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L’Arcom « à la ramasse » face à des médias de plus en plus radicalisés

> Au contraire du Nouveau Front populaire, la « dynamique » du RN est célébrée par Pascal Praud, Cyril Hanouna et leurs obligés. En filigrane, l’inaction de François Hollande et d’Emmanuel Macron, qui avaient chacun fait la promesse de réformer l’autorité indépendante sans jamais la réaliser, est pointée. « Ni l’un ni l’autre n’ont pris le temps de remettre à plat les règles du régulateur. On risque de le payer très cher », cingle un ancien membre qualifié du collège de l’Arcom. « De toute façon, si le RN arrive au pouvoir, il n’y aura peut-être plus de régulateur dans trois semaines », souffle un haut fonctionnaire, très inquiet pour la survie de l’institution.

L'article évoque aussi, et c'est ça qui me fait le plus mal, "une couverture éditoriale souvent hostile [au Nouveau Front Populaire], y compris sur le service public".

Que les médias de Bolloré favorisent l'extrême-droite, je comprend, mais les autres ? Pourquoi ?

Tout est foutu.
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L’Arcom « à la ramasse » face à des médias de plus en plus radicalisés

> Au contraire du Nouveau Front populaire, la « dynamique » du RN est célébrée par Pascal Praud, Cyril Hanouna et leurs obligés. En filigrane, l’inaction de François Hollande et d’Emmanuel Macron, qui avaient chacun fait la promesse de réformer l’autorité indépendante sans jamais la réaliser, est pointée. « Ni l’un ni l’autre n’ont pris le temps de remettre à plat les règles du régulateur. On risque de le payer très cher », cingle un ancien membre qualifié du collège de l’Arcom. « De toute façon, si le RN arrive au pouvoir, il n’y aura peut-être plus de régulateur dans trois semaines », souffle un haut fonctionnaire, très inquiet pour la survie de l’institution.

L'article évoque aussi, et c'est ça qui me fait le plus mal, "une couverture éditoriale souvent hostile [au Nouveau Front Populaire], y compris sur le service public".

Que les médias de Bolloré favorisent l'extrême-droite, je comprend, mais les autres ? Pourquoi ?

Tout est foutu.
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RECIT FRANCEINFO. De l'annonce surprise de la dissolution à la stratégie du "ni-ni" pour les législatives, comment Emmanuel Macron a "tout fait exploser", jusque dans son camp

> Dans la presse fleurissent des récits sur le rôle d'une petite bande de conseillers, dont le conseiller mémoire, Bruno Roger-Petit, et l'ancien sénateur LR Pierre Charon, qui se targuent d'avoir soufflé l'idée de la dissolution. "Les parquets des ministères et des palais de la République sont pleins de cloportes, fustige Bruno Le Maire sur TV5 Monde le 18 juin. Ils sont dans les parquets, dans les rainures du parquet, il est très difficile de s'en débarrasser."

Cette violence. Il y aura sans doute des livres à écrire, dans le futur, sur le rôle de ces "conseillers-cloportes".
Mais dans l'immédiat, je ne peux m'empêcher de poser la question : qui, dans le spectre politique, déshumanise ainsi ses adversaires ou ses contradicteurs ?

Vraimant, vous ne voyez pas ?

Ils sont *tellement* gangrenés par l'extrême-droite qu'ils en reprennent les thèmes, les éléments de langage, les tics et les obsessions.
(Permalink)

VRAI OU FAUX. Législatives 2024 : on a vérifié huit affirmations lors du débat entre Gabriel Attal, Jordan Bardella et Olivier Faure

J'aimerais qu'un·e expert·e en data visualisation fasse un truc où l'on verrait le taux de "VRAI" et de "FAUX" par "bloc" (RN, NFP, Macron et son orchestre). Je pense que ce serait instructif sur le degré d'inepties des propositions du RN. Les autres mentent aussi, ne me faites pas dire ce que je n'ai pas dit. Mais Bardella, c'est un festival de conneries tout de même.

Un point sur lequel **j'espère** faire de la surinterprétation :
> Dans Le Télégramme, mercredi matin, Marine Le Pen avait estimé qu'Emmanuel Macron serait ne serait chef des armées qu'"à titre honorifique" .

Vous savez comment ça s'appelle ça ?
De la sédition.
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RECIT FRANCEINFO. De l'annonce surprise de la dissolution à la stratégie du "ni-ni" pour les législatives, comment Emmanuel Macron a "tout fait exploser", jusque dans son camp

> Dans la presse fleurissent des récits sur le rôle d'une petite bande de conseillers, dont le conseiller mémoire, Bruno Roger-Petit, et l'ancien sénateur LR Pierre Charon, qui se targuent d'avoir soufflé l'idée de la dissolution. "Les parquets des ministères et des palais de la République sont pleins de cloportes, fustige Bruno Le Maire sur TV5 Monde le 18 juin. Ils sont dans les parquets, dans les rainures du parquet, il est très difficile de s'en débarrasser."

Cette violence. Il y aura sans doute des livres à écrire, dans le futur, sur le rôle de ces "conseillers-cloportes".
Mais dans l'immédiat, je ne peux m'empêcher de poser la question : qui, dans le spectre politique, déshumanise ainsi ses adversaires ou ses contradicteurs ?

Vraimant, vous ne voyez pas ?

Ils sont *tellement* gangrenés par l'extrême-droite qu'ils en reprennent les thèmes, les éléments de langage, les tics et les obsessions.
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VRAI OU FAUX. Législatives 2024 : on a vérifié huit affirmations lors du débat entre Gabriel Attal, Jordan Bardella et Olivier Faure

J'aimerais qu'un·e expert·e en data visualisation fasse un truc où l'on verrait le taux de "VRAI" et de "FAUX" par "bloc" (RN, NFP, Macron et son orchestre). Je pense que ce serait instructif sur le degré d'inepties des propositions du RN. Les autres mentent aussi, ne me faites pas dire ce que je n'ai pas dit. Mais Bardella, c'est un festival de conneries tout de même.

Un point sur lequel **j'espère** faire de la surinterprétation :
> Dans Le Télégramme, mercredi matin, Marine Le Pen avait estimé qu'Emmanuel Macron serait ne serait chef des armées qu'"à titre honorifique" .

Vous savez comment ça s'appelle ça ?
De la sédition.
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Les actes racistes augmentent fortement en France et l'indice de tolérance à l'égard des minorités fléchit, selon le rapport annuel de la CNCDH

> A trois jours du premier tour des élections législatives, pour lesquelles le Rassemblement national est donné favori dans les sondages, la Commission nationale consultative des droits de l'homme (CNCDH) relève dans son rapport annuel publié jeudi 27 juin un fléchissement de l'indice de tolérance à l'égard des minorités et une forte augmentation des actes racistes en France.
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Les actes racistes augmentent fortement en France et l'indice de tolérance à l'égard des minorités fléchit, selon le rapport annuel de la CNCDH

> A trois jours du premier tour des élections législatives, pour lesquelles le Rassemblement national est donné favori dans les sondages, la Commission nationale consultative des droits de l'homme (CNCDH) relève dans son rapport annuel publié jeudi 27 juin un fléchissement de l'indice de tolérance à l'égard des minorités et une forte augmentation des actes racistes en France.
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Législatives 2024 : pour l'école, Renaissance et le Rassemblement national portent des thèmes communs, mais des projets différents

> En clair, si Jordan Bardella s'appuie très largement, dans sa campagne pour les législatives, sur le programme de Marine Le Pen pour la présidentielle de 2022, Gabriel Attal porte depuis plusieurs mois une politique éducative dont les mesures sont proches de celle de l'extrême droite.

Voilà, au moins ça, c'est dit.
Mais sinon, fofairebarrage à l'extrême-droite et l'extrême-gauche, SURTOUT la gauche, hein, donc fovoter pour M. Attal, il est si gentil.

Et la suite de l'article de nous expliquer qu'il y a des nuances : M. Attal est gris clair, alors que M, Bardella, il est gris foncé, vous voyez bien que ce n'est pas la même chose :
- les savoirs fondamentaux selon Macron/Attal, c'est : "lire, écrire, compter, se comporter"
- selon Le Pen/Bardella c'est : "le français, les maths et l'histoire de France" (dans le programme de 2022), devenu, pour les législatives "les sciences, le français et l'histoire"

Pour le comportement :
- le binôme Macron/clone de Macron souhaite faire signer un "contrat de droits et d'obligations". En cas de non-respect des règles, une mention sera faite sur le dossier Parcoursup. Tu fais le con ? Pas d'avenir.
- le duo Marine/Jordan propose pour sa part "le retour de la loi Ciotti" (tiens, tiens), c'est à dire la suspension des allocations familiales et des bourses scolaires en cas de perturbations "graves et répétées". Tu fais le con ? Pas de fric.

> Jordan Bardella prévoit également de créer des "centres spécialisés" pour les élèves perturbateurs, une idée qui se rapproche de celle lancée par Gabriel Attal en avril, le placement en internat pour prévenir la délinquance. Autre mesure autour de l'autorité, plus symbolique cette fois, le RN souhaite rendre obligatoire le vouvoiement des enseignants par les élèves.

Bref, t'as le choix entre la réouverture des bagnes pour enfants et l'internat. Sur ce coup, y'a pas photo, il y a une vraie différence.

> Surtout, Claude Lelièvre perçoit "**une mise au pas des enseignants**". Il cite, programme du RN à l'appui, l'instauration de sanctions planchers pour les élèves, "qui devront être appliquées lors des conseils de discipline sous peine de sanctions contre l'encadrement des établissements". Mais aussi le renforcement de la neutralité des professeurs, avec "un accroissement du pouvoir de contrôle des corps d'inspection en la matière et une obligation de signalement des cas problématiques sous peine de sanctions à l'encontre des encadrants". Selon l'historien, une telle surveillance serait inédite "depuis Pétain".

Sinon, il y a aussi, côté FN :
- le baillonage des enseignants : pas question de parler de racisme, de genre...
- le tri des élèves
- un examen d'entrée en 6ème

Alors oui, le RN est pire, bien pire que Rennaissance. Mais je refuse de décerner un satisfecit à Macron, qui n'a fait qu'opérer un long, tranquille et décomplexé glissement vers l'extrême-droite. M'expliquer que manger mon vomi sera moins nocif que bouffer du caca ne va pas vraiment me convaincre.
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Législatives 2024 : pour l'école, Renaissance et le Rassemblement national portent des thèmes communs, mais des projets différents

> En clair, si Jordan Bardella s'appuie très largement, dans sa campagne pour les législatives, sur le programme de Marine Le Pen pour la présidentielle de 2022, Gabriel Attal porte depuis plusieurs mois une politique éducative dont les mesures sont proches de celle de l'extrême droite.

Voilà, au moins ça, c'est dit.
Mais sinon, fofairebarrage à l'extrême-droite et l'extrême-gauche, SURTOUT la gauche, hein, donc fovoter pour M. Attal, il est si gentil.

Et la suite de l'article de nous expliquer qu'il y a des nuances : M. Attal est gris clair, alors que M, Bardella, il est gris foncé, vous voyez bien que ce n'est pas la même chose :
- les savoirs fondamentaux selon Macron/Attal, c'est : "lire, écrire, compter, se comporter"
- selon Le Pen/Bardella c'est : "le français, les maths et l'histoire de France" (dans le programme de 2022), devenu, pour les législatives "les sciences, le français et l'histoire"

Pour le comportement :
- le binôme Macron/clone de Macron souhaite faire signer un "contrat de droits et d'obligations". En cas de non-respect des règles, une mention sera faite sur le dossier Parcoursup. Tu fais le con ? Pas d'avenir.
- le duo Marine/Jordan propose pour sa part "le retour de la loi Ciotti" (tiens, tiens), c'est à dire la suspension des allocations familiales et des bourses scolaires en cas de perturbations "graves et répétées". Tu fais le con ? Pas de fric.

> Jordan Bardella prévoit également de créer des "centres spécialisés" pour les élèves perturbateurs, une idée qui se rapproche de celle lancée par Gabriel Attal en avril, le placement en internat pour prévenir la délinquance. Autre mesure autour de l'autorité, plus symbolique cette fois, le RN souhaite rendre obligatoire le vouvoiement des enseignants par les élèves.

Bref, t'as le choix entre la réouverture des bagnes pour enfants et l'internat. Sur ce coup, y'a pas photo, il y a une vraie différence.

> Surtout, Claude Lelièvre perçoit "**une mise au pas des enseignants**". Il cite, programme du RN à l'appui, l'instauration de sanctions planchers pour les élèves, "qui devront être appliquées lors des conseils de discipline sous peine de sanctions contre l'encadrement des établissements". Mais aussi le renforcement de la neutralité des professeurs, avec "un accroissement du pouvoir de contrôle des corps d'inspection en la matière et une obligation de signalement des cas problématiques sous peine de sanctions à l'encontre des encadrants". Selon l'historien, une telle surveillance serait inédite "depuis Pétain".

Sinon, il y a aussi, côté FN :
- le baillonage des enseignants : pas question de parler de racisme, de genre...
- le tri des élèves
- un examen d'entrée en 6ème

Alors oui, le RN est pire, bien pire que Rennaissance. Mais je refuse de décerner un satisfecit à Macron, qui n'a fait qu'opérer un long, tranquille et décomplexé glissement vers l'extrême-droite. M'expliquer que manger mon vomi sera moins nocif que bouffer du caca ne va pas vraiment me convaincre.
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Racisme et antisémitisme : les messages d’une unité de CRS sur WhatsApp révélés par le «Canard enchaîné» – Libération

> Sur le photomontage d’un Adolf Hitler sortant de l’Elysée, une citation inventée : «Sortons du nucléaire et repassons tous au gaz.» «Et on vous épargne le pire…» rapporte pourtant le Canard enchaîné dans une enquête sur la compagnie de CRS 4, en kiosques mercredi 26 juin. D’après l’hebdomadaire, racisme et antisémitisme prospéreraient dans cette unité policière, surtout depuis que son commandant (désigné par la seule lettre «L.») en a été évincé pour avoir tenté de rapporter à sa hiérarchie ces dérives fascistes, notamment de la part de son adjoint.

[...]

> Une enquête de l’IGPN aurait bien été ouverte. En revanche, elle ne vise pas cette boucle WhatsApp bien connue de la police des polices, mais le commandant de l’unité qui s’était senti obligé de rappeler à son escadron «les bases de la neutralité républicaine». Il aurait été présenté dans une lettre anonyme comme un «franc-maçon influent» – ce que n’a pas pu prouver le procureur de Meaux… Le manque de considération de l’IGPN pour les faits de racisme et d’antisémitisme n’étonne pas le Canard enchaîné : «Pas question, pour la Place Beauvau, de lancer une chasse aux sorcières brunes dans des unités de force mobile qui ont sauvé la macronie au moment des manifs des gilets jaunes et se trouveront en première ligne lors des JO.» Depuis que le commandant L. a été «mis sur la touche», plusieurs plaintes auraient été déposées par des policiers antillais ou d’origine étrangère, «victimes d’un déchaînement raciste», poursuit l’hebdomadaire.

Encore un exemple du niveau de racisme et d’antisémitisme dans la police, encore un cas où l'autorité administrative laisse faire. Mieux : elle blâme le commandant qui a signalé la chose, et promeut son second, un "nostalgique du IIIème Reich". On a déjà une police d'extrême-droite, c'est somme toute logique de se doter du gouvernement qui va avec...

via [Seb][1]
[1]: https://sebsauvage.net/links/?hdxsbg
(Permalink)

Rentiers, héritiers, ménages aisés... Les grands gagnants du programme fiscal du RN pour les législatives

> Entre les rentiers qui ne paieraient plus d'impôt sur leur patrimoine immobilier, les jeunes diplômés de grandes écoles qui seraient exonérés d'impôts sur le revenu ou les ménages aisés qui bénéficieraient du cadeau de la TVA, le très coûteux programme fiscal du Rassemblement national profiterait essentiellement aux riches.

Le RN, c'est la continuation de la politique de Macron, en pire, et avec la préférence nationale et son cortège de mesures discriminatoires en plus.

Donc, à tous ceux qui vont voter RN parce que vous en avez assez de Macron : vous vous foutez le doigt dans l’œil, et d'une force...
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Racisme et antisémitisme : les messages d’une unité de CRS sur WhatsApp révélés par le «Canard enchaîné» – Libération

> Sur le photomontage d’un Adolf Hitler sortant de l’Elysée, une citation inventée : «Sortons du nucléaire et repassons tous au gaz.» «Et on vous épargne le pire…» rapporte pourtant le Canard enchaîné dans une enquête sur la compagnie de CRS 4, en kiosques mercredi 26 juin. D’après l’hebdomadaire, racisme et antisémitisme prospéreraient dans cette unité policière, surtout depuis que son commandant (désigné par la seule lettre «L.») en a été évincé pour avoir tenté de rapporter à sa hiérarchie ces dérives fascistes, notamment de la part de son adjoint.

[...]

> Une enquête de l’IGPN aurait bien été ouverte. En revanche, elle ne vise pas cette boucle WhatsApp bien connue de la police des polices, mais le commandant de l’unité qui s’était senti obligé de rappeler à son escadron «les bases de la neutralité républicaine». Il aurait été présenté dans une lettre anonyme comme un «franc-maçon influent» – ce que n’a pas pu prouver le procureur de Meaux… Le manque de considération de l’IGPN pour les faits de racisme et d’antisémitisme n’étonne pas le Canard enchaîné : «Pas question, pour la Place Beauvau, de lancer une chasse aux sorcières brunes dans des unités de force mobile qui ont sauvé la macronie au moment des manifs des gilets jaunes et se trouveront en première ligne lors des JO.» Depuis que le commandant L. a été «mis sur la touche», plusieurs plaintes auraient été déposées par des policiers antillais ou d’origine étrangère, «victimes d’un déchaînement raciste», poursuit l’hebdomadaire.

Encore un exemple du niveau de racisme et d’antisémitisme dans la police, encore un cas où l'autorité administrative laisse faire. Mieux : elle blâme le commandant qui a signalé la chose, et promeut son second, un "nostalgique du IIIème Reich". On a déjà une police d'extrême-droite, c'est somme toute logique de se doter du gouvernement qui va avec...

via [Seb][1]
[1]: https://sebsauvage.net/links/?hdxsbg
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Rentiers, héritiers, ménages aisés... Les grands gagnants du programme fiscal du RN pour les législatives

> Entre les rentiers qui ne paieraient plus d'impôt sur leur patrimoine immobilier, les jeunes diplômés de grandes écoles qui seraient exonérés d'impôts sur le revenu ou les ménages aisés qui bénéficieraient du cadeau de la TVA, le très coûteux programme fiscal du Rassemblement national profiterait essentiellement aux riches.

Le RN, c'est la continuation de la politique de Macron, en pire, et avec la préférence nationale et son cortège de mesures discriminatoires en plus.

Donc, à tous ceux qui vont voter RN parce que vous en avez assez de Macron : vous vous foutez le doigt dans l’œil, et d'une force...
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Blocage de TikTok en Nouvelle-Calédonie : retour sur un fiasco démocratique – La Quadrature du Net

> Sur ces deux points, le Premier ministre s’est retrouvé face à sa malhonnêteté et ses mensonges lorsque ses services ont dû justifier la mesure devant la justice. Dans le mémoire envoyé au Conseil d’État, on a ainsi pu découvrir que le fondement juridique de ce blocage n’était non pas l’état d’urgence, mais la « théorie des circonstances exceptionnelles », qui consiste à admettre dans des cas très exceptionnels des dérogations à certaines règles de droit. Admise par les juges il y a une centaine d’années, cette théorie est d’une certaine manière l’ancêtre de l’état d’urgence, mais jurisprudentiel. La loi de 1955, imaginée dans le contexte colonial de la guerre d’Algérie, a ensuite pris le relai avec un cadre précis. Comme cela a été relevé lors de l’audience, c’est la première fois que ces deux régimes d’exception se retrouvent invoqués en même temps. Derrière cette situation juridique inédite, on sent surtout que le gouvernement ne savait pas sur quel pied danser et avait décidé le blocage du réseau social avant d’avoir déterminé sa justification en droit. La presse l’a d’ailleurs confirmé : fin mai, La Lettre révélait que, en coulisses, le gouvernement avait passé un accord avec TikTok pour que la plateforme ne conteste pas en justice la décision de blocage qu’il n’arrivait pas à justifier légalement.

Ohlala. On est gouvernés par des branquignoles malhonnêtes et sans scrupules. C'est pas une révélation mais ça me fait mal à chaque fois.

Conclusion de l' Quadrature : ça pue. Ça pue très fort :
> C’est pourquoi nous avons donc déposé la semaine dernière un recours en excès de pouvoir contre cette décision. Il s’agit de la voie contentieuse classique, mais plus longue, lorsque l’on veut contester une décision administrative. Un tel recours prendra un à deux ans avant d’être jugé et nous espérons que le Conseil d’État sortira de sa torpeur et confirmera que le blocage était illégal. **Car pour bloquer TikTok, le gouvernement ne s’est vu opposer aucun obstacle, aucun garde-fou, et n’a jamais eu à justifier sa mesure. La seule opposition à laquelle il a été confronté a été la saisie de la justice par les associations et la société civile. L’échec qui en a résulté est une preuve supplémentaire de la défaillance de plus en plus flagrante des leviers démocratiques.**

> Depuis de nombreuses années, nous constatons **l’effondrement progressif de l’État de droit en France. Nous constatons que la politique toujours plus autoritaire des gouvernements successifs, et notamment ceux d’Emmanuel Macron, ne se voit opposer aucun obstacle institutionnel majeur.** Avec le blocage arbitraire de TikTok, une nouvelle étape a été franchie. Nous ne cachons pas notre inquiétude face à ce constat, mais nous continuerons d’agir. Pensez, si vous le pouvez, à nous aider avec un don.

Mes 2 cents : tout est en place pour la dictature, les français sont habitués à "l'autorité" et, à part quelques "gauchistes" ou des juristes pinailleurs (c'est un compliment), tout le monde s'en fout.
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Blocage de TikTok en Nouvelle-Calédonie : retour sur un fiasco démocratique – La Quadrature du Net

> Sur ces deux points, le Premier ministre s’est retrouvé face à sa malhonnêteté et ses mensonges lorsque ses services ont dû justifier la mesure devant la justice. Dans le mémoire envoyé au Conseil d’État, on a ainsi pu découvrir que le fondement juridique de ce blocage n’était non pas l’état d’urgence, mais la « théorie des circonstances exceptionnelles », qui consiste à admettre dans des cas très exceptionnels des dérogations à certaines règles de droit. Admise par les juges il y a une centaine d’années, cette théorie est d’une certaine manière l’ancêtre de l’état d’urgence, mais jurisprudentiel. La loi de 1955, imaginée dans le contexte colonial de la guerre d’Algérie, a ensuite pris le relai avec un cadre précis. Comme cela a été relevé lors de l’audience, c’est la première fois que ces deux régimes d’exception se retrouvent invoqués en même temps. Derrière cette situation juridique inédite, on sent surtout que le gouvernement ne savait pas sur quel pied danser et avait décidé le blocage du réseau social avant d’avoir déterminé sa justification en droit. La presse l’a d’ailleurs confirmé : fin mai, La Lettre révélait que, en coulisses, le gouvernement avait passé un accord avec TikTok pour que la plateforme ne conteste pas en justice la décision de blocage qu’il n’arrivait pas à justifier légalement.

Ohlala. On est gouvernés par des branquignoles malhonnêtes et sans scrupules. C'est pas une révélation mais ça me fait mal à chaque fois.

Conclusion de l' Quadrature : ça pue. Ça pue très fort :
> C’est pourquoi nous avons donc déposé la semaine dernière un recours en excès de pouvoir contre cette décision. Il s’agit de la voie contentieuse classique, mais plus longue, lorsque l’on veut contester une décision administrative. Un tel recours prendra un à deux ans avant d’être jugé et nous espérons que le Conseil d’État sortira de sa torpeur et confirmera que le blocage était illégal. **Car pour bloquer TikTok, le gouvernement ne s’est vu opposer aucun obstacle, aucun garde-fou, et n’a jamais eu à justifier sa mesure. La seule opposition à laquelle il a été confronté a été la saisie de la justice par les associations et la société civile. L’échec qui en a résulté est une preuve supplémentaire de la défaillance de plus en plus flagrante des leviers démocratiques.**

> Depuis de nombreuses années, nous constatons **l’effondrement progressif de l’État de droit en France. Nous constatons que la politique toujours plus autoritaire des gouvernements successifs, et notamment ceux d’Emmanuel Macron, ne se voit opposer aucun obstacle institutionnel majeur.** Avec le blocage arbitraire de TikTok, une nouvelle étape a été franchie. Nous ne cachons pas notre inquiétude face à ce constat, mais nous continuerons d’agir. Pensez, si vous le pouvez, à nous aider avec un don.

Mes 2 cents : tout est en place pour la dictature, les français sont habitués à "l'autorité" et, à part quelques "gauchistes" ou des juristes pinailleurs (c'est un compliment), tout le monde s'en fout.
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