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(Denain) Un budget portĂ© (encore) sur l’investissement, rĂ©duction de la dette, et maĂźtrise de la charge salariale !

(Visuel, futur coeur de ville)

Pour prĂ©senter le budget 2025 de la majoritĂ© municipale, l’édile porte le fer sur « la continuitĂ© d’un effort sur l’investissement, 20,1 millions euros en 2024 dont 14,8 millions d’euros exĂ©cutĂ©s (soit 75%) et 16,3 millions d’euros en 2025, mais cette annĂ©e sans aucun emprunt. En comparaison aux communes de mĂȘme strate, nous investissons 716 euros par habitant contre 395 euros par habitant en moyenne nationale. Â»

La liste des chantiers en cours ou programmĂ©s est plĂ©thorique : Transformation du centre-ville, Ă©cole Condorcet, Ă©clairage led, rĂ©novation thermique des bĂątiments publics, vidĂ©o surveillance, logements dans l’ülot Basly


Evidemment, Anne-Lise Dufour souligne particuliĂšrement la capacitĂ© d’autofinancement de 13 432 820 euros, grĂące Ă  son Ă©pargne brute, une subvention exceptionnelle d’un million d’euros de la CAPH (Booster) et autres subventions d’Etat et des collectivitĂ©s publiques. De fait, l’absence d’emprunt contractĂ© en 2025 permet de rĂ©duire plus encore la dette publique de Denain. « MalgrĂ© tous nos investissements et les mesures sociales pour la population, nous passons de 19,3 millions d’euros en 2020, 15,2 en 2025, et 13,3 au 01 janvier 2026, donc 6 millions d’euros de dĂ©sendettement Â», prĂ©cise-t-elle. D’ailleurs, le chiffre baromĂštre d’une bonne gestion des comptes publics est la capacitĂ© de dĂ©sendettement d’une collectivitĂ© locale, 2,2 ans en 2024 et 1,69 ans en 2025. Un chiffre excellent positionnant Denain dans les meilleurs ratios sur les 82 communes du Valenciennois
 avec 20 000 habitants environ. 

Travaux rue du Marechal Leclerc

Enfin ultime paramĂštre de traçabilitĂ© sur la gestion appropriĂ©e d’une commune, la maĂźtrise des charges de fonctionnement, et notamment la masse salariale. ConcrĂštement, la commune avait 322 ETP(Equivalent Temps Plein) en 2020. En 2025, compte tenu de la mobilitĂ© remarquĂ©e aprĂšs Covid, mais surtout des compĂ©tences transfĂ©rĂ©es Ă  la CAPH comme 12 emplois/mĂ©diathĂšques, 5 pour la piscine, 3 pour la Ruche d’entreprises, la ville comprend en 2025 298,4 ETP, soit 52,35% de la section de fonctionnement. Ce dernier paramĂštre est trĂšs raisonnable Ă©galement.

Un budget primitif local, comme tous les choix politiques, est critiquable et imparfait. Pour autant, la commune de Denain, sur la base objective des chiffres, est tout simplement bien gĂ©rĂ©e. Certes, les signatures des dispositifs d’Etat, PNRQAD, NPNRU, et autres, abondent massivement dans le paysage budgĂ©taire local, mais encore faut-il un dossier en face pour les obtenir ! La campagne Ă©lectorale pourra difficilement se porter sur le bilan financier du mandat 2020/2026, tout simplement solide !

« Un Ă©cran de fumĂ©e Â», Youssouf Feddal 

Seule membre de l’opposition Ă  s’exprimer, un peu dommage pour le pic de l’annĂ©e en terme de dĂ©mocratie participative, est Youssouf Feddal. Clairement, il ne fait pas dans la demi-mesure : « Sur quasi 100 millions d’euros durant ce mandat, vous avez seulement 25% de cette somme distribuĂ©e dans les politiques publiques. Mais ou va l’argent, dans les poches des grandes entreprises privĂ©es ? Ensuite, vous avez Ă©galement des projets comme le restaurant de la piscine oĂč 5 exploitants ont essayĂ© de travailler, c’est un flop ! Votre budget est un Ă©cran de fumĂ©e. Â»

Le vote du budget est à la majorité avec 2 votes contre et une abstention.

Les subventions aux associations

« Il y a une coupe sombre dans les budgets allouĂ©s aux associations », mentionne Youssouf Feddal. A cette affirmation, Akim Dergal rĂ©pond que ce budget associatif est encore Ă  440 000 euros. « Je participe Ă  toutes les AG et je ne vous aperçois jamais ! », commente Akim Derghal. « Je n’ai pas besoin d’ĂȘtre prĂ©sent aux AG pour me rapprocher des associations. J’ai Ă©tĂ© prĂ©sident d’une association prĂ©cĂ©demment et je connais bien les rĂ©alitĂ©s associatives. Â»

Anne-Lise Dufour prĂ©cise que certaines demandes « sont en lien avec leurs besoins et il existe prĂšs de 330 000 euros de fonds d’associations denaisiennes sur des Livrets A. Â»

 Dispositif interne, violence


La commune de Denain reconduit son adhĂ©sion au dispositif interne de signalement des atteintes Ă  l’intĂ©gritĂ© physique, des actes de violence, de harcĂšlement, de discrimnation, agissements sexistes. C’est l’occasion de souligner que pour la premiĂšre fois, vous pouvez dĂ©duire, sur votre imposition 2024, votre don Ă  une association contre les violences conjugales et intrafamiliales au mĂȘme titre que les autres structures d’utilitĂ© publique.

Box médicale

Le conseil municipal a votĂ© l’installation d’une box mĂ©dicale devant le Centre Hospitalier de Denain. « L’hĂŽpital public a validĂ© cette implantation, car ils sont dĂ©bordĂ©s Â», souligne Anne-Lise Dufour. C’est le principe d’une tĂ©lĂ©consultation. 

Nouveau Groupe scolaire Place Wilson

Dans les projets futurs, la crĂ©ation d’un nouveau groupe scolaire Place Wilson est Ă  l’étude. Cet Ă©tablissement public comprendrait 128 Ă©lĂšves en maternelle et 298 en Ă©lĂ©mentaire. A ce stade, nous sommes dans le lancement d’un concours restreint europĂ©en de maĂźtrise d’oeuvre. A charge pour la nouvelle Ă©quipe issue des Ă©lections municipales 2026 de mettre en oeuvre ce projet. 

Cet Ă©quipement scolaire s’inscrit dans les amĂ©nagements publics possibles grĂące au NPNRU (Nouveau Programme National de RĂ©novation Urbaine) pour un coĂ»t de 16 383 120 euros, dont part ville 2 897 162 euros. 

Daniel Carlier

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Le SIAVED veut voir plus loin que son budget 2025

Charles Lemoine : « Nous devons d’ores et dĂ©jĂ  travailler sur les enjeux 2026-2032 Â»

Pour cet opus financier, les Ă©lu(e)s Ă©taient au rendez-vous d’un « des plus gros syndicats mixte en France Â», souligne Arnaud Decagny, le vice-prĂ©sident en charge de la prĂ©sentation du budget. En propos liminaire, Charles Lemoine, le PrĂ©sident du SIAVED, rappelle un questionnement dĂšs 2026 : « En effet, la TGAP (Taxe GĂ©nĂ©rale sur les ActivitĂ©s Polluantes) demeure inconnue aprĂšs 2025. Il y a fort Ă  parier que cette taxe sera rĂ©visĂ©e Ă  la hausse pour les annĂ©es futures. Â» Sachant que ce paramĂštre est une cause centrale des investissements massifs du SIAVED, en sus des modifications lĂ©gislatives, le brouillard financier pourrait accompagner ces prochaines annĂ©es. C’est pourquoi, le choix dĂšs le mois d’octobre prochain d’entamer une rĂ©flexion est important : « Nous devons d’ores et dĂ©jĂ  travailler sur les enjeux 2026-2032. Â» Tout en sachant que la TGAP est passĂ©e de 20 Ă  65 euros sur le stockage et de 4 et 25 euros pour l’incinĂ©ration.

La particularitĂ© du Budget de cet EPCI est qu’il composĂ© de multiples volets :

Le Budget principal regroupe le partage des coĂ»ts en commun pour les diffĂ©rentes compĂ©tences du SIAVED, CVE, Traitement, Valorisation, Tri, et Collecte. Evidemment, il est composĂ© quasi exclusivement d’un budget de fonctionnement  Ă  hauteur de 14 619 000 euros et Ă©quilibrĂ© par des prestations du SIAVED vers les autres compĂ©tences. Il faut noter que ce syndicat mixte, nouvelle formule, a bĂ©nĂ©ficiĂ© dans la corbeille de la mariĂ©e d’un site administratif construit ex nihilo sur le foncier historique Ă  Douchy-les-Mines. 

Le Budget CVE (Centre de Valorisation ÉnergĂ©tique)

Sur cette annĂ©e 2025, la chose Ă  retenir est l’investissement massif sur les outils de valorisation des dĂ©chets mĂ©nagers et spĂ©ciaux. En effet, le CVE de Maubeuge va bĂ©nĂ©ficier d’une rĂ©novation lourde de 45 millions d’euros, mais Ă©galement 2 millions d’euros sur le site de Saint-Saulve, et 1,8 millions d’euros sur Douchy-les-Mines. En regardant dans le rĂ©troviseur, l’ancien PrĂ©sident d’Ecovalor (Saint-Saulve), Philippe Baudrin, souligne un « investissement pendant 10 ans d’un montant de 20 millions d’euros. Les Ă©lu(e)s ont une responsabilitĂ© environnementale ! Â». Donc, l’enveloppe d’investissement CVE s’évalue Ă  50 millions d’euros. Enfin, le GER (Gros Entretien et Renouvellement), obligatoire par convention avec les entreprises exploitantes des CVE, est comptabilisĂ© Ă  6,9 millions d’euros pour les 3 CVE en 2025. Sur le budget annexe global du CVE, les dĂ©penses d’équipement reprĂ©sentent 73%. 

Ensuite, sur ce point prĂ©cis, les PrĂ©sidents des 7 EPCI ont fait le choix prudentiel d’une rĂ©novation trĂšs lourde des CVE. A ce titre, le CVE de Douchy-les-Mines sera sur les tablettes budgĂ©taires dans les prochaines annĂ©es avec Ă©galement un investissement de 50 millions d’euros Ă©galement ; donc, une enveloppe globale de 100 millions d’euros en investissement pour les 3 CVE.

Dans ce cadre, Georges Flament, Ă©lu communautaire, expose son inquiĂ©tude financiĂšre Ă  l’endroit du SIAVED sur le temps long « compte tenu de sa capacitĂ© de dĂ©sendettement trĂšs Ă©levĂ©e (17 ans) Â». Arnaud Decagny rĂ©pond tout de go : « On ne peut pas comparer une collectivitĂ© locale et un syndicat mixte comme le SIAVED. Dans chaque syndicat de ce type, vous avez une enveloppe trĂšs importante consacrĂ©e Ă  l’investissement. Ensuite, ces rĂ©novations sont consĂ©cutives aux nouvelles dispositions lĂ©gislatives avec une mise aux normes obligatoires. Enfin, ensemble nous prenons moins de risques. Â» Effectivement, le poids du syndicat mixe, en l’occurrence le SIAVED, constitue un amortisseur du risque financier. La menace sera d’autant plus lourde pour les structures privĂ©es ou publiques plus rĂ©duites.

En propos introductif, le PrĂ©sident du SIAVED avait soulignĂ© la baisse des recettes sur la revente d’électricitĂ© d’environ de 8 millions d’euros. Certes, c’est une bonne nouvelle pour le particulier, mais moins favorable pour un CVE français. 

Toutefois, Jean-François Delattre, Ă©lu communautaire de la CAPH, s’interroge sur le choix de travaux d’une durĂ©e de vie Ă  10-15 ans : « Nous allons rĂ©aliser des grands travaux de modernisation, mais pas Ă  neuf. Des problĂ©matiques vont se poser dĂ©jĂ  dans moins d’une dizaine d’annĂ©es (d’oĂč une rĂ©flexion prospective inĂ©vitable) pour relancer de nouveaux chantiers de rĂ©novations. » Enfin, la protection de l’environnement Ă  un coĂ»t et «  ne devrions pas rĂ©duire notre service 5 Ă©toiles ? Â», ajoute-t-il ?

Toutefois, il ne faut jamais perdre de vue que sans la valorisation Ă©nergĂ©tique, via les CVE, la seule solution serait le degrĂ© zĂ©ro de l’écologie, l’enfouissement !

Le Budget Traitement

Dans ce budget, vous avez le coeur du moteur du traitement, les dĂ©chetteries ! Quasiment doublĂ©, le nombre de dĂ©chetteries constitue une force de proximitĂ© pour le traitement des dĂ©chets par apport volontaire. 

Pour 2025, la construction d’une dĂ©chetterie neuve sur la commune de Saint-Amand-les-Eaux poursuit son chemin (investissement 2,5 millions d’euros dont 200 000 € de foncier) sans oublier la rĂ©novation et l’entretien du rĂ©seau sur les 7 EPCI. A cet effet, la contribution de ces derniĂšres s’élĂšve Ă  40 millions d’euros en 2025 contre 37,5 en 2024. 

Sur ce volet sensible pour toutes les intercommunalitĂ©s, Charles Lemoine commente : « Pour la compĂ©tence obligatoire pour les 7 intercommunalitĂ©s, les contributions demandĂ©es connaĂźtront une augmentation trĂšs modĂ©rĂ©e. Si une lĂ©gĂšre diminution est constatĂ©e au niveau de la fonction tri grĂące au dĂ©marrage de notre Centre de tri, les contributions pour la fonction traitement et valorisation seront, quant Ă  elles, rehaussĂ©es en moyenne de 7%, et ce, pour faire face Ă  nos besoins d’investissement pour nos installations, CVE et dĂ©chetteries. Concernant la collecte, le montant des contributions correspond Ă  100% du coĂ»t net des prestations. »

Le Budget Tri

Evidemment, l’arrivĂ©e du nouveau Centre de Tri public en face du site administratif du SIAVED constitue l’évĂ©nement de cette annĂ©e 2025. Peu Ă  peu durant cette annĂ©e, ce nouveau site prend en gestion de plus en plus de matiĂšres. Son inauguration officielle se dĂ©roulera le vendredi 19 septembre prochain. 

Le Budget Collecte

LĂ , Ă  la diffĂ©rence des autres compĂ©tences oĂč les 7 EPCI sont concernĂ©es, la collecte a Ă©tĂ© choisie par 3 EPCI seulement, Valenciennes MĂ©tropole avec une DSP en faveur de l’entreprise Nicolin, La Porte du Hainaut  avec une DSP en faveur de l’entreprise Coved, et la CA2C avec une DSP en faveur de l’entreprise Suez. 

C’est sans doute la compĂ©tence la plus complexe, le syndicat mixte a confiĂ© Ă  des exploitants cette activitĂ© dans le cadre d’un cahier des charges, mais la mission est plus distancielle que les autres et le potentiel de retour nĂ©gatif des usagers beaucoup plus fort, pas simple !

Ensemble, rĂ©duisons nos dĂ©chets. Votre avis compte ! Jusqu’au 05 mai 2025, donnez votre avis sur https://www.siaved.fr/enquete-en-ligne-contribuez-a-faconner-l-avenir-du-territoire-votre-avis-est-essentiel

Daniel Carlier

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La fin de la dédiabolisation du Rassemblement National ?

Ni procureur, ni juge, le Rassemblement National, comme Marie Le Pen et autres, sont prĂ©sumĂ©s innocents depuis qu’ils ont interjetĂ© en appel la semaine derniĂšre. Pour autant, on peut rapporter quelques faits
 issus d’un procĂšs public qu’un enfant en cycle Ă©lĂ©mentaire pourrait comprendre !

Lorsqu’un candidat ou une candidate se prĂ©sente Ă  une Ă©lection locale, ce dernier se doit de respecter les rĂšgles du code Ă©lectoral se rĂ©fĂ©rant Ă  ce scrutin. Si ces derniĂšres ne lui conviennent pas, c’est son droit ; il ne se prĂ©sente pas le plus simplement du monde. En l’espĂšce, un article relativement rĂ©cent de la CommunautĂ© europĂ©enne dĂ©finit le pĂ©rimĂštre de travail des collaborateurs sur Bruxelles/Strasbourg et des collaborateurs locaux sur le territoire de l’élu europĂ©en. Bien sĂ»r, on peut la contester et demander une modification de la rĂšgle avant d’orienter les fonds publics europĂ©ens. Par contre, le faire sans attendre contre la rĂšgle en vigueur pendant des annĂ©es et s’offusquer que d’autres partis europĂ©ens dĂ©noncent ce comportement financier, respectĂ© par ailleurs par les autres formations politiques, est assez croustillant. Sauf erreur, ce mandat Ă©tait bien celui d’une Ă©lection europĂ©enne, et le volet « nul n’est censĂ© ignorer la loi Â» s’applique en France comme au sein de l’hĂ©micycle europĂ©en. 

Ensuite, le jugement indique concrĂštement qu’il n’y pas d’enrichissement personnel, mais un enrichissement partisan. En clair, l’argent partait dans les caisses du parti politique, le RN, qui reversait des rĂ©munĂ©rations trĂšs confortables aux collaborateurs europĂ©ens, notamment lesdits locaux dont la mission exclusive est d’assister le dĂ©putĂ© sur son territoire concernant sa mission europĂ©enne. 

Enfin, on notera pour l’anecdote que parmi les collaborateurs europĂ©ens figuraient l’ancien garde du corps de Jean-Marie Le Pen, voire de Marine Le Pen par la suite, le majordome de Jean-Marie Le Pen, et la soeur de Marine Le Pen, Yann Le Pen. Ce sont des faits simples dont chacun interprĂ©tera le travail, rĂ©el ou pas, pour l’Union europĂ©enne. 

Pour le reste, les plaignants et les accusĂ©s exposeront leurs arguments juridiques devant la Cour d’appel dĂšs l’étĂ© 2026, ce qui est pour le coup un Droit inaliĂ©nable de la libertĂ© de tout justiciable !  Toutefois, la façade politique ne doit pas modifier la recherche de la vĂ©ritĂ© par les magistrats, c’est mĂȘme le contrat social entre un citoyen et la justice de son pays.

La loi « Ciotti » en juin 2025 ?

Et le plus fort est la prochaine loi proposĂ©e par le PrĂ©sident du Groupe parlementaire, Eric Ciotti, durant sa niche parlementaire au mois de juin 2025 afin de supprimer l’exĂ©cution immĂ©diate d’une peine inĂ©ligibilitĂ© en 1Ăšre instance.

En effet, cette loi autoriserait, un(e) maire, un(e) prĂ©sident d’une collectivitĂ© territoriale, un conseiller dĂ©partemental ou rĂ©gional, un(e) dĂ©putĂ© ou un(e) sĂ©nateur, voire un(e) dĂ©putĂ©(e) europĂ©en(ne), la prolongation d’une procĂ©dure sur une durĂ©e infiniment longue, sans exĂ©cution de l’inĂ©gibilitĂ© comme c’était le cas avant 2016 (Loi sapin 2). Il faut bien l’admettre, la palette des recours potentiels et le talent des avocats repousseraient de 10 ans, pour ne pas dire plus, tout en continuant de se prĂ©senter aux Ă©lections intermĂ©diaires et de poursuivre son mandat en cas de rĂ©Ă©lection. Le ou la politique est un justiciable comme les autres, car les « Françaises et les Français ne supportent plus que les Ă©lus se pensent au dessus des lois Â», souligne l’ancien Ministre Michel Sapin dans une matinale fustigeant ce projet d’Eric Ciotti « pas de loi d’exception pour supprimer l’exception Â», conclut-il.

« L’égalitĂ© pour tous Â», c’est respectĂ© la loi, « la justice pour tous Â», c’est son application sans distinctions que l’on soit puissant ou misĂ©rable ! Tout cela, le Rassemblement National le souhaite pour les autres, comme dans l’intervention de Marine Le Pen en vidĂ©o pour une inĂ©ligibilitĂ© Ă  vie en 2013, mais pas pour eux. La politique, voire une Ă©lection Ă  venir, donnerait-elle le droit Ă  un totem d’immunitĂ© ?

Marine Le Pen n’est pas innocente Ă  36% (sondage pour le scrutin prĂ©sidentiel), elle le sera Ă  100%, ou pas du tout, selon les juges de la Cour d’appel dĂšs l’étĂ© 2026, voire Ă  l’expiration de tous les recours en Droit.

Daniel Carlier

 

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Desserrer l’étau
 fiscal et budgĂ©taire Ă  Saint-Saulve

(Visuel du site O’Centr’Halle dont le chantier s’achĂšve)

Saint-Saulve, symbole de la prĂ©caritĂ© budgĂ©taire d’une collectivitĂ© locale !

En propos liminaire, Yves Dusart Ă©voque un retard de livraison du chantier Groupe scolaire du Bas Marais. « Nous ne pourrons pas faire la rentrĂ©e en septembre 2025 compte tenu des intempĂ©ries en dĂ©but de chantier 2024 (forte pluviomĂ©trie). Ensuite, nous n’avons jamais pu rattraper le retard, sans oublier la liquidation judiciaire d’une entreprise (en charge des charpentes mĂ©talliques, bois, ossature) ce qui nous amĂšne Ă  dĂ©caler cette rentrĂ©e scolaire (sur site) au mois de janvier 2026. L’équipement sera livrĂ© fin octobre 2025 », commente le maire. Une discussion s’est engagĂ©e avec l’opposition sur le montant de l’investissement dĂ©diĂ© Ă  ce projet, nous y reviendrons dans le dĂ©bat budgĂ©taire !

Ensuite, l’édile Ă©voque la visite du Nouveau Sous-PrĂ©fet de Valenciennes dont l’expertise financiĂšre ne sera pas inutile sur le Valenciennois : « Il est trĂšs abordable et hyper pointu sur les finances publiques. Il a parfaitement ciblĂ© nos problĂ©matiques. Â» Pour autant, les paramĂštres d’un potentiel fiscal trop Ă©levĂ© colle Ă  la peau de cette commune comme la peste bubonique. Cette donnĂ©e financiĂšre conduit, annĂ©e aprĂšs annĂ©e, Ă  la rĂ©duction des dotations d’Etat : « Personne ne vient en aide Ă  Saint-Saulve ! C’est pourquoi, nous allons relancer une campagne de communication Ă  l’instar de celle pour le Groupe scolaire du Bas Marais. A l’époque, nous avions obtenu 52 % de fonds publics pour cette construction scolaire et je remercie d’ailleurs Valenciennes MĂ©tropole pour son soutien d’un million d’euros, non prĂ©vu dans le projet initial Â», commente Yves Dusart. 

Excédent de fonctionnement 2024

Avant l’examen de tout budget primitif, l’excĂ©dent (ou pas) budgĂ©taire de la section de fonctionnement et/ou d’investissement de l’annĂ©e prĂ©cĂ©dente est obligatoire. En l’espĂšce, le solde positif 2024 de 5 928 493 euros en section de fonctionnement sera reportĂ© dans ladite section en 2025. Ensuite, le solde excĂ©dentaire dans la section d’investissement de  2 945 871 euros est flĂ©chĂ© vers les recettes d’investissement sur le BP 2025. « Cette donnĂ©e s’explique par le dĂ©calage du chantier du Groupe scolaire du Bas Marais », prĂ©cise Jean-Marie Dubois. Pour rappel, le BP 2024 avait ciblĂ© les investissements sur le site « Ă” Centr’Halle Â», le Groupe scolaire Bas Marais, et l’eco-village dont l’objectif est de muscler le logement de 250 logements supplĂ©mentaires sur la ville. « Nous avons tout fait pour ne pas descendre en dessous du seuil des 10 000 habitants ce qui eut Ă©tĂ© une catastrophe pour Saint-Saulve Â», ajoute Yves Dusart.

Pas directement liĂ©, mais tout de mĂȘme, l’édile a donnĂ© des nouvelles du Centre pĂ©nitentiaire et de ses futurs 750 habitants (environ) permanents : « Le projet est toujours actif pour le nouveau Garde des Sceaux. L’APIJ, en charge des rĂ©alisations de bĂątiments pĂ©nitentiaires, poursuit son travail sur le calendrier des travaux. Â»

Fiscalité locale 2025

Comme de nombreuses collectivitĂ©s locales, la commune ne va pas toucher aux taux de la taxe fonciĂšre, ni celle de la TF non bĂątie, ni de la taxe d’habitation sur les rĂ©sidences secondaires. Pour autant, Sheerazad Aouadi commente une hausse rĂ©cente : « Vous avez failli Ă  votre promesse de campagne Ă©lectorale en augmentant dĂšs le dĂ©but du mandat la taxe fonciĂšre. Il y avait d’autres options, l’éclairage public, la piscine, les services Ă  la population. Vous n’ĂȘtes pas le seul Ă  avoir des idĂ©es. Â» Yves Dusart rĂ©pond immĂ©diatement : « Ce n’est pas au dĂ©but du mandat, mais au budget 2022. De plus, c’est sur ordre du PrĂ©fet du Nord et de toute façon, nous n’aurions pas pu Ă©quilibrer notre budget sans celle-ci. D’ailleurs, vous l’avez votĂ© Ă  l’époque. Enfin, indiquez officiellement que vous voulez rĂ©duire les services Ă  la population. »

La collecte 2025 s’annonce plus rĂ©duite pour la commune, 8 774 678 € contre 8 857 724 euros en 2024. A ce titre, Jean-Marie Dubois commente une faible hausse de la futur taxe fonciĂšre, 0,74%, et par suite « une bonne nouvelle pour le pouvoir d’achat des Saint-Saulviens ! Â», selon Sheerazad Aouadi. 

Quand on se compare, on se rassure
, mais pas à Saint-Saulve !

Les premiers mots de Jean-Marie Dubois, adjoint aux finances, sont Ă  la mesure de l’ariditĂ© du sujet : « Nous voici devant ce Budget Primitif 2025 tant redoutĂ©. Pour rappel, cette construction dĂ©marre dĂšs le 01 octobre de l’annĂ©e prĂ©cĂ©dente.  D’ailleurs, je regrette que l’opposition n’assiste jamais Ă  ces commissions financiĂšres. Ensuite, nous avons traversĂ© durant ce mandat, la Covid, la crise Ă©nergĂ©tique et la dette publique (d’Etat). » Rappelons le discours des annĂ©es prĂ©cĂ©dentes avec une rĂ©elle interrogation sur la faisabilitĂ© d’un budget en 2025 Ă  Saint-Saulve
 !

Comme un symbole d’un paquet cadeau empoisonnĂ©, le maire explique « que l’AMF* avait calculĂ© notre DGF (Dotation GĂ©nĂ©rale de Fonctionnement) en 2025 Ă  76 900 euros et au final elle est de 26 091 €. Â» Dans la foulĂ©e, la projection des dotations de l’Etat, tout cumul, DGF, DSU
 avec des communes de mĂȘme strate sur le Valenciennois fait froid dans le dos.. « mĂȘme si je suis trĂšs content pour celles-ci ! Â», prĂ©cise le maire. De plus, la commune ne rentre jamais dans les critĂšres de la pĂ©rĂ©quation, c’est Ă  dire d’un reversement d’une collectivitĂ© locale Ă  un fonds commun oĂč des collectivitĂ©s locales comme Prouvy, Petite-ForĂȘt, voire Hordain abondent des moyens financiers au bĂ©nĂ©fice de communes en dĂ©licatesse budgĂ©taire. 

En rĂ©sumĂ©, une baisse inexorable des dotations de l’Etat, une pĂ©rĂ©quation impossible en sa faveur, investissement corsetĂ©, rĂ©duction mĂ©canique des services Ă  la population, j’en passe et des meilleurs. A un moment donnĂ©, comme l’esprit de la loi NOTRe l’a instillĂ© Ă  bas bruit Ă  travers le transfert de compĂ©tences Ă  l’EPCI et par suite de la puissance financiĂšre territoriale, la volontĂ© de l’Etat in fine n’est-elle pas de supprimer la strate communale au bĂ©nĂ©fice d’une seule intercommunalitĂ© et de ses Ă©lus, puis des techniciens Ă  l’échelon local. On y allait tout droit, sauf que la pandĂ©mie a remis en avant l’utilitĂ© d’une force politique de proximitĂ© et des Ă©lus au contact des besoins
 de sa population. Finalement, un maire est utile pour se prendre des baffes Ă  la place du pouvoir central !

Le Groupe scolaire du Bas Marais

Pour ce budget primitif 2025, les canons financiers sont les suivants : 4,94% de hausse des dĂ©penses de fonctionnement Ă  caractĂšre gĂ©nĂ©ral, « et nous sommes Ă  jour de nos factures 2024 (exĂ©cutĂ©es) », prĂ©cise l’adjoint aux finances, sur une enveloppe globale concernant la section fonctionnement de 21 891 968 euros. Bien sĂ»r, la masse salariale est une composante majeure dans cette section, celle-ci impacte Ă  58% ce budget de fonctionnement. Certes, cette donnĂ©e est Ă©levĂ©e, car le standard d’une pesĂ©e raisonnable se calibre plutĂŽt en dessous de 50% pour une collectivitĂ© locale, mais avec Ă©galement beaucoup moins de services Ă  la population que la commune de Saint-Saulve propose, piscine communale, MJC AthĂ©na, etc. Les raisons du poids de la masse salariale sont de fait structurelles sur cette commune et dans la ligne politique de CĂ©cile Gallez trĂšs portĂ©e sur le service Ă  ses administrĂ©s. La hausse de la charge de salaires est de 1,89% pour 2025.

Concernant l’investissement, il est en hausse Ă©galement de 5,94% Ă  18.493.000 euros oĂč le Groupe scolaire occupe une place majeure dans celui-ci, 9,2 millions d’euros. A ce titre, Sheerazad Aouadi s’interroge sur le coĂ»t de cet Ă©quipement scolaire : « C’est 10, 13 ou 18 millions d’euros ? ». Yves Dusart rĂ©pond tout de go : « La dĂ©libĂ©ration a Ă©tĂ© validĂ©e Ă  13 millions d’euros TTC et depuis ce montant n’a pas bougĂ© ! Â» Pour sa part, Bruno Thiollet revient sur ce choix d’un nouveau Groupe Scolaire. « N’avez-vous pas fait des devis sur l’école du centre ? Une rĂ©novation importante, ce n’est pas le mĂȘme coĂ»t que la rĂ©alisation d’un nouveau Groupe scolaire (avec 14 classes) ! Â». Concernant les travaux, la problĂ©matique des sanitaires est centrale pour ce choix d’une nouvelle page scolaire sur Saint-Saulve. « On ne pouvait pas (techniquement) rĂ©aliser de nouveaux sanitaires sur cette Ă©cole. Ensuite, vous avez votĂ© cette dĂ©libĂ©ration sans questions sur ce projet Ă  l’époque ! », rĂ©pond l’édile. 

ConcrĂštement, sur les 13 millions d’euros TTC, 52% sont subventionnĂ©s et de fait un emprunt de 6,2 millions d’euros pour le reste Ă  charge de la collectivitĂ© locale. Le choix en 2025 de rĂ©aliser un nouvel emprunt Ă  hauteur de 2,7 millions d’euros met en lumiĂšre deux paramĂštres ; Saint-Saulve ne peut compter uniquement sur son autofinancement pour investir, ni la FCTVA dont le remboursement intĂ©gral 2024 est le dernier, mais de l’autre conserverait une signature de qualitĂ© pour emprunter (dans l’attente d’une rĂ©ponse bancaire) et rĂ©aliser des investissements pour sa commune. Au global sur le volet emprunt, la commune doit 12 millions d’euros en capital restant dĂ» et une annuitĂ© d’1.080.000 euros Ă  rembourser en 2025.

Entre renoncement et investissement, le dilemme de Saint-Saulve !

Une dĂ©libĂ©ration met en lumiĂšre les renoncements et les choix d’investissements. « Nous devons Ă  chaque budget faire des arbitrages trĂšs douloureux Â», souligne Jean-Marie Dubois. En effet, cette enveloppe d’investissement 2025 comprend Ă©galement un travail sur les abords du futur Groupe scolaire Bas Marais : Parvis et sa vĂ©gĂ©talisation aux abords du futur Groupe scolaire, crĂ©ation d’un parking public de 105 places de stationnement, crĂ©ation d’un jardin sauvage, d’un cheminement piĂ©tonnier, aire de jeux reconfigurĂ©, jardin pour la sensibilisation Ă  la biodiversitĂ©. Ces travaux s’évaluent Ă  3 012 050 euros avec une subvention de 400 000 euros par le Conseil dĂ©partement du Nord, donc un reste Ă  charge local de 2 612 050 euros. 

Pour le reste, Yves Dusart souligne les dĂ©laissĂ©s de l’investissement faute de moyens comme « une aire de jeux petite enfance, un rĂ©amĂ©nagement du CCAS, une rĂ©novation de l’Avenue de l’Europe, la rĂ©habilitation lourde du ChĂąteau Fortier (toiture, fenĂȘtre), le panneau d’informations (HS) que nous devons dĂ©monter faute de moyens pour le rĂ©parer, le plan lumiĂšre, les voiries oĂč nous rĂ©novons seulement les plus pourries, car 2 millions par an seraient nĂ©cessaire
 ! » 

Sachant que 70% de l’investissement global est rĂ©alisĂ© sur les territoires par les collectivitĂ©s locales. L’Etat a-t-il tant intĂ©rĂȘt que cela Ă  s’arc-bouter derriĂšre des ratios intangibles en limitant de fait la capacitĂ© d’une commune Ă  faire travailler des entreprises privĂ©es, souvent de sa rĂ©gion, donc de maintenir une activitĂ© Ă©conomique et rĂ©aliser des Ă©quipements au service de tous ses administrĂ©s, les plus dĂ©munis comme les plus favorisĂ©s ?

ParamĂštre essentiel dans l’analyse d’un budget local, la fameuse capacitĂ© de dĂ©sendettement reste contenue. En effet, aprĂšs un passage autour de 10 ans, elle passe Ă  12 ans en lien avec l’investissement massif sur le Groupe scolaire du Bas Marais. « Nous devons rester absolument en dessous de 15 ans Â», prĂ©cise Jean-Marie Dubois. Ce dernier a raison, car mĂȘme si l’ancienne mise sous tutelle n’existe plus, une saisine prĂ©fectorale est possible afin de signaler Ă  la Chambre RĂ©gionale des Comptes un souci budgĂ©taire local si le seuil des 15 ans de capacitĂ© de dĂ©sendettement est atteint. C’est tout de mĂȘme moins coercitif !

« Une pause Â» de l’investissement s’impose !

Comme dĂ©monstration d’une collectivitĂ© locale dans une impasse budgĂ©taire en 2025 et sans doute pire encore durant les annĂ©es suivantes, Yves Dusart prĂ©sente un graphique avec un montant incontournable : « Nous avons 4 150 000 euros de dĂ©penses incompressibles, fluide, entretien, contrĂŽles
. Donc, notre marge de manoeuvre est possible sur 785 000 euros sur les animations et autres services Ă  la population. D’évidence, les dĂ©penses contraintes vont augmenter en 2026 et les annĂ©es suivantes. MalgrĂ© tout, ma premiĂšre pensĂ©e pour les prochaines annĂ©es est l’espoir. »

Ensuite, il ne trahit pas un secret d’Etat en indiquant que l’exĂ©cutif national va demander encore un effort majuscule aux collectivitĂ©s territoriales en 2026 et 2027. Dans cette optique, « le prochain mandat fera une pause (en cas de rĂ©Ă©lection) sur les investissements. Â»

Toutefois, le premier magistrat se fĂ©licite aussi que son Ă©quipe a rĂ©ussi Ă  maintenir sa cohĂ©sion, sauf un retrait, malgrĂ© des vents budgĂ©taires contraires : « J’assume toutes mes dĂ©cisions depuis 2020. Â»

O’Centr’Halle bientît en piste

La construction de la prochaine halle juste attenante Ă  l’hĂŽtel de ville s’achĂšve. D’ailleurs, l’élue en charge annonce le prochain transfert des deux marchĂ©s hebdomadaires (Parvis de la Mairie et Avenue Charles de Gaulle) vers le site « O’Centr’Halle Â» pour les 08 et 10 juin. « Les redevances ont Ă©tĂ© validĂ©es par la commission des marchĂ©s Â», prĂ©cise Salvatore Sanno. Dans la foulĂ©e, Sheerazad Aouadi demande si « une Ă©tude de marchĂ© a Ă©tĂ© rĂ©alisĂ©e pour ce projet ? Â». « Ce dossier a bĂ©nĂ©ficiĂ© d’une subvention (50% du projet) dans le cadre de la redynamisation des centres-villes Â», prĂ©cise Salvatore Sanno. Enfin, le maire coupe la conversation puisque « nous ne vendons rien, alors pourquoi une Ă©tude de marchĂ© ? Â» 

En prenant du recul sur ce dossier, le regroupement des deux marchĂ©s au coeur de la citĂ© est un pari gagnant Ă©prouvĂ© dans de nombreuses communes du Valenciennois et bien au delĂ . L’ouverture aux beaux jours sera idĂ©ale pour un lancement d’une activitĂ© qui devrait cartonner sur la durĂ©e au plus grand bonheur des consommateurs et des commerçants non sĂ©dentaires. Ensuite, plus de 50% des communes du Hainaut ont fait construire une halle, directement ou via l’EPCI, comme une tendance de proximitĂ©. Seule inconnue, la proposition d’une restauration au coeur du Ô Centr’Halle ne supportera pas la mĂ©diocritĂ© tout en restant accessible au plus grand nombre
 ! A ce stade, le professionnel idoine n’a pas encore poussĂ© la porte de la mairie. 

Daniel Carlier

* Association des Maires de France

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 fiscal et budgĂ©taire Ă  Saint-Saulve est apparu en premier sur Va-Infos.fr.

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La Handi’week renoue avec la participation estudiantine !

Redoine Abdoune/Handi’week : « Nous sommes revenus Ă  une participation d’avant la Covid ! »

Pour Redoine Abdoune, responsable du relais handicap Ă  l’UPHF, la manifestation globale est rĂ©ussie : « Depuis la pandĂ©mie, nous avions des difficultĂ©s Ă  mobiliser les Ă©tudiantes et les Ă©tudiants sur cet Ă©vĂ©nement. Aujourd’hui, nous sommes trĂšs satisfaits et revenus Ă  une participation d’avant la Covid. De plus, nous avons renouĂ© avec tous nos partenaires, comme les APEI (Denain, Valenciennois), l’APF, les Centres Hospitaliers, etc., un rĂ©seau indispensable pour le Relais Handicap de l’UPHF.» Ensuite, la qualitĂ© du contenu est Ă  souligner « comme pour le cinĂ©-dĂ©bat qui a suivi la projection du film (un petit truc en plus), une centaine de personnes sont restĂ©es aprĂšs  pour Ă©changer », ajoute-t-il. Enfin, des confĂ©rences de haut niveau Ă©taient au menu de cette semaine comme celle sur le- Regards pluriels sur la santĂ© mentale et le handicap- voire- les pistes de solutions pĂ©dagogiques (santĂ© mentale)- sans oublier des ateliers spĂ©cifiques sur les 3 campus.

Tout d’abord, pourquoi ce choix thĂ©matique « handicap & et santĂ© mentale Â» a-t-il Ă©tĂ© opĂ©rĂ© pour cette Ă©dition 2025 ? En effet, il est Ă©tabli que tous les campus universitaires sont atteints massivement par la santĂ© mentale des apprenants, dĂ©jĂ  avant la Covid, mais plus encore depuis cette derniĂšre. Bien sĂ»r, l’écoute et la bienveillance sont les deux moteurs d’un dialogue entre une personne en souffrance psychologique et le « Relais Handicap » ! « Au niveau de notre service, 69% de nos publics sont concernĂ©s par un trouble de neuro-dĂ©veloppement ou d’un trouble psychologique Â», commente Redoine Abdoune.

« Regards pluriels sur la santĂ© mentale et le handicap Â»

Cinq professionnels Ă©taient prĂ©sents pour cette confĂ©rence de haut vol. La premiĂšre, LĂ©ona de Oliveira, cadre de santĂ© chargĂ©e du projet GHT de psychiatrie Nord Pas de Calais, rappelle un dĂ©ficit de communication sur cette thĂ©matique : « Trop longtemps, on ne pouvait pas parler de la maladie mentale, ce n’était pas entendable, un tabou ! Â»

Ensuite, le lien entre santĂ© mentale et handicap devient naturel, voire Ă©vident dĂšs l’entame d’un dialogue constructif avec les personnes concernĂ©es. « Comment peut-on ne pas parler de santĂ© mentale quand nous parlons d’handicap ! Nous observons rĂ©guliĂšrement des pathologies somatiques (physiques) consĂ©cutives Ă  des troubles de la santĂ© mentale », ajoute-t-elle. 

Le fameux handicap invisible doit prendre la lumiĂšre, des avancĂ©es existent dans ce domaine comme la consultation d’un professionnel pris en charge « Je ne suis pas fou ». Certes, le RDV avec un psychologue demeure inavouable dans notre conscience collective, notamment latine, mais cette muraille doit tomber tĂŽt ou tard pour le bien-ĂȘtre d’une jeunesse en pertes de repĂšres. Et ce n’est pas l’actualitĂ© de ces derniers jours qui va Ă©clairer le paysage d’un futur insondable.

Pour Benjamin Dervaux, mĂ©decin du sport et chef de service au CH de Valenciennes, son mĂ©tier est de traiter des dysfonctionnements fonctionnels. Pour autant, le lien entre le handicap moteur et la santĂ© mentale n’est pas une vision de l’esprit ! « Il y a une relation entre le physique, comme des troubles locaux-moteurs, et le psychique », confirme le spĂ©cialiste.

Son binĂŽme, Emeline Wieckowski-Walczak, au sein du centre de soins de suite, Jean Stablinski du CHV, confirme que les douleurs aiguĂ«s (et chroniques), peuvent ĂȘtre la rĂ©sultante d’un trouble mental ou rĂ©ciproquement. A cet effet, « il existe des difficultĂ©s d’apprĂ©ciation de la douleur, comme l’endomĂ©triose, des lombalgies chroniques
 C’est un handicap invisible ! Ensuite, il y a une mĂ©connaissance rĂ©elle de la dĂ©pression et son lien avec une douleur chronique Â», explique la spĂ©cialiste. Les consĂ©quences et les causes sont traçables, isolement social, risque de stigmatisation, prĂ©caritĂ©, perte de sens, une dĂ©moralisation avec un risque de suicide. 

Pour sa part, Philippe Baux, mĂ©decin coordinateur du centre support de rĂ©habilitation psychosociale GHT de psychiatrie du Nord Pas de Calais, commente son expĂ©rience face au syndrome dĂ©pressif. Ainsi, un parcours de vie sociale complexe, anxiogĂšne, favorisera des symptĂŽmes d’une maladie mentale, parfois conscientes voire inconscientes : « Nous sommes Ă  la croisĂ©e des chemins entre la santĂ© mĂ©dicale, son diagnostic et son traitement. Â»

« Handicap er santĂ© mentale, les pistes de solutions pĂ©dagogiques Â»

Bien sĂ»r, la formation des professionnels/experts confrontĂ©s Ă  la santĂ© mentale est essentielle dans toute approche d’une pĂ©dagogique universelle. Dans le cadre de cette Handi’week, Daniel Delfolie, sociologue, chargĂ© d’enseignement Ă  l’UniversitĂ© Paris-1 PanthĂ©on-Sorbonne et Ă  l’Institut d’études politiques (IEP) de Lille, pose une maxime de base avant toute ligne directrice d’un enseignement adaptĂ© : « Il faut bien distinguer la bienveillance et l’empathie. En effet, la bienveillance permet une adaptation des conditions de rĂ©ussite vers un objectif Ă  la diffĂ©rence d’une mauvaise empathie renvoyant Ă  l’intĂ©ressĂ© son handicap. Par exemple, je vais tout mettre en oeuvre pour un(e) Ă©tudiant(e), amĂ©nagement des horaires et des conditions de passage de l’examen, pour passer son examen, mais par contre je me refuse Ă  diminuer la difficultĂ© de l’épreuve (moins de questions, etc.) et par suite une distinction consĂ©cutive Ă  son handicap lui disant qu’il ne peut pas faire comme les autres. Il faut faire trĂšs attention Ă  un environnement inclusif. Â»

Dans cette optique, le professionnel exhorte les professionnels de l’UPHF en charge de ses questions de « se mĂ©fier de nous-mĂȘme et conserver une certaine distance avec les Ă©tudiants dans la conduite d’un accompagnement pĂ©dagogique Â», ajoute-t-il. Cette ambivalence entre distance et efficacitĂ© est complĂštement assumĂ©e par Daniel Delfolie. 

Les Ateliers /Handi’week

Sur plusieurs sites, et notamment celui des Tertiales, des stands consacrĂ©s Ă  des axes de l’approche des maladies de la pensĂ©e sont mis en exergue. Vous aviez par exemple les deux APEI, du Valenciennois et du Denaisis, Ă  travers le partage d’expĂ©rience avec les familles des rĂ©sidents de ces structures. 

A ce titre, l’accĂšs Ă  la culture a Ă©tĂ© organisĂ© sur les diffĂ©rentes infrastructures des APEI, ESAT, IME, et autres sites d’hĂ©bergements via une rencontre inclusive. « Trois artistes en rĂ©sidence ont travaillĂ© aux problĂ©matiques d’inclusion et d’accessibilitĂ© Â», explique une intervenante. Il s’agit d’un artiste photographe, David Diruit, d’une plasticienne, Emilie Picavet et d’une cĂ©ramiste, Nathalie Bouillez.

Cette rencontre inclusive, baptisĂ©e « de l’un Ă  l’autre Â», a pour objectif de partager leur art avec les jeunes et moins jeunes rĂ©sidents avec un handicap cognitif. Ainsi, ces rĂ©sidents ont participĂ© au processus crĂ©atif avec ces artistes issus de l’association « Toits et Toiles » Ă  Denain. Cette manifestation inclusive se poursuivra Ă  travers une prochaine exposition au Centre d’Art Ronzier de l’UPHF Ă  Valenciennes, plus d’infos sur https://www.uphf.fr/actualites/exposition-lun-lautre-lart-rencontre-inclusive

La santĂ© tout simplement se traduit Ă©galement avec une offre de soins gratuite sur le site de l’UPHF. « Tous les jours, nous avons un mĂ©decin gĂ©nĂ©raliste permanent comme une infirmiĂšre au Centre de santĂ© universitaire. Bien sĂ»r, nous accompagnons Ă©galement les Ă©tudiants, notamment Ă©trangers, sur leur dossier de santĂ© et l’accĂšs Ă  leurs droits Â», explique GĂ©raldine Gabet, une infirmiĂšre depuis 3 ans au Centre de SantĂ© de l’UPHF. 

Enfin, prĂ©sents sur ces ateliers, les professionnels d’un CMP (Centre MĂ©dico-Psychologique) de Denain expliquent leur travail quotidien dans la gestion d’un public en souffrance psychologique. Cette derniĂšre fait partie du Code de la SantĂ© publique et sont traitĂ©s en soins ambulatoires. Elle peut ĂȘtre trĂšs diverse dans les causes : AnxiĂ©tĂ©, souffrance psychique, violences conjugales, etc., (retrouvez les sites CMP sur le Valenciennois https://www.f2rsmpsy/annuaire-des-cmp).

Pour mieux-vivre ensemble Ă  l’UPHF et comprendre les symptĂŽmes du monde estudiantin, « cette Handi’week est un succĂšs Â», conclut Redoine Abdoune.

Pour joindre le relais handicap de l’UPHF, 03 27 51 10 28 ou relaishandicap@uphf.fr

Daniel Carlier

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L’IA, l’arme inhumaine au plus que parfait !

L’IA, la fatale attractivitĂ© ?

Certes, les esprits chagrins vous diront que ce n’est qu’une immense base de donnĂ©es et qu’elle n’existe qu’à travers la transmission de ces derniĂšres par l’homme. D’ailleurs, Ă  une question posĂ©e Ă  trois outils virtuels diffĂ©rents, vous pouvez obtenir trois rĂ©ponses aussi Ă©loignĂ©es que la demande recherchĂ©e. 

Pour autant, ces dĂ©tracteurs ne comprennent pas que l’agrĂ©gation de ces millions de donnĂ©es est incommensurablement plus rapide, plus efficiente, et plus performante que celui du plus brillant des cerveaux humains ayant foulĂ© la planĂšte bleue. Alors, que faire pour vivre Ă  cĂŽtĂ© de ce progrĂšs inexorable dans lequel une gĂ©nĂ©ration va grandir, ne plus voir un quelconque intĂ©rĂȘt Ă  l’écriture, ni Ă  la rĂ©flexion et encore moins dans la confrontation des idĂ©es.

VoilĂ  le problĂšme posĂ© tel un premier chapitre de l’encyclopĂ©die Diderot ; on ne sait pas comment poursuivre le propos, car tout n’est plus qu’un enchaĂźnement de mots moins bon qu’une IA en petite forme
 !

L’homme imparfait, mais utile !

Alors, en attendant la fureur d’une puce implantĂ©e dans le cortex dĂšs votre naissance, voire un travail sur les gĂšnes comme dans le film « Bienvenue Ă  Gattaca » oĂč ce sera toujours vous, mais le meilleur de vous, quelle sera la diffĂ©rence avec le vous d’hier ?

L’imperfection sera sans doute le seul marqueur qu’une Intelligence Artificielle ne sera ni dupliquĂ©e, ni optimisĂ©e, car non gĂ©nĂ©rĂ©e pour ne pas amĂ©liorer dans un temps record l’existant. Rassurons-nous, nous avons quelques spĂ©cimens de qualitĂ© sous nos yeux pour dĂ©fendre l’homme moins que parfait. Remplacez Donald Trump par la version la plus lamentable de l’IA et vous obtiendrez une rĂ©flexion plus Ă©laborĂ©e que le modĂšle de rĂ©fĂ©rence. 

Si vous poussez le raisonnement plus loin, vous pouvez rĂ©gresser Ă  l’infini, mais tout cela ne s’inscrit pas dans une dĂ©marche de progrĂšs dans de multiples domaines, car ne nous trompons pas, l’Intelligence Artificielle apportera des Ă©volutions quasi impensables Ă  l’aube de ce 21Ăšme siĂšcle. Les perspectives sont presque sans limites, voire mĂȘme dans la direction des choses de la citĂ© puisque l’homme nous montre chaque jour son intĂ©rĂȘt personnel Ă  la conquĂȘte du pouvoir, alors qu’une dĂ©cision virtuelle ne connaĂźtrait pas d’autres notions que l’intĂ©rĂȘt gĂ©nĂ©ral des citoyens. Les sachants les plus caustiques vous diront que pour transmettre l’intĂ©rĂȘt gĂ©nĂ©ral par l’homme Ă  la machine, il se pourrait que l’exercice devienne difficile compte tenu que les algorithmes vont chercher en vain une trace d’intĂ©rĂȘt gĂ©nĂ©ral sur la planĂšte
 !

De l’autre, les dĂ©fauts de cette inclination seraient d’aseptiser la parole politique, l’agueusie de la Covid appliquĂ©e Ă  la collectivitĂ© humaine. Une telle perspective fait presque aussi peur que la version IA de l’action politique. Il faut donc une autre solution entre deux mondes, l’un artificiel et l’autre oĂč l’humain possĂšde encore un Droit Ă  la dĂ©cision ! Clairement, durant cette dĂ©cennie, les choix et les progrĂšs sur cette thĂ©matique seront dĂ©terminants pour les gĂ©nĂ©rations futures, pour le pire comme pour le meilleur !

Daniel Carlier

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(BASKET NM3) SĂ©vĂšrement battu, Beuvrages ne joue pas dans la mĂȘme cour de rĂ©crĂ©ation que Roncq

(L’inquiĂ©tude rĂšgne sur le banc beuvrageois)

SITUATION COMPLIQUEE, MAIS PAS DESESPEREE POUR BEUVRAGES

A six journĂ©es de la fin de l’exercice 2024-2025, l’USM Beuvrages ne sait toujours pas sur quelle ligne de dĂ©part elle sera la saison prochaine. Actuellement en onziĂšme position avec 27 pts pour sept victoires et treize dĂ©faites, elle est actuellement dans la charrette pour la PrĂ©nationale. La cause ? Une dĂ©fense qui prend trop souvent l’eau : 11e de la poule G avec 80,8 pts en moyenne encaissĂ©s et comme l’attaque ne brille pas beaucoup plus : 8e avec 73,8 pts inscrits le doute s’est installĂ© dans ses rangs. Il n’y pas encore le feu mais le pompier de service est appelĂ© Ă  ĂȘtre sur ses gardes. Une saison en contraste avec celle de l’an dernier qui fut historique, Beuvrages ayant terminĂ© sur le podium avec un record de 18 victoires depuis son entrĂ©e dans la division. 

DE L’ESPOIR AVEC LES MOTS DU COACH ALEXIS POTEAU

Au terme de la dĂ©faite vendredi dernier Ă  Cambrai (96-85), le coach Alexis Poteau y voyait de l’espoir : << DĂ©faite logique quand cette Ă©quipe joue au basket de la sorte. Cependant pas mal de choses positives : notre combativitĂ©, notre hargne et notre orgueil. Oui sur le plan comptable c’est une dĂ©faite mais notre saison se jouera contre les concurrents directs ; Ste Marie, AS Bon Conseil, Bruay LabuissiĂšre et Charenton. >> La venue de Roncq ce samedi soir n’est pas ciblĂ©e car la barre est assez haute. Les Roncquois sont dauphins de Courbevoie avec 37 pst (17V,3D) , 2e attaque (86,2 pts en moyenne) et 3e dĂ©fense (67 ,8 pts). A l’aller l’USMB s’était inclinĂ©e : 83-62. Un succĂšs serait alors synonyme d’exploit et bienvenu.

LE GROUPE CONVOQUE 

Rémi Dupuis, Kevendy Dullieux, Matthias Brouillard, Olivier Varga, Ayoub Ammar, Benoit Flamme, Romain Audegon, Adnane Odouala, Simon Mouéza, Florent Delcambre.

Coach : Alexis Poteau, Adjoint : Salou CissĂ©.

BEUVRAGES MANQUE D’ADRESSE D’ENTREE DE JEU

Romain Audegon sur la ligne des lancers francs

Si Odoula et Delcambre avaient montrĂ© la voie : 4-0 (2e), les connaisseurs massĂ©s dans la salle Delaune comprenaient vite que la soirĂ©e de l’USMB n’allait pas ĂȘtre un long fleuve tranquille. La cause ? Un rĂ©el manque d’adresse pour rester dans le sillage d’une telle formation costaude et complĂšte qui trouvait rĂ©guliĂšrement la cible : 6-11 (5e), 10-18 (10’). Il n’y avait pas encore le feu mais il couvait : 19-31 (16e). Comme souvent dans beaucoup d’équipes, les gars ont tendance Ă  surjouer et rĂ©sultats des courses les pertes de balles s’accumulaient ce qui ne facilitait pas la tĂąche : 25-43 au repos.

Alexis Poteau avait beau multiplier les changements pour trouver un cinq plus compĂ©titif, rien n’y faisait et la punition devenait de plus en plus sĂ©vĂšre : 41-68 (30e), 44-78 34e) plus gros Ă©cart du match, pour finalement une dĂ©faite : 51-83. A oublier vite et se pencher sur les Ă©chĂ©ances  trĂšs importantes pour le maintien qui arrivent Ă  grands pas.

Les réactions :

RĂ©mi Dussart (coach de Roncq) : << On venait Ă  Beuvrages ce soir dans un climat un peu particulier, car nous avons perdu contre Courbevoie la semaine derniĂšre et la montĂ©e est ratĂ©e. Nous avions Ă  cƓur de retrouver du plaisir. Ce soir nous avons respectĂ© cette Ă©quipe de Beuvrages et je suis content du rĂ©sultat. J’ai pu donner du temps de jeu Ă  tout le monde, je suis fier du sĂ©rieux et de la maĂźtrise que les gars ont montrĂ©. J’ai beaucoup de respect pour ce que fait Alexis (Poteau) ici et j’espĂšre de tout cƓur que Beuvrages va se maintenir. >>

Adana Odouala (12 pts) l’un des marqueurs de l’USMB.

Romain Audegon (joueur de l’USMB) : << Un match compliquĂ© face au second de la poule. Nous n’avons pas su faire face Ă  l’adversitĂ©, pas su se mettre en confiance pour essayer de rattraper notre retard. Maintenant il faut se reconcentrer et rester uni  pour la fin de saison car il y a de gros matchs encore Ă  venir face Ă  des concurrents directs, des matchs Ă  prendre pour le maintien. >>

LĂ©on Hoffmann (adjoint au maire de Beuvrages) : << Le niveau de Roncq est vraiment Ă©levĂ©, un niveau de Nationale 2. Le maintien est toujours possible, ce n’est pas encore perdu, car il y a encore des points nĂ©cessaires Ă  aller chercher pour se maintenir. Ce n’est pas la saison historique de l’an dernier, il manque des Ă©lĂ©ments et notamment un pivot qui faisait la diffĂ©rence les saisons prĂ©cĂ©dentes. >>

Alexis Poteau (coach de Beuvrages) : << Nous sommes tombĂ©s sur plus fort que nous, il y a deux classes d’écart. Dans ce genre de match la moindre erreur se paye cash. Nous perdons 25 ballons, nous ratons 9 lancers francs et nous sommes Ă  2/13 Ă  3 pts, avec cela face Ă  une telle Ă©quipe nous ne pouvons pas exister. >>

BEUVRAGES – RONCQ : 51-83 (10-18, 15-25, 16-25, 10-15)

USMB : Odouala 12, Brouillard 4, Dupuis 4, Delcambre 6, Audegon 5, Varga 3, Dullieux 17.

Roncq : Petit 5, Pintiaux 9, Dekeuster 10, DefoĂ© 7, Beauchant 2, De Bruyne 10, Nitusgau 24, 

Verbeke 5, Leconte 5, Reiner 6.

Olivia et Robert Place

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(Onnaing) Une dynamique financiÚre et sociale votée au budget primitif 2025 !

Xavier Jouanin : « Une baisse de l’endettement avec plus de services Ă  la population Â»

Evidemment, avant le vote du BP 2025, vous avez la validation du CFU 2024 (Compte Financier Unique ex compte administratif) avec un commentaire de l’édile sans ambiguĂŻtĂ©s : « Nous avons rĂ©alisĂ© en 2024 un exercice budgĂ©taire Ă©quilibrĂ©, maitrisĂ©, et sincĂšre. Notre endettement est en baisse (7 millions en 2020 contre 6,6 millions en 2024), avec un excĂ©dent de fonctionnement que nous pouvons flĂ©cher vers l’investissement en 2025. C’est un choix payant pour que la ville se transforme. Â»

Effectivement, cette photographie financiĂšre 2024 puise son rĂ©sultat dans les annĂ©es prĂ©cĂ©dentes, voire depuis dĂ©cembre 2017, date de la prise de fonction de Xavier Jouanin suite au retrait de Michelle Greaume pour non cumul des mandats (sĂ©natrice). A cette date en 2017, l’excĂ©dent de fonctionnement permettait tout juste de payer les annuitĂ©s d’emprunt. Aujourd’hui, en 2025, l’excĂ©dent de fonctionnement 2024 (2 130 243 euros) permet de payer non seulement les annuitĂ©s, mais Ă©galement d’abonder la section investissement, un paramĂštre comptable trĂšs rĂ©vĂ©lateur. Ce changement s’explique par la maĂźtrise des charges de fonctionnement, notamment le nombre d’agents de la collectivitĂ© locale : « Nous sommes passĂ©s de 182 (titulaires et contractuels) en 2017 Ă  130 en 2024 (moins 1,1 millions d’euros de charges salariales par rapport Ă  2017 malgrĂ© les hausses du point d’indice et des promotions internes) », explique le maire. 

Sur la mĂȘme ligne, concernant l’exercice 2024, le premier magistrat souligne aussi la lancement depuis plusieurs annĂ©es le passage en LED de l’éclairage public, l’isolation des bĂątiments publics et l’installation de pompe Ă  chaleur. « Nous avons rĂ©duit de 60% certaines factures Ă©nergĂ©tiques et diminuĂ© les charges Ă  caractĂšre gĂ©nĂ©ral de 500 000 euros depuis 2019 Â», prĂ©cise le DGS de la commune. 

Enfin, le maire ajoute « que toutes nos factures 2024 sont payĂ©es. » Pour le volet anecdotique, les factures Ă  caractĂšre gĂ©nĂ©ral, contrairement aux salaires des fonctionnaires territoriaux toujours payĂ©s, peuvent ĂȘtre reportĂ©es d’annĂ©e en annĂ©e. Et Ă  chaque fois, c’est le symptĂŽme d’une faiblesse structurelle de trĂ©sorerie, donc d’une incapacitĂ© d’autofinancement et par suite d’une impuissance d’investissement. Suite Ă  une Ă©lection, on ne compte plus les changements d’une Ă©quipe municipale dĂ©couvrant dans le tiroir de droite, un million de factures en retard, et dans celui de gauche tout autant. Etre bon payeur, dans le privĂ© comme le public, donne envie aux entreprises et autres prestataires de travailler avec la puissance publique de proximitĂ©. A titre d’exemple, Xavier Bertrand a ramĂ© pour rĂ©duire drastiquement les modalitĂ©s de rĂšglement des factures de l’institution rĂ©gionale dont le dĂ©lai de paiement, inadmissible, a coulĂ© concrĂštement des entreprises privĂ©es.

Et les services Ă  la population ?

Evidemment, la fibre sociale ne peut s’envoler pour un maire de gauche assumĂ©. « MalgrĂ© la baisse de notre endettement, les Ă©conomiques budgĂ©taires, nous ne rĂ©duisons pas nos services Ă  la population. D’ailleurs, je ne connais par beaucoup de communes en France avec un service, logements, dĂ©veloppement Ă©conomique, voire insalubritĂ© oĂč le service a rĂ©duit un taux de 23% Ă  11% de logements insalubres », prĂ©cise le maire. 

Les recettes fiscales
 locales et ses obligations

Si la DSU (Dotation de SolidaritĂ© Urbaine) reste stable, la DGF (Dotation GĂ©nĂ©rale de Fonctionnement) diminue doucement, le FISC de la CAVM (120 000 euros) toujours efficient, ce n’est pas lĂ  que vous avez l’explication d’une capacitĂ© d’investissement hors maĂźtrise des charges de fonctionnement. En effet, l’ingrĂ©dient passe par les recettes fiscales locales liĂ©es au dĂ©veloppement Ă©conomique de la collectivitĂ© locale.

ConcrĂštement, outre la compensation de l’ex taxe d’habitation sur les bases de 2017, donc dĂ©prĂ©ciĂ©e mĂ©caniquement, les taxes locales sur le foncier bĂąti et non bĂąti restent stables depuis 7 ans ; mais la « Diff » intervient grĂące aux taxes d’amĂ©nagements des entreprises et dans la lignĂ©e la taxe fonciĂšre associĂ©e. Cela concerne, outre le site gĂ©ant de Toyota, les nombreux projets en cours, dont le trĂšs mĂ©diatique « Action », mais Ă©galement les prochaines commercialisations des « 40 hectares encore disponibles sur le PAVE 2; A ce titre, je remercie Valenciennes MĂ©tropole pour son investissement sur ce PAVE 2 (compĂ©tence agglo pour 16 millions d’euros sur le PAVE2) Â», souligne le maire. Ce dĂ©veloppement Ă©conomique implique des ricochets positifs sur la commune, voire des devoirs.

MalgrĂ© une rĂ©cession sur tous les arrondissements français en 2024 sur le commerce de proximitĂ©, notamment avec le remboursement du PGE (PrĂȘt Garanti par l’Etat/Covid), la crise Ă©nergĂ©tique et de certaines matiĂšres premiĂšres, Onnaing ouvre de nouvelles implantations mĂȘme dans l’habillement, secteur le plus en souffrance actuellement. « Nous avons ouvert une trentaine d’enseignes entre 2020 et 2025. Ces installations sont liĂ©es avec notre dĂ©veloppement Ă©conomique sur la commune », prĂ©cise-t-il. 

DĂ©sir de « Toit Â»

Par contre, la suite logique est le souhait d’habiter sur la collectivitĂ© locale oĂč les salariĂ©s travaillent. « Nous avons environ 400 demandes en attente, notamment par Toyota. C’est pourquoi, nous travaillons sur des projets de logements Â», poursuit Xavier Jouanin. Plus globalement, la France et plus encore un territoire paupĂ©risĂ© comme le Valenciennois croule sous les demandes de logements (voire de relogements) et « chaque maire doit penser Ă  construire dĂšs qu’une destruction intervient sur sa ville. Regardez sur QuiĂ©vrechain, 64 logements ont Ă©tĂ© dĂ©truits (citĂ© du Corbeau) sans solutions de relogements sur la ville ! », commente l’édile. On peut le dire, les commissions d’attribution de logements sociaux sont tendues sur le Valenciennois
 Dans la suite logique de la crĂ©ation de logements, la ville mĂšne une politique dynamique d’acquisitions de foncier dĂ©gradĂ© ou dĂ©laissĂ©, pour 83 000 euros en 2024, plus encore en 2025 afin de se projeter sur des projets habitats dans les meilleurs dĂ©lais.

Bien sĂ»r, le dossier majuscule de la rĂ©habilitation du quartier (QPV) Cuvinot devrait s’achever fin 2026 avec d’autres investissements attenants. Nous y reviendrons !

Les investissements 2025

MĂȘme si la politique d’investissement se traduit sur l’ensemble du mandat 2020/2026, des marqueurs de fin de mandat sont prĂ©sentĂ©s par l’équipe municipale. Le Parc du Leu avec des aires de jeux et du stationnement gratuit rĂ©clamĂ© par les commerçants (250 000 euros), Ă  cĂŽtĂ© de la halle semi-couverte, dans le cadre de l’achĂšvement du coeur de ville sera inaugurĂ© le 21 juin prochain. Ensuite, un plateau sportif sera inaugurĂ© le 12 avril prochain attenant Ă  la salle BĂ©atrice Hess (championne paralympique de natation) pour 285 000 euros. 

Dans la foulĂ©e, la mairie entame la phase 1 de la rĂ©novation de la salle des sports Lancelin pour un montant de 460 000 euros. Bien sĂ»r, le coup de pinceau rĂ©current de l’entretien et rĂ©novation des voiries/trottoirs avec encore 840 000 euros est au menu du BP 2025. 

Et surtout, la commune lance un projet social lourd sur le quartier Cuvinot, en face du Groupe scolaire inaugurĂ©e fin 2024 (https://www.va-infos.fr/2024/09/12/le-groupe-scolaire-cuvinot-symbole-du-renouveau-urbain-sur-onnaing/). « Nous entamons la construction, Ă  travers un 1er dĂ©pĂŽt d’un permis de construire, de trois structures, une crĂšche avec 20 berceaux Ă  temps plein (soit 40 enfants) contre 10 berceaux Ă  mi-temps actuellement », prĂ©cise l’édile. A ce titre, une collaboration avec la compagnie ZapoĂŻ va Ă©largir le pĂ©rimĂštre de la crĂšche et de la salle culturelle (Plus d’infos culture sur https://onnaing.fr/la-culture/).

Ensuite, l’édification d’un nouveau centre social et d’une salle culturelle dont la 1Ăšre pierre devrait intervenir en fin d’annĂ©e. Cet investissement global, sur trois structures, s’élĂšve Ă  1. 720 000 euros en 2025 pour un projet global Ă  hauteur de 4 millions d’euros. A noter que pour la crĂšche et le centre social, la rĂ©alisation passera par des habitats/containers comme pour l’espace Jean-Louis Borloo sur Beuvrages. Un appel d’offres sera initiĂ© Ă  cet effet avec de la concurrence, car les acteurs se multiplient sur cette niche. 

Au global, sur les 8,5 millions d’euros annoncĂ©s en investissement, 4 millions d’euros sont consacrĂ©s « Ă  des nouveaux projets Â», conclut Xavier Jouanin.

Enfin, pour 2026, le maire annonce une Ă©tude pour le rĂ©amĂ©nagement de la Place Pasteur (taille de la Place d’Armes Ă  Valenciennes) dont la minĂ©ralitĂ© traduit une certaine vision architecturale du XXĂšme siĂšcle. 

Le débat sécuritaire

Sur le momentum du vote du BP 2025, l’opposante Mme Bara a rĂ©agi sur le volet sĂ©curitaire : « Je ne vois pas de nouveaux investissements concernant les camĂ©ras de videos surveillance ? Â». Le maire rĂ©pond tout de go : « Nous avons dĂ©jĂ  73 camĂ©ras fibrĂ©es et opĂ©rationnelles avec une lecture des plaques d’immatriculation et un nouveau CSU. Â» Pour autant, l’ancienne candidate aux lĂ©gislatives 2024, et un score stratosphĂ©rique au 1er tour, trouver que cela n’est pas suffisant. Elle s’est abstenue pour ce vote du BP 2025.

Sur ce point, Xavier Jouanin indique Ă©galement la prĂ©sence de 4 policiers municipaux et un ASVP « un ratio trĂšs bon pour une commune de 8 500 habitants. Â»

On l’a compris, la prochaine campagne Ă©lectorale sera basĂ©e sur la sĂ©curitĂ© des biens et des personnes Ă  Onnaing, mais pas seulement, voire au delĂ  comme « l’inquiĂ©tude des habitants (concernant le flux de voitures) face Ă  l’arrivĂ©e en 2028 du Centre pĂ©nitentiaire sur Saint-Saulve. Â» En l’espĂšce, il faut avouer que l’opacitĂ© sur le contenu du projet urbi et orbi du MinistĂšre de la Justice est assez efficace. 

Daniel Carlier

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(Marly) Le Baragraphe présente son réseau
 social !

(La bonne direction des rapports humains, c’est par là)

Parfois, le chemin est long avant de trouver la lumiĂšre mĂȘme si le partage des valeurs humaines, et au delĂ , semble plus virtuel que jamais. AprĂšs son dĂ©marrage Ă  Valenciennes avec un regard curieux et enthousiaste, l’association a fait Ă©tape aprĂšs La Covid chez Oscaar sur Marly, puis a trouvĂ© son siĂšge dans le quartier des Floralies grĂące au soutien de la municipalitĂ© et du bailler social SIGH. D’ailleurs, ce dernier a complĂštement rĂ©habilitĂ© ce bĂąti dĂ©gradĂ©. 

InstallĂ© sur 70 M2, un espace rĂ©union oĂč 4 associations sont domiciliĂ©s sur le site du Baragraphe, « Ma Petite PlanĂšte » , mais Ă©galement « Valentransition » oĂč le sel est la mise en commun des idĂ©es entre ces associations. Des Ă©vĂ©nements sur le territoire verront le jour, comme hier« Faites de la Transition », mais aussi des initiatives en commun Ă  l’instar du « jardin partagĂ© des Coquelicots oĂč deux fois par semaine les enfants viennent dĂ©couvrir
 », commente Marc Duvivier, fondateur avec un petit groupe d’ami(e)s du Baragraphe. Evidemment, le coeur du moteur demeure un espace vente de livres dont le recyclage est l’essence mĂȘme de l’association. « Chaque annĂ©e, 120 millions de livres sont dĂ©truits. Bien sĂ»r, nous bĂ©nĂ©ficions de dons et nous rĂ©cupĂ©rons aussi des livres avant destruction avec une mise en vente Ă  des prix trĂšs accessibles. » Ce dĂ©mĂ©nagement a Ă©tĂ© soutenu dans cette approche par le STAJ (Service Technique d’ActivitĂ©s Ă  la Jeunesse Hauts de France), rue de Mons Ă  Valenciennes, afin de solutionner toutes les aspĂ©ritĂ©s d’une implantation rĂ©ussie, « ils sont vĂ©ritablement concrets et pragmatiques », ajoute-t-il.

Ensuite, le Baragraphe est aidĂ© financiĂšrement par Valenciennes MĂ©tropole. Son vice-prĂ©sident, RĂ©gis Dufour Lefort, Ă©tait prĂ©sent pour un soutien affichĂ© : « Nous sommes dans la continuitĂ© de son action. C’est un tiers-lieu, un rĂ©seau qui se construit et un projet basĂ© sur des valeurs. »

Espace livres chez le Baragraphe

La commune y trouve aussi son intĂ©rĂȘt. « Nous avons lancĂ© un projet de Parc urbain sur Marly (5 fois la taille du Jardin de la RhĂŽnelle) et il sera intĂ©ressant de parler avec les associations (Valentransition) pour l’amĂ©nagement de celui-ci. Plus le projet est travaillĂ© en amont
 Ensuite,  je suis trĂšs sensible au sujet du livre et ici Ă  travers son recyclage. Ensuite, votre projet a grandi, s’est affinĂ© tout en cherchant son modĂšle Ă©conomique Â», indique le maire. 

VoilĂ  pour l’installation plus pĂ©renne d’une certain idĂ©e des rapports humains, car lorsque le monde virtuel sera trop banal, les rapports humains totalement rĂ©gis par une IA (in fine une aide technique), sans parler la perte de repĂšres les yeux dans les yeux
, des lieux comme le Baragraphe seront encore lĂ . Le surannĂ© sera innovant, l’éculĂ© sera disruptif, le vieillissant d’une modernitĂ© bouillonnante, la PrĂ©sidente de l’association, Sophie Michel, rĂ©sume l’enjeu simple et terriblement moderne : « Nous sommes installĂ©s au plus prĂšs des habitants Â»â€Š tout est dit !

Le Baragraphe est ouvert le mercredi, jeudi, et vendredi de 14h Ă  18H oĂč Clement, service civique, et Marc sont prĂ©sents pour l’accueil. Prochain Ă©vĂ©nement, la « Foire aux Livres » 

Daniel Carlier

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(Escautpont) Un « Just Â» accĂšs Ă  une mutuelle communale

Philippe Mixe : « Une Ă©vidence pour la commune, une nĂ©cessitĂ© pour les Escautpontois Â»

Avant d’évoquer cette signature locale, parlons du succĂšs de « Just Â» presque iconoclaste dans le monde de la couverture santĂ©. En effet, l’historique mutuelle sur le Valenciennois connaĂźt un dĂ©veloppement exponentielle depuis un choix Ă©conomique stratĂ©gique. « Nous ne faisons plus du tout des contrats d’entreprise, ni pour des particuliers, mais uniquement des conventions avec les communes Â», explique le Philippe Mixe. 

Et la raison est simple, ce service de couverture santĂ© de proximitĂ© atteint prĂšs de 1100 contrats  en France dont environ 500 dans la rĂ©gion des Hauts de France et un nombre plĂ©thorique « sur le Hainaut comme Valenciennes, Raismes, Beuvrages, mais Ă©galement au national sur Annecy, ChambĂ©ry, Toulouse et mĂȘme Cannes oĂč le maire et PrĂ©sident de l’AMF (Association des Maires de France), David Lisnard, a choisi la Mutuelle Just, mais aussi des plus petites communes une de 47 habitants. Nous avons doublĂ© notre chiffre d’affaires en 4 ans, ça n’arrive jamais dans le milieu (de la couverture santĂ©) et nous serons centenaire en 2027 », commente le PrĂ©sident de Just. C’est un peu une success story pour l’ex « La Famille Valenciennoise Â», situĂ©e hier Place du GĂ©nĂ©ral de Gaulle Ă  Valenciennes, et rebaptisĂ©e « Just » avec un nouveau siĂšge flambant neuf Avenue de Verdun sur la ville centre en lieu et place de l’ancienne Clinique Houdart. Bref, on pourrait dire qu’Escaupont est une signature parmi tant d’autres, mais Philippe Mixe tient Ă  prĂ©ciser un service de proximitĂ© pour chaque collectivitĂ© locale : « Nous assurons des permanences dans chaque ville ou village oĂč nous avons contractĂ© une mutuelle communale. Â»

« Un projet ambitieux pour la santĂ© Â», RaphaĂ«l Kruszynski

Bien sĂ»r, le premier magistrat insiste sur la politique de la majoritĂ© municipale relative Ă  la santĂ© : « Cela fait partie d’un projet ambitieux, et engagĂ©, pour la santĂ©. Tout d’abord, la construction d’une Maison mĂ©dicale en centre ville et puis la mise en place d’une mutuelle municipale. Je la compare avec celle que mon pĂšre payait, il aurait pu Ă©conomiser 60 euros par mois sur sa complĂ©mentaire santĂ©. Pour les Ă©lu(e)s, cette mutuelle municipale est un service d’intĂ©rĂȘt public. Â»

« Dans le champ de l’ESS », Philippe Mixe

Pour expliquer le coeur du moteur de « Just Â», Philippe Mixe rappelle que cette structure s’inscrit « dans le champ de l’ESS (Economie Sociale et Solidaire), car nous n’avons pas d’actionnaires, pas de dividendes, et donc pas de bĂ©nĂ©fices. Nous sommes plutĂŽt dans la solidaritĂ© organisĂ©e. C’est pourquoi, ce service est une Ă©vidence pour la commune et une nĂ©cessitĂ© pour les Escautpontois », ajoute Philippe Mixe.

Ensuite, pour Ă©tayer sa diffĂ©rence avec une complĂ©mentaire santĂ© classique, son prĂ©sident Ă©grĂšne 3 diffĂ©rences, la tĂ©lĂ©consultation trĂšs utile dans les dĂ©serts mĂ©dicaux (quasi partout en France), le remboursement de 40€ sur une licence sportive, et la prise en charge de 500 euros dans le cadre du sport sur ordonnance. 

La problématique des séniors !

Certes, la loi relative Ă  la mise en oeuvre des assurances complĂ©mentaires collectives, notamment avec une participation de 50% du coĂ»t par l’employeur, a Ă©tĂ© un vĂ©ritable coup de pouce au bĂ©nĂ©fice des salariĂ©s. « Toutefois, des populations demeurent Ă  l’écart, les jeunes et plus encore les seniors (en retraite). LĂ , vous pouvez avoir un problĂšme de pouvoir d’achat pour l’accĂšs Ă  une mutuelle ou complĂ©mentaire santĂ© », dĂ©clare Philippe Mixe. 

Enfin, une fois n’est pas coutume pour conclure une signature de cet acabit, le maire s’excuse « d’un tractage » et le PrĂ©sident de la Mutuelle Just Ă©voque avec beaucoup d’humour la prĂ©sence de Mme Mixe comme DGS sur ladite commune et mentionne « que ce sont les Ă©lus escautpontois qui ont votĂ© pour ce service Ă  la population.»

Daniel Carlier

 

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Partenariat solidaire entre l’APEI du Valenciennois et le LycĂ©e Fontaine Ă  Anzin

Marie-Claire CoquidĂ© : « C’est un bel Ă©change entre les jeunes Â»

Tout a commencĂ© par une collecte de vĂȘtements au sein de tous les Ă©tablissement de l’APEI du Valenciennois oĂč celle-ci, massive, a permis de rassembler entre 8 000 et 10 000 dons durant les mois de novembre et dĂ©cembre 2024. Bien sĂ»r, une sĂ©lection a Ă©tĂ© nĂ©cĂ©ssaire afin de converser les habits compatibles Ă  un rĂ©emploi. Pour les habits sĂ©lectionnĂ©s, un nettoyage a Ă©tĂ© lancĂ© auprĂšs de la blanchisserie, situĂ©e sur la citĂ© thermale, de l’association sur l’APEI du Valenciennois. Puis, une vente Ă  trĂšs trĂšs bas prix en faveur des rĂ©sidents de l’association, mais Ă©galement des lycĂ©ens et des salariĂ©s du lycĂ©e Fontaine Ă  Anzin, s’est opĂ©rĂ©e ; voilĂ  pour le dĂ©corum d’une opĂ©ration solidaire partagĂ©e. 

« Nous avions dĂ©jĂ  collaborĂ© dans le domaine sportif avec le lycĂ©e Fontaine sur Anzin, mais c’est la 1Ăšre fois en milieu ordinaire dans le domaine du commerce/gestion. Ensuite, ce fut l’occasion d’un bel Ă©change entre les jeunes des deux structures (16-17 ans lycĂ©ens et 16-25 ans APEI), voire avec les adultes Â», commente Marie-Claire CoquidĂ©, la PrĂ©sidente de l’APEI du Valenciennois. 

Un magasin éphémÚre

Magasin éphémÚre

AprĂšs cette collecte de vĂȘtements et le nettoyage, il a fallu transformer l’intĂ©rieur du local d’accueil de ce magasin Ă©phĂ©mĂšre (48 heures) mis Ă  disposition par l’établissement scolaire. « Cette opĂ©ration est une collaboration Ă©troite entre le LycĂ©e Fontaine et l’APEI du Valenciennois. En effet, les jeunes des deux structures ont travaillĂ© ensemble pour amĂ©nager cette salle. Je tiens Ă  souligner que nous avons reçu aussi des dons de portants, de cintres et de bacs des partenaires comme Kiabi, Etam et DĂ©cathlon Â», prĂ©cise Scheherazade Souidi, professeure commerce/gestion au lycĂ©e Fontaine. Clairement, la qualitĂ© de l’habillement, et de fait des dons des familles de l’APEI du Valenciennois, est impressionnante.

Pour la partie vente, le choix s’est portĂ© sur une action flĂ©chĂ©e. « Nous voulions conserver cette aide ciblĂ©e en faveur de ces deux publics. Ensuite, c’est un coup de pouce au pouvoir d’achat Â», dĂ©clare la prĂ©sidente de l’APEI du Valenciennois. 

« Les prix Ă  la vente vont de 0,50 centimes Ă  8 euros maximum avec des habits de marque ou d’une trĂšs belle qualitĂ©. Un acheteur peut remplir un sac de vĂȘtements pour moins de 10 euros. De plus, pour nos jeunes, c’est un projet trĂšs concret avec mĂȘme une caisse enregistreuse avec une possibilitĂ© d’encaissement en condition rĂ©elle Â», ajoute StĂ©phanie Loison, professeure commerce/gestion au lycĂ©e Fontaine.

VoilĂ  une action combinant la solidaritĂ©, la transition Ă©cologique Ă  travers le rĂ©emploi des vĂȘtements, et l’échange social entre deux populations distinctes, efficace et efficient. Le mieux vivre ensemble est parfois simple !

Daniel Carlier

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Depuis le 31 mars, c’est la « LAPI Hour Â» Ă  Valenciennes

Depuis ce lundi 31 mars, les automobilistes en stationnement sur la ville centre vont bĂ©nĂ©ficier d’une heure de gratuitĂ© sur les emplacements en surface. Cette mesure rejoint celle d’une mĂȘme gratuitĂ© en ouvrage d’art, depuis un an, afin de booster la frĂ©quentation des parkings comme celui de l’Arsenal toujours en souffrance absolue. Certes, l’arrivĂ©e d’un cinĂ©ma de centre-ville pourrait changer la donne pour ce dernier. Toutefois, il est difficile de dĂ©connecter cette mesure avec une prochaine pĂ©riode Ă©lectorale agitĂ©e au sein des communes françaises.

Alors, pour cette journĂ©e du poisson d’avril, compte tenu d’une politique de matraquage Ă  l’endroit des automobilistes stationnĂ©s sur la collectivitĂ© locale de Valenciennes, cette disposition plus douce sera-t-elle liquidĂ©e si le maire sortant est rĂ©Ă©lu en mars 2026 ? 

Toutefois, pour prendre du recul et rĂ©flĂ©chir Ă  une perspective d’ensemble, cet acte politique peut Ă©galement se lire Ă©galement sous un autre angle. En effet, chacun sait aujourd’hui que le bilan d’un(e) Ă©dile sortant(e) ne sera pas la colonne vertĂ©brale du vote en mars 2026, contrairement Ă  toutes les Ă©lections de proximitĂ© prĂ©cĂ©dentes, mais une recomposition du paysage politique national, Ă  la sauce locale. Bien sĂ»r, les valeurs humaines du premier magistrat seront Ă©galement un critĂšre important sachant que le rapport Ă  autrui, bienveillant et accessible, Ă  l’égard duquel aucun ressenti autocratique des administrĂ©s n’est reprochĂ© au moment mĂȘme oĂč le prĂ©sident de la 1Ăšre puissance mondiale envoie un ultimatum aux entreprises françaises
, vous pensez comme moi sinon ! C’est dire si l’individu sera d’abord « Le Programme » de toute candidature, homme ou femme, pour cette prochaine municipale 2026.

Enfin, dans la suite logique de la condamnation de Marine Le Pen et son inĂ©ligibilitĂ© avec exĂ©cution immĂ©diate pour 5 ans, prĂ©sumĂ©e innocente dĂšs qu’elle va interjeter en appel, il devient essentiel pour les maires de France, en cours d’une procĂ©dure Ă  leur endroit, qu’ils connaissent la fin de leur histoire judiciaire. En effet, que la justice se prononce avant la fin de l’annĂ©e 2025, afin que chaque Ă©lectrice et chaque Ă©lecteur s’exprime au regard des candidats putatifs dans les 35 000 collectivitĂ©s locales, permettrait un Ă©claircissement dĂ©mocratique. En effet, personne n’est au dessus des lois françaises mĂȘme un personnage politique favori Ă  la prochaine Ă©lection prĂ©sidentielle, c’est le message envoyĂ© par les magistrats aux Françaises et aux Français et de par le monde.

Daniel Carlier

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ConfĂ©rence Ă  Valenciennes sur la « LaĂŻcitĂ© et MixitĂ© Â» par CĂ©cile RĂ©vauger

Dire que la laĂŻcitĂ© est Ă  la fois un pilier de notre constitution, Ăąprement dĂ©fendu par l’Etat, mais aussi une pensĂ©e rĂ©publicaine attaquĂ©e, vilipendĂ©e, parfois incomprise hors de nos frontiĂšres, constitue un mince aperçu de cette lutte incessante. Devons-nous appliquer sans faillir toute la laĂŻcitĂ©, rien que la laĂŻcitĂ© ou une version plus douce, Ă©dulcorĂ©e ?

Le sujet est ardu, mais pour rĂ©flĂ©chir Ă  demain, CĂ©cile RĂ©vauger va d’abord retracer l’histoire d’une certaine idĂ©e de notre bien vivre ensemble. En effet, dans une sociĂ©tĂ© mondialisĂ©e, des cultures interconnectĂ©es, le choix de respecter la diversitĂ© de religion, ou aucune, le genre, et l’égalitĂ© homme/femme dans sa constitution est une singularitĂ© française. Certes, la Turquie imprime dans sa loi la laĂŻcitĂ©, mais nous connaissons aujourd’hui les entorses du pouvoir en place Ă  cet Ă©gard. 

Bien sĂ»r, cette libertĂ© est Ă©cartelĂ©e Ă  travers notre quotidien et la politique associĂ©e. Le port du voile est un sujet au coeur de notre conception d’un universalisme. Pour sa part, CĂ©cile RĂ©vauger explique son point de vue, car lĂ  Ă©galement le sujet tiraille la classe politique française : « Je condamne le port du voile dans les espaces d’autoritĂ©s publiques. ConcrĂštement, au sein des Ă©coles, mais je comprends le dĂ©bat spĂ©cifique sur la sortie scolaire et l’accompagnement des parents. C’est un sujet sensible ! Toutefois, je suis pour la libertĂ© du port du voile dans l’espace public, comme privĂ© (hors espaces d’autoritĂ©s publiques). Â» Bien sĂ»r, d’autres sujets se greffent comme le port du voile dans les compĂ©titions sportives, autre thĂ©matique tendue d’actualitĂ©. 

Ensuite, la mixitĂ© s’impose de fait dans ce dessin d’une sociĂ©tĂ© Ă©galitaire entre tous, hommes et femmes. NĂ©anmoins, elle n’avait pas vĂ©ritablement traversĂ© l’esprit du lĂ©gislateur de la loi en 1905. Au fil des annĂ©es et des combats que nous connaissons toutes et tous, l’égalitĂ© homme-femme est devenue le fil conducteur de notre vision rĂ©publicaine. La mixitĂ© s’impose de facto comme l’autre pilier de notre libertĂ© de conscience.

Le sentiment d’injustice fragilise-t-il la laĂŻcitĂ© ?

Totalement corrĂ©ler avec cette application de la loi de 1905, la perception pleine et entiĂšre de cette derniĂšre est sujet Ă  un questionnement selon votre ressenti. « Le sentiment d’injustice, notamment sociale, attaque la citoyennetĂ©. Par ailleurs, aucune loi est immuable, mais surtout est-ce l’esprit de la loi de 1905 ? Â», commente CĂ©cile RĂ©vauger.

Ensuite, la dĂ©rive potentielle comme le wokisme, oĂč d’une idĂ©ologie assez vertueuse Ă  la base se construit un systĂšme d’exclusion pose d’autres questions. Oui, le respect de la laĂŻcitĂ© ne peut s’exonĂ©rer de l’évolution des moeurs sans pour autant cĂ©der sur ses principes fondamentaux. VoilĂ  le sel de cette confĂ©rence proposĂ©e, un moment de rĂ©flexion rare, ce samedi 12 avril 2025 Ă  l’auditorium Saint-Nicolas Ă  Valenciennes (entrĂ©e gratuite).

Daniel Carlier

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(Volley-Ball) Battu par St DiĂ© des Vosges, le VC Valenciennes n’a pas dĂ©mĂ©ritĂ©

(Les Valenciennoises attentives au filet)

LE VC VALENCIENNES A TERMINE EN TÊTE LA PREMIERE PHASE

Avec 46 pts pour seize victoires et deux dĂ©faites, le Volley Club de Valenciennes a terminĂ© en tĂȘte de sa poule B du championnat Elite en devançant Evreux (2e, 44 pts) et Sens (3e, 44 pts). Des succĂšs acquis avec 9 fois 3-0, 3 fois 3-1, 4 fois 3-2 et deux revers  2-3. Cela en engrangeant cinquante deux sets gagnants pour dix sept contre. Une belle prestation des protĂ©gĂ©es du prĂ©sident Arnaud Legrand qui leur permet de participer aux play-offs d’accession en Ligue A.

UN DEBUT DE PLAY – OFF ASSEZ CORRECT

le contre valenciennois trouĂ© par l’efficacitĂ© de Tauraa

Pour l’ouverture de cette seconde phase les Valenciennoises sont hĂ©las tombĂ©es, salle du Hainaut, face au Pays Viennois. Une dĂ©faite 1-3 (18-25, 26-24, 19-25, 18-25), malgrĂ© une bonne rĂ©sistance. Pour leur premier dĂ©placement elles se sont refaites la cerise en allant dominer Harnes sur son parquet sur un score sans appel : 0-3 (15-25, 19-25, 23-25). Secondes aprĂšs deux rencontres, voilĂ  que le leader St DiĂ© se trouvait sur son passage ce samedi. Des Vosgiennes qui ont dominĂ© leur poule A en envoyant au tapis tous leur adversaires (18 victoires en autant de matchs) ne laissant que des miettes Ă  Harnes (2e, 15V, 3D) et au Pays Viennois (3e, 12V, 6D). La mission du VCV ne s’annonçait pas de tout repos face Ă  une formation, logique prĂ©tendante Ă  la montĂ©e, qui n’a concĂ©dĂ© que six petits sets contre cinquante quatre gagnants

Classement actuel des play-offs  (les rencontres de la 1Ăšre phase entre adversaires directs comptant) : 1 St diĂ© 17 pts ; 2 VC Valenciennes 9 pts ; 3 Evreux 9 pts ; 4 Sens 7 pts ; 5 Pays Viennois 6 pts ; 6 Harnes 6 pts.

LE VC VALENCIENNES NE DOIT PAS EN ROUGIR

Dans une salle du Hainaut bien remplie, dans laquelle les encouragements n’ont pas manquĂ©, notamment de la tribune Toyota d’une part, et de l’autre par de nombreux spectateurs dans le sillage des jeunes supporters du VAFC et des jeunes de l’école Jean Mineur, les Valenciennoises ne dĂ©butaient pas le match par le bon bout. Vite menĂ©es 1-7, elles se sont accrochĂ©es mais n’ont jamais rĂ©ussi Ă  revenir sur le porte-bagages adverse Ă  cause de la force de frappe du trio Tauraa-Labaset et Piccolo: 19-25. 

Adriana Darthuy au service

Dans le second set, elles ont fait longtemps jeu Ă©gal avec St DiĂ© : 5-5, 13-13 mais au fil des joutes les Vosgiennes dĂ©montraient de nouveau leurs forces : 18-25. Le troisiĂšme set fut celui le plus Ă©quilibrĂ©. MalgrĂ© leur retard les Ă©quipiĂšres de Zuzana Labikova jouaient crĂąnement leur chance et tour Ă  tour Karolina Golita, Adriana Darthuy et Aurore Mobisa fleurissaient le tableau d’affichage : 6-4, 13-9, 19-14. C’est lĂ  que St DiĂ© trouvait que la rigolade avait assez durĂ© et passait un 0-6 meurtrier pour reprendre les commandes : 19-20. Sans s’affoler les Valenciennoises restaient dans le match : 25-25. Elles sauvaient alors trois balles de match mais hĂ©las pas la quatriĂšme : 25-27.

LES REACTIONS :

Emmanuel Dumortier (coach de St DiĂ©) : << Un succĂšs trĂšs important 0-3 ici oĂč personne ne l’avait fait. Un bon match de mon Ă©quipe avec quelques moments de relĂąchement, mais nous avons su resserrer dans les pĂ©riodes chaudes. Une victoire logique, car nous avons fait un bon match face Ă  Valenciennes qui fait une saison exceptionnelle. >>

Adriana Darthuy (joueuse du VCV) : << Un match compliquĂ© dans le sens que St DiĂ© est une trĂšs bonne Ă©quipe qui nous a fait dĂ©jouer. Cela fait plaisir de disputer une rencontre avec autant d’intensitĂ©. Malheureusement, nous avons mal dĂ©butĂ© ce qui nous a coutĂ© le premier set, mais je suis fiĂšre de mon Ă©quipe car on s’est battues jusqu’au bout. Nous rejouons  face Ă  cette formation la semaine prochaine en coupe de France en espĂ©rant prendre notre revanche. >>

GaĂ«tan Cyrulik (coach du VCV) : << Nous n’avons pas su saisir notre chance avec cette mauvaise entame de match, nous Ă©tions trop stressĂ©s. Dans le troisiĂšme set, nous n’avons rien Ă  regretter mĂȘme si nous avons lĂąchĂ© quelques points un peu bĂȘte. Ce soir elles Ă©taient plus fortes que nous. >>

VC VALENCIENNES  – ST DIE : 0-3 (19-25, 18-25, 25-27)

Olivia et Robert Place

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Marly dĂ©roule son budget tournĂ© vers l’investissement !

(visuel Le premier coup de pince sur les maisons bleues du quartier de La Briquette)

Jean-NoĂ«l Verfaillie : « Notre baisse des charges de fonctionnement depuis 2020 nous permet ces investissements ! Â»

Ce dernier BP avant les Ă©lections municipales pour cette majoritĂ© locale Ă©lue en juin 2020, considĂ©rant que l’exercice 2026 sera exĂ©cutĂ© principalement par une nouvelle Ă©quipe politique, constitue toujours le marqueur d’un mandat, la signature finale aprĂšs 6 ans de gouvernance. 

Dans cette optique, l’édile de Marly a mis l’accent sur la trajectoire financiĂšre voulue dĂšs l’arrivĂ©e aux commandes de la localitĂ©. Â« En 2020, nous avions 310 fiches de paie (dont 80 aides mĂ©nagĂšres), nous avons rĂ©duit la masse salariale (186 titulaires + contractuels) mĂȘme si compte tenu de la diminution des charges, elle ne se traduit pas encore en pourcentage. L’idĂ©e est de rĂ©duire Ă  50% la masse salariale (contre 61,4%) Â», commente le maire. 

Cette donnĂ©e (de 50%) constitue le baromĂštre au delĂ  duquel la charge salariale entrave l’action municipale d’oĂč la situation trĂšs dĂ©licate, commentĂ©e par la Chambre RĂ©gionale des Comptes fin 2019, peu avant le dĂ©cĂšs de Fabien ThiĂ©mĂ©, de l’ancienne gouvernance subissant un effectif trop lourd sans compter un absentĂ©isme quasi record sur le Valenciennois (Ă©quivalent Ă  26 postes ETP en 2019). Sur ce point prĂ©cis, si les malades de longue durĂ©e « que je n’ai pas vu depuis le dĂ©but de mon mandat Â» figurent toujours dans le dĂ©compte, l’absentĂ©isme de courte durĂ©e a Ă©tĂ© rĂ©duit de façon spectaculaire, 12 100 jours en 2022 pour 8 600 jours en 2024. Selon le maire, ce rĂ©sultat est trĂšs liĂ© « au CIA (ComplĂ©ment Indemnitaire Annuel) Â» et son incitation Ă  l’engagement professionnel, une politique conduite par Serge Moreau, l’adjoint en charge des ressources humaines ; voilĂ  deux points clĂ©s dans l’économie structurelle entreprise par la nouvelle majoritĂ© municipale dĂšs juin 2020.

La dette, la fiscalité, et les apprentis
 !

Concernant la fiscalitĂ© locale, les Ă©conomies permettent un allĂšgement de la contribution de l’administrĂ© : « Depuis le dĂ©but du mandat, sur la Taxe FonciĂšre, nous aurons rĂ©duit de 10 points la fiscalitĂ© locale. Certes, compte tenu de la hausse de l’assiette (taux de l’Etat), le Marlysiens n’a pas encore vu cette baisse de la fiscalitĂ©, mais en 2025 compte tenu de la diminution de l’inflation
, le contribuable constatera cette baisse. Â» Bien sĂ»r, la commune revient de loin et tend vers une normalitĂ©, comme ses communes voisines Saint-Saulve et Aulnoy-lez-Valenciennes, car le maire ne manque pas de faire rĂ©fĂ©rence Ă  la hausse massive (30%) des taxes locales, en 2009, compte tenu de l’état financier du budget aprĂšs la gouvernance de Philippe DuĂ©e. « Nous ne pouvions pas faire autrement au risque d’une mise sous tutelle par le PrĂ©fet du Nord. De plus, il n’était pas question de supprimer des services Ă  la population en arrivant aux commandes de la commune », tance Marie-ThĂ©rĂšse Hourez pour l’opposition et ancienne 1Ăšre adjointe de Fabien ThiĂ©mĂ©. Le maire rĂ©pond tout de go « tous ceux qui rĂ©alisent des hausses d’impĂŽts, en local comme au niveau de l’Etat, utilisent le mĂȘme argumentaire. Â» Cette partie, trop longue, de tennis politique sur la situation budgĂ©taire en 2008/2009 devient lassante, car les mentalitĂ©s Ă©voluent et rien n’oblige l’actuel maire, comme la ou le prochain, de s’acculturer Ă  une nouvelle donne
 rĂ©cente !

La dette publique locale, elle reste maĂźtrisĂ©e mĂȘme si le pic de l’investissement intervient en 2025, faisant passer une capacitĂ© de dĂ©sendettement par an de 2,1 en 2023, 2,7 en 2024 Ă  10,9 en 2025 compte tenu la municipalitĂ© va dĂ©caisser dĂ©jĂ  6 millions d’euros de crĂ©dit paiement en 2025 et un emprunt potentiel de 6,4 millions d’euros. A ce titre, Christian Chatelain demande des prĂ©cisons sur les recettes annoncĂ©es pour le futur chantier du parc urbain (Parc de la RhĂŽnelle) : « Pour ce projet, vous annoncez un investissement de 9,6 millions d’euros, mais Ă©galement 5,7 millions de recettes. Etes-vous certain de ces rentrĂ©es, car sinon ce seront les contribuables Marlysiens qui vont payer ! Â». Pour Jean-NoĂ«l Verfaillie, les chiffres avancĂ©es sont le minimum : « Le Conseil dĂ©partemental, le Conseil rĂ©gional, et l’Etat vont participer, tout comme Valenciennes MĂ©tropole. Par contre, non compris dans cette donnĂ©e, une Ă©ventuelle subvention de l’Europe au titre de la renaturation et de l’Agence de l’Eau (Ă  Douai) ». Heureux monde oĂč une certitude budgĂ©taire existe Ă  plus de six mois


Comme pour illustrer une Ă©volution des mentalitĂ©s au sein d’une formation politique, la dĂ©libĂ©ration sur l’autorisation d’embauche de deux apprentis au sein de la municipalitĂ© est instructive Ă  plus d’un titre. En effet, au dĂ©tour d’une grande banalitĂ© Ă  travers la demande, au Conseil municipal, de valider l’embauche de deux apprentis s’est engagĂ© un Ă©change politique croustillant. « Je regrette l’embauche de seulement deux apprentis (pour 6 au total sur cette commune) », dĂ©clare Virginie Melki, tout en dĂ©clinant les vertus de ce contrat d’apprentissage qui n’est plus Ă  dĂ©montrer. Jean-NoĂ«l Verfaillie rĂ©pond que ce « n’était pas la dĂ©libĂ©ration oĂč il fallait intervenir, car sous Fabien ThiĂ©mĂ© (et quasi deux mandats), c’était zĂ©ro. Â» Cet Ă©change mĂ©rite des prĂ©cisons. En effet, la question prĂ©cise sur le pourquoi d’un non recours Ă  l’apprentissage avait Ă©tĂ© posĂ©e en Conseil municipal au regrettĂ© Fabien ThiĂ©mĂ©. La rĂ©ponse Ă©tait sans ambiguĂŻtĂ©s : « Je considĂšre les contrats apprentissage comme des contrats prĂ©caires. » C’était une opinion politique, partagĂ©e ou pas, mais respectable in fine. Au bout du bout, Ă  la toute fin du second mandat, deux contrats d’appentis (profils particuliers) ont tout de mĂȘme Ă©tĂ© signĂ©s sur Marly, mais ce n’était clairement pas la tasse de thĂ© de l’ancien Ă©dile. C’est pourquoi, l’intervention tonique de Virginie Melki, du PCF, dĂ©montre que les idĂ©es Ă©voluent aussi
 !

Les voiries

Bine sĂ»r, comme toutes les Ă©quipes sortantes, la majoritĂ© municipale met l’accent sur son programme de rĂ©novation des voiries, dĂ©jĂ  rĂ©alisĂ©es comme l’Avenue Henri Barbusse, rue Roger Salengro, rue de la Paix, rue Oscar Carpentier, Route de PrĂ©seau, rue Albert Schweitzer, Voirie de la zone des Dix Muids en 2024, et une liste plĂ©thorique pour l’annĂ©e 2025 dont l’incontournable rue Jean JaurĂšs sans oublier l’espace NPNRU sur La Briquette. C’est un classique de gestion de fin de mandat, car le riverain juge au dessert le menu proposĂ© pendant six ans avec cette part d’injustice. Trop souvent, on constate cet indicible arasement d’une gestion municipale tout le long d’un mandat, en cas d’absence d’un projet de proximitĂ©, d’un chantier mal gĂ©rĂ©, voire d’un nid de poule devant chez lui. L’urne est ingrate, c’est le principe de la dĂ©mocratie. 

3 classes fermées en septembre 2025

« La baisse de la dĂ©mographie est trĂšs violente. A la rentrĂ©e 2025, il y aura 3 fermetures de classes, une Hurez Saint Nicolas et deux Nelson Mandela. Vous avez une diffĂ©rence de 50% entre le nombre d’élĂšves en maternelle et en CM2. InĂ©vitablement, nous aurons un trou d’air en CM2 dans quelques annĂ©es Â», commente Jean-NoĂ«l Verfaillie. 

Pour autant, le futur Groupe scolaire HĂ©lĂšne CarrĂšre d’Encausse, regroupant deux Ă©coles (Louise Michel et Nelson Mandela), prĂ©voit un amĂ©nagement interne afin d’accueillir plus d’élĂšves. En effet, le peuplement du quartier de la Briquette en hausse sera une rĂ©sultante de l’achĂšvement de la rĂ©novation urbaine en mode NPNRU.

CrĂšche La Perdriole

Autre sujet dĂ©battu dans l’hĂ©micycle local, la crĂšche La Perdriole est en Ă©bullition, car trois postes n’ont pas Ă©tĂ© reconduits au sein de ce service Ă  l’enfance. Le maire rappelle qu’il respecte la loi sur le nombre d’encadrants en rapport au nombre d’enfants accueillis. Toutefois, ladite loi a permis d’augmenter drastiquement le nombre d’élĂšves sur site sans modifier le nombre de professionnels associĂ©s. Virginie Melki monte au crĂ©neau sur cet appauvrissement de l’accueil avec « une pĂ©tition des parents (28 signataires) et des encadrants.» Faire aussi bien en terme de sĂ©curitĂ© et accompagnement, avec beaucoup plus d’enfants, ouvre la porte Ă  l’accident au sein de la structure, l’incident  familial, un moment inattention, parfois stupide, c’est aussi simple que cela ! Les Ă©conomies ont aussi des limites
 !

La bataille chiffrée du CCAS

Comme chaque annĂ©e, le budget du CCAS provoque un vif dĂ©bat entre Jean-NoĂ«l Verfaillie et Marie-ThĂ©rĂšse Hourez sur la sĂ©mantique budgĂ©taire Ă  l’endroit des plus dĂ©munis. L’édile maintient contre vents et marĂ©es que « lorsque vous passez de 240 000 euros Ă  500 000 euros. On ne peut pas dire que le budget a diminuĂ© sur le CCAS sous notre gouvernance. Â» En rĂ©ponse, l’ancienne 1Ăšre adjointe dĂ©cortique cette subvention de la ville au CCAS, pour rappel avec son entitĂ© juridique propre, et soutient que cette « subvention au CCAS baisse d’autant plus que nous constatons une hausse de la pauvretĂ©. Â» Toute chose Ă©tant Ă©gale par ailleurs, il est Ă©vident que la prĂ©caritĂ© gagne du terrain depuis la COVID Ă  travers cette inflation qui a grignotĂ© les esprits et les portefeuilles. Ici, localement, deux points de vue connaisseurs du sujet s’affrontent vigoureusement sans une balle, c’est dĂ©jĂ  pas mal au regard de l’actualitĂ©. 

Club de foot

Enfin, le vote des subventions aux associations a permis d’éclairer l’auditoire sur la subvention dĂ©diĂ©e au club de foot de Marly. « Nous passons au budget une subvention de 25 000 euros, mais au delĂ  du seuil de 23 000 euros, l’association doit fournir une comptabilitĂ© certifiĂ©e. Compte tenu des difficultĂ©s financiĂšres du club, nous avons mĂȘme proposĂ© de rembourser, Ă  travers une subvention exceptionnelle, la facture du comptable. Pour autant, il nous faut une facture acquittĂ©e (et un bilan comptable officiel) pour dĂ©bloquer la subvention et le remboursement de la facture. Â» Pas simple le ballon rond Ă  Marly, mais le sport amateur mĂ©rite tant ce coup de pouce de la puissance publique locale !

Daniel Carlier

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Nora Taalba (Label Vie) : « Il faut sacraliser l’humain dans l’aide Ă  domicile Â»

Comment vieillir demain en France ? 

La thĂ©matique de la prise en charge des personnes vulnĂ©rables, et notamment les personnes ĂągĂ©es, a connu plusieurs vies en France. En effet, face Ă  ce besoin, les collectivitĂ©s locales françaises ont choisi de crĂ©er des structures dĂ©diĂ©es sous conditions de ressources, ou pas, et cahin-caha a traversĂ© le siĂšcle. Le bras armĂ© de cette politique est le fameux CCAS mise sur les fonts baptismaux en 1986, mais il n’est que le reflet d’une humanitĂ© envers les plus dĂ©munis nĂ©e sous la RĂ©volution française, l’historique bureau de bienfaisance instaurĂ© en 1796. 

Puis, avec ses travers dans la gestion au quotidien, le Ministre bouillonnant Jean-Louis Borloo a choisi de renverser la table. En effet, il lance le « Plan Borloo » en 2004 oĂč il fait entrer le service Ă  la personne dans le secteur marchand. C’est la 2Ăšme rĂ©volution du mĂ©tier. 

L’impact du Plan Borloo

Clairement, un cahier des charges relatif Ă  la qualitĂ© de la prestation de service a accompagnĂ© ce transfert dĂ©tonnant. D’un cotĂ©, des entreprises ont Ă©mergĂ© comme Label Vie https://www.labelvieservices.fr/, avec un service de repas Ă  domicile, mĂ©nage et toilettes des personnes fragiles, situĂ©e Bd Watteau Ă  Valenciennes, et de l’autre les associations subventionnĂ©es, voire des services communaux en rĂ©gie, ont essayĂ© de s’adapter Ă  ce nouveau paysage professionnel.

« Le Plan Borloo a permis une montĂ©e en gamme de la qualitĂ© du service Ă  la personne, mais Ă©galement de dĂ©cloisonner l’aide Ă  domicile Â», commente Nora Taalba. Dans cette optique, les deux vĂ©hicules de ce service de maintien Ă  domicile ont poursuivi leur vie avec une problĂ©matique de taille, le coĂ»t unitaire de la prestation Ă  domicile et son modĂšle Ă©conomique indispensable. Il serait injuste de dire que le Plan Borloo a exonĂ©rĂ© la puissance publique de toute responsabilitĂ© en la matiĂšre, c’est le sujet de l’entreprise privĂ©e et vogue le navire. Non, l’arrivĂ©e en force du privĂ©e en coexistence des structures publiques, associatives ou pas, a tirĂ© vers le haut les mĂ©tiers oĂč vous devez ĂȘtre diplĂŽmĂ© pour rĂ©aliser la toilette, mais surtout travailler (dans l’idĂ©al) avec une rĂ©elle appĂ©tence pour le mĂ©tier. « Si vous n’avez pas d’empathie pour les personnes
 LĂ , nous connaissons un problĂšme sur la durabilitĂ©, la pĂ©nibilitĂ©, et la compĂ©tence des candidates, car il faudrait aussi masculiniser la profession. Certes, la digitalisation facilite la gestion du quotidien pour les intervenants, tout le volet administratif est plus facile, mais  il faut sacraliser l’humain dans l’aide aux personnes fragiles. Le numĂ©rique ne fera pas la toilette, IA comprise, Ă   la place d’une intervenante Ă  domicile ! Â», commente Nora Taalba.

Des « Assisses de l’aide Ă  domicile « 

ConcrĂštement, Said Benoussad prĂ©sente l’équation sur la table : « Les structures associatives appliquent encore un coĂ»t Ă©tabli 25 ans plus tĂŽt. Il n’y a plus aucune rentabilitĂ©, d’oĂč des conflits sociaux nombreux (comme sur des structures sur la ville de Valenciennes). En face, quels sont les moyens allouĂ©s par la puissance publique pour prendre en charge les personnes vulnĂ©rables ? Â» Certes, ils sont existants Ă  travers le Conseil dĂ©partemental et l’allocation APA (allocation personnalisĂ©e d’autonomie), mais le soutien financier vers le bĂ©nĂ©ficiaire ou les acteurs du marchĂ© est insuffisant face Ă  la recrudescence de personnes ĂągĂ©es Ă  prendre en charge. 

En rĂ©sumĂ©, un nouveau plan est attendu par l’ensemble de la profession avec gourmandise et fĂ©brilitĂ©. « Nous avons Ă©crit un manifeste pour que tous les acteurs se mettent autour de la table. C’est pourquoi, nous souhaitons rapidement des Assisses de l’aide Ă  domicile Â», ajoute Nora Taalba. 

Le Big Bang Post Covid

Ensuite, une 3Ăšme rĂ©volution est arrivĂ©e comme un ouragan dans le monde de la prise en charge des personnes ĂągĂ©es et des personnes en situation de handicap, elle a pris la forme d’une pandĂ©mie mondiale, la COVID. 

Suite Ă  cette pĂ©riode improbable, le focus sur les EPHAD s’est fait jour avec un courageux et cĂ©lĂšbre livre « Les Fossoyeurs » dont le rĂ©sultat a Ă©tĂ© une sĂ©rie de contrĂŽles dans les 7 500 EPHAD françaises. Les rĂ©sultats ont Ă©tĂ© rĂ©vĂ©lĂ© ce mardi 25 mars, 55 Ă©tablissements ont Ă©copĂ© de Â»sanctions graves  Â» et une kyrielle de recommandations, voire d’injonctions, Ă  progresser dans ladite activitĂ©. 

A cotĂ© de cette activitĂ© en Ă©tablissement, l’aide Ă  domicile a pris la vague avec une problĂ©matique de recrutement trĂšs trĂšs sĂ©rieuse. « Il y a de moins en moins de personnes avec la vocation, ils sont plutĂŽt lĂ  pour la rĂ©munĂ©ration, mais il faut avoir envie de pratiquer ce mĂ©tier Â», explique Manon, une collaboratrice dĂ©diĂ©e au recrutement au sein de l’entreprise Label Vie. « Aujourd’hui, nous avons 3 salariĂ©s en charge du recrutement. Au dĂ©but des annĂ©es 2000, nous recevions des CV Ă  profusion avec des compĂ©tences. Aujourd’hui, il y a un vĂ©ritable problĂšme de capacitĂ© à
, d’empathie envers les personnes ĂągĂ©es ou en situation de handicap. Enfin, compte tenu que les salaires (revalorisĂ©s post COVID) sont faibles, vous avez des salariĂ©s en prĂ©caritĂ© au contact de personnes en situation de prĂ©caritĂ©. NĂ©anmoins, chez Label Vie, nous prĂ©servons absolument la qualitĂ© de service et les valeurs humaines. C’est la base de notre recrutement Â», explique Nora Taalba.

Nous sommes dans le champ des « mĂ©tiers de l’humain. Aujourd’hui, vous avez une gĂ©nĂ©ration qui revendique, ni politiquement, ni syndicalement, une meilleure prise en compte de la pĂ©nibilitĂ© du travail », conclut Said Benoussad. Dans ce cadre, il faut des rĂ©ponses urgentes face Ă  l’ampleur de la mission et d’une hausse exponentielle des bĂ©nĂ©ficiaires , car ce sujet est une bombe sociĂ©tale Ă  retardement.

Avec 120 salariĂ©s (85 ETP), l’entreprise « Label Vie » Ă©volue sur le Valenciennois, le CambrĂ©sis, et le Douaisis, et pour son 20Ăšme anniversaire, elle va aller au contact de ses partenaires, certains bĂ©nĂ©ficiaires, pour une restitution finale en juin 2025. Enfin, elle compte bien participer Ă  toute avancĂ©e sur cette thĂ©matique, car il n’est plus urgent d’attendre, mais il est essentiel d’agir vite !

Daniel Carlier

 

 

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Nouvelle blanchisserie pour l’APEI du Valenciennois, le petit truc en plus
 !

Bien plus qu’une nouvelle blanchisserie
 !

Souvent, entreprises, associations, voire institutions cherchent du foncier pendant des mois, mĂȘme des annĂ©es avant de trouver l’emplacement idoine pour leur dĂ©veloppement. Ici, c’est tout le contraire. Certes, l’APEI du Valenciennois avait sous l’ancienne prĂ©sidence de Georges Maillot validĂ© le projet d’une nouvelle blanchisserie, plus moderne et plus en phase avec les nouvelles contraintes de la loi dans le cadre d’un ESAT (Etablissement et Service d’Aide par le Travail), mais le fruit du hasard a fait le reste. En effet, une entreprise historique de la commune met en vente son terrain
 en face de l’ESAT situĂ© rue Malescot sur Saint-Amand-les-Eaux. « On a sautĂ© dessus Â», commente Fabien Hernout, Directeur du TPAV (Travail ProtĂ©gĂ© et AdaptĂ© de l’APEI du Valenciennois).

En fond de toile, il faut Ă©galement situĂ© ce chantier dans le cadre de l’évolution de la loi en faveur des personnes en situation de handicap cognitif. « Cette nouvelle blanchisserie s’inscrit dans la dynamique de la loi du 13 dĂ©cembre 2022 transformant un usager de l’ESAT en salariĂ© travailleur en ESAT, une vĂ©ritable avancĂ©e en terme de Droit du Travail. De mĂȘme, le 18 dĂ©cembre 2024, la loi Plein Emploi flĂšche le dĂ©veloppement des salariĂ©s d’une APEI vers l’autonomie, s’il le souhaite
 », poursuit Fabien Hernout.

« Une nouvelle page se tourne Â», Renaud Heve

Bien sĂ»r, l’APEI du Valenciennois avait dĂ©jĂ  cet outil dans sa besace pour sa gestion interne, mais aussi pour ses clients fidĂšles comme les Thermes de Saint-Amand-les-Eaux depuis des dĂ©cennies. NĂ©anmoins, le Conseil d’Administration Ă©tait dans les starts pour construire un nouvel Ă©tablissement. 

Renaud Heve, PrĂ©sident du CVS des 3 ESAT de l’APEI du Valenciennois

C’est pourquoi, l’arrivĂ©e d’une nouvelle blanchisserie en dĂ©but d’annĂ©e 2026 va permettre « de traiter prĂšs de 5 tonnes par jour de linge, sur 1 475 M2. Plus globalement, ce mĂ©tier fait partie d’une palette de services que nous proposons Ă  nos clients, conditionnement, blanchisserie-pressing, couture, espaces verts, mobilier, etc.  Â», prĂ©cise David Leclercq, le Directeur GĂ©nĂ©ral de l’APEI du Valenciennois. 

Pour le PrĂ©sident du CVS (Conseil de Vie Sociale) des 3 ESAT de l’association, soit 650 travailleurs, Renaud Heve : « Une nouvelle page se tourne pour les ouvriers des deux blanchisseries. C’est une grande fiertĂ© et un chemin vers plus d’inclusivitĂ© ! Â»

Un investissement
 sur le budget fonctionnement !

Chose rare dans ce type d’inauguration, aucun partenaire, ARS, CNSA reprĂ©sentĂ© par GeneviĂšve Mannarino, et autres institutions, n’a annoncĂ© un financement en faveur de ce projet structurant. En effet, la Directrice Adjointe de l’ARS rappelle avec force que les 1 500 ESAT en France, pour 120 000 travailleurs/salariĂ©s, sont dans le champ du mĂ©dico-social. Ensuite, elle souligne que « cette rĂ©alisation reste dans votre enveloppe de fonctionnement. Je n’ai pas d’annonce Ă  faire pour un investissement supplĂ©mentaire. Â»

Propos confortĂ© dans un prĂ©cĂ©dent discours par David Leclercq oĂč ce dernier met en lumiĂšre le travail des 70 salariĂ©s des deux blanchisseries actuels, sur Vieux-CondĂ© et Saint-Amand-les-Eaux. Ces deux sites vont Ă©videmment fermĂ©s Ă  terme compte tenu de leur manque de modernitĂ© face aux exigences requises en la matiĂšre. DĂšs 2026, tout se passera rue MalĂ©cot sur la CitĂ© Thermale. « Votre travail (travailleurs ESAT) a permis de financer 50% de ce projet Â», dĂ©clare le DG de l’APEI du Valenciennois. 

Visuel non contractuel de la future blanchisserie sur Saint-Amand-les-Eaux

« Projet conçu, soutenu, et nĂ©gociĂ© Â», Marie-Claire CoquidĂ©

Patrick Dufour*, adjoint reprĂ©sentant la ville hĂŽte, se fĂ©licite d’un nouvel Ă©quipement « unique pour un service de blanchisserie. Je ne doute pas que les dĂ©lais (lavage/repassage) vont encore se rĂ©duire. Â»

Enfin, la PrĂ©sidente de l’association de l’APEI du Valenciennois, Marie-Claire CoquidĂ©, rappelle que cette rĂ©alisation a Ă©tĂ© possible grĂące « Ă  une convergence des Ă©nergies. Ce projet a Ă©tĂ© conçu, soutenu, et a fait l’objet d’une nĂ©gociation aboutie. Cette nouvelle blanchisserie va servir les usagers et les clients, mais surtout procure un travail indispensable Ă  l’inclusion des personnes en situation de handicap mental. Â» 

Daniel Carlier

* Fabien Roussel, le maire de Saint-Amand-les-Eaux, mais surtout SecrĂ©taire national du PCF, ne pouvait pas ĂȘtre ailleurs que dans le public de l’AssemblĂ©e nationale afin d’assister Ă  la derniĂšre question d’AndrĂ© Chassaigne, le PrĂ©sident du Groupe Communiste et Outre-Mer, car ce dernier quitte ses fonctions Ă  la fin de ce mois de mars 2025.

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 ! est apparu en premier sur Va-Infos.fr.

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Il se passe « quelque chose Â» sur la Briquette Ă  Marly

Ce dossier NPNRU (Nouveau Plan National de la RĂ©novation Urbaine sous Manuel Valls) a dĂ©butĂ© sous le mandat de Fabien ThiĂ©mĂ© dont le mĂ©rite Ă©vident est d’avoir captĂ© ce dispositif aprĂšs le ratĂ© de l’ANRU (Sous Jean-Louis Borloo) par Philippe DuĂ©e, l’ancien maire de Marly. Puis, comme Ă  chaque fois, un projet majuscule de rĂ©novation urbaine demande un temps administratif, toujours trop long, une pĂ©riode invisible oĂč les rĂ©sidents entendent des annonces, participent Ă  des rĂ©unions publiques, s’inquiĂštent et ne voient rien venir. 

« Le projet de Fabien ThiĂ©mĂ© se limitait Ă  une modernisation des logements et Ă  une Ă©cole dans ce quartier. Aucune mixitĂ© sociale, aucun autre Ă©quipement public, mon objectif Ă©tait d’ouvrir le quartier de la Briquette. C’est un projet d’ensemble Ă  hauteur de 80 millions d’euros, dont 30 millions d’euros du bailleur social Partenord, 18 millions par l’ANRU
 On commence la partie visible Â», commente le maire sans oublier « un CFA BTP de 20 millions d’euros (hors 80 millions d’euros), car je voulais une vie dans ce quartier autre que le logement rĂ©novĂ© », ajoute le maire. In fine, vous aurez au sein de ce quartier historique de Marly, pour la rentrĂ©e en septembre 2025, un nouveau Groupe scolaire, baptisĂ© HĂ©lĂšne CarrĂšre d’Encausse, regroupant l’ex Ă©cole Nelson Mandela et l’ex Ă©cole Louise Michel aux paramĂštres sociaux bien diffĂ©rents, et un CFA BTP en capacitĂ© d’accueillir 1 000 apprentis Ă  quelques encablures du tramway. 

Le 1er coup de pince sur un logement individuel, une maison bleue du quartier de la Briquette sur Marly

Sur le volet logement, en l’état du NPNRU sur Marly, dĂ©molition de 65 logements individuels et de 90 logements collectifs, rĂ©habilitation et rĂ©sidentialisation de 234 logements ; Ă©videmment, le calendrier de cette rĂ©novation urbaine est concomitant aux opĂ©rations de relogement des habitants. En effet, le bailleur social doit trouver pour chaque rĂ©sident un logement provisoire ou dĂ©finitif selon les projets. « Nous sommes Ă  95% de relogement sur ce programme. Il reste 7 familles, et plus particuliĂšrement 5 en attente d’un nouveau logement », prĂ©cise Eric Cojon, le Directeur gĂ©nĂ©ral de Partenord Habitat. 

« C’est le dĂ©but de quelque chose Ă  Marly Â», Jean-Marcel Grandame

Dans cet arĂ©opage partenarial, Valenciennes MĂ©tropole est un compagnon de choix dans la conduite de ce dispositif national. Le vice-prĂ©sident de la CAVM, Jean-Marcel Grandame en charge de l’habitat, insiste sur ce moment particulier : « C’est le dĂ©but de quelque chose Ă  Marly. Nous sommes sur un dossier NPNRU avec un objectif diffĂ©rent du projet initial, une vision plus ambitieuse. Bien sĂ»r, le relogement durant les travaux est un sujet sensible, car nous avons beaucoup d’autres opĂ©rations sur le territoire. Pour Marly, nous avons 13 sites associĂ©s sur le Valenciennois pour y arriver. » 

« Un parcours du combattant Â», Valentin Belleval

Le nouveau prĂ©sident du bailleur social de Partenord, Valentin Belleval en lieu et place de l’ancien Jean-NoĂ«l Verfaillie, vice-prĂ©sident au Conseil dĂ©partemental du Nord et maire d’Hazebrouck, connaĂźt les coulisses profondes d’un dossier de cet acabit. « C’est un parcours du combattant. Ici, la mĂ©tamorphose a commencĂ© sur Marly. »

Eric Cojon, Valentin Belleval, Jean-Noël Verfaillie, et Jean-Marcel Grandame

ConcrĂštement, les travaux s’étendront jusqu’en 2030, comprenant la dĂ©molition de ces fameuses maisons bleues, rue du Bearn aujourd’hui
 pour finir rue d’Alsace en 2026, car les deniers occupants sont toujours sur site. Sous la houlette d’Eric Cojon, le bailleur social Partenord va dĂ©ployer un calendrier, validĂ© entre les partenaires mĂȘme si le maire a le dernier mot en terme de rĂ©novation urbaine, mais surtout participer Ă  l’émergence d’une nouvelle Ăšre pour le quartier de la Briquette sur Marly. C’est peu de le dire, quel que soit la donne politique aprĂšs mars 2026 sur Marly, la prochaine Ă©quipe municipale devra composer composer avec une nouvelle urbanitĂ© humaine du cĂŽtĂ© de la Briquette.

Daniel Carlier

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Un pont entre les langages au service de la justice

(HervĂ© Delplanque, avocat au barreau de Valenciennes et Stephanie Schwerter, allemande, autrice en français et en allemand, professeure sur Paris, mais surtout Ă  l’UniversitĂ© Polytechnique Hauts de France en licence de LittĂ©rature anglophone et en Master de Traductologie) 

Depuis un colloque, sur 3 jours, rĂ©ussi sur cette thĂ©matique au sein de l’UPHF en mars 2024, 90 intervenants, 27 nationalitĂ©s venus Ă  la demande de Stephanie Schwerter et HervĂ© Delplanque, l’idĂ©e a germĂ© entre les deux protagonistes de transformer l’essai Ă  travers un livre tĂ©moignage sur ce moment particulier.

Bien sĂ»r, cette rĂ©flexion linguistique et juridique repose sur un paramĂštre intangible dans notre Etat de Droit. « On ne peut pas remplacer la dimension humaine des dĂ©cisions de justice. Comme la dĂ©mocratie, c’est le moins mauvais des systĂšmes Â», entame HervĂ© Delplanque.

La traduction linguistique au plus prĂšs du Droit

Depuis le mythe biblique de la « Tour de Babel », les femmes et les hommes traversent les langages et les diffĂ©rences culturelles associĂ©es. Ce choc frontal se traduit dans les lieux de justice oĂč la traduction fine d’une langue par un interprĂšte est trĂšs complexe. De plus, le premier devoir dans la discipline de l’interprĂ©tariat est « de respecter l’éthique dans sa traduction, car il ne doit pas interprĂ©ter oĂč donner un sens que lui perçoit. La traduction doit ĂȘtre trĂšs fidĂšle au propos (du justiciable dans un tribunal) sans opinion personnelle. Bien sĂ»r, parfois, vous avez des dialectes plus difficiles Ă  traduire aux magistrats », explique Stephanie Schwerter. 

Mais la problĂ©matique ne s’arrĂȘte pas seulement Ă  la traduction, car si vous pensez que la rĂšgle de Droit est unique, l’histoire serait trop simple ! « Un dĂ©lit pĂ©nal chez nous peut ne pas l’ĂȘtre chez un ressortissant d’un autre pays rĂ©sident en France. LĂ , vous avez un fossĂ© culturel et un comportement diffĂ©rent face Ă  un fait  ! Â», commente HervĂ© Delplanque. 

Cette publication dĂ©crit cette ambivalence linguistique et culturelle face Ă  la rĂšgle de Droit, sans oublier des « tĂ©moignages concrets, des applications rĂ©elles dans notre quotidien avec des vrais gens. Ce livre est une photographie contemporaine, un Ă©tat des lieux, car la loi est la mĂȘme pour tous Â», poursuit l’avocat.

Publication pour toutes et tous

Compte tenu de la spĂ©cificitĂ© de la publication, il Ă©tait plus percutant de trouver un Ă©diteur rompu en la matiĂšre. «  C’est une maison d’édition situĂ©e Ă  Berlin. Cette derniĂšre est spĂ©cialisĂ©e dans les publications thĂ©matiques universitaires avec des couleurs spĂ©cifiques. Les lecteurs savent immĂ©diatement que le livre Ă  un contenu ciblĂ©. NĂ©anmoins (avec HervĂ© Delplanque), nous avons rĂ©digĂ© un livre accessible pour toutes les lectrices et tous les lecteurs. Ce livre n’est pas trop Ă©litiste, il est Ă©quilibrĂ© entre les participants Ă  cette publication Â», conclut la linguiste. 

Vous pouvez retrouver cette publication, outre les librairies physiques, sur https://www.amazon.com.be/Lincompr%C3%A9hension-culturelle-%C3%A0-l%C3%A9preuve-droit/dp/3732910717?language=fr_BE

Daniel Carlier

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(BASKET NF1) Face Ă  Francoville, Trith a construit sa victoire en 1Ăšre mi-temps

(La défense trithoise bien en place)

LA CO TRITH DEFINITIVEMENT MAINTENUE

A cinq  journĂ©es de la fin de l’exercice 2024-2025, la Concorde Olympique Trithoise est dĂ©finitivement maintenue et sera sur la ligne de dĂ©part de NF1 la saison prochaine (8e, 25 pts, 8 victoires, 9 dĂ©faites). Mal embarquĂ©es dĂšs l’ouverture du championnat en vendangeant leurs cinq premiĂšres rencontres, les Trithoises se sont reprises petit Ă  petit en soufflant le chaud et le froid. Mais mieux depuis le dĂ©but de l’annĂ©e  2025 en comptabilisant trois victoires en quatre rencontres, mise Ă  part leur sortie de route face Ă  La Glacerie le 22 fĂ©vrier dernier (dĂ©faite 55-100). Avant la derniĂšre ligne droite avec les rĂ©ceptions de Franconville et du leader Champagne Basket, et trois dĂ©placements au Centre FĂ©dĂ©ral, Calais et Bihorel, elles peuvent espĂ©rer aller chercher la 7e place occupĂ©e par Sceaux, alors que la sixiĂšme de Calais et La Glacerie sera  plus dĂ©licate Ă  se l’accaparer. Un classement quand mĂȘme pas en rapport avec l’équipe constituĂ©e et les ambitions de dĂ©but de saison, mais les alĂ©as du basket en ont dĂ©cidĂ© autrement.

FRANCONVILLE CANDIDAT A LA RELEGATION 

Camille Hirigoyen s’est encore bien battue sous les cercles

L’hĂŽte trithois de ce samedi soir n’est pas loti Ă  la mĂȘme enseigne. En effet si l’on considĂšre que le Stade Français semble condamnĂ©, Franconville est un candidat sĂ©rieux pour le second strapontin pour la NF2. Son seul adversaire direct est le BF Escaudain qui compte deux victoires de mieux, mais ne possĂšde pas le ranking. C’est dire qu’une victoire des protĂ©gĂ©es de la prĂ©sidente Monique StiĂ©venard, contre la formation du Val-d’Oise, allait rendre un fier service aux voisines Escaudinoises en dĂ©placement au Stade Français.

CLARA CAUSEUR MONTRE LE CHEMIN A SUIVRE

Pour cette rencontre la COT Ă©tait privĂ©e de Onayssa Sbahi malade. DĂšs le dĂ©but des hostilitĂ©s les Trithoises dĂ©montraient leurs ambitions en s’installant en tĂȘte dans le sillage de Clara Causeur qui faisait parler la foudre : 12-9 (6e). Plust l’imitait et Trith Ă©tait toujours sur le bon chemin auteur d’un 21-0 (10-9, 5e – 31-9 13e). En face le courage ne suffisait pas, la formation du Val-d’Oise Ă©tant Ă  la rue jusqu’au repos (50-23). De retour sur le parquet cette derniĂšre se montrait plus compĂ©titive avec une meilleure prĂ©sence sous les cercles. Du coup les Ă©quipiĂšres de TirĂ©ra n’arrivaient pas Ă  accentuer leur avance : 61-42 (27e), 73-46 (30e). Toujours ces 27 points d’avance Ă  l’aube de la derniĂšre pĂ©riode, il n’y avait aucune inquiĂ©tude pour les Lionnes, mĂȘme si Franconville empochait le dernier quart temps (15-20). Score final : 88-66.

Les réactions :

Meyia Tiréra a une nouvelle fois apporté son expérience, son métier

Yann Closson (coach de Franconville) : << Nous sommes passĂ©s Ă  travers en premiĂšre mi-temps, en montrant des lacunes en dĂ©fense et un manque de confiance. C’est dommage ! En deuxiĂšme mi-temps, nous avons mis ce qu’il fallait en montrant un tout autre visage, mais trop tard. >>

Clara Causeur (meneuse de la CO Trith) : << J’ai fait une bonne premiĂšre mi-temps, les paniers sont rentrĂ©s, mais c’est aussi grĂące Ă  l’équipe. On a rĂ©ussi Ă  jouĂ© ensemble, Ă  se trouver toutes. Ensuite, quand elles ont un peu revenues, nous avons maintenu notre concentration pour nous imposer. Je suis bien Ă  Trith, je me suis bien intĂ©grĂ©e dans l’équipe. Cela fait du bien d’avoir des victoires. >>

Vincent Verryser (coach de Trith) : << Un match facile, mais nous avons eu beaucoup de discipline et de rigueur car nous savions que Franconville allait venir avec le couteau entre les dents. SĂ©rieux, nous avons creusĂ© l’écart rapidement pour ĂȘtre serein et Ă©viter de se faire piĂ©ger. Je suis content, nous restons sur notre dynamique 2025, nous n’avons pas eu ce rendement en 2024 avec tous les dĂ©boires que nous avons engrangĂ©. Le groupe vit bien. >>

TRITH – FRANCONVILLE : 88-66  (20-9, 30-14, 23-23, 15-20)

Trith : Causeur : 19, Kapinga : 14,  Mahobah : 9, Plust : 11, TirĂ©ra : 4 , Niang : 15, Bakabadio : 8, Hirigoyen : 8.

Franconville :  Behey 5, Thiaw 13, Milandu 2, ThiĂ©bac 10, Elbakkouch 14, Dos Sanatos 4, Diaby 3, TraorĂ© 14, Diallo 1.

Olivia et Robert Place

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