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L’APEI du Valenciennois résiste aux vents contraires

(Visuel inauguration de l’extension de la MAS de la Bleuse Borne sur Anzin)

Bien sûr, la chose qui frappe l’observateur lambda d’une AG de cette association est sa dimension. Premier employeur sur la ville d’Anzin, où est basée son siège, l’APEI du Valenciennois irrigue sur des sites multiples dans le Valenciennois avec pas moins de 845 salariés pour un budget de 62 millions d’euros. Elle positionne de facto cette entité d’utilité publique comme un acteur majeur, et incontournable, sur le territoire même si rien n’est simple en la matière. On pourrait croire que la thématique du handicap moteur et/ou mental ne souffre pas de contestation, fait même consensus sur sa nécessité, et pourtant la compression budgétaire existe aussi pour économiser l’argent public, voire « mettre en concurrence les APEI sur des appels à projets. C’est une réalité ! », déclare la Présidente de l’APEI de Valenciennois. Si la question de la juste dépense de la subvention publique ne se discute pas, l’efficience à tout crin connaît aussi ses limites sur une thématique qui n’est pas un choix de vie, mais un fait de vie touchant a peu près 10% de la population française (handicapés toutes déficiences confondues + accompagnants). On n’est pas sur le financement de ma « Prim’Renov », mais sur celui d’un budget au service d’un public ô combien vulnérable et dont l’honneur de la République est de s’en occuper au mieux !

Un partenariat en construction avec l’UPHF

Lancement des espaces participatifs sur la MAS de la Bleuse Borne sur Anzin

En propos liminaire, Marie-Claire Coquidé était très satisfaite du déroulement de cette AG sur le site d’un partenariat en construction, en l’occurrence celui de l’UPHF : « L’Université est un symbole de la jeunesse et du partage des savoirs. D’ailleurs, si un site incarne un lieu d’inclusion où l’ascenseur social existe encore, c’est bien l’université ! ». En réponse, le Président Abdelhakim Artiba, depuis le 01 avril 2016, souligne un partenaire fiable et une collaboration évolutive depuis 2018 : « De notre côté, nous avons multiplié par dix le nombre d’agents en situation de handicap au sein de l’UPHF et consacré près de 2,6 millions d’euros à l’accessibilité de nos bâtiments universitaires. » Le Président Artiba n’oublie pas de mentionner que dans ce même amphi « Matisse », le congrès national de « Nous Aussi » s’est tenu en 2023, un grand moment de solidarité active !

Le rapport d’activité et financier 2024

Concernant le rapport d’activité, il est pléthorique tant les chantiers bâtimentaires et humains sont nombreux. On peut citer l’extension de MAS de la Bleuse Borne sur Anzin tout comme la création d’une nouvelle blanchisserie sur Saint-Amand-les-Eaux, sans oublier le « foyer d’hébergement Les Glycines dont les travaux vont enfin commencer sur Anzin », commente avec soulagement Marie-Pierre Coquidé. 

Ensuite, le travail sur l’humain est tout aussi important avec la création d’un atelier performant sur la FALC, voire une initiative précieuse et solidaire avec le Lycée Joseph Fontaine à Anzin . 2024 était aussi une année exceptionnelle avec les J.O de Paris et Paralympique où « nous avons eu un porteur de flamme. Nous avons fait le choix d’être visible dans l’espace public. C’est très important pour nos résidents », déclare la Présidente de l’association. Il ne faut pas oublier l’accès à la culture avec une exposition magnifique au Centre d’Art Ronzier de l’UPHF à Valenciennes

Bien sûr, pas une AG sans une nouvelle déconcertante, car l’APEI du Valenciennes a vécu au 01 janvier 2025 la fermeture d’un service, celui d’un SAAP (Les Services d’Aide et d’Accompagnement à la Parentalité). En effet, la fin d’un subventionnement par le Conseil départemental a conduit à une décision difficile. « Il était impossible de poursuivre sans le soutien du Conseil départemental du Nord. Nous cherchons des solutions pour les collaborateurs concernés et les personnes accompagnées. Nous travaillons avec l’ARS sur ce sujet », poursuit Marie-Claire Coquidé. 

Sur le plan financier, les données budgétaires soulignent le poids des financements de l’ARS (Agence Régionale de Santé) et du Conseil départemental du Nord. Cela représente 75% de 62 millions de budget, soit 46 millions d’euros. Toutefois, il faut souligner la progression d’activité des ESAT avec un chiffre d’affaire de 4,9 millions d’euros, plus 8%.

Un partenaire spécial

En fin de cérémonie, David Leclercq, le DG de l’APEI du Valenciennois, a présenté une entreprise partenaire où leur fil conducteur est de sensibiliser leurs collaborateurs au handicap. Plus d’infos sur cette entreprise exemplaire https://www.ntico.com 

Daniel Carlier

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La Fête Nationale… autrement à Marly !

Jean-Noël Verfaillie : « Nous lançons le week-end des festivités (du 14 juillet) »

En amont de cette création ex nihilo, l’édile explique sans fard le peu d’intérêt qu’il porte à l’invitation « d’une star d’hier a prix d’or. Nous sommes entre une grande ville avec de gros moyens et une fête de village. C’est pourquoi, nous avons choisi le samedi 12 juillet moins en concurrence. En fait, nous lançons le week-end des festivités (du 14 juillet). »

« Cette date est réfléchie avec une programmation pour toutes les générations », commente François Wozniak, cofondateur de la FLAC avec Cécile Gervaix (https://www.va-infos.fr/2024/07/05/marly-la-flac-une-offre-culturelle-serieuse-et-eclectique/) A cet effet, la temporalité a été soigneusement étudiée. 

Du bal populaire au feu d’artifice 

Tout d’abord, la manifestation se situe sur la Place Gabriel Péri, mais plutôt du côté de l’Hôtel de Ville. « Nous allons aménager une scène devant le parvis de la mairie », précise François Wozniak. Concrètement, la partie basse, côté théâtre de verdure, ne sera pas occupée. Par contre, tout l’espace plus minéral de cette Place Gabriel Péri sera investi pour cette « Fête Nationale » du samedi 12 juillet à Marly !

Tout commencera vers 15H par un bal populaire avec des espaces dansants, un groupe de jazz (le French Touch Quintet), mais aussi un temps pour l’accordéon. Ensuite, vers 18H00, c’est l’heure de la Grande tablée avec une proposition culinaire sympathique, du cochon grillé et des foodtrucks. Toutefois, une proposition de plats sans viande permet également à tous les goûts de profiter de cette « Fête Nationale » à la mode marlysienne. Dans la foulée, un temps de concerts dès 19H30 avec une programmation en cours. « On peut annoncer déjà MOTOLO, un Groupe Afro-Caribbean très performant », souligne Laurence Morel, adjointe en charge de la culture. Enfin, l’indispensable feu d’artifice vers 23 heures.

« Nous investissons 40 000 euros sur l’ensemble de cette manifestation. Nous continuons notre partenariat avec La FLAC à travers une série de créations festives tout au long de l’année », conclut le maire. 

Daniel Carlier

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Sylvain Jaumont, fauché par la vie à 38 ans !

Christophe Ferraï : « C’était notre lien siège-territoire ! »

Evidemment, vous ne trouvez jamais les mots justes pour exprimer la douleur d’une famille, d’une compagne et de ses deux enfants, Léo 14 ans et Calie 10 ans face à la disparition d’un compagnon de 38 ans. Pourtant cette matinée du mardi 23 mai n’était pas comme les autres, car Sylvain Jaumont supervisait comme DGA de Prim’Toit le 10ème anniversaire du site « Les Clarisses » sur la commune de Fourmies. L’heure était aux festivités dans ce foyer d’hébergement, superbement réhabilité en 2017 par ladite association. La matinée se déroulait sans anicroches, Sylvain avait toujours un sourire, un petit mot, une plaisanterie à la lèvre, c’était un créateur de liens sociaux. Puis, l’insupportable est passé par là dans l’après-mid sur ce site si particulier pour lui, une mort subite inexplicable. Il n’y avait aucune alerte médicale, ni pathologie particulière, « ni aucun signe avant-coureur », précise Christophe Ferraï, le Directeur général de Prim’Toit.

Un homme du Quercitain

Né le 10 Septembre 1986 à Maresches, Sylvain était un amoureux de son Quercitain, de l’Avesnois plus globalement. Très impliqué dans le tissu associatif, il était très engagé dans le domaine de la musique, sans être musicien par ailleurs, et organisait les concerts du Brass Band du Hainaut comme vice-président de l’association. Sportif aussi avec la pratique à haut niveau du Karaté, il était tout simplement très investi dans l’Avesnois. C’est aussi la porte d’entrée de son destin professionnel au sein de l’association Prim’Toit.

Il a débuté en 2010 comme animateur/éducateur dans une résidence habitat jeune, puis a évolué comme responsable du territoire de l’Avesnois au sein de l’association couvrant 4 arrondissements (Valenciennois, Cambraisis, Maubeugeois, et Douaisis). En 2017, il saisit l’opportunité d’une Direction d’un établissement similaire en Belgique, mais un autre accident de vie est venu modifier sa trajectoire professionnelle. En effet, Benoit Hautier, un autre DGA de Prim’Toit, est décédé en janvier 2018. « Nous avons recontacté Sylvain pour lui proposer cette nouvelle fonction. D’ailleurs, après son départ afin de suivre l’association, il avait intégré notre Conseil d’administration », explique Christophe Ferraï.

De 2018 jusqu’à 2025, il a suivi les évolutions de Prim’Toit avec notamment l’absorption de l’AJAR où il a participé activement à la réorganisation des services et particulièrement celui nouveau de l’aide judiciaire. La traversée de la Covid fut éprouvante pour tous, mais Sylvain « était notre lien siège-territoire et inversement, nous ne voulons prendre des décisions hors sol. Ce n’est pas dans notre ADN ! », ajoute le Directeur général. 

Dans cette église trop petite de Maresches où la foule s’était massée pour un dernier hommage, l’émotion était intense. D’ailleurs, une cellule psychologique a été mise en place pour les collaborateurs du site « Les Clarisses » sur Fourmies, puis sur l’association en général tant le visage de Sylvain Jaumont était un familier. Un Comité de Direction  de Prim’Toit se réunit ce mardi 03 juin pour réfléchir à la suite, car le travail, qu’il aimait tant, auprès de ses populations vulnérables continue…

A notre regretté collègue et ami (A NOTRE REGRETTE COLLEGUE ET AMI)

Daniel Carlier

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