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La justice du quotidien en grande souffrance au Tribunal de Valenciennes

(De gauche Ă  droite, MaĂźtre Lhussiez, MaĂźtre Ruol (bĂątonnier), MaĂźtre Lejeune, et MaĂźtre Menu)

C’est un vĂ©ritable cri d’alarme que le bĂątonnier, MaĂźtre Ruol, et trois consoeurs du Conseil de l’Ordre de Valenciennes, trĂšs pointues dans le domaine sensible des affaires familiales, MaĂźtre Menu, MaĂźtre Lhussiez, et MaĂźtre Lejeune, ont lancĂ© vendredi dernier auprĂšs de la presse locale. Fort d’un barreau de 117 avocats Ă  Valenciennes, ces professionnels du Droit constate sans concessions un dysfonctionnement majeur dans la pratique de la justice civile au Tribunal de Valenciennes.

Pour planter ce dĂ©cor particulier, le Tribunal du Valenciennes est le deuxiĂšme, en terme de taille, du DĂ©partement du Nord. DerriĂšre Lille, le ressort de Valenciennes/Avesnes est particuliĂšrement sollicitĂ©. C’est un Tribunal Ă  3 Chambres, une pĂ©nale, et deux civiles, une signature de poids en la matiĂšre. ConcrĂštement, le constat est amer pour la famille des Professionnels du Droit. « Le Tribunal de Valenciennes, ses magistrats, le greffe (ses greffiers et ses agents administratifs), et ses avocats, est en grande souffrance. Certes, la chaĂźne pĂ©nale fonctionne parfaitement, mais la justice civile a Ă©tĂ© sacrifiĂ©e compte tenu des restrictions budgĂ©taires Â», lance le bĂątonnier.

La justice civile ne se voit pas !

Les violences intrafamiliales, les atteintes aux personnes et aux biens, les dĂ©lits majeurs tous azimuts reprĂ©sentent en France environ 25% des dossiers au sein d’un Tribunal en France. Toutefois, sur Valenciennes, « nous sommes plutĂŽt au dessus de 30% au niveau pĂ©nal. NĂ©anmoins, la justice civile ne se voit pas, mais constitue l’essentiel de l’activitĂ© du Tribunal de Valenciennes Â», prĂ©cise MaĂźtre Ruol. 

Bien sĂ»r, le justiciable au bout de la procĂ©dure civile pĂątit de cette situation, mais ce n’est pas le seul. « Certains magistrats sont en dĂ©pression, tout comme des greffiers et des agents administratifs, voire des collĂšgues avocats. Nous avons un mal ĂȘtre gĂ©nĂ©ral Â», ajoute MaĂźtre Ruol. L’inquiĂ©tude transpire des propos de ces avocats. « Attention, nous ne chargeons pas les magistrats et les greffiers, nous sommes totalement solidaires. Nous avons tout simplement un stock de dossiers qui ne diminue pas et des dĂ©lais trop longs pour le traitement de ces derniers Â», ajoute-t-il.

« Aucun magistrat ne veut venir Ă  Valenciennes ! Â», MaĂźtre Ruol

Avant la COVID, le Tribunal de Valenciennes assurait 5 audiences par semaine dans le domaine des Affaires Familiales. La COVID a ralenti drastiquement le nombre de dossiers traitĂ©s Ă  Valenciennes comme ailleurs, mais « nous n’avons jamais repris le rythme d’avant la Covid. Nous avons deux audiences par semaine actuellement et plus aucune Ă  compter du 03 juillet jusque fin aoĂ»t Â», s’exclame MaĂźtre Lhussiez.

Pourtant, la rĂ©forme de l’ancien Garde des Sceaux, Eric Dupont-Moretti, a permis de doubler le nombre d’apprenants Ă  l’ENM (Ecole Nationale de la Magistrature). A ce titre, une promotion importante des futurs Magistrats du SiĂšge arrivera dans tous les tribunaux de France. Afin de dĂ©terminer le nombre indispensable de magistrats au bon fonctionnement des instances de justice, les Cours d’Appel ont Ă©tĂ© chargĂ©es de recenser les besoins. Pour le dĂ©partement Nord, la Cour d’Appel de Douai s’est acquittĂ©e de cette mission sauf que


En septembre 2025, les magistrats seront de fait rĂ©partis dans les diffĂ©rents tribunaux, mais une problĂ©matique se profile
 « La charge de travail, le stock accumulĂ© de dossiers en retard, le manque de magistrats, de greffiers
, le mal ĂȘtre gĂ©nĂ©ral, conduisent Ă  cette situation. Aucun magistrat ne veut venir Ă  Valenciennes. Pourtant, nous avons le soutien total de la PrĂ©sidence du Tribunal de Valenciennes et de celle de la Cour d’Appel Â», indique le bĂątonnier. A noter, le nombre de dossiers civils sur Valenciennes n’augmente pas plus que les autres, « il reste stable Â», prĂ©cise MaĂźtre Ruol.

Pour le justiciable, la traduction est simple dans son quotidien. « La PrĂ©sidence du Tribunal n’a pas validĂ© d’audiences en septembre prochain, car les 5 magistrats du JAF (Juges des Affaires Familiales) cessent leurs fonctions le 31 aoĂ»t prochain et n’avons aucune information pour le mois de septembre 2025 ! », ajoute MaĂźtre Lhussiez.

« Un justiciable peut craquer face Ă  un dĂ©lai de justice », MaĂźtre Lhussiez 

Que traite la justice civile ? Ce sont les contentieux entre particuliers, le bail, les tutelles, les litiges de toute nature, et surtout les affaires familiales, le divorce oĂč la dĂ©termination de la pension alimentaire, le droit de visite
 et lorsque « vous attendez 18 mois pour une dĂ©cision relative Ă  un droit de visite, un pĂšre peut craquer sans voir ses enfants durant une si longue pĂ©riode et vous passez d’un dossier civil de divorce (classique) a un dossier pĂ©nal », commente MaĂźtre Lhussiez. De mĂȘme, « si vous obtenez la fixation de la pension alimentaire (collectĂ©e par la CAF) au bout de 2 ans pour une mĂšre sans revenus. Comment fait-elle pour les nourrir ? Â», ajoute MaĂźtre Menu. Attention, ces propos ne justifient en rien un passage Ă  un acte dĂ©lictuel, mais dans la recherche de la vĂ©ritĂ©, la cause initiale peut gĂ©nĂ©rer des consĂ©quences graves. 

« Un dĂ©lai minimum de 7 mois Â», MaĂźtre Menu

Clairement, le dĂ©lai dans cette matiĂšre trĂšs sensible du Droit de la Famille est source de multiples consĂ©quences pour les parties concernĂ©es. Traduction simple, mĂȘme en cas d’un choix mutuel pour une procĂ©dure de divorce « je conseille parfois Ă  un couple de rester sous le mĂȘme toit jusqu’au jugement, car aprĂšs un dĂ©lai si important, l’enfant sera remis Ă  la garde exclusive de celui qui accueille ces derniers et la garde partagĂ©e (souhait initial) ne sera plus possible. D’entrĂ©e de jeu, vous avez un dĂ©lai de 7 mois au Tribunal de Valenciennes Â», indique Fabienne Menu.

« Le justiciable a besoin de voir un juge, cela reste une autoritĂ© Â», MaĂźtre Ruol

Contrairement au pĂ©nal oĂč les audiences avec les coupables prĂ©sumĂ©s peuvent ĂȘtre trĂšs tendues,  la justice civile impose une parole Ă©coutĂ©e du Magistrat. « Il y a encore un respect de son juge en matiĂšre civile. Le justiciable a besoin de voir un juge, cela reste une autoritĂ© Â», commente le bĂątonnier.

Pourtant, une autre rĂ©forme positive a permis d’installer des ARA (Audience RĂšglement Amiable) oĂč un magistrat du siĂšge essaye avec les parties (et leurs avocats) de trouver un accord amiable, sans passer par une procĂ©dure. Excellente idĂ©e pour accĂ©lĂ©rer le temps de justice, sauf que « nous ne pouvons pas la mettre en oeuvre au Tribunal de Valenciennes, faute de magistrats. En effet, le juge de l’ARA doit ĂȘtre diffĂ©rent de celui qui pourrait traiter le dossier si ce dispositif Ă©chouait pour revenir Ă  une procĂ©dure classique Â», ajoute le bĂątonnier. 

Dans un monde anxiogĂšne, l’impression de tourner en rond est angoissante Ă  plus d’un titre au Tribunal de Valenciennes. Manque de magistrats pour traiter les dossiers et ils le vivent « trĂšs mal sachant que l’annonce d’un dĂ©lai trĂšs long est trĂšs mal reçu par les parties le jour d’un procĂšs Â», indique MaĂźtre Ruol. Parfois, le jugement n’est pas rendu faute de greffiers, ce qui a concrĂštement Ă©tĂ© le cas sur Valenciennes. « Je vous rappelle qu’un greffier s’est suicidĂ© en septembre 2023 et qu’un autre a fait une tentative de suicide en mai 2024 Â», indique MaĂźtre Lussiez. « C’est la justice du quotidien dont nous parlons ! Â», tance MaĂźtre Menu.

Dans la suite logique, les avocats n’en peuvent plus d’argumenter l’inexplicable dĂ©lai de traitement de leurs dossiers, une source d’angoisse, voire simplement Ă©conomique pour certains. Enfin, au bout de la chaĂźne, cet Ă©tat de fait rĂ©duit la portĂ©e, l’acceptation en rĂ©sumĂ©, de la chose jugĂ©e. C’est simple Ă  comprendre et dans la nature humaine !

Des moyens humains, encore des moyens humains, et toujours des moyens humains

Il est intĂ©ressant de rivaliser d’imagination Ă  travers une loi utile contre les Narcotraficants, voire une extension de la CRPC (ou plaider-coupable) Ă  une CRPC criminelle, mais il serait tout aussi pertinent de trouver des solutions pragmatiques et efficientes pour le ressort de Valenciennes/Avesnes ! La procĂ©dure civile, les yeux dans les yeux, n’est pas la plus spectaculaire, mais elle instille le respect de la justice passĂ©e. Par contre, l’attente d’un individu face Ă  des dĂ©lais incomprĂ©hensibles, voire insupportables, renforce cette petite musique, comme pour l’insĂ©curitĂ©, d’un sentiment d’injustice oĂč plutĂŽt d’absence de justice. L’effet est le mĂȘme sur la citoyennetĂ© de tout un chacun, dĂ©lĂ©tĂšre et ravageur !

Le traitement dans un dĂ©lai de justice raisonnable fait partie (aussi) de ce bien-vivre ensemble. Il n’y a pas que les grands dossiers au pĂ©nal, le litige au coin de la rue, une affaire familiale modifiant le cours de votre vie
 traitĂ©e dans un temps dĂ©raisonnable transforme (parfois) un dossier civil en drame humain. Une justice civile Ă©prouvĂ©e par sa mission accomplie et plus fatiguĂ©e par son incapacitĂ© Ă  la remplir au Tribunal de Valenciennes, voilĂ  l’objectif pour cette fin d’annĂ©e 2025 ! « Nous avons besoin de moyens humains supplĂ©mentaires dans les meilleurs dĂ©lais Â», conclut le bĂątonnier de Valenciennes.

Daniel Carlier

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La jeunesse précaire a besoin de Toi(T)

Ce soutien aux jeunes vulnĂ©rables n’est pas nĂ© aprĂšs la Covid. La fin du XXiĂšme siĂšcle a dĂ©jĂ  mise en exergue une jeunesse abandonnĂ©e, dans une situation familiale intenable, sans droits sociaux (administrativement), sans moyens financiers, et en errance urbaine. Le tĂ©moignage d’une rĂ©sidente de 20 ans rĂ©sume mieux que tous les discours cette situation : « J’ai 20 ans, je suis depuis 18 mois dans une RHJA, car je suis passĂ©e par le 115. Je remercie l’association Prim’Toit pour son accompagnement, c’est une nouvelle stabilitĂ© dans ma vie. Je suis en LEA Ă  l’universitĂ© de Valenciennes Â», commente CamĂ©lia. Comme souvent avant cette Ă©tape de reconstruction, ces jeunes ont connu plusieurs vies, des galĂšres en chaĂźne, et une situation sociale dĂ©sespĂ©rante. 

 La RĂ©sidence Jean-Marie Blas

A la diffĂ©rence des anciennes structures, comme sur QuiĂ©vrechain, les logements partagĂ©s ne sont plus tendances. « Aujourd’hui, le jeunes n’acceptent plus la colocation. C’est pourquoi sur cette nouvelle structure, nous avons 48 studios Ă©quipĂ©s, pour 51 places Â», prĂ©cise la Directrice des hĂ©bergements pour l’association Prim’Toit. Chemin faisant la visite, nous pĂ©nĂ©trons dans un studio de 32 M2, son occupante (21 ans) Ă©tait « tout simplement Ă  la rue avant de venir sur CondĂ©. Aujourd’hui, elle a signĂ© un contrat de travail chez Toyota Â», confirme Saliha Akakza, Ă©ducatrice spĂ©cialisĂ©e et rĂ©fĂ©rente de cette nouvelle rĂ©sidence RHJA. Dans le 2Ăšme studio, un jeune (19 ans) est en formation travaux publics aprĂšs l’obtention d’un CAP en restauration. 

En l’espĂšce, la RĂ©sidence Jean-Marie Blas est composĂ©e de 48 logements, pour 51 places, avec des studios de 19M2 ou 32 M2. L’immense majoritĂ© est rĂ©servĂ©e pour des individualitĂ©s, et quelques couples, pour des jeunes de 18 Ă  30 ans. « Nous les accompagnons dans leur dossier administratif, voire la recherche d’une formation ou d’un emploi Ă  travers nos partenaires, et aussi leurs premiĂšres dĂ©marches pour les impĂŽts
, car ils sont complĂštement larguĂ©s Â», ajoute-t-elle. Preuve par le rĂ©el que l’illectronisme n’est pas du tout une question d’ñge. Il faut souligner que les travaux lourds de rĂ©novation de cet ancien EHPAD, la sĂ©paration des logements en deux pour certains, ont Ă©tĂ© rĂ©alisĂ©s par la structure d’insertion AGEVAL.

Attention, la dĂ©marche d’accĂšs Ă  ce logement est essentielle dans le processus. Certes, ils bĂ©nĂ©ficient de l’APL 2, donc le reste Ă  charge pour le 32 M2 (460 €) comme le 19M2 (360€) est d’environ 50€, mais ces jeunes payent un loyer, verse une caution, « ils apprennent Ă  gĂ©rer leur budget Â», commente Jean-Luc Caudmont, le PrĂ©sident de l’association Prim’Toit. 

Ensuite, des espaces communs autour d’une cuisine partagĂ©e, mĂȘme si chaque appartement permet une autonomie complĂšte des occupants, sont Ă  disposition. A chaque Ă©tage, lieux tĂ©lĂ©s, jeux, canapĂ©, de convivialitĂ©, et des extĂ©rieurs de qualitĂ©, cette RHJA hisse rĂ©ellement le niveau d’accueil des jeunes actifs sur le Valenciennois.

« Pas une rĂ©sidence Ă©tudiante Â», Saliha Akakza

En effet, quelques Ă©tudiants dans des conditions trĂšs prĂ©cises sont autorisĂ©s dans cette RĂ©sidence Habitat Jeunes Actifs. « Ce n’est pas une rĂ©sidence Ă©tudiante. Nous ne pouvons pas accueillir plus de 25% d’étudiants sur ce site. Il est rĂ©ellement rĂ©servĂ© aux jeunes travailleurs ou en formation pour une durĂ©e maximale de 18 mois. LĂ  Ă©galement, cette durĂ©e peut se prolonger compte tenu du projet du jeune Â», prĂ©cise Saliha Akakza.

Comme le souligne le PrĂ©sident de l’association Prim’Toit, l’essentiel est dans la dignitĂ© de l’accueil des jeunes. Il n’est plus seul. Ainsi, l’accompagnement vise d’abord Ă  lever les freins de ces situations compliquĂ©es. 

Hommage Ă  un cofondateur du PACT

L’épouse de Jean-Marie Blas

Cette inauguration est aussi un temps d’hommage Ă  Jean-Marie Blas, un co-fondateur de Prim’Toit, car celui-ci Ă©tait dĂ©jĂ  sur cette thĂ©matique en 1963 au sein du PACT. En effet, cette structure historique est Ă  l’origine de Prim’Toit portĂ©e sur les fonts baptismaux en 1989. 

Mort en 2022, son Ă©pouse Ă©tait prĂ©sente : « Je suis trĂšs Ă©mue et trĂšs fiĂšre par cette dĂ©marche de l’association Prim’Toit. Baptiser cette rĂ©sidence du nom de mon mari le fait vivre ! Â»

Bien sĂ»r, la municipalitĂ© de CondĂ©-sur-l’Escaut est Ă©troitement associĂ©e Ă  cette installation. AprĂšs une visite le 12 mai denier du maire de la citĂ©, Marc Pontus et Ilyasse Drider, deux Ă©lus de la majoritĂ© municipale, Ă©taient prĂ©sents pour cette cĂ©rĂ©monie protocolaire porteuse de sens.

Daniel Carlier

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(Municipales 2026) Une motion de censure locale et un mandat de 7 ans ?

La motion de censure locale, le moyen évident de changer la donne !

Pour le coup, pour comprendre l’enjeu de cette Ă©lection locale en mars 2026, outre une rĂ©pĂ©tition gĂ©nĂ©rale pour les grandes formations politiques avant la PrĂ©sidentielle 2027, il faut repenser la perception de l’administrĂ© vis Ă  vis de son maire. Qui se cache derriĂšre l’homme ou la femme politique de proximitĂ© ?

C’est pourquoi, il faut balayer 50 ans au XXĂšme siĂšcle et 20 ans au XXIĂšme de pratiques politiques municipales. Pour comprendre ce big bang, nous devons remonter Ă  la sortie de la seconde guerre mondiale oĂč il fallait reconstruire les villes et les villages de France. En 2026, il faudra remodeler le costume de l’édile tant l’attitude durant la COVID 1, 2, 3, puis son action durant les diffĂ©rentes crises successives ont dĂ©pecĂ© et mise Ă  nu la nature humaine de leur premier magistrat. Plus rien ne sera comme avant, lĂ  oĂč six mois de bienveillance et d’accessibilitĂ© de terrain fonctionnait sans problĂšmes, rien de tout cela ne trompera les administrĂ©s en 2026.

D’évidence, et les premiers sondages le prouvent au niveau national, une prime massive au sortant va se reporter sur les Ă©diles (ultra majoritaires) qui ont fait le boulot durant ces temps difficiles. Les autres, mauvais gestionnaires d’émotions durant ces pĂ©riodes improbables, vont payer le prix du tous contre au second tour
 quoi qu’il en coĂ»te ! Cela s’appelle une motion de censure locale ! C’est nouveau et directement liĂ© Ă  cette avalanche de crises uniques entre 2020 et 2024 oĂč les Françaises et les Françaises ont eu besoin d’une main tendue sur le volet social, un peu d’empathie, de la disponibilitĂ©, des mesures solidaires
, tout sauf la logique du tableau excel de la comptabilitĂ© publique. Et ceci n’enlĂšve en rien Ă  la maĂźtrise des charges de fonctionnement, la prĂ©servation de l’autofinancement, et l’investissement favorable Ă  l’intĂ©rĂȘt gĂ©nĂ©ral, c’est un mensonge scandaleux ! C’est une question de choix dans les lignes budgĂ©taires, ni plus, ni moins. On attend le pompier lorsque votre maison brĂ»le et pas juste pour lui acheter son calendrier
 !

Dans cette optique, lorsque les administrĂ©s jugeront que le ou la maire n’a pas Ă©tĂ© Ă  la hauteur de ces rendez-vous extraordinaires, les Ă©lectrices et les Ă©lecteurs pourraient, dans l’hypothĂšse d’un second tour, s’agrĂ©ger autour d’un paysage politique trĂšs Ă©clectique un peu comme contre le Gouvernement de Michel Barnier le 5 dĂ©cembre 2024
 !

Un mandat de 7 ans ?

Dans une hypothĂšse probable d’un mandat prĂ©sidentiel se prolongeant jusqu’en 2027 pour le PrĂ©sident de la RĂ©publique en exercice, mĂȘme si le Gouvernement actuel peut connaĂźtre une nouvelle censure, le calendrier stabilisĂ© aura des incidences sur la durĂ©e du prochain mandat municipal !

En effet, la prochaine prĂ©sidentielle 2027/2032 (5 ans) amĂšne cette derniĂšre Ă  se superposer avec le prochain mandat local 2026/2032 (6 ans). Bien sĂ»r, l’élection reine prend le pas sur toutes les autres. Nous devrions donc basculer vers une Ă©lection d’un nouvel Ă©dile sur une durĂ©e de 7 ans, comme pour le mandat 2001/2008 avec un prolongement d’une annĂ©e du mandat local compte tenu de la PrĂ©sidentielle en 2007. En rĂ©sumĂ©, le bulletin de vote en mars 2026 doit prendre en compte (aussi) cette durĂ©e exceptionnelle !

Daniel Carlier

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(Municipales/Aulnoy) Laurent Depagne : « C’est une candidature locale et politique ! »

Tout le monde sent que cette Ă©lection locale 2026 sera diffĂ©rente de toutes les autres et le seul fait d’ĂȘtre prĂ©sent comme maire en exercice, mĂȘme comme simple Ă©dile, fait que vous ĂȘtes (encore) dans le game Ă  tous les niveaux. C’est trĂšs diffĂ©rent d’une retraite (politique) oĂč vous n’ĂȘtes plus un acteur ou une actrice de la vie du pays quel que soit votre niveau d’intervention. Certes, la discipline est ostensiblement dĂ©criĂ©e par les Ă©lectrices et les Ă©lecteurs, mais elle demeure le ferment de l’action publique. Contrairement Ă  certains discours, la politique est une chose sĂ©rieuse et cette Ă©lection de proximitĂ© 2026 ne mĂ©rite pas une approche, sous la forme d’une candidature de tĂ©moignage ou plus cruellement touristique ! L’affaire est trop grave dans le contexte local, territorial, national et international que nous connaissons. 

« En un 1/4 de siĂšcle, nous pourrions finir de rĂ©nover l’ensemble du patrimoine local », Laurent Depagne

Le premier magistrat l’avoue, le choix a Ă©tĂ© cornĂ©lien, car son combat pour une santĂ© recouvrĂ©e demeure essentiel. « Je sors d’un rendez-vous avec le chirurgien. Les rĂ©sultats sont positifs, je suis en voie de rĂ©tablissement mĂȘme s’il reste quelques sĂ©quelles ! Â», dit-il en toute transparence. L’époque du cancer cachĂ© de François Mitterand est bien rĂ©volue !

Plusieurs paramĂštres ont pesĂ© dans cette dĂ©cision importante, le sentiment que la population, pour certains et certaines, voulait prolonger la gouvernance locale actuelle, mais aussi un goĂ»t d’inachevĂ© compte tenu de quelques chantiers en cours comme « le Groupe Scolaire Zola, l’éco-quartier, voire des programmes de logements, des projets stoppĂ©s durant la Covid. En un 1/4 de siĂšcle, nous pourrions finir de rĂ©nover l’ensemble du patrimoine local  », souligne le maire. Dans le cadre de cette Ă©lection, l’heure du bilan, mĂȘme si le Groupe scolaire Jules Ferry reste dans toutes les mĂ©moires, et d’un programme dĂ©taillĂ© n’est pas encore venu. Enfin, la volontĂ© de poursuivre une aventure municipale auprĂšs d’une nouvelle Ă©quipe « Ă©lue le dimanche soir et confinĂ©e le mardi midi. Une crise Ă©nergĂ©tique, etc., ce mandat a Ă©tĂ© horrible pour un nouveau conseiller municipal ! Cette majoritĂ© a Ă©tĂ© vĂ©ritablement handicapĂ©e, c’est un mandat trĂšs particulier. »

Aulnoy-lez-Valenciennes, le bon élÚve de la dette publique
 !

Si vous considĂ©rez Ă  juste titre que la dette publique globale du pays est un tout, un seul tuyau oĂč l’argent public est Ă  utiliser avec parcimonie, la commune d’Aulnoy-lez-Valenciennes n’est pas son pire dĂ©biteur. En effet, cette derniĂšre dĂ©tient le meilleur ratio des villes (Ă  vĂ©rifier sur les villages) du Valenciennois, celui clef de la capacitĂ© de dĂ©sendettement par an, moins d’une annĂ©e
 ! Ça fait presque rĂȘver ! Bien sĂ»r, comme toute une gĂ©nĂ©ration de maires, la maĂźtrise des charges de fonctionnement est concomitante Ă  une capacitĂ© d’investissement. « Il n’y a pas de miracle. J’ai engagĂ© ce choix de rĂ©duction de la dette publique dĂšs 2006 Â», souligne-t-il. ArrivĂ© aux manettes en 2005 aprĂšs le dĂ©cĂšs de Jules Chevalier, figure locale du PCF, « un grand homme, mais c’était une autre Ă©poque. Durant les annĂ©es 80 et 90, la commune Ă©tait plutĂŽt un guichet social, les fonds publics abondait aprĂšs la loi de dĂ©centralisation en 1982 Â», ajoute-t-il. Ces rĂ©fĂ©rences de « l’ancien monde, Jean-Louis Borloo, Jules Chevalier, Patrick Roy qui m’a beaucoup appris et aussi Luc Copin Â», car aujourd’hui il est le plus ancien maire des villes de plus de 5 000 habitants sur Valenciennes MĂ©tropole. 

« L’agglo pour une ville, c’est comme l’Europe pour un pays Â», Laurent Depagne

L’envie d’avoir envie est revenue. Epanoui dans son mandat de maire, mais Ă©galement de vice-prĂ©sident en charge de la cohĂ©sion sociale Ă  la CAVM, il tacle (un peu) les dĂ©tracteurs de l’EPCI : « L’agglo pour une ville, c’est comme l’Europe pour un pays. Les maires rĂąlent, mais sont bien contents de son soutien financier. Â»

Un choix politique
 aussi !

Outre la poursuite d’un mandat local avec du sens, voire la formation sur ce nouveau mandat d’une Ă©quipe municipale aguerrie, la dimension politique fait partie intĂ©grante de cette Ă©quation personnelle. A l’heure oĂč nombre de candidates et candidats vont se rĂ©fugier derriĂšre un sans Ă©tiquette jugĂ© protecteur, le maire d’Aulnoy-lez-Valenciennes tamponne son caractĂšre politique. « Certes, je ne suis plus cartĂ© au P.S depuis janvier 2017, mais je suis toujours un social dĂ©mocrate. J’irai au bout de mon mandat (si Ă©lu), sauf pour raison mĂ©dicale Â», dĂ©clare-t-il.

Son aversion publique pour le parti d’extrĂȘme droite, le FN hier et le Rassemblement National aujourd’hui, pĂšse aussi dans cet engagement local. Chacun sait que cette Ă©lection municipale 2026 sera une rĂ©vision grandeur nature de la PrĂ©sidentielle 2027, les formations politiques vont affuter leur alliance, ou leur discorde, durant une campagne oĂč la prise de tempĂ©rature sur le terrain pourrait modifier les choix nationaux des grandes formations politiques. En clair, pas question que le RN rafle la commune d’Aulnoy-lez-Valenciennes, son ennemi personnel, SĂ©bastien Chenu, est prĂ©venu ! « C’est une candidature locale et politique, j’assume complĂštement », conclut-il.

Daniel Carlier

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(CAPH) Outinord au coeur du Conseil communautaire

Aymeric Robin : « La saignĂ©e de l’industrie mĂ©tallurgique organisĂ©e n’est pas acceptable ! Â»

Bien sĂ»r, l’oukaze du Groupe Skena Ă  l’endroit du site d’Outinord sur la ville de Saint-Amand-les-Eaux a chamboulĂ© tous les Ă©diles du Valenciennois au delĂ  des frontiĂšres administratives. En effet, la suppression de 120 emplois (sur 126 postes) laissant seulement 20 salariĂ©s sur le site actuel de la citĂ© thermale bouleverse tout le tissu territorial, habituĂ© sur les 2 agglo aux luttes pour Sevelnord, Ascoval, et bien d’autres. « La saignĂ©e de l’industrie mĂ©tallurgique organisĂ©e n’est pas acceptable ! Nous allons voter ce soir une motion de soutien Ă  Outinord face Ă  ce groupe spĂ©culatif. Nous devons trouver une solution pour maintenir ce site industriel Â», commente Aymeric Robin, le PrĂ©sident de la Porte du Hainaut. L’actualitĂ© est toujours intense sur le sujet, Ă  chaque jour son information sur https://www.va-infos.fr/2025/05/13/outinord-une-lutte-a-rebondissements-et-sans-doute-pas-le-dernier/

L’entretien des berges des cours d’eau 

Autre sujet prĂ©gnant face au rĂ©chauffement climatique oĂč ses effets sont de plus en plus palpables Ă  travers des Ă©pisodes dramatiques comme dans le Pas-de-Calais, le dĂ©bordement des cours d’eau dans le Hainaut constitue un sujet de proximitĂ© de premier plan. 

C’est pourquoi, le PrĂ©sident du syndicat mixte du SMAPI, Marc DelĂ©cluse, est venu devant les Ă©lu(e)s communautaires. Ce dernier a expliquĂ© avec pĂ©dagogie les missions d’un syndicat dĂ©diĂ© Ă  l’entretien des berges, des voie d’eau, et Ă  la surveillance d’une qualitĂ© de ces derniĂšres. Un GEMAPI Tour a permis de mieux cerner cette thĂ©matique trĂšs complexe https://www.va-infos.fr/2025/02/10/la-gestion-des-cours-deau-pour-les-nuls/

Face Ă  cette donnĂ©e sensible, une carte des cours d’eau GEMAPIEN (en lien avec la taxe GEMAPI collectĂ©e par l’agglo en faveur des syndicats mixes) a Ă©tĂ© prĂ©sentĂ©e Ă  l’hĂ©micycle communautaire. « Ces cours d’eau d’intĂ©rĂȘt GEMAPIEN sont dĂ©terminĂ©s par la Police de l’Eau. Sur l’ensemble, nous sommes Ă  jour ! Â», prĂ©cise Marc DelĂ©cluse.

«  Nous avons rattrapĂ© notre retard. Aujourd’hui, 100 % de la population est protĂ©gĂ©e des Ă©vĂ©nements climatiques (particuliĂšrement Lecelles) Ă  notre connaissance Ă  ce stade. Toutefois, il reste un point de vigilance sur Wallers.  Nous travaillons dessus avec les services de l’Etat Â», commente Aymeric Robin. NĂ©anmoins, Jean-François Delattre, le vice-prĂ©sident aux finances souligne «  que le risque zĂ©ro n’existe pas ! Â»

Le maire de Bouchain, Ludovic Zientek, rappelle des dossiers concrets existent oĂč « nous avons une quinzaine de maisons les pieds dans l’eau sur ma commune. Nous y travaillons avec l’agglo et le syndicat concernĂ©, mais c’est trĂšs complexe ! ». 

Pour sa part, Christophe Vanherseker, Ă©lu d’opposition sur Trith-st-LĂ©ger, souligne que deux paramĂštres sont indissociables, la quantitĂ© et la qualitĂ© de l’eau. Fort heureusement, l’hiver trĂšs pluvieux dans sa globalitĂ©, derriĂšre un printemps calamiteux, a permis de remplir les nappes phrĂ©atiques du bassin Valenciennois. NĂ©anmoins, il met en lumiĂšre la succession prĂ©visible « des Ă©pisodes d’extrĂȘme sĂšcheresse, puis d’extrĂȘme pluviositĂ©. Aujourd’hui, parfois, l’eau est mĂȘme impropre Ă  l’arrosage des fleurs. La chimie naturelle ne peut traiter complĂštement la qualitĂ© de l’eau. Â»

Le prĂ©sident du SMAPI souligne un point central : « La qualitĂ© de l’eau ne fait pas partie des compĂ©tences d’un syndicat mixte. Notre rĂŽle est l’entretien des berges et des cours d’eau. NĂ©anmoins, nous signalons toute atteinte Ă  la qualitĂ© de l’eau et nous prenons quelques mesures. A cet effet, nous travaillons sur l’étiage avec VNF (Voies Navigables de France) afin d’éviter de laisser un cours d’eau Ă  sec durant une pĂ©riode de sĂšcheresse. C’est bon pour la biodiversitĂ© ! Â» 

En conclusion, le maire de Mortagne-du-Nord exprime sa colĂšre face Ă  l’inertie en la matiĂšre : « Vous travaillez sur le bassin versant de la Scarpe et celle-ci est pleine de vase. VNF doit faire son travail. » Face Ă  ce constat, le PrĂ©sident du SMAPI rĂ©pond tout de go : « De fait, VNF bĂ©nĂ©ficie pour cette annĂ©e d’une enveloppe de 1,1 milliard d’euros, alors qu’un budget de 3 milliards serait nĂ©cessaire Ă  l’entretien des voies d’eau (curage, dĂ©pollution). Â» Comme souvent, c’est le budget dĂ©volu Ă  un service de l’Etat qui donne le pĂ©rimĂštre de sa mission
 !

Les ZAC 

Sur la thĂ©matique des ZAC, le conseil communautaire vote pour la possibilitĂ© de dĂ©gainer une DUP (DĂ©claration d’UtilitĂ© Publique) sur celle d’Hordain 2. En effet, sur les 52 hectares « neuf propriĂ©taires sont en nĂ©gocations avec nos services. Si nous n’arrivons pas Ă  un compromis, nous pourrions utiliser cette DUP pour avancer sur la mise en oeuvre de cette ZAC Â», prĂ©cise Aymeric Robin.

Sur ce sujet sensible, Christophe Vanhersecker rappelle qu’il est trĂšs hostile « Ă  l’artificialisation des sols sur la ZAC d’Hordain 2 et celle de Douchy-les-Mines. Â» Pour autant, le PrĂ©sident de la CAPH rappelle « que ces sites sont flĂ©chĂ©s sur notre compte foncier depuis longtemps. Ce n’est pas une nouveautĂ©, mais cette dĂ©libĂ©ration est une prĂ©caution dans l’hypothĂšse oĂč les nĂ©gociations avec les propriĂ©taires n’aboutiraient pas ! Â»

L’ANAH suffisante en 2025

La rĂ©novation thermique des logements constitue un objectif de premier ordre afin de rĂ©duire la facture des mĂ©nages, mais Ă©galement diminuer la consommation Ă©nergĂ©tique pour la planĂšte. Comme outil trĂšs efficace pour les particuliers, le dispositif « Ma Prime Renov Â» demeure trĂšs sollicitĂ© par les particuliers. 

En 2024, La Porte du Hainaut a gĂ©rĂ© une enveloppe de l’Etat, via l’ANAH (Agence Nationale de l’Habitat), de 10,5 millions d’euros pour une rĂ©novation de 358 logements. En 2025, Pascal Jean, le vice-prĂ©sident en charge, indique qu’en « 2025, nous avons pour le moment un budget de 8 millions d’euros, mais nous espĂ©rons bien atteindre le montant de 10 millions d’euros. Â»

Plan de mobilité/SIMOUV

En pleine rĂ©vision de la DSP (DĂ©lĂ©gation de Service Public) avec KEOLIS, le dĂ©lĂ©gataire du rĂ©seau de transport public sur le Valenciennois, l’approbation par les diffĂ©rents conseils municipaux et territoriaux du Hainaut d’un Plan de MobilitĂ© du SIMOUV est assez complexe pour les Ă©lu(e)s, car les reproches sont plĂ©thoriques. De l’autre cĂŽtĂ©, les agglo sont obligĂ©s de soutenir Ă  200% le transport public, gratuit pour les moins de 25 ans sur les 2 agglo, car il demeure un outil de dĂ©placement indispensable mĂȘme insuffisant !

En bref :

Retrouvez toute la programmation culturelle des mĂ©diathĂšques communautaire sur https://www.calameo.com/read/0048017911f6a6e4e93fa et la nouvelle publication culturelle « Le Coup de Sifflet Â» (tĂ©lĂ©chargez le document ci-joint)

Daniel Carlier

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Outinord, une lutte Ă  rebondissements et sans doute pas le dernier !

Ludovic Bouvier : « Un plan de
 est toujours un licenciement massif mĂȘme sous le nom de PSE ! Â»

L’actualitĂ© de ce fleuron de l’industrie dans la construction bĂątimentaire est omniprĂ©sente. En effet, les salariĂ©s d’Outinord passent par toutes les Ă©motions, car depuis l’annonce d’un PSE la 20 avril dernier, les rencontres s’enchaĂźnent ! Jetons un petit regard dans le rĂ©troviseur. 

DĂšs 2021, le Groupe SKENA rachĂšte l’entreprise Outinord, experte reconnue dans la fabrication de banches de coffrage (coffrets mĂ©talliques) pour la construction. En l’espĂšce, nous sommes dans un marchĂ© industriel de niches oĂč vous avez seulement 3 acteurs robustes. Ensuite, l’étape suivante aprĂšs le rachat s’apparente Ă  une logique de rentabilitĂ© sur un seul site de production, en l’occurrence dans la pĂ©riphĂ©rie de Poitiers. 

Premier doute sur l’envie de pĂ©renniser le site sur la citĂ© thermale, une aide publique a Ă©tĂ© validĂ©e Ă  hauteur d’un million d’euros en avril 2022, mais jamais rĂ©clamĂ©e par le Groupe SKENA. Donc, deux hypothĂšses ou vous avez aprĂšs la Covid un Groupe Industriel dans une santĂ© financiĂšre au delĂ  de toute main tendue de l’Etat ou l’intention de vider le site du Nord de sa substance flottait dĂ©jĂ  dans l’air
 !

« La Direction reste inflexible, le PSE se poursuit, malgrĂ© ces 3 commandes Â», David Lienard

Suite Ă  cette annonce d’un PSE dont l’issue est programmĂ©e la 2Ăšme quinzaine de juillet, une rĂ©union en Sous-PrĂ©fecture de Valenciennes a dĂ©voilĂ© les intentions rĂ©elles de la Direction. « En public, la Direction a dĂ©clarĂ© ouvertement qu’une commande d’un million d’euros Ă©tait destinĂ©e Ă  la fabrication en Inde Â», assĂšne Ludovic Bouvier, SecrĂ©taire gĂ©nĂ©ral de la CGT MĂ©tallurgie.

Oui, la rĂ©alitĂ© est que le Groupe Skema joue deux tableaux, l’unitĂ© de fabrication de production des banches sur Poitiers et sur un nouveau site montĂ© en urgence en Inde. « Clairement, le Groupe SKENA est venue racheter le nom d’Outinord, trĂšs connue dans cette filiĂšre, et les brevets associĂ©s Â», souligne Patrick Dufour, adjoint Ă  la ville de Saint-Amand-les-Eaux, et salariĂ© retraitĂ© d’Outinord.

Sans doute aprĂšs un coup de pression d’en haut, la Direction a dĂ©cidĂ© de valider la fabrication de ces banches, pour un million d’euros, sur le site de Saint-Amand-les-Eaux. « C’est un volte face par rapport au propos du Directeur huit jours plus tĂŽt. Ensuite, nous avons reçu deux autres commandes, une pour une filiale de Vinci (450 000 euros) et une autre pour un montant de 500 000 euros Â», prĂ©cise David LiĂ©nard. Cela reprĂ©sente environ un mois de charge de travail. 

NĂ©anmoins, le cadrage exposĂ© ne bouge pas d’un cil ! « La Direction reste inflexible, le PSE se poursuit, malgrĂ© ces 3 commandes. La fin d’Outilnord reste prĂ©vue pour fin juillet ! », ajoute Ludovic Bouvier. 

Une nouvelle expertise

Les dĂ©gĂąts pour les droits de travailleurs dans le cadre de la loi El Khomri (2016), confortĂ©e par le PrĂ©sident Emmanuel Macron, sont tangibles durant cette pĂ©riode oĂč l’industrie française est en souffrance. En effet, la durĂ©e d’un PSE a Ă©tĂ© rĂ©duite Ă  trois mois. Ensuite, mĂȘme si une Ă©tude a Ă©tĂ© demandĂ©e lĂ©galement Ă  l’U.C.S (UNITE DE CONTROLE SOCIAL), elle ne peut ĂȘtre opposable Ă  la Direction. Le Conseil d’Etat valide cette pratique. 

Toutefois, le syndicat a trouvĂ© une parade Ă  ce dĂ©faut de documents prĂ©sentĂ©s par le Groupe SKENA. « Nous demandons une nouvelle Ă©tude (trĂšs technique) et cette fois, elle obligera cette entreprise Ă  fournir les tenants et les aboutissants de ces choix Â», ajoute Ludovic Bouvier.

A ce titre, Isabelle Bosman, l’experte de l’U.C.S, indique clairement ses demandes : « Nous voulons les dĂ©tails depuis 2021 concernant les 3 choix sur la table, fermeture complĂšte, partielle sur le site de Poitiers et Saint-Amand-les-Eaux, et la solution retenue de 120 licenciements (sur 126 postes) dans le Nord. »

Une manoeuvre échappant à la loi Florange
 !

Confirmant une prĂ©paration de longue date de ce dĂ©peçage en rĂšgle de l’usine de Saint-Amand-les-Eaux, le secrĂ©taire gĂ©nĂ©ral rĂ©gional de la CGT/MĂ©tallurgie rappelle un fait tangible : « Cette proposition Ă©chappe Ă  la loi Florange, car il y a un maintien de 20 emplois (effectifs) sur le site. Ce sont des fonctions supports, des commerciaux et la DRH. Toutefois, un plan de
 est toujours un licenciement massif mĂȘme sous le nom de PSE !»

L’objectif in fine est une invalidation du PSE, mais la marge est faible. Pour autant, la mobilisation reste totale, car il ne faut rien lĂącher face Ă  cette dĂ©shumanisation industrielle flagrante. 

La Porte du Hainaut vote une motion ce lundi 12 mai 2025

Bien sĂ»r, cette situation industrielle inquiĂšte tous les Ă©lus de proximitĂ©. A cet effet, La Porte du Hainaut Ă  votĂ© Ă  l’unanimitĂ© une motion de soutien face au combat des salariĂ©s d’Outinord contre la direction.

Dans cette optique, le responsable du PSE, David LiĂ©nard Ă©tait Ă©galement Ă  la rencontre des conseillers communautaires. Ce dernier rappelle le dĂ©roulĂ© de cette dĂ©marche du Groupe SKENA. A ce titre, il interpelle le conseiller rĂ©gional Jean-Michel Michalak. Ce dernier rĂ©pond en soulignant que la rĂ©gion avait octroyĂ© une aide publique, mais « la Direction n’a pas donnĂ© suite. Je veux souligner aussi la dignitĂ© des salariĂ©s d’Outilnord, notamment en reprenant le travail afin de rĂ©aliser la commande ». Ce mardi 13 mai, David LiĂ©nard indique qu’Aymeric Robin, prĂ©sident de la CAPH, et Jean-Michel Michalak, conseiller rĂ©gional, ont obtenu un rendez-vous avec la Direction du Groupe SKENA. 

« Je suis fiĂšr de votre combat. Cette usine ne peut pas s’arrĂȘter lĂ . Il faut passer cette pĂ©riode difficile Â», commente Patrick Dufour. 

Effectivement, l’activitĂ© est un peu atone compte tenu d’un ralentissement manifeste du marchĂ© de l’immobilier sauf que
 : « La Direction ment, Outinord ne travaille pas uniquement pour le logement et pas seulement en France. Cette entreprise travaille Ă  l’international et dans de multiples domaines, centrale nuclĂ©aire, centre pĂ©nitentiaire, Arche de la DĂ©fense Ă  Paris et en ce moment sur le port d’attache des sous-marins nuclĂ©aire sur Toulon, voire sur le centre CEA de Cadarache, le plus grand centre de recherche et dĂ©veloppement en Europe sur l’énergie nuclĂ©aire Â», tance Ludovic Bouvier.

La solution d’une nationalisation temporaire ne semblerait pas retenue par l’Etat, le dossier est Ă  suivre et surtout ne rien lĂącher ! Tout est encore possible mĂȘme si la logique d’un actionnariat tournĂ© vers une meilleure rentabilitĂ© tient la corde. 

Daniel Carlier

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(Municipales 2026) : Dali LaĂŻd, une candidature surprise et sĂ©rieuse sur CondĂ©-sur-l’Escaut

Dali LaĂŻd, un projet et une certaine idĂ©e d’une gestion municipale !

Face au dĂ©samour des citoyennes et des citoyens vis Ă  vis de la chose politique, les candidates et les candidats Ă  la gouvernance locale vont devoir affirmer et transmettre un programme et au delĂ . En effet, le choix de la personne derriĂšre une Ă©tiquette politique, ou pas, pourrait ĂȘtre plus important que dans les Ă©ditions prĂ©cĂ©dentes. Rassurer des administrĂ©s passera autant par des mesures que par une attitude diffĂ©rente du clivage purement politique, du sortant et de l’opposition, ce petit truc en plus. « J’ai du respect pour GrĂ©gory Lelong et JoĂ«l Bois, j’apprĂ©cie ces hommes. Je ne m’engage pas dans une candidature de caniveau, en dessous de la ceinture, mais je pense faire mieux que la gestion municipale actuelle Â», entame Dali LaĂŻd. Ça c’est dit !

Dali LaĂŻd, qui est-il ?

Dali LaĂŻd, 66 ans, retraitĂ© d’une carriĂšre dĂ©diĂ©e vers « l’accompagnement en import/export des entreprises de l’Asie Ă  l’AmĂ©rique latine en passant par l’Europe, notamment l’Espagne et la Belgique Â», dit-il, est aussi un CondĂ©en de longue date. En effet, cet ancien commando de marine durant ses jeunes annĂ©es est arrivĂ© sur CondĂ©-sur-l’Escaut Ă  l’ñge de 4 ans. D’origine algĂ©rienne avec la double nationalitĂ© Franco-Belge, il connaĂźt sa commune de coeur sur le bout des doigts ; trĂšs impliquĂ© dans le sport, ex champion de Belgique en judo, ex champion de France militaire de KaratĂ©, cet homme cultive un parcours de vie particulier lui attribuant une vision macro Ă©conomique comme un sens de la rĂ©alitĂ© locale. Il martĂšle son adage socle : Â« Quand l’économie va, tout va. Toutefois, on m’a appris Ă  ne jamais laisser quelqu’un de cĂŽtĂ© ! Â» Il y a du libĂ©ral social dans le propos, du JL Borloo dans ce raisonnement qu’il « apprĂ©cie beaucoup Â». Certes, l’ancien maire de Valenciennes est un peu notre GĂ©nĂ©ral de Gaulle
 au niveau du Valenciennois, tout ce qui n’est pas extrĂȘme s’inspire de lui. C’est pourquoi, il faut gratter l’Homme/candidat pour en savoir un peu plus et ce qui le diffĂ©rencie d’une candidature de tĂ©moignage, trop nombreuses, parfois rĂ©ellement fantaisistes, et un engagement politique pour aller au bout mĂȘme si jamais rien n’est acquis en la matiĂšre. 

« J’ai l’expĂ©rience et l’expertise Â», Dali LaĂŻd

Sans expĂ©rience politique, sans l’étiquette d’un parti, sans mandat local dans sa besace, il affiche pourtant sa capacitĂ© Ă  gĂ©rer une municipalitĂ© : « J’ai l’expĂ©rience et l’expertise ! Â». Au cours d’un Ă©change mano Ă  mano, on s’aperçoit que cette initiative est travaillĂ©e avec un programme dĂ©jĂ  structurĂ© et pas seulement une vague idĂ©e des sujets assortie d’une confiance en soi surdimensionnĂ©e
, loin s’en faut !

La sécurité

Comme une majoritĂ© des candidates et des candidats dans le Valenciennois Ă  venir, il commence par la sĂ©curitĂ© des biens et des personnes, preuve d’un certain rĂ©alisme local et politique : « Il faut muscler notre Police Municipale de proximitĂ© avec plus d’agents de terrain, plus de camĂ©ras de surveillance dans certains quartiers sensibles. De plus, il faudrait revenir Ă  de l’ülotage pour la Police Nationale. » Si ce dernier point ne dĂ©pend pas de l’édile, il flĂšche l’esprit du candidat tournĂ©e vers une politique locale prĂ©ventive et pas seulement rĂ©pressive. A cet effet, il propose la crĂ©ation d’un poste de mĂ©diation citoyenne, mais Ă©galement un travail partenarial avec les associations dĂ©diĂ©es Ă  l’insertion. 

L’immigration 

« Nous avons besoin de l’immigration, mais l’excĂšs n’est pas bon ! Â», lance-t-il. FatiguĂ© que la communautĂ© musulmane soit stigmatisĂ©e quel que soit le sujet, il est pour autant conscient qu’il y a des brebis galeuses. « Mes grands-parents et parents ont combattu durant la 1Ăšre guerre mondiale et la seconde pour la France. Je n’ai pas peur de m’engager pour la France qui m’a tout donnĂ©e. NĂ©anmoins, j’ai vu en Afrique des populations vivant avec l’équivalent d’un euro par jour et on s’étonne que ces hommes et femmes aspirent Ă  venir en Europe ! Nous n’aidons pas assez les pays africains Â», lance-il. Dans cette logique, il souhaite une « meilleure intĂ©gration des populations issues de l’immigration » sur cette citĂ©, mais en pointant « des Ă©trangers en situation irrĂ©guliĂšre que nous devons renvoyer chez eux Â».

L’environnement 

Peu de communes dans le Hainaut peuvent se targuer d’un Ă©crin de verdure du niveau de Chabaud Latour. CondĂ©-sur-l’Escaut est sur ce point une collectivitĂ© locale trĂšs avantagĂ©e, mais le dĂ©veloppement de ce site n’est pas au niveau de son potentiel selon Dali LaĂŻd : « Chabaud Latour est un outil phĂ©nomĂ©nal, il mĂ©rite un meilleur amĂ©nagement. Nous devons aussi travailler sur une ville verte, son volet touristique et culturelle. Nous voulons Ă©galement planter 1 000 arbres durant le mandat, amĂ©nager des jardins partagĂ©s, et lutter contre les dĂ©pĂŽts sauvages. » Ce constat d’incivilitĂ©s est « de pire en pire sur la commune Â», commente Youssef Hallouane, originaire du quartier de CondĂ©-Macou, futur colistier et militant de cette candidature locale. 

L’emploi et le commerce

Comme indiquĂ© plus haut, pour la tĂȘte de liste, l’économie est le fer de lance d’un renouveau de cette gestion municipale. « On n’aide pas les commerçants locaux. Je propose un allĂšgement de leur taxe fonciĂšre (modalitĂ©s Ă  suivre), une aide au loyer tout comme une diminution du coĂ»t d’occupation de l’espace public pour les terrasses, une relance du marchĂ© hebdomadaire, et un incubateur des futurs entrepreneurs locaux. Un chĂŽmeur est potentiellement un futur entrepreneur ! » Certes, cette vision manichĂ©enne, semblant simpliste sur le fond, ne manque de mettre en lumiĂšre un certain volontarisme face Ă  un fatalisme parfois dĂ©motivant. Le dĂ©clinisme ambiant Ă©touffe aussi les Françaises et les Français, qu’on se le dise !

La jeunesse 

Son passĂ© sportif de haut niveau ne peut pas passer Ă  cĂŽtĂ© de la jeunesse. « Je souhaite la gratuitĂ© dans l’accĂšs Ă  tous les Ă©quipements sportifs et la rĂ©novation (dans le temps) de ces derniers. Je veux lancer Ă©galement un budget participatif dĂ©diĂ© Ă  la jeunesse ! Â» Nouvelle marotte des maires depuis la Covid, voire un peu avant, le budget participatif dans les quartiers est l’outil de dĂ©mocratie participatif le plus prisĂ© Ă  ce stade. En l’occurrence, flĂ©cher celui-ci sur la jeunesse constitue une diffĂ©rence notable !

« CondĂ©-sur-l’Escaut est un dĂ©sert mĂ©dical Â», Dali LaĂŻd

Le candidat tient en premier lieu Ă  associer deux mots : santĂ© et solidaritĂ©. « On sait d’oĂč l’on vient et on ne renie rien ! C’est pourquoi, il est important de mettre en place une aide alimentaire pour les plus dĂ©munis et un soutien face Ă  la prĂ©caritĂ© Ă©nergĂ©tique. Â» Sur le registre strict de l’accĂšs aux soins, CondĂ©-sur-l’Escaut, ville qui flirte suivant les recensements entre 10 000 et plus et en dessous de ce chiffre fatidique pour les recettes publiques, est comme les autres un dĂ©sert mĂ©dical patent Ă  l’instar de Valenciennes centre-ville ! 

« CondĂ©-sur-l’Escaut est un dĂ©sert mĂ©dical. Nous n’avons plus de maternitĂ©, de moins en moins de libĂ©raux. C’est pourquoi, nous voulons lancer de nouveaux centres pluridisciplinaires, mais Ă©galement des transports solidaires pour y accĂ©der Â», indique Dali LaĂŻd.

Culture et Patrimoine

Stricto sensu, tous les maires du Valenciennois sont un peu jaloux d’un tel patrimoine vert et bĂąti au sein d’une seule commune. Plusieurs siĂšcles d’histoire traversent cette citĂ© oĂč elle joua un rĂŽle Ă©minent dans le ComtĂ© du Hainaut. Ses vestiges, ses remparts, ses portes, sont incroyables, mais aucun maire Ă  ce stade n’a rĂ©ussi Ă  restaurer massivement ce patrimoine unique. A cet effet, une Ă©tude sous l’égide de Valenciennes MĂ©tropole et d’autres partenaires devrait mettre sur la table un projet, une faisabilitĂ©, mais cette perspective n’est qu’une volute Ă  ce stade et loin d’ĂȘtre blanche !

Ensuite, la ville travaille indĂ©niablement son dĂ©veloppement culturel, mais le candidat dĂ©plore un « manque de soutien aux artistes locaux. Il faudrait aussi relancer un festival culturel annuel d’ampleur ! Â»

DĂ©mocratie participative 

Sur ce point de plus en plus sujet Ă  tous les imaginaires, le candidat veut travailler sur certains problĂšmes trĂšs locaux sous la forme de mini-rĂ©fĂ©rendum, une votation locale Ă  la Suisse. « On peut demander aux habitant(e)s leur avis sur un sujet local trĂšs prĂ©cis. Je souhaite redonner la parole aux habitants Â», lance-t-il et pas tous les six ans oĂč Ă  coup de subventions. 

Une candidature et un contexte global atypique 

Cette agitation du mois de mai/juin/juillet est un fait politique liĂ© Ă  des paramĂštres multiples, une dissolution catastrophique en juin 2024, un contexte international trĂšs angoissant, un paysage politique intĂ©rieur en quĂȘte de cohĂ©rence, et par suite une envie d’en dĂ©coudre au niveau local de suite. On remarque que les sortants mĂšnent Ă  bĂątons rompus leurs projets afin qu’ils sortent leur dernier chantier en 2025 et travaillent aussi, et parfois essentiellement, leur image trĂšs abimĂ©e en ripolinant leur accessibilitĂ©. Dans cette optique, les candidat(e)s sortent du bois, car il est urgent de se positionner sur l’échiquier politique, la nature (politique) a horreur du vide. Cette Ă©lection au coin de la rue 2026, comme les EuropĂ©ennes 2024, sera de facto unique en son genre tant ce momentum va construire une colonne vertĂ©brale programmatique comme une antichambre programmĂ©e de la future prĂ©sidentielle 2027. Ensuite, l’élection de mars 2020 a Ă©tĂ© tronquĂ©e par la Covid sans diminuer, en aucune maniĂšre, la lĂ©gitimitĂ© des Ă©diles, mais le goĂ»t est amer pour tous les dĂ©chus.

En rĂ©sumĂ©, les sortants ne peuvent se prĂ©valoir d’un rĂ©sultat positif au 1er comme au second tour avec des alliances improbables en 7 jours de battement seulement. Toutefois, les nouveaux candidat(e)s savent, aujourd’hui plus qu’hier, le torrent de difficultĂ©s Ă  la clĂ© assorti Ă  la fonction de maire pour ne pas dire un concentrĂ© d’« emmerdes ». Enfin, la constitution d’une liste sera incontestablement un dĂ©fi pour chaque vellĂ©itĂ© en la matiĂšre, dĂ©jĂ  un juge de paix plus dĂ©terminant que les Ă©ditions prĂ©cĂ©dentes. En toute logique, il serait peu surprenant que certaines oppositions s’agrĂšgent partout en France afin de limiter les risques politiques et financiers*. « Nous n’avons aucun doute sur la constitution de notre liste. Mes futurs colistiĂšres et colistiers sont dĂ©jĂ  prĂ©parĂ©s et dĂ©terminĂ©s Â», assĂšne sans peur le chef de file de cette premiĂšre de cordĂ©e sur CondĂ©-sur-l’Escaut.

En fait, la candidature de M. Dali LaĂŻd, c’est un peu, pour les cinĂ©philes, l’invitĂ© inattendu que l’on avait pas forcĂ©ment envie de voir s’asseoir Ă  la mĂȘme table. Pas franchement envie de rire
 !

Daniel Carlier

* La tĂȘte de liste est engagĂ©e personnellement Ă  s’acquitter des frais de campagne dans son intĂ©gralitĂ© dans l’hypothĂšse oĂč ladite candidature rĂ©alise moins de 5% des suffrages exprimĂ©s. Nous avons en mĂ©moire le score impensable, six mois plus tĂŽt, de la candidate « Les RĂ©publicains Â» Ă  la prĂ©sidentielle 2022
 !

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(Basket NM3) Héroïque face à Charenton, Beuvrages maintenu

Visuel L’USM Beuvrages et la relùve)

L’ENORME BONNE AFFAIRE DE L’USM BEUVRAGES LA JOURNEE PRECEDENTE

Les Beuvrageois ne pouvaient pas mieux rĂȘver de cette vingt quatriĂšme journĂ©e de NM3. D’abord en allant s’imposer Ă  Paris AcadĂ©mie, le 3e de la classe (63-74) au terme d’une rencontre menĂ©e de bout en bout. Une victoire collective avec des joueurs qui se sont surpassĂ©s comme Adnane  Odouala de feu (21 pts, 9 rebonds, 2 passes dĂ©cisives, 25 d’éval), Matthias Brouillard en taille patron (19 pts, 5 rebonds, 4 passes dĂ©cisives, 22 d’éval) ou encore Romain Audegon en mode double-double (15 pts, 11 rebonds , 3 interceptions, 21 d’éval) pour ne citer qu’eux. Mais cela n’était pas la seule bonne affaire de cette soirĂ©e car leurs concurrents directs ont mordu la poussiĂšre : Paris 14 Ă  Longwy (81-64), Ă  domicile Charenton a subi la loi du leader Courbevoie (45-62) tout comme AS Bon conseil face Ă  Roncq (85-96). 

MATHEMATIQUEMENT RIEN DE DEFINITIF

Adnane Odouala passe en revue la défense adverse et va claquer son 3e dunk de suite

Une trĂšs belle journĂ©e qui propulse Beuvrages Ă  la 7e place du classement avec 34 pts, mais mathĂ©matiquement rien n’est dĂ©finitif. NĂ©anmoins il faudrait un Ă©norme sĂ©isme dans les deux derniĂšres journĂ©es pour empĂȘcher l’USMB d’ĂȘtre prĂ©sente en septembre sur la ligne de dĂ©part de la saison 2025-2026. Comme deux revers de suite, alors que ses concurrents directs, Ste Marie aux ChĂȘnes (33 pts), Charenton (32 pts) et AS Bonseils (32 pts),  font le plein, mais cela personne n’ose l’imaginer et la venue de Charenton Ă  la salle Delaune devrait ĂȘtre une fĂȘte grandiose.

LE GROUPE RETENU

Florent Delcambre, RĂ©mi Dupuis, Kevendy Dullieux , Matthias Brouillard, Ayoub Ammar, 

Olivier Varga, Romain Audegon, Adnane Odouala, RĂ©mi Lescieux, Simon MouĂ©za , Flavio Noulin. Coach : Alexis Poteau, adjoint : Salou CissĂ©.

UN SACRE BRAS DE FER DANS LEQUEL BEUVRAGES EST SORTI VAINQUEUR

Un dĂ©but de match trĂšs Ă©quilibrĂ© dans lequel les deux Ă©quipes se rendaient panier pour panier : 9-6 (3e), 18-21 (8e). C’est lĂ  que Odouala faisait son show en claquant trois dunks de suite sur la tĂȘte des visiteurs pour faire vibrer de joie une salle Delaune pleine Ă  craquer et bouillante : 27-24 (10e). Nous Ă©tions loin d’un match de fin de saison, Charenton marquait le coup et les Beuvrageois, solidaires avec une dĂ©fense de fer, prenaient une option sur le gain du match : 38-31(18e), 43-36 au repos. 

Matthias Brouillard sur la ligne des lancers francs

Les Val-de-Marnais reprenaient mieux les dĂ©bats et un par un 2-8, ils revenaient sur le porte-bagages de leurs hĂŽtes : 45-44 (26e). LĂ , l’USMB perdait Florent Delcambre sur blessure (bĂ©quille) mais ses Ă©quipiers se surpassaient de nouveau pour garder leur avance de mi-parcours : 63-56 (30e). La derniĂšre pĂ©riode s’annonçait palpitante et elle le fut car Beuvrages se faisait peur en connaissant un petit trou noir dont profitait Charenton pour reprendre le commandement : 65-67 (33e). Pas longtemps : 71-68 (34e). Situation qui chauffait les esprits des joueurs d’en face qui se montraient assez mauvais perdant en multipliant les contacts rugueux. Ils recevaient logiquement les foudres du corps arbitral, alors que Brouillard et Audegon alignaient les perles bonifiĂ©es : 84-72 (38e). La communion joueurs-supporters faisait plaisir Ă  voir et finalement Beuvrages s’imposait : 93-81. La fĂȘte pouvait dĂ©buter
.

Les réactions :

Laurent JathiĂšres (coach de Charenton) ne s’est pas montrĂ© trĂšs Ă©loquent : << Rien Ă  dire >>

Romain Audegon (joueur de Beuvrages) : << Pour moi, c’est un peu particulier, car je suis arrivĂ© en cours de saison. J’ai trĂšs vite accrochĂ© Ă  un groupe exceptionnel. Il y avait un bel enjeu sur le match de ce soir, nous avions trĂšs envie de le prendre et nous l’avons fait. Le club vit basket, la rĂ©ussite des jeunes aux seniors. Une belle victoire pour tous, pour le club, pour le coach, pour Guillaume qui s’occupe du vestiaire et qui fait les dĂ©placements quand il peut. Un club exemplaire. >>

Alexis Poteau (prĂ©sident-coach de Beuvrages) : << Nous savions que cela allait ĂȘtre un match d’hommes, qu’il allait falloir ĂȘtre prĂȘts. Nous avons Ă©tĂ© trĂšs bien en premiĂšre mi-temps, malgrĂ© leur alternance de dĂ©fenses. Puis on s’est fait peur lorsqu’ils sont passĂ©s devant Ă  plus deux, mais malgrĂ© la blessure de Florent (Delcambre), nous avons trouvĂ© des ressources pour s’imposer. Un match rĂ©ussi dans une salle blindĂ©e et nous serons de nouveau sur la ligne de dĂ©part de N3 la saison prochaine. >>

BEUVRAGES  – CHARENTON : 93-81  (27-24, 16-12, 20-20, 30-25)

Beuvrages : Odouala 17, Brouillard 22, Dupuis 4, Delcambre 9, Audegon 20, Lescieux 3, 

Varga 2, Noulin 2, Moueza 2, Dullieux 12.

Charenton : David 19, Contet 5, Fortier 10, Luyinduld 22, Leguel 11, Rosmade 3, 

Abdermani 9, Zemba 2.

Olivia et Robert Place

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« Les Trouvailles de MarlĂšne Â» inaugurĂ©e Ă  Raismes

« Les Trouvailles de MarlĂšne Â», d’abord un commerce de vĂȘtements Ă  bas prix pour tous les publics

Au sein du projet municipal 2020/2026 figurait en bonne position l’émergence d’une boutique solidaire afin de rĂ©pondre Ă  la baisse concrĂšte du pouvoir d’achat des administrĂ©s et par suite d’une paupĂ©risation latente. 

Pour autant, le souhait Ă©tait de positionner en centre-ville ce commerce de la main tendue. « Nous ne trouvions pas d’emplacement. Ensuite, la Covid a freinĂ© ce projet. On a patinĂ©. Puis en 2024, la fin d’activitĂ© d’une enseigne locale a permis cette implantation. En effet, l’enseigne de moto « Lempereur voulait changer de local pour se dĂ©velopper tout en restant sur Raismes Â», commente le maire.

GrĂące Ă  la fin d’activitĂ© d’une autre enseigne historique, proche du rond point du contournement nord, l’activitĂ© de la famille Lempereur sur la mobilitĂ© douce pouvait donc poursuivre son aventure Ă©conomique sur Raismes. Toutefois, ladite famille demeure propriĂ©taire de son ancien local avec la mise en place d’un loyer accessible oĂč s’est de fait installĂ© « « Les Trouvailles de MarlĂšne ». De plus, la municipalitĂ© a participĂ© Ă  la remise Ă  neuf et Ă  l’adaptation du lieu commercial. « Nous participons aussi Ă  un remboursement partiel de la taxe fonciĂšre », souligne le maire. 

Un partenariat avec La Sauvegarde du Nord


Ensuite, pour concrĂ©tiser cette installation, il fallait un porteur de projet. En l’espĂšce, l’historique association « La Sauvegarde du Nord Â», depuis 1957, a rĂ©pondu Ă  cette demande de la municipalitĂ© en installant sa 2Ăšme boutique sur le Valenciennois, aprĂšs celle de Douchy-les-Mines.

Deux paramĂštres sont fondamentaux pour donner corps Ă  ce projet : l’insertion et les bas prix. Sur le 1er volet, trois personnes sont en insertion au sein de ce magasin rue Henri Durre. D’ailleurs, plus globalement au sein du « pĂŽle insertion de l’association, nous avons 260 personnes avec une moyenne de 60% de sortie positive. Sur chaque site de vente, chaque personne en insertion participe au dĂ©veloppement de son projet professionnel Â», explique Lise Delarue, reprĂ©sentante de La Sauvegarde du Nord. 

Bien sĂ»r, l’élĂ©ment clĂ© de cette dĂ©marche rĂ©side dans la participation active de « La Sauvegarde du Nord Â» Ă  travers cette enseigne « Les Trouvailles de MarlĂšne Â». « Nous avons cherchĂ© un partenaire et la Sauvegarde Ă©tait une Ă©vidence pour nous. Nous partageons un socle de valeurs Â», explique le maire.

AprĂšs des travaux et une ouverture en novembre 2024, un temps de rodage nĂ©cessaire pour une prise en main de l’équipe et dĂ©jĂ  « 4 000 passages en caisse. Attention, les bas prix s’affichent avec une baisse de 70% pour les gens rĂ©fĂ©rencĂ©s par nos prescripteurs, CCAS, PLI, Mission Locale, DĂ©partement, mais Ă©galement pour tous les publics avec une remise de 50% Â», prĂ©cise la responsable du site. Le message est clair. « Les Trouvailles de MarlĂšne Â» sont un coup de pouce trĂšs apprĂ©ciable pour les familles aux revenus trĂšs modestes, mais tout le monde peut trouver un bon plan, un rapport qualitĂ©/prix redoutable !

Et Kiabi


DerriĂšre cette commercialisation, le nerf de la guerre reste le produit Ă  prĂ©senter aux consommateurs. En l’espĂšce, La Sauvergarde du Nord bĂ©nĂ©ficie d’un partenaire de premier plan. « Pour nos 4 boutiques solidaires, nous bĂ©nĂ©ficions d’un partenariat avec l’enseigne KIABI. Elle nous livre chaque annĂ©e pour 2 millions d’euros de vĂȘtements, hommes, femmes, et enfants Â», prĂ©cise Lise Delarue. 

Certes, la collection est celle des annĂ©es prĂ©cĂ©dentes, voire de la derniĂšre annĂ©e, mais la qualitĂ© est lĂ . Les produits Ă  la vente Ă  bas prix n’ont rien Ă  envier avec un commerce classique dans le domaine de l’habillement. « Nous bĂ©nĂ©ficions aussi d’un mĂ©cĂ©nat de compĂ©tences, mais Ă©galement d’une pĂ©riode d’immersion, pour chaque personne en insertion, au sein de leur entreprise Â», conclut Lise Delarue. 

Comme d’habitude, derriùre le costume, il faut les bons candidats pour donner une certaine allure à un projet
 !

Daniel Carlier

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Le monde suspendu à une volute blanche
 à Rome !

Les nonces, la diplomatie planétaire à bas bruit

Au lendemain d’une visite du nouveau prĂ©sident syrien trĂšs controversĂ©e, certes avec des arguments robustes de par et d’autre, la future Ă©lection d’un nouveau pape dĂ©passe de trĂšs loin le champ de la religion. D’abord, c’est un chef d’Etat et surtout dotĂ© du corps diplomatique le plus Ă©tendu au monde. 

En digression, concernant la France, si la diplomatie devait se résumer à échanger avec les pays amis
, nous serions réduits à la portion congrue. Ensuite, certains partis feraient mieux de balayer devant leur porte. La disparition totale du paysage médiatique de Thierry Mariani (RN) est un exemple frappant !

Sur le volet de la diplomatie, les fameux nonces apostoliques discutent avec 183 pays sur 195 recensĂ©s Ă  ce stade. Le principal est d’échanger avec tous les partis d’oĂč des prises de positions critiquĂ©es, notamment celle du pape François sur l’Ukraine. L’histoire nous enseigne que le plus petit Etat du monde a Ă©tĂ© le principal acteur, Ă  de nombreuses reprises, d’une sortie de conflit Ă  travers l’histoire. C’est pourquoi, la parole du Pape demeure Ă©coutĂ©e de par le monde. Ensuite, son rĂ©seau d’informations en tous genres est parfois utile lorsque les grandes oreilles de la planĂšte, voire les satellites, sont aphones !

Enfin, l’influence de la pensĂ©e du chef de l’église catholique donne Ă©galement un ton mondial Ă  une cause. La main tendue Ă  la pauvretĂ© par le Pape François, le premier franciscain de l’histoire, laissera Ă  jamais une trace dans l’histoire que l’on soit croyant ou non. On n’oublie pas non plus son encyclique sur l’écologie Ă  quelques encablures de la COP de Paris 2015 oĂč un accord historique a Ă©tĂ© signĂ©. Peut-ĂȘtre la pensĂ©e d’une Ă©cologie globale la plus aboutie (PensĂ©e Ă©cologique Pape François)).

Fort de l’impact d’une telle Ă©lection, le monde attend cette fumĂ©e blanche, pas forcĂ©ment pour le volet religieux, mais plutĂŽt sur le profil du nouvel homme fort de la Place Saint-Pierre de Rome. Aujourd’hui, chaque pierre pour la paix est importante dans ce concert international Ă©ruptif et imprĂ©visible Ă  la fois.

Daniel Carlier

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Philippe Rio : « Le bonheur est dans le local Â»

Le premier point de rendez-vous Ă©tait emblĂ©matique d’une rĂ©silience d’un territoire, lĂ  oĂč l’ancien site minier de Wallers Arenberg s’est transformĂ© hier, aujourd’hui encore, sans omettre les projets en cours pour demain. Sur cette distinction gratifiante pour un maire, the best in the world, Philippe Rio ne s’étale pas trop sur le sujet : « Ce titre est remis depuis le dĂ©but du XXIĂšme siĂšcle par une Fondation plutĂŽt progressiste, basĂ©e Ă  Londres. En 2021, 32 communes sur l’ensemble du globe ont Ă©tĂ© retenues sur la thĂ©matique choisie pour cette Ă©lection, diffĂ©rente Ă  chaque fois, la lutte contre la pauvretĂ© pendant La Covid. A la fin, j’ai fini ex aequo avec le maire de Rotterdam. Bien sĂ»r, cette distinction est d’abord une rĂ©compense d’équipe. Je n’ai pas distribuĂ© 230 000 masques ou livrĂ© 500 colis repas par jour tout seul, c’est un travail collectif ! Le bonheur est dans le local. » 

Aujourd’hui, le meilleur maire du monde honoraire, car cette distinction est remise tous les deux ans, apprĂ©cie cette rĂ©compense « et la mise en lumiĂšre positive de sa commune, ses solidaritĂ©s. Â» C’est d’ailleurs cette expĂ©rience croisĂ©e que Philipe Rio est venue partager avec Aymeric Robin et une petite surprise Ă  la clĂ© : « En 1999, j’ai fait un stage de 10 mois Ă  l’EPF (Etablissement Public Foncier) du Nord Pas de Calais oĂč j’ai dĂ©couvert un autre environnement urbain, plus horizontal. Je connais donc cette rĂ©gion oĂč j’ai pas mal voyagĂ© dans le cadre de cette mission. Â»

Pour sa part, le maire de Raismes souligne « une approche similaire de la gestion municipale, notamment dans les quartiers, souvent l’angle mort de la rĂ©publique. D’ailleurs, la pĂ©riode de la Covid m’a poussĂ© dans la mise en oeuvre d’une souverainetĂ© alimentaire locale. Ensuite, nous menons des actions de dĂ©mocratie participative. Bien sĂ»r, les moyens financiers sont de plus en plus rĂ©duits. Â»

« Le Hainaut
 trĂšs en avance sur le renouvellement urbain Â», Philippe Rio

DĂ©jĂ  Ă  l’époque, l’ancienne rĂ©gion et particuliĂšrement le Valenciennois faisait office de laboratoire vivant des initiatives sociales. « J’ai constatĂ© que le Hainaut Ă©tait trĂšs en avance sur le renouvellement urbain Â», indique le maire de Grigny.

Pour autant, entre 1999 et 2025, seulement un 1/4 de siĂšcle, mais une Ă©volution sociale, sociĂ©tale, technologique, et financiĂšre au delĂ  de l’imaginable Ă  l’aube de ce siĂšcle. En 2025, une dĂ©fiance existe Ă  l’endroit de nos Ă©lus, un corpus sociĂ©tal ulcĂ©rĂ© vis Ă  vis de l’Homme politique et plus encore de son exĂ©cution in fine ! La citoyenne, le citoyen, refuse cette grĂ©garitĂ©, ce conformisme oĂč l’électeur devrait fermer les yeux sur des pratiques trĂšs Ă©loignĂ©es de l’intĂ©rĂȘt gĂ©nĂ©ral. « Nous connaissons une crise aiguĂ« de la politique Â», dĂ©clare Philippe Rio et Aymeric Robin appuie ce propos en craignant une vague de dĂ©fection des maires Ă  moins d’un an des municipales. « Les incivilitĂ©s, les agressions physiques et verbales, nous allons connaĂźtre une crise de l’engagement des femmes et des hommes en politique. Quand nous voyons l’agression d’un maire dans la rĂ©gion de Bordeaux suite Ă  un rodĂ©o urbain
 Â», dĂ©clare Aymeric Robin. Pour l’élection municipale programmĂ©e en mars 2026, la constitution d’une liste pour les sortants, comme pour les nouveaux prĂ©tendants, sera un vĂ©ritable dĂ©fi Ă  un niveau jamais atteint. 

NĂ©anmoins, l’édile conserve une popularitĂ© inĂ©galĂ©e en France. « 2/3 des Français juge positif l’action de leur maire, il est assez rassurant ! Â», commente Philippe Rio. Effectivement, cet Ă©lu au coin de la rue, un peu ignorĂ© depuis 2017 malgrĂ© les Gilets Jaunes et un Grand DĂ©bat national, est revenu dans la lumiĂšre. Et oui, la COVID est passĂ©e par lĂ  et l’Etat dans toute sa verticalitĂ© a (re)dĂ©couvert toutes les vertus d’un Ă©lu(e) les yeux dans les yeux. « Nous sommes Ă  portĂ©e de baffes, d’engueulade, mais aussi de bisous. La mairie est un espace refuge ! Â», indique Philippe Rio.

Un mandat de crise

AssurĂ©ment, le mandat 2020/2026 restera dans l’histoire comme celui de tous les chamboulements. Certes, les Ă©diles Ă  chaque guerre mondiale sur notre sol ont vĂ©cu des temps innommables, mais les maires Ă©lu(e)s en 2020 auront connu une suite de crises improbables. Son Ă©numĂ©ration pourrait naĂźtre d’un mauvais rĂȘve, une pandĂ©mie mondiale, une crise Ă©nergĂ©tique avec une consĂ©quence budgĂ©taire directe sur les budgets locaux, une inflation des matĂ©riaux plombant les chantiers en cours et reportant les autres, une hausse des produits alimentaires, et par suite une forte augmentation de la prĂ©caritĂ©. Le pauvre est encore plus pauvre et les familles sur le seuil de la prĂ©caritĂ© ont franchi la marche. 

Bien sĂ»r, il faut toujours trouver un responsable. « Pour le prochain budget de l’Etat, mĂȘme si nous ne sommes pas responsables de cette dette publique, on demanderait (encore) aux collectivitĂ©s publiques 8 milliards d’euros Â», commente Philippe Rio.

Ville nouvelle et territoire de mémoire

Cette convergence dans l’action au quotidien se dĂ©ploie sur deux communes trĂšs diffĂ©rentes. « Grigny est une commune passĂ©e de 3 000 habitants Ă  20 000 en 5 ans, aujourd’hui 30 000, c’est une ville nouvelle. Elle est trĂšs verticale et nous travaillons sur des solidaritĂ©s dans les quartiers Â», explique son maire. Son regard extĂ©rieur est intĂ©ressant : « Je suis toujours Ă©patĂ© par la richesse culturelle sur vos territoires. Chez nous, en dehors des grandes salles, il ne se passe pas grand chose au niveau culturel ! » L’abondance du tissu associatif dans le dĂ©partement du Nord explique aussi cette appĂ©tence pour le collectif. 

De l’autre, la collectivitĂ© locale de Raismes, ex citĂ© miniĂšre, oĂč « nous agissons pour le vivre ensemble, le partage de notre patrimoine mĂ©moriel comme sur les citĂ©s-jardins (https://www.va-infos.fr/2024/09/30/promenade-associative-dans-les-cites-jardins-pour-les-sauver/) Â», commente Aymeric Robin. 

De maniĂšre incontournable, vivre dans un habitat digne demeure la principale revendication de la population. La liste d’attente est interminable partout en France. C’est pourquoi, l’ANRU initiĂ© par Jean-Louis Borloo a Ă©tĂ© lancĂ© au dĂ©but du XXIĂšme siĂšcle, mais il existait un trou dans la raquette sur les logements en diffus. Les fameux corons miniers ont Ă©tĂ© pris en compte (enfin) Ă  travers le dispositif ERBM (Engagement pour le Renouveau du Bassin Minier), signĂ© en 2017 pour dix ans. « En juin prochain, l’ANRU va rĂ©flĂ©chir sur la poursuite de cette agence, mais Ă©galement son Ă©largissement du pĂ©rimĂštre d’intervention urbain Â», explique Philippe Rio.

Une thĂ©matique est au coeur de l’action locale sur Grigny et Raismes, la transition Ă©cologique, mais « nous parlons d’une Ă©cologie populaire avec des solutions populaires Â», assĂšne Philippe Rio. En filigrane, c’est une critique sans filtres face Ă  un mouvement vert plus radical oĂč beaucoup de citoyens sont impuissants. 

Sur la commune de Raismes, le travail sur la mobilitĂ© douce afin de dĂ©carboner les territoires Ă  travers une politique des petits pas
 paye, « comme le Colibri, une goutte d’eau Ă  la fois ». D’ailleurs, l’addition de ces initiatives publiques et privĂ©es locales sont indispensables pour la survie de notre planĂšte. On ne peut pas se plaindre tout le temps de la verticalitĂ© du pouvoir et tout attendre de lui afin de rĂ©soudre le rĂ©chauffement climatique
 !

VoilĂ  un bref tour d’horizon d’une expĂ©rience croisĂ©e, outre le partage d’une Ă©tiquette politique commune (PCF), par deux maires pour lesquels le vivre ensemble constitue le pilier France de la maison des solidaritĂ©s.

Daniel Carlier

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(VA) L’AVAD entre tension sociale et espoir d’une poursuite de l’activitĂ©

Depuis la loi Borloo en 2004, l’ouverture au privĂ© de l’activitĂ© du service Ă  la personne Ă  structurer diffĂ©remment le marchĂ©. Ainsi, son volet Ă©conomique, donc sa rentabilitĂ©, devient la clĂ© de voĂ»te de l’existence des entreprises privĂ©es comme des associations en charge. A ce titre, on peut noter que l’arrĂȘt, comme la ville de Valenciennes en 2022, d’un service municipal d’aide Ă  domicile, (repas, mĂ©nage, etc.) pour des personnes ĂągĂ©es avec des revenus trĂšs faibles creuse le fossĂ© entre les gens qui ont les moyens de payer ce service (avec 50% de dĂ©duction plafonnĂ©e) et ceux qui ne le peuvent pas. C’est un drame social Ă  bas bruit que certains Ă©lu(e)s, visiblement, ignorent ostensiblement !

Un accord social en 2014
 toujours source d’une discorde syndicale !

ComposĂ©e de 283 fiches de paie, l’AVAD traverse de fait une pĂ©riode dĂ©licate de Redressement Judiciaire Â« Ă  notre initiative, car nous voulions stopper la dette sociale (essentiellement URSSAF) », explique le PrĂ©sident de l’AVAD. Dans le mĂȘme temps, les procĂ©dures prud’hommales suivent leurs chemins. D’ailleurs, une procĂ©dure aux prud’hommes initiĂ©e par Laetitia Marquegnies, afin de contester cette « annualisation des heures Â», a condamnĂ© en avril 2025, comme en 1Ăšre instance en 2023, l’association en question. Cette derniĂšre s’est pourvue en cassation, car « nous maintenons que cet accord validĂ© par tout le CSE Ă©tait profitable aux salariĂ©s en 2014 Â», prĂ©cise Jean-Marie Copin. Nous avions longuement dĂ©veloppĂ© l’annĂ©e derniĂšre l’absence de validation de cet accord par l’autoritĂ© de tutelle https://www.va-infos.fr/2024/05/13/valenciennes-lavad-des-salaries-en-greve-contre-un-accord-social-non-agree-10-ans-plus-tot/ et par suite le jugement Ă©voquĂ© ci-dessus conduit l’avocat des salariĂ©s de l’AVAD a dĂ©posĂ© entre 18 et 20 requĂȘtes au Tribunal des Prud’hommes, en avril 2025, sur le mĂȘme registre.  Les points de discorde sont trĂšs techniques, pris en charge du trajet domicile/travail, planning, paiement des heures supplĂ©mentaires, conditions de travail en gĂ©nĂ©ral


Les coups sont partis comme l’indique, Yasmina Boulahfa, dĂ©lĂ©guĂ©e syndical CGT, qui souligne Ă©galement un passage de l’inspection du travail en avril 2025 oĂč « le procĂšs verbal indique des manquements, notamment sur le temps de travail. Il y a des dĂ©pressions, des burn out au sein des salariĂ©s de l’AVAD dont beaucoup sont des mamans solos. D’ailleurs, elles ne peuvent pas se permettre de manquer une seule journĂ©e de travail et donc de faire grĂšve. » Sur ce point, Jean-Marie Copin reconnaĂźt ces commentaires de l’inspection du travail, mais met en exergue « un simple avertissement. Nous devons assurer le service aux usagers avec 23% d’arrĂȘt maladie. NĂ©anmoins, depuis ces remarques de l’inspection du travail, il n’y a plus de dĂ©bordements sur les plannings. Â» Ensuite, il souligne l’arrivĂ©e d’une nouvelle directrice ValĂ©rie Gonzalez : Â«  C’est une personne trĂšs expĂ©rimentĂ©e sur le terrain, elle est en phase de réécriture de cet accord d’annualisation en 2014. Elle remet tout Ă  plat.» Le PrĂ©sident convient d’une modernisation nĂ©cessaire ou du caractĂšre obsolĂšte de cet « accord d’annualisation Â», tout est dans la sĂ©mantique. 

« Nous espĂ©rons un dĂ©ficit entre 100 000 et 200 000 euros en 2024 et poursuivre l’activitĂ© suite Ă  l’audience du 25 juin au Tribunal de Commerce Â», Jean-Marie Copin.

Sur l’autre volet de l’actualitĂ© sociale de l’AVAD, la phase de Redressent Judiciaire https://france3-regions.francetvinfo.fr/hauts-de-france/nord-0/valenciennes/il-n-y-a-pas-de-baguette-magique-une-association-d-aide-a-domicile-placee-en-redressement-judiciaire-a-valenciennes-3094366.html a une vertu majeure, celle de stopper toutes les mesures de recouvrement d’une dette de toute nature. Assortie de la poursuite d’activitĂ©, ce qui est trĂšs trĂšs loin d’ĂȘtre automatique par les magistrats consulaires, l’AVAD a obtenu un sursis qu’elle compte mettre Ă  profit. 

« Nous sommes impatients de connaĂźtre le rĂ©sultat de notre bilan 2024, il y a encore des lignes budgĂ©taires techniques avec le DĂ©partement, l’ARS
, mais j’espĂšre comme Ă©voquĂ© au Tribunal de Commerce rĂ©duire notre dĂ©ficit. Je rappelle que, si nous y arrivons, nous revenons de loin, 1,2 millions de dĂ©ficit, puis 618 000 euros avec une subvention exceptionnelle de 500 000 euros du Conseil dĂ©partement grĂące au fonds de secours d’Elisabeth Borne, et aujourd’hui nous espĂ©rons un dĂ©ficit entre 100 000 et 200 000 euros en 2024 et poursuivre l’activitĂ© suite Ă  l’audience du 25 juin au Tribunal de Commerce. Je suis optimiste, car nous avons le soutien du DĂ©partement et de l’ARS », commente Jean-Marie Copin. Ensuite, l’essentiel afin de convaincre les magistrats consulaires en juin prochain, l’apurement de la dette. « Nous espĂ©rons prĂ©senter un plan de rĂšglement, entre 7 et 10 ans, pour apurer la dette. Notre PGE (Plan Garanti par l’Etat), compte tenu du RJ, est passĂ©e d’une crĂ©ance Ă  une dette sociale, elle fait partie d’une enveloppe globale essentiellement basĂ©e sur un retard URSSAF. Ensuite, je prĂ©cise que malgrĂ© notre situation en Redressement Judiciaire, nous assurons les salaires sans aucun retard. Â»

Remonter face Ă  l’action syndicale, il dĂ©nonce « une minoritĂ© activiste militante qui dĂ©clenche des grĂšves Ă  rĂ©pĂ©tition. Le management est constamment remis en cause. Â» A ce titre, une salariĂ©e Ă©tait convoquĂ©e hier (lundi 05 mai) par l’administration de l’AVAD « pour avoir dĂ©noncĂ© au tĂ©lĂ©phone des problĂšmes liĂ©s au management », souligne Yasmina Boulahfa.

Et les usagers dans tout cela ?

Pour remettre le doigt sur l’essentiel, RenĂ©, un bĂ©nĂ©ficiaire rĂ©sident sur Valenciennes de l’AVAD en situation de handicap, est venu apporter son soutien au personnel : « Je suis trĂšs satisfait du service de l’AVAD et je suis solidaire avec elles. Â» 

Cette prĂ©sence rappelle un point Ă©voquĂ© plus haut dans l’article, les choix municipaux et la prĂ©caritĂ©, car ce service aux personnes ĂągĂ©es au plus large public possible est fondamental pour le Valenciennois. Que les Ă©lus s’en lavent les mains est un fait (politique), mais que toutes les parties prenantes Ă  ce conflit convergent vers un objectif commun pourrait ĂȘtre utile. Clairement, la disparition de l’AVAD pure et simple permettrait aux entreprises privĂ©es, voire autres associations, de rĂ©cupĂ©rer une partie de la clientĂšle, mais pas l’intĂ©gralitĂ© ; celle qui a les moyens de
 ! Pour les autres, cette tranche de population restera sur le bord du chemin, car le coĂ»t de la prestation n’est pas assez Ă©levĂ© pour ĂȘtre rentable. En clair, ce rendez-vous du 25 juin 2025 est un moment social important pour des dizaines, voire centaines, de bĂ©nĂ©ficiaires sur Valenciennes et au delĂ . 

Daniel Carlier

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Tancarville : quand plier le linge devient un geste poétique

Tout d’abord, comme un mirage. Quatre silhouettes blanches avancent doucement au rythme des battements d’une musique hypnotique. On hĂ©site entre la peur et le rire, et l’on se retrouve face Ă  soi-mĂȘme, Ă  nos peurs aussi.

Le G. Bistaki « fait dans l’art de crĂ©er des fictions, des mondes fantastiques en dehors de l’espace-temps rationnel, et lĂ  est sa force ». Le collectif, nĂ© de la rencontre de 5 jongleurs et danseurs, Le G.Bistaki se rĂ©unit en 2006 afin de bouleverser le quotidien artistique et scĂ©nique, en innovant dans la maniĂšre de reprĂ©senter. L’essence de son mode de reprĂ©sentation est son rapport Ă  l’espace.

A Vieux-CondĂ©, leur espace de jeux est sans limite. Ils ont choisi la cour du Boulon, pour un spectacle nocturne, un espace ouvert au ciel mais Ă©galement trĂšs intime. Le collectif Ă©tĂ© dĂ©jĂ  venu Ă  Vieux-CondĂ© pour Bel horizon, une Ă©chappĂ©e sauvage Ă  travers  la ville.

Ici, mĂȘme si l’espace est limitĂ©, il est un voyage intĂ©rieur.

Ce spectacle est au croisement de plusieurs disciplines — danse, théùtre, jonglage — le tout dans une ambiance qui oscille subtilement entre poĂ©sie et absurde.

L’objet central : un drap blanc. À la fois costume, enveloppe charnelle, coiffe, accessoire, dĂ©cor d’opĂ©ra ; il devient rythme, souffle, instrument de travail ou de jonglage.

Si Virginie Foucault, directrice du Boulon a veillĂ© Ă  une juste reprĂ©sentation des femmes dans les spectacles, notamment avec Golem, ici ce sont quatre hommes qui incarnent le travail du linge, par des gestes « fĂ©minins ». Les tableaux s’enchaĂźnent, convoquent notre mĂ©moire collective et nous parlent de rituels communs.

La force du spectacle est d’avoir su mettre de la poĂ©sie dans ce qui nous est quotidien, de chorĂ©graphier et mettre en son les gestes rĂ©pĂ©tĂ©s chaque jour. Romain Carlier, chargĂ© de la communication, observe :  Â« J’ai trouvĂ© ça trĂšs ingĂ©nieux, ce dispositif Ă  partir de simples draps. Ils sont trĂšs forts pour rendre les choses simples d’une poĂ©sie rare. Â»

La scĂ©nographie, en apparence simple, est en rĂ©alitĂ© un dispositif subtil de fils tendus, support et dĂ©cor mouvant. Les draps blancs y dansent, suspendus, devenant partitions de musique ou cordes d’un instrument Ă  vent.

La musique rythme les Ă©motions, accompagne les gestes, palpite avec les spectateurs. Elle a fait battre les cƓurs Ă  l’unisson. Ce spectacle essentiel plonge dans les gestes de nos ancĂȘtres, il nous ancre dans notre prĂ©sent, comme tĂ©moin de notre mĂ©moire collective et de nos rituels intimes. Un voyage onirique Ă  travers les civilisations et le temps.

En guise d’épilogue, les artistes nous invitent Ă  plier le linge avec eux : « S’ils lavent leur linge sale en famille, ici ils plient les draps avec des inconnus ». Un geste simple, partagĂ©, comme un dernier souffle pour prolonger la magie. La compagnie termine ici sa tournĂ©e aux Turbulentes, en beautĂ©.

« J’ai Ă©tĂ© complĂštement absorbĂ©e. C’était beau, simple, mais chargĂ© d’émotions. Le spectacle m’a Ă©voquĂ© Ă  la fois le soin, la sensualitĂ©, le souvenir de gestes anciens
 et quelque chose de trĂšs intime aussi », nous confie ClĂ©mence, 40 ans, spectatrice de Valenciennes.

Ce spectacle se joue Ă  nouveau ce soir, ce samedi 3 mai Ă  22h30 dans la cour du Boulon.

Jane Huvelle

 

 

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(BASKET PRO B) Fringuant et efficace, Denain franchit victorieusement les Pyrénées

MALGRE SON INCONSTANCE DENAIN A LA PORTE DU PLAY-IN

AprĂšs trente cinq journĂ©es de Pro B, Denain Voltaire Porte du Hainaut est maintenu depuis quelques semaines mais peut toujours espĂ©rer, Ă  trois rencontres de la fin de l’exercice 2024-2025, participer Ă  la seconde phase, le play-in oĂč il n’est qu’à une petite encablure avant ce premier match de mai. Cela malgrĂ© une rĂ©elle inconstance, avec de mauvais dĂ©parts qui ont obligĂ© les Denaisiens Ă  des courses-poursuites parfois vaines, mais Ă©galement en terminant de trĂšs belle maniĂšre. Comme derniĂšrement Ă  l’ASA, en Alsace, oĂč menĂ©s de 18 pts, ils ont rĂ©ussi Ă  renverser les donnĂ©es pour l’emporter : 81-83 au grand bonheur de leurs supporters. Sachant aussi que parfois Denain, quand il dĂ©marre bien, a souvent un quart temps qui laisse Ă  dĂ©sirer, mais avec l’appui du fidĂšle sixiĂšme homme il arrive Ă  s’en sortir grĂące Ă  cette communion joueurs-supporters qui envie de nombreuses Ă©quipes.

CASSER LA SPIRALE NEGATIVE

Pour rĂȘver d’une belle fin de saison, les protĂ©gĂ©s du PrĂ©sident Yohan Senez vont devoir briser la spirale nĂ©gative Ă  la maison, dans laquelle ils se sont installĂ©s avec les dĂ©faites contre St Chamond (95-106) et derniĂšrement lors du match carnaval contre Rouen (79-86). Leur derniĂšre victoire Ă  domicile remontant au 4 avril face Ă  HyĂšres-Toulon (74-64). Cela mĂȘme si en face il y a costaud. Pau-Lacq-Orthez occupant la quatriĂšme place du classement, une bonne position pour le play-in, avec 60% pour 21 victoires et 14 dĂ©faites.

REMANIEMENT

Ali Bouziane, le coach denaisien, a fait tourner son banc de main de maĂźtre.

Afin de consolider plus sa raquette, Denain avait fait signer voilĂ  quelques semaines le Canadien Elijah Lufile, hĂ©las ce dernier, aprĂšs quelques matchs, s’est blessĂ© et est out jusque la fin de saison. Difficile de trouver un remplaçant au poste 5 en cette fin de saison, Essome Miyem et Jordan Ratton se partageant le temps de jeu dans la peinture. Les malheurs de Voltaire ne se sont pas arrĂȘtĂ©s lĂ  car quelques jours plus tard c’est son meneur AmĂ©ricain Lovell Cabbil JR qui connaissait la mĂȘme situation. LĂ , son remplacement s’est assez vite  effectuĂ© avec son compatriote Terrell Burden qui a dĂ©posĂ© ses valises Ă  la salle Jean Degros voilĂ  quelques jours. Notons que le jeune Romain Parmentelot, fringuant depuis le dĂ©but de saison, a bien assurĂ© l’intĂ©rim.

L’EFFECTIF DENAISIEN ACTUEL

Terrell Burden JR, Olivier Troisfontaines, Neftali Difuidi, Benoit Gillet, Jordan Ratton, Lien Phillip (capitaine), Essome Miyem, Romain Parmentelot, Marc-olivier Lasserre, CĂ©lian Eliezer – Vanerot. Coach : Ali Bouziane, adjoints : KJ Smithe et Vincent Leman.

Il leur reste Ă  jouer aprĂšs la venue des Palois : le 9/5 dĂ©placement Ă  Roanne, le 13/5 contre Aix Maurienne.

RETOUR

Saluons le sympathique retour sur le parquet du complexe sportif de l’ex-meneur denaisien Matthieu Missonnier qui a fait vibrer les supporters durant trois saisons. Coqueluche denaisienne il a sauvĂ© l’ASCDV de la relĂ©gation le 6 mai 2022 face Ă  Lille par une perle bonifiĂ©e au buzzer (88-87). Sans oublier, un peu plus loin, d’Audrey Sauret, l’ex-capitaine de feue USVO aujourd’hui manager gĂ©nĂ©ral du club des PyrĂ©nĂ©es Atlantiques depuis la saison 2022-2023.

DENAIN EN TÊTE D’ENTREE

Matthieu Missonnier, l’ex-coqueluche denaisienne, de retour sur le parquet de la Jean Degros.

Contrairement Ă  de nombreux matchs cette saison, Denain dĂ©marrait la rencontre superbement et en prenant Ă  la gorge son hĂŽte du soir : 16-6 (5e). Cela dans le sillage de Difuidi, Parmentelot et Burden et malgrĂ© Ledlum. Jusqu’à la premiĂšre pause la situation ne changeait pas, Denain virant avec 15 longueurs de mieux (31-16, 10e). AprĂšs le mini repos les Palois reprenaient un peu d’espoir : 31-21 (13e), mais c’était un feu de paille. Les Denaisiens remettaient le couvert ensemble pour reprendre leur marche royale avec trois perles bonifiĂ©es de Lasserre : 45-25 (17e), 53-22 au repos. Il y avait des Ă©toiles dans les yeux de leurs supporters dans les gradins de la Jean Degros. 

Pau reprenait un peu mieux les dĂ©bats, mais traĂźnait comme un boulet la nette domination denaisienne des vingt premiĂšres minutes : 63-47 (27e), 69-55 Ă  l’aube de la derniĂšre pĂ©riode alors qu’Ali Bouziane faisait tourner son banc afin de gĂ©rer la fatigue de ses ouailles. Le dernier quart temps n’allait rien changer, Denain tenait son adversaire Ă  distance raisonnable : 75-60 (34e) pour finalement l’emporter dans une sympathique communion joueurs-public. Score final : 89-75. 

Les réactions :

visuel Romain Parmentelot déborde Minor et va inscrire deux de ses dix points

MickaĂ«l Hay (coach de Pau) : << Chez nous en premiĂšre mi-temps, il n’y a rien offensivement, rien dĂ©fensivement, nous n’étions pas sur la mĂȘme page, on joue les uns Ă  cĂŽtĂ© des autres. On veut jouer vite alors que nous Ă©tions dĂ©jĂ  Ă  moins quinze, mais nous n’avons rien créé. Pas de dĂ©fense, pas d’intelligence de jeu, pas de cohĂ©sion. Nous n’avons pas d’excuses, nous aurions du montrer bien d’autres choses. Ce soir nous avons Ă©tĂ© bousculĂ©s et il va falloir rĂ©agir trĂšs vite Ă  cela avec de la discipline. La victoire de Denain est logique. >>

Marc-Olivier Lasserre (joueur de Denain) : << Pour moi, c’est une double victoire car j’ai fait toutes mes classes Ă  Pau. L’avance que nous avions pris au dĂ©but nous a permis de tenir sur la fin de match. Dans les vestiaires, nous ne parlons pas de play-in, mais nous prenons match aprĂšs match. >>

Ali Bouziane (coach de Denain) : << La diffĂ©rence ce soir a Ă©tĂ© faite par la dĂ©fense en laissant Pau Ă  75 points lui qui tourne entre 80 et 85 points de moyenne. En Ă©tant trĂšs agressifs, nous avons rĂ©ussi Ă  canaliser les tireurs Ă  trois points ciblĂ©s qui ne terminent qu’à 4/14. Une statistique qui me plait beaucoup Ă©galement, c’est que nous avons rĂ©ussi Ă  laisser Ă  zĂ©ro passe dĂ©cisive le meilleur passeur du championnat. Une nouvelle fois nous Ă©quilibrons notre bilan victoires-dĂ©faites et nous allons avoir Ă  Roanne prochainement l’occasion d’avoir un bilan positif. Avec nos succĂšs Ă  Caen, Ă  l’ASA et ce soir, je n’ai pas peur j’ai confiance en l’équipe. >>

DENAIN  – PAU : 89-75 (31-16, 22-16, 16-23, 20-20)

Denain : 34 paniers (dont 7/27 Ă  3 pts) sur 68 tirs ; 14/19 LF ; 47 rebonds ; 18 balles perdues ; 25 passes dĂ©cisives ; 21 fautes

Burden : 8, Troisfontaines : 4, Difuidi : 16,  Ratton : 13, Phillip : 13, Miyem : 12, 

Parmentelot : 10, Lasserre : 13.

Pau : 29 paniers (dont 7/31 Ă  3 pts) sur 83 tirs ; 10/19 LF ; 45 rebonds ; 14 balles perdues ; 12 passes dĂ©cisives ; 17 fautes.

Speight : 13, Ledlum : 18, Whyte :12, Missonnier : 5, Ndiaye : 5, Raharimanantoanina: 2, Minor: 11, Curier: 9.

Olivia et Robert Place

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Rencontre avec l’art inattendu au Festival des Arts de la Rue « Les Turbulentes Â»

(Calixe lance le festival devant la foule en liesse)

Bien sĂ»r, l’indomptĂ© « Calixe » a ouvert cette 27Ăšme Ă©dition Ă  19H01, ce vendredi 02 mai 2025. Une fois n’est pas coutume, le chapiteau dĂ©diĂ© au cirque accueillait un temps protocolaire nĂ©cessaire. En effet, derriĂšre cette aventure artistique d’un week-end, vous avez une annĂ©e de travail avec une Ă©quipe restreinte sous la houlette de sa Directrice Virginie Foucault, mais fort heureusement agrĂ©mentĂ©e d’une armĂ©e de bĂ©nĂ©voles toujours vaillante. 

La Grande Tablée dans la Cour du Boulon

Au coeur de tout, l’association « Le Boulon Â» dont la prĂ©sidente Françoise Mascotto rappelle que cette manifestation « rassemble, annĂ©e aprĂšs annĂ©e, trois fois la population sur Vieux-CondĂ© (30 000 Ă  35 000 festivaliers) Â». Elle n’oublie pas Ă©galement la contrainte budgĂ©taire avec une « injuste coupe budgĂ©taire, un danger pour notre cohĂ©sion sociale. Â» 

Un projet bñtimentaire de 7 millions d’euros pour Le Boulon

Cette 27Ăšme Ă©dition regroupe 100 reprĂ©sentations, 36 spectacles distillĂ©s par 33 compagnies, mais pour autant, il ne faut pas oublier le reste de l’annĂ©e au Boulon. AprĂšs 2011 et une premiĂšre salve de travaux que nous connaissons, le Boulon bĂątimentaire va enfiler un nouveau costume de scĂšne d’ici l’annĂ©e 2026. « Je remercie Valenciennes MĂ©tropole pour son soutien au projet de transition Ă©nergĂ©tique, c’est vĂ©ritablement un projet d’envergure Â», dĂ©clare la PrĂ©sidente de l’association.

Golem, les premiers artistes de cette édition 2025

Le maire de Vieux-CondĂ©, David Bustin, n’oublie pas de rendre un hommage Ă  l’édile prĂ©cĂ©dent Serge Van Der Hoeven pour son soutien indĂ©fectible Ă  cette parenthĂšse artistique. Toutefois, le maire en fonction est justement trĂšs informĂ© du projet. Comme vice-prĂ©sident de la CAVM en charge du patrimoine, il rĂ©itĂšre l’engagement de l’intercommunalitĂ©. « Ce projet dĂ©gage un investissement de 7 millions d’euros tous les partenaires confondus. En ce qui concerne Valenciennes MĂ©tropole, nous devrions investir environ 3 millions d’euros. Le choix de l’architecte sera rĂ©alisĂ© en 2025, appel d’offres et lancement des travaux en 2026. Â»

Pour l’Etat, le reprĂ©sentant de la DRAC convient que le festival Les Turbulentes a un rĂŽle « de tremplin artistique. Â» Le public rĂ©pond chaque annĂ©e « joyeux, furieux, et fidĂšle le temps d’un week-end. Â» Enfin, il confirme Ă©galement le soutien de l’Etat Ă  ce projet ambitieux de rĂ©novation thermique, de refonte des espaces intĂ©rieurs, d’accessibilitĂ© tout au long de l’annĂ©e pour un Boulon revisitĂ© : « Le bloc Etat/rĂ©gion va soutenir cette initiative Ă  hauteur de 500 000 euros. Â»

Enfin, parmi les 4 Ă©quipements culturels structurants sur la CAVM (Le PhĂ©nix, le Théùtre d’Anzin, le MusĂ©e des Beaux-Arts de Valenciennes et le Boulon), ce dernier bĂ©nĂ©ficie aussi du regard bienveillant de la rĂ©gion Hauts de France. « La culture n’est pas une variable d’ajustement budgĂ©taire Â», conclut François Decoster, vice-prĂ©sident de l’institution rĂ©gionale.

Place Ă  la scĂšne, tout le programme sur https://lesturbulentes.com/fr/#brochures

Daniel Carlier

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La Cour des Comptes «  Ă  la tronçonneuse Â» veut supprimer le remboursement des cures thermales

Dans son rapport, la Cour des Comptes vise une source d’économie du cĂŽtĂ© des cures thermales : « Dans le contexte actuel des finances sociales, il serait nĂ©cessaire de remettre en cause cette prise en charge »  sans Â« service mĂ©dical dĂ©montrĂ©.»

Bien sĂ»r, l’émoi est Ă  son comble compte tenu que cette activitĂ© est massivement concentrĂ©e en Occitanie et en Nouvel-Aquitaine, mais aussi sur le seul site thermal dans la rĂ©gion des Hauts de France, celle historique de Saint-Amand-les-Eaux. 88 collectivitĂ©s seraient concernĂ©es en France autour de 100 Ă©tablissements thermaux, 7000 emplois directs et 100 000 emplois indirects. 

Un mauvais calcul sanitaire

Certes, il n’y aucune preuve Ă©tudiĂ©e d’une guĂ©rison suite Ă  une cure thermale stricto sensu, mais des Ă©tudes de suivi sur des curistes rĂ©guliers dĂ©montrent concrĂštement que les curistes consomment moins de mĂ©dicaments, anti-inflammatoires
 Dans le pays, quasi le plus gros consommateur du monde en la matiĂšre, le paramĂštre serait Ă  prendre en compte. Plus que la dĂ©pense pure et dure, le moins coĂ»tant mĂ©rite un regard Ă©clairĂ© sur les bienfaits d’une cure thermale.

Sur le site de Saint-Amand-les-Eaux, cette suppression dĂšs le budget 2026 serait une exĂ©cution sur la « Place de GrĂšve ». En effet, compte tenu du potentiel fiscal rĂ©gional, l’immense majoritĂ© des clients bĂ©nĂ©ficie d’un remboursement des soins. Attention, pour les sĂ©jours avec des nuitĂ©es et de la restauration, cette dĂ©pense demeure Ă  la charge du bĂ©nĂ©ficiaire, d’oĂč le cataclysme dans des rĂ©gions plus touristiques comme le Sud-Ouest. Cette dĂ©cision serait trĂšs injuste pour les Ă©conomies des territoires concernĂ©es, pour le bĂ©nĂ©fice de santĂ© bien-ĂȘtre des usagers, sans parler d’une consommation potentielle Ă  la hausse des consultations des mĂ©decins libĂ©raux et des mĂ©dicaments
 remboursĂ©s par la SĂ©curitĂ© sociale !

Un problĂšme de plus

Fabien Roussel, le nouveau maire de Saint-Amand-les-Eaux, va probablement s’emparer du sujet comme son prĂ©dĂ©cesseur, Alain Bocquet, avait combattu avec succĂšs Ă  travers la constitution d’une digue parlementaire transpartisane. LĂ , on parle de l’économie locale et l’obĂ©dience politique s’envole, tous les maires concernĂ©s seront trĂšs hostiles pour cette Ă©conomie pesant in fine 0,15% du budget de la SĂ©curitĂ© Sociale. Et Ă  ce stade, on a dĂ©passĂ© clairement le niveau du ballon d’essai, car le manque de remous courant avril dĂšs que cette idĂ©e a Ă©tĂ© reprise par le Gouvernement, suite au rapport de la Cour des Comptes, a donnĂ© du corps Ă  cette piste d’économie. L’heure est grave pour la filiĂšre thermale française, car pour l’instant les politiques/dĂ©fenseurs sont inaudibles sur le sujet !

En pleine crise avec Outinord sur sa citĂ©, sans parler d’un 1er mai qui fera date oĂč l’agression de certains militants du P.S va dĂ©barquer inĂ©vitablement mardi prochain Ă  l’AssemblĂ©e nationale Ă  l’occasion des QAG (Questions au Gouvernement) oĂč l’attitude du PCF sera scrutĂ©e et analysĂ©e ; les ennuis continuent pour le premier magistrat de la citĂ© thermale
 comme dirait le pape de la citation politique, Jacques Chirac : « les emmerdes, ça vole en escadrille. Â»

Daniel Carlier

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Un 1er mai 2025 au parfum d’Outinord et d’ArcelorMittal

David LiĂ©geois/porte parole d’Outinord/CSE: « Outinord est sacrifiĂ© sur l’autel de la finance. Â»

Environ 230 personnes Ă©taient prĂ©sentes Ă  cette manifestation emblĂ©matique du 1er mai, le rendez-vous sous les fenĂȘtres de l’hĂŽtel de ville de Valenciennes, une place centrale parcheminĂ©e des totems du prochain passage du Tour de France, il y avait comme un moment dĂ©calé  ! 

Evidemment, chaque territoire vit ses luttes au coin de sa rue. A ce titre, le combat en cours des 120 salariĂ©s d’Outinord face « Ă  une entreprise qui, dans ses bureaux parisiens, a organisĂ© l’assĂšchement du site de Saint-Amand-les-Eaux. Outinord est sacrifiĂ© sur l’autel de la finance. Pourtant, la marque Outinord est connue dans le monde entier Â», explique David LiĂ©geois, le porte parole du CSE.

Fabien Roussel

PrĂ©sent Ă  cet Ă©vĂ©nement social, le maire de Saint-Amand-les-Eaux, Fabien Roussel, souligne qu’il « Ă©tait important pour moi d’ĂȘtre avec les Outinord. Ce 1er mai est un jour particulier dans la rĂ©gion Hauts de France, car nous sommes solidaires avec les salariĂ©s d’ArcellorMettal et plus proche de nous ceux d’Outinord. Nous allons nous battre pour maintenir l’activitĂ© sur Saint-Amand-les-Eaux. On annonce une commande d’un million de banches Ă  fabriquer en Inde
, c’est un scandale. »

Ludovic Bouvier, reprĂ©sentant rĂ©gional de la mĂ©tallurgie, tance le patronat : Â« C’est un classique, on rachĂšte une entreprise pour acquĂ©rir ses parts de marchĂ© et on dĂ©localise la production ! Â»

D’autres prises de parole sont intervenues dans ce cadre avec la mĂȘme force, pour ne pas dire dĂ©goĂ»t
 !

Une gauche unie et dispersĂ©e
 en mĂȘme temps !

Impossible d’écarter ce mouvement social de la politique nationale, car la gauche s’est dĂ©ployĂ©e en ordre dispersĂ©e, Jean-Luc MĂ©lenchon Ă  Paris, Marine Tondelier, Olivier Faure, François Ruffin, AurĂ©lie TrouvĂ©, et Lucie Castets sur Dunkerque pour manifester contre les intentions d’ArcelorMittal, et Fabien Roussel Ă  Valenciennes. C’est le parfum d’une primaire Ă  gauche pour le prochain leadership d’une PrĂ©sidentielle en 2027 ou avant. En plus, si vous positionnez cette date symbole pour les travailleurs avec un contexte international dont on ne sait plus quelle pourrait ĂȘtre la voie de sortie tant Ă©conomique que militaire, vous obtenez une immense angoisse sociale !

Daniel Carlier

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CrĂ©ation d’une auto-Ă©cole adaptĂ©e, HOPermis maintenant sur le Valenciennois !

(La monitrice Roza Kouba et Brandon au volant)

Alice FerraĂŻ : « Nous sommes la seule auto-Ă©cole adaptĂ©e sur le Valenciennois, CambrĂ©sis et la Sambre/Avesnois Â»

Pour bien cibler cette offre de service, il faut remonter au besoin en la matiĂšre. En effet, le CAP Emploi Grand Hainaut oeuvre au quotidien en faveur de l’accĂšs, ou au maintien, dans le monde du travail des personnes en situation de handicap au sud du dĂ©partement du Nord. Globalement sur les trois arrondissements, le Valenciennois, le CambrĂ©sis et la Sambre-Avesnois, la structure accueille environ « 2 400 personnes par an toute typologie confondue. LĂ , nous avons dĂ©tectĂ© un vĂ©ritable besoin d’un permis de conduire pour certaines candidates ou candidats Ă  un emploi et/ou une formation », commente Alice FerraĂŻ, la Directrice gĂ©nĂ©rale adjointe de l’association gestionnaire. 

L’idĂ©e Ă©tait donc de lancer un service de formation initiale au permis de conduire adaptĂ©, pour le code comme la conduite, dans son pĂ©rimĂštre d’influence. Dans le dĂ©partement, seulement deux structures existent sur la MEL (MĂ©tropole EuropĂ©enne Lilloise) et « nous sommes la seule auto-Ă©cole adaptĂ©e sur le Valenciennois, CambrĂ©sis et la Sambre/Avesnois. En amont, nous avons rĂ©alisĂ© une Ă©tude de marchĂ© Ă  l’étĂ© 2023. Puis la recherche de financement (sur le volet investissement) durant l’annĂ©e 2024. Enfin, le recrutement de deux monitrices et l’achat d’un vĂ©hicule Ă©lectrique amĂ©nagĂ©* avec une boĂźte de vitesse automatique (E-208) Â», ajoute-t-elle.

Sept financeurs ont rĂ©pondu positivement sur la partie investissement (Valenciennes MĂ©tropole, la RĂ©gion Hauts de France, Bayer, la Fondation du Nord, la Fondation Terre des LumiĂšres, SANEF, et Mobivia-Norauto-) afin de soutenir cette initiative sociĂ©tale, mais « elle n’est pas dans le champ social et solidaire, car elle s’adresse Ă  tous les publics avec des difficultĂ©s de santĂ© ou de comprĂ©hension, reconnue ou non, comme travailleur handicapĂ© Â», ajoute Alice FerraĂŻ. En clair, sans conditions de ressources et par suite HOPermis doit ĂȘtre rentable, car elle ne sollicite aucune subvention publique de fonctionnement. 

« Nous visons 60 Ă  70 candidats par an Â», Alice FerraĂŻ

Avec un lancement de l’enseigne HOPermis, le 01 avril 2025, cette auto-Ă©cole adaptĂ©e permet de passer un code, sur un site physique (12 Bd Froissart Ă  Valenciennes), avec la pĂ©dagogie adaptĂ©e si besoin et la conduite en bĂ©nĂ©ficiant d’un vĂ©hicule amĂ©nagĂ© pour toutes les typologies de handicap. Ne nous y trompons pas, il n’est dĂ©jĂ  pas si simple d’ouvrir une entreprise classique versĂ©e dans l’apprentissage de la conduite, mais en l’occurrence une auto-Ă©cole adaptĂ©e au handicap, cognitif comme moteur, relĂšve de la gageure administrative. « Attention, nous verrouillons en amont afin d’éviter une dĂ©pense inutile. Il y a une visite mĂ©dicale au prĂ©alable, par un mĂ©decin expert, pour valider sa faisabilitĂ© Â», prĂ©cise la DGA.

Dans ce cadre, les dĂ©buts de HOPermis sont prometteurs avec « 11 inscrits et 7 en cours issus de notre public, mais Ă©galement de nos partenaires Â», souligne-t-elle. Ce mardi 29 avril, un cours de code avait lieu sur le site pĂ©dagogique de Valenciennes. Brandon, rĂ©sident sur Denain, dĂ©marre ses leçons, « car France Travail m’a proposĂ© de passer mon permis de conduire chez HOPermis ». Ensuite, OcĂ©ane de QuiĂ©vrechain, a bĂ©nĂ©ficiĂ© du bouche-Ă -oreille sur le sujet, car tous les prescripteurs du territoire connaissent cette nouvelle offre de service, attendue et rare !

DĂšs cette annĂ©e, l’ambition quantifiĂ©e est affichĂ©e : «  Nous visons 60 Ă  70 candidats par an. Ensuite, dans les cinq prochaines annĂ©es, nous voulons Ă©tendre notre offre de service sur le CambrĂ©sis et sur le Maubeugeois. Â»

Les tarifs et les services

Concernant les tarifs et les obligations, vous devez Ă  minima valider votre code et/ou votre conduite Ă  travers 13 heures obligatoires. Sachant que sur une boĂźte automatique, le nombre d’heures est plus rĂ©duit que sur une boĂźte manuelle, mais tout de mĂȘme souvent supĂ©rieur Ă  cette donnĂ©e minimale (retrouvez la grille de tarifaire et les services associĂ©s-tĂ©lĂ©charger le document).

Ensuite, service moins connu, HOPermis procĂšde Ă©galement Ă  la « rĂ©gularisation des permis de conduire comme aprĂšs un AVC », prĂ©cise Alice FerraĂŻ. En effet, la loi prĂ©cise qu’aprĂšs un AVC lĂ©ger, vous pouvez reprendre le volant 15 jours aprĂšs, mais dans le cas d’un AVC « modĂ©rĂ© ou sĂ©vĂšre », et par suite d’une rééducation pendant 4 semaines suite Ă  cet Ă©vĂ©nement, vous devez consulter un mĂ©decin expert et de plus « rĂ©aliser entre 4 et 8 heures de conduite pour une rĂ©gularisation qui est validĂ©e par un inspecteur », ajoute la DGA. HOPermis assure Ă©galement ce service pour tous les accidents de vie oĂč vous devez reprendre des heures de conduite obligatoires, donc un prĂ©apprentissage sur vĂ©hicule adaptĂ© en fonction des besoins spĂ©cifiques. En creux, si aprĂšs un accident de vie (comme un AVC), vous vous sentez bien et reprenez le volant sans passer par la case mĂ©decin expert et heures de conduite obligatoire, votre compagnie (ou mutuelle) d’assurance pour votre vĂ©hicule va vous signifier, sans concessions, un dĂ©faut de garantie avec le cataclysme financier Ă  la clĂ© si dommages matĂ©riels et/ou corporels sur autrui


Enfin, chaque candidat pourrait obtenir une aide financiĂšre par le biais de sa commune, la rĂ©gion, le dĂ©partement, France Travail, mais « c’est du cas pas cas. Courant 2025, une demande d’activitĂ© d’organisme est en cours. DĂšs l’obtention, nous ferons une demande pour une certification qualiopi afin de pouvoir mobiliser le CPF (Compte Personnel de Formation) dont bĂ©nĂ©ficie chaque salariĂ© et chaque demandeur d’emploi Â», conclut-elle.

Pour contacter HOPermis : 03 27 79 79 88/06 86 15 92 32 ou accueil@hopermis.fr, plus d’infos sur www.hopermis.fr/ et sur l’adresse du site physique : 12 boulevard Froissart 59 300 Valenciennes

Daniel Carlier

* Boule au volant, inversion de la pĂ©dale d’accĂ©lĂ©rateur, accĂ©lĂ©rateur et frein dĂ©portĂ©s

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La mairie de Douchy-les-Mines en crise politique ouverte et managériale !

(Visuel de gauche à droite Sega Soumaré, Catherine Estaquet, Daniel Tison, Brigitte Dubois, et Dominique John)

Tout d’abord, un retour factuel sur le dĂ©roulement du conseil municipal du 10 avril dernier permet de mieux comprendre l’atmosphĂšre globale au sein d’une collectivitĂ© locale de plus de 10 000 habitants, donc mĂ©caniquement un Ă©vĂ©nement sur le Denaisis et au delĂ . En effet, si la majoritĂ© s’est rassemblĂ©e (17 membres) pour voter le budget 2025
 « oui, mais par loyautĂ© pour les Douchynoises et Douchynois Â», cite Catherine Estaquet, la solidaritĂ© avec l’édile n’y Ă©tait pas compte tenu de certains agissements internes dĂ©noncĂ©s par ailleurs. 

En effet, Ă  la fin de ce conseil municipal, une dĂ©claration a Ă©tĂ© lue par Catherine Estaquet au nom d’un collectif de dix Ă©lus de la majoritĂ© municipale. La rĂ©action Ă  cette lecture publique a Ă©tĂ© vive avec quelques Ă©clats de voix par des Ă©lus non citĂ©s dans ledit communiquĂ©, mais Ă©galement des insultes verbales conjuguĂ©es Ă  une agression physique du DGS via le jet d’une boulette de papier dans son oeil. A cet effet, un dĂ©pĂŽt de plainte a Ă©tĂ© rĂ©alisĂ© et l’enquĂȘte est en cours ; le DGS en question, cadre administratif de l’autoritĂ© prĂ©fectorale, bĂ©nĂ©ficie de plein droit d’une protection juridique d’autant plus consĂ©quente dans l’exercice de ses fonctions. Comme dirait un film bien connu- ce qui me dĂ©range le plus, c’est le climat- !

La demande du collectif d’élu(e)s (Alexandre Pulliat 1Ăšre adjointe, Catherine Estaquet adjointe, Daniel Tison, adjoint, Brigitte Dubois, adjointe, BĂ©atrice Boudry, adjointe, Sega SoumarĂ©, dĂ©lĂ©guĂ©, Emmanuelle EgĂ©lĂ©, dĂ©lĂ©guĂ©e, Carole Moreira, conseillĂšre municipale, Dominique John, conseiller municipal, RĂ©gis Fassart, conseiller municipal) rĂ©side dans la prise en compte d’une situation de souffrance potentielle d’une partie trĂšs significative des agents publics de la commune.

Suite Ă  ce dĂ©ballage en public, car rien ne bougeait visiblement, mais le maire de Douchy-les-Mines, aprĂšs un report de Bureau, a expliquĂ© initier un audit indĂ©pendant des agents de la collectivitĂ© locale. La mĂ©thode choisie serait de solliciter le centre de gestion 59, un classique. « Michel VĂ©niat nous a annoncĂ© rĂ©cemment cette mesure en Bureau et nous a demandĂ© de participer Ă  un cahier des charges sauf que
, nous avons appris qu’une simple lettre de saisine suffit Ă  mobiliser le CG 59 et qui plus est, le CG 59 applique sa propre mĂ©thodologie et n’a aucun besoin de cahier des charges Â», tance Catherine Estaquet. 

« Notre action est en faveur des agents en souffrance de la commune Â», SĂ©ga SoumarĂ©

C’est ici que les Ă©lus, prĂ©sents sur la photo, veulent planter un dĂ©cor indissociable de leur dĂ©marche. En effet, Ă  quelques encablures d’une campagne Ă©lectorale animĂ©e, le soupçon est naturel. C’est pourquoi, le propos se veut trĂšs tranchĂ© par SĂ©ga SoumarĂ© : « Notre action est en faveur des agents en souffrance de la commune. Nous observons certains comportements autoritaires trĂšs difficile Ă  vivre pour les fonctionnaires. D’ailleurs, nous risquons tout Ă  travers notre dĂ©marche ! Â»

Ensuite, ce dernier cite une anecdote rĂ©vĂ©latrice d’une ambiance potentiellement dĂ©lĂ©tĂšre. « Dans ma dĂ©lĂ©gation (sports et vie associative), j’ai demandĂ© leur point de vue aux six agents de ce service. Cinq m’ont rĂ©pondu qu’un responsable hiĂ©rarchique avait ordonnĂ© de ne plus parler aux Ă©lu(e)s ! Â». Au niveau des rapports humains, nous serions donc au degrĂ© zĂ©ro d’une dĂ©mocratie locale oĂč les Ă©lu(e)s et fonctionnaires devraient travailler collĂ©gialement afin de rendre le meilleur service aux administrĂ©s. 

« Nous voulons un organigramme clair Â», Catherine Estaquet

ClĂ© de voĂ»te d’une ambiance difficile Ă  supporter par les agents de la commune, un conflit de compĂ©tences dĂ©cisionnelles existe entre le Directeur de Cabinet, le Directeur GĂ©nĂ©ral des Services, le Directeur des Services Techniques, et une Directrice GĂ©nĂ©rale des Services adjointe, fonction surprenante pour une ville de plus de 10 000 habitants seulement. 

Pour rappel au lecteur, le Directeur de Cabinet travaille la ligne politique du programme municipal, la reprĂ©sentativitĂ© du maire, son agenda, c’est de fait la voix politique du maire bientĂŽt trĂšs copieuse dans le cadre de la prochaine Ă©lection municipale. Ensuite, le Directeur GĂ©nĂ©ral des Services est le maĂźtre d’oeuvre de l’organisation communale. Sa fonction n’est pas politique. Il s’assure du bon fonctionnement des services et des Ă©quipes associĂ©es, la supervision d’ensemble des rouages administratifs assez complexe en France, la mise en oeuvre des outils de pilotage des dossiers clĂ©s, comme la recherche de subvention, et la rĂ©ponse aux demandes du maire et des adjoints en charge d’une mission. En clair, deux fonctions trĂšs diffĂ©rentes dans une collectivitĂ© locale ou territoriale. D’ailleurs l’un est fonctionnaire (le DGS), l’autre bĂ©nĂ©ficie d’un poste fonctionnel, car le contrat d’un Directeur de Cabinet s’éteint avec le mandat du maire en fonction. ConcrĂštement, l’entente cordiale entre ces compĂ©tences est souhaitable au sein d’une institution publique, mais la porositĂ© entre ses deux fonctions n’est pas concevable, et mĂȘme nuisible, Ă  la bonne gestion d’une collectivitĂ© publique. 

Ensuite, le Directeur des Services Techniques est le pilote opĂ©rationnel de tous les agents, avec de facto une compĂ©tence large dans les domaines techniques d’intervention de la ville. Son rĂŽle n’est pas administratif, mais il est le rouage indispensable d’une fluiditĂ© municipale dans l’intervention publique au quotidien en bĂ©nĂ©fice des administrĂ©s. 

Puis, sur Douchy-les-Mines est prĂ©sente une DGS Adjointe, trĂšs surprenant compte tenu de la dimension de cette commune. Comme son nom l’indique, le rĂŽle d’adjoint implique une compĂ©tence complĂ©mentaire, pour des dossiers prĂ©cis ou surcharge de travail, sous la houlette du DGS en fonction.

Et pour finir, ces compĂ©tences sont dĂ©finies par un cadre lĂ©gal et le seul « patron Â» reste le maire et sa majoritĂ© municipale, mais dans ce corset administratif trĂšs prĂ©cis. En filigrane, vous avez compris que la discorde est de mise entre ces postes clĂ©s. « Le maire est conscient de la chose. Cette situation dĂ©molit les agents de la commune, un climat de peur rĂšgne dans la mairie. Nous voulons un organigramme clair Â», dĂ©clare Catherine Estaquet. 

Plus de majorité municipale à Douchy-les-Mines ?

ConcrĂštement, si aucune Ă©volution n’intervient avant le prochain conseil municipal (juin prochain), les prochaines dĂ©libĂ©rations seront Ă©tudiĂ©es cas par cas par ce collectif. « Nous voterons dans l’intĂ©rĂȘt des Douchynoises et Douchynois, mais nous pouvons refuser de voter une, voire plusieurs dĂ©libĂ©rations Â», conclut SĂ©ga SoumarĂ©.

Sur 33 Ă©lus, dont 27 Ă  28 prĂ©sents rĂ©guliĂšrement, vous avez eu 4 Ă©charpes retirĂ©es l’annĂ©e derniĂšre et par suite une opposition composĂ©e de 9 Ă©lus. Si vous y ajoutez 10 membres de la majoritĂ© municipale, la gouvernance locale est potentiellement au bord de l’implosion. Ce n’est plus une rĂ©volte, mais une rĂ©volution
 ! Le message passĂ© par ce collectif d’élus est simple. Le temps de l’action Ă  bas bruit pour essayer de remĂ©dier Ă  ces dysfonctionnements est fini. Le dĂ©bat sur cette crise interne managĂ©riale sera dorĂ©navant public
 ! En rĂ©sumĂ©, la vie municipale sur cette commune pourrait cesser, hors gestion courante, et de fait paralyser totalement l’action de la collectivitĂ© publique. C’est grave et sĂ©rieux et cela bien au delĂ  d’une simple dissidence politique. 

Sans vouloir Ă  aucun moment rĂ©duire l’importance d’un dysfonctionnement dans une commune rurale, un fait politique de cet acabit dans une ville stratĂ©gique du Denaisis constitue un problĂšme politique et administratif de premier plan. La Sous-PrĂ©fecture de Valenciennes, voire le PrĂ©fet de rĂ©gion, pourrait suivre avec un intĂ©rĂȘt appuyĂ© l’évolution du climat du cĂŽtĂ© de Douchy-les-Mines !

Daniel Carlier

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La Semaine des Arts au lycée Watteau : Un écrin pour la création des élÚves

C’est la professeure d’arts plastiques, Mme Legrand, qui est Ă  l’initiative de cet Ă©vĂ©nement avec dĂ©jĂ  10 ans au compteur. Ainsi, « La semaine des arts Â» permet de mettre en valeur la spĂ©cificitĂ© de ce lycĂ©e, seul Ă  proposer l’enseignement de toutes les spĂ©cialitĂ©s artistiques au baccalaurĂ©at : musique, arts plastiques et théùtre et ce dans un esprit de partage, festif et collectif.

Le projet dĂ©bute par une rĂ©sidence avec un artiste, cette annĂ©e, Victoire Sarpaux, ancienne Ă©lĂšve et spĂ©cialisĂ©e dans le travail du papier. Tous les groupes entrent dans une thĂ©matique et sont confrontĂ©s Ă  une dĂ©marche Ă  la fois thĂ©orique et plastique et le lien se fait avec le programme du bac. Les professeures de musique, Virginie Belin arrivĂ©e il y deux ans, et de théùtre, AurĂ©lie Boulanger et AnaĂŻs Monnier se sont intĂ©grĂ©es Ă  l’évĂ©nement et les effectifs, 60 Ă©lĂšves en musique et 80 en théùtre apportent une dimension collective Ă  ce projet oĂč se rĂ©pondent les diffĂ©rentes formes d’art.

« Ces enseignements sont le fruit d’une collaboration avec des artistes locaux qui nous accompagnent depuis de nombreuses annĂ©es ( la Cie Lolium de Valenciennes ou la Cie 2L du Quesnoy ). Cette collaboration est aujourd’hui menacĂ©e par les diffĂ©rentes restrictions budgĂ©taires et le gel du Pass culture », souligne Mme Troadec, enseignante de français et Ă©galement intervenante en théùtre, en congĂ© formation cette annĂ©e. Cette derniĂšre a donc pu porter un regard extĂ©rieur et se rendre plus encore compte de la portĂ©e de cet Ă©vĂ©nement qui mĂ©riterait d’ĂȘtre imitĂ© : « Je crois que mes collĂšgues apprĂ©cieraient beaucoup que le nom de Watteau soit associĂ© Ă  quelque chose de positif car les Ă©preuves rĂ©centes ont laissĂ© des traces. La fermeture du collĂšge a quelque peu traumatisĂ© la communautĂ© Ă©ducative. Â»

Quand on voit l’émulation qui rĂšgne lors de ce vernissage, on comprend l’importance pour des Ă©lĂšves de prĂ©senter leur travail, d’ĂȘtre confrontĂ© au regard du spectateur. ZoĂ©, Ă©lĂšve de terminale, m’a prĂ©sentĂ© son projet qu’elle allait dĂ©fendre pour l’oral du bac. Une vĂ©ritable dĂ©marche mĂ»rie au fil de l’annĂ©e. Cette inauguration lui a permis de penser la scĂ©nographie, de faire Ă©cho, dans sa prĂ©sentation, Ă  d’autres dĂ©marches, Ă  rĂ©flĂ©chir Ă  l’espace d’exposition avec ses camarades. Un exercice nĂ©cessaire pour des Ă©lĂšves qui vont poursuivre des Ă©tudes artistiques. Savoir expliquer sa dĂ©marche et se confronter aux questionnement est un atout dans la vie de ces Ă©lĂšves. Que ce soit en théùtre, en musique, ou en arts plastiques, ces initiatives sont un plus pour le parcours professionnel de l’élĂšve. « Il y a des dĂ©bouchĂ©s dans la filiĂšre artistique, et pas seulement celle d’intermittent ! Dans cette ambiance festive, cependant, Ă©merge une petite angoisse, celle de l’avenir de certaines troupes. 1 intermittent sur 4 pense Ă  une reconversion. Il est en effet compliquĂ© pour ces artistes, d’ĂȘtre dans l’incertitude, aprĂšs des annĂ©es Ă  s’ĂȘtre renouvelĂ©s, reconverti, adaptĂ©s au milieu scolaire Â», poursuit Luce Troadec.

MĂȘme si une forme de lassitude pourrait se faire sentir dans l’équipe pĂ©dagogique, par ces mĂȘmes incertitudes quant Ă  la suite des financements, les projets sont encore vibrants, les idĂ©es continuent Ă  Ă©merger. Blandine Legrand cherche d’ailleurs son artiste pour l’annĂ©e prochaine et aimerait « partager Â» sa semaine des arts avec d’autres Ă©tablissements. Elle a en tĂȘte un lieu qui pourrait ĂȘtre dĂ©diĂ© Ă  l’exposition et la mise en valeur de tout les projets des Ă©lĂšves artistes de Valenciennes. Une idĂ©e qui pourrait plaire aux professeurs des diffĂ©rents Ă©tablissements de Valenciennes.

« Ces sujets mĂ©ritent d’ĂȘtre abordĂ©s et la richesse de l’enseignement artistique qui est une grande source d’épanouissement pour les Ă©lĂšves mĂ©rite d’ĂȘtre mise en lumiĂšre et dĂ©fendue ainsi que le travail des artistes locaux Â», conclut Mme Troadec.

Jane Huvelle

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Le Canal Seine Nord Europe, un dilemme écologique, financier, et politique !

«  Le CNSE est une arnaque Ă©cologique et financiĂšre Â», intervenant 

A la base de tout avant mĂȘme d’évoquer le projet, les militants Ă©cologistes espĂ©raient tout simplement une Ă©tude d’impact des consĂ©quences sur les espaces verts, la biodiversitĂ©, la qualitĂ© de l’eau, les espĂšces protĂ©gĂ©s, etc. En fait, la nature est-elle en capacitĂ© de supporter cet ouvrage majuscule ? D’ailleurs, son Ă©puisement ou pas n’est jamais Ă©numĂ©rĂ© dans les colonnes de faisabilitĂ© ; notre espace vital Ă©cologique fait-il un Burn Out sur un chantier de cette dimension ?  En face, l’argument massue reste le transfert d’une partie des poids lourds de l’A1 vers le CNSE sans oublier une crĂ©ation d’emplois massive, Ă©videmment durant le chantier, mais aprĂšs Ă©galement ce qui nettement plus discutable.

« Le CNSE est une arnaque Ă©cologique et financiĂšre Â», voilĂ  quasi la premiĂšre phrase de prĂ©sentation Ă  l’auditoire du CNSE, et pourtant avant tout cela, il ne faut pas nĂ©gliger la Politique. Sur ce projet, tout commence par de l’écologie politique sur ce chantier extraordinaire au sens littĂ©ral du mot. En effet, sous l’impulsion du Ministre d’Etat et de l’Environnement, Jean-Louis Borloo, le projet Canal Seine Nord prend une place importante sous le mandat de Nicolas Sarkozy. Sous le mode trĂšs prisĂ©, par l’ancien maire de Valenciennes et ancien avocat d’affaires,  Partenariat Public PrivĂ© avec Vinci et Bouygues BTP avec une pesĂ©e de 12 millions d’euros oĂč le privĂ© et le public finançait ce projet, le CNSE prend donc racine dans les dossiers prioritaires du Gouvernement. 

Deux Ă©vĂ©nements, avant toute considĂ©ration Ă©cologique, contrarient la poursuite de ce projet. Tout d’abord, en octobre 2010, Jean-Louis Borloo n’est pas Ă©tĂ© choisi par Nicolas Sarkozy comme Premier ministre et sa dĂ©mission Ă  la clĂ©. Puis, le PrĂ©sident de la RĂ©publique sortant n’est pas reconduit dans ses fonctions par les Françaises et les Français. Pour le coup, François Hollande, le CorrĂ©zien, n’est pas enthousiaste sur ce dossier, voire hostile, et demande Ă  RĂ©my Pauvros une nouvelle Ă©valuation de ce projet CNSE. Remouliner avec l’abandon des modifications des ouvrages d’art (les ponts), la rentabilitĂ© est entamĂ©e pour les transporteurs de containers. Le projet passe de fait d’un PPP Ă  un projet 100% d’Etat, mais sous les 10 milliards avec l’appui de l’Europe au dĂ©part 40% du financement global, et puis sous l’impulsion de Dominique Riquet, autre ancien maire de Valenciennes, le passage Ă  50% de financement du projet final. Par contre, toute structure en collaboration avec les fonds europĂ©ens (en direct) sait que son mode de fonctionnement financier est radicalement diffĂ©rent d’une institution rĂ©gionale, dĂ©partementale, voire d’Etat. Il faut de facto les reins solides pour rĂ©aliser ce chantier sans l’Europe et obtenir ses subventions, aprĂšs mille et un contrĂŽle, le versement du financement promis. Cela paraĂźt presque simpliste Ă  prĂ©senter, mais certains grands projets n’ont jamais abouti Ă  cause de cette mĂ©thodologie. 

En rĂ©sumĂ©, avec un bulletin de vote François Hollande, l’électeur a fait capoter ce projet CNSE, c’est aussi simple que cela avant l’arrivĂ©e d’Emmanuel Macron Ă  la PrĂ©sidence. Certes, le judiciaire, comme sur l’A69 et beaucoup plus souvent sur des dossiers plus locaux demeure tout Ă  fait pertinent, mais sur les chantiers nationaux, la politique reste le facteur clĂ©. L’issue du dossier emblĂ©matique de Notre-Dame-des-Landes, positive ou pas selon son point de vue, n’a Ă©tĂ© possible que grĂące Ă  la position de Ministre d’Etat de Nicolas Hulot. Certes, ce propos hĂ©risse les Ecologistes, mais le nier rĂ©duit La noblesse de la politique de convictions par une simple course Ă  la gamelle d’un mandat politique
 !

ConcrĂštement, sur 106 km, cette liaison interbassin serait de 106 km, 34 km dans le dĂ©partement de l’Oise, 19 km dans le Pays Noyonnais, 26 km dans la Somme et l’Oise en rĂ©gion agricole, 46 km dans la Somme dont 24 km dans la Haute-Somme et enfin 26 km dans le Nord-Pas-de-Calais. Le locuteur de cette soirĂ©e a projetĂ© des images du futur pont Canal/Somme, sur 1,3 km et 50 mĂštres de large, tout est hors dimension dans ce chantier. 

« Les travaux sur la 1Ăšre Ă©cluse dĂ©marre en ce moment du cĂŽtĂ© d’Aubencheul-au-bac (entre Cambrai et Douai) », intervenant 

Bien sĂ»r, il faut parfois observer le retour de vĂ©cu ailleurs. Si des grands canaux intĂ©rieurs sont trĂšs performants en Europe, comme « celui de Rotterdam jusque Strasbourg, et au delĂ , sur plus de 650 km avec deux Ă©cluses seulement. Le seul exemple d’une liaison interbassin a Ă©tĂ© un Ă©chec en Allemagne. Le report modal dix aprĂšs n’est pas atteint. » En l’espĂšce, nous passons Ă  107 km et 6 Ă©cluses, car la dĂ©clivitĂ© est importante entre le plat pays et l’üle de France. Par voie de consĂ©quence, la rĂ©tention d’eau pour Ă©pargner celle-ci, la remontĂ©e Ă  des hauteurs improbables, en clair les besoins techniques pour rĂ©soudre cette altĂ©ritĂ© naturelle sont colossaux. 

Ce retour de flamme sur ce dossier, dont la convention financiĂšre a Ă©tĂ© signĂ©e fin 2019 entre l’Etat et la rĂ©gion Hauts de France, s’explique par le dĂ©marrage des travaux stricto sensu du CNSE : « Les travaux sur la 1Ăšre Ă©cluse dĂ©marre en ce moment du cĂŽtĂ© d’Aubencheul-au-bac (entre Cambrai et Douai). Jusqu’ici, les travaux prĂ©liminaires portaient sur le dĂ©tournement de l’Oise Â», explique l’intervenant. 

« La dĂ©cision du Tribunal Administratif pour l’A69 nous a dĂ©montrĂ© qu’un chantier dĂ©jĂ  trĂšs avancĂ© peut-ĂȘtre stoppĂ© ! Â», commente-t-il. C’est pourquoi, tous les chemins de Droit pour s’opposer Ă  ce projet du CNSE seront mis en oeuvre durant les prochains mois et annĂ©es. D’autres actions de contestation sur site, mĂȘme plus compliquĂ©es, sont dans les tuyaux. Toutefois, les militants s’insurgent face Ă  la rĂ©action de la puissance publique Ă  l’endroit de leur droit Ă  manifester. Pour ou contre, il faut constater que ce chantier CNSE est et sera un outil politique pour le PrĂ©sident de la RĂ©gion Hauts de France, Xavier Bertrand, un candidat putatif Ă  la PrĂ©sidentielle. La rĂ©gion est le maĂźtre d’oeuvre de ce chantier CNSE, ne l’oublions pas !

Et conclusion, l’offre crĂ©ant le besoin, sur une temporalitĂ© trĂšs trĂšs longue, bien au delĂ  des dix ans, le CNSE rĂ©pondrait-il Ă  une solution fluviale de mobilitĂ© des produits au Nord de l’Europe ? Pour autant, tout finira par de la politique Ă©cologique, car sauf changement de calendrier toujours possible, les Ă©lections municipales sur le Hainaut en 2026, la PrĂ©sidentielle voire les lĂ©gislatives en 2027, et bien sĂ»r les Ă©lections rĂ©gionales en 2028 seront, aussi, un choix Ă©lectoral pour ou contre ce CNSE
 !

Daniel Carlier

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Une université, deux APEI, trois artistes, et une expo inclusive !

(Visuel Emilie Picavet au milieu des oeuvres en tissus)

A l’origine, le service culturel de l’UniversitĂ© Polytechnique Hauts de France souhaite promouvoir une initiative artistique inclusive. Pour atteindre cet objectif, contact a Ă©tĂ© pris avec l’association « Toits et Toiles Â» afin de construire un partenariat large avec le monde du handicap cognitif. Ensuite, trois artistes ont Ă©tĂ© contactĂ©s, Emilie Picavet, crĂ©atrice textile, Nathalie Bouillez, cĂ©ramiste, et David Diruit, photographe, afin de partager une crĂ©ation artistique avec des rĂ©sidents des deux APEI, celle du Valenciennois et de Denain, un moment exceptionnel, car ces structures travaillent habituellement dans leur couloir respectif.

Au centre de ce rapprochement, Marie-Claire CoquidĂ© est Ă  la fois PrĂ©sidente de l’APEI du Valenciennois, mais Ă©galement prĂ©sidente de l’association « Toits et Toiles Â», situĂ©e sur Denain. « Cette initiative culturelle, basĂ©e sur l’accessibilitĂ© de l’art, s’est tournĂ©e naturellement vers les deux APEI dans le Hainaut », souligne l’intĂ©ressĂ©e. 

Pour le vice-prĂ©sident, Arnaud Huftier, ce geste artistique exprime un « dialogue entre l’intime et l’universel, car la situation de handicap est dĂ©passĂ©e. Ce n’est pas une animation, mais une exposition culturelle Ă  part entiĂšre. Â»

Pour sa part, le vice-prĂ©sident en charge de l’universitĂ© durable et inclusive, Philippe Pudlo, met en exergue sa recherche « d’une Ă©motion. Nous avions dĂ©jĂ  l’habitude de travailler avec le monde du handicap sur le volet technique de la mobilitĂ©. Par contre, nous sommes ici sur le volet humanitĂ© afin de changer notre regard. Â»

Enfin, il ne faut pas oublier le soutien de l’institution publique rĂ©gionale. A ce titre, Elisabeth Gondy rappelle la collaboration active de la RĂ©gion Hauts de France avec le monde du handicap, comme « au sein du LycĂ©e Fontaine sur Anzin et aujourd’hui via cette exposition avec l’UPHF. Cette dĂ©marche dĂ©montre l’ouverture vers l’extĂ©rieur des APEI. Â»

« J’ai beaucoup appris Ă  travers cet Ă©change Â», Emilie Picavet

PremiĂšre de cordĂ©e, la crĂ©atrice textile Emilie Picavet nous explique ce moment partagĂ© avec des adultes de l’ESAT de Vieux-CondĂ©, en l’occurrence l’atelier couture : « J’ai demandĂ© aux participants de penser Ă  un souvenir, un moment avec du sens pour chacun. C’est pourquoi, la crĂ©ation s’est portĂ©e sur un doudou pour les adultes, un objet rĂ©confortant et agrĂ©able au toucher. » Cette crĂ©ation a Ă©tĂ© Ă©galement, outre le volet artistique, un temps de partage
 de haute intensitĂ© ! « J’ai beaucoup appris Ă  travers cet Ă©change Â», conclut l’artiste.

Ensuite, avec les plus jeunes, la touche artistique s’est plutĂŽt portĂ©e sur du collage et de l’assemblage de tissus. Enfin, Emilie Picavet a choisi l’idĂ©e du refuge oĂč ses crĂ©ations pourraient Ă©voluer dans un espace protecteur, ouvert, et rassurant. « C’est une zone de vie et de confort Â», prĂ©cise-t-elle. 

« Ils sont sans filtres Â», Nathalie Bouillez

Pour la cĂ©ramiste, l’expĂ©rience artistique a Ă©tĂ© bouleversante. Les participants de l’APEI « sont sans filtres avec une libertĂ© totale de crĂ©ation, c’est assez extraordinaire ! Ils ont travaillĂ© sur leurs bouilles (visages) », souligne-t-elle. En miroir, notre comportement socialement corsetĂ© pourrait nous amener Ă  poser une question simple ! Qui est en situation de handicap
 artistique ? 

Nathalie Bouillez

Pour obtenir ces oeuvres, les participants ont travaillĂ© le grĂ© et la porcelaine, puis « j’ai ajoutĂ© des Ă©lĂ©ments avant la cuisson pour la transformation en cĂ©ramique Â», conclut-elle.

N’hĂ©sitez pas Ă  franchir la porte de cette exposition iconoclaste dans la phase crĂ©ative et dans le rendu exposĂ©. Plus d’infos sur https://www.facebook.com/art.ronzier/?locale=fr_FR

Daniel Carlier

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La Maison Pollet à Saint-Amand-les-Eaux, certifiée Artisan en Or !

L’histoire est belle, car la Boucherie-Charcuterie Pollet situĂ©e sur la Grand Place de Saint-Amand-les-Eaux, avec son magasin d’angle, est un fleuron du commerce local. D’abord les parents depuis 1983 des rĂ©cipiendaires du jour, puis aprĂšs son cycle de formation (CAP,BP) sur Raismes et Douai oĂč Jean-Paul a rencontrĂ© sa partenaire de travail et de vie, Lydie, pour glisser vers une collaboration depuis 2001 dans l’affaire familiale et une transmission en 2018. 

Bien sĂ»r, la commune est le premier interlocuteur de son tissu commerçant/artisan et doit veiller aux meilleures conditions possibles de travail. Dans ce cadre, Pascale Teite Ă©lue communale, souligne qu’un office (public) du commerce s’est installĂ© sur la Grand Place oĂč la proximitĂ© avec les professionnels est son fil conducteur ; communication, information, promotion, voire Ă©vĂ©nementiel puisqu’une Union du Commerce est (enfin) nĂ© sur cette commune. 

« Artisan en Or n’est pas un label Â», Claudia LabrĂšche

Et de trois, Saint-Amand-les-Eaux montre les muscles avec sa 3Ăšme certification « Artisan en Or Â», car l’affaire n’est pas simple. Il existe un cahier des charges avec des paramĂštres stricts : Fait maison Ă  80 % minimum, respect de la chaĂźne du froid, analyse micro biologique, accueil et accessibilitĂ© client de qualitĂ©, provenance des produits
 « Cette certification peut ĂȘtre remise en cause chaque annĂ©e, car ces critĂšres sont contrĂŽlĂ©s par un audit indĂ©pendant. Artisan en Or n’est pas un label ! Â», prĂ©cise Claudia LabrĂšche, la responsable en charge de ce dispositif au sein de la Chambre des MĂ©tiers de l’Artisanat Hauts de France. 

NĂ© en 2009, cette certification concerne les artisans alimentaires dans le Nord Pas de Calais oĂč 7 mĂ©tiers (boucher, charcutier, boulanger, pĂątissier, restaurateur, chocolatier, biscuiter) Ă©taient mis Ă  l’honneur. Chemin faisant, 3 nouvelles professions complĂštent cette gamme des professionnels de proximitĂ©, poissonnier, fromager, et microbrasseur. Aujourd’hui, l’extension des rĂ©gions en 2015 a Ă©largi le pĂ©rimĂštre avec trois nouveaux dĂ©partements. Ainsi, cette certification a enregistrĂ© prĂšs de 300 Artisan en Or depuis 2009 sur les 5 dĂ©partements, mais l’idĂ©e n’est pas d’atteindre un chiffre hymalayesque. « Nous nous adaptons Ă  l’évolution des critĂšres, d’ailleurs pour certains nous avions mĂȘme anticipĂ© les demandes obligatoires des services de l’Etat, mais nous restons sur les Artisans (PME/TPE) Â», ajoute Claudia LabrĂšche.

Pour le prĂ©sident de la CMA du Nord, Philippe Guilbert, la promotion d’un Artisan de qualitĂ© constitue toujours un moment important : « C’est un professionnel mis Ă  l’honneur. Il dĂ©fend les valeurs de l’Artisanat dans sa commune. Je remercie le soutien financier de la rĂ©gion depuis l’origine de ce dispositif. »

« La rĂ©gion est au quotidien prĂšs de vous (les artisans) Â», Jean-Michel Michalak

Pour reprĂ©senter Xavier Bertrand, le PrĂ©sident de la rĂ©gion Hauts de France, Jean-Michel Michalak Ă©tait prĂ©sent Ă  la fois comme conseiller rĂ©gional, maire de Sars-et-RoziĂšres, mais aussi ancien Ă©lu de la citĂ© thermale. Ce dernier rappelle, Ă  juste titre, que l’institution rĂ©gionale dĂ©tient « la compĂ©tence dĂ©veloppement Ă©conomique, et notamment sur le commerce, Ă  travers des dispositifs mĂ©connus. En fait, la rĂ©gion est au quotidien prĂšs de vous (les artisans). Â»

ConcrĂštement, la rĂ©gion Hauts de France finance directement, mais Ă©galement avec des fonds de l’Europe (FSE-Fonds Social EuropĂ©en), 50% du dispositif « Artisan en Or Â». Pour le reste Ă  charge, le « PrĂ©sident de la CMA Hauts de France, Laurent Rigaud, maintient son soutien financier Ă  cette promotion des Artisans malgrĂ© toutes les contraintes budgĂ©taires Â», commente Philippe Guilbert.

On n’oublie pas le partenariat de la Banque Populaire sur ce dispositif, depuis son origine, dans un souci de promotion« de l’excellence», prĂ©cise son reprĂ©sentant.

« La CMA, la commune, et la rĂ©gion Ă  cĂŽtĂ© de nous ! Â», Jean-Paul Pollet

Enfin, le couple rĂ©cipiendaire, Jean-Paul et Lydie Pollet, est ravi de cette distinction. « Je remercie la CMA de mettre en valeur les Artisans Ă  travers ces dispositifs, mais Ă©galement le soutien de la mairie. Enfin, il est vrai que la rĂ©gion est aussi Ă  cĂŽtĂ© de nous. Â» 

Ensuite, Jean-Paul Pollet souligne Ă©galement le rĂŽle de La Porte du Hainaut oĂč « nous avons obtenu des fonds pour du matĂ©riel professionnel. Â»

Plus loin que cette mise en avant de l’Artisanat, il est essentiel de comprendre qu’une citĂ© sans commerces et artisans, au coin de la rue, conduit au dĂ©clin de cette collectivitĂ© locale. C’est mĂȘme un ticket gagnant et irrĂ©missible vers la dĂ©sertification gĂ©nĂ©ralisĂ©e
 !

Daniel Carlier

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Les Turbulentes 2025 : un souffle durable sur la ville de Vieux-CondĂ©

(Visuel, la Grande Tablée/DR Le Boulon)

Jane Huvelle : Romain (Carlier), peux-tu nous prĂ©senter l’édition 2025 des Turbulentes en quelques mots ?

« Pas de thĂšme particulier, mais on cherche Ă  rĂ©pondre Ă  des enjeux de sociĂ©tĂ©, le fĂ©minisme, l’exil, le dĂ©part, l’accueil
, tout ce qui nous anime aujourd’hui. Et tout ce qui anime les compagnies aujourd’hui. Cette Ă©dition sera comme toujours un panorama de la crĂ©ation artistique actuelle. Â»

Une centaine de reprĂ©sentations avec une programmation qui est un Ă©quilibre entre des « propositions de sens Â» et des « propositions poĂ©tiques Â». « Une savante construction », comme le dit Virginie Foucault, directrice du Boulon.

J.H : Romain, comment réussir à programmer pour tous les publics ?

Cette annĂ©e, l’accent va ĂȘtre mis sur des spectacles tous publics. Les Turbulentes ont pour vocation premiĂšre de parler Ă  la diversitĂ© des publics, qu’il soit familial ou expert, c’est sa spĂ©cificitĂ©. Mais cette annĂ©e, la brochure Ă  destination du public a Ă©tĂ© dĂ©clinĂ©e en 3 versions. Trois programmes papiers ont Ă©tĂ© Ă©ditĂ©s pour que « Qui que tu sois, tu es le bienvenu ! Â».

Le programme habituel Ă©ditĂ© Ă  10 000 exemplaires, le programme Turbukids adaptĂ© aux enfants, avec uniquement les spectacles Ă  destination des enfants de moins de 12 ans, Ă©ditĂ© Ă  2000 exemplaires, mais Ă©galement le programme simplifiĂ© Ă  250 exemplaires qui va permettre au public Ă  besoin particulier d’avoir des explications trĂšs dĂ©taillĂ©es. A ce titre, il se rapproche des exigences du label FALC (Facile Ă  Lire et Comprendre) et c’est surtout un pas de plus vers l’inclusion d’ores et dĂ©jĂ  une des valeurs fortes du festival.

Visuel « stratĂšge Â» DR/ Le Boulon

Pour rappel, ce festival est gratuit. Dans la programmation, des propositions aux croisements de plusieurs disciplines, des spectacles trĂšs rassembleurs ou trĂšs intimes. Le festival dĂ©fend des valeurs depuis ses dĂ©buts : Ă©cologie, inclusion, accessibilité , mais c’est devenu une prioritĂ©.

Romain insiste beaucoup sur l’impact Ă©cologique d’un festival de cette taille et veut amener les spectateurs Ă  penser collectif : « Le plus petit geste devient immense. Â»

En effet, nous savons aujourd’hui que 80% des gaz Ă  effet de serre d’un tel festival sont transmis par les dĂ©placements des spectateurs.Ces dĂ©placements jusqu’à Vieux-CondĂ© pourront ĂȘtre en transports en commun, car en plus du tram, des navettes ou FLEXO seront affrĂ©tĂ©es jusque tard dans la nuit, au dĂ©part du BOULON jusqu’à certaines communes centrales des agglos de La Porte du Hainaut et de Valenciennes MĂ©tropole, ce qui n’a pas Ă©tĂ© toujours le cas. (Pour connaĂźtre les lieux sur transvilles.com/flexo et https://www.transvilles.com/actualites/turbus25/)

« L’empreinte carbone est entre vos mains », Romain Carlier

Le catering prĂ©vu pour 200 artistes et bĂ©nĂ©voles sera vĂ©gĂ©tarien cette annĂ©e, une empreinte 10x moins gourmande en Ă©nergie. 

Cette annĂ©e, le Boulon fait appel Ă  la compagnie TantĂŽt pour une scĂ©nographie durable. Environ 200 personnes ont participĂ© Ă  l’élaboration des dĂ©cors de la ville, des « petites mains Ă  qui on fait la part belle Â», nous dit Romain Carlier. Ces petites mains qui Ɠuvrent tous les ans, mais cette fois sous la direction d’un artiste, Eric BĂ©zy dit PopĂ© qui a acceptĂ© de prendre la responsabilitĂ© de la scĂ©nographie. Cet artiste multidisciplinaire a Ă©tĂ© appelĂ© pour rĂ©aliser la scĂ©nographie de la ville de Vieux-CondĂ©, aprĂšs quelques annĂ©es de prĂ©sence auprĂšs du festival dans des rĂ©alisations toujours questionnantes sur notre rapport Ă  l’espace et au temps. Ce projet a Ă©tĂ© Ă©laborĂ© pour deux ans. Les Ă©lĂ©ments seront  pĂ©rennes, et surtout, modulables.

Visuel « Friterie mon amie Â» DR/Le Boulon

Par exemple, de grandes arches qui peuvent traverser une rue, des totems, des structures lĂ©gĂšres. Ce sera festif, parlant, joli
, mais neutre, pour que toutes les compagnies s’y retrouvent, que les dĂ©cors servent la ville, montrent la ville, mais « sans la marteler Ă  coup d’histoires Â» pour que chaque spectateur mais aussi chaque compagnie se retrouve sur un terrain fertile Ă  l’imagination.

Eric BĂ©zy parle d’une « Prise de connaissance du territoire humain , entre les petites mains et les diffĂ©rentes structures. Â»

« Vieux CondĂ© sera sur son 31 Â». Durable, transformable, Ă©volutif

Mas, girouettes, de trĂšs grande hauteur vont jalonner la ville, mais aussi des fanions « fabriquĂ©s au kilomĂštre ». L’équipe du Boulon aimerait que cet emblĂšme devienne un symbole, que les habitants de Vieux-CondĂ© en fabriquent et en accrochent Ă  leur fenĂȘtres, hirondelles colorĂ©es qui annonceraient  le printemps et l’arrivĂ©e des turbulentes chaque dĂ©but mai. Si chaque spectacle rĂ©pond Ă  un autre, ils sont tous de qualitĂ©, quelques-uns sont Ă  ne vraiment pas manquer.

« La grande tablĂ©e Â» de La compagnie OpUS, pour ses recommandations avisĂ©es de « spĂ©cialistes en rien du tout Â», une mise en abĂźme du festival, un rendez-vous pour se conforter dans l’idĂ©e que tel spectacle est Ă  voir, ou pas
 selon ses affinitĂ©s, une Ă©mission de radio en direct, un moment improvisĂ© Ă  savourer.

Dans un autre registre, « JOUIR Â», de la compagnie Notre insouciance, qui invite Ă  une rĂ©flexion profonde et collective sur la sexualitĂ© et le plaisir. Peut-on rĂ©inventer nos schĂ©mas Ă©rotiques ?

Visuel « Bolide Â» DR/Le Boulon

« BOLIDE Â» de la compagnie La ponctuelle, crĂ©ation turbulentes 2025 joue aussi avec les clichĂ©s et les schĂ©mas liĂ©s aux femmes et Ă  la voiture.

« La stratĂ©gie du dĂ©pĂŽt de bilan Â» de La compagnie dĂ©bordante, prĂ©sentĂ© en avant-premiĂšre il y a quelques semaines au BOULON nous parlera d’urgence, Ă  se questionner, Ă  vivre, Ă  lutter.

Romain n’a pas besoin de convaincre les 20 000 spectateurs de venir encore cette annĂ©e, mais il nous invite fortement Ă  s’y rendre en transport en commun. Pour que cet Ă©vĂ©nement perdure, dans nos esprits et dans notre contribution Ă  donner du sens Ă  nos actes. Aux turbulentes, tout le monde est acteur. Rendez-vous les 2, 3 et 4 mai Ă  Vieux-CondĂ©

Pour plus d’infos : https://lesturbulentes.com/fr/

Jane Huvelle

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Le Canal Seine Nord Europe, un CPI (chantier politique identifié) en approche !

Parfois, le non-dit est plus parlant que tous les discours en interview politique. En digression, une anecdote durant la campagne europĂ©enne 2019 Ă©tait Ă©clairante. En effet, la liste « Valenciennes Verte Solidaire Â» avait invitĂ© Marine Tondelier, pas encore la patronne du parti politique, mais Ă©lue rĂ©gionale, et David Cormand (aujourd’hui DĂ©putĂ© europĂ©en), un des piliers de l’écologie politique. Ce dernier, pourtant trĂšs Ă  l’aise et surtout structurĂ© sur tous les sujets Ă©cologiques, fait face Ă  une question sur le CNSE. Pas de rĂ©ponse immĂ©diate, le geste empruntĂ© dans son body language, il se retourne vers ses collĂšgues locaux, puis pilonne ce chantier Ă  travers l’argument de base contre ce projet
 « il existe dĂ©jĂ  un canal (Ă  grand gabarit), la Manche ! Â». Retrouvez l’article ci-joint https://www.va-infos.fr/2019/04/24/lecologie-politique-a-aussi-un-parti-cest-eelv/

En clair, ce sujet devant diminuer sur la longue durĂ©e des milliers de haut fourneau en modĂšle rĂ©duit, sur le fameux autoroute A1, est (re)devenu le combat Ă©cologique du moment politique mĂȘme si sa nocivitĂ© Ă©cologique Ă  moyen et long terme laisse perplexe les Ă©colos les plus convaincus. La construction des barrages hydroĂ©lectriques dans les Alpes ne fait plus dĂ©bat depuis longtemps et apporte une Ă©nergie dĂ©carbonĂ©e incontestable. Pour autant, ses Ă©difications ont gĂ©nĂ©rĂ© Ă  l’époque, certes sans les rĂ©seaux sociaux, une polĂ©mique nationale de premier plan ! 

Contre le CNSE, tous les arguments y passent comme celui du report modal insuffisant ! PremiĂšrement, personne ne peut le quantifier Ă  5 ans, puis Ă  10 ans et suite, car l’évolution des vĂ©hicules et leur mode de carburation reste dans le flou. Ensuite, si vous prenez le rĂ©seau de transport en commun sur le Valenciennois, tramway et bus, certes ĂŽ combien perfectible sous la houlette de KĂ©olis, mais qui penserait dire que c’était mieux avant ? ConcrĂštement, le report modal espĂ©rĂ© Ă  10% initialement n’est jamais arrivĂ©. On plafonne Ă  5%, une poussĂ©e Ă  8% fut constatĂ©e antan dans le Valenciennois, mais depuis la COVID, le retour de l’inflation, une paupĂ©risation galopante sur le Valenciennois
 pousse Ă  constater que l’existence de ce rĂ©seau de transport partagĂ© est utile mĂȘme sans le report modal annoncĂ©. 

Les ports du Havre et de Dunkerque impactĂ©, lĂ  Ă©galement, les derniĂšres avancĂ©es n’ont pas Ă©tĂ© suivies visiblement par le parti « Les Ecologistes Â». En effet, l’ancien premier ministre Edouard Philippe a tout fait pour stopper ce projet du CNSE. Toutefois, l’arrivĂ©e de Jean Castex et des efforts conjuguĂ©s de GĂ©rald Darmanin et Xavier Bertrand pour aplanir les problĂšmes financiers, de concurrence avec Le Havre et Dunkerque, et surtout la faisabilitĂ© de ce chantier, furent titanesques. Il faut rappeler que le CNSE est le premier chantier national dĂ©lĂ©guĂ© Ă  une mise en oeuvre rĂ©gionale, ce n’est pas rien d’oĂč cette manifestation Ă©ruptive devant le Conseil rĂ©gional des Hauts de France et une sĂ©ance plĂ©niĂšre trĂšs houleuse https://france3-regions.francetvinfo.fr/hauts-de-france/nord-0/lille/canal-seine-nord-europe-des-militants-ecologistes-et-des-opposants-au-projet-se-mobilisent-pour-denoncer-un-non-sens-3126124.html 

On peut noter que les 8 milliards d’euros flĂ©chĂ©s pour ce projet le sont
 depuis 2019 et consolidĂ©s Ă  cet effet. https://www.va-infos.fr/2019/11/24/le-canal-seine-nord-europe-signe-sa-profession-de-foi-irreversible/ Ce n’est donc pas une dĂ©cision surprise de l’annĂ©e 2025
 ! Oui, les Grands groupes privĂ©s ont refusĂ© ce chantier en direct et c’est grĂące Ă  la puissance publique que ce CNSE verra, ou pas, le jour compte tenu qu’il n’est pas plus rentable Ă  court terme que l’Eurotunnel au XXiĂšme siĂšcle. LĂ  Ă©galement, qui demanderait l’arrĂȘt de ce transport ferrĂ© entre l’Europe et la Grande Bretagne de nos jours ?

Certes, la destruction d’espaces de biodiversitĂ© est plĂ©thorique : 3000 hectares de terres agricoles et naturelles consommĂ©es, un village coupĂ© en deux, des digues allant jusqu’à 42 mĂštres de haut, 78 millions de mĂštres cube de terre excavĂ©s (l’équivalent de 10 tunnels sous la Manche), 35 millions de mĂštres cube d’eau stockĂ©s dans le canal et sa retenue d’eau (grande comme 55 bassines de Sainte-Soline) et 300 espĂšces protĂ©gĂ©es menacĂ©es dont 169 qui ont Ă©tĂ© autorisĂ©es Ă  ĂȘtre tout simplement Ă©radiquĂ©es. Sur ce point, un chantier de cette ampleur sĂšme un trouble Ă©cologique profond sur les bassins versants, la biodiversitĂ©, la faune et la flore. C’est une certitude. De l’autre, cela nous ramĂšne au mĂȘme sujet que la levĂ©e des boucliers Ă©cologiques sur les terres rares Ă  exploiter en France. Surtout pas, il vaudrait mieux les importer de Chine
 De mĂȘme, difficilement comprĂ©hensible que Marine Tondelier arrive dans les meilleurs dĂ©lais sur Trith St LĂ©ger au chevet de Valdunes, afin de soutenir une industrie française, et de prĂ©fĂ©rer les avions cargos oĂč une kyrielle de poids lourds sur l’A1. Pour se construire, ce site industriel du Valenciennois a dĂ©truit des espaces verts, de la biodiversitĂ©, etc., mais permettait une production française sans l’importer de Chine
 !

C’est pourquoi, le raisonnement de tout sauf dans mon jardin connaĂźt ses limites aussi. En rĂ©sumĂ©, la rĂ©flexion pour ou contre doit s’inscrire sur l’utilitĂ© d’une autoroute fluviale du Nord de l’Europe vers l’Ile de France ! Ce mode doux est-il Ă  moyen et trĂšs long terme une belle avancĂ©e Ă©cologique pour la rĂ©gion Hauts de France ? En tout cas, plus prĂšs du Valenciennois, le curage et la remise en route de l’axe CondĂ©-Pommeroeul constitue une rĂ©duction du temps de transport fluvial d’une demi-journĂ©e minimum. LĂ  Ă©galement, on pouvait contester ces travaux et la polĂ©mique associĂ©e sur les boues https://www.va-infos.fr/2019/12/15/le-silence-des-boues-sur-mortagne-du-nord-et-chateau-labbaye/

Enfin, il ne faut pas oublier que la dĂ©cision historique de suspension des travaux, par le Tribunal administratif, de l’A69 a revigorĂ© tous les militants Ă©cologistes. De plus, avec Marine Tondelier réélue au 1er tour de l’élection interne au parti « Les Ecologistes Â», l’arrivĂ©e des Ă©lections lĂ©gislatives (sauf changement), rĂ©gionales et dĂ©partementales en 2027 et 2028, sans oublier la PrĂ©sidentielle (sauf changement), va galvaniser le mouvement politique « vert Â»en difficultĂ©s. En effet, ce dernier est tiraillĂ© entre des polĂ©miques locales pathĂ©tiques et un manque d’indĂ©pendance politique vis Ă  vis de la France Insoumise. Ainsi, sa parole politique est cornaquĂ©e aux soubresauts politiques et non aux grands choix politiques Ă©cologiques du moment. C’est pourquoi, les deux chantiers de l’A69 et du CNSE constituent une aubaine pour l’ex EELV, comme pour dire
 si nous parlions un peu d’écologie et non de notre nombril politique associĂ© Ă  notre gamelle politique rĂ©munĂ©rĂ©e (dĂ©putĂ©, sĂ©nateur, conseiller rĂ©gional, conseiller dĂ©partemental).

Pour conclure, l’A69, et maintenant le Canal Seine Nord Europe au Nord de Paris, sont donc des chantiers politiques identifiĂ©s, mais paradoxalement le CNSE est beaucoup plus compliquĂ© Ă  contester sur l’argumentation Ă©cologique, car il est intrinsĂšquement un symbole, avec le ferroutage, du transport Ă©cologique anti
 poids lourds !

A cet effet, une rĂ©union publique sur le CNSE du collectif « Extinction Rebellion Valenciennes Â» est prĂ©vue ce jeudi 24 avril Ă  18H30, au bar l’Incontournable 9 Place Poterne (accueil 18H30, prĂ©sentation 19h-20h).

Daniel Carlier

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Le VC Valenciennes termine victorieusement sa saison Ă  domicile

(Le VCV tente de surprendre le contre harnésien)

UNE SECONDE PHASE DIFFICILE MALGRE UNE BONNE OPPOSITION

AprĂšs avoir terminĂ© premier de sa poule B avec 46 points pour seize victoires et seulement deux petites dĂ©faites, le Volley Club de Valenciennes s’est donnĂ© le droit de participer aux play-offs d’accession avec Evreux et Sens. Cela face Ă  St DiĂ© des Vosges, Pays Viennois et Harnes le trio  de la poule A. Sachant que les rencontres entre les Ă©quipes de la premiĂšre phase comptent pour le classement gĂ©nĂ©ral final. Une seconde phase difficile pour les protĂ©gĂ©es du prĂ©sident Arnaud Legrand qui accusent Ă  ce jour trois dĂ©faites. Deux face au Pays Viennois (deux fois 3-1) et une contre St DiĂ© des Vosges (3-0). Par contre les Valenciennoises sont allĂ©es s’imposer Ă  Harnes sur le score sans appel de 0-3 (15-25, 19-25, 23-25). Et voilĂ  que pour la cinquiĂšme journĂ©e de cette compĂ©tition l’équipe du Pas de Calais rend va visite, salle du Hainaut, au VCV certainement avec un esprit revanchard avec l’ambition de rĂ©tablir l’équilibre dans ce derby des Hauts de France. Seulement leurs hĂŽtes du soir n’ont pas l’intension de se faire marcher sur les baskets.

LE CLASSEMENT APRES QUATRE JOURNEES

1 Saint DiĂ© des Vosges 23 pts ; 2 Evreux 15 pts ; 3 Sens 10 pts ; 4 VC Valenciennes 9 pts ; 5 Pays Viennois 9 pts ; 6 Harnes 6 pts.

LE VC VALENCIENNES A DU CRAVACHER POUR S’IMPOSER

Laurent au service

Le dĂ©but de match Ă©tait serrĂ© avec  quelques Ă©galisations (7-7, 10-10) mais au fil des minutes les filles de GaĂ«tan Cyrulik prenaient la mesure de leurs hĂŽtes du soir pour s’évader (20-17) et empocher le premier set : 25-20. Le second fut tout aussi Ă©quilibrĂ©, les HarnĂ©siennes ne lĂąchant pas grand-chose (15-13, 20-19), pire elles se montraient plus entreprenantes et aprĂšs quelques smashs et services gagnants elles Ă©galisaient Ă  un partout (23-25). AprĂšs quelques minutes d’interruption pour une petite mi-temps, les Ă©quipiĂšres de Labikova revenaient avec plus de combativitĂ© pour dominer de nouveau leur adversaire (14-4, 20-10). Ce dernier s’accrochait : 22-19 mais rendait finalement les armes : 2-1 (25-20). Il Ă©tait dit que la soirĂ©e allait ĂȘtre longue pour une derniĂšre car Harnes ne s’avouait pas vaincu et faisait toute la course en tĂȘte du quatriĂšme set : 2-2 (23-25). Cela malgrĂ© les encouragements des Youngs Devils, supporters du VAFC, qui n’ont pas arrĂȘtĂ© une seconde. A Valenciennes, VCV veut Ă©galement dire : VolontĂ©-Courage et Victoire comme l’indique le tifo placĂ© dans une des tribunes et dans le tie break cela s’est confirmĂ©. Couteaux entre les dents les Valenciennoises aprĂšs une derniĂšre Ă©galisation (7-7) passaient la vitesse supĂ©rieure pour s’imposer : 15-10 aprĂšs s’ĂȘtre offertes quatre balles de match. Score final : 3-2 . Oufffff !

Les réactions :

Emilie Hipp (coach de Harnes) : << On prend un point ici ce que l’on ne s’attendait pas Ă  engranger. L’équipe s’est bien battue pour essayer de faire de son mieux et a Ă©tĂ© rĂ©compensĂ©e par ce petit gain. >>

Marie Nevot (joueuse du VCV) : << Un match de fin de saison. Nous avons fait le travail pour empocher la victoire, mĂȘme si cela a Ă©tĂ© long. En face les filles se sont bien battues et ce fut plus difficile qu’au match aller. Une bonne saison avec l’objectif d’ĂȘtre en play-off qui a Ă©tĂ© atteint, c’est bien pour le club. >>

GaĂ«tan Cyrulik (coach de Valenciennes) : << Les filles ont dĂ©jĂ  dĂ©crochĂ© un petit peu dans la tĂȘte, avec un match qui ne les intĂ©ressait pas beaucoup. C’est nĂ©anmoins une victoire Ă  domicile, c’est positif. Il reste un match Ă  l’extĂ©rieur chez le champion qui mĂȘme si nous l’emportons, il sera plus heureux que nous. >>

VC VALENCIENNES  – HARNES : 3-2 (25-20, 23-25, 25-20, 23-25, 15-10)

Les Valenciennoises attendent la MVP désignée par le coach adverse.

Olivia Place

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CĂ©sar Hulin, histoire d’une rencontre avec Mokha et les habitats containers

(Espace foncier pour le nouveau bĂątiment de fabrication de containers habitats Ă  Bavay)

Pour le rencontrer, il faut partir sur Bavay oĂč cet entrepreneur dirige plusieurs PME, dont Dipack, spĂ©cialisĂ©e dans la literie de luxe Ă  l’export uniquement et l’emballage bois. Au premier regard, on comprend que ce matĂ©riau vivant et certaines valeurs environnementales sont omniprĂ©sentes sur ce site oĂč tous les bĂątiments ont Ă©tĂ© construits avec cette matiĂšre noble et Ă©cologique, ces derniers sont d’ailleurs chauffĂ©s intĂ©gralement grĂące Ă  une immense chaudiĂšre de copeaux de bois ; vous dĂ©couvrez aussi des moutons sur un espace vert, quelques autres animaux qui se baladent ici et lĂ , 350 pommiers, une place significative Ă  la verdure, un cadre de travail quasi bucolique, et pourtant nous parlons bien d’un site industriel avec 20 personnes sur Bavay et 17 sur Ruitz (Pas de Calais). Pourquoi cette

Autre angle du terrain Ă  bĂątir pour Mokha

description un peu iconoclaste, tout simplement parce que le prochain site de production des habitats containers de l’entreprise Mokha va se situer Ă  Bavay. « Nous construisons sur un terrain disponible sur notre site (3 hectares) un bĂątiment neuf sur 2 500 M2. Il sera opĂ©rationnel dĂšs septembre 2025 Â», explique CĂ©sar Hulin.

Pour atteindre cette ligne d’arrivĂ©e et de dĂ©part d’une nouvelle aventure, une rencontre a fait le reste. Son activitĂ© de literie haut de gamme, principalement vers le BĂ©nĂ©lux, a attirĂ© l’attention de l’association Prim’Toit, du Groupe Adeli, pour ces hĂ©bergements sur les arrondissements du Valenciennois et du Douaisis. « C’était il y a 18 mois environ, j’ai rencontrĂ© Christophe FerraĂŻ et Yves GhesquiĂšre, car ils souhaitaient une remise de prix pour de la literie. Puis, nous avons Ă©changĂ© sur les habitats containers, mais Ă©galement sur le volet insertion. J’avoue que je ne connaissais pas du tout l’habitat container, c’est vĂ©ritablement bluffant ! », poursuit-il.

« Un projet industriel avec du sens », CĂ©sar Hulin

Chemin faisant, le chef d’entreprise a Ă©tĂ© sĂ©duit par cette nouvelle aventure industrielle et sociale, en sus de ses activitĂ©s, car « c’est un projet industriel avec du sens pour moi. Pour ma part, je ne conçois l’insertion que par le travail. Ensuite, ces rĂ©alisations utilisent des matĂ©riaux recyclables. Cela coche toutes les cases. Â» Effectivement, le rĂ©emploi de ces rectangles de mĂ©tal usager constitue un vivier extraordinaire de matiĂšres premiĂšres et bon marchĂ©. 

Ensuite, il n’oublie pas son dĂ©marrage dans la vie d’entrepreneur. « On m’a aidĂ© Ă  mes dĂ©buts. Sur cette activitĂ©, je ne prendrai aucune rĂ©munĂ©ration, mais je souhaite amener un mode industriel Ă  cette fabrication Â». Comme un oxymĂštre pour mesurer l’oxygĂšne dans le sang, CĂ©sar Hulin avait sans doute, Ă  58 ans, le besoin de renvoyer l’ascenseur social sur un projet structurant. En rĂ©sumĂ©, se sentir
 plus utile ! « J’avais dĂ©jĂ  il y a quelques annĂ©es, durant 4 ans, mis en oeuvre un atelier protĂ©gĂ© au sein de mon entreprise. La satisfaction tous les matins de voir ces personnes contentes de venir travailler m’a apportĂ© beaucoup ! Â». 

Pour joindre les mots Ă  l’engagement, il a injectĂ© personnellement 700 000 euros, et le Groupe ADELI 300 000 €, dans une nouvelle mouture de Mokha oĂč il prend 70% des parts sociales et la prĂ©sidence. Puis, il construit sur Bavay, Ă  titre personnel, ce nouveau bĂątiment pour 1,5 millions d’euros dont Mokha pourra bĂ©nĂ©ficier dĂšs septembre prochain. 

Mokha oĂč la recherche d’équilibre

En effet, malgrĂ© quelques rĂ©alisations de haute qualitĂ© comme les Ă©quipements sociaux Jean-Louis Borloo sur la commune de Beuvrages et un carnet de commandes 2025/2026, l’organisation sur deux sites, Quarouble et Onnaing manquaient de rigueur dans le process industriel. Ensuite, il faut avouer que la crĂ©ation de Mokha ex nihilo en 2019 a pris la Covid, la crise Ă©nergĂ©tique, la hausse des matĂ©riaux, il ne manquait plus que la pluie de sauterelles ! 

On peut souligner le choix courageux du Groupe ADELI, et des fondateurs de MOKHA (AGEVAL, Prim’Toit, et ADACI), pour tenir Ă  bout de bras financier cette brillante idĂ©e https://www.va-infos.fr/2023/06/25/du-container-amenage-a-lhabitat-modulaire-avec-mokha/. Se maintenir dans sa zone de confort, avec des activitĂ©s plus classiques, espaces verts, menuiserie, nettoyage, etc., Ă©tait assurĂ©ment plus rationnel que la construction d’habitats containers, faut pas se mentir !

In vivo, l’entreprenariat privĂ© s’est adossĂ© Ă  cette idĂ©e de rĂ©cupĂ©ration des containers en fin de vie pour les convertir en maison individuelle sur mesure. Ainsi, la concurrence prend forme et des appels d’offres arrivent sur le circuit, nous passons donc d’une construction inhabituelle Ă  un outil classique Ă  disposition des marchĂ©s publics et privĂ©s. « Ce n’est pas forcĂ©ment moins cher que le bĂąti en dur que nous connaissons, mais beaucoup plus rapide, et le temps
 c’est de l’argent. En rythme de croisiĂšre, on peut produire en 4 mois un habitat container clĂ© en main sur notre site de Bavay Â», commente le chef d’entreprise. 

Vers la rentabilitĂ© de l’habitat container

Clairement, le social et la rentabilitĂ© doivent se rencontrer au coeur de ce projet avec 15 personnes, sur le site de Bavay, dont la moitiĂ© en insertion (deux ans de contrat). « Je serai exigeant avec toutes les personnes travaillant sur cette rĂ©alisation. Mon discours sera simple ! Vous bĂ©nĂ©ficiez d’un contrat, mais de fait, vous travaillez pour les suivants en insertion », commente CĂ©sar Hulin. 

En effet, les services de l’Etat en soutien d’une structure comme Ageval impose une sortie dynamique (positive) Ă  hauteur de 70%, objectif trĂšs Ă©levĂ© au bout de deux ans de contrat en insertion. En clair, vous ne pouvez pas faire de mauvais choix sur les profils proposĂ©s au sein d’une activitĂ© de toute nature. Dans ce cadre, le Groupe Adeli, et ses entreprises d’insertion membres, conservera la main sur le choix des meilleurs candidats pour travailler chez Mokha.

ConcrĂštement, le site de Quarouble de Mokha est dĂ©jĂ  fermĂ©, mais la production est toujours active sur Onnaing avec un nouveau Directeur d’exploitation. « J’ai embauchĂ© un ancien du BTP dans le bĂątimentaire, Johan Pallente de chez d’Eiffage. Il a de suite repris en main le process de fabrication actuellement sur Onnaing, puis viendra sur Bavay. Le carnet de commandes est acceptable. Bien sĂ»r, nous bĂ©nĂ©ficions du retour d’expĂ©rience du Groupe Adeli, mais nous devons trouver l’équilibre financier. Â» Par contre, toute la production va se concentrer sur Bavay, les sites d’Onnaing et Quarouble seront dĂ©finitivement fermĂ©s.

On l’a compris, la main tendue du chef d’entreprise, sans intĂ©rĂȘt financier personnel, ne sera qu’un fusil Ă  un coup. Il faut que cette sociĂ©tĂ©, Ă  vocation sociale, trouve Ă©galement son crĂ©neau Ă©conomique dans le secteur privĂ© comme le public. « ADELI va plutĂŽt se concentrer sur les marchĂ©s publics, collectivitĂ©s locales et autres, et Johan Pallente et moi mĂȘme sur le secteur privĂ© Â», conclut-t-il.

Une initiative économico/sociale atypique à suivre dans les prochains mois
 !

Daniel Carlier

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(BASKET NF1) : Face Ă  La Glacerie, Escaudain est passĂ© Ă  cĂŽtĂ© d’une grande performance

(Maintien en poche le BFE sera sur la ligne de départ de NF1 la saison prochaine)

ESCAUDAIN DEFINITIVEMENT MAINTENU

DĂ©but septembre 2024, peu de gens auraient misĂ© une petite piĂšce sur le maintien du BF Escaudain en NF1. Et pourtant
 Explications. Le BFE relĂ©guĂ© en NF2 au terme de la saison 2023-2024, ses dirigeants avaient construit une formation afin de remonter rapidement Ă  l’étage d’au dessus. Une NF2 disons forte. Mais voilĂ  que le 10 juillet 2024, Escaudain reçoit de la FFBB la dĂ©cision d’un repĂȘchage en NF1 qu’il accepte naturellement dans la foulĂ©e. Mais voilĂ  se sont alors mĂȘlĂ©es joie et crainte. L’équipe construite allait t’elle pouvoir bien figurer ? D’autant que les craintes allaient s’amplifier. AprĂšs un dĂ©but de saison mi-figue, mi-raisin, trois joueuses : Camille De Sousa, Margot Busignies et AngĂ©lina Martini quittaient le bateau pour diverses raisons. Brrrr
 Le coach Olivier Schellaert ne baissait pas les bras pour autant et le reste de l’effectif avec un wagon d’envie, d’abnĂ©gation et de solidaritĂ© suivait. L’équipe engrangea alors quelques victoires hyper importantes et le 29 mars dernier, aprĂšs avoir accrochĂ© le wagon Sceaux (65-47), le train 59124 entrait victorieusement en gare salle Allende, maintien dĂ©finitif dans une malle Ă  trois journĂ©es de la fin de l’exercice 2024-2025. Bien joué Il reste alors aux protĂ©gĂ©es du prĂ©sident Vincent De Gres trois matchs pour savourer, se faire plaisir et pourquoi pas faire quelques bons coups : ce samedi contre La Glacerie, le 19 avril en dĂ©placement Ă  Nord Alsace pour terminer le 3 mai Ă  la maison contre Dieppe pour certainement fĂȘter tout cela. En coulisses la construction d’une Ă©quipe compĂ©titive pour la saison prochaine est en bonne voie.

LE GROUPE QUI A SAUVE LE BF ESCAUDAIN

Ines Salahy, Margot Dubreucq, Justine Wallez, Jasmine Gil (USA), MaĂ©lys Mpasi, Aminata Zie, Ginette Mfutila (Congo), TymĂ©a Zonzon et Lilie Chiappa de l’équipe B qui vient complĂ©ter l’affectif.  Coach : Olivier Schellaert, Adjointe : Vinciane Gheller.

LA GLACERIE UNE VERITABLE ENIGME 

Ginette Mfutila sur la ligne des lancers francs.

En septembre dernier beaucoup d’amoureux de la balle orange s’interrogeaient. Pourquoi et comment la fĂ©dĂ©ration et son gendarme financier permettaient au club normand de repartir, son prĂ©sident Sylvain Jean ayant demandĂ© le placement du club en redressement judiciaire pour une dette d’environ 120 000 euros ! Jugement rendu le 30 septembre 2024 par le tribunal de Cherbourg. Les ennuis de cette Ă©quipe ne s’arrĂȘtaient pas lĂ  puisque en dĂ©but d’annĂ©e 2025 elle s’est vue retirer un point Ă  son classement par la commission de contrĂŽle de gestion de la FFBB pour : << non-respect au mode de gestion et non-respect du budget validĂ©. >>. MalgrĂ© tous ces pĂ©pins, l’USLG Cherbourg occupe actuellement la 4e place, au pied du podium, avec 32 pts pour 14 victoires et 5 dĂ©faites. 

LE BF ESCAUDAIN PEUT S’EN VOULOIR MALGRE UNE BONNE OPPOSITION

AprĂšs un dĂ©but de rencontre Ă©quilibrĂ© : 7-7 (4e), les Normandes profitaient de mauvais choix, mauvaises passes escaudinoises pour passer un 0-7 malvenu : 7-14 (6e). Rien de bien grave les Ă©quipiĂšres de Margot Dubreucq passaient pour la premiĂšre fois devant aprĂšs la premiĂšre pause : 21-

On y a cru longtemps sur le banc escaudinois

17 (12e). Le coude Ă  coude se poursuivait jusqu’au repos, malgrĂ© des Escaudinoises assez fĂ©briles Ă  la conclusion en ratant des paniers faciles sous le cercle. Mi-temps : 34-35. La reprise Ă©tait du mĂȘme tonneau dans une partie de plus en plus stressante : 42-42 (24e), 45-44 (30e). La victoire avait du mal Ă  choisir son camp mais le BFE allait lui faciliter la tĂąche en tendant une nouvelle fois la joue en ratant de nouveaux paniers faciles qui lui ont certainement coutĂ© la victoire (52-59 (36e). Un succĂšs qui aurait Ă©tĂ© synonyme d’exploit face Ă  une formation toujours en course pour ĂȘtre la premiĂšre dauphine de Champagne Basket (Reims). Score final : 63-68. Dommage


Les réactions :

Maxime Bureau (coach de La Glacerie) : << J’avais vu plusieurs vidĂ©os de cette Ă©quipe et je savais que cela aurait Ă©tĂ© tout sauf facile. C’était un match aprĂšs la trĂȘve qui est bien pour les corps, mais pas pour le rythme. Tout n’a pas Ă©tĂ© parfait mais le principal est que nous terminons Ă  plus cinq. >>

Justine Wallez (joueuse du BFE) : << C’était un match dur, elles sont battantes et physiquement elles ne sont pas mal. Nous avons assurĂ© le maintien, et sur les trois derniers matchs nous avions l’objectif d’en prendre deux. Pourquoi pas, il en reste deux, mais l’ambition principale est atteinte. >> 

Olivier Schellaert (coach du BFE) : << Cela s’est jouĂ© Ă  des dĂ©tails comme souvent dans le sport de haut niveau. Des oublis dĂ©fensifs,  des lay-up que l’on ne marque pas en dessous, mais Ă©galement nous leur avons laissĂ© trop de rebonds dĂ©fensifs qui leur ont permis de lancer des contre-attaques. Tout cela additionnĂ© cela fait ce score. >>

ESCAUDAIN – LA GLACERIE : 63-68 (13-17, 21-18, 11-9, 18-24)

BFE : Wallez 21, Gill 5, Salahy 6, Dubreucq 6, Mfutila 17, Zonzon 6, Zie 2.

La Glacerie : Ferre 3, Kerbaul 13, Diawara 14, Mendes 3, Effamfegue 15, Velleyen 9, Marquet 11

Olivia et Robert Place

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(Denain) Un budget portĂ© (encore) sur l’investissement, rĂ©duction de la dette, et maĂźtrise de la charge salariale !

(Visuel, futur coeur de ville)

Pour prĂ©senter le budget 2025 de la majoritĂ© municipale, l’édile porte le fer sur « la continuitĂ© d’un effort sur l’investissement, 20,1 millions euros en 2024 dont 14,8 millions d’euros exĂ©cutĂ©s (soit 75%) et 16,3 millions d’euros en 2025, mais cette annĂ©e sans aucun emprunt. En comparaison aux communes de mĂȘme strate, nous investissons 716 euros par habitant contre 395 euros par habitant en moyenne nationale. Â»

La liste des chantiers en cours ou programmĂ©s est plĂ©thorique : Transformation du centre-ville, Ă©cole Condorcet, Ă©clairage led, rĂ©novation thermique des bĂątiments publics, vidĂ©o surveillance, logements dans l’ülot Basly


Evidemment, Anne-Lise Dufour souligne particuliĂšrement la capacitĂ© d’autofinancement de 13 432 820 euros, grĂące Ă  son Ă©pargne brute, une subvention exceptionnelle d’un million d’euros de la CAPH (Booster) et autres subventions d’Etat et des collectivitĂ©s publiques. De fait, l’absence d’emprunt contractĂ© en 2025 permet de rĂ©duire plus encore la dette publique de Denain. « MalgrĂ© tous nos investissements et les mesures sociales pour la population, nous passons de 19,3 millions d’euros en 2020, 15,2 en 2025, et 13,3 au 01 janvier 2026, donc 6 millions d’euros de dĂ©sendettement Â», prĂ©cise-t-elle. D’ailleurs, le chiffre baromĂštre d’une bonne gestion des comptes publics est la capacitĂ© de dĂ©sendettement d’une collectivitĂ© locale, 2,2 ans en 2024 et 1,69 ans en 2025. Un chiffre excellent positionnant Denain dans les meilleurs ratios sur les 82 communes du Valenciennois
 avec 20 000 habitants environ. 

Travaux rue du Marechal Leclerc

Enfin ultime paramĂštre de traçabilitĂ© sur la gestion appropriĂ©e d’une commune, la maĂźtrise des charges de fonctionnement, et notamment la masse salariale. ConcrĂštement, la commune avait 322 ETP(Equivalent Temps Plein) en 2020. En 2025, compte tenu de la mobilitĂ© remarquĂ©e aprĂšs Covid, mais surtout des compĂ©tences transfĂ©rĂ©es Ă  la CAPH comme 12 emplois/mĂ©diathĂšques, 5 pour la piscine, 3 pour la Ruche d’entreprises, la ville comprend en 2025 298,4 ETP, soit 52,35% de la section de fonctionnement. Ce dernier paramĂštre est trĂšs raisonnable Ă©galement.

Un budget primitif local, comme tous les choix politiques, est critiquable et imparfait. Pour autant, la commune de Denain, sur la base objective des chiffres, est tout simplement bien gĂ©rĂ©e. Certes, les signatures des dispositifs d’Etat, PNRQAD, NPNRU, et autres, abondent massivement dans le paysage budgĂ©taire local, mais encore faut-il un dossier en face pour les obtenir ! La campagne Ă©lectorale pourra difficilement se porter sur le bilan financier du mandat 2020/2026, tout simplement solide !

« Un Ă©cran de fumĂ©e Â», Youssouf Feddal 

Seule membre de l’opposition Ă  s’exprimer, un peu dommage pour le pic de l’annĂ©e en terme de dĂ©mocratie participative, est Youssouf Feddal. Clairement, il ne fait pas dans la demi-mesure : « Sur quasi 100 millions d’euros durant ce mandat, vous avez seulement 25% de cette somme distribuĂ©e dans les politiques publiques. Mais ou va l’argent, dans les poches des grandes entreprises privĂ©es ? Ensuite, vous avez Ă©galement des projets comme le restaurant de la piscine oĂč 5 exploitants ont essayĂ© de travailler, c’est un flop ! Votre budget est un Ă©cran de fumĂ©e. Â»

Le vote du budget est à la majorité avec 2 votes contre et une abstention.

Les subventions aux associations

« Il y a une coupe sombre dans les budgets allouĂ©s aux associations », mentionne Youssouf Feddal. A cette affirmation, Akim Dergal rĂ©pond que ce budget associatif est encore Ă  440 000 euros. « Je participe Ă  toutes les AG et je ne vous aperçois jamais ! », commente Akim Derghal. « Je n’ai pas besoin d’ĂȘtre prĂ©sent aux AG pour me rapprocher des associations. J’ai Ă©tĂ© prĂ©sident d’une association prĂ©cĂ©demment et je connais bien les rĂ©alitĂ©s associatives. Â»

Anne-Lise Dufour prĂ©cise que certaines demandes « sont en lien avec leurs besoins et il existe prĂšs de 330 000 euros de fonds d’associations denaisiennes sur des Livrets A. Â»

 Dispositif interne, violence


La commune de Denain reconduit son adhĂ©sion au dispositif interne de signalement des atteintes Ă  l’intĂ©gritĂ© physique, des actes de violence, de harcĂšlement, de discrimnation, agissements sexistes. C’est l’occasion de souligner que pour la premiĂšre fois, vous pouvez dĂ©duire, sur votre imposition 2024, votre don Ă  une association contre les violences conjugales et intrafamiliales au mĂȘme titre que les autres structures d’utilitĂ© publique.

Box médicale

Le conseil municipal a votĂ© l’installation d’une box mĂ©dicale devant le Centre Hospitalier de Denain. « L’hĂŽpital public a validĂ© cette implantation, car ils sont dĂ©bordĂ©s Â», souligne Anne-Lise Dufour. C’est le principe d’une tĂ©lĂ©consultation. 

Nouveau Groupe scolaire Place Wilson

Dans les projets futurs, la crĂ©ation d’un nouveau groupe scolaire Place Wilson est Ă  l’étude. Cet Ă©tablissement public comprendrait 128 Ă©lĂšves en maternelle et 298 en Ă©lĂ©mentaire. A ce stade, nous sommes dans le lancement d’un concours restreint europĂ©en de maĂźtrise d’oeuvre. A charge pour la nouvelle Ă©quipe issue des Ă©lections municipales 2026 de mettre en oeuvre ce projet. 

Cet Ă©quipement scolaire s’inscrit dans les amĂ©nagements publics possibles grĂące au NPNRU (Nouveau Programme National de RĂ©novation Urbaine) pour un coĂ»t de 16 383 120 euros, dont part ville 2 897 162 euros. 

Daniel Carlier

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Le SIAVED veut voir plus loin que son budget 2025

Charles Lemoine : « Nous devons d’ores et dĂ©jĂ  travailler sur les enjeux 2026-2032 Â»

Pour cet opus financier, les Ă©lu(e)s Ă©taient au rendez-vous d’un « des plus gros syndicats mixte en France Â», souligne Arnaud Decagny, le vice-prĂ©sident en charge de la prĂ©sentation du budget. En propos liminaire, Charles Lemoine, le PrĂ©sident du SIAVED, rappelle un questionnement dĂšs 2026 : « En effet, la TGAP (Taxe GĂ©nĂ©rale sur les ActivitĂ©s Polluantes) demeure inconnue aprĂšs 2025. Il y a fort Ă  parier que cette taxe sera rĂ©visĂ©e Ă  la hausse pour les annĂ©es futures. Â» Sachant que ce paramĂštre est une cause centrale des investissements massifs du SIAVED, en sus des modifications lĂ©gislatives, le brouillard financier pourrait accompagner ces prochaines annĂ©es. C’est pourquoi, le choix dĂšs le mois d’octobre prochain d’entamer une rĂ©flexion est important : « Nous devons d’ores et dĂ©jĂ  travailler sur les enjeux 2026-2032. Â» Tout en sachant que la TGAP est passĂ©e de 20 Ă  65 euros sur le stockage et de 4 et 25 euros pour l’incinĂ©ration.

La particularitĂ© du Budget de cet EPCI est qu’il composĂ© de multiples volets :

Le Budget principal regroupe le partage des coĂ»ts en commun pour les diffĂ©rentes compĂ©tences du SIAVED, CVE, Traitement, Valorisation, Tri, et Collecte. Evidemment, il est composĂ© quasi exclusivement d’un budget de fonctionnement  Ă  hauteur de 14 619 000 euros et Ă©quilibrĂ© par des prestations du SIAVED vers les autres compĂ©tences. Il faut noter que ce syndicat mixte, nouvelle formule, a bĂ©nĂ©ficiĂ© dans la corbeille de la mariĂ©e d’un site administratif construit ex nihilo sur le foncier historique Ă  Douchy-les-Mines. 

Le Budget CVE (Centre de Valorisation ÉnergĂ©tique)

Sur cette annĂ©e 2025, la chose Ă  retenir est l’investissement massif sur les outils de valorisation des dĂ©chets mĂ©nagers et spĂ©ciaux. En effet, le CVE de Maubeuge va bĂ©nĂ©ficier d’une rĂ©novation lourde de 45 millions d’euros, mais Ă©galement 2 millions d’euros sur le site de Saint-Saulve, et 1,8 millions d’euros sur Douchy-les-Mines. En regardant dans le rĂ©troviseur, l’ancien PrĂ©sident d’Ecovalor (Saint-Saulve), Philippe Baudrin, souligne un « investissement pendant 10 ans d’un montant de 20 millions d’euros. Les Ă©lu(e)s ont une responsabilitĂ© environnementale ! Â». Donc, l’enveloppe d’investissement CVE s’évalue Ă  50 millions d’euros. Enfin, le GER (Gros Entretien et Renouvellement), obligatoire par convention avec les entreprises exploitantes des CVE, est comptabilisĂ© Ă  6,9 millions d’euros pour les 3 CVE en 2025. Sur le budget annexe global du CVE, les dĂ©penses d’équipement reprĂ©sentent 73%. 

Ensuite, sur ce point prĂ©cis, les PrĂ©sidents des 7 EPCI ont fait le choix prudentiel d’une rĂ©novation trĂšs lourde des CVE. A ce titre, le CVE de Douchy-les-Mines sera sur les tablettes budgĂ©taires dans les prochaines annĂ©es avec Ă©galement un investissement de 50 millions d’euros Ă©galement ; donc, une enveloppe globale de 100 millions d’euros en investissement pour les 3 CVE.

Dans ce cadre, Georges Flament, Ă©lu communautaire, expose son inquiĂ©tude financiĂšre Ă  l’endroit du SIAVED sur le temps long « compte tenu de sa capacitĂ© de dĂ©sendettement trĂšs Ă©levĂ©e (17 ans) Â». Arnaud Decagny rĂ©pond tout de go : « On ne peut pas comparer une collectivitĂ© locale et un syndicat mixte comme le SIAVED. Dans chaque syndicat de ce type, vous avez une enveloppe trĂšs importante consacrĂ©e Ă  l’investissement. Ensuite, ces rĂ©novations sont consĂ©cutives aux nouvelles dispositions lĂ©gislatives avec une mise aux normes obligatoires. Enfin, ensemble nous prenons moins de risques. Â» Effectivement, le poids du syndicat mixe, en l’occurrence le SIAVED, constitue un amortisseur du risque financier. La menace sera d’autant plus lourde pour les structures privĂ©es ou publiques plus rĂ©duites.

En propos introductif, le PrĂ©sident du SIAVED avait soulignĂ© la baisse des recettes sur la revente d’électricitĂ© d’environ de 8 millions d’euros. Certes, c’est une bonne nouvelle pour le particulier, mais moins favorable pour un CVE français. 

Toutefois, Jean-François Delattre, Ă©lu communautaire de la CAPH, s’interroge sur le choix de travaux d’une durĂ©e de vie Ă  10-15 ans : « Nous allons rĂ©aliser des grands travaux de modernisation, mais pas Ă  neuf. Des problĂ©matiques vont se poser dĂ©jĂ  dans moins d’une dizaine d’annĂ©es (d’oĂč une rĂ©flexion prospective inĂ©vitable) pour relancer de nouveaux chantiers de rĂ©novations. » Enfin, la protection de l’environnement Ă  un coĂ»t et «  ne devrions pas rĂ©duire notre service 5 Ă©toiles ? Â», ajoute-t-il ?

Toutefois, il ne faut jamais perdre de vue que sans la valorisation Ă©nergĂ©tique, via les CVE, la seule solution serait le degrĂ© zĂ©ro de l’écologie, l’enfouissement !

Le Budget Traitement

Dans ce budget, vous avez le coeur du moteur du traitement, les dĂ©chetteries ! Quasiment doublĂ©, le nombre de dĂ©chetteries constitue une force de proximitĂ© pour le traitement des dĂ©chets par apport volontaire. 

Pour 2025, la construction d’une dĂ©chetterie neuve sur la commune de Saint-Amand-les-Eaux poursuit son chemin (investissement 2,5 millions d’euros dont 200 000 € de foncier) sans oublier la rĂ©novation et l’entretien du rĂ©seau sur les 7 EPCI. A cet effet, la contribution de ces derniĂšres s’élĂšve Ă  40 millions d’euros en 2025 contre 37,5 en 2024. 

Sur ce volet sensible pour toutes les intercommunalitĂ©s, Charles Lemoine commente : « Pour la compĂ©tence obligatoire pour les 7 intercommunalitĂ©s, les contributions demandĂ©es connaĂźtront une augmentation trĂšs modĂ©rĂ©e. Si une lĂ©gĂšre diminution est constatĂ©e au niveau de la fonction tri grĂące au dĂ©marrage de notre Centre de tri, les contributions pour la fonction traitement et valorisation seront, quant Ă  elles, rehaussĂ©es en moyenne de 7%, et ce, pour faire face Ă  nos besoins d’investissement pour nos installations, CVE et dĂ©chetteries. Concernant la collecte, le montant des contributions correspond Ă  100% du coĂ»t net des prestations. »

Le Budget Tri

Evidemment, l’arrivĂ©e du nouveau Centre de Tri public en face du site administratif du SIAVED constitue l’évĂ©nement de cette annĂ©e 2025. Peu Ă  peu durant cette annĂ©e, ce nouveau site prend en gestion de plus en plus de matiĂšres. Son inauguration officielle se dĂ©roulera le vendredi 19 septembre prochain. 

Le Budget Collecte

LĂ , Ă  la diffĂ©rence des autres compĂ©tences oĂč les 7 EPCI sont concernĂ©es, la collecte a Ă©tĂ© choisie par 3 EPCI seulement, Valenciennes MĂ©tropole avec une DSP en faveur de l’entreprise Nicolin, La Porte du Hainaut  avec une DSP en faveur de l’entreprise Coved, et la CA2C avec une DSP en faveur de l’entreprise Suez. 

C’est sans doute la compĂ©tence la plus complexe, le syndicat mixte a confiĂ© Ă  des exploitants cette activitĂ© dans le cadre d’un cahier des charges, mais la mission est plus distancielle que les autres et le potentiel de retour nĂ©gatif des usagers beaucoup plus fort, pas simple !

Ensemble, rĂ©duisons nos dĂ©chets. Votre avis compte ! Jusqu’au 05 mai 2025, donnez votre avis sur https://www.siaved.fr/enquete-en-ligne-contribuez-a-faconner-l-avenir-du-territoire-votre-avis-est-essentiel

Daniel Carlier

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La fin de la dédiabolisation du Rassemblement National ?

Ni procureur, ni juge, le Rassemblement National, comme Marie Le Pen et autres, sont prĂ©sumĂ©s innocents depuis qu’ils ont interjetĂ© en appel la semaine derniĂšre. Pour autant, on peut rapporter quelques faits
 issus d’un procĂšs public qu’un enfant en cycle Ă©lĂ©mentaire pourrait comprendre !

Lorsqu’un candidat ou une candidate se prĂ©sente Ă  une Ă©lection locale, ce dernier se doit de respecter les rĂšgles du code Ă©lectoral se rĂ©fĂ©rant Ă  ce scrutin. Si ces derniĂšres ne lui conviennent pas, c’est son droit ; il ne se prĂ©sente pas le plus simplement du monde. En l’espĂšce, un article relativement rĂ©cent de la CommunautĂ© europĂ©enne dĂ©finit le pĂ©rimĂštre de travail des collaborateurs sur Bruxelles/Strasbourg et des collaborateurs locaux sur le territoire de l’élu europĂ©en. Bien sĂ»r, on peut la contester et demander une modification de la rĂšgle avant d’orienter les fonds publics europĂ©ens. Par contre, le faire sans attendre contre la rĂšgle en vigueur pendant des annĂ©es et s’offusquer que d’autres partis europĂ©ens dĂ©noncent ce comportement financier, respectĂ© par ailleurs par les autres formations politiques, est assez croustillant. Sauf erreur, ce mandat Ă©tait bien celui d’une Ă©lection europĂ©enne, et le volet « nul n’est censĂ© ignorer la loi Â» s’applique en France comme au sein de l’hĂ©micycle europĂ©en. 

Ensuite, le jugement indique concrĂštement qu’il n’y pas d’enrichissement personnel, mais un enrichissement partisan. En clair, l’argent partait dans les caisses du parti politique, le RN, qui reversait des rĂ©munĂ©rations trĂšs confortables aux collaborateurs europĂ©ens, notamment lesdits locaux dont la mission exclusive est d’assister le dĂ©putĂ© sur son territoire concernant sa mission europĂ©enne. 

Enfin, on notera pour l’anecdote que parmi les collaborateurs europĂ©ens figuraient l’ancien garde du corps de Jean-Marie Le Pen, voire de Marine Le Pen par la suite, le majordome de Jean-Marie Le Pen, et la soeur de Marine Le Pen, Yann Le Pen. Ce sont des faits simples dont chacun interprĂ©tera le travail, rĂ©el ou pas, pour l’Union europĂ©enne. 

Pour le reste, les plaignants et les accusĂ©s exposeront leurs arguments juridiques devant la Cour d’appel dĂšs l’étĂ© 2026, ce qui est pour le coup un Droit inaliĂ©nable de la libertĂ© de tout justiciable !  Toutefois, la façade politique ne doit pas modifier la recherche de la vĂ©ritĂ© par les magistrats, c’est mĂȘme le contrat social entre un citoyen et la justice de son pays.

La loi « Ciotti » en juin 2025 ?

Et le plus fort est la prochaine loi proposĂ©e par le PrĂ©sident du Groupe parlementaire, Eric Ciotti, durant sa niche parlementaire au mois de juin 2025 afin de supprimer l’exĂ©cution immĂ©diate d’une peine inĂ©ligibilitĂ© en 1Ăšre instance.

En effet, cette loi autoriserait, un(e) maire, un(e) prĂ©sident d’une collectivitĂ© territoriale, un conseiller dĂ©partemental ou rĂ©gional, un(e) dĂ©putĂ© ou un(e) sĂ©nateur, voire un(e) dĂ©putĂ©(e) europĂ©en(ne), la prolongation d’une procĂ©dure sur une durĂ©e infiniment longue, sans exĂ©cution de l’inĂ©gibilitĂ© comme c’était le cas avant 2016 (Loi sapin 2). Il faut bien l’admettre, la palette des recours potentiels et le talent des avocats repousseraient de 10 ans, pour ne pas dire plus, tout en continuant de se prĂ©senter aux Ă©lections intermĂ©diaires et de poursuivre son mandat en cas de réélection. Le ou la politique est un justiciable comme les autres, car les « Françaises et les Français ne supportent plus que les Ă©lus se pensent au dessus des lois Â», souligne l’ancien Ministre Michel Sapin dans une matinale fustigeant ce projet d’Eric Ciotti « pas de loi d’exception pour supprimer l’exception Â», conclut-il.

« L’égalitĂ© pour tous Â», c’est respectĂ© la loi, « la justice pour tous Â», c’est son application sans distinctions que l’on soit puissant ou misĂ©rable ! Tout cela, le Rassemblement National le souhaite pour les autres, comme dans l’intervention de Marine Le Pen en vidĂ©o pour une inĂ©ligibilitĂ© Ă  vie en 2013, mais pas pour eux. La politique, voire une Ă©lection Ă  venir, donnerait-elle le droit Ă  un totem d’immunitĂ© ?

Marine Le Pen n’est pas innocente Ă  36% (sondage pour le scrutin prĂ©sidentiel), elle le sera Ă  100%, ou pas du tout, selon les juges de la Cour d’appel dĂšs l’étĂ© 2026, voire Ă  l’expiration de tous les recours en Droit.

Daniel Carlier

 

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Desserrer l’étau
 fiscal et budgĂ©taire Ă  Saint-Saulve

(Visuel du site O’Centr’Halle dont le chantier s’achĂšve)

Saint-Saulve, symbole de la prĂ©caritĂ© budgĂ©taire d’une collectivitĂ© locale !

En propos liminaire, Yves Dusart Ă©voque un retard de livraison du chantier Groupe scolaire du Bas Marais. « Nous ne pourrons pas faire la rentrĂ©e en septembre 2025 compte tenu des intempĂ©ries en dĂ©but de chantier 2024 (forte pluviomĂ©trie). Ensuite, nous n’avons jamais pu rattraper le retard, sans oublier la liquidation judiciaire d’une entreprise (en charge des charpentes mĂ©talliques, bois, ossature) ce qui nous amĂšne Ă  dĂ©caler cette rentrĂ©e scolaire (sur site) au mois de janvier 2026. L’équipement sera livrĂ© fin octobre 2025 », commente le maire. Une discussion s’est engagĂ©e avec l’opposition sur le montant de l’investissement dĂ©diĂ© Ă  ce projet, nous y reviendrons dans le dĂ©bat budgĂ©taire !

Ensuite, l’édile Ă©voque la visite du Nouveau Sous-PrĂ©fet de Valenciennes dont l’expertise financiĂšre ne sera pas inutile sur le Valenciennois : « Il est trĂšs abordable et hyper pointu sur les finances publiques. Il a parfaitement ciblĂ© nos problĂ©matiques. Â» Pour autant, les paramĂštres d’un potentiel fiscal trop Ă©levĂ© colle Ă  la peau de cette commune comme la peste bubonique. Cette donnĂ©e financiĂšre conduit, annĂ©e aprĂšs annĂ©e, Ă  la rĂ©duction des dotations d’Etat : « Personne ne vient en aide Ă  Saint-Saulve ! C’est pourquoi, nous allons relancer une campagne de communication Ă  l’instar de celle pour le Groupe scolaire du Bas Marais. A l’époque, nous avions obtenu 52 % de fonds publics pour cette construction scolaire et je remercie d’ailleurs Valenciennes MĂ©tropole pour son soutien d’un million d’euros, non prĂ©vu dans le projet initial Â», commente Yves Dusart. 

Excédent de fonctionnement 2024

Avant l’examen de tout budget primitif, l’excĂ©dent (ou pas) budgĂ©taire de la section de fonctionnement et/ou d’investissement de l’annĂ©e prĂ©cĂ©dente est obligatoire. En l’espĂšce, le solde positif 2024 de 5 928 493 euros en section de fonctionnement sera reportĂ© dans ladite section en 2025. Ensuite, le solde excĂ©dentaire dans la section d’investissement de  2 945 871 euros est flĂ©chĂ© vers les recettes d’investissement sur le BP 2025. « Cette donnĂ©e s’explique par le dĂ©calage du chantier du Groupe scolaire du Bas Marais », prĂ©cise Jean-Marie Dubois. Pour rappel, le BP 2024 avait ciblĂ© les investissements sur le site « Ă” Centr’Halle Â», le Groupe scolaire Bas Marais, et l’eco-village dont l’objectif est de muscler le logement de 250 logements supplĂ©mentaires sur la ville. « Nous avons tout fait pour ne pas descendre en dessous du seuil des 10 000 habitants ce qui eut Ă©tĂ© une catastrophe pour Saint-Saulve Â», ajoute Yves Dusart.

Pas directement liĂ©, mais tout de mĂȘme, l’édile a donnĂ© des nouvelles du Centre pĂ©nitentiaire et de ses futurs 750 habitants (environ) permanents : « Le projet est toujours actif pour le nouveau Garde des Sceaux. L’APIJ, en charge des rĂ©alisations de bĂątiments pĂ©nitentiaires, poursuit son travail sur le calendrier des travaux. Â»

Fiscalité locale 2025

Comme de nombreuses collectivitĂ©s locales, la commune ne va pas toucher aux taux de la taxe fonciĂšre, ni celle de la TF non bĂątie, ni de la taxe d’habitation sur les rĂ©sidences secondaires. Pour autant, Sheerazad Aouadi commente une hausse rĂ©cente : « Vous avez failli Ă  votre promesse de campagne Ă©lectorale en augmentant dĂšs le dĂ©but du mandat la taxe fonciĂšre. Il y avait d’autres options, l’éclairage public, la piscine, les services Ă  la population. Vous n’ĂȘtes pas le seul Ă  avoir des idĂ©es. Â» Yves Dusart rĂ©pond immĂ©diatement : « Ce n’est pas au dĂ©but du mandat, mais au budget 2022. De plus, c’est sur ordre du PrĂ©fet du Nord et de toute façon, nous n’aurions pas pu Ă©quilibrer notre budget sans celle-ci. D’ailleurs, vous l’avez votĂ© Ă  l’époque. Enfin, indiquez officiellement que vous voulez rĂ©duire les services Ă  la population. »

La collecte 2025 s’annonce plus rĂ©duite pour la commune, 8 774 678 € contre 8 857 724 euros en 2024. A ce titre, Jean-Marie Dubois commente une faible hausse de la futur taxe fonciĂšre, 0,74%, et par suite « une bonne nouvelle pour le pouvoir d’achat des Saint-Saulviens ! Â», selon Sheerazad Aouadi. 

Quand on se compare, on se rassure
, mais pas à Saint-Saulve !

Les premiers mots de Jean-Marie Dubois, adjoint aux finances, sont Ă  la mesure de l’ariditĂ© du sujet : « Nous voici devant ce Budget Primitif 2025 tant redoutĂ©. Pour rappel, cette construction dĂ©marre dĂšs le 01 octobre de l’annĂ©e prĂ©cĂ©dente.  D’ailleurs, je regrette que l’opposition n’assiste jamais Ă  ces commissions financiĂšres. Ensuite, nous avons traversĂ© durant ce mandat, la Covid, la crise Ă©nergĂ©tique et la dette publique (d’Etat). » Rappelons le discours des annĂ©es prĂ©cĂ©dentes avec une rĂ©elle interrogation sur la faisabilitĂ© d’un budget en 2025 Ă  Saint-Saulve
 !

Comme un symbole d’un paquet cadeau empoisonnĂ©, le maire explique « que l’AMF* avait calculĂ© notre DGF (Dotation GĂ©nĂ©rale de Fonctionnement) en 2025 Ă  76 900 euros et au final elle est de 26 091 €. Â» Dans la foulĂ©e, la projection des dotations de l’Etat, tout cumul, DGF, DSU
 avec des communes de mĂȘme strate sur le Valenciennois fait froid dans le dos.. « mĂȘme si je suis trĂšs content pour celles-ci ! Â», prĂ©cise le maire. De plus, la commune ne rentre jamais dans les critĂšres de la pĂ©rĂ©quation, c’est Ă  dire d’un reversement d’une collectivitĂ© locale Ă  un fonds commun oĂč des collectivitĂ©s locales comme Prouvy, Petite-ForĂȘt, voire Hordain abondent des moyens financiers au bĂ©nĂ©fice de communes en dĂ©licatesse budgĂ©taire. 

En rĂ©sumĂ©, une baisse inexorable des dotations de l’Etat, une pĂ©rĂ©quation impossible en sa faveur, investissement corsetĂ©, rĂ©duction mĂ©canique des services Ă  la population, j’en passe et des meilleurs. A un moment donnĂ©, comme l’esprit de la loi NOTRe l’a instillĂ© Ă  bas bruit Ă  travers le transfert de compĂ©tences Ă  l’EPCI et par suite de la puissance financiĂšre territoriale, la volontĂ© de l’Etat in fine n’est-elle pas de supprimer la strate communale au bĂ©nĂ©fice d’une seule intercommunalitĂ© et de ses Ă©lus, puis des techniciens Ă  l’échelon local. On y allait tout droit, sauf que la pandĂ©mie a remis en avant l’utilitĂ© d’une force politique de proximitĂ© et des Ă©lus au contact des besoins
 de sa population. Finalement, un maire est utile pour se prendre des baffes Ă  la place du pouvoir central !

Le Groupe scolaire du Bas Marais

Pour ce budget primitif 2025, les canons financiers sont les suivants : 4,94% de hausse des dĂ©penses de fonctionnement Ă  caractĂšre gĂ©nĂ©ral, « et nous sommes Ă  jour de nos factures 2024 (exĂ©cutĂ©es) », prĂ©cise l’adjoint aux finances, sur une enveloppe globale concernant la section fonctionnement de 21 891 968 euros. Bien sĂ»r, la masse salariale est une composante majeure dans cette section, celle-ci impacte Ă  58% ce budget de fonctionnement. Certes, cette donnĂ©e est Ă©levĂ©e, car le standard d’une pesĂ©e raisonnable se calibre plutĂŽt en dessous de 50% pour une collectivitĂ© locale, mais avec Ă©galement beaucoup moins de services Ă  la population que la commune de Saint-Saulve propose, piscine communale, MJC AthĂ©na, etc. Les raisons du poids de la masse salariale sont de fait structurelles sur cette commune et dans la ligne politique de CĂ©cile Gallez trĂšs portĂ©e sur le service Ă  ses administrĂ©s. La hausse de la charge de salaires est de 1,89% pour 2025.

Concernant l’investissement, il est en hausse Ă©galement de 5,94% Ă  18.493.000 euros oĂč le Groupe scolaire occupe une place majeure dans celui-ci, 9,2 millions d’euros. A ce titre, Sheerazad Aouadi s’interroge sur le coĂ»t de cet Ă©quipement scolaire : « C’est 10, 13 ou 18 millions d’euros ? ». Yves Dusart rĂ©pond tout de go : « La dĂ©libĂ©ration a Ă©tĂ© validĂ©e Ă  13 millions d’euros TTC et depuis ce montant n’a pas bougĂ© ! Â» Pour sa part, Bruno Thiollet revient sur ce choix d’un nouveau Groupe Scolaire. « N’avez-vous pas fait des devis sur l’école du centre ? Une rĂ©novation importante, ce n’est pas le mĂȘme coĂ»t que la rĂ©alisation d’un nouveau Groupe scolaire (avec 14 classes) ! Â». Concernant les travaux, la problĂ©matique des sanitaires est centrale pour ce choix d’une nouvelle page scolaire sur Saint-Saulve. « On ne pouvait pas (techniquement) rĂ©aliser de nouveaux sanitaires sur cette Ă©cole. Ensuite, vous avez votĂ© cette dĂ©libĂ©ration sans questions sur ce projet Ă  l’époque ! », rĂ©pond l’édile. 

ConcrĂštement, sur les 13 millions d’euros TTC, 52% sont subventionnĂ©s et de fait un emprunt de 6,2 millions d’euros pour le reste Ă  charge de la collectivitĂ© locale. Le choix en 2025 de rĂ©aliser un nouvel emprunt Ă  hauteur de 2,7 millions d’euros met en lumiĂšre deux paramĂštres ; Saint-Saulve ne peut compter uniquement sur son autofinancement pour investir, ni la FCTVA dont le remboursement intĂ©gral 2024 est le dernier, mais de l’autre conserverait une signature de qualitĂ© pour emprunter (dans l’attente d’une rĂ©ponse bancaire) et rĂ©aliser des investissements pour sa commune. Au global sur le volet emprunt, la commune doit 12 millions d’euros en capital restant dĂ» et une annuitĂ© d’1.080.000 euros Ă  rembourser en 2025.

Entre renoncement et investissement, le dilemme de Saint-Saulve !

Une dĂ©libĂ©ration met en lumiĂšre les renoncements et les choix d’investissements. « Nous devons Ă  chaque budget faire des arbitrages trĂšs douloureux Â», souligne Jean-Marie Dubois. En effet, cette enveloppe d’investissement 2025 comprend Ă©galement un travail sur les abords du futur Groupe scolaire Bas Marais : Parvis et sa vĂ©gĂ©talisation aux abords du futur Groupe scolaire, crĂ©ation d’un parking public de 105 places de stationnement, crĂ©ation d’un jardin sauvage, d’un cheminement piĂ©tonnier, aire de jeux reconfigurĂ©, jardin pour la sensibilisation Ă  la biodiversitĂ©. Ces travaux s’évaluent Ă  3 012 050 euros avec une subvention de 400 000 euros par le Conseil dĂ©partement du Nord, donc un reste Ă  charge local de 2 612 050 euros. 

Pour le reste, Yves Dusart souligne les dĂ©laissĂ©s de l’investissement faute de moyens comme « une aire de jeux petite enfance, un rĂ©amĂ©nagement du CCAS, une rĂ©novation de l’Avenue de l’Europe, la rĂ©habilitation lourde du ChĂąteau Fortier (toiture, fenĂȘtre), le panneau d’informations (HS) que nous devons dĂ©monter faute de moyens pour le rĂ©parer, le plan lumiĂšre, les voiries oĂč nous rĂ©novons seulement les plus pourries, car 2 millions par an seraient nĂ©cessaire
 ! » 

Sachant que 70% de l’investissement global est rĂ©alisĂ© sur les territoires par les collectivitĂ©s locales. L’Etat a-t-il tant intĂ©rĂȘt que cela Ă  s’arc-bouter derriĂšre des ratios intangibles en limitant de fait la capacitĂ© d’une commune Ă  faire travailler des entreprises privĂ©es, souvent de sa rĂ©gion, donc de maintenir une activitĂ© Ă©conomique et rĂ©aliser des Ă©quipements au service de tous ses administrĂ©s, les plus dĂ©munis comme les plus favorisĂ©s ?

ParamĂštre essentiel dans l’analyse d’un budget local, la fameuse capacitĂ© de dĂ©sendettement reste contenue. En effet, aprĂšs un passage autour de 10 ans, elle passe Ă  12 ans en lien avec l’investissement massif sur le Groupe scolaire du Bas Marais. « Nous devons rester absolument en dessous de 15 ans Â», prĂ©cise Jean-Marie Dubois. Ce dernier a raison, car mĂȘme si l’ancienne mise sous tutelle n’existe plus, une saisine prĂ©fectorale est possible afin de signaler Ă  la Chambre RĂ©gionale des Comptes un souci budgĂ©taire local si le seuil des 15 ans de capacitĂ© de dĂ©sendettement est atteint. C’est tout de mĂȘme moins coercitif !

« Une pause Â» de l’investissement s’impose !

Comme dĂ©monstration d’une collectivitĂ© locale dans une impasse budgĂ©taire en 2025 et sans doute pire encore durant les annĂ©es suivantes, Yves Dusart prĂ©sente un graphique avec un montant incontournable : « Nous avons 4 150 000 euros de dĂ©penses incompressibles, fluide, entretien, contrĂŽles
. Donc, notre marge de manoeuvre est possible sur 785 000 euros sur les animations et autres services Ă  la population. D’évidence, les dĂ©penses contraintes vont augmenter en 2026 et les annĂ©es suivantes. MalgrĂ© tout, ma premiĂšre pensĂ©e pour les prochaines annĂ©es est l’espoir. »

Ensuite, il ne trahit pas un secret d’Etat en indiquant que l’exĂ©cutif national va demander encore un effort majuscule aux collectivitĂ©s territoriales en 2026 et 2027. Dans cette optique, « le prochain mandat fera une pause (en cas de réélection) sur les investissements. Â»

Toutefois, le premier magistrat se fĂ©licite aussi que son Ă©quipe a rĂ©ussi Ă  maintenir sa cohĂ©sion, sauf un retrait, malgrĂ© des vents budgĂ©taires contraires : « J’assume toutes mes dĂ©cisions depuis 2020. Â»

O’Centr’Halle bientît en piste

La construction de la prochaine halle juste attenante Ă  l’hĂŽtel de ville s’achĂšve. D’ailleurs, l’élue en charge annonce le prochain transfert des deux marchĂ©s hebdomadaires (Parvis de la Mairie et Avenue Charles de Gaulle) vers le site « O’Centr’Halle Â» pour les 08 et 10 juin. « Les redevances ont Ă©tĂ© validĂ©es par la commission des marchĂ©s Â», prĂ©cise Salvatore Sanno. Dans la foulĂ©e, Sheerazad Aouadi demande si « une Ă©tude de marchĂ© a Ă©tĂ© rĂ©alisĂ©e pour ce projet ? Â». « Ce dossier a bĂ©nĂ©ficiĂ© d’une subvention (50% du projet) dans le cadre de la redynamisation des centres-villes Â», prĂ©cise Salvatore Sanno. Enfin, le maire coupe la conversation puisque « nous ne vendons rien, alors pourquoi une Ă©tude de marchĂ© ? Â» 

En prenant du recul sur ce dossier, le regroupement des deux marchĂ©s au coeur de la citĂ© est un pari gagnant Ă©prouvĂ© dans de nombreuses communes du Valenciennois et bien au delĂ . L’ouverture aux beaux jours sera idĂ©ale pour un lancement d’une activitĂ© qui devrait cartonner sur la durĂ©e au plus grand bonheur des consommateurs et des commerçants non sĂ©dentaires. Ensuite, plus de 50% des communes du Hainaut ont fait construire une halle, directement ou via l’EPCI, comme une tendance de proximitĂ©. Seule inconnue, la proposition d’une restauration au coeur du Ô Centr’Halle ne supportera pas la mĂ©diocritĂ© tout en restant accessible au plus grand nombre
 ! A ce stade, le professionnel idoine n’a pas encore poussĂ© la porte de la mairie. 

Daniel Carlier

* Association des Maires de France

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 fiscal et budgĂ©taire Ă  Saint-Saulve est apparu en premier sur Va-Infos.fr.

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La Handi’week renoue avec la participation estudiantine !

Redoine Abdoune/Handi’week : « Nous sommes revenus Ă  une participation d’avant la Covid ! »

Pour Redoine Abdoune, responsable du relais handicap Ă  l’UPHF, la manifestation globale est rĂ©ussie : « Depuis la pandĂ©mie, nous avions des difficultĂ©s Ă  mobiliser les Ă©tudiantes et les Ă©tudiants sur cet Ă©vĂ©nement. Aujourd’hui, nous sommes trĂšs satisfaits et revenus Ă  une participation d’avant la Covid. De plus, nous avons renouĂ© avec tous nos partenaires, comme les APEI (Denain, Valenciennois), l’APF, les Centres Hospitaliers, etc., un rĂ©seau indispensable pour le Relais Handicap de l’UPHF.» Ensuite, la qualitĂ© du contenu est Ă  souligner « comme pour le cinĂ©-dĂ©bat qui a suivi la projection du film (un petit truc en plus), une centaine de personnes sont restĂ©es aprĂšs  pour Ă©changer », ajoute-t-il. Enfin, des confĂ©rences de haut niveau Ă©taient au menu de cette semaine comme celle sur le- Regards pluriels sur la santĂ© mentale et le handicap- voire- les pistes de solutions pĂ©dagogiques (santĂ© mentale)- sans oublier des ateliers spĂ©cifiques sur les 3 campus.

Tout d’abord, pourquoi ce choix thĂ©matique « handicap & et santĂ© mentale Â» a-t-il Ă©tĂ© opĂ©rĂ© pour cette Ă©dition 2025 ? En effet, il est Ă©tabli que tous les campus universitaires sont atteints massivement par la santĂ© mentale des apprenants, dĂ©jĂ  avant la Covid, mais plus encore depuis cette derniĂšre. Bien sĂ»r, l’écoute et la bienveillance sont les deux moteurs d’un dialogue entre une personne en souffrance psychologique et le « Relais Handicap » ! « Au niveau de notre service, 69% de nos publics sont concernĂ©s par un trouble de neuro-dĂ©veloppement ou d’un trouble psychologique Â», commente Redoine Abdoune.

« Regards pluriels sur la santĂ© mentale et le handicap Â»

Cinq professionnels Ă©taient prĂ©sents pour cette confĂ©rence de haut vol. La premiĂšre, LĂ©ona de Oliveira, cadre de santĂ© chargĂ©e du projet GHT de psychiatrie Nord Pas de Calais, rappelle un dĂ©ficit de communication sur cette thĂ©matique : « Trop longtemps, on ne pouvait pas parler de la maladie mentale, ce n’était pas entendable, un tabou ! Â»

Ensuite, le lien entre santĂ© mentale et handicap devient naturel, voire Ă©vident dĂšs l’entame d’un dialogue constructif avec les personnes concernĂ©es. « Comment peut-on ne pas parler de santĂ© mentale quand nous parlons d’handicap ! Nous observons rĂ©guliĂšrement des pathologies somatiques (physiques) consĂ©cutives Ă  des troubles de la santĂ© mentale », ajoute-t-elle. 

Le fameux handicap invisible doit prendre la lumiĂšre, des avancĂ©es existent dans ce domaine comme la consultation d’un professionnel pris en charge « Je ne suis pas fou ». Certes, le RDV avec un psychologue demeure inavouable dans notre conscience collective, notamment latine, mais cette muraille doit tomber tĂŽt ou tard pour le bien-ĂȘtre d’une jeunesse en pertes de repĂšres. Et ce n’est pas l’actualitĂ© de ces derniers jours qui va Ă©clairer le paysage d’un futur insondable.

Pour Benjamin Dervaux, mĂ©decin du sport et chef de service au CH de Valenciennes, son mĂ©tier est de traiter des dysfonctionnements fonctionnels. Pour autant, le lien entre le handicap moteur et la santĂ© mentale n’est pas une vision de l’esprit ! « Il y a une relation entre le physique, comme des troubles locaux-moteurs, et le psychique », confirme le spĂ©cialiste.

Son binĂŽme, Emeline Wieckowski-Walczak, au sein du centre de soins de suite, Jean Stablinski du CHV, confirme que les douleurs aiguĂ«s (et chroniques), peuvent ĂȘtre la rĂ©sultante d’un trouble mental ou rĂ©ciproquement. A cet effet, « il existe des difficultĂ©s d’apprĂ©ciation de la douleur, comme l’endomĂ©triose, des lombalgies chroniques
 C’est un handicap invisible ! Ensuite, il y a une mĂ©connaissance rĂ©elle de la dĂ©pression et son lien avec une douleur chronique Â», explique la spĂ©cialiste. Les consĂ©quences et les causes sont traçables, isolement social, risque de stigmatisation, prĂ©caritĂ©, perte de sens, une dĂ©moralisation avec un risque de suicide. 

Pour sa part, Philippe Baux, mĂ©decin coordinateur du centre support de rĂ©habilitation psychosociale GHT de psychiatrie du Nord Pas de Calais, commente son expĂ©rience face au syndrome dĂ©pressif. Ainsi, un parcours de vie sociale complexe, anxiogĂšne, favorisera des symptĂŽmes d’une maladie mentale, parfois conscientes voire inconscientes : « Nous sommes Ă  la croisĂ©e des chemins entre la santĂ© mĂ©dicale, son diagnostic et son traitement. Â»

« Handicap er santĂ© mentale, les pistes de solutions pĂ©dagogiques Â»

Bien sĂ»r, la formation des professionnels/experts confrontĂ©s Ă  la santĂ© mentale est essentielle dans toute approche d’une pĂ©dagogique universelle. Dans le cadre de cette Handi’week, Daniel Delfolie, sociologue, chargĂ© d’enseignement Ă  l’UniversitĂ© Paris-1 PanthĂ©on-Sorbonne et Ă  l’Institut d’études politiques (IEP) de Lille, pose une maxime de base avant toute ligne directrice d’un enseignement adaptĂ© : « Il faut bien distinguer la bienveillance et l’empathie. En effet, la bienveillance permet une adaptation des conditions de rĂ©ussite vers un objectif Ă  la diffĂ©rence d’une mauvaise empathie renvoyant Ă  l’intĂ©ressĂ© son handicap. Par exemple, je vais tout mettre en oeuvre pour un(e) Ă©tudiant(e), amĂ©nagement des horaires et des conditions de passage de l’examen, pour passer son examen, mais par contre je me refuse Ă  diminuer la difficultĂ© de l’épreuve (moins de questions, etc.) et par suite une distinction consĂ©cutive Ă  son handicap lui disant qu’il ne peut pas faire comme les autres. Il faut faire trĂšs attention Ă  un environnement inclusif. Â»

Dans cette optique, le professionnel exhorte les professionnels de l’UPHF en charge de ses questions de « se mĂ©fier de nous-mĂȘme et conserver une certaine distance avec les Ă©tudiants dans la conduite d’un accompagnement pĂ©dagogique Â», ajoute-t-il. Cette ambivalence entre distance et efficacitĂ© est complĂštement assumĂ©e par Daniel Delfolie. 

Les Ateliers /Handi’week

Sur plusieurs sites, et notamment celui des Tertiales, des stands consacrĂ©s Ă  des axes de l’approche des maladies de la pensĂ©e sont mis en exergue. Vous aviez par exemple les deux APEI, du Valenciennois et du Denaisis, Ă  travers le partage d’expĂ©rience avec les familles des rĂ©sidents de ces structures. 

A ce titre, l’accĂšs Ă  la culture a Ă©tĂ© organisĂ© sur les diffĂ©rentes infrastructures des APEI, ESAT, IME, et autres sites d’hĂ©bergements via une rencontre inclusive. « Trois artistes en rĂ©sidence ont travaillĂ© aux problĂ©matiques d’inclusion et d’accessibilitĂ© Â», explique une intervenante. Il s’agit d’un artiste photographe, David Diruit, d’une plasticienne, Emilie Picavet et d’une cĂ©ramiste, Nathalie Bouillez.

Cette rencontre inclusive, baptisĂ©e « de l’un Ă  l’autre Â», a pour objectif de partager leur art avec les jeunes et moins jeunes rĂ©sidents avec un handicap cognitif. Ainsi, ces rĂ©sidents ont participĂ© au processus crĂ©atif avec ces artistes issus de l’association « Toits et Toiles » Ă  Denain. Cette manifestation inclusive se poursuivra Ă  travers une prochaine exposition au Centre d’Art Ronzier de l’UPHF Ă  Valenciennes, plus d’infos sur https://www.uphf.fr/actualites/exposition-lun-lautre-lart-rencontre-inclusive

La santĂ© tout simplement se traduit Ă©galement avec une offre de soins gratuite sur le site de l’UPHF. « Tous les jours, nous avons un mĂ©decin gĂ©nĂ©raliste permanent comme une infirmiĂšre au Centre de santĂ© universitaire. Bien sĂ»r, nous accompagnons Ă©galement les Ă©tudiants, notamment Ă©trangers, sur leur dossier de santĂ© et l’accĂšs Ă  leurs droits Â», explique GĂ©raldine Gabet, une infirmiĂšre depuis 3 ans au Centre de SantĂ© de l’UPHF. 

Enfin, prĂ©sents sur ces ateliers, les professionnels d’un CMP (Centre MĂ©dico-Psychologique) de Denain expliquent leur travail quotidien dans la gestion d’un public en souffrance psychologique. Cette derniĂšre fait partie du Code de la SantĂ© publique et sont traitĂ©s en soins ambulatoires. Elle peut ĂȘtre trĂšs diverse dans les causes : AnxiĂ©tĂ©, souffrance psychique, violences conjugales, etc., (retrouvez les sites CMP sur le Valenciennois https://www.f2rsmpsy/annuaire-des-cmp).

Pour mieux-vivre ensemble Ă  l’UPHF et comprendre les symptĂŽmes du monde estudiantin, « cette Handi’week est un succĂšs Â», conclut Redoine Abdoune.

Pour joindre le relais handicap de l’UPHF, 03 27 51 10 28 ou relaishandicap@uphf.fr

Daniel Carlier

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L’IA, l’arme inhumaine au plus que parfait !

L’IA, la fatale attractivitĂ© ?

Certes, les esprits chagrins vous diront que ce n’est qu’une immense base de donnĂ©es et qu’elle n’existe qu’à travers la transmission de ces derniĂšres par l’homme. D’ailleurs, Ă  une question posĂ©e Ă  trois outils virtuels diffĂ©rents, vous pouvez obtenir trois rĂ©ponses aussi Ă©loignĂ©es que la demande recherchĂ©e. 

Pour autant, ces dĂ©tracteurs ne comprennent pas que l’agrĂ©gation de ces millions de donnĂ©es est incommensurablement plus rapide, plus efficiente, et plus performante que celui du plus brillant des cerveaux humains ayant foulĂ© la planĂšte bleue. Alors, que faire pour vivre Ă  cĂŽtĂ© de ce progrĂšs inexorable dans lequel une gĂ©nĂ©ration va grandir, ne plus voir un quelconque intĂ©rĂȘt Ă  l’écriture, ni Ă  la rĂ©flexion et encore moins dans la confrontation des idĂ©es.

VoilĂ  le problĂšme posĂ© tel un premier chapitre de l’encyclopĂ©die Diderot ; on ne sait pas comment poursuivre le propos, car tout n’est plus qu’un enchaĂźnement de mots moins bon qu’une IA en petite forme
 !

L’homme imparfait, mais utile !

Alors, en attendant la fureur d’une puce implantĂ©e dans le cortex dĂšs votre naissance, voire un travail sur les gĂšnes comme dans le film « Bienvenue Ă  Gattaca » oĂč ce sera toujours vous, mais le meilleur de vous, quelle sera la diffĂ©rence avec le vous d’hier ?

L’imperfection sera sans doute le seul marqueur qu’une Intelligence Artificielle ne sera ni dupliquĂ©e, ni optimisĂ©e, car non gĂ©nĂ©rĂ©e pour ne pas amĂ©liorer dans un temps record l’existant. Rassurons-nous, nous avons quelques spĂ©cimens de qualitĂ© sous nos yeux pour dĂ©fendre l’homme moins que parfait. Remplacez Donald Trump par la version la plus lamentable de l’IA et vous obtiendrez une rĂ©flexion plus Ă©laborĂ©e que le modĂšle de rĂ©fĂ©rence. 

Si vous poussez le raisonnement plus loin, vous pouvez rĂ©gresser Ă  l’infini, mais tout cela ne s’inscrit pas dans une dĂ©marche de progrĂšs dans de multiples domaines, car ne nous trompons pas, l’Intelligence Artificielle apportera des Ă©volutions quasi impensables Ă  l’aube de ce 21Ăšme siĂšcle. Les perspectives sont presque sans limites, voire mĂȘme dans la direction des choses de la citĂ© puisque l’homme nous montre chaque jour son intĂ©rĂȘt personnel Ă  la conquĂȘte du pouvoir, alors qu’une dĂ©cision virtuelle ne connaĂźtrait pas d’autres notions que l’intĂ©rĂȘt gĂ©nĂ©ral des citoyens. Les sachants les plus caustiques vous diront que pour transmettre l’intĂ©rĂȘt gĂ©nĂ©ral par l’homme Ă  la machine, il se pourrait que l’exercice devienne difficile compte tenu que les algorithmes vont chercher en vain une trace d’intĂ©rĂȘt gĂ©nĂ©ral sur la planĂšte
 !

De l’autre, les dĂ©fauts de cette inclination seraient d’aseptiser la parole politique, l’agueusie de la Covid appliquĂ©e Ă  la collectivitĂ© humaine. Une telle perspective fait presque aussi peur que la version IA de l’action politique. Il faut donc une autre solution entre deux mondes, l’un artificiel et l’autre oĂč l’humain possĂšde encore un Droit Ă  la dĂ©cision ! Clairement, durant cette dĂ©cennie, les choix et les progrĂšs sur cette thĂ©matique seront dĂ©terminants pour les gĂ©nĂ©rations futures, pour le pire comme pour le meilleur !

Daniel Carlier

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(BASKET NM3) SĂ©vĂšrement battu, Beuvrages ne joue pas dans la mĂȘme cour de rĂ©crĂ©ation que Roncq

(L’inquiĂ©tude rĂšgne sur le banc beuvrageois)

SITUATION COMPLIQUEE, MAIS PAS DESESPEREE POUR BEUVRAGES

A six journĂ©es de la fin de l’exercice 2024-2025, l’USM Beuvrages ne sait toujours pas sur quelle ligne de dĂ©part elle sera la saison prochaine. Actuellement en onziĂšme position avec 27 pts pour sept victoires et treize dĂ©faites, elle est actuellement dans la charrette pour la PrĂ©nationale. La cause ? Une dĂ©fense qui prend trop souvent l’eau : 11e de la poule G avec 80,8 pts en moyenne encaissĂ©s et comme l’attaque ne brille pas beaucoup plus : 8e avec 73,8 pts inscrits le doute s’est installĂ© dans ses rangs. Il n’y pas encore le feu mais le pompier de service est appelĂ© Ă  ĂȘtre sur ses gardes. Une saison en contraste avec celle de l’an dernier qui fut historique, Beuvrages ayant terminĂ© sur le podium avec un record de 18 victoires depuis son entrĂ©e dans la division. 

DE L’ESPOIR AVEC LES MOTS DU COACH ALEXIS POTEAU

Au terme de la dĂ©faite vendredi dernier Ă  Cambrai (96-85), le coach Alexis Poteau y voyait de l’espoir : << DĂ©faite logique quand cette Ă©quipe joue au basket de la sorte. Cependant pas mal de choses positives : notre combativitĂ©, notre hargne et notre orgueil. Oui sur le plan comptable c’est une dĂ©faite mais notre saison se jouera contre les concurrents directs ; Ste Marie, AS Bon Conseil, Bruay LabuissiĂšre et Charenton. >> La venue de Roncq ce samedi soir n’est pas ciblĂ©e car la barre est assez haute. Les Roncquois sont dauphins de Courbevoie avec 37 pst (17V,3D) , 2e attaque (86,2 pts en moyenne) et 3e dĂ©fense (67 ,8 pts). A l’aller l’USMB s’était inclinĂ©e : 83-62. Un succĂšs serait alors synonyme d’exploit et bienvenu.

LE GROUPE CONVOQUE 

Rémi Dupuis, Kevendy Dullieux, Matthias Brouillard, Olivier Varga, Ayoub Ammar, Benoit Flamme, Romain Audegon, Adnane Odouala, Simon Mouéza, Florent Delcambre.

Coach : Alexis Poteau, Adjoint : Salou CissĂ©.

BEUVRAGES MANQUE D’ADRESSE D’ENTREE DE JEU

Romain Audegon sur la ligne des lancers francs

Si Odoula et Delcambre avaient montrĂ© la voie : 4-0 (2e), les connaisseurs massĂ©s dans la salle Delaune comprenaient vite que la soirĂ©e de l’USMB n’allait pas ĂȘtre un long fleuve tranquille. La cause ? Un rĂ©el manque d’adresse pour rester dans le sillage d’une telle formation costaude et complĂšte qui trouvait rĂ©guliĂšrement la cible : 6-11 (5e), 10-18 (10’). Il n’y avait pas encore le feu mais il couvait : 19-31 (16e). Comme souvent dans beaucoup d’équipes, les gars ont tendance Ă  surjouer et rĂ©sultats des courses les pertes de balles s’accumulaient ce qui ne facilitait pas la tĂąche : 25-43 au repos.

Alexis Poteau avait beau multiplier les changements pour trouver un cinq plus compĂ©titif, rien n’y faisait et la punition devenait de plus en plus sĂ©vĂšre : 41-68 (30e), 44-78 34e) plus gros Ă©cart du match, pour finalement une dĂ©faite : 51-83. A oublier vite et se pencher sur les Ă©chĂ©ances  trĂšs importantes pour le maintien qui arrivent Ă  grands pas.

Les réactions :

RĂ©mi Dussart (coach de Roncq) : << On venait Ă  Beuvrages ce soir dans un climat un peu particulier, car nous avons perdu contre Courbevoie la semaine derniĂšre et la montĂ©e est ratĂ©e. Nous avions Ă  cƓur de retrouver du plaisir. Ce soir nous avons respectĂ© cette Ă©quipe de Beuvrages et je suis content du rĂ©sultat. J’ai pu donner du temps de jeu Ă  tout le monde, je suis fier du sĂ©rieux et de la maĂźtrise que les gars ont montrĂ©. J’ai beaucoup de respect pour ce que fait Alexis (Poteau) ici et j’espĂšre de tout cƓur que Beuvrages va se maintenir. >>

Adana Odouala (12 pts) l’un des marqueurs de l’USMB.

Romain Audegon (joueur de l’USMB) : << Un match compliquĂ© face au second de la poule. Nous n’avons pas su faire face Ă  l’adversitĂ©, pas su se mettre en confiance pour essayer de rattraper notre retard. Maintenant il faut se reconcentrer et rester uni  pour la fin de saison car il y a de gros matchs encore Ă  venir face Ă  des concurrents directs, des matchs Ă  prendre pour le maintien. >>

LĂ©on Hoffmann (adjoint au maire de Beuvrages) : << Le niveau de Roncq est vraiment Ă©levĂ©, un niveau de Nationale 2. Le maintien est toujours possible, ce n’est pas encore perdu, car il y a encore des points nĂ©cessaires Ă  aller chercher pour se maintenir. Ce n’est pas la saison historique de l’an dernier, il manque des Ă©lĂ©ments et notamment un pivot qui faisait la diffĂ©rence les saisons prĂ©cĂ©dentes. >>

Alexis Poteau (coach de Beuvrages) : << Nous sommes tombĂ©s sur plus fort que nous, il y a deux classes d’écart. Dans ce genre de match la moindre erreur se paye cash. Nous perdons 25 ballons, nous ratons 9 lancers francs et nous sommes Ă  2/13 Ă  3 pts, avec cela face Ă  une telle Ă©quipe nous ne pouvons pas exister. >>

BEUVRAGES – RONCQ : 51-83 (10-18, 15-25, 16-25, 10-15)

USMB : Odouala 12, Brouillard 4, Dupuis 4, Delcambre 6, Audegon 5, Varga 3, Dullieux 17.

Roncq : Petit 5, Pintiaux 9, Dekeuster 10, DefoĂ© 7, Beauchant 2, De Bruyne 10, Nitusgau 24, 

Verbeke 5, Leconte 5, Reiner 6.

Olivia et Robert Place

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(Onnaing) Une dynamique financiÚre et sociale votée au budget primitif 2025 !

Xavier Jouanin : « Une baisse de l’endettement avec plus de services Ă  la population Â»

Evidemment, avant le vote du BP 2025, vous avez la validation du CFU 2024 (Compte Financier Unique ex compte administratif) avec un commentaire de l’édile sans ambiguĂŻtĂ©s : « Nous avons rĂ©alisĂ© en 2024 un exercice budgĂ©taire Ă©quilibrĂ©, maitrisĂ©, et sincĂšre. Notre endettement est en baisse (7 millions en 2020 contre 6,6 millions en 2024), avec un excĂ©dent de fonctionnement que nous pouvons flĂ©cher vers l’investissement en 2025. C’est un choix payant pour que la ville se transforme. Â»

Effectivement, cette photographie financiĂšre 2024 puise son rĂ©sultat dans les annĂ©es prĂ©cĂ©dentes, voire depuis dĂ©cembre 2017, date de la prise de fonction de Xavier Jouanin suite au retrait de Michelle Greaume pour non cumul des mandats (sĂ©natrice). A cette date en 2017, l’excĂ©dent de fonctionnement permettait tout juste de payer les annuitĂ©s d’emprunt. Aujourd’hui, en 2025, l’excĂ©dent de fonctionnement 2024 (2 130 243 euros) permet de payer non seulement les annuitĂ©s, mais Ă©galement d’abonder la section investissement, un paramĂštre comptable trĂšs rĂ©vĂ©lateur. Ce changement s’explique par la maĂźtrise des charges de fonctionnement, notamment le nombre d’agents de la collectivitĂ© locale : « Nous sommes passĂ©s de 182 (titulaires et contractuels) en 2017 Ă  130 en 2024 (moins 1,1 millions d’euros de charges salariales par rapport Ă  2017 malgrĂ© les hausses du point d’indice et des promotions internes) », explique le maire. 

Sur la mĂȘme ligne, concernant l’exercice 2024, le premier magistrat souligne aussi la lancement depuis plusieurs annĂ©es le passage en LED de l’éclairage public, l’isolation des bĂątiments publics et l’installation de pompe Ă  chaleur. « Nous avons rĂ©duit de 60% certaines factures Ă©nergĂ©tiques et diminuĂ© les charges Ă  caractĂšre gĂ©nĂ©ral de 500 000 euros depuis 2019 Â», prĂ©cise le DGS de la commune. 

Enfin, le maire ajoute « que toutes nos factures 2024 sont payĂ©es. » Pour le volet anecdotique, les factures Ă  caractĂšre gĂ©nĂ©ral, contrairement aux salaires des fonctionnaires territoriaux toujours payĂ©s, peuvent ĂȘtre reportĂ©es d’annĂ©e en annĂ©e. Et Ă  chaque fois, c’est le symptĂŽme d’une faiblesse structurelle de trĂ©sorerie, donc d’une incapacitĂ© d’autofinancement et par suite d’une impuissance d’investissement. Suite Ă  une Ă©lection, on ne compte plus les changements d’une Ă©quipe municipale dĂ©couvrant dans le tiroir de droite, un million de factures en retard, et dans celui de gauche tout autant. Etre bon payeur, dans le privĂ© comme le public, donne envie aux entreprises et autres prestataires de travailler avec la puissance publique de proximitĂ©. A titre d’exemple, Xavier Bertrand a ramĂ© pour rĂ©duire drastiquement les modalitĂ©s de rĂšglement des factures de l’institution rĂ©gionale dont le dĂ©lai de paiement, inadmissible, a coulĂ© concrĂštement des entreprises privĂ©es.

Et les services Ă  la population ?

Evidemment, la fibre sociale ne peut s’envoler pour un maire de gauche assumĂ©. « MalgrĂ© la baisse de notre endettement, les Ă©conomiques budgĂ©taires, nous ne rĂ©duisons pas nos services Ă  la population. D’ailleurs, je ne connais par beaucoup de communes en France avec un service, logements, dĂ©veloppement Ă©conomique, voire insalubritĂ© oĂč le service a rĂ©duit un taux de 23% Ă  11% de logements insalubres », prĂ©cise le maire. 

Les recettes fiscales
 locales et ses obligations

Si la DSU (Dotation de SolidaritĂ© Urbaine) reste stable, la DGF (Dotation GĂ©nĂ©rale de Fonctionnement) diminue doucement, le FISC de la CAVM (120 000 euros) toujours efficient, ce n’est pas lĂ  que vous avez l’explication d’une capacitĂ© d’investissement hors maĂźtrise des charges de fonctionnement. En effet, l’ingrĂ©dient passe par les recettes fiscales locales liĂ©es au dĂ©veloppement Ă©conomique de la collectivitĂ© locale.

ConcrĂštement, outre la compensation de l’ex taxe d’habitation sur les bases de 2017, donc dĂ©prĂ©ciĂ©e mĂ©caniquement, les taxes locales sur le foncier bĂąti et non bĂąti restent stables depuis 7 ans ; mais la « Diff » intervient grĂące aux taxes d’amĂ©nagements des entreprises et dans la lignĂ©e la taxe fonciĂšre associĂ©e. Cela concerne, outre le site gĂ©ant de Toyota, les nombreux projets en cours, dont le trĂšs mĂ©diatique « Action », mais Ă©galement les prochaines commercialisations des « 40 hectares encore disponibles sur le PAVE 2; A ce titre, je remercie Valenciennes MĂ©tropole pour son investissement sur ce PAVE 2 (compĂ©tence agglo pour 16 millions d’euros sur le PAVE2) Â», souligne le maire. Ce dĂ©veloppement Ă©conomique implique des ricochets positifs sur la commune, voire des devoirs.

MalgrĂ© une rĂ©cession sur tous les arrondissements français en 2024 sur le commerce de proximitĂ©, notamment avec le remboursement du PGE (PrĂȘt Garanti par l’Etat/Covid), la crise Ă©nergĂ©tique et de certaines matiĂšres premiĂšres, Onnaing ouvre de nouvelles implantations mĂȘme dans l’habillement, secteur le plus en souffrance actuellement. « Nous avons ouvert une trentaine d’enseignes entre 2020 et 2025. Ces installations sont liĂ©es avec notre dĂ©veloppement Ă©conomique sur la commune », prĂ©cise-t-il. 

DĂ©sir de « Toit Â»

Par contre, la suite logique est le souhait d’habiter sur la collectivitĂ© locale oĂč les salariĂ©s travaillent. « Nous avons environ 400 demandes en attente, notamment par Toyota. C’est pourquoi, nous travaillons sur des projets de logements Â», poursuit Xavier Jouanin. Plus globalement, la France et plus encore un territoire paupĂ©risĂ© comme le Valenciennois croule sous les demandes de logements (voire de relogements) et « chaque maire doit penser Ă  construire dĂšs qu’une destruction intervient sur sa ville. Regardez sur QuiĂ©vrechain, 64 logements ont Ă©tĂ© dĂ©truits (citĂ© du Corbeau) sans solutions de relogements sur la ville ! », commente l’édile. On peut le dire, les commissions d’attribution de logements sociaux sont tendues sur le Valenciennois
 Dans la suite logique de la crĂ©ation de logements, la ville mĂšne une politique dynamique d’acquisitions de foncier dĂ©gradĂ© ou dĂ©laissĂ©, pour 83 000 euros en 2024, plus encore en 2025 afin de se projeter sur des projets habitats dans les meilleurs dĂ©lais.

Bien sĂ»r, le dossier majuscule de la rĂ©habilitation du quartier (QPV) Cuvinot devrait s’achever fin 2026 avec d’autres investissements attenants. Nous y reviendrons !

Les investissements 2025

MĂȘme si la politique d’investissement se traduit sur l’ensemble du mandat 2020/2026, des marqueurs de fin de mandat sont prĂ©sentĂ©s par l’équipe municipale. Le Parc du Leu avec des aires de jeux et du stationnement gratuit rĂ©clamĂ© par les commerçants (250 000 euros), Ă  cĂŽtĂ© de la halle semi-couverte, dans le cadre de l’achĂšvement du coeur de ville sera inaugurĂ© le 21 juin prochain. Ensuite, un plateau sportif sera inaugurĂ© le 12 avril prochain attenant Ă  la salle BĂ©atrice Hess (championne paralympique de natation) pour 285 000 euros. 

Dans la foulĂ©e, la mairie entame la phase 1 de la rĂ©novation de la salle des sports Lancelin pour un montant de 460 000 euros. Bien sĂ»r, le coup de pinceau rĂ©current de l’entretien et rĂ©novation des voiries/trottoirs avec encore 840 000 euros est au menu du BP 2025. 

Et surtout, la commune lance un projet social lourd sur le quartier Cuvinot, en face du Groupe scolaire inaugurĂ©e fin 2024 (https://www.va-infos.fr/2024/09/12/le-groupe-scolaire-cuvinot-symbole-du-renouveau-urbain-sur-onnaing/). « Nous entamons la construction, Ă  travers un 1er dĂ©pĂŽt d’un permis de construire, de trois structures, une crĂšche avec 20 berceaux Ă  temps plein (soit 40 enfants) contre 10 berceaux Ă  mi-temps actuellement », prĂ©cise l’édile. A ce titre, une collaboration avec la compagnie ZapoĂŻ va Ă©largir le pĂ©rimĂštre de la crĂšche et de la salle culturelle (Plus d’infos culture sur https://onnaing.fr/la-culture/).

Ensuite, l’édification d’un nouveau centre social et d’une salle culturelle dont la 1Ăšre pierre devrait intervenir en fin d’annĂ©e. Cet investissement global, sur trois structures, s’élĂšve Ă  1. 720 000 euros en 2025 pour un projet global Ă  hauteur de 4 millions d’euros. A noter que pour la crĂšche et le centre social, la rĂ©alisation passera par des habitats/containers comme pour l’espace Jean-Louis Borloo sur Beuvrages. Un appel d’offres sera initiĂ© Ă  cet effet avec de la concurrence, car les acteurs se multiplient sur cette niche. 

Au global, sur les 8,5 millions d’euros annoncĂ©s en investissement, 4 millions d’euros sont consacrĂ©s « Ă  des nouveaux projets Â», conclut Xavier Jouanin.

Enfin, pour 2026, le maire annonce une Ă©tude pour le rĂ©amĂ©nagement de la Place Pasteur (taille de la Place d’Armes Ă  Valenciennes) dont la minĂ©ralitĂ© traduit une certaine vision architecturale du XXĂšme siĂšcle. 

Le débat sécuritaire

Sur le momentum du vote du BP 2025, l’opposante Mme Bara a rĂ©agi sur le volet sĂ©curitaire : « Je ne vois pas de nouveaux investissements concernant les camĂ©ras de videos surveillance ? Â». Le maire rĂ©pond tout de go : « Nous avons dĂ©jĂ  73 camĂ©ras fibrĂ©es et opĂ©rationnelles avec une lecture des plaques d’immatriculation et un nouveau CSU. Â» Pour autant, l’ancienne candidate aux lĂ©gislatives 2024, et un score stratosphĂ©rique au 1er tour, trouver que cela n’est pas suffisant. Elle s’est abstenue pour ce vote du BP 2025.

Sur ce point, Xavier Jouanin indique Ă©galement la prĂ©sence de 4 policiers municipaux et un ASVP « un ratio trĂšs bon pour une commune de 8 500 habitants. Â»

On l’a compris, la prochaine campagne Ă©lectorale sera basĂ©e sur la sĂ©curitĂ© des biens et des personnes Ă  Onnaing, mais pas seulement, voire au delĂ  comme « l’inquiĂ©tude des habitants (concernant le flux de voitures) face Ă  l’arrivĂ©e en 2028 du Centre pĂ©nitentiaire sur Saint-Saulve. Â» En l’espĂšce, il faut avouer que l’opacitĂ© sur le contenu du projet urbi et orbi du MinistĂšre de la Justice est assez efficace. 

Daniel Carlier

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(Marly) Le Baragraphe présente son réseau
 social !

(La bonne direction des rapports humains, c’est par là)

Parfois, le chemin est long avant de trouver la lumiĂšre mĂȘme si le partage des valeurs humaines, et au delĂ , semble plus virtuel que jamais. AprĂšs son dĂ©marrage Ă  Valenciennes avec un regard curieux et enthousiaste, l’association a fait Ă©tape aprĂšs La Covid chez Oscaar sur Marly, puis a trouvĂ© son siĂšge dans le quartier des Floralies grĂące au soutien de la municipalitĂ© et du bailler social SIGH. D’ailleurs, ce dernier a complĂštement rĂ©habilitĂ© ce bĂąti dĂ©gradĂ©. 

InstallĂ© sur 70 M2, un espace rĂ©union oĂč 4 associations sont domiciliĂ©s sur le site du Baragraphe, « Ma Petite PlanĂšte » , mais Ă©galement « Valentransition » oĂč le sel est la mise en commun des idĂ©es entre ces associations. Des Ă©vĂ©nements sur le territoire verront le jour, comme hier« Faites de la Transition », mais aussi des initiatives en commun Ă  l’instar du « jardin partagĂ© des Coquelicots oĂč deux fois par semaine les enfants viennent dĂ©couvrir
 », commente Marc Duvivier, fondateur avec un petit groupe d’ami(e)s du Baragraphe. Evidemment, le coeur du moteur demeure un espace vente de livres dont le recyclage est l’essence mĂȘme de l’association. « Chaque annĂ©e, 120 millions de livres sont dĂ©truits. Bien sĂ»r, nous bĂ©nĂ©ficions de dons et nous rĂ©cupĂ©rons aussi des livres avant destruction avec une mise en vente Ă  des prix trĂšs accessibles. » Ce dĂ©mĂ©nagement a Ă©tĂ© soutenu dans cette approche par le STAJ (Service Technique d’ActivitĂ©s Ă  la Jeunesse Hauts de France), rue de Mons Ă  Valenciennes, afin de solutionner toutes les aspĂ©ritĂ©s d’une implantation rĂ©ussie, « ils sont vĂ©ritablement concrets et pragmatiques », ajoute-t-il.

Ensuite, le Baragraphe est aidĂ© financiĂšrement par Valenciennes MĂ©tropole. Son vice-prĂ©sident, RĂ©gis Dufour Lefort, Ă©tait prĂ©sent pour un soutien affichĂ© : « Nous sommes dans la continuitĂ© de son action. C’est un tiers-lieu, un rĂ©seau qui se construit et un projet basĂ© sur des valeurs. »

Espace livres chez le Baragraphe

La commune y trouve aussi son intĂ©rĂȘt. « Nous avons lancĂ© un projet de Parc urbain sur Marly (5 fois la taille du Jardin de la RhĂŽnelle) et il sera intĂ©ressant de parler avec les associations (Valentransition) pour l’amĂ©nagement de celui-ci. Plus le projet est travaillĂ© en amont
 Ensuite,  je suis trĂšs sensible au sujet du livre et ici Ă  travers son recyclage. Ensuite, votre projet a grandi, s’est affinĂ© tout en cherchant son modĂšle Ă©conomique Â», indique le maire. 

VoilĂ  pour l’installation plus pĂ©renne d’une certain idĂ©e des rapports humains, car lorsque le monde virtuel sera trop banal, les rapports humains totalement rĂ©gis par une IA (in fine une aide technique), sans parler la perte de repĂšres les yeux dans les yeux
, des lieux comme le Baragraphe seront encore lĂ . Le surannĂ© sera innovant, l’éculĂ© sera disruptif, le vieillissant d’une modernitĂ© bouillonnante, la PrĂ©sidente de l’association, Sophie Michel, rĂ©sume l’enjeu simple et terriblement moderne : « Nous sommes installĂ©s au plus prĂšs des habitants Â»â€Š tout est dit !

Le Baragraphe est ouvert le mercredi, jeudi, et vendredi de 14h Ă  18H oĂč Clement, service civique, et Marc sont prĂ©sents pour l’accueil. Prochain Ă©vĂ©nement, la « Foire aux Livres » 

Daniel Carlier

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(Escautpont) Un « Just Â» accĂšs Ă  une mutuelle communale

Philippe Mixe : « Une Ă©vidence pour la commune, une nĂ©cessitĂ© pour les Escautpontois Â»

Avant d’évoquer cette signature locale, parlons du succĂšs de « Just Â» presque iconoclaste dans le monde de la couverture santĂ©. En effet, l’historique mutuelle sur le Valenciennois connaĂźt un dĂ©veloppement exponentielle depuis un choix Ă©conomique stratĂ©gique. « Nous ne faisons plus du tout des contrats d’entreprise, ni pour des particuliers, mais uniquement des conventions avec les communes Â», explique le Philippe Mixe. 

Et la raison est simple, ce service de couverture santĂ© de proximitĂ© atteint prĂšs de 1100 contrats  en France dont environ 500 dans la rĂ©gion des Hauts de France et un nombre plĂ©thorique « sur le Hainaut comme Valenciennes, Raismes, Beuvrages, mais Ă©galement au national sur Annecy, ChambĂ©ry, Toulouse et mĂȘme Cannes oĂč le maire et PrĂ©sident de l’AMF (Association des Maires de France), David Lisnard, a choisi la Mutuelle Just, mais aussi des plus petites communes une de 47 habitants. Nous avons doublĂ© notre chiffre d’affaires en 4 ans, ça n’arrive jamais dans le milieu (de la couverture santĂ©) et nous serons centenaire en 2027 », commente le PrĂ©sident de Just. C’est un peu une success story pour l’ex « La Famille Valenciennoise Â», situĂ©e hier Place du GĂ©nĂ©ral de Gaulle Ă  Valenciennes, et rebaptisĂ©e « Just » avec un nouveau siĂšge flambant neuf Avenue de Verdun sur la ville centre en lieu et place de l’ancienne Clinique Houdart. Bref, on pourrait dire qu’Escaupont est une signature parmi tant d’autres, mais Philippe Mixe tient Ă  prĂ©ciser un service de proximitĂ© pour chaque collectivitĂ© locale : « Nous assurons des permanences dans chaque ville ou village oĂč nous avons contractĂ© une mutuelle communale. Â»

« Un projet ambitieux pour la santĂ© Â», RaphaĂ«l Kruszynski

Bien sĂ»r, le premier magistrat insiste sur la politique de la majoritĂ© municipale relative Ă  la santĂ© : « Cela fait partie d’un projet ambitieux, et engagĂ©, pour la santĂ©. Tout d’abord, la construction d’une Maison mĂ©dicale en centre ville et puis la mise en place d’une mutuelle municipale. Je la compare avec celle que mon pĂšre payait, il aurait pu Ă©conomiser 60 euros par mois sur sa complĂ©mentaire santĂ©. Pour les Ă©lu(e)s, cette mutuelle municipale est un service d’intĂ©rĂȘt public. Â»

« Dans le champ de l’ESS », Philippe Mixe

Pour expliquer le coeur du moteur de « Just Â», Philippe Mixe rappelle que cette structure s’inscrit « dans le champ de l’ESS (Economie Sociale et Solidaire), car nous n’avons pas d’actionnaires, pas de dividendes, et donc pas de bĂ©nĂ©fices. Nous sommes plutĂŽt dans la solidaritĂ© organisĂ©e. C’est pourquoi, ce service est une Ă©vidence pour la commune et une nĂ©cessitĂ© pour les Escautpontois », ajoute Philippe Mixe.

Ensuite, pour Ă©tayer sa diffĂ©rence avec une complĂ©mentaire santĂ© classique, son prĂ©sident Ă©grĂšne 3 diffĂ©rences, la tĂ©lĂ©consultation trĂšs utile dans les dĂ©serts mĂ©dicaux (quasi partout en France), le remboursement de 40€ sur une licence sportive, et la prise en charge de 500 euros dans le cadre du sport sur ordonnance. 

La problématique des séniors !

Certes, la loi relative Ă  la mise en oeuvre des assurances complĂ©mentaires collectives, notamment avec une participation de 50% du coĂ»t par l’employeur, a Ă©tĂ© un vĂ©ritable coup de pouce au bĂ©nĂ©fice des salariĂ©s. « Toutefois, des populations demeurent Ă  l’écart, les jeunes et plus encore les seniors (en retraite). LĂ , vous pouvez avoir un problĂšme de pouvoir d’achat pour l’accĂšs Ă  une mutuelle ou complĂ©mentaire santĂ© », dĂ©clare Philippe Mixe. 

Enfin, une fois n’est pas coutume pour conclure une signature de cet acabit, le maire s’excuse « d’un tractage » et le PrĂ©sident de la Mutuelle Just Ă©voque avec beaucoup d’humour la prĂ©sence de Mme Mixe comme DGS sur ladite commune et mentionne « que ce sont les Ă©lus escautpontois qui ont votĂ© pour ce service Ă  la population.»

Daniel Carlier

 

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Partenariat solidaire entre l’APEI du Valenciennois et le LycĂ©e Fontaine Ă  Anzin

Marie-Claire CoquidĂ© : « C’est un bel Ă©change entre les jeunes Â»

Tout a commencĂ© par une collecte de vĂȘtements au sein de tous les Ă©tablissement de l’APEI du Valenciennois oĂč celle-ci, massive, a permis de rassembler entre 8 000 et 10 000 dons durant les mois de novembre et dĂ©cembre 2024. Bien sĂ»r, une sĂ©lection a Ă©tĂ© nĂ©cĂ©ssaire afin de converser les habits compatibles Ă  un rĂ©emploi. Pour les habits sĂ©lectionnĂ©s, un nettoyage a Ă©tĂ© lancĂ© auprĂšs de la blanchisserie, situĂ©e sur la citĂ© thermale, de l’association sur l’APEI du Valenciennois. Puis, une vente Ă  trĂšs trĂšs bas prix en faveur des rĂ©sidents de l’association, mais Ă©galement des lycĂ©ens et des salariĂ©s du lycĂ©e Fontaine Ă  Anzin, s’est opĂ©rĂ©e ; voilĂ  pour le dĂ©corum d’une opĂ©ration solidaire partagĂ©e. 

« Nous avions dĂ©jĂ  collaborĂ© dans le domaine sportif avec le lycĂ©e Fontaine sur Anzin, mais c’est la 1Ăšre fois en milieu ordinaire dans le domaine du commerce/gestion. Ensuite, ce fut l’occasion d’un bel Ă©change entre les jeunes des deux structures (16-17 ans lycĂ©ens et 16-25 ans APEI), voire avec les adultes Â», commente Marie-Claire CoquidĂ©, la PrĂ©sidente de l’APEI du Valenciennois. 

Un magasin éphémÚre

Magasin éphémÚre

AprĂšs cette collecte de vĂȘtements et le nettoyage, il a fallu transformer l’intĂ©rieur du local d’accueil de ce magasin Ă©phĂ©mĂšre (48 heures) mis Ă  disposition par l’établissement scolaire. « Cette opĂ©ration est une collaboration Ă©troite entre le LycĂ©e Fontaine et l’APEI du Valenciennois. En effet, les jeunes des deux structures ont travaillĂ© ensemble pour amĂ©nager cette salle. Je tiens Ă  souligner que nous avons reçu aussi des dons de portants, de cintres et de bacs des partenaires comme Kiabi, Etam et DĂ©cathlon Â», prĂ©cise Scheherazade Souidi, professeure commerce/gestion au lycĂ©e Fontaine. Clairement, la qualitĂ© de l’habillement, et de fait des dons des familles de l’APEI du Valenciennois, est impressionnante.

Pour la partie vente, le choix s’est portĂ© sur une action flĂ©chĂ©e. « Nous voulions conserver cette aide ciblĂ©e en faveur de ces deux publics. Ensuite, c’est un coup de pouce au pouvoir d’achat Â», dĂ©clare la prĂ©sidente de l’APEI du Valenciennois. 

« Les prix Ă  la vente vont de 0,50 centimes Ă  8 euros maximum avec des habits de marque ou d’une trĂšs belle qualitĂ©. Un acheteur peut remplir un sac de vĂȘtements pour moins de 10 euros. De plus, pour nos jeunes, c’est un projet trĂšs concret avec mĂȘme une caisse enregistreuse avec une possibilitĂ© d’encaissement en condition rĂ©elle Â», ajoute StĂ©phanie Loison, professeure commerce/gestion au lycĂ©e Fontaine.

VoilĂ  une action combinant la solidaritĂ©, la transition Ă©cologique Ă  travers le rĂ©emploi des vĂȘtements, et l’échange social entre deux populations distinctes, efficace et efficient. Le mieux vivre ensemble est parfois simple !

Daniel Carlier

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Depuis le 31 mars, c’est la « LAPI Hour Â» Ă  Valenciennes

Depuis ce lundi 31 mars, les automobilistes en stationnement sur la ville centre vont bĂ©nĂ©ficier d’une heure de gratuitĂ© sur les emplacements en surface. Cette mesure rejoint celle d’une mĂȘme gratuitĂ© en ouvrage d’art, depuis un an, afin de booster la frĂ©quentation des parkings comme celui de l’Arsenal toujours en souffrance absolue. Certes, l’arrivĂ©e d’un cinĂ©ma de centre-ville pourrait changer la donne pour ce dernier. Toutefois, il est difficile de dĂ©connecter cette mesure avec une prochaine pĂ©riode Ă©lectorale agitĂ©e au sein des communes françaises.

Alors, pour cette journĂ©e du poisson d’avril, compte tenu d’une politique de matraquage Ă  l’endroit des automobilistes stationnĂ©s sur la collectivitĂ© locale de Valenciennes, cette disposition plus douce sera-t-elle liquidĂ©e si le maire sortant est réélu en mars 2026 ? 

Toutefois, pour prendre du recul et rĂ©flĂ©chir Ă  une perspective d’ensemble, cet acte politique peut Ă©galement se lire Ă©galement sous un autre angle. En effet, chacun sait aujourd’hui que le bilan d’un(e) Ă©dile sortant(e) ne sera pas la colonne vertĂ©brale du vote en mars 2026, contrairement Ă  toutes les Ă©lections de proximitĂ© prĂ©cĂ©dentes, mais une recomposition du paysage politique national, Ă  la sauce locale. Bien sĂ»r, les valeurs humaines du premier magistrat seront Ă©galement un critĂšre important sachant que le rapport Ă  autrui, bienveillant et accessible, Ă  l’égard duquel aucun ressenti autocratique des administrĂ©s n’est reprochĂ© au moment mĂȘme oĂč le prĂ©sident de la 1Ăšre puissance mondiale envoie un ultimatum aux entreprises françaises
, vous pensez comme moi sinon ! C’est dire si l’individu sera d’abord « Le Programme » de toute candidature, homme ou femme, pour cette prochaine municipale 2026.

Enfin, dans la suite logique de la condamnation de Marine Le Pen et son inĂ©ligibilitĂ© avec exĂ©cution immĂ©diate pour 5 ans, prĂ©sumĂ©e innocente dĂšs qu’elle va interjeter en appel, il devient essentiel pour les maires de France, en cours d’une procĂ©dure Ă  leur endroit, qu’ils connaissent la fin de leur histoire judiciaire. En effet, que la justice se prononce avant la fin de l’annĂ©e 2025, afin que chaque Ă©lectrice et chaque Ă©lecteur s’exprime au regard des candidats putatifs dans les 35 000 collectivitĂ©s locales, permettrait un Ă©claircissement dĂ©mocratique. En effet, personne n’est au dessus des lois françaises mĂȘme un personnage politique favori Ă  la prochaine Ă©lection prĂ©sidentielle, c’est le message envoyĂ© par les magistrats aux Françaises et aux Français et de par le monde.

Daniel Carlier

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