommes Ă  95% de relogement sur ce programme. Il reste 7 familles, et plus particuliĂšrement 5 en attente d’un nouveau logement », prĂ©cise Eric Cojon, le Directeur gĂ©nĂ©ral de Partenord Habitat. 

« C’est le dĂ©but de quelque chose Ă  Marly Â», Jean-Marcel Grandame

Dans cet arĂ©opage partenarial, Valenciennes MĂ©tropole est un compagnon de choix dans la conduite de ce dispositif national. Le vice-prĂ©sident de la CAVM, Jean-Marcel Grandame en charge de l’habitat, insiste sur ce moment particulier : « C’est le dĂ©but de quelque chose Ă  Marly. Nous sommes sur un dossier NPNRU avec un objectif diffĂ©rent du projet initial, une vision plus ambitieuse. Bien sĂ»r, le relogement durant les travaux est un sujet sensible, car nous avons beaucoup d’autres opĂ©rations sur le territoire. Pour Marly, nous avons 13 sites associĂ©s sur le Valenciennois pour y arriver. » 

« Un parcours du combattant Â», Valentin Belleval

Le nouveau prĂ©sident du bailleur social de Partenord, Valentin Belleval en lieu et place de l’ancien Jean-NoĂ«l Verfaillie, vice-prĂ©sident au Conseil dĂ©partemental du Nord et maire d’Hazebrouck, connaĂźt les coulisses profondes d’un dossier de cet acabit. « C’est un parcours du combattant. Ici, la mĂ©tamorphose a commencĂ© sur Marly. »

Eric Cojon, Valentin Belleval, Jean-Noël Verfaillie, et Jean-Marcel Grandame

ConcrĂštement, les travaux s’étendront jusqu’en 2030, comprenant la dĂ©molition de ces fameuses maisons bleues, rue du Bearn aujourd’hui
 pour finir rue d’Alsace en 2026, car les deniers occupants sont toujours sur site. Sous la houlette d’Eric Cojon, le bailleur social Partenord va dĂ©ployer un calendrier, validĂ© entre les partenaires mĂȘme si le maire a le dernier mot en terme de rĂ©novation urbaine, mais surtout participer Ă  l’émergence d’une nouvelle Ăšre pour le quartier de la Briquette sur Marly. C’est peu de le dire, quel que soit la donne politique aprĂšs mars 2026 sur Marly, la prochaine Ă©quipe municipale devra composer composer avec une nouvelle urbanitĂ© humaine du cĂŽtĂ© de la Briquette.

Daniel Carlier

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Un pont entre les langages au service de la justice

(HervĂ© Delplanque, avocat au barreau de Valenciennes et Stephanie Schwerter, allemande, autrice en français et en allemand, professeure sur Paris, mais surtout Ă  l’UniversitĂ© Polytechnique Hauts de France en licence de LittĂ©rature anglophone et en Master de Traductologie) 

Depuis un colloque, sur 3 jours, rĂ©ussi sur cette thĂ©matique au sein de l’UPHF en mars 2024, 90 intervenants, 27 nationalitĂ©s venus Ă  la demande de Stephanie Schwerter et HervĂ© Delplanque, l’idĂ©e a germĂ© entre les deux protagonistes de transformer l’essai Ă  travers un livre tĂ©moignage sur ce moment particulier.

Bien sĂ»r, cette rĂ©flexion linguistique et juridique repose sur un paramĂštre intangible dans notre Etat de Droit. « On ne peut pas remplacer la dimension humaine des dĂ©cisions de justice. Comme la dĂ©mocratie, c’est le moins mauvais des systĂšmes Â», entame HervĂ© Delplanque.

La traduction linguistique au plus prĂšs du Droit

Depuis le mythe biblique de la « Tour de Babel », les femmes et les hommes traversent les langages et les diffĂ©rences culturelles associĂ©es. Ce choc frontal se traduit dans les lieux de justice oĂč la traduction fine d’une langue par un interprĂšte est trĂšs complexe. De plus, le premier devoir dans la discipline de l’interprĂ©tariat est « de respecter l’éthique dans sa traduction, car il ne doit pas interprĂ©ter oĂč donner un sens que lui perçoit. La traduction doit ĂȘtre trĂšs fidĂšle au propos (du justiciable dans un tribunal) sans opinion personnelle. Bien sĂ»r, parfois, vous avez des dialectes plus difficiles Ă  traduire aux magistrats », explique Stephanie Schwerter. 

Mais la problĂ©matique ne s’arrĂȘte pas seulement Ă  la traduction, car si vous pensez que la rĂšgle de Droit est unique, l’histoire serait trop simple ! « Un dĂ©lit pĂ©nal chez nous peut ne pas l’ĂȘtre chez un ressortissant d’un autre pays rĂ©sident en France. LĂ , vous avez un fossĂ© culturel et un comportement diffĂ©rent face Ă  un fait  ! Â», commente HervĂ© Delplanque. 

Cette publication dĂ©crit cette ambivalence linguistique et culturelle face Ă  la rĂšgle de Droit, sans oublier des « tĂ©moignages concrets, des applications rĂ©elles dans notre quotidien avec des vrais gens. Ce livre est une photographie contemporaine, un Ă©tat des lieux, car la loi est la mĂȘme pour tous Â», poursuit l’avocat.

Publication pour toutes et tous

Compte tenu de la spĂ©cificitĂ© de la publication, il Ă©tait plus percutant de trouver un Ă©diteur rompu en la matiĂšre. «  C’est une maison d’édition situĂ©e Ă  Berlin. Cette derniĂšre est spĂ©cialisĂ©e dans les publications thĂ©matiques universitaires avec des couleurs spĂ©cifiques. Les lecteurs savent immĂ©diatement que le livre Ă  un contenu ciblĂ©. NĂ©anmoins (avec HervĂ© Delplanque), nous avons rĂ©digĂ© un livre accessible pour toutes les lectrices et tous les lecteurs. Ce livre n’est pas trop Ă©litiste, il est Ă©quilibrĂ© entre les participants Ă  cette publication Â», conclut la linguiste. 

Vous pouvez retrouver cette publication, outre les librairies physiques, sur https://www.amazon.com.be/Lincompr%C3%A9hension-culturelle-%C3%A0-l%C3%A9preuve-droit/dp/3732910717?language=fr_BE

Daniel Carlier

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(BASKET NF1) Face Ă  Francoville, Trith a construit sa victoire en 1Ăšre mi-temps

(La défense trithoise bien en place)

LA CO TRITH DEFINITIVEMENT MAINTENUE

A cinq  journĂ©es de la fin de l’exercice 2024-2025, la Concorde Olympique Trithoise est dĂ©finitivement maintenue et sera sur la ligne de dĂ©part de NF1 la saison prochaine (8e, 25 pts, 8 victoires, 9 dĂ©faites). Mal embarquĂ©es dĂšs l’ouverture du championnat en vendangeant leurs cinq premiĂšres rencontres, les Trithoises se sont reprises petit Ă  petit en soufflant le chaud et le froid. Mais mieux depuis le dĂ©but de l’annĂ©e  2025 en comptabilisant trois victoires en quatre rencontres, mise Ă  part leur sortie de route face Ă  La Glacerie le 22 fĂ©vrier dernier (dĂ©faite 55-100). Avant la derniĂšre ligne droite avec les rĂ©ceptions de Franconville et du leader Champagne Basket, et trois dĂ©placements au Centre FĂ©dĂ©ral, Calais et Bihorel, elles peuvent espĂ©rer aller chercher la 7e place occupĂ©e par Sceaux, alors que la sixiĂšme de Calais et La Glacerie sera  plus dĂ©licate Ă  se l’accaparer. Un classement quand mĂȘme pas en rapport avec l’équipe constituĂ©e et les ambitions de dĂ©but de saison, mais les alĂ©as du basket en ont dĂ©cidĂ© autrement.

FRANCONVILLE CANDIDAT A LA RELEGATION 

Camille Hirigoyen s’est encore bien battue sous les cercles

L’hĂŽte trithois de ce samedi soir n’est pas loti Ă  la mĂȘme enseigne. En effet si l’on considĂšre que le Stade Français semble condamnĂ©, Franconville est un candidat sĂ©rieux pour le second strapontin pour la NF2. Son seul adversaire direct est le BF Escaudain qui compte deux victoires de mieux, mais ne possĂšde pas le ranking. C’est dire qu’une victoire des protĂ©gĂ©es de la prĂ©sidente Monique StiĂ©venard, contre la formation du Val-d’Oise, allait rendre un fier service aux voisines Escaudinoises en dĂ©placement au Stade Français.

CLARA CAUSEUR MONTRE LE CHEMIN A SUIVRE

Pour cette rencontre la COT Ă©tait privĂ©e de Onayssa Sbahi malade. DĂšs le dĂ©but des hostilitĂ©s les Trithoises dĂ©montraient leurs ambitions en s’installant en tĂȘte dans le sillage de Clara Causeur qui faisait parler la foudre : 12-9 (6e). Plust l’imitait et Trith Ă©tait toujours sur le bon chemin auteur d’un 21-0 (10-9, 5e – 31-9 13e). En face le courage ne suffisait pas, la formation du Val-d’Oise Ă©tant Ă  la rue jusqu’au repos (50-23). De retour sur le parquet cette derniĂšre se montrait plus compĂ©titive avec une meilleure prĂ©sence sous les cercles. Du coup les Ă©quipiĂšres de TirĂ©ra n’arrivaient pas Ă  accentuer leur avance : 61-42 (27e), 73-46 (30e). Toujours ces 27 points d’avance Ă  l’aube de la derniĂšre pĂ©riode, il n’y avait aucune inquiĂ©tude pour les Lionnes, mĂȘme si Franconville empochait le dernier quart temps (15-20). Score final : 88-66.

Les réactions :

Meyia Tiréra a une nouvelle fois apporté son expérience, son métier

Yann Closson (coach de Franconville) : << Nous sommes passĂ©s Ă  travers en premiĂšre mi-temps, en montrant des lacunes en dĂ©fense et un manque de confiance. C’est dommage ! En deuxiĂšme mi-temps, nous avons mis ce qu’il fallait en montrant un tout autre visage, mais trop tard. >>

Clara Causeur (meneuse de la CO Trith) : << J’ai fait une bonne premiĂšre mi-temps, les paniers sont rentrĂ©s, mais c’est aussi grĂące Ă  l’équipe. On a rĂ©ussi Ă  jouĂ© ensemble, Ă  se trouver toutes. Ensuite, quand elles ont un peu revenues, nous avons maintenu notre concentration pour nous imposer. Je suis bien Ă  Trith, je me suis bien intĂ©grĂ©e dans l’équipe. Cela fait du bien d’avoir des victoires. >>

Vincent Verryser (coach de Trith) : << Un match facile, mais nous avons eu beaucoup de discipline et de rigueur car nous savions que Franconville allait venir avec le couteau entre les dents. SĂ©rieux, nous avons creusĂ© l’écart rapidement pour ĂȘtre serein et Ă©viter de se faire piĂ©ger. Je suis content, nous restons sur notre dynamique 2025, nous n’avons pas eu ce rendement en 2024 avec tous les dĂ©boires que nous avons engrangĂ©. Le groupe vit bien. >>

TRITH – FRANCONVILLE : 88-66  (20-9, 30-14, 23-23, 15-20)

Trith : Causeur : 19, Kapinga : 14,  Mahobah : 9, Plust : 11, TirĂ©ra : 4 , Niang : 15, Bakabadio : 8, Hirigoyen : 8.

Franconville :  Behey 5, Thiaw 13, Milandu 2, ThiĂ©bac 10, Elbakkouch 14, Dos Sanatos 4, Diaby 3, TraorĂ© 14, Diallo 1.

Olivia et Robert Place

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(Saint-Amand) Fabien Roussel Ă  l’épreuve de son 1er dĂ©bat budgĂ©taire

On peut noter un fait politique dĂšs le dĂ©marrage de ce Conseil municipal au sein de la citĂ© thermale. En effet, l’ancien maire avait annoncĂ© sa prĂ©sence, comme simple conseiller, aux prochains conseils municipaux. A ce titre, on se demandait comment pouvait se passer cet exercice avec un nouveau maire, une figure politique nationale, et son prĂ©dĂ©cesseur charismatique dans le mĂȘme hĂ©micycle. Alain Bocquet a tranchĂ© le sujet en ne venant pas Ă  cet exercice budgĂ©taire, c’est une sage dĂ©cision !

Fabien Roussel : « Nous avons voulu tenir compte de ce qui a Ă©tĂ© dit, rĂ©clamĂ©, proposĂ© par la population. Â»

Dan son allocution liminaire, le maire rappelle un contexte international guerrier dont l’impact est Ă©vident sur les budgets des nations
 quoi qu’il en coĂ»te aux certitudes politiques, et un effet direct sur les communes, « car notre ville ne vit Ă©videmment en vase clos. Â»

Bien sĂ»r, Fabien Roussel regrette la ligne politique choisie par le Gouvernement de François Bayrou et son attaque en rĂšgle sur les budgets des collectivitĂ©s territoriales. « Il est toujours important de le rappeler, les collectivitĂ©s (publiques) ne reprĂ©sentent que 8% de la dette publique. Â»

12 millions d’euros d’investissement

Concernant les marges de manoeuvre de la collectivitĂ© locale, elle subit comme les autres une baisse des dotations de l’Etat, recettes fiscales, subventions et par suite doit s’adapter. 

MalgrĂ© cette contrainte budgĂ©taire pour les collectivitĂ©s locales, par ailleurs de plus en plus sous perfusion Ă©tatique, le maire annonce qu’il ne ralentira pas l’investissement en 2025, soit 12 millions d’euros d’investissement. Une donnĂ©e brute Ăąprement dĂ©battue dans l’hĂ©micycle. Ce chiffre englobe les dĂ©penses d’équipements et le remboursement en capital des emprunts pour 2,76 millions d’euros. Toutefois, l’adjointe aux finances prĂ©cise : « Certes, nous faisons un emprunt de 2,5 millions d’euros, mais nous remboursons 2,5 millions d’euros (intĂ©rĂȘts + capital) Â», prĂ©cise Sylvie Wiart, l’adjointe aux finances afin de rĂ©pondre Ă  Eric Renaud jugeant «  en trompe l’oeil Â» ce montant de 12 millions d’euros.

Bien sĂ»r, le pourquoi faire demeure l’essentiel pour les Amandinois ! C’est pourquoi, l’adjointe aux finances a dĂ©clinĂ© les projets. Bien sĂ»r, l’achĂšvement prochain du Parc de la Scarpe, un vĂ©ritable poumon pour le cadre de vie en centre-ville, la rĂ©alisation en 2025 de trois cours de Padel « financĂ©s Ă  60% par l’ANS », prĂ©cise CĂ©cile Grasso. Cette pratique sportive connaĂźt un dĂ©veloppement exponentielle en France, un peu au dĂ©triment du tennis, mais il faut rĂ©pondre Ă  l’attente des futurs pratiquants. Ensuite, le passage en LED d’une partie de l’éclairage public, le vivre ensemble Ă  travers la culture, le sport, et l’entretien des Ă©tablissements scolaires. 

Dans son propos introductif, le maire a soulignĂ© que les rĂ©unions de quartier sur le budget 2025 ont conduit Ă  amodier le budget initial. Â« Nous avons voulu tenir compte de ce qui a Ă©tĂ© dit, rĂ©clamĂ©, proposĂ© par la population Â», poursuit le maire. Dans la suite logique commune Ă  toutes les collectivitĂ©s locales de France, la demande populaire veut des voiries et des trottoirs de qualitĂ© : « C’est pourquoi, nous allons investir en 2025 dans les voiries, les trottoirs, et les parkings la somme de 2,4 millions d’euros. Â» Le sujet du parking, nous y reviendrons, car un projet est source de frictions (Projet M-La Filature) !

Pour l’opposition, Eric Renaud soutient que 12 millions d’euros d’investissement affichĂ©s est « une farce ! Nous continuons Ă  vivre une situation financiĂšre dĂ©gradĂ©e. Bien sĂ»r, il y a des explications exogĂšnes, mais j’ai demandĂ© un audit en novembre 2024 Ă  la Chambre rĂ©gionale des Comptes. D’ailleurs, comme l’annĂ©e derniĂšre, vous devez rĂ©aliser un emprunt de 2,5 millions d’euros pour Ă©quilibrer le budget municipal. Enfin, je maintiens que le coĂ»t du pont (devant la Tour abbatiale) laisse un dĂ©ficit de prĂšs de 2 millions d’euros pour la commune.» Pour Eric Castelain, plus ciselĂ©, le commentaire n’est pas moins tendre : « AprĂšs 4,8 millions d’euros de dĂ©penses d’équipement en 2024, le chiffre de 7,9 millions d’euros en 2025 de dĂ©penses d’équipement avancĂ©, je n’y crois pas beaucoup ! Et comme d’habitude, l’Etat est l’unique responsable de tous nos malheurs. »

Un parking de 200 places en question que « n’M Â» pas tout le monde

Face au questionnement d’Eric Renaud, Patrick Dufour a dĂ©clinĂ© une liste Ă  la PrĂ©vert oĂč des poches de stationnement seront amĂ©liorĂ©es, voire rĂ©alisĂ©es ex nihilo. Jusque lĂ , tout le monde applaudit
 quand Eric Renaud s’interroge tout haut : « Rassurez-moi, vous parlez bien de stationnement, de places de stationnement publics ici et lĂ  dans la ville, mais pas d’un parking de 200 places pour le Projet « M Â». Certes, nous pourrions vendre une parcelle de terrain pour que les investisseurs rĂ©alise leur parking pour la clientĂšle, mais pas
 ! » Patrick Dufour, visiblement avait oubliĂ© (volontairement ou pas) ce dernier dans les investissements, dits parkings, prĂ©vus en 2025 : « Oui, en 2025, le projet M va rĂ©aliser son parking pour ses 60 salariĂ©s, mais nous rĂ©alisons un parking public (donc pour tous les usagers) de 200 places aux abords du projet M. » 

Pour remettre l’église Saint-Martin au milieu du village, une ancienne friche depuis des dĂ©cennies voit un projet privĂ© XXL, ludique et unique sur le Valenciennois, voire au delĂ , se projeter sur la citĂ© thermale. Si le seul coup de pouce de la municipalitĂ© est de rĂ©aliser un parking de 200 places, c’est peanuts ! A un moment donnĂ©, alors que l’ensemble des Ă©lus de l’hĂ©micycle a encensĂ© ce dossier Ă  sa prĂ©sentation, le sujet est venu sur la table sans hypocrisie avec clairement un essai Ă  transformer par la mairie. En clair, ceux qui sont contre cette installation lĂšve le doigt, point barre ! https://www.va-infos.fr/2024/11/29/saint-amand-m-beaucoup-son-futur-pole-de-loisirs-multi-activites/

La TEOM 2021, toujours d’actualitĂ©

Le fameux remboursement de la TEOM 2021 aux contribuables de La Porte du Hainaut, suite Ă  une dĂ©cision du Tribunal administratif de Lille, pour dĂ©faut d’informations des Ă©lus communautaires, mais pas sur l’existence de la TEOM, est au coeur de Conseil municipal. Fabien Roussel regrette que « malgrĂ© une taxe de 2,4 millions d’euros payĂ©e en 2021 par les Amandinois, la Porte du Hainaut nous rembourse de 821 000 euros sous la forme d’une subvention dite Booster de 10 millions d’euros pour l’ensemble des communes. Â» Cette somme provient d’une reprise de fonds publics, mis en provision compte tenu d’un contentieux existant sur la TEOM 2021, de 16 millions d’euros.

Le sujet pour la commune est le moyen lĂ©gal de rembourser les Amandinois ? Eric Renaud propose une ristourne sur la Taxe FonciĂšre 2025. Eric Castelain trouve Ă©trange « cette proposition de baisse de la Taxe FonciĂšre pouvant bĂ©nĂ©ficier Ă  des grosses entreprises non contributrices Ă  la TEOM* ». A cet effet, l’édile a demandĂ© aux services de la Sous-PrĂ©fecture la possibilitĂ© de rembourser sur la feuille d’impĂŽt prĂ©sentĂ©e.. « Notre dĂ©libĂ©ration ne passerait pas le contrĂŽle de la lĂ©galitĂ©, elle serait entachĂ©e d’illĂ©galitĂ©. Â» Eric Renaud rĂ©pond tout de go : « La PrĂ©fecture m’a indiquĂ© la mĂȘme chose pour mon action contre la TEOM 2021 et j’ai gagnĂ© ! Â»

En conclusion, le maire veut une opĂ©ration blanche pour la ville et de fait de rĂ©investir dans l’économie locale cette somme de 821 000 euros, par exemple via un chĂšque Ă  dĂ©penser chez les commerçants locaux. « La commission aux finances doit nous prĂ©senter une solution pour le vote du budget (10 avril) Â», conclut-il.

Les caméras de surveillance en question

Autre point trĂšs dĂ©battu, l’installation de camĂ©ras de vidĂ©o surveillance pour 600 000 euros fait partie de cette rĂ©ponse locale. A cet effet, Patrick Dufour explique cet investissement, mais admet que les camĂ©ras de vidĂ©o-surveillance ne seront pas supervisĂ©es par un ou des agents assermentĂ©s : « Nous sommes en discussion avec le Commissariat de Police afin que les forces de l’ordre puissent se connecter aux camĂ©ras. Bien sĂ»r, sur rĂ©quisition, les images seront fournies pour permettre l’élucidation d’un dĂ©lit. Â»

Evidemment, l’opposition, Eric Renaud, Eric Castelain comme G.Florquin sont favorables Ă  cette installation de camĂ©ras de vidĂ©os surveillance, mais « seule la flagrance est importante, sinon vous investissez 600 000 euros pour rien Â», tance Eric Renaud. Fabien Roussel rĂ©pond que « la mobilisation d’une Ă©quipe pour superviser un Centre de Surveillance coĂ»te un bras. Â» 

AprĂšs cette bataille de chiffres, Fabien Roussel prend un malin plaisir Ă  souligner son entrevue du jour avec le nouveau Sous-PrĂ©fet de Valenciennes, dont le CV aux finances publiques est assez consĂ©quent, lui indiquant « les bons ratios de la ville, sains et Ă©quilibrĂ©s. Il ne voit aucun problĂšme avec les finances de la ville. Â» https://www.va-infos.fr/2025/03/05/stephane-costaglioli-en-facilitateur-raisonnable/. C’est irrĂ©futable et de la mĂȘme maniĂšre, une ville comme Aulnoy-lez-Valenciennes dont Patrick Dufour a visitĂ© le « CSU », avec 7 000 habitants, a les moyens de se payer une Police Municipale et un CSU avec les moyens humains pour sa politique de tranquillitĂ© publique. On peut aussi citer Marly, malgrĂ© un rapport de la CRC cataclysmique en novembre 2019, et aujourd’hui en prĂ©paration pour lancer son CSU avec les Ă©quipes associĂ©es. En rĂ©sumĂ©, comment est-il possible qu’une commune comme Saint-Amand-les-Eaux, avec 17 000 habitants, dotĂ©e d’un droit au litre embouteillĂ© plus un droit de jeton, n’a pas les moyens de s’équiper en moyens humains derriĂšre les camĂ©ras ? C’est en fait la seule question, elle ne concerne pas les ratios qui ne sont pas en chiffres inquiĂ©tants, mais un questionnement sur les choix politiques sur le temps long. Et en 2025, vous avez une recrudescence de cambriolage et d’atteinte aux personnes sur le Valenciennois, notamment sur la citĂ© thermale, cherchez l’erreur de gestion et la place dans les choix politiques accordĂ©s Ă  la tranquillitĂ© publique. C’est lĂ  que vous avez l’explication de la victoire de G.Florquin sur Fabien Roussel en juin 2024
 mĂȘme sur Saint-Amand-les-Eaux !

Comme la cĂ©lĂšbre phrase de Friedrich Engels, souvent reprise par l’ancien maire, « la preuve du pudding est qu’il se mange Â» s’applique totalement en l’espĂšce. 

Daniel Carlier

* Et par suite, un remboursement d’une TEOM que les entreprises n’auraient pas payĂ© au prĂ©alable. En effet, ces derniĂšres payent un prestataire privĂ© pour effectuer la collecte de leurs dĂ©chets. Cette remarque ne concerne pas les commerçants-artisans qui, pour leur part, payent la TEOM.

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(Transvilles) RĂ©duire la fraude, un enjeu Ă©conomique et citoyen !

(Visuel jeunes du Lycée Jean-Paul 2 de Denain)

StĂ©phanie Dumoulin : « Valider un titre de transport doit (re)devenir la norme. Â»

Quel est l’état des lieux en matiĂšre de fraude dans les transports publics du Valenciennois ? En effet, en 2023, donc dĂšs la 1Ăšre annĂ©e de sa prise de rĂ©seau par KEOLIS, l’exploitant a fait rĂ©aliser une enquĂȘte. « Nous sommes Ă  19,3% d’absence d’achats d’un titre de transport ou de non validation de celui-ci en voyageant. L’idĂ©al serait entre 8 et 9%
.! Â», commente StĂ©phanie Dumoulin, la Directrice Marketing, MobilitĂ©s et Voyageurs chez Transvilles.

Evidemment, ce phĂ©nomĂšne n’est pas spĂ©cifique au Valenciennois, car la Covid Ă  travers une habitude de gratuitĂ© totale a gĂ©nĂ©rĂ© des mauvaises habitudes, mais qu’elle est la tendance ailleurs ? « Nous Ă©tions autour de 14% en 2019 (selon l’enquĂȘte rĂ©alisĂ©e par la RATP Dev). En moyenne nationale, le taux de fraude oscille entre 10 et 11% sur les rĂ©seaux ouverts* », poursuit-elle.

Multiples facteurs

Bien sĂ»r, la fraude pure et simple (si vous ĂȘtes ĂągĂ© de plus de 25 ans) avec une absence d’achat de titre de transport, un oubli de validation d’un ticket oĂč l’usager essaye de voyager plusieurs fois avec un seul ticket, voire l’oubli de validation d’un abonnement Ă  chaque voyage qui n’est pas neutre non plus. « Bien sĂ»r, l’amende est plus rĂ©duite, mais la non validation de votre abonnement est prĂ©judiciable, car il constitue un instrument de mesure afin de rĂ©pondre aux besoins sur un trajet prĂ©cis Â», ajoute StĂ©phanie Dumoulin.

Ensuite, il n’existe pas de profil type du fraudeur au titre de transport. « Les raisons sont multiples, pas le temps, pas de monnaie, un phĂ©nomĂšne pour lequel nous avons lancĂ© le « Pass CB Â». Ce moyen de paiement par CB connaĂźt un vĂ©ritable succĂšs, 7 000 validations en janvier et plus encore en fĂ©vrier, c’est trĂšs pratique. Ensuite, nous entendons aussi l’incomprĂ©hension d’une navette gratuite et des autres moyens de transports payants », dĂ©clare la responsable Marketing.

Les « Supers Â» en action pour lutter contre la fraude

Depuis l’arrivĂ©e en 2023 du nouvel opĂ©rateur privĂ©, KEOLIS aprĂšs avoir remportĂ© l’appel d’offre fin 2022, l’effectif dĂ©diĂ© Ă  cette opĂ©ration a Ă©tĂ© musclĂ©. En 2025, l’équipe en charge au contrĂŽle comprend 22 agents aujourd’hui, soit 4 de plus que sous l’ancienne exploitation. 

Ensuite, des initiatives d’accompagnement de ces agents par un jeune public s’organisent au fil de l’eau. Par exemple, avec le LycĂ©e Jean-Paul 2 Ă  Denain, l’opĂ©ration « Tous au contrĂŽle Â» permet Ă  des lycĂ©ens d’accompagner les agents de Transvilles durant cette opĂ©ration. Evidemment, ces jeunes apprenants ne contrĂŽlent pas, mais sont en costume Transvilles oĂč l’effet masse est sans aucun doute impressionnant pour les voyageurs dans l’attente d’un transport. C’est de la dissuasion indirecte intelligente. 

Enfin, outre une simplification rĂ©alisĂ©e de la billettique nĂ©cessaire, un autre objectif est en ligne de mire, la prise de conscience par les usagers de l’utilitĂ© de paiement son titre de transport. C’est pourquoi, Transvilles dĂ©cline une opĂ©ration, avec une approche humoristique et pas stigmatisante, afin de sensibiliser tous les publics concernĂ©s. Des « Supers hĂ©ros » accompagnants les utilisateurs vont vous aider Ă  trouver le valideur, vous munir d’un titre de transport, et  transformer des fraudeurs, occasionnels ou rĂ©currents, en clients. 

En conclusion, il est indispensable que le taux de fraude connaisse une diminution importante, car chaque absence de titre de transport est tout simplement un vol d’argent public compte tenu que le SIMOUV, et les intercommunalitĂ©s, soutiennent l’opĂ©rateur privĂ© Ă  travers une taxe sur les entreprises (Versement Transport) et des impĂŽts des contribuables au bout du bout. La conscience collective, voilĂ  le « Super » dĂ©fi Ă  relever avec une ligne d’arrivĂ©e tangible :« Valider un titre de transport doit (re)devenir la norme», conclut StĂ©phanie Dumoulin.

Daniel Carlier

* Un rĂ©seau de voyageurs ouvert n’a pas de barriĂšre d’entrĂ©e comme pour un MĂ©tro oĂč vous devez valider votre accĂšs Ă  des portiques

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Le LAMIH fĂȘte ses 30 ans de recherche fondamentale sur la mobilitĂ© & le handicap

Antoine Petit : « Notre seule question au CNRS est que le LAMIH soit au meilleur niveau international Â»

Cette cĂ©rĂ©monie d’anniversaire s’est dĂ©roulĂ©e au sein de la CitĂ© des CongrĂšs, sur Anzin, oĂč les enseignants-chercheurs, les anciens Doctorants, les Ă©lus et les officiels ont marquĂ© ce moment avec une exposition et des discours.

3 anciens Directeurs et l’actuel du LAMIH

Logiquement, il faut rembobiner le film, car cette tranche de vie 1994-2024 a dĂ©butĂ© sous la Direction de J.C AnguĂ© pendant deux ans, puis J.Oudin jusqu’en 2000, 2005-2010 avec E.Markiewicz, toujours vice-prĂ©sident Ă  la recherche, oĂč le LAMIH est associĂ© Ă  I-Trans avec l’inauguration d’un 1er bĂątiment dĂ©diĂ© (Jonas), puis l’intĂ©gration en 2013 du CISIT (2010-2020), et depuis 2020 par Laurent Dubar avec l’arrivĂ©e de l’INSA Hauts de France. C’est une Ă©tape dĂ©cisive pour l’UPHF, car « l’INSA sur le site de l’UPHF permet un meilleur recrutement des futurs Doctorants Â», prĂ©cise le Directeur.

Evidemment, Abdelhakim Artiba rĂ©sume une vie agitĂ©e, crĂ©ative et rĂ©siliente, d’un laboratoire dĂ©diĂ© Ă  la recherche. Bien sĂ»r, les anecdotes ne manquent pas et le PrĂ©sident de l’UPHF rĂ©sume avec finesse cette vie bouillonnante.

Le PrĂ©sident de l’UPHF et le PDG du CNRS inaugure l’exposition du LAMIH

Ensuite, il faut mettre en exergue la ligne de recherche du LAMIH depuis 30 ans, sa spĂ©cialitĂ© transverse sur la mobilitĂ© et le handicap est reconnue en France et au delĂ . La ConseillĂšre rĂ©gionale E.Gondy a rappelĂ© le soutien indĂ©fectible de la RĂ©gion Ă  la recherche fondamentale : « Le LAMIH joue un rĂŽle clĂ© et d’excellence dans le dĂ©veloppement scientifique et dĂ©fend les valeurs des Hauts de France. Â» 

DerriĂšre ce discours, le PDG du CNRS prend la parole et tient Ă  cranter le rĂŽle du LAMIH. En conclusion, il rappelle le destin scientifique d’un laboratoire
 : « La recherche fondamentale est au service de la sociĂ©tĂ©. Â» Ensuite, le rĂŽle de ce laboratoire sur le site du Mont Houy est parfaitement identifiĂ©. Antoine Petit le connaĂźt bien : « Peu importe que le LAMIH soit dans l’excellence rĂ©gionale, notre seule question au CNRS est que le LAMIH soit au meilleur niveau international. Certes, je ne connais pas les 860 laboratoires, mais le LAMIH n’est pas inconnu, loin de lĂ . Certes, nous ne proposons que 3% des permanents, mais il y a de la concurrence, mais le CNRS fait partie de la vie du LAMIH. Son sujet est la mobilitĂ© du quotidien, il travaille beaucoup sur l’assistance Ă  la conduite plutĂŽt que l’illusoire vĂ©hicule complĂštement automatique. Â»

Des témoignages motivants

Exposition des axes de recherche du LAMIH

Enfin, il n’est pas possible de parler du LAMIH sans Ă©voquer sa notoriĂ©tĂ© internationale, en Europe, et notamment en ce moment un partage appuyĂ© avec l’UniversitĂ© de Poznan en Pologne au sein du Groupe Eunice (10 universitĂ©s europĂ©enne), au Canada, au Maroc Ă  travers l’universitĂ© Mohamed VI, et sans oublier la coopĂ©ration transfrontaliĂšre avec l’UniversitĂ© de Mons en Belgique.

Suite Ă  cette cĂ©rĂ©monie protocolaire, des anciens Doctorants ont tĂ©moignĂ© de leurs parcours de haute volĂ©e comme Abdallah Asse, aujourd’hui PDG de l’entreprise Prosyst. « A l’époque, la relation travail et recherche n’existait pas. J’ai crĂ©Ă© mon entreprise sur la thĂ©matique de l’automaticitĂ©. Nos clients sont Renault, Stellantis, Naval Group, la SNCF, Schneider, Siemens et des travaux trĂšs divers  comme sur le porte-avions Charles de Gaulle et la Tour Eiffel Â», commente le chef d’entreprise. 

Pour sa part, Julien Richert travaille depuis son doctorat au LAMIH au sein de l’entreprise Mercedes-Benz. « Notre objectif est d’amĂ©liorer la sĂ©curitĂ© des passagers et du conducteur. Dans le monde, il y a encore 1,2 millions de morts chaque annĂ©e. Â» Ces explications sur les nouveautĂ©s technologiques montrent des avancĂ©es trĂšs innovantes « oĂč nous travaillons sur des dispositifs dans l’habitacle dĂ©clenchĂ©s avant mĂȘme l’impact d’un autre vĂ©hicule. Â»

Ensuite, Colombe HĂ©rault sur les tendances numĂ©riques 2025
 Ă©bouriffantes devant nous et enfin StĂ©phane Armand sur l’axe santĂ©.

Daniel Carlier

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EuropĂ©ennes 2024, Municipales 2026
 impact maximum sur le paysage politique français !

On le subodorait dĂšs septembre 2023, cette Ă©lection europĂ©enne en juin 2024 allait s’inscrire dans un autre moment politique que la participation frileuse des Ă©lectrices et des Ă©lecteurs. En effet, les rĂ©sultats habituellement dĂ©connectĂ©s de l’élection reine, conjuguĂ©e avec les lĂ©gislatives, devaient cranter l’impact sur les partis politiques tant le climat Ă©tait tendu https://www.va-infos.fr/2023/11/07/election-europeenne-2024-un-suffrage-politique-enfin-de-premier-plan/ Evidemment, cette prĂ©diction assez basique n’avait pas anticipĂ© une dissolution encore Ă©nigmatique dans l’esprit des Françaises et des Français, mĂȘme les EurodĂ©putĂ©s sortants et aguerris n’y pensaient pas une seconde
 https://www.va-infos.fr/2024/05/10/dominique-riquet-une-aventure-europeenne-utile-2009-2024/ !

Et bis repetita, car ces prochaines Ă©lections municipales en mars 2026 pourraient Ă©galement dessiner les contours de la prochaine Ă©lection prĂ©sidentielle. LĂ  Ă©galement nous sommes dans l’inĂ©dit, car les gouvernances locales sont rarement un baromĂštre de l’état de santĂ© nationale d’une formation politique, tout au plus des villes comme Paris, Lyon, Marseille
 !

La gauche se prĂ©pare un « Verdun Â» de proximitĂ©

Inutile de revenir sur le vote du Budget de l’Etat et de la SĂ©curitĂ© Sociale oĂč le Parti socialiste et La France Insoumise ont choisi des orientations radicalement diffĂ©rentes. Cette rupture marquĂ©e va s’imprimer dans les candidatures de gauche pour les prochaines municipales, mĂȘme si certaines coalitions du Nouveau Front Populaire resteront en local, mais il ne fait aucun doute que la bataille (politique) a dĂ©marrĂ© pour 2026 et les Ă©chĂ©ances probables en 2027. 

Face Ă  cet Ă©cartĂšlement, le parti « Les Ecologistes Â» n’a pas le choix de coller aux choix politiques du parti LFI. Sans son appui, la kyrielle de communes remportĂ©es au second tour des municipales 2020, voire l’ensemble du Groupe parlementaire de l’AssemblĂ©e nationale, disparaĂźt purement et simplement de l’échiquier politique. 

Pour sa part, le PCF est dans une situation diffĂ©rente. Pour les municipales, le Parti Communiste Français dĂ©tient encore quelques bastions Ă©lectoraux comme maire oĂč LFI est moins implantĂ©e que dans les grandes villes. Par contre, pour les LĂ©gislatives, une candidature LFI face au PCF serait comme vĂ©cu comme un baiser de la mort
 !

Enfin, pour compliquer le tout, la position « Poutienne Â» de longue date et anti amĂ©ricaine connaĂźt son apogĂ©e chez La France Insoumise oĂč son leader campe sur ses positions historiques. De son cĂŽtĂ©, le PCF demeure plutĂŽt « Pro Russe Â» Ă  bas bruit, ce qui est diffĂ©rent de « Poutinien Â», et se rĂ©fugie invariablement derriĂšre le drapeau de la paix quoi qu’il en coĂ»te Ă  l’Ukraine, pas leur sujet. 

De l’autre, le PS et Les Ecologistes, les deux formations politiques de gauche pro-europĂ©ennes sont positionnĂ©es en faveur de l’Ukraine et contre l’agresseur, la Russie
 , trĂšs compliquĂ© de prendre l’ascenseur ensemble !

La minoritĂ© prĂ©sidentielle, la fin d’une Ăšre politique 

L’ancien plus jeune Premier ministre de la 5Ăšme RĂ©publique, Gabriel Attal, essaye de trouver une place dans le liste plĂ©thorique des candidats putatifs Ă  la PrĂ©sidence de la RĂ©publique. C’est pourquoi, le PrĂ©sident du Groupe Renaissance Ă  l’AssemblĂ©e nationale prend des initiatives, parfois habilement, pour fĂ©dĂ©rer au delĂ  de son camp politique. Pour autant, le parti de la minoritĂ© prĂ©sidentielle pourra-t-il exister aprĂšs la fin du mandat d’Emmanuel Macron ? C’est peu probable !

Dans cette majoritĂ©, le Modem dont le leader charismatique François Bayrou est Premier ministre recherche une nouvelle dimension politique. Certes, sa mission de faire voter les deux budgets indispensables Ă  la vie de la RĂ©publique est accomplie. NĂ©anmoins, ses plus fidĂšles sympathisants sont parfois dĂ©routĂ©s par ses prises de positions politiques. LĂ , Ă©galement, le Modem joue peut-ĂȘtre sa derniĂšre valse sauf alliance de circonstances pour les municipales et lĂ©gislatives. La seule bonne question est simple pour les Ă©lectrices et les Ă©lecteurs, que partage le Modem,  hors politique europĂ©enne, avec la minoritĂ© prĂ©sidentielle ?

Enfin, le parti « Horizons Â» est liĂ© totalement Ă  son leader, ex Premier ministre et maire de la commune du Havre, et le moins que l’on puisse dire est que ce dernier est parti seul dans la course Ă  la PrĂ©sidentielle. Tout lien avec la minoritĂ© prĂ©sidentielle, voire le Modem, devient de plus en plus lunaire compte tenu des grandes lignes politiques dĂ©jĂ  affichĂ©es
 !

Les Républicains se préparent à un Koh-Lanta local

Fort d’un score monstrueux le dimanche 15 mars 2020, grĂące Ă  la participation famĂ©lique au 1er tour de l’élection municipale, trĂšs favorable aux sortants face Ă  la pandĂ©mie en approche, le parti « Les RĂ©publicains Â» joue son implantation dans tous les territoires. Tous les rĂ©sultats des derniĂšres Ă©lections indiquent que la correction sera violente et que cette anomalie 2020, compte tenu du poids politique de l’ancien parti prĂ©sidentiel, sera plus en phase avec une absence totale d’idĂ©es structurantes politiques. Le meilleur exemple, parmi tant tant tant d’autres, et le soutien d’une candidate Ă  la PrĂ©sidentielle pour la retraite Ă  65 ans et de la mĂȘme maniĂšre vent debout contre la rĂ©forme des retraites Ă  64 ans ! Fin de la l’histoire


Concernant, la PrĂ©sidentielle, le retour de la « droite la plus bĂȘte de monde Â» devient une rĂ©alitĂ© Ă  chaque semaine qui passe, Laurent Wauquiez, Bruno Retailleau, Xavier Bertrand sont dĂ©jĂ  dĂ©clarĂ©s, sans oublier GĂ©rald Darmanin, ex « Les RĂ©publicains Â» Ă©galement sur la ligne de dĂ©part, et la liste officieuse est sans doute encore plus longue !

31 mars 2025, attente fébrile pour Marine Le Pen, mais pas pour tout le monde au RN


ComplĂštement Ă  la rue sur le conflit Ukraine/Russie, ne sachant pas quelle attitude adoptĂ©e, pas trop Pro-Poutine un jour, pas trop Pro-Ukraine de l’autre, en critiquant doucement Donal Trump, cet atermoiement politique est Ă  l’image de la confĂ©rence de presse de Marine Le Pen sur l’international en 2022, pour le second tour malgrĂ© une campagne de 1er tour trĂšs rĂ©ussie. Qui imagine la leader du RN dans ces rĂ©unions internationales avec une ligne cohĂ©rente ?

Ensuite, Marine Le Pen attend la rĂ©sultat du Tribunal correctionnel dans le dossier des emplois, prĂ©sumĂ©s fictifs, au Parlement EuropĂ©en. Certes, deux questions de constitutionnalitĂ©, les fameuses QPC de M.DebrĂ©, sont Ă  l’étude par le Conseil constitutionnel avec un rĂ©sultat le 27 ou 28 mars. Les spĂ©cialistes sous-entendent que le rĂ©sultat n’aura aucun effet sur la dĂ©cision.

ConcrĂštement, la dĂ©cision du Tribunal le 31 mars prochain oĂč le seul rendu de l’inĂ©ligibilitĂ© de Marine Le Pen, avec une exĂ©cution immĂ©diate conformĂ©ment Ă  la loi Sapin de 2016, sera scrutĂ© par la PrĂ©sidente du Groupe RN de l’AssemblĂ©e nationale. Si cette derniĂšre est logiquement fĂ©brile, les larmes de crocodile de Jordan Bardella, pourtant de la famille de Marine Le Pen, pourraient ĂȘtre de courte durĂ©e. Sa notoriĂ©tĂ©, constatĂ©e lors d’une dĂ©dicace rĂ©cente Ă  Valenciennes, est indĂ©niable et pourrait le pousser Ă  abattre sa carte personnelle aprĂšs une pĂ©riode de deuil (politique) de circonstance avec quelques diatribes pour sauver l’honneur de Marine Le Pen. De plus, si vous ajoutez la figure politique la plus cohĂ©rente de l’extrĂȘme droite, sur le fond politique partagĂ© ou pas, Marion Marechal dont l’invitation en IsraĂ«l avec Jordan Bardella prĂ©figure, peut-ĂȘtre, d’un ticket d’une jeunesse improbable et dĂ©tonnant pour la PrĂ©sidentielle 2027. En rĂ©sumĂ©, sauf pour la caciques politiques trĂšs proches de Marine Le Pen, d’autres prient pour que la leader du RN soit Ă©cartĂ©e de la course Ă  la PrĂ©sidentielle pour enfin exploser le plafond de verre.

ReconquĂȘte, un rĂ©sultat local tangible ou extinction prochaine 

Pour le parti d’Eric Zemmour, aprĂšs la claque politique de la PrĂ©sidentielle 2022, malgrĂ© un dĂ©marrage stratosphĂ©rique, ce parti de la Droite radicale doit rebondir pour les Municipales 2026 afin d’exister sur les territoires. Tout Ă©chec dans l’implantation d’élus dans l’opposition, voire d’un gain de quelques collectivitĂ©s locales, serait rĂ©dhibitoire pour la suite. C’est pourquoi, l’hypothĂšse d’un lien dans l’union des droites Ă  travers le retour de Marion MarĂ©chal au premier plan n’est pas incongrue, mĂȘme si son dĂ©part a Ă©tĂ© trĂšs trĂšs mal vĂ©cu par les militants. Par suite, l’objectif d’une candidature unique Ă  travers un ticket RN/ReconquĂȘte passe aussi par la case du 31 mars 2025
 !

Daniel Carlier

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 impact maximum sur le paysage politique français ! est apparu en premier sur Va-Infos.fr.

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(Hand) Ophélie Tonds, la gardienne amandinoise, a écoeuré les Parisiennes

(La défense des Louves a été trÚs longtemps intraitable)

(St Amand – Paris 92) ST AMAND TOUJOURS A LA TRAINE AVANT CE MATCH

MalgrĂ© sa belle et encourageante victoire Ă  Dijon (26-30) lors de la quinziĂšme journĂ©e le Saint Amand Handball Porte du Hainaut est toujours en position dĂ©licate Ă  la quatorziĂšme et derniĂšre place avec 20 pts, de cette Ligue Butagaz Energie. A sa dĂ©charge, il y a une rencontre de moins de jouĂ©, Ă  Plan de Cuques qui sera disputĂ©e plus tard. 

UN BON COUP A JOUER

ClĂ©ment Petit, ici en discussion avec la prĂ©sidente Sophie Palisse, a pris ses fonctions d’adjoint

Dans cette seiziĂšme journĂ©e, les Louves avaient  l’occasion de confirmer leur succĂšs en CĂŽte d’Or avec la venue de Paris 92 (8e, 26 pts). Une formation chez qui elles s’étaient inclinĂ©es 26-23 lors du match aller. Il y avait donc de la revanche dans l’air. D’autant qu’une victoire allait ĂȘtre trĂšs apprĂ©ciable au plan comptable puisque Toulon a Ă©tĂ© mangĂ© sur son parquet, vendredi soir, par l’ogre messin 16-33, et que MĂ©rignac a mordu la poussiĂšre cet aprĂšs midi Ă  Plan de Cuques (36-33)

CLEMENT PETIT REJOINT LE STAFF AMANDINOIS

ClĂ©ment Petit vient de s’engager avec le club amandinois oĂč il va occuper le poste d’entraĂźneur adjoint de Edina Borsos, mais aussi il sera le responsable du centre de formation pour les prochaines saisons. Ancien entraĂźneur de la rĂ©serve de Brest jusqu’en 2020, il a ensuite dirigĂ© Sambre-Avesnois pendant quatre saisons avant de rejoindre le Gloria Buzau en Roumanie en tant qu’adjoint de Pablo Morel. Outre son parcours en club il est Ă©galement sĂ©lectionneur de l’équipe Nationale fĂ©minine Belge.

ON PARLE DEJA DE LA SAISON PROCHAINE

Alors que St Amand ne sait toujours pas Ă  quel niveau il Ă©voluera la saison prochaine, il vient dĂ©jĂ  d’officialiser le dĂ©part de MaĂ«lle Faynel Ă  l’issue de la saison 2024-2025. AprĂšs deux ans et demi passĂ©s dans la citĂ© thermale elle s’engage dans un nouveau projet dĂšs la saison a venir : << Je remercie tous ceux que j’ai rencontrĂ©s ici, ça Ă©tĂ© un plaisir de passer ces deux annĂ©es et demie avec vous. La saison n’est pas terminĂ©e j’ai encore la chance de pouvoir jouer des matchs Ă  vos cĂŽtĂ©s. On m’avait parlĂ© de l’ambiance chaleureuse des Nordistes avant de venir ici, je le confirme j’ai Ă©tĂ© accueillie de la meilleure des maniĂšres. Merci le Nord, merci Sant Amand >>, dĂ©clare- t-elle sur le site du SAHPH.

ST AMAND A DEROULE EN PREMIERE MI-TEMPS

Le « Mur Â» en premiĂšre mi-temps et MVP amandinoise de cette 16e journĂ©e

Un dĂ©but de match euphorique des Amandinoises, dans le sillage de leur gardienne OphĂ©lie Tonds qui rĂ©alisait cinq arrĂȘts de trĂšs bonne qualitĂ© en cinq tours de cadran, un par minute : 5-2 (8e). Avec l’appui des supporters les Louves ne lĂąchaient pas grand-chose d’autant qu’elles avaient dressĂ© des barbelĂ©s devant leur zone, Tonds faisant le reste (8 arrĂȘts sur 15 dans les 30 premiĂšres minutes soit plus de 50%) : 11-4 (16e), pour arriver au repos avec neuf longueurs de mieux : 16-7.

La reprise n’était pas du mĂȘme tonneau mais en face on traĂźnait comme un boulet la premiĂšre partie de match : 19-10 (42e). Enfin presque car St Amand connaissait un gros coup de moins bien : 20-11 (4Ă©) – 20-15 (50e). C’est lĂ  que Gwenaelle Cren, qui succĂ©dait Ă  Tonds pour l’action, avait la riche idĂ©e d’arrĂȘter un jet de 7 mĂštres. : 21-16 (52e). FatiguĂ©es par leur grosse dĂ©bauche d’énergie, les Ă©quipiĂšres de Jobard se faisaient peur jusqu’au buzzer, mais gardaient le minimum syndical pour s’imposer : 23-22. Ouf
..Une victoire parisienne, mĂȘme un nul aurait Ă©tĂ© considĂ©rĂ© comme un hold up tant les protĂ©gĂ©es de Sophie Palisse mĂ©ritait le succĂšs.

Les réactions

Sophie Palisse (prĂ©sidente du SAHPH) : << Je suis trĂšs contente, c’est trois points de pris savourons les. Les filles ont fait le boulot en premiĂšre mi-temps oĂč elles ont dĂ©pensĂ© Ă©normĂ©ment d’énergie avec une grosse dĂ©fense et une grande partie dans les buts ce qui a mis le doute dans les tĂȘtes parisiennes. AprĂšs, il y a eu la fatigue, nous savions que le score au repos n’allait pas rester en l’état. On s’est fait peur Ă  la fin, mais profitons d’autant que MĂ©rignac a perdu. >>

MĂ©lanie Jobard (joueuse de St Amand) : << On s’est fait peur sur la fin, nous avons un gros trou en seconde mi-temps. Un passage Ă  vide et heureusement que nous avions fait l’écart plus tĂŽt. C’est une trĂšs bonne opĂ©ration. >>

Edina Borsos (coach de St Amand) : << Je suis vraiment heureuse aprĂšs tout ce qui s’est passĂ© cette semaine avec la prĂ©paration de ce match, l’arrivĂ©e de mon collĂšgue qui va nous apporter beaucoup. Ce match Ă©tait un vrai bonheur avec, ce qu’exige le handball, un trĂšs gros travail collectif. Il y a de l’intensitĂ©, beaucoup de volume, avec une gardienne qui a excellĂ© derriĂšre, mais c’est normal. Nous sommes retombĂ©s dans nos travers en deuxiĂšme pĂ©riode, mais l’adversaire Ă©tait redoutable. C’est une magnifique victoire qui peut nous donner de la confiance et de la force collective. Je suis contente pour tout le monde, le club, les joueuses, et les supporters.>>

ST AMAND  – PARIS 92 : 23-22 (16-7)

SAHPH. ArrĂȘts ,Tonds : 14/36 ; Cren 1/1 . Buts : Lundgreen 0/1,  Jobard 4/5 , Bakker 2/2  ,  Puleri 1/1, Faynel 0/1,  Pascoal  7/11, Boisorieux  4/6, Ebanga 5/10 .

PARIS 92. ArrĂȘts : Serdaveric 1/8 , Placzek 7/23 . Buts : Sagna 2/5 , Pina 10/12 , N’Gouan 1/1 , KanoutĂ© 0/1 , Blonbou 1/3 , Techer  0/4, Moretto  0/3, Fofana 2/4, Thobor  0/2, Prouvensier 3/5 , Golvet 3/4 .

Olivia et Robert Place

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Sauvetage majuscule d’un patrimoine minier à Somain

« Espace Saint-Barbe Â», premier de cordĂ©e !

Depuis l’inscription, le 30 juin 2012, du bassin minier sur la liste du patrimoine de l’UNESCO, le bĂątimentaire associĂ© est devenu constitutif d’un enjeu majeur sur tous les territoires concernĂ©s dans les dĂ©partements du Nord et du Pas-de-Calais. Parmi les 353 Ă©lĂ©ments inscrits sur cette feuille de route, 11 ont Ă©tĂ© rĂ©pertoriĂ©s par l’association « Mission Bassin Minier » comme en pĂ©ril imminent. Parmi ceux-ci, l’ancienne chapelle Sainte-Barbe, Ă©rigĂ©e en 1911 sous la tutelle du DiocĂšse de Cambrai*, a Ă©tĂ© transformĂ©e en « Espace Sainte Barbe » Ă  vocation sociale au sein d’un QPV (Quartier Prioritaire Politique de la Ville) sur la commune de Somain.

AprĂšs une premiĂšre pierre le 26 novembre 2022 et 18 mois de travaux, une nouvelle destination a permis une rĂ©habilitation de cette ancienne chapelle « Sainte-Barbe Â», en rĂ©sonance Ă  la fosse De Sessevalle et un hommage mĂ©ritĂ© aux mineurs de fond. Aujourd’hui, le site est divisĂ© en plusieurs espaces, une salle d’exposition, voire de rĂ©unions, une pour le coworking, et surtout un atelier chantier d’insertion « La MĂšre d’Oie », portĂ© par la collectivitĂ© locale de Somain et pilotĂ© par le CCAS. 

« Nous assurons le repassage, la couture et la broderie Â», Marie CĂ©cile Lecoeuvre

« La MĂšre d’Oie Â» est un atelier chantier d’insertion pour les femmes Ă©loignĂ©es de l’emploi. Il Ă©tait basĂ© plutĂŽt dans le centre ville, mais la commune n’a pas ratĂ© l’occasion de le repositionner dans le quartier QPV, au coeur du moteur de l’action sociale. InstallĂ©e dans ses nouveaux locaux depuis septembre 2024, cette structure accueille Ă  ce stade « 14 femmes Ă©loignĂ©es de l’emploi. Il n’y pas de profil type, parfois trĂšs jeune en sortie de dĂ©crochage scolaire ou Ă  l’orĂ©e de la retraite. L’objectif est d’aller vers un emploi durable ou une solution pĂ©renne pour la personne en insertion Â», commente Nathalie Dewolf, la responsable de la structure sur l’espace « Sainte-Barbe Â».

ConcrĂštement, le travail accompli sur cet atelier d’insertion se dĂ©cline sur plusieurs axes. « Nous assurons le repassage, la couture et la broderie, voire Ă©galement de la fabrication. Par contre, nous travaillons uniquement avec des particuliers  Â», prĂ©cise Marie CĂ©cile Lecoeuvre, la conseillĂšre en insertion du CCAS. Ce service de proximitĂ© de bon aloi est extrĂȘmement utile pour la population, car les prix demandĂ©s sont aussi attractifs, mais surtout l’activitĂ© proprement dite est en chute libre partout en France, le travail des petites mains se perd. D’ailleurs, comme un symbole de cette lente perte d’intĂ©rĂȘt, en octobre 2024 l’atelier historique (34 ans) « A quatre Ă©pingles » sur la ville de Valenciennes a cessĂ© son activitĂ© au sein de l’association « La Pose », toujours active sur le le CHRS ( Centre d’HĂ©bergement et de RĂ©insertion Sociale).

« Nous avons sauvĂ© ce joyau Â», Cathy Apourceau-Poly

Comme gestionnaire de l’inscription sur la liste des bĂątiments Patrimoine mondial UNESCO, la Mission Bassin Minier joue un rĂŽle central dans ce sauvetage au long cours. Toutefois, il ne faut pas se voiler la face, le bĂątimentaire listĂ© est parfois encombrant pour la commune. Cette derniĂšre ne sait pas comment financer un nouveau projet, gĂ©rer une nouvelle destination en respectant les

La Présidente de la Mission Bassin Minier

contraintes architecturales strictes, c’est cornĂ©lien parfois. Cette liste comprend donc des sites oĂč il n’y avait aucune lisibilitĂ© sur un avenir proche, ni sur l’intĂ©rĂȘt des collectivitĂ©s publiques sur le dossier, le vide sidĂ©ral ou l’attentisme coupable. Parfois, des Ă©claircies comme sur Fresnes-sur-Escaut oĂč la rĂ©habilitation/extension figurait dans le programme de la maire sortante. Promesse tenue, car le chantier sera bouclĂ© fin 2025 sur le Pays de CondĂ© https://www.va-infos.fr/2024/10/26/la-gare-de-fresnes-sur-escaut-le-prochain-tiers-lieu-entre-memoire-modernite/ « La gare de Fresnes-sur-Escaut ne figurait sur la liste des sites en pĂ©ril, car justement il y avait un projet identifiĂ© Â», prĂ©cise Virginie Lapierre, en charge de la communication de la Mission Bassin Minier.

Pour la prĂ©sidente de l’association « Mission Bassin Minier », Cathy Apourceau-Poly, le moment est chargĂ© de sens : « L’espace Sainte-Barbe ouvre le bal, car nous avons rĂ©ussi Ă  mobiliser tous les partenaires, Etat, RĂ©gion, DĂ©partement, Fondation du Patrimoine. Ensemble, nous avons sauvĂ© ce joyau. Evidemment, nous savons parfaitement que ces bĂątiments (en pĂ©ril) sont Ă©volutifs. Cette ouverture constitue donc une excellente nouvelle, et nous en attendons d’autres comme sur Loos-en- Gohelle. Â»

« Ce site entame une nouvelle vie Â», Julien Quennesson

Pour le maire de la commune, le moment est important et d’ailleurs partagĂ© par une assistance plĂ©thorique d’élus, dĂ©partementaux, rĂ©gionaux, et 4 sĂ©nateurs, Alexandre Basquin, sĂ©nateur du Nord, Patrick Kanner, sĂ©nateur du Nord, Joshua Hochart, sĂ©nateur du Nord, et bien sĂ»r, la sĂ©natrice du Pas-de-Calais et prĂ©sidente de la MBM, sans oublier le Sous-PrĂ©fet du Douaisis. 

« Aujourd’hui, cet espace est dĂ©diĂ© Ă  l’insertion sociale et professionnelle. Ce site entame une nouvelle vie comme un symbole de la protection sociale dans le bassin minier. Je remercie tous les partenaires pour leur soutien financier sur ce projet au sein d’un quartier QPV Â», dĂ©clare l’édile de la commune.

ConcrĂštement, le financement se ventile comme suit : Une premiĂšre phase gĂ©rĂ© par l’EPF (Établissement Public Foncier) Hauts de France pour le sauvetage du bĂąti et son dĂ©samiantage, voire dĂ©molition des parties trop dĂ©gradĂ©es pour 285 780 euros et un reste Ă  charge de la ville de 73 985 euros. Dans un second temps, l’amĂ©nagement complet, un gros oeuvre rĂ©ussi de l’espace « Sainte-Barbe Â» pour 956 589 euros en provenance de l’Etat, la RĂ©gion Hauts de France, le DĂ©partement du Nord, et la Fondation du patrimoine avec un reste Ă  charge de 212 393 euros pour cette commune de plus de 10 000 habitants dans le Bassin minier.

Pas seulement le Loto du Patrimoine


Le reprĂ©sentant de la Fondation du Patrimoine tenait Ă  rappeler Ă  l’auditoire que la « Fondation du patrimoine Â» ne s’activait seulement une fois dans l’annĂ©e pour le fameux « Loto du Patrimoine Â», trĂšs bien portĂ© par l’inĂ©narrable Stephane Bern. 

En effet, le reprĂ©sentant de ladite Fondation souligne que cet organisme collecte tout au long de l’annĂ©e, en l’occurrence 15 000 euros pour ce site, mais soutient aussi chaque annĂ©e 7 projets en France. «  Cela est possible grĂące aux dons que nous recevons toute l’annĂ©e. Ce soutien intervient dans le cadre d’une rĂ©habilitation Ă  caractĂšre social, naturel, voire Ă©conomique (comme la Briqueterie Chimot sur Marly aurait pu bĂ©nĂ©ficier) grĂące aux dons que nous recevons toute l’annĂ©e. ConcrĂštement, nous avons donnĂ© 150 000 € sur ce projet Ă©minemment social (donc 165 000 euros au total) Â», explique le reprĂ©sentant de la Fondation du Patrimoine. 

« La Chapelle Sainte-Barbe, c’est notre histoire Â», FrĂ©dĂ©ric Delannoy

Pour le prĂ©sident de la toute nouvelle communautĂ© d’agglomĂ©ration du Coeur de l’Ostrevant, FrĂ©dĂ©ric Delannoy, le moment est particulier : « Mes grands parents vivaient dans ce quartier, je connais cette chapelle, je l’ai connu tout petit. La Chapelle Sainte-Barbe, c’est notre histoire ! Â»

Le prĂ©sident de l’EPCI en profite pour rappeler le second temps fort pour le bassin minier. En effet, aprĂšs la reconnaissance en juin 2012 Ă  l’UNESCO, en mars 2017 a Ă©tĂ© signĂ© pour dix ans l’ERBM (Engagement pour le Renouveau du Bassin Minier). « Nous avons rĂ©novĂ©s (extĂ©rieur/intĂ©rieur) 1 300 logements Â», commente-t-il.

« La territorialisation juste Â», Caroline Lubrez

Pour sa part, Caroline Lubrez, la ConseillĂšre rĂ©gionale Hauts de France met en exergue le soutien de l’instance rĂ©gionale sur les projets territoriaux, et notamment dans le pĂ©rimĂštre UNESCO du Bassin minier. « Cette rĂ©habilitation est bel exemple de la territorialisation juste. A ce titre, la PRADET (ancien outil rĂ©gional pour l’amĂ©nagement des territoires) a versĂ© 327 millions d’euros. Ensuite, je rappelle l’impact de l’ERBM, un dispositif unique en France. Â»

« Tout le monde a le droit au beau Â», Sous-PrĂ©fet du Douaisis

Enfin, l’Etat conclut comme de coutume cette cĂ©rĂ©monie protocolaire. En propos liminaire, le reprĂ©sentant de l’Etat de proximitĂ© rĂ©pond aux missiles verbaux et Ă  l’indignation de tous les Ă©lus face aux prochaines fermetures de classes annoncĂ©es sur la commune (2 classes) : « Vous avez raison d’évoquer ce sujet, mais s’il y a bien des fermetures liĂ©es Ă  la baisse de la dĂ©mographie, nous avons aussi des ouvertures. Toutefois, dans les quartiers QPV, nous devons faire plus. Â»

Ensuite, il se fĂ©licite de cette rĂ©novation lourde avec ses « briques et ses ouvertures en plein cintre. Tout le monde a le droit au beau. Cette rĂ©novation doit rendre fier ses habitants, car ce patrimoine est une richesse Â», explique le Sous-PrĂ©fet du Douaisis. 

Enfin, comme d’autres locuteurs, il rappelle que l’ERBM « a dĂ©jĂ  rĂ©habilitĂ© Ă  neuf 23 000 logements miniers. Bien sĂ»r, nous traitons Ă©galement les dysfonctionnements. ». En tout Ă©tat de cause, il reste 3 annĂ©es pleines pour boucler ce dispositif d’Etat, le plus complet de l’histoire concernant le logement et les espaces publics du bassin minier, plus que l’ANRU ou sa version revisitĂ©e le NPNRU.

Nul doute que cette premiĂšre de cordĂ©e pour « L’Espace Sainte-Barbe » devrait dĂ©clencher d’autres sauvetages de sites en pĂ©ril imminent, car ce bassin minier le mĂ©rite tant. 

Daniel Carlier

* donc aprĂšs la loi de sĂ©paration de l’Eglise et de l’Etat en 1905

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Le CISPD, l’outil utile de sĂ©curitĂ© et de prĂ©vention proche de vous

Jean-Paul Ryckelynck, maire d’Haveluy : « Nos 4 axes de travail pour 2025 sont les violences conjugales, la santĂ©, la parentalitĂ©, et la promotion du CISPD Â»

Cette communautĂ© d’intĂ©rĂȘt est nĂ©e en 2002 sous le volet communal (CLSPD) et son extension aux intercommunalitĂ©s en 2007 (CISPD). Sur le Denaisis, six communes composent ce groupe de rĂ©flexion (Douchy-les-Mines, Escaudain, Lourches, Haveluy, Abscon, et Wavrechain-sous-Denain). La ville de Denain est dotĂ©e, pour sa part, de services internes dĂ©diĂ©s et ne fait pas partie de ce dispositif. 

Cette instance est opĂ©rationnelle depuis janvier 2014 sur le Denainis avec un coordinateur, un fonctionnaire partagĂ© par les six communes, dont la mission est d’échanger sur les problĂ©matiques au sein de ces collectivitĂ©s locales : AbsentĂ©isme, incidents chez les bailleurs sociaux, incivilitĂ©s, troubles de voisinage, acteurs mĂ©dicaux, etc. « Les besoins entre ces communes sont diffĂ©rents, car les populations sont diffĂ©rentes. Je suis en lien avec les techniciens dans chaque commune, voire les Ă©lus en charge du sujet Â», commente Christophe Hego, le coordinateur du CISPD. 

Un peu comme l’avitaillement d’un bateau, le CISPD doit donc disposer d’informations rapides, concrĂštes et tangibles, et se nourrir de ces faits dans les six communes pour agir au plus prĂšs des causes. Chaque annĂ©e, une commune prend la prĂ©sidence du dispositif, Haveluy en 2024 sous la houlette de Jean-Paul Ryckelynck et en 2025 Wavrechain-sous-Denain sous l’égide de Jacques Delcroix. 

Et concrùtement, le CISPD sert à
 ?

In concreto, une cellule de veille se rĂ©unit chaque mois, dans chaque localitĂ©, pour rapporter les fameux signaux faibles. Ensuite, un COPIL annuel permet un bilan prĂ©cis sur chaque thĂ©matique, dĂ©cortiquĂ©e le plus finement possible, et les solutions apportĂ©es. « Il faut voir d’abord le CISPD comme un outil de prĂ©vention, une action en amont afin d’éviter, voire de traiter une situation problĂ©matique Â», souligne le Sous-PrĂ©fet de Valenciennes. 

Les maires signent la nouvelle convention CISPD 2025

Le retour de vĂ©cu des Ă©diles est extrĂȘmement positif. « Ce CISPD dure et perdure. Pour ma part, je trouve que cet outil est trĂšs intĂ©ressant. Cela nous permet, notamment, de mutualiser des actions Â», explique Dalila Duwez Guesmia, l’édile de Lourches.

Pour le PrĂ©sident 2024, Jean-Paul Ryckelynck, de cette structure ad hoc pour le compte de la grande entreprise
 publique, l’importance du travail dans les cellules de veille est fondamentale. « GrĂące Ă  cette coopĂ©ration intercommunale, nous trouvons des solutions ensemble. Malheureusement, ce dispositif est mĂ©connu et nous voulons en faire la promotion. Nos 4 axes de travail pour 2025 sont les violences conjugales, la santĂ©, la parentalitĂ©, et donc la promotion du CISPD. » Et parfois, une thĂ©matique du terrain « remonte dans les MinistĂšres comme nous l’avons fait sur l’usage dĂ©tournĂ© du protoxyde d’azote Â» et une loi en 2021 portĂ©e par ValĂ©rie LĂ©tard.

« Le CISPD est une richesse par les solutions nouvelles grĂące aux partenariats avec le DĂ©partement, l’Education nationale, les bailleurs sociaux, la communautĂ© mĂ©dicale, La Porte du Hainaut (depuis 2024), un reprĂ©sentant du MinistĂšre public et de la Police Nationale Â», souligne Bruno Saligot, le premier magistrat d’Escaudain. 

Pour sa part, le maire d’Abscon rappelle que la dĂ©linquance n’a pas de frontiĂšres. « Des rodĂ©os ont eu lieu sur ma commune, puis sont partis sur le Douaisis. C’est pourquoi, nous devons collaborer aussi entre les territoires. D’ailleurs, je me fĂ©licite de la dynamique de la coordination sur ce CISPD Â», dĂ©clare Patrick Kowalczyk.

Le secrĂ©taire gĂ©nĂ©ral de Douchy-les-Mines, la seule commune de plus de 10 000 habitants du CISPD du Denaisis, met en exergue la problĂ©matique de plus en plus installĂ©e « du dĂ©crochage scolaire. L’éducation est la base de tout. Â» Effectivement, ceci nous amĂšne sur le sujet de la parentalitĂ©, nous y reviendrons !

Enfin, le maire de Wavrechain-sous-Denain rappelle la prochaine Police pluricommunale (parue dans la Voix du Nord) regroupant les communes d’Haulchin et Wavrechain-sous-Denain. 

Un LEAO pour le traitement des violences intrafamiliales fin 2025

ComplĂštement liĂ© Ă  ce CISPD oĂč « il est important de dĂ©tecter les signaux faibles, comme venant du mĂ©decin ou d’une infirmiĂšre scolaire, car dorĂ©navant, si la patiente est en danger le secret mĂ©dical ne tient plus. Bien sĂ»r, la problĂ©matique de l’absentĂ©isme, les retours des bailleurs sociaux, les soupçons de violences intrafamiliales, etc., tout cela pour simplifier le traitement d’un problĂšme identifiĂ©. Evidemment, les Ă©changes au sein de ce CISPD sont totalement confidentiels Â», prĂ©cise la Procureure de Valenciennes, Christelle Dumont.

Sur la thĂ©matique prĂ©gnante sur le Valenciennois des violences sexistes et sexuelles, oĂč les deux agglo (Valenciennes MĂ©tropole et La Porte du Hainaut) financent de concert l’action en la matiĂšre, l’émergence d’un laboratoire des violences conjugales en mai 2023 https://www.va-infos.fr/2023/05/07/un-laboratoire-pour-faire-plus-contre-les-violences-conjugales-et-intrafamiliales/ va dĂ©boucher sur la crĂ©ation d’un « LEAO (Lieu d’Écoute d’Accueil et d’Orientation) portĂ© par le service AJAR (Association Prim’Toit) d’ici la fin de l’annĂ©e 2025 Â», indique la Procureure de Valenciennes. 

Ensuite, les sources de troubles Ă  la sĂ©curitĂ© publique, voire de dĂ©lits plus globalement, sont multiples. C’est pourquoi, le travail de cette instance est essentielle et Ă  ce titre, chaque maire y trouve son compte. Pour autant, nous le voyons au quotidien, le rapport de l’individu Ă  autrui change. « Les gens ne se parlent plus. Nous le voyons concrĂštement dans les troubles de voisinage Â», souligne Dalila Duwez Guesmia, l’édile de Lourches. Pour autant, la musique nationale sur la dĂ©linquance des mineures n’est pas partagĂ©e par les maires. « Fort de mon expĂ©rience sur le sujet, les jeunes d’aujourd’hui sont les mĂȘmes qu’hier, mais ce qui change tout, c’est le portable et les rĂ©seaux sociaux Â», ajoute le coordinateur. De fait, la tension, voire la dĂ©linquance, d’un moment se prolonge quasi en permanence sur les rĂ©seaux sociaux, un monde plus brutal en continu.

La Parentalité en question

Dans les axes de travail du CISPD, la prise de conscience du rĂŽle de parents n’est pas superfĂ©tatoire. « J’ai croisĂ© rĂ©cemment une mĂšre avec son enfant de 5 ans. Je luis demande pourquoi celui-ci n’est pas Ă  l’école ! Elle me rĂ©pond, il n’avait pas envie d’y aller aujourd’hui. Non, l’enfant roi, cela n’est plus possible ! Â», tance la maire de Lourches. 

Cette thĂ©matique demande des trĂ©sors d’imagination afin de remettre l’hĂŽtel de ville au milieu du village, car pour faire comprendre que le respect d’un certain nombre de rĂšgles va profiter Ă  l’enfant, c’est tout sauf simple ! Par suite, ce travail byzantin doit s’inscrire dans une vĂ©ritable stratĂ©gie pĂ©dagogique vis Ă  vis des dĂ©tenteurs de l’autoritĂ© parentale, voire de dĂ©tecter les parents en perdition, voire famille monoparentale en souffrance. 

La sĂ©curitĂ© avant l’insĂ©curitĂ©

Par voie de consĂ©quence, le rapport Ă©troit avec les forces de l’ordre est indispensable. « J’échange tous les jours avec les maires du CISPD. Notre rĂŽle est aussi d’aider Ă  rĂ©soudre les problĂšmes en amont. Par exemple, le vol par ruse chez les personnes ĂągĂ©es est important. C’est pourquoi, nous pouvons communiquer sur les bonnes pratiques. De mĂȘme sur les vols par effraction, il y a des prĂ©cautions Ă  prendre afin de rĂ©duire les possibilitĂ©s Â», commente le Commissaire de Valenciennes. De fait, concernant les vols dans un habitat, collectif ou individuel, tout ce qui peut ralentir, et compliquer l’action des dĂ©linquants tous toutes ces formes contribue Ă  vous prĂ©server du pire. 

ConcrĂštement avec ce CISPD, des opĂ©rations « Coup de poing Â» sont organisĂ©es avec des contrĂŽles massifs de vĂ©hicules, lutte contre les rodĂ©os urbains, le trafic de stupĂ©fiants, alcool au volant
 !

TrĂšs symbolique de l’arrivĂ©e en force des Polices Municipales dans le paysage sĂ©curitaire, la nouvelle approche des maires vis Ă  vis des camĂ©ras de vidĂ©o surveillance. En effet, durant la premiĂšre dĂ©cade du 21Ăšme siĂšcle, le dĂ©bat Ă©ternel entre matĂ©riel de sĂ©curitĂ© publique contre instrument liberticide Ă  polluer les Ă©changes politiques. Aujourd’hui, cette phase philosophique a expirĂ© face au besoin de plus de sĂ©curitĂ© par tous les administrĂ©s, peu importe la couleur politique de la gouvernance. A cet effet, la maire de Lourches, comme l’édile d’Haveluy, mettent en avant la poursuite et le dĂ©ploiement de nouvelles camĂ©ras de vidĂ©o surveillance sur leurs communes respectives. Le dĂ©bat sur leur utilitĂ© est donc clos, mais nous sommes dĂ©jĂ  dans l’étape suivante, celle de la camĂ©ra piĂ©ton.. !

En effet, le Commissaire de Police souligne l’efficacitĂ© du process : « Lorsque le policier en exercice active la camĂ©ra piĂ©ton, nous observons une baisse de tension immĂ©diate dans les Ă©changes. Â» Le Sous-PrĂ©fet de Valenciennes confirme cette efficience : Â« Aujourd’hui, le dispositif de la camĂ©ra piĂ©ton a Ă©tĂ© testĂ©, Ă©prouvĂ©, les rĂ©sultats montrent qu’il y a une baisse significative des incidents dĂšs que la camĂ©ra piĂ©ton est activĂ©e. Â» En clair, la prochaine arrivĂ©e de la camĂ©ra piĂ©ton afin d’équiper les Polices Municipales, autorisĂ©e par la loi, est inĂ©luctable. Gageons que le vieux dĂ©bat surannĂ© d’un monde liberticide et trop injuste passe son chemin rapidement, car tout ce qui contribue Ă  faire baisser la tension en la matiĂšre est d’intĂ©rĂȘt gĂ©nĂ©ral tout simplement.

A tort méconnu, ce CISPD est réellement un outil de proximité au service des citoyens, le traitement des problÚmes à la racine vaut bien mieux que de longs discours répressifs, la prévention avant le curatif comme un fil sociétal à tisser !

Daniel Carlier

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DĂ©dollarisation mondiale, retour de l’inflation aux USA, les consĂ©quences Ă  venir des droits de douane de D.TRUMP ?

Pire encore, Donald Trump avait dĂ©jĂ  utilisĂ© cette arme Ă©conomique en 2017, mais cette fois, certains produits transformĂ©s sont ciblĂ©s sur l’ensemble d’une gamme. De plus, l’application de cette taxe sera beaucoup plus difficile Ă  contourner par le biais de pays tiers. L’Union EuropĂ©enne rĂ©plique Ă  travers une hausse des droits de douane sur une liste trĂšs diverse, et trĂšs ciblĂ©e, de produits amĂ©ricains dĂšs le 02 avril 2025. Quelle sera le choix du PrĂ©sident amĂ©ricain, plus de taxes ou un nouveau deal ? Le Canada, la Chine, et d’autres zones Ă©conomiques sont dans le viseur, mais le questionnement rĂ©side dans la prise en compte du retour de bĂąton, un pour les AmĂ©ricaines et AmĂ©ricains concernant le come-back de l’inflation, l’autre sur la monnaie amĂ©ricaine dont l’hĂ©gĂ©monie mondiale n’est plus Ă  souligner, sauf que
 !

La DĂ©dollarisation, la voie de recours des pays du Sud Global

Depuis l’élection en novembre 2024, et mĂȘme avant son investiture, Donal Trump menace de bannissement du marchĂ© domestique amĂ©ricain toutes vellĂ©itĂ©s des fameux BRICS+ Ă  lancer une nouvelle monnaie. En effet, le Sud Global composĂ© des pays suivants : BrĂ©sil, Inde, Chine, Afrique du Sud, Iran, Egypte, Iran, Arabie Saoudite, Emirats Arabes Unis, et Ethiopie, tisse sa toile pour contrer la monnaie amĂ©ricaine. 

Le Yen n’a pas rĂ©ussi l’affaire et l’Euro s’est dĂ©jĂ  installĂ© sur son marchĂ© intĂ©rieur, c’est pourquoi, ces pays veulent imposer une nouvelle monnaie. L’exemple de la crĂ©ation de la monnaie unique europĂ©enne est trĂšs instructive. Tout d’abord sous la forme d’une monnaie virtuelle pour les transactions financiĂšres uniquement, l’ECU en 1979 afin de dĂ©terminer une valeur marchande unique des biens et des services pour les pays membres Ă  l’époque ; puis, en 1999 arrive l’Euro avec sa mise en oeuvre physique, au fil des annĂ©es suivantes, dans les pays volontaires pour cette monnaie unique.

Les pays du BRICS + pourraient donc sortir une monnaie de ce type et mettre fin Ă  la rĂ©fĂ©rence planĂ©taire du dollar. Cette fameuse dĂ©dollarisation inquiĂšte tous les initiĂ©s en la matiĂšre, un vĂ©ritable bouleversement mondial face aux dĂ©cisions protectionnistes des États-Unis. En effet, la consĂ©quence directe pourrait ĂȘtre une perte de compĂ©titivitĂ© des produits amĂ©ricains Ă  l’exportation sans oublier les rĂ©pliques des tarifs douaniers appliquĂ©e en rĂ©ciprocitĂ©. Les spĂ©cialistes craignent cette catastrophe pour l’économie amĂ©ricaine, car son marchĂ© domestique, certes immense, ne suffit plus en 2025. L’économie mondialisĂ©e est passĂ©e par lĂ . 

Pour autant, la volatilitĂ© du dollar peut freiner cette envie monĂ©taire des BRICS+ de voir ailleurs. En effet, la hausse du dollar, inĂ©vitable Ă  court terme, constitue un frein immĂ©diat pour cette initiative compte tenu d’une dĂ©prĂ©ciation d’une futur monnaie concurrente. Il faut se rappeler les commentaires des Ă©conomistes au lancement de l’Euro. Le seul chiffre important Ă©tait la valeur de l’euro face au dollar, la paritĂ© Euro/Dollar devait ĂȘtre la donnĂ©e de crĂ©dibilitĂ© absolue. C’est pourquoi, l’Euro tient toujours et protĂšge aussi les pays dotĂ©s de cette monnaie unique ; par contre, si vous avez un rapport de un pour dix, il devient impossible de battre monnaie tant l’écart dĂ©prĂ©cie le nouveau produit monĂ©taire. Il faut donc attendre que les planĂštes s’alignent, et il n’est pas impossible que durant les prochaines annĂ©es, le projet travaillĂ© en coulisses trouve sa fenĂȘtre de tir.

IndĂ©niablement, cette dĂ©dollarisation serait plus qu’une arme de destruction massive, mais un outil de rĂ©duction d’une dĂ©pendance au dollar et de restructuration de l’économie mondiale.

Et le retour d’une inflation à deux chiffres
 aux USA

Si la hausse des prix a marquĂ© tout le continent europĂ©en, un pays comme la France a protĂ©gĂ© ses ressortissants, boucler tarifaire sur l’énergie, aides tous azimuts, subventions
 Des choix stratĂ©giques trĂšs couteux pour le budget de l’Etat, nous le payons aujourd’hui, que le continent amĂ©ricain, U.S.A comme Canada, n’a pas opĂ©rĂ© avec des hausses de prix lunaires. A titre d’exemple, en aoĂ»t 2022, le « Journal de MontrĂ©al » se satisfaisait d’un apaisement de l’inflation Ă  15% sur le mois
 ! Et lĂ , nous ne parlons que des Ă©conomies occidentales plus maĂźtrisĂ©es, le reste des prix sur la planĂšte Ă  imploser. 

La consĂ©quence directe sur l’élection amĂ©ricaine en novembre 2024, malgrĂ© les bons rĂ©sultats Ă©conomiques de Joe Biden, a favorisĂ© l’élection de Donal Trump mĂȘme si de multiples paramĂštres ont propulsĂ© le 47Ăšme prĂ©sident des Etats-Unis.

Les AmĂ©ricains peuvent donc redouter d’ici la fin de l’annĂ©e 2025 un retournement Ă©conomique, comme un effet boomerang, dans une Ă©conomie mondiale interconnectĂ©e. Quelles seront les consĂ©quences tant l’impact planĂ©taire des USA est rĂ©el sur le globe ? On l’a vu en 2008 oĂč la crise des Subprimes a entraĂźnĂ© le monde entier dans une crise financiĂšre. 

Oui, cette annĂ©e 2025, celle du 1er quart du 21Ăšme siĂšcle sera celle d’une nouvelle gĂ©opolitique militaire et Ă©conomique, avec ou sans nouvelle monnaie commune, une annĂ©e oĂč les bouleversements le plus invraisemblables sont possibles. 

Daniel Carlier

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(Escautpont) RaphaĂ«l Kruszynski : « Le Rassemblement National ne me fait pas peur ! Â»

RaphaĂ«l Kruszynski : « Il n’y a pas de plan B Â»

AprĂšs une prise de fonction le 22 mars 2024 (https://www.va-infos.fr/2024/03/23/raphael-kruszynski-nouveau-maire-descautpont/), le nouveau maire RaphaĂ«l Kruszynki concĂšde « qu’il y a un monde entre la fonction d’édile et celui d’un adjoint. NĂ©anmoins, je m’éclate comme maire ! Â»

C’est loin d’ĂȘtre le seul premier magistrat de l’arrondissement Ă  cumuler un emploi avec cette responsabilitĂ© locale, mais RaphaĂ«l Kruszynski avoue « qu’il n’est pas toujours facile de cumuler mon emploi (comme ingĂ©nieur qualitĂ©) chez Alstom sur le site de Crespin et maire. J’utilise mon crĂ©dit de deux jours par semaine pour les maires, mais j’ai surtout une excellent Ă©quipe autour de moi, notamment mon 1er adjoint Jean-Luc Frere. Â»

Bien sĂ»r, la continuitĂ© du mandat en cours avec l’équipe en place constitue toujours le premier dĂ©fi. Sur ce point, RaphaĂ«l Kruszynski tient Ă  souligner l’absence de « cassure, Mme Legrand (ancien maire) est toujours impliquĂ©e et continue de travailler pour la commune (8Ăšme adjoint). Elle ira jusqu’au bout de ce mandat. Â»

Les projets et chantiers en cours

Dans la poursuite de la rĂ©habilitation de la Place Roger Salengro, la zone de parking, et surtout le dĂ©but du projet de la Maison MĂ©dicale en 2025 et « sans doute une fin de chantier en 2026. Ensuite, nous sommes dans la 3Ăšme phase de la rĂ©novation de la Place Salengro Â», prĂ©cise-t-il. Face au dĂ©sert mĂ©dical en zone rurale, urbaine, et notamment dans les communes pĂ©riurbaines, l’installation en centre-ville d’un site mĂ©dical est fondamentale pour l’attractivitĂ© d’une collectivitĂ© locale. 

Comme l’ensemble du pays, Escautpont prend la vague de la baisse dĂ©mographique avec Ă  la clĂ© la fermeture de deux classes, une Ă©lĂ©mentaire sur Brunehaut et une maternelle sur celle du Centre. NĂ©anmoins, le maire rappelle que Escautpont bĂ©nĂ©ficie du dispositif REP + « avec des classes de 15 Ă  16 Ă©lĂšves, c’est un gage de qualitĂ© pĂ©dagogique Â». Un dispositif faisant l’unanimitĂ©, tout couleur politique confondue, d’ailleurs vous n’entendez pas le moindre son politique sur cette thĂ©matique, preuve en France que tous les Ă©diles, les parents, les enseignants, et les enfants valident son rĂ©sultat. 

Evidemment, ll faut trouver des solutions pour Ă©viter d’autres fermetures de classe, le vecteur le plus porteur demeure la construction de logements. « Nous avons un projet de 50 logements. A ce stade, l’EPF (Etablissement Public Foncier) va remettre Ă  zĂ©ro le terrain. Ensuite, nous faisons le maximum pour attirer un promoteur privĂ©. Â» De plus, un autre espace du cĂŽtĂ© de la salle des sports, avec 14 terrains Ă  bĂątir et 2 collectifs de 20 logements sociaux chacun est dans les tuyaux, mĂȘme si Escautpont « atteint dĂ©jĂ  52% de logements sociaux. Â»

Bien sĂ»r, la tranquillitĂ© publique demeure un point central pour toute Ă©quipe municipale. Certes, l’extension de la vidĂ©o surveillance a Ă©tĂ© rĂ©alisĂ©e en 2024 et se poursuivra en 2025, mais la mise en oeuvre de la « Police Rurale avec un 2Ăšme agent dĂšs le 01 avril (et 1er poste le 01 mars) et certainement deux ASVP Â» est importante pour une commune de 4 198 habitants (dernier recensement). 

Toujours pour cette annĂ©e 2025, les travaux de rĂ©novation de la salle de lutte vont dĂ©marrer prochainement. 

Et la suite


Le maire ne cache pas son souhait de se prĂ©senter devant les Ă©lectrices et les Ă©lecteurs. A ce titre, il a lancĂ© des Ă©tudes tous azimuts, travaux et trottoirs, le chantier fil rouge dans toutes les communes de France avec un coĂ»t associĂ© abyssal, et mĂ©connu du grand public ; Ă©tude de circulation dans la rue Tabary, etc. « Ce sera dans le programme de la campagne municipale, mais si je ne suis pas Ă©lu, ces Ă©tudes serviront au prochain maire », explique-t-il. VoilĂ  pour l’introduction du volet politique, car mars 2026 est Ă  la fois trĂšs trĂšs loin et en mĂȘme temps demain politique en temporalitĂ© politique. 

« Ma liste ne sera pas flĂ©chĂ©e d’un parti politique Â», RaphaĂ«l Kruszynski

Le fait politique 2024 est le ralliement du maire d’Escautpont au parti UDI en juin 2024. « Oui, je pense que l’UDI dispose de la bonne mĂ©thode pour gouverner. Ensuite, dans le Nord, vous avez plusieurs Ă©lus UDI trĂšs investis pour leur commune », commente l’édile. Ce parti politique, pro-europĂ©en assumĂ©, bĂ©nĂ©ficie d’un membre au Gouvernement, d’abord sous Michel Barnier, puis reconduite sous François Bayrou, en l’occurrence l’ancienne sĂ©natrice ValĂ©rie LĂ©tard. Cette derniĂšre a Ă©tĂ© Ă©lue dĂ©putĂ©e dans la 21Ăšme circonscription, une exception dans le sud du dĂ©partement tant la vague de l’extrĂȘme droite a marquĂ© cette lĂ©gislative 2024.« Je suis trĂšs content de la nomination de ValĂ©rie LĂ©tard au gouvernement. Elle a d’ailleurs rĂ©ussi Ă  maintenir, voire amĂ©liorer sur le Valenciennois, l’enveloppe de l’ERBM (Engagement pour le Renouveau du Bassin Minier). Elle m’a aidĂ© en m’indiquant que dorĂ©navant les espaces publics, comme les infrastructures dans les QPV, sont Ă©ligibles Ă  l’ERBM », indique le maire. 

Pour autant, RaphaĂ«l Kruszynski n’entend pas imprimer ce choix politique dans la formation prochaine de sa liste municipale. « Il y a une grande diffĂ©rence entre la politique locale et nationale. Actuellement, je ne connais pas toutes les opinions politiques dans mon Ă©quipe municipale. De la mĂȘme maniĂšre, la prochaine, si je suis Ă©lu, sera composĂ©e de membres de la sociĂ©tĂ© civile. Â»

« J’espĂšre ĂȘtre soutenu par la gauche Â», RaphaĂ«l Kruszynski

Evidemment, dĂšs qu’un maire change de main en cours de mandat, le paysage politique change mĂ©caniquement. « Le plus important pour moi est d’abord le soutien des anciens maires, Francis et JoĂ«lle. Ensuite, Ă  ce stade, je n’ai pas d’informations sur une Ă©ventuelle candidature Ă  gauche. Je m’entends trĂšs bien avec Fabien Roussel (maire de Saint-Amand-les-Eaux et secrĂ©taire gĂ©nĂ©ral du PCF) et Aymeric Robin (maire de Raismes et PrĂ©sident de la CAPH) Â», dĂ©clare le maire.

Pour les autres candidates ou candidats putatifs, le seul affichĂ© officiellement en ce moment est « Franck Deloge (sensibilitĂ© Horizons aprĂšs avoir quittĂ© le RN et une candidature ReconquĂȘte) Â», prĂ©cise l’édile. Ensuite, face au score stratosphĂ©rique du RN sur l’arrondissement du Valenciennes Ă  l’élection europĂ©enne 2024, comme pour la lĂ©gislative 2024 suite Ă  la dissolution, le maire ne se dĂ©file pas : « Le Rassemblement National ne me fait pas peur ! Je n’ai pas de plan B. Si je suis battu, je quitterai cette commune, car je ne peux concevoir qu’elle soit dirigĂ©e par Franck Deloge. Â»

Nous voyons dĂ©jĂ  que cette Ă©lection locale pourrait se rĂ©duire Ă  peu de listes sur la ligne de dĂ©part, et que la joute s’annonce de haute volĂ©e. Telle sera souvent le lot politique, en mars 2026, pour toutes ces communes pĂ©riurbaines « avec le besoin d’une ville et l’identitĂ© de la campagne Â», conclut RaphaĂ«l Kruszynski.

Daniel Carlier

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L’échec n’est pas un virus, mais le rebond professionnel son vaccin !

Attention, nous ne parlons pas des grands capitaines d’industrie oĂč le Conseil d’administration remercie son dirigeant avec un parachute dorĂ©e. Non, en l’espĂšce, le chef d’entreprise Ă  l’occasion d’une liquidation judiciaire, contrairement Ă  ses salariĂ©s entourĂ©s par un dispositif social bien rodĂ©, n’a que les yeux pour pleurer. Ce dernier peut Ă©ventuellement donner « une livre de chair » comme dans le Marchand de Venise de William Shakespeare, mais pour le reste, il n’a rien pour lui. « On a tuĂ© personne. Parfois, on a l’impression d’ĂȘtre contagieux Â», lance une personne accompagnĂ©e.

Effectivement, la notion trĂšs ancrĂ©e dans notre corpus sociĂ©tal du sans droit Ă  l’échec est quasi culturel en France contrairement au tempĂ©rament anglo-saxon oĂč l’absence totale d’échec professionnel est presque suspect. Savoir tomber pour se relever est pour eux une qualitĂ©, et nous voyons sous nos yeux l’exemple le plus frappant dans la conquĂȘte spatiale. D’un cĂŽtĂ©, Space X oĂč perdre une fusĂ©e fait partie de l’apprentissage nĂ©cessaire et indispensable afin de progresser et les lanceurs europĂ©ens oĂč l’échec est interdit. Tout est dit, homme ou femme d’entreprise ne peuvent pas se permettre de chuter en France, car vous ĂȘtes marquĂ©s au fer rouge de l’infamie financiĂšre. Les organismes de financement vous servent le fameux- qui vole un oeuf, vole un boeuf- revisitĂ© en- qui Ă©choue une fois, le fera une autre fois- du pur gĂ©nie Ă©conomique Ă  n’en point douter ! Dans un pays de transmission Ă©conomique, faire le lien avec une richesse d’hĂ©ritier plutĂŽt que fabriquer ex nihilo n’est pas incongrue, mais on s’écarte du sujet du jour. En effet, l’aide Ă  un retour Ă  meilleure fortune pour des centaines d’hommes et de femmes abattus, Ă  l’issue d’une procĂ©dure de liquidation judiciaire, constitue un vĂ©ritable dĂ©fi, mais Ă©galement un vecteur vers l’emploi, salariĂ© ou entrepreneurial, comme un retour Ă  la vie !

60 000 rebonds, décryptage !

La fin de vie d’une entreprise est souvent un long fleuve mouvementĂ©, presque du soin palliatif oĂč des associations peuvent intervenir comme APESA ou Second Souffle avant la liquidation judiciaire. « Par contre, 60 000 rebonds intervient dĂšs la notification de la liquidation judiciaire par le Tribunal du Commerce Â», explique Yohan MarliĂšre, le coordinateur de l’association sur le Valenciennois. En rĂ©sumĂ©, cette action solidaire post liquidation met en relation des bĂ©nĂ©voles engagĂ©s au service d’anciens chef d’entreprises afin de penser le plus vite possible au coup d’aprĂšs. 

A chaque rĂ©union, coachs, parrains, personnes accompagnĂ©es, et invitĂ©s prĂ©sentent ce sujet sensible de l’accompagnement d’une femme ou d’un homme suite Ă  la perte de son entreprise, et le naufrage, plus ou moins violent, consĂ©cutif Ă  ce dĂ©pĂŽt de bilan. Ce lundi 10 octobre, Astrid de Valenciennes MĂ©tropole pour une prĂ©sence institutionnelle remarquĂ©e, en poste depuis 4 mois et ancienne du rĂ©seau bancaire, explique sa venue. « Je travaille dans le service innovation Ă  la CAVM, et notamment sur les deux parcs innovants, Rives CrĂ©atives (sur Anzin) et Transallley (sur Famars). Ma mission est de crĂ©er des synergies et parmi les bĂ©nĂ©ficiaires des services de 60 000 rebonds, il y a peut-ĂȘtre
 Â» Pour sa part Jean-Luc, ancien cadre industriel et jeune retraitĂ© se met au service de cette association : « J’ai dĂ» rebondir Ă©galement dans ma carriĂšre. Â» Enfin, un dernier invitĂ©, Pascal, lui a repris depuis un an une entreprise dans les services Ă  la personne (Place du Hainaut Ă  Valenciennes) : « L’important est de ne pas s’isoler. Il faut rester connectĂ©s, vous pouvez passer au sein de mon entreprise pour Ă©changer. Je veux ĂȘtre utile ! Â».

Ensuite, 3 missions bien distinctes se dĂ©gagent chez 60 000 rebonds, le coaching, le parrainage ou marrainage, et l’expertise. « Bien sĂ»r, nous ne faisons pas le boulot d’un expert comptable, ni d’un conseil professionnel. D’ailleurs, ce sont des rĂ©unions sans crayons (ou Ă©crans). Nous sommes lĂ  pour Ă©couter, comprendre, et crĂ©er du lien pour rebondir Â», commente un parrain prĂ©sent Ă  cette rĂ©union.

En effet, 60 000 rebonds peut proposer un coaching, un accompagnent pour 6 mois afin de travailler un projet personnel, nouvelle entreprise ou vers le salariat. L’angle est plutĂŽt la main tendue vers le coup d’aprĂšs, la prochaine Ă©tape pour rebondir, et bien Ă©videmment cette phase lourde administrative de la liquidation judiciaire. C’est une action pragmatique et Ă©clairĂ©e. A cĂŽtĂ© du coach, vous avez un parrain ou une marraine pour deux ans dont la mission s’oriente plus vers le retour de la confiance en soi, l’écoute, l’oreille attentive, et l’échange sur un temps plus long. Clairement, le regard de la sociĂ©tĂ© sur l’échec dĂ©value votre identitĂ©, un sentiment durable si votre entourage ou un rĂ©seau comme 60 000 rebonds ne vous tend pas la main. « On a rien fait de mal. On a juste essayĂ© Â», lance Richard Claeyman, un bĂ©nĂ©ficiaire en voie de reprise d’une nouvelle entreprise dans le paramĂ©dical, mais « avec des besoins pour celle-ci de commandes privĂ©es (EPHAD, rĂ©seau pharmacie, vente directe). Â» VoilĂ  un exemple typique d’un besoin de liens professionnels, car « lorsque vous ĂȘtes dans cette situation, vous perdez 2/3 de votre rĂ©seau. Â»

Enfin, chez 60 000 rebonds, vous avez la 3Ăšme lame bienveillante, un collĂšge d’experts oĂč ces deniers vont analyser votre projet, si besoin. LĂ  Ă©galement, il y a une limite : « Nous ne faisons pas une expertise en lieu et place des professionnels oĂč un ancien chef d’entreprise viendrait chercher une prestation Ă  bon marchĂ©. Â» 

Deux autres bĂ©nĂ©ficiaires de l’association ont expliquĂ© leur vĂ©cu. JĂ©rome Courapied, a relancĂ© une structure « Bizbang StratĂ©gie Â». « Mon activitĂ© est de booster une entreprise sur les rĂ©seaux sociaux, votre lisibilitĂ© sur le web, augmenter votre audience Â», dĂ©clare-t-il. Effectivement, la visibilitĂ© digitale est devenue aussi importante que sa traduction physique sur le terrain. Enfin, l’ancienne cuisiniĂšre talentueuse du restaurant Mankufu (spĂ©cialitĂ©s chinoises, avenue Clemenceau Ă  Valenciennes) est venue prĂ©senter ses besoins et son rebond. « Le restaurant n’existe plus, mais Line est toujours lĂ . Je donne des cours de cuisine, mais je peux Ă©galement venir chez vous pour prĂ©parer des plats chinois. Â»

Besoin de partenaires

Bien sĂ»r, le rĂ©seau de 60 000 rebonds tient Ă  Ă©tendre son tissu solidaire, car « nous manquons surtout de parrains et de marraines en ce moment. Nous avons Ă©galement besoin de plus d’entreprises au sein de notre Club pour crĂ©er du rĂ©seau. Parfois, cela permet de trouver un job alimentaire pour l’ex chef d’entreprise dans l’attente de rebondir autrement. Il faut qu’il sorte de chez lui Â», conclut un parrain de l’association.

Pour une information sur l’association 60 000 rebonds, vous pouvez contacter Yohan Marliùre au : 06 12 79 70 11 ou sur https://60000rebonds.com

Daniel Carlier

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