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Plus de 800 personnes à Valenciennes pour la manifestation « Bloquons tout »

Ludovic Bouvier (CGT) : « Il était important pour nous de nous joindre à ce mouvement populaire ! »

Un jour de marché, la Place d’Armes s’est doucement remplie sous une météo bienveillante. Au fil des minutes, la masse populaire est venue avec notamment la présence des salariés d’Outinord. En effet, c’est l’actualité brulante puisque la « Direction de l’entreprise a déposé son PSE auprès de la DREETS (Directions régionales de l’économie, de l’emploi, du travail et des solidarités sous la tutelle du Ministère du Travail à la différence de l’inspection du travail) ce lundi 08 septembre 2025. Elle pourrait valider celui-ci prochainement, alors que ce PSE est truffé d’illégalités », assène Ludovic Bouvier.

Pour la CGT Valenciennes, le « jour est historique » avec une participation réussie à ce mouvement issu sur les réseaux sociaux cet été. Sur le Grand Hainaut, Douai, environ 380 personnes, environ 320 personnes sur Maubeuge, environ 60 personnes sur Cambrai, Valenciennes se distingue met avec cette mobilisation sur Valenciennes. 

Ensuite, le cortège a choisi le chemin d’un défilé plus long, par les boulevards, mais avec un décroché devant la DREETS où le secrétaire régional de la métallurgie CGT a brossé l’état actuel du dossier Outinord. Puis, une poursuite vers les grands axes jusqu’au commissariat de Valenciennes avant une dislocation sans heurts.

Quelle sera la tonalité de la manifestation organisée par l’intersyndicale le 18 septembre prochain ?

Daniel Carlier

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Recruter un sénior, c’est l’avenir incontournable de nos entreprises publiques et privées

Stéphane Costaglioli : « Il faut changer le regard sur les séniors des deux côtés, employeur comme demandeur d’emploi »

Ce mardi 09 septembre, la présence du Sous-Préfet de Valenciennes, Stéphane Costaglioli, malgré une actualité très chargée souligne la prééminence du sujet. « Je souhaitais être là. L’emploi des séniors de plus de 50 ans est un enjeu économique et social. Je remercie la maire de Prouvy pour mettre à disposition les outils de la commune. »  Evidemment, quelques chiffres sont importants pour planter le débat : « 1/3 de la population active a plus de 50 ans. Le taux d’emploi des séniors est de 58% au niveau national, mais de 47% dans les Hauts de France contre 64% dans l’Union européenne. » Enfin, si le regard de l’employeur, parfois condescendant sur la demande hardie… d’un sénior « que voulez-vous que je vous propose à votre âge », témoigne un participant suite à un jobdating, il est indispensable de modifier l’approche de ce retour à l’emploi : «  Il faut changer le regard sur les séniors des deux côtés, employeur comme demandeur d’emploi. »

Compétent et pertinent, le senior peut résoudre les problèmes de recrutement dans toutes les filières

François Fermandez, Stéphane Costaglioli et Isabelle Choain

Si les chiffres nationaux et régionaux sont éloquents, il serait intéressant de connaître celui de cet arrondissement du Valenciennois. En effet, son histoire industrieuse depuis plusieurs siècles a construit un contrat de confiance indéterminé entre l’individu et l’entreprise, l’emploi dans la même société tout au long de sa vie. La rupture de cette assurance sociale a transformé cette perte de travail par cette culpabilité dans l’inconscient collectif des demandeurs d’emplois, un sentiment ancré de responsabilité, de culpabilité, d’inutilité très marquée ! Un peu comme la femme battue qui se culpabilise, le senior sans emploi se flagelle en pensant que le problème vient évidemment de lui !

Cette époque est à balayer d’un revers de main, il faut casser cette dynamique et cette initiative de l’entreprise éphémère renverse un logiciel obsolète. Attention, nous ne sommes pas dans les bonnes résolutions de début d’année. Non, embaucher massivement les séniors dans la sphère publique comme privée devient au fil des mois inéluctable ! Pourquoi ?  Tout simplement, compte tenu que le marché du recrutement est très compliqué, les séniors deviennent de fait un gisement d’employabilité immédiat. Ensuite, la perte de compétences après 50 ans n’est plus qu’une légende urbaine, elle ne repose sur rien. « Nous étions sur des croyances où le sénior serait moins dynamique, mois compétent… ! Aujourd’hui, le senior peut justifier une compétence, une expérience, des qualifications et surtout un savoir-être très recherché par l’employeur », commente François Fernandez, le Directeur de France Travail Valenciennes.

Qui plus est, la baisse démographique annoncée dans ce département du Nord impose, pour les employeurs publics comme privés, à regarder ailleurs… et très vite !

Travailler « le marché caché » de l’emploi

L’édile de la commune de Prouvy, Isabelle Choain, soutient cette démarche engagée : « Vous êtes ici chez vous, car une mairie doit vivre. Ensuite, très engagée sur le féminisme, j’ajoute que la recherche d’emploi pour une femme est encore plus difficile. Même si vous avez un manque de confiance, vous n’êtes pas âgés ! »

Christine Beaupel

Concrètement, ce collectif baptisé par les 35 participant(e)s, la « Phénix Team », reçoit les chef(fe)s d’entreprises chaque jour afin que ces derniers proposent des offres d’emplois. En face, des compétences sont affichées dans une très grande diversité. « Nous avons des compétences métiers très diverses parmi ces 35 participant(e)s (dont les 3/4 sont très éloignés de l’emploi) », explique Christine Beaupel, la coach du dispositif « Entreprises Ephémères ».

Dans cette optique, l’originalité de cette démarche solidaire, déjà testée en mai 2024 au sein des « Ateliers numériques » sur Valenciennes https://www.va-infos.fr/2024/03/20/le-talent-ephemere-a-duree-illimitee-en-7-semaines/ avec un résultat probant où 7 personnes sur 10 ont (re)trouvé un travail, doit aussi casser certains codes. 

En effet, outre le fait de recevoir les entrepreneur(e)s, il faut chercher ailleurs que sur l’épiderme social. « Il existe un marché caché de l’emploi, car toutes les offres de l’emploi ne sont pas publiées. C’est pourquoi, nous devons échanger en direct avec les chefs d’entreprises », ajoute François Fernandez. 

Des témoignages éloquents !

Deux participants ont témoigné sur leur engagement. Venue d’Amérique du Sud il y a 27 ans, elle a une compétence de pâtissière. « Dans un pays (et un territoire) qui m’a accueilli les bras ouverts, je remercie les coachs pour leur énorme patience afin de nous remettre sur les rails de l’emploi. L’âge n’est qu’un nombre ! » Pour un autre sénior engagé, il raconte avec émotion son licenciement après 38 ans comme manager. Pour autant, malgré les coups, parfois l’abattement, il lance avec courage « je ne me vois pas rester sans emploi. » 

Pour conforter la pertinence de cette entreprise éphémère, accompagnée par la CCI Grand Hainaut avec Nathalie Delelis dans le lien entre les entreprises et ce dispositif, une employeure vient témoigner. Directrice d’un EPHAD sur Condé-sur-l’Escaut, elle a recruté une participante au dispositif « Entreprise Ephémère » de l’année dernière dans le Valenciennois. « Elle m’a donné une chance même si je n’avais que le BAFA après 23 passés dans une pâtisserie/boulangerie. Ayez confiance ! J’ai pu me former à mon nouveau métier. Vous êtes très bien entourés avec des coachs formidables ! »

A chaque fois qu’un participant trouve un travail, la tradition veut qu’une petite cloche sonne comme pour mettre un son, comme un vocal très moderne, sur un nouvel avenir ! Alors que la cloche sonne encore et encore pour la « Phénix Team » pendant ces semaines constructives sur Prouvy.

Daniel Carlier

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François Bayrou perd largement son « vote de confiance »

Une journée écrite d’avance par la classe politique professionnelle française

Après l’article 49-3, utilisé avec abondance, voici l’article 49-1 choisi par le Premier Ministre pour solliciter la confiance, ou pas, des députés de l’Assemblée nationale. Si cette démarche est plus classique lorsque le locataire de Matignon bénéficie d’une majorité absolue, les précédents chef(fe)s du gouvernement n’ont pas osé avec une majorité relative en juin 2022, voire très très relative en juin 2024. Pour autant, comme un défi ou une volonté de retourner dans sa belle ville de Pau, François Bayrou a défié les partis politiques. Par contre, on ne peut enlever à l’homme politique béarnais le sujet de la dette publique qu’il porte depuis la campagne présidentielle 2007. Ce dernier item est revenu en boomerang durant cet été 2025 comme un rappel à la responsabilité.

Des discours, des hommes et des femmes, et la suite ?

Sur la forme, le comportement de notre classe politique explique déjà (presque tout). Après le discours du Premier ministre, les Présidents des groupes parlementaires se succédèrent au pupitre et dans le même temps, les autres formations politiques quittent l’hémicycle pour ne pas écouter un autre avis, une autre idée ! Cela relève de l’anecdote, mais elle explique tout de notre personnel politique !

Bien sûr François Bayrou rappelle que ce vote de confiance (sur le budget 2026) « est une question historique pour la prochaine génération, la question politique est pour la prochaine élection. » Evidemment, le chef du Gouvernement a martelé le danger de « cette dette silencieuse avec une invisible hémorragie. »

Pour le P.S, Boris Vallaud a sorti le bazooka avec un propos d’une rare violence verbale : « Il ne suffit pas d’être centriste pour être central. Non, vous n’êtes pas Pierre Mendes France. » Ensuite, il revendique une arrivée à la tête de l’exécutif  : « C’est à la gauche arrivée en tête de gouverner. » Le PS cherche une coalition de gauche avec le bloc central et son porte parole assène un discours qui fera date avec quelques belles phrases gratuites, pour rien !

Pour Laurent Wauquiez (LR), il pointe du doigt « ces vieux démons de l’instabilité, un poison économique ! Cette dette amène à un sursaut collectif ! »

Cyrielle Chatelain, Les Ecologistes, a eu le mérite de parler d’un programme de gouvernement, une vision que l’on partage ou pas, mais au moins il y avait un chemin et pas une succession de bons mots… !

Mathilde Panot, LFI, insiste sur tant « d’efforts pour ne pas respecter le vote des Français. » Ensuite, elle détruit le projet de budget, mort né, de François Bayrou. Comme d’habitude, un discours dans la caricature, mais dans la lignée d’une rupture souhaitée par ce parti politique. Elle égratigne également son meilleur ennemie ! « La Lepénie, votre assurance vie, elle travaille également avec les grands patrons aujourd’hui ! »

Marine Le Pen, pour le Rassemblement National, dont le sort judiciaire se jouera du 13 janvier au 11 février 2026, ne fait pas semblant ! « Cette journée est un moment d’histoire de la vie parlementaire de notre pays. Elle marque l’agonie d’un gouvernement fantôme. » Elle réclame à cor et à cri la dissolution : « C’est un levier institutionnel et Emmanuel Macron doit agir par devoir, pas par intérêt ! »

Pour le bloc central, les chefs des Groupes parlementaires étaient pathétiquement inaudibles. Peu importe leurs vérités, leurs solutions, une majorité des françaises et des français ne veulent plus les entendre.

En guise de mot d’adieu, François Bayrou remet une couche sur la lucidité nécessaire face à la dette publique… « un vote n’efface pas la réalité ! ».

L’addition des oppositions, de tous les bords politiques, au « vote du confiance » ne faisait aucun doute depuis quelques jours. Le résultat du vote était inéluctable à tel point que depuis 3 à 4 jours, les experts se  répandaient en scénario politique en mode post Bayrou. Convoqués en session extraordinaire, les 574 députés (3 postes vacants) de l’Assemblée nationale ont donc rejeté ce vote de confiance avec 194 voix pour contre 364 voix contre (558 votes exprimés). Une nouvelle page du livre d’histoire de la république française s’écrit sous nos yeux éclairant la vétusté de nos institutions… à l’aulne de la Présidentielle 2027 !

Daniel Carlier

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Jean-Louis Bacri en reprend pour deux ans à la présidence de l’USTTV

(Le Bureau de l’USTTV)

(Tennis de Table) Assemblée générale de l’USTT Valenciennes

QUI EST l’USTT VALENCIENNES ?

L’Union Sportive Tennis de Table de Valenciennes a été fondée en 2005 sous l’impulsion de la Ville de Valenciennes et de son premier président André Cazes. Elle est devenue en 20 ans l’un des clubs majeurs de la discipline régionale et compte aujourd’hui près de 190 licenciés (+58% depuis sa création). A travers ses résultats, son dynamisme et ses valeurs conviviales, l’USTTV s’est imposée comme une référence dans le paysage pongiste du Valenciennois et au-delà.

CONTEXTE

L’équipe féminine qui monte en nationale 2

Après deux décennies d’investissement sans relâche, Georges Gauthier, président du club depuis de nombreuses années, a annoncé sa démission en juin dernier, accompagné de plusieurs membres du comité directeur. Dans son message, il a rappelé << la richesse de ces 20 années >> et tenu à remercier les bénévoles, dirigeants et joueurs qui ont fait grandir le club tout en soulignant son attachement profond à l’USTTV.

DU PROVISOIRE

Pour assurer la stabilité du club et préparer la saison sportive à venir, le comité directeur s’est réuni et a élu Jean-Louis Bacri en tant que président par intérim jusqu’à l’assemblée générale de ce samedi.  Dans son message, il a tenu à saluer l’action de Georges Gauthier et de ses proches, tout en rappelant que la tâche de la future équipe sera immense tant dans la gestion administrative que pour maintenir la belle dynamique et la cohésion. Le comité directeur s’est engagé à assurer la continuité et à préparer l’avenir avec sérénité.

LE QUORUM ATTEINT AISEMENT

Il y avait du monde ce samedi après midi au complexe sportif Fort Minique, le quorum pour cette assemblée générale ayant été facilement atteint. Après l’intervention de Jean – Louis Bacri qui remercia ceux qui l’ont aidé à maintenir le club à flot durant ces quelques mois de présidence, mais également les sponsors et la Ville de Valenciennes, les différents rapports ont été votés à l’unanimité sauf le bilan financier qui a connu une abstention.

Niveau sportif les résultats sont très encourageants tant chez les seniors que chez les jeunes. Chez les aînés sur vingt équipes engagées le club enregistre six montées pour trois descentes avec notamment la remontée en N3 des messieurs mais la grande satisfaction, cerise sur le gâteau, vient des féminines qui montent en N2, chose qui n’était pas arrivée depuis une vingtaine d’années.

DE L’INTERIM A UN CDD DE DEUX ANS

L’ USTTV suscite de l’engouement puisque une dizaine de sociétaires ont souhaité rejoindre le comité directeur ce qui a été également voté à l’unanimité. Anciens et nouveaux se sont alors retirés dans une pièce voisine afin d’y élire le nouveau président et sans grande surprise Jean-Louis Bacri a rempilé jusqu’en 2027 à la grande satisfaction de tous les sociétaires.

Le pot de l’amitié a ensuite clôturé cette assemblée générale 2025.

LES MEMBRES DU COMITE DIRECTEUR

Jean-Louis Bacri (président), Jean-François Bart, Olivier Caby, Christophe Cordelle, Romain Grzegorzewski, William Merlin, Richard Mertens, Nicolas Carré, Sébastien Delhaie, Khaled El Sanwar, Julien Godain, Grégory Goedaer, Stéphane Quain, Christophe Robin, Julian Serb, Karim Yaoudarene.

Olivia et Robert Place

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La Forum des Associations à Valenciennes, c’est maintenant (samedi 14h et dimanche)

La crise du bénévolat n’est pas une vue d’un esprit chagrin. Malheureusement non, c’est pourquoi, n’hésitez pas à partir à la découverte d’associations surprenantes, peu connues, voire (re)vivre une passion ancienne, où tout simplement dialoguer avec ces bénévoles, ces militants de l’humain à côté de chez vous. Sur ce Forum des Associations de Valenciennes dans cette salle des sports Vauban, divisée en deux parties, plus un espace extérieur, vous avez le choix de la thématique.

En effet, tous les profils associatifs sont présents, sportifs où les stands les plus divers sont sur site, des arts martiaux à la plongée en passant par les sports collectifs, culturels comme « Les Amis du Phénix », social avec le STAJ, sans oublier des structures très engagées comme « Nous Toutes Valenciennes ».

A l’intérieur, mais également à l’extérieur où les stands, notamment caritatifs, vont bénéficier d’une météo bienveillante, ce week-end s’annonce sympathique si vous le voulez bien… !

Daniel Carlier

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Le bâtimentaire durable comme la voie lactée de la transition écologique

(Didier COUSIN sur le plateau TV de la chaîne d’informations dédiée aux professionnels du bâtiment)

C’est un fait historique, l’ancienne région du Nord Pas de Calais est une consommatrice de l’énergie fossile à travers son paysage industrieux et sa densité de population consommatrice tout d’abord de gaz de mine, puis en passant dans les années 70 au gaz naturel. Aujourd’hui, l’énergie consommée est équivalente entre l’électricité décarbonée et le gaz naturel dont une partie en gaz vert. Avec lucidité, il est évident que le tout électrique est impossible dans un horizon visible. C’est pourquoi, cette région Hauts de France « a besoin d’un mix énergétique et par suite nous devons décarboner le gaz. D’ailleurs, nous avons commencé cette démarche en 2012 sur le site de Sequedin, la première unité de méthanisation dans la région », commente Didier Cousin, le Directeur territorial GRDF Hauts de France. Aujourd’hui, cette région comprend 103 unités de méthanisation sur environ 850 en France. « Nous venons d’inaugurer la 100ème sur Laon ou il existe 5 unités autour de l’agglo presque autonome à 100 % en gaz vert pour le chauffage des bâtiments et donc des logements. Certes, le développement du gaz vert sera plus rapide en milieu rural avec la présence de 95% d’unités de méthanisation agricoles. Ce sera plus difficile dans le département du Nord », poursuit-il.

« Il y a un gros travail en cours avec les bailleurs sociaux ! », Didier COUSIN

Bien sûr, le fil rouge avec cette manifestation du CNBD est la réduction d’énergie consommée à l’intérieur des bâtiments d’une part et plus spécifiquement une énergie verte ajoute à cette transition écologique espérée. 

A cet effet, Didier COUSIN met en exergue une collaboration avec les acteurs du logement social dans les Hauts de France, omniprésent dans le Nord département le plus peuplé de France : «  Il y a un gros travail en cours avec les bailleurs sociaux ! Presque 3/4 des logements sociaux sont chauffés au gaz et dans le cas de Maison & Cités (Ex Soginorpa) nous parlons de 95%. »

Focus sur le logement minier au coeur de l’actualité avec la confirmation du dispositif ERBM (Engagement pour le Renouveau du Bassin Minier), sur dix ans, par le Président de la République en juin 2025 et suivi de très près par Valérie Létard, la Ministre du Logement. Comme disait récemment  le Préfet de Région, Bertrand Gaume : « Je connais guère d’autres dispositifs suivis sur 10 ans et croyez-moi, on ne lâche rien. » Tout cela afin de surligner la rénovation lourde extérieure et intérieure des logements miniers, en mode accélération, jusque 2027 comme prévu à la signature en mars 2017 par Bernard Cazeneuve. 

Evidemment, si d’un côté vous avez une « adaptation » de la consommation énergique au prochain réchauffement climatique avec une isolation majuscule des logements, vous pouvez obtenir une « atténuation » importante de l’empreinte carbone avec la production massive de gaz vert et injecté dans les réseaux de chauffage des bailleurs sociaux. «  De plus, nous travaillons en économie circulaire, le gaz vert décarboné dans les logements collectifs est une composante de cette thématique du bâtiment durable », poursuit-il.

Cette sémantique a été développée par François Gemenne en conférence d’ouverture de cette 11édition du CNBD. « Nous n’avons plus ce luxe de l’atténuation, il faut s’adapter à une hausse de 4° degrés durant ce siècle. Notre voie d’action est la décarbonation pour laquelle nous devons trouver des solutions, trouver des combinaisons. C’est pourquoi, il faut opérer des rénovations complètes dans les habitats ». Bien sûr, le coût est souvent abyssal pour les particuliers et par suite constitue un frein conséquent. 

François Gemenne

Dans cette optique, François Gemenne propose une solution financière : « Pourquoi ne pas permettre à cette génération des boomers, dont la transmission d’un patrimoine immobilier conséquent est proche, de déduire des droits de succession une rénovation complète d’un bâtiment, d’un logement individuel, etc. ? » Par suite, le mode de consommation énergétique serait au coeur de cette rénovation lourde et plus encore dans notre région compte tenu de la météo.

Les intervenants ont de fait distinguer « l’adaptation » plutôt dédiée aux collectivités publiques territoriales, plus facile, plus concrète pour le quotidien budgétaire compliqué des collectivités locales. Par contre, la politique nationale et internationale vise à légiférer sur des grands axes afin de graver dans le marbre une « atténuation » collective de notre consommation carbonée. 

Plus de diversité dans la méthanisation

Par capillarité, le déploiement indispensable des unités de méthanisation doit se diversifier en dehors de la récupérations des déchets agricoles. Comme récemment sur Laon, les eaux usées à travers les stations d’épurations, mais également la pyrogazéification où la chauffe des déchets à plus de 1000 degrés avec une faible quantité d’oxygène transforme en liquide des déchets secs (bois, pneumatiques…), idem avec la gazéification hydrothermale concernant les boues, résidus agroalimentaires, effluents agricoles et industriels, etc., et enfin la récupération des systèmes de cogénération. Ces systèmes additionnels de production de biométhane injecté (gaz vert) doivent contribuer au remplacement du système de chauffe au gaz naturel dans des dizaines de milliers de logements. 

Le bâtiment durable est le plus accessible projet de décarbonation dans un futur proche et le système de chauffage devient de facto une donnée centrale. Le gaz vert a concrètement une carte à jouer, notamment dans les logements de l’arc minier. Une technicité, la méthanisation, une cible, l’habitat, une ligne d’arrivée, la réduction de la consommation énergétique… même verte ! En une phrase, atteindre des objectifs atteignables… !

Daniel Carlier

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L’équipe de foot féminine de l’UPHF en partance pour un rêve éveillé à Pékin

Sébastien Malapel : « Une occasion unique pour elles, car tout est possible ! »

Bien sûr, à la veille de cet événement planétaire, Sébastien Malapel, chef de service du nouveau PESU (Pôle d’Excellence Sportive Universitaire) depuis 2019, revient sur cette montée en puissance du sport à l’Université. « A mon arrivée, j’ai fait réaliser une étude sur la pratique sportive des étudiantes et des étudiants sur les différents sites de l’UPHF, elle était de 16% en 2018 (sur 12 000 à 14 000 étudiants environ). Aujourd’hui, elle est de 40% », entame Sébastien Malapel.

Pas de secret, sous l’impulsion de Sébastien Malapel et de la validation par le Président de l’UPHF, l’université a joué la carte de l’investissement dans des équipements sportifs. « L’UPHF a investi 2,4 millions d’euros dans la rénovation lourde des équipements existants en comprenant le parcours santé, etc. Ensuite, le gymnase devrait connaître une réhabilitation complète, toiture, revêtement, murs, dès que le financement est bouclé (1,8 millions d’euros en plus des 2,4 millions) », poursuit-il.

En résumé, l’habit fait le moine en l’espèce et les résultats en sport collectif et individuel (masculin et féminin) ont suivi avec des titres, des podiums, chaque année dans des épreuves comme la boxe, kick boxing, arts martiaux, etc., mais également les sports collectifs comme le volley, le basket, le handball, et le football. Concernant l’équipe féminine de football de l’UPHF, elle reste sur deux années prestigieuses avec un titre de Champion de France universitaire en 2023 et vice-champion d’Europe en 2024 « battu aux pénaltys par l’Allemagne », précise-t-il.

Plus qu’une compétition sportive, cette expédition du 11 septembre au 01 octobre 2025 en Chine sera un moment inoubliable pour cette équipe de football féminine. De plus, compte tenu qu’il n’existe pas encore, à la différence des garçons, d’équipe de France féminine universitaire, l’UPHF représente la nation France. A travers un partenariat avec l’université de Dalian, les 18 participantes pourront bénéficier également de cours de Mandarin, de sensibilisation à la vie culturelle chinoise…, et puis la compétition débutera le 16 septembre et le 18 pour l’UPHF. 

Sébastien Malapel

Le coût financier de ce voyage (18 joueuses + 5 membres du staff) est de 75 000 euros même si la FISU (Fédération Internationale de Sport Universitaire) prend en charge les formations dès leurs arrivée en Chine. La somme initiale a été pris en charge intégralement par l’UPHF et ce n’est anodin… puisque l’Allemagne lauréate du Championnat d’Europe n’a pas réussi à réunir la somme d’où la présence de l’UPHF !

« Nous avons un niveau de D3 et le plateau des équipes plutôt de D1 », Sébastien Malapel

Le plateau proposé est de qualité. Vous avez tous les continents représentés, plus le champion en titre, le Brésil, et le pays hôte avec une équipe en plus. Deux poules de 4, puis les deux premiers disputent une demi-finale croisée, voire la finale. L’UPHF se retrouve dans la poule de l’Université de Sydney, de l’Université de Laval (Montréal), et de l’Université de Pékin. « C’est une occasion unique pour elles, car tout est possible ! Certes, nous avons un niveau de D3 et le plateau des équipes présentes plutôt de D1. Toutefois, dans une autre compétition, nous avons déjà surpris tout le monde au Championnat d’Europe (finaliste) », explique Sébastien Malapel.

Néanmoins, cette équipe est certaine de jouer 5 matchs, en progressif en finissant dans les deux premiers ou en matchs de classement. Clairement, cette projection humaine et sportive restera dans la mémoire collective de cette équipe de sport Co. L’aventure sera belle, voire magnifique si cette formation déjoue les pronostics sur le papier. 

La L3P (Licence Projet Pluridisciplinaire et Professionnelle)

En marge de cette manifestation sportive extraordinaire, elle permet de mettre en lumière une nouvelle corde à l’arc pédagogique de l’UPHF. En effet, depuis deux ans, une nouvelle licence a émergé pour les pratiquants d’un sport à haut niveau. 

« En full distanciel, les sportives et les sportifs figurant sur la liste ministérielle des pratiquants de haut niveau ou assimilés, les stagiaires PRO, notamment dans le football, peuvent suivre un cursus sur 3 ans, la L3P. Cela s’inscrit dans l’idée d’un double projet comme pour les filles de cette équipe, impliquées dans un club, mais aussi en filière universitaire dans différents secteurs. La première promotion a débouché sur 54 étudiants et étudiantes en 2ème année et ils sont près d’une centaine en 1ère année 2025/2026 », conclut Sébastien Malapel. Le sport universitaire, longtemps le parent pauvre du sport français, revient au niveau d’autres nations très investies dans le monde universitaire. Le vivier des futurs champions n’est plus uniquement dans les mains des fédérations sportives, mais la vie estudiantine peut prendre sa part aussi !

Et comme la politique n’est jamais éloignée, le soft power chinois (en pleine parade avec ses invités) a acheté les droits des Championnats du monde universitaire pour les dix prochaines années…, rien n’est gratuit !

Daniel Carlier

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Outinord, le terrain judiciaire dans l’opacité d’une cession de titres

Avocat Outinord : « Le CSE vient chercher de la transparence au tribunal »

Pas facile de conserver une boussole dans ce magma procédural où l’entreprise Outinord, spécialisée dans la fabrication de coffrages destinés aux chantiers, est au coeur de l’actualité judiciaire. Dans l’épisode précédent, le juge a donné raison au CSE dans sa volonté d’obtenir l’ensemble des documents pour comprendre les tenants et les aboutissants de cette cession de titres. Cette fois, le CSE met en exergue une insuffisance d’informations du CSE concernant cette opération. « Le CSE vient chercher de la transparence au tribunal », déclare l’avocat du CSE.

Le PSE et la cession de titres, destin croisés !

Pour comprendre ce dossier kafkaïen, revenons sur ce calendrier où deux procédures presque concomitantes s’entrecroisent, s’entremêlent ! 

Concrètement, le 15 avril 2025, la Direction de l’entreprise Outinord annonce la suppression de 120 emplois sur 143 existants sur le site. Puis, deux réunions dont celle socle du 30 avril 2025 toujours relative à un futur PSE (Plan de sauvegarde de l’emploi). A compter de cette date, la Direction a trois mois pour faire valider son PSE, donc le 30 juillet 2025 et la DREETS (Directions régionales de l’économie, de l’emploi, du travail et des solidarités) a 21 jours pour signifier son accord, l’absence de réponse de la DREETS vaut rejet en l’espèce…

Sauf que la réunion du 30 juillet abouti à une situation ubuesque, la réunion Direction/CSE tourne court avec un report le 29 août 2025, donc un « PSE hors délais de trois mois », mentionne l’avocat. A ce stade, le PSE pourrait être en cours de dépôt, mais ce matin 02 septembre 2025 les représentants des salariés n’avait toujours pas reçu celui-ci. 

Et la cession de titres vient s’incruster dans ce calendrier touffu. En effet, le 27 mai 2025, la Direction de l’entreprise vient informer les représentants des salariés qu’une cession de titres est envisagée entre le Groupe SKENA, détenue par une holding de capital-investissement reconnue Equistone Partners, et un fonds d’investissement. En fait, ce dernier a permis l’acquisition d’Outinord Saint-Amand-les-Eaux en 2021. A la surprise des élus du CSE… cette nouvelle composante intervient dans ce logo financier. En effet, le fonds d’investissement LGT Capital Partners (Fonds situé dans la principauté du Liechtenstein) a été l’instrument de ce montage financier visant à prendre le contrôle de l’usine de Poitiers (autre entreprise spécialisée) et de celle sur Saint-Amand-les-Eaux. « Nous avons pris connaissance de cet emprunt de 90 millions d’euros auprès de ce fonds d’investissement LGT/AXA le 27 mai 2025. Aujourd’hui, le Groupe SKENA souhaite un abandon de la dette, arrivée probablement à échéance, et une conversion en capital en faveur du fonds LGT Partners à hauteur de 99,7 millions d’euros. Cette information est un choc total pour les salariés ! », ajoute l’avocat. 

D’autres dates s’entrechoquent dans ce dédale procédural où le CSE estime « ne pas détenir assez d’informations pour donner son avis (obligatoire sous  30 jours à compter du 27 mai 2025) sur cette cession de titres », ajoute l’avocat. C’est le point central  de cette audience de ce mardi 02 septembre 2025.

« La société a été diligente, loyale et a donné toutes les informations », avocate Groupe Skena

Bien sûr, l’avocate du Groupe SKENA dément totalement une carence d’informations, le 27 mai 2025, concernant cette cessions de titres. « Nous constatons que le CSE ne veut pas jouer son rôle, celui de débattre avec la Direction », assène l’avocate.

L’argument induit dans cette cession de titres est également la situation financière d’Outinord. « En 3 ans, Outinord a enregistré 14 millions de pertes. La situation économique est catastrophique. De notre côte, nous avons à prendre des décisions difficiles, mais souhaitons maintenir l’emploi (sur Poitiers) en sous-traitant les commandes dévolues à Saint-Amand-les-Eaux. Cette cession de titres marquerait l’abandon de la dette plus de la trésorerie à hauteur de 11 millions d’euros pour le PSE et l’activité restante », explique l’avocat.

Les interventions des avocats ont été très techniques sur la procédure à respecter, notamment avec un débat très juridique sur le distinguo entre l’information et le document… ! Bref, le jugement est attendu pour le 07 octobre 2025. « Un calendrier intéressant pour le CSE puisque la Direction souhaite boucler cette opération avant le 15 octobre. Un jugement favorable au CSE remettrait donc en cause cette cession de titres », conclut Ludovic Bouvier, responsable régional CGT Métallurgie.

Daniel Carlier

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La Brocante Antiquaires sur la Place d’Armes le lundi 15 septembre

Christian Vins : « La brocante vintage est très tendance en 2025, vous retrouverez des professionnels spécialisés à cette manifestation »

Comme une volute mémorielle de l’ancienne Braderie de Valenciennes disparue en 2016 suite aux attentats de Nice, la « Brocante Antiquaires » prend racine avec sa 8ème édition sur la Place d’Armes le lundi 15 septembre prochain. Attention, cette brocante est réservée à des professionnels antiquaires afin de proposer des produits de qualité au grand public de 7H00 du matin à 18H00.

Pour cette édition 2025, 50 Pro seront sur le pont aux aurores pour installés leurs trésors sur la place centrale de Valenciennes. Parmi eux, un stand toujours très prisé où deux antiquaires (Kosak et Tassin) feront des estimations gratuites voire des achats. 

Ensuite, outre des professionnels de la brocante traditionnelle, objets rares et mobilier de qualité, cartes postales, livres anciens, voire plans locaux…, vous aurez un vendeur de gramophone, mais également d’autres dans l’ère du temps. «  La brocante vintage est très tendance en 2025, vous retrouverez des professionnels spécialisés à cette manifestation. On peut citer aussi la faïence, très recherchée en ce moment, les verres en cristal, les montres et bien sûr les vinyls redevenus des objets convoités », commente Christian Vins. 

D’aucuns pourraient penser que la Hype du moment est tout sauf le numérique, le retour de la montre est presque un fait culturel ! A cette occasion, une animation musicale sera offerte par l’association la Fédération des Boutiques de Valenciennes avec la participation du Boston et Le Président. 

Evidemment, une météo clémente est commandée le lundi 15 septembre et tout au long de ce week-end traditionnel, mais festif aussi sur l’Athènes du Nord.

Daniel Carlier

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Magnifique défilé de Binbin pour son bicentenaire à Valenciennes

Petit clin d’œil aux ouvreurs de la Grande Parade, l’harmonie « Royal Guidon » de Liège avec des musiciens à vélo, batterie, instruments à vent divers et variés, cor de chasse, trompette, clarinette, basson… jouant des morceaux comme n’importe quel orchestre !! Chapeau bas Messieurs ! On n’oublie pas non plus chaque porteur d’un géant et surtout les deux équipes de huit porteurs pour faire circuler le préféré des administrés de Valenciennes. Porter Binbin, ça se mérite, mais il vous le rend bien, car les deux équipes de porteurs sont épuisés à la fin de l’envoi… !

Les porteurs de Binbin rassemblés avant le démarrage de la Grande Parade

Plus concrètement, le défilé en lui-même, sous la houlette de l’association Val en Liesse, les bandes musicales et les géants ont démarré de la Place Verte, derrière le Musée des Beaux Arts, pour rejoindre la rue de Hesques, rue du Quesnoy, le rond point des 3 grâces, l’avenue Albert 1er, Avenue d’Amsterdam, puis après un temps sur le Place Charle de Gaulle, la rue de la Paix jusque la Place d’Armes afin de rejoindre tous ses ami(e)s géants. La place était copieusement garnie pour l’arrivée de la vedette Binbin devant l’hôtel de ville de Valenciennes où les élus ont accueilli leurs homologues de Düren, la ville allemande jumelée depuis 65 ans à l’Athènes du Nord. 

On a remarqué la belle présence du tout récent géant « Watteau » à cette manifestation. En effet, ce dernier a été fabriqué par des étudiants de l’ESAD de Valenciennes… fermé définitivement en juin dernier, mais ce n’était pas le temps de la polémique par ce temps radieux, ni caniculaire, ni une pluie diluvienne, Binbin avait commandé une météo clémente et bienveillante ! Bicentenaire réussi !

Daniel Carlier

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L’échec des négociations mondiales sur l’usage du plastique… comme un meurtre programmé de notre biodiversité !

Pourtant, tout le monde convient de la dangerosité de la matière en terme écologique, mais pour freiner sa progression quasi endémique, il faudrait réduire les énergies fossiles ! Rien que cette idée a hérissé au plus haut point quelques pays producteurs de pétrole et/ou de gaz comme ceux du Golf, les Etats-Unis, l’Iran, la Russie… et cela suffit à bloquer l’avenir écologique de notre planète, non interchangeable faut-il le rappeler !

L’immense majorité des pays, dont la France, ont oeuvré pour un compromis, pour une avancée sur la durée afin de limiter autant que faire se peut la production de plastique. Néanmoins, aucun argument avec une vision à moyen et long terme n’a fait le poids face aux choix de courte durée des pays impliqués dans la production des énergies fossiles. Cet échec cuisant reflète l’état du monde, parfaitement conscient du mur devant lui, mais dans l’incapacité de ralentir cette pollution suicidaire in fine.

Le concert des nations a échoué et pousse de fait à réfléchir sur les accords internationaux, le fameux multilatéralisme vendu à toutes les sauces. Un résultat à mettre en parallèle avec une actualité brûlante sur d’autres sujets de transition écologique nationaux. Parfois, les arguments déconnectés de la réalité du terrain se heurtent aux dommages écologiques inéluctables. Que faire face au multilatéralisme intérieur ? C’est peut-être notre premier chantier commun sur l’écologie à résoudre de toute urgence, loin des postures des bancs de l’Assemblée nationale française, plus proche des difficultés sur le terrain sans jamais occulté le défi écologique de chaque mesure.

Vers une prise de conscience collective ?

D’autres thématiques écologiques nous éclatent au visage chaque été. En effet, l’incendie majeur dans l’Aude cet été, sans oublier les mégafeux en Espagne au mois d’août, nous poussent collectivement à réfléchir sans dogmatisme. En écoutant les agriculteurs montagnards dont l’adage est simple « Plus ça brûle, moins ça brûle » laisse place à l’introspection. En effet, des exploitants de terrain soulignaient que l’absence de pâturage, de facto d’exploitations agricoles où le feu ne se propage pas à une vitesse lumière, a favorisé cet incendie dans le département de l’Aude.

Penser la biodiversité non maîtrisée comme une solution pour sauver la planète est d’une rare candeur, car le réchauffement climatique avance plus vite que nos choix écologiques même pertinents. Il faut donc agir avec la meilleure solution sur le terrain afin d’éviter ces incendies de plus en plus ravageurs et annonciateurs d’un bouleversement de l’aménagement d’un territoire.

Chaque édile doit y penser, en bétonnant beaucoup moins, mais en maîtrisant les zones où les inondations et les incendies seront des sujets aussi récurrents que celui la gestion des déchets ou de l’eau potable par les puissances publiques territoriales.

Daniel Carlier

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(Vieux-Condé) Une salle des fêtes lumineuse dans un « B’Ôlieu »

L’histoire commence en 2016… !

Tout d’abord, parlons de l’essentiel, le résultat ! En effet, à l’entrée de Vieux-Condé (ex site Lidl), la salle des fêtes plante un décor sobre et imposant de l’extérieur avec une magnifique mosaïque des armoiries de la ville réalisée par un artiste du cru, nous y reviendrons !

Ensuite, cet « Espace B’ôlieu » prend une autre dimension à l’intérieur. Le lieu est vaste, l’entrée est encore en cours de travaux d’esthétique, un plafond bas et des matériaux choisis pour une acoustique maîtrisée, des jeux de lumière complètement modulables d’une ambiance tamisée à une pleine lumière. Le tout dans une salle d’un seul tenant, efficace, spacieuse, très soignée sans sombrer dans le clinquant. C’est tout simplement une Salle des Fêtes de qualité ! « Nous avons recherché dans les archives de la ville (et avec les sachants), mais nous n’avons pas trouvé la trace d’une salle des fêtes sur Vieux-Condé depuis au moins 75 ans », entame l’édile de la ville.

David Bustin

Cette salle sera disponible à la location durant l’automne pour les mariages, communion, événement familial ou d’une autre nature. « Je communiquerai prochainement les tarifs de la location de cet Espace B’ôlieu », conclut sur ce point David Bustin. Cette salle (900 places tout debout, 500 places tout assis) sera-t-elle disponible pour des formations politiques dans le cadre d’une élection locale, territoriale ou nationale ?

« C’est un coup de massue », David Bustin

Pourquoi, cette collectivité locale à travers son histoire n’a pas choisi de travailler un projet de salle des fêtes, c’est un mystère ! Puis, un jour l’occasion traverse la rue jusqu’à l’hôtel de ville… Le 10 octobre 2016, les responsables de Lidl France annonce que le foncier existant sur la commune ne correspond pas à la nouvelle version des sites de l’enseigne allemande ! « C’est un coup de massue », déclare David Bustin.

Vieux-Condé est en alerte rouge, car cette claque locale pourrait déprécier l’attractivité de la commune. Cela ne fait guère de doute. Alors adjoint aux travaux de Guy Bustin (le maire), David Bustin souhaite comme l’édile que Lidl demeure sur la commune pour l’emploi local et l’offre de service, mais l’idée d’un rachat du site prend racine pour y réaliser (enfin) une salle des fêtes. 

Le parcours administratif en mode tranchée !

Evidemment, on ne déplace pas une enseigne de plus de 300 M2 comme un simple commerce. En effet, les autorités de tutelle, soucieuse de la meilleure répartition commerciale sur un territoire, veillent. 

Tout d’abord, la ville a réussi à convaincre l’entreprise AGRATI. En effet, cette dernière a cédé le 11 janvier 2017 une partie de son foncier pour que Lidl déménage sur le site actuel. Ensuite, la CDAC (Commission Départementale de l’Aménagement Commerciale) refuse ce projet le 25 juillet 2019. « C’est pourquoi, nous faisons appel auprès de la CNAC (Commission Nationale de l’Aménagement Commerciale) avec le choix de présenter un seul dossier, réimplantation de LIDL sur la ville et réalisation d’une salle des fêtes ! » C’est le tout ou rien, un coups de poker réussi par les deux parties le 03 décembre 2019. 

Puis, le 28 juin 2020, cette élection municipale improbable durant la COVID amène David Bustin à succéder à Guy Bustin, « c’est une saga, la 3ème génération », met en lumière le maire. 

Valenciennes Métropole sauve ce projet local !

Toutefois, David Bustin dans la salle d’attente parisienne en décembre 2019 profite de cette entrevue pour faire une proposition chiffrée pour le rachat du site existant de Lidl. « Le montant évalué par les impôts était de 2,4 millions d’euros. Avec l’aval du maire, je propose 1,7 millions d’euros, un montant accepté par Lidl. »

A cet instant, la peur change de camp, car il faut trouver un financement. Sur ce point, ce n’est pas la fête…, l’Etat ne répond pas à la sollicitation de la commune de Vieux-Condé, la Région Hauts de France non plus, le Conseil départemental du Nord pas plus… L’addition est pourtant élevée, 1,7 millions pour le rachat du foncier et 1,8 millions pour les travaux et seule Valenciennes Métropole débloque des fonds, 800 000 euros via deux dispositifs. « Jamais ce projet ne pouvait arriver à son terme sans l’enveloppe de la CAVM. Ce financement a permis de réaliser cette salle des fêtes sur deux mandats », explique sans ambiguïtés David Bustin en remerciant chaudement Laurent Degallaix, le Président de Valenciennes Métropole, présent à cet événement. 

A ce titre, le Président de la CAVM et maire de Valenciennes ironise le contexte : « J’ai toujours du plaisir à venir dans une ville riche, moi maire d’une commune aux faibles moyens. » Il souligne aussi l’engagement de l’édile sur ce dossier, mais également dans sa nouvelle vice-présidence dédiée au patrimoine avec notamment un dossier lourd et ambitieux de réhabilitation du Boulon, toujours sur Vieux-Condé.

Enfin, David Bustin a souhaité mettre à l’honneur un homme du cru, Jihad Sleiman. Cet artiste a d’ailleurs, récemment, réalisé un projet majuscule, la réalisation conception d’un espace mosaïque de 1200 m² et composé de près de 12 millions de pièces minutieusement agencées sur le site de Pairi Daiza https://mosaiques.eu. « J’ai proposé au maire de réaliser gracieusement les armoiries de la ville en mosaïque », explique Jihad Sleiman. A cet effet, David Bustin a remis la médaille d’or de la ville à celui-ci.

Presque en effet miroir, cette signature artistique extérieure reflète bien cette convergence des planètes pour (enfin) proposer aux administrés une salle des fêtes. « Dorénavant, après un mariage au sein de notre Hôtel de Ville, les mariés n’iront pas faire la fête… ailleurs », conclut l’édile.

Daniel Carlier

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A Raismes, le quartier Sabatier rénové au rythme de l’ERBM

Aymeric Robin : « Ce quartier Sabatier est emblématique, c’est un concentré de notre histoire ! »

Rendez-vous était donné aux abords de la Maison de Quartier Sabatier où un cheminement vert a été aménagé vers un ancien site industrieux. Aujourd’hui, une déambulation vous permet d’accéder à la Ferme du Pinson https://www.va-infos.fr/2025/06/29/raismes-la-transition-ecologique-joyeuse/ au coeur d’un quartier dédié aux logements miniers rénovés ou en cours, des voiries transformées complètement sur 6 km, une mobilité douce revisitée sur 12 km, voire des équipements publics nouveaux et le moins visible, mais très couteux, en l’occurrence les réseaux d’eau potable et des eaux usées.

Il ne faut se cacher derrière son petit doigt, les quartiers miniers ont un lourd héritage social. Tous les indicateurs économiques et sociaux convergent vers une paupérisation rampante. Le chômage, une jeunesse majoritairement sans emplois, un manque d’activité chez les femmes, ce quartier minier comme les autres du territoire abrite un public fragile à plus d’un titre. « Ce quartier Sabatier est emblématique, c’est un concentré de notre histoire ! », déclare Aymeric Robin.

« Il était urgent que la République s’en préoccupe », Aymeric Robin

En présence du Préfet de la Région Hauts de France, Bertrand Gaume, de Cathy Apourceau-Poly, présidente de la Mission Bassin Minier, des bailleurs sociaux, du syndicat NOREAD, le Président de La Porte du Hainaut remet en perspective l’enjeu central de cette réhabilitation majuscule. « Un temps délaissé par les bailleurs sociaux plutôt tournés vers le logement neuf (incitation de la loi ELAN 1), des habitats non compris dans le dispositif ANRU, les quartiers miniers étaient oubliés. Il était urgent que la République s’en préoccupe », souligne le maire de Raismes et Président de la CAPH.

Pour autant, la prise de conscience de la problématique était au coeur du sujet. « J’ai proposé à Alain Bocquet de lancer notre ANRU minier à travers ce bloc communal (ville + Agglo). De fait les quartiers miniers de Wallers, Denain, Escaudain, et de Raismes sont passé d’intérêt communautaire dès 2014. Ensuite, le soutien de la Mission Bassin Minier et de son lobbying ont permis de déboucher sur des études concrètes, puis bien au delà, car une loi ERBM initiée par Bernard Cazeneuve (en mars 2017) a été signée entre l’Etat et les collectivités publiques », poursuit Aymeric Robin.

Cette opération urbaine s’élève à 18,5 millions d’euros, 12 millions pour les logements et espaces publics et 6,5 millions pour l’assainissement avec une subvention de l’ERBM (Etat) de 11 millions d’euros et 5,3 millions d’euros de la Porte du Hainaut.

« L’action publique se mesure à l’impact sur le quotidien de la population. C’est pourquoi, l’Etat demeure un levier (puissant) d’égalité. Cette inauguration n’est pas une fin, mais un commencement ! », conclut Aymeric Robin.

D’un bailler social à l’autre…

Bien sûr, les acteurs du logement social, Maison & Cités, mais aussi SIA, étaient présents à cette inauguration particulière. L’ex SOGINORPA est plus que concerné par cette réhabilitation structurante des logements miniers. Avec 596 logements sur le quartier Sabatier, construits en trois phases, notamment pour certains sur le mode cité-jardins (https://www.va-infos.fr/2024/09/30/promenade-associative-dans-les-cites-jardins-pour-les-sauver/) , 1914, 1923, et entre 1947 et 1956, le défi était immense. « Je me souviens de cette 1ère région en septembre 2019, une concertation très animée sur ce projet de rénovation des logements miniers », commente Jean-François Campion, le Président de Maison & Cités.

Pour Pierre Tonneau, aujourd’hui chez SIA et hier SIGH, la mobilisation a été de taille pour les 193 logements gérés par ce bailleur social. « Nous avons investi 20 millions d’euros, soutenu par les institutions publiques, mais aussi adaptés à la législation thermique évolutive. Le classement en catégorie C permet aux habitants une économie de 40% sur leurs factures. » 

Un totem dédié à cette rénovation urbaine

Pierre Tonneau a aussi mis en exergue un échange de patrimoine immobilier entre les bailleurs SIGH et SIA, entités au sein d’un même groupe, sur cet arrondissement : « La SIGH gère 21 000 logements sur les deux agglo CAVM et CAPH et la SIA 4 000. C’est pourquoi, nous allons au 01 janvier 2026 réaliser un échange de logements entre un territoire où nous sommes moins présents et d’autres où nous sommes très investis (comme l’Artois). » De facto, les maires auront un interlocuteur/bailleur social de moins sur le Valenciennois. 

La facture souterraine 

Comme à chaque fois, l’aménagement de l’usine sous-urbaine passe sous les radars sauf que l’addition est toujours copieuse. « Cette rénovation du réseau d’assainissement pour les eaux usées et celle de l’eau potable était un challenge sur le quartier Sabatier. C’est notre plus gros chantier pour NOREAD (ex Siden-Sian) avec un coût de 8,6 millions d’euros, 2,1 millions d’euros pour l’eau potable et 6,5 millions d’euros pour les eaux usées », explique Paul Raoult toujours généreux dans son propos. 

Ce dernier ne manque pas de rappeler que « le Valenciennois demeure déficitaire en eau malgré un taux remplissage des nappes importants cet hiver. En outre, le sujet de la potabilité de l’eau est très important. »

Pour sa part, la représentante de la Région Hauts de France, Elisabeth Gondy, souligne « la prise de conscience de protéger un patrimoine UNESCO. »

« Je ne connais guère de projet sur dix ans », Bertrand Gaume

Avec du recul, le Préfet de région résume bien le sentiment de continuité gouvernent après gouvernement : « Nous étions encore hier à Bercy afin de défendre les fonds de l’ERBM promis jusque 2027. On ne lâche pas l’affaire, longue vie à l’ERBM. En fait, je ne connais guère de projet sur dix ans et le Président de la République est venu confirmer ces financements en juin dernier. » Chaque engagement à un prix et celui-ci est à la mesure du rôle de l’activité minière pour reconstruire la France, notamment après 3 guerres (1870, 1918 et 1945). La France à une dette gravée dans le sol et les âmes de ces mineurs. 

Plaque pour François Tison

Avant les discours, trois totems ont été inaugurés afin de rendre hommage à François Tison, ex entraîneur du club de foot sur Sabatier, un autre pour célébrer le patrimoine UNESCO, et un dernier pour immortaliser ce renouveau du bassin minier.

 

 

Daniel Carlier

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Le Parc de la Scarpe inauguré, dix hectares en plein coeur de Saint-Amand !

Fabien Roussel : « Nous tenions à garder l’esprit Nature de ce Parc de la Scarpe »

Bien sûr, ce projet structurant pour la commune est intervenu dans l’espace temps Covid, pas simple pour l’initier, mais tout a commencé au mois d’août 2021 par un temps de démocratie participative. « Suite à ces nombreuses idées, nous avons dû rassembler, concentrer ces dernières et surtout nous tenions à garder l’esprit Nature de ce Parc de la Scarpe, sa tranquillité ! », commente Fabien Roussel, maire de la cité thermale depuis janvier 2025.

Suivez le guide…

Le résultat est bluffant par l’espace proposé au public, près de 10 hectares en ville où vous avez des aires de jeux pour les enfants, des équipements sportifs concentrés (zone de CrossFit) ou parsemés dans cet espace vert, deux étangs avec une poursuite libre et gratuite de la pêche (3 pontons), des cheminements pour la promenade, des bancs et autres mobiliers, des espaces gazonnés à perte de vue, et enfin une clôture « afin de sécuriser celui-ci. Ensuite, nous affectons deux agents de la commune pour l’entretien au quotidien du Parc de la Scarpe », poursuit l’édile. Cet espace vert revisité est accessible à travers quatre entrées, rue des Tisseurs, rue des Faïenciers Fauquez (devant la Scarpe), devant le Carrefour de proximité, et rue Barbusse.

Ensuite, l’oeil est surpris d’une esplanade majuscule, très minérale ! Le maire justifie cet espace non aménagé. « Nous voulions un lieu d’accueil pour des grands évènements comme la prochaine Ducasse, voire d’autres grandes manifestations », précise-t-il. « Pourquoi pas des patinoires éphémères en hiver (déjà utilisés ailleurs), des espaces aquatiques provisoires pour l’été. Nous réfléchissons à d’autres événements », explique Patrick Dufour, l’adjoint aux travaux de la commune. Concrètement, l’appropriation par les usagers de ce Parc de la Scarpe fera le reste « avec une évolution naturelle suivant les demandes », déclare Fabien Roussel.

On n’oublie pas le concours hippique, le plus ancien de France dont la 126ème édition s’est tenue récemment. A cet effet, depuis 2024, un concours de sculpture sur bois a été lancé avec les premières réalisations dans ce Parc de la Scarpe et devrait se poursuivre durant les prochaines années.

Et le projet « M » attenant au Parc de la Scarpe

Toujours utile de rappeler que cet espace en pleine ville était une zone industrielle avec de la faïencerie, de la bonneterie, etc., puis un golf dont l’activité (ratée) n’a pas laissé un souvenir impérissable, et enfin le choix d’un poumon vert par la majorité municipale. « Avec un tel espace, beaucoup d’autres maires aurait pu cibler du logement pour faire rentrer des taxes foncières, un peu de vert tout en limitant les frais de fonctionnement, des parkings… Là, le maire fait le choix du bien-être et de la santé des habitants ! », indique Christian Poiret, le Président du Conseil départemental du Nord.

Fabien Roussel

Effectivement, si vous tournez sur vous même à 360°, vous apercevez autour de ce Parc de la Scarpe, l’iconique Tour Abbatiale, des logements des différents quartiers où les habitants vont profiter à 100% d’un espace bord à gazon, de la Scarpe, des places de parkings supplémentaires (voire en création) sans oublier la présence du Commissariat de la Police. On est presque surpris de cette proximité, c’est le splendide Jardin de la Rhônelle de Valenciennes en format XXL.

La Friche Devaux en fond de visuel

Enfin, la Friche Devaux accroche votre regard avec le fameux projet « M », un pôle loisirs impressionnant porté par deux associés : « Nous avons déposé un permis de construire le 31 juillet 2025 pour ce bâtiment de 7 800 M2 avec 10 concepts de loisirs, innovants et créatifs, et 64 créations d’emplois. Nous sommes soutenus par la Région Hauts de France, La Porte du Hainaut et la commune », commente Cécile Masson. Ce projet connaît les aspérités quais inhérente à un dossier sur une friche bâtimentaire sur un ancien site industriel. Certes, le calendrier est décalé par rapport à la présentation en Conseil municipal en novembre 2024, mais sa réalisation espérée sur ce lieu, attenant à ce magnifique Parc de la Scarpe, transformerait drastiquement la perspective globale de cet site vert-urbain. 

Pour l’autre partenaire de choix, le Président de La Porte du Hainaut, Aymeric Robin, souligne que « le Parc de la Scarpe est une partie intégrante de notre Projet de Territoire à travers la création d’un nouveau poumon vert. C’est un nouvel atout pour notre territoire, un enjeu pour le climat et la santé des habitants. »

« C’est votre argent public », Fabien Roussel

Evidemment, un financement conséquent constitue toujours un temps de débat sur l’utilité du projet. Concrètement, la rénovation lourde du Parc de la Scarpe a sollicité un budget de 4,4 millions d’euros, 315 000 euros par le plus grand département de France, le Nord doté de 647 communes pour 2,7 habitants, la CAPH à hauteur d’1,7 millions d’euros « sans les agglo, les projets locaux (structurants) ne seraient pas possibles », indique Christian Poiret, et enfin le reste à charge par la collectivité locale de Saint-Amand-les-Eaux. « C’est votre argent public. Oui, je sais que ce type de montant génère toutes les critiques, mais le résultat est à la hauteur ! Ensuite, nous avons joué régional pour le choix des 17 entreprises intervenantes, 15 sont du Nord et une du Pas-de-Calais (et une dernière en France) », conclut le maire.

Les horaires d’ouverture sont du 16 mars au 31 octobre de 8h à 19h45 et du 01 novembre au 15 mars de 9h à 16h45.

(Diaporama avec aucun visuel retouché par l’IA, des photos avec leurs qualités et leurs défauts)

Daniel Carlier

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Le 08 septembre 2025, le suicide assisté de François Bayrou avec une dissolution inévitable ?

C’est un nouveau tremblement de terre dans la politique de française, l’annonce de François Bayrou du 25 août 2025 marquera les esprits pour longtemps. En effet, le climat politique a passé un nouveau cap, car le résultat de ce vote de confiance laissera le Président de la République devant trois choix :

1° La mise en place d’un gouvernement 100% technique avec par exemple un Gouverneur de la Banque de France aux commandes. L’Italie l’a fait pendant 24 mois et a réussi une transition compliquée dans un pays à la politique volcanique. Toutefois, cette hypothèse a une infime chance d’exister !

2° La nomination d’un Premier ministre, comme Sébastien Lecornu, de la majorité présidentielle, mais pourrait-il survivre plus de quelques semaines ? Néanmoins, cette solution peut donner du temps au Président de la République avec la présentation d’un nouveau budget sans les aspérités bien connus, un budget mou, sans odeur, sans saveur, mais qui passerait entre les gouttes parlementaires. 

3° Le choix le plus facile à deviner est simple. Le Président de la République pourrait exercer son Droit constitutionnel à dissoudre l’Assemblée nationale. La loi électorale impose 40 jours minimum pour organiser de nouvelles élections législatives avec en perspective une nouvelle bataille féroce dans les urnes.

Bien sûr, on part du postulat où Emmanuel Macron resterait jusqu’à la dernière minute de son quinquennat, la Constitution de la 5ème République le protège !

Conséquences dans les 3 circonscriptions du Valenciennois en cas de dissolution

La 21ème 

Sur la circonscription historique de Jean-Louis Borloo, nous avons vécu un épisode lamentable de la mouvance Jean-Louis Borloo avec une éviction forcée de Béatrice Descamps, sous la houlette du clan Laurent Degallaix, et une invitée surprise Valérie Létard relevant le gant à la surprise générale. 

La conséquence concrète a été tangible dans les urnes avec un score impressionnant de Laurence Bara (7057 voix d’avance) du Rassemblement National dès le 1er tour ! Cette élue d’opposition de la commune d’Onnaing a donc explosé la circonscription du centre droit, de l’UDI de JLB, avec toutes les conséquences politiques à long terme. 

Ensuite, une mobilisation remarquable du NFP emmené par Pierrick Colpin a permis de rattraper, presque miraculeusement, ce retard abyssal. 

Puis, cette improbable élection comme députée, après une riche carrière comme sénatrice, a débouché sur deux fonctions de Ministre du Logement, sous Michel Barnier et aujourd’hui sous François Bayrou. Néanmoins, la présence de Bruno Retailleau dans cette équipe gouvernementale a été très peu appréciée par les électrices et les électeurs de gauche, acteur premier de cette élection de Valérie Létard au second tour. 

En clair, le Front Républicain est mort et enterré sur cette circonscription. 

La 20ème

Après l’exploit politique de Guillaume Florquin, élu du RN dans la collectivité locale de Saint-Amand-les-Eaux, avec une victoire contre le député sortant, Fabien Roussel, secrétaire général du PCF, figure politique nationale, une nouvelle lecture de cette circonscription est nécessaire. 

En effet, au sein du Conseil municipal de la cité thermale, le rapprochement des deux élus du RN et d’Eric Castelain n’a échappé à personne. Qui de Guillaume Florquin ou d’Eric Castelain ira se frotter contre l’ancien député et maire de Saint-Amand-les-Eaux dans une nouvelle bataille législative ? N’oublions pas que les Municipales sont en mars 2026 et qu’une répartition des leads est possible. Chacun son combat, chacun son soutien, tout est possible sur cette circonscription où Fabien Roussel a été surtout battu par une mobilisation à gauche trop faible et une présence de deux candidats au sein du Bloc Présidentiel au premier tour. L’éparpillement des votes a permis au score historique du RN de remporter la mise dès le 1er tour, mais Fabien Roussel n’a pas été emporté par la vague du RN comme l’a mentionné ce dernier dans un entretien au Figaro. A ce stade, si les électrices et les électeurs de La France Insoumise continuent de vouloir la tête du candidat de la Présidentielle 2022 faisant rater le second tour à Jean-Luc Mélanchon, sans oublier les supporters d’Eric Renaud dont le rêve est la chute du fils politique d’Alain Bocquet, la messe politique est dite. Coté Bloc présidentiel, la présence d’un candidat inconnu de la majorité présidentielle, mais surtout d’une candidate de l’UDI ont scellé le sort du Secrétaire général du PCF. 

En clair, avec le même décorum de candidats sur la ligne de départ, le candidat ou la candidate du RN sera l’immense favori du scrutin dans la 20ème circonscription. Par contre, si le panorama politique change, tout est possible à travers un Front républicain dès le 1er tour afin de renverser la table au second tour. 

La 19ème

En l’espèce, Sébastien Chenu repart en pays conquis face à une gauche complètement éclatée, LFI et la maire de Denain se livrent une bataille mortifère, ce qui en passant pourrait être le chamboule tout de cette prochaine municipales en mars prochain. Comme quoi, l’unité de la gauche dans la 21ème et la détestation des mêmes formations politiques dans la 19ème sont assez symboliques de l’état des partis politiques français. 

Quelle sera la stratégie face à un pronostic quasi inévitable ? Elle sera complexe avec peu de candidates et candidats prêts à prendre une fessée électorale. Bref, tout a été fait pour créer la confusion politique, notamment durant la législative 2022, le résultat s’est traduit dans les urnes logiquement. 

En clair, une nouvelle victoire de Sébastien Chenu est plus que probable !

Daniel Carlier

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« Le Manoir du Monde », une histoire locale et au-delà !

Sur Lieu-Saint-Amand, la ferme « Delloye » faisait partie des racines de cette collectivité rurale depuis le XVIIIème siècle, la reprise du bâti et des espaces fonciers associés par la municipalité a été un soulagement pour la population tant le spectre de sa destruction planait. Pour autant, comme souvent le sauvetage d’un lieu par la puissance publique n’est pas synonyme d’un projet sonnant et trébuchant. En 2018, le rachat par deux investisseurs versés dans les travaux a permis un travail majuscule sur le gros oeuvre, puis l’histoire a changé d’âme… !

En effet, la famille Nabais-Moreno est apparue dans cette équation. « Nous avions une appétence pour l’événementiel. En fait, nous avons baigné dedans à travers notre père. Pour autant, nous étions plus sur Valenciennes », souligne Mélissa Nabais-Moreno. Et pourtant, la famille est venue dans l’Ostrevant, elle a vu, et elle a acheté ce coup de coeur sous l’impulsion de « ma belle-mère Sabine Milliez. Ma soeur (Sabrina) et moi même l’avons accompagné dans cette reprise », ajoute-t-elle. La mairie a fort heureusement neutralisé les terres agricoles autour de cette ferme historique avec aujourd’hui, une salle de musique, un pôle médical, un voisinage calme même si vous êtes dans le village de Lieu-Saint-Amand.

Bien sûr, le temps des travaux a lu sa partition toujours complexe et angoissante, mais le résultat a été à la hauteur des attentes du trio, assurément bluffant entre modernité et calme rural. « Nous avons ouvert en octobre 2023 pour une 1ère année assez douce. Puis, nous avons réalisé l’Orangeraie pour notre espace réception l’été 2024. Nous sommes très satisfaits de notre véritable première année d’exercice. Aujourd’hui, sur 800 M2 sur 3 niveaux, nous avons un rez-de-chaussée en capacité d’accueil d’un événementiel de cent personnes, une chambre pour les PMR, six chambres au 1er étage de différentes tailles avec pour toute une vaste salle de bain, et deux appart’hôtel au 2ème étage pour quatre et six personnes », poursuit-elle.

Chambre au rez-de-Chaussée

Ensuite, au sein de cette immense maison de campagne, compte tenu d’un environnement proche industrieux, la volonté des dirigeants s’est d’abord tournée vers les grandes signatures du territoire, Sevelnord, Dixon, Toyota, Alstom, etc. C’est pourquoi, cet écrin atypique accueille beaucoup de personnes du monde de l’entreprise, en formation, contrat temporaire ou visite, avec une diversité internationale assumée. « Les clients viennent de tous les pays », commente-t-elle.

Pour autant, les événements familiaux baptêmes, communions, mariages (max 100 personnes) commencent à imprimer dans le calendrier. « Les Cousinades, ça fonctionne bien ici ! », souligne Mélissa avec un plaisir non dissimulé.  D’ailleurs, pour l’hébergement, les prix sont très accessibles aussi, et ce n’est pas un détail en ce moment.

« Construire un écosystème autour », Mélissa Nabais-Moreno

La permanente sur ce site « Le Manoir du Monde » est Sabine Milliez. « Ma soeur est infirmière libérale et moi je m’occupe de Réseau Entreprendre Hainaut (https://www.reseau-entreprendre.org/hainaut) en plus de s’occuper de cette activité. Nous avons chacun nos compétences », précise-t-elle. 

vaste salle de bain

Dans cette optique, la création d’un environnement de partenaires locaux est indispensable pour ne pas s’éparpiller sur d’autres thématiques. Pour les réceptions, « Le Manoir du Monde » travaille avec un professionnel (Olivier Traiteur) qui « connaît comme ses équipes le lieu. Pour la restauration, nous envoyons chez « La Choulette expérience », mais nous avons une Licence IV rattachée au bâtiment. Concrètement, nous voulons construire un écosystème local autour. A ce titre, nous avons déjà une bonne entente avec les professionnels en place. »

A ce stade, la zone de chalandise est à 30 minutes du site, mais l’appétit vient en mangeant. En effet, des aménagements extérieurs sont réfléchis sur la durée, car l’espace disponible est là. Ensuite, l’imposante cave voutée de cette bâtisse n’est pas encore exploitée avec un potentiel réel pour vivre plus encore une expérience unique pour le consommateur final. Se sentir ailleurs passe souvent par un lieu différent des autres, la construction d’un imaginaire pour un week-end ou plus, celle d’une soirée festive iconoclaste où vous surprenez le regard amoureux du lieu de vos invités, voilà le programme affiché par ce trio d’entrepreneures ambitieuses. 

Plus d’infos sur https://www.manoirdumonde.com ou informations au 06 50 73 15 30, 

contact@manoir-du-monde.com 

Daniel Carlier

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Le portique le plus prisé de Valenciennes…

Et en même temps, il faut rappeler l’origine de ces portiques. En effet, ces deniers ont été installés suite à un incendie volontaire sur ledit pont fragilisant ce dernier. Depuis, les bus et camions ne peuvent plus passer, mais comme à chaque fois les camionnettes, voire plus, oublient parfois l’avertissement et s’empalent sur cet équipement. 

On notera, vidéo à l’appui, que pendant la chaotique organisation du concert de GIMS avec autant de personnes refoulées que sur le parking Lacuzon afin d’assister au concert, la structure du pont Villars a été mise à rude épreuve comme sur de nombreux points de cette organisation ratée en terme sécuritaire, mais réussie sur le plan musical. 

Daniel Carlier

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Appel à témoins suite à un délit de fuite et des « blessures routières »

Les Faits :

Ce vendredi 25 juillet 2025 dans le quartier du Faubourg de Paris à environ 12H,  Mme Laurence D (nom d’emprunt), résident rue de l’Abreuvoir, traverse le passage piéton rue du Faubourg de Paris après des courses chez Aldi, en face de la Maison des Associations à Valenciennes (visuel ci-dessus), un véhicule la percute de plein fouet au niveau de la hanche droite et ne s’arrête pas. C’est un délit de fuite caractérisé. Elle était seule, mais heureusement une ambulance passait par là et à prodiguer les premiers secours avant l’arrivée des pompiers à 12H20.

« Elle a été hospitalisée immédiatement au Centre Hospitalier de Valenciennes, puis opérée ce samedi 26 juillet avec de multiples fractures. Elle est rentrée ce mardi 29 juillet à la maison et en soins à domicile », explique son mari. 

Outre les suites médicales compliquées, notamment sur les membres inférieurs de la blessée, le couple tient à retrouver l’auteur ou l’autrice de ce délit routier grave : « Nous lançons cet appel à témoins. Notre dépôt de plainte a été enregistré au Commissariat de Valenciennes. Merci de vous rapprocher de la Police Nationale si vous avez assisté à cette scène ce vendredi 25 juillet dernier ». 

Ce quartier est couvert par des caméras de vidéo surveillance, pléthoriques à Valenciennes, mais serviront-elles à élucider ce délit routier ?

Nouvelle loi contre la violence routière :

La loi 09 juillet 2025 vise à lutter contre la violence routière. Cette dernière introduit des nouveaux délits, « l’homicide routier » ou « blessures routières », car le « délit de fuite ou non-assistance à personne en danger » constitue une circonstance aggravante. Sachant que le conducteur ou la conductrice ne pouvait pas savoir que la personne renversée était vivante ou pas compte tenu de son délit de fuite, la tentative de… pourrait-elle s’envisager comme dans le droit pénal « classique » ?

Daniel Carlier

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Combien de candidat.e.s en moins pour ces Municipales 2026 ?

Sur le plan national, le XXième siècle et l’apparition des agglo en 2001, voire EPCI, a enclenché des regroupements de communes : 34 875 communes au 01 janvier 2025 dont 24 960 de moins de 1000 habitants. Sur ce point, la loi du 08 octobre 2025 modifie le mode de scrutin dans ces très petites communes avec l’introduction de la parité. Comme indiqué, le momentum est au regroupement de communes ; 34 935 collectivités locales au 01 janvier 2020, 36 570 au 01 janvier 2010, et 36 680 au 01 janvier 2000. Ces mouvements institutionnels sont souvent observés dans des départements moins peuplés que le Nord, mais pas encore sur le Valenciennois à ce stade. 

Et sur l’arrondissement du Valenciennois en mars 2020 ?

Vous avez 35 communes sur la communauté d’agglomération de Valenciennes Métropole, 26 de plus de 1 000 habitants et 9 en dessous de cette jauge et 47 communes sur celle de La Porte du Hainaut, 39 de plus de 1 000 habitants et 8 en dessous de cette jauge.

Pour les municipales 2020 concernant Valenciennes Métropole, sur les 26 communes de plus de 1000 habitants, il y avait 69 candidates et candidats sur la ligne de départ au mois de mars, plus 9 listes de 11 personnes pour les communes de moins de 1000 résidents. 

Pour les municipales 2020 concernant La Porte du Hainaut, sur les 39 communes de plus de 1 000 habitants, il y avait 70 candidates et candidats sur la ligne de départ au mois de mars, plus 8 listes de 11 personnes pour les communes de moins de 1000 administrés.

Et pour 2026 ?

Vous avez déjà trois maires dont la non représentation en mars prochain est officielle, Hérin et Artres annoncée chez mes collègues de La Voix du Nord et sur Mortagne-du-Nord sur va-infos.fr, d’autres suivront en septembre-octobre prochain.

Sans oublier les mouvements durant ces six ans dans plusieurs communes du Valenciennois, le nombre attendu d’édiles en fin de mandat non partant pour une nouvelle aventure pourrait atteindre la dizaine. De plus, il est probable que ce phénomène se vérifie aussi sur certaines communes urbaines, et pas seulement rurales, dans le Valenciennois et bien au delà. Des annonces fortes, voire surprenantes, pourraient intervenir en septembre/octobre prochain. 

A l’image de la nouvelle arène parlementaire nationale où le grand n’importe quoi est devenu quasi une coutume dans le débat parlementaire, les édiles et les oppositions locales vont de plus en plus loin dans l’outrance verbale. Certain.e.s sortants ou candidat.e.s se chargent eux-mêmes de la besogne, d’autres envoient sur le front des réseaux sociaux leurs meilleurs ambassadeurs afin de tacler les médias locaux, d’invectiver vigoureusement les candidates et les candidats potentiels face à leur favori comme si tout était permis, planqué derrière des pseudos que tout le monde connaît officieusement !

Autre point bloquant par capillarité de cette logorrhée, la constitution d’une liste sera un enjeu très compliqué dans de nombreuses communes. En effet, petites ou grandes entités, il faudra motiver les troupes prêtes à se faire haranguer sur les réseaux sociaux directement ou par sbires mandatés, sans parler d’une tête de liste responsable financièrement sur l’intégralité des dépenses du coût de la candidature en dessous d’un score de 5% au 1er tour. Tout le monde se rappelle de la claque politique de Valérie Pécresse au 1er tour de la Présidentielle 2022… !

Concernant les causes exogènes que les autorités avancent pour expliquer ce phénomène, elles ne sont pas plus négatives que depuis 1946. Certes, les réseaux sociaux, les responsabilités pénales à la clé, des dossiers très techniques, une délinquance plus importante et de plus en plus jeune, tout cela fait partie du package, mais ne constitue pas l’essentiel de cette grande démission. Le grand renoncement vient de l’intérieur. C’est peut-être cela le plus inquiétant pour les autorités de tutelle comme si le venin injecté dans notre démocratie locale n’avait pas d’antidote.

En conclusion, ce comportement endogène pourrait réduire drastiquement le nombre de candidates et candidats sur la ligne de départ, de 10, 15%, voire 25% sur le Valenciennois et bien au delà sur la Métropole. Est-ce une faillite de la démocratie de proximité ? Seul un sursaut de participation en mars 2026 pourrait atténuer cette tendance lourde ! Et au bout du bout, combien de communes en France n’auront même pas de maires en mars 2026 faute de candidat.e.s, le nombre sera pléthorique assurément ! Est-ce possible sur le Valenciennois qu’une commune, voire plusieurs, colle à ce triste présage malgré un territoire dès plus dense en France en terme de population, malheureusement oui !

Daniel Carlier

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(Atelier 23/Raismes) Frédéric et Patricia Lescieux, une page de la pâtisserie se tourne dans le Valenciennois

Frédéric Lescieux : « Un changement de vie ! »

Comme pour souligner l’importance de la filière apprentissage, Frédéric Lescieux tient à mettre en exergue sa période d’apprenti dès l’âge de 15 ans, en 1974, chez la célèbre pâtisserie Yanka rue Nationale à Lille, aujourd’hui encore existante sous le format traiteur uniquement. Même si son père tenait une pâtisserie sur Raismes, il est arrivé sur Valenciennes au sein de la « Pâtisserie Roger », rue Vieille Poissonnerie à Valenciennes à l’époque où elle était l’axe le plus commerçant de la ville-centre, là où il a rencontré aussi sa future épouse Patricia.

« Je n’en veux à personne, on ne va pas refaire le match », Frédéric Lescieux 

Pendant plus de 20 ans, Frédéric et Patricia Lescieux ont positionné leurs deux Pâtisseries (Valenciennes et Raismes) en haut de l’affiche avec quelques autres enseignes de qualité, notamment depuis la fin de la Pâtisserie Desrameaux, en décembre 2002, sur Valenciennes. https://www.va-infos.fr/2021/02/19/le-commerce-de-proximite-en-or/

Ensuite, l’épisode douloureux du passage du tramway en juin 2006, à la suite de deux ans et demi de travaux, intervient dans la rue Vieille Poissonnerie à Valenciennes. Là, ce transport partagé a mâtiné cette rue très prisée, elle a véritablement changé d’âme et nous en constatons encore les dégâts en 2025. Pour autant, Frédéric Lescieux ne cherche pas la polémique : « Les petits commerçants sont toujours les dommages collatéraux d’une rénovation urbaine. Je n’en veux à personne, on ne va pas refaire le match. Je suis assez fataliste ! » Clap de fin en février 2016, mais le couple a poursuivi sa carrière sur le site familial sur Raismes, après une courte interruption, jusqu’au début de ce mois d’août 2025. 

« Aucun regrets, c’est chez moi », Frédéric Lescieux 

Concernant le site de Raismes, la première volonté était une cession du fonds de commerce, mais « nous avons eu deux pistes intéressantes qui n’ont pas abouti dans le délai que nous souhaitions avec ma femme », commente-t-il. Frédéric, 66 ans, et Patricia 67 ans, ont choisi de fermer la vente au grand public de l’Atelier 23, l’enseigne sur la Grand Place de Raismes, dès ce dimanche 03 août. Toutefois, il n’y a pas d’amertume concernant cette baisse de rideau : « Il n’y a aucun regrets. Ici, c’est chez moi depuis que je suis tout petit. Il n’y a pas un déchirement à rester sur Raismes. »

Atelier 23 sur Raismes

Par contre, la partie laboratoire continue « avec les restaurants, traiteurs, voire associations avec qui nous collaborons déjà. Néanmoins, c’est un changement de vie ! Hors vacances, je n’ai jamais connu un samedi soir sans me lever le dimanche à 3 heures du matin. Je continue l’Atelier 23 pour ces professionnels jusqu’à la fin de l’année 2025. Après, je verrai ! », déclare-t-il.

L’évolution du métier de pâtissier 

Evidement, cette profession vit comme toutes les autres les évolutions chez les collaborateurs, tout comme la hausse de prix tous azimuts. « Avant, nous avions des hausses de certaines matières premières différentes chaque année. Aujourd’hui, tout augmente en même temps et surtout les prix ne baissent jamais après une hausse… même quand la situation va mieux », poursuit-il.

Concernant le recrutement, la féminisation du métier est une tendance forte : « Quand j’ai débuté ma carrière, il y avait maximum 2 à 3% de femmes en laboratoire. Aujourd’hui, c’est du 50/50 ! C’est une bonne évolution, mais la fabrication en pâtisserie est aussi peu compatible avec une vie de famille. Ce n’est plus, pour certains et certaines, la profession de toute une vie ! »

L’engagement associatif

Tout au long de sa carrière, l’engagement associatif pour mettre en lumière cette profession a été une signature. Bien sûr, on n’oublie pas un mandat à la tête de la Confédération nationale des Pâtissiers, mais l’association territoriale « Les Pâtissiers du Hainaut » demeure son engagement de coeur « pour lequel je serai toujours très investi dans le Valenciennois. En 2025, nous avons notamment un salon du chocolat au sein de la Cité des Congrès au mois d’octobre », conclut-il.

Daniel Carlier

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