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VxKex – Faites tourner vos applis Windows 8/10 sur Seven !

Vous êtes un irréductible de Windows 7, mais vous lorgniez avec envie sur certaines applications récentes uniquement disponibles pour Windows 8, 8.1 ou 10 ? Pas de stress, avec VxKex, vous allez pouvoir les faire tourner sur votre Seven adoré !

Mais qu’est-ce que c’est que ce truc au nom imprononçable ? Eh bien, pour faire simple, c’est est un ensemble d’extensions d’API qui vont permettre à votre Windows 7 de comprendre et d’exécuter des programmes normalement réservés aux versions plus récentes de l’OS de Microsoft. Bref, c’est un peu comme si on greffait des bouts de Windows 8 et 10 dans votre Seven. Génial, non ?

Pour en profiter, rien de plus simple. Rendez-vous sur la page des releases sur GitHub et téléchargez la dernière version. Installez la, et vous voilà prêt à dompter ces applis récalcitrantes !

L’utilisation est un jeu d’enfant. Faites un clic droit sur le programme que vous voulez lancer (fichier .exe ou .msi), ouvrez les propriétés, puis sélectionnez l’onglet « VxKex ». Là, cochez la case « Enable VxKex for this program » (« Activer VxKex pour ce programme ») et lancez l’application. Tadaaa !

Bon, pour certains programmes un peu complexes, il faudra peut-être bidouiller quelques réglages supplémentaires, mais rien d’insurmontable. Vous trouverez toutes les infos nécessaires dans le fichier « Application Compatibility List.docx » inclus dans le dossier d’installation de l’outil (par défaut dans « C:\Program Files\VxKex »). Et la liste des applications compatibles est longue comme le bras ! Ça va de Blender à Spotify en passant par Chromium, Discord, Python, Qt Creator et même des émulateurs comme Citra et Yuzu. Bref, y’a de quoi s’amuser.

Mais attention, ce truc ne fait pas de miracles non plus. N’espérez pas faire tourner les derniers jeux AAA dessus, il est plutôt orienté applications. Ceci dit, les développeurs planchent déjà sur le support des jeux, alors gardez l’œil ouvert ! Autre question que vous vous posez sûrement : est-ce que ça va bousiller mon Windows 7 chéri ?

Eh bien non, pas du tout ! VxKex n’altère aucun fichier système, il se contente de charger des DLLs lorsque vous lancez une application compatible. Donc pas de panique, votre Seven restera aussi stable qu’un roc.

Côté configuration requise, c’est très léger. Il vous faut juste le Service Pack 1 et idéalement les mises à jour KB2533623 et KB2670838 d’installés sur votre Windows 7. Et si vous avez les derniers correctifs de sécurité (les fameux ESU), pas de problème non plus, il est compatible.

Même les applications en ligne de commande sont de la partie ! Une fois que c’est activé pour votre programme, vous pouvez l’utiliser dans l’invite de commandes comme si de rien n’était.

Bref, de quoi redonnez un coup de jeune à votre Windows 7 et profitez enfin de toutes ces applications qui vous faisaient de l’œil sur Windows 8 et 10 ! Mais bon, n’oubliez pas que Windows Seven est quand même un vieux machin et que niveau sécurité, c’est pas top… Donc pensez à mettre à jour vers Windows 11 (ou 10 si vous avez un PC pourri).

Puter – Des navigateurs virtuels instantanés sans inscription

Ce serait chouette si on pouvait ouvrir un navigateur web en un clin d’œil, sans avoir à installer quoi que ce soit sur sa machine et où chaque session de navigation serait totalement indépendante, isolée dans sa propre bulle virtuelle. Ah bah ça tombe bien, c’est exactement ce que propose Puter, un service en ligne très astucieux.

Le concept est simple : Puter vous permet de démarrer des navigateurs web dans des machines virtuelles, directement depuis votre navigateur habituel. Pas besoin de créer un compte, pas besoin de donner votre email, vous choisissez juste la région du monde où vous voulez que votre session soit hébergée (Amérique du Nord, Amérique du Sud, Asie ou Europe), et hop, un nouveau navigateur s’ouvre dans un onglet !

Au delà de la fonctionnalité du navigateur, Puter propose aussi un environnement de bureau avec plein de petits outils cools comme un IDE pour coder, un genre de Paint pour dessiner, un terminal, un bloc note, un player vidéo, des jeux…etc

Sous le capot, y’a bien évidemment du cloud computing pour instancier à la volée des machines virtuelles pré-configurées avec un navigateur web. Chaque session est éphémère et isolée, ce qui signifie que vous repartez toujours d’une ardoise vierge, sans cookies, sans historique, sans traces de votre navigation précédente.

L’intérêt principal de ce service et de son navigateur est de pouvoir naviguer de façon totalement anonyme et privée. Comme les sessions sont hébergées sur les serveurs de Puter et non sur votre machine, les sites que vous visitez ne peuvent pas vous identifier ni vous pister. C’est aussi pratique pour tester des sites web dans différents environnements, ou pour accéder à des services qui pourraient être bloqués dans votre pays.

Mais ça a aussi ses limites. Déjà, la confidentialité a un prix : il faut faire confiance à Puter pour ne pas enregistrer et exploiter votre activité. Ensuite, le fait de passer par des serveurs distants peut ralentir la navigation et augmenter la latence. Enfin, il ne propose pour l’instant qu’un seul navigateur (Chromium) et ne permet pas d’installer des extensions ou de personnaliser l’environnement.

Malgré ces limitations, ça reste un outil prometteur. La possibilité de cloisonner facilement sa navigation dans des machines virtuelles à usage unique ouvre de nombreuses perspectives, notamment en termes de sécurité et de confidentialité. On peut imaginer des cas d’usage pour le test de logiciels malveillants, l’analyse de sites web suspects, ou encore la création de profils utilisateurs distincts.

A tester ici !

imfile – Le gestionnaire de téléchargements multi-sources qui remplace Motrix

Oyez, oyez, amis geeks et bidouilleurs !

Aujourd’hui, je viens vous causer d’un petit outil bien pratique qui va vous simplifier la vie côté téléchargements. Son petit nom, c’est imfile, et c’est ni plus ni moins qu’un gestionnaire de téléchargements multi-sources qui vient prendre la relève de notre regretté Motrix.

Pour ceux qui auraient zappé l’épisode précédent, Motrix était un excellent logiciel basé sur aria2 qui permettait de télécharger via de nombreux protocoles : HTTP, FTP, torrents, liens magnet… Bref, un outil très complet ! Sauf que voilà, le projet a fini par péricliter, faute de mises à jour. Triste fin pour un logiciel si prometteur. 😢

Mais tel le phénix qui renaît de ses cendres, imfile est venu redonner vie à Motrix ! Grâce à l’héroïque développeur @chenjia404, le projet a été forké et c’est reparti pour un tour. Au menu des réjouissances :

  • Un support complet de Windows, macOS et Android (pour Linux, il faudra compiler vous-mêmes pour le moment 😜)
  • La possibilité de télécharger directement par hash (pratique pour retrouver un fichier)
  • Une sauvegarde automatique des tâches pour ne rien perdre même en cas de plantage
  • Des mises à jour et une maintenance régulières pour rester à la page
  • Programmé en Go, Vue.js et Electron, avec une base de données SQLite

Et ça, c’est juste la version actuelle ! D’après le dev, on peut s’attendre à pas mal de fonctionnalités supplémentaires dans le futur, comme du streaming, de la recherche de ressources ou encore de la synchronisation multi-appareils. De quoi concurrencer sérieusement les ténors du téléchargement ! 🤩

Comparé à Motrix, imfile reprend les fonctionnalités essentielles (gestion des téléchargements HTTP/FTP/Torrent/Magnet) mais apporte aussi son lot de nouveautés comme le téléchargement par hash ou les sauvegardes automatiques. L’interface a été remaniée tout en restant dans le même esprit.

Maintenant direction le site officiel pour récupérer la version correspondant à votre OS, un petit clic pour lancer l’install et vous voilà parés pour ratisser le web à la recherche de tous les trésors cachés des internets.

Perso, j’ai testé la version Windows et franchement, ça fonctionne très bien ! J’ai lancé des téléchargements variés : ISO Linux, discographie, série TV… Tout est passé sans accroc. L’interface est claire et intuitive. Seul petit bémol : pas de recherche intégrée pour le moment, il faut trouver ses liens soi-même ^^. Mais ça viendra !

Le plus beau dans tout ça, c’est qu’imfile est un projet 100% open source !

Allez, trêve de bavardages, je vous laisse filer sur le site d’imfile pour tester tout ça.

Happy downloading à tous ! 🚀

Unch – Dissimulez vos messages avec des caractères invisibles

Vous cherchez un moyen astucieux et discret de dissimuler des messages dans vos écrits ? Ca tombe bien, Unch vous permet de cacher du texte dans un autre texte en utilisant des caractères Unicode invisibles. C’est comme une encre sympathique numérique !

Concrètement, Unch utilise les caractères de sélection de variante (Variation Selector) de l’Unicode, allant de \nE0100 à \nE01EF, pour masquer votre message secret. Votre texte en clair sert de couverture et le tour est joué ! Seuls ceux qui connaissent la combine pourront révéler le véritable contenu.

Mais comment ça marche ?

  • 1. Votre message est d’abord encodé en Base64
  • 2. Puis pour chaque caractère du résultat, on ajoute un sélecteur de variante
  • 3. Ce texte ésotérique est ensuite inséré dans votre message anodin

Et hop, vous obtenez un texte d’apparence banale mais qui recèle un secret bien gardé ! Vos destinataires n’y verront que du feu.

Pour utiliser Unch, rien de plus simple. Vous pouvez :

  • Télécharger un binaire précompilé depuis la page des releases GitHub
  • Compiler vous-même le code source en Go (version 1.22.0 ou supérieure requise)
  • Utiliser l’image Docker officielle

Ensuite, il suffit de lancer la commande unch en lui passant votre message et le texte de couverture. Par exemple :

unch "Mon message secret" "Coucou, quoi de neuf ?"

Vous pouvez aussi utiliser des options pour décoder un message caché avec -d ou --decode ou encore générer un faux texte aléatoire avec -l ou --lorem et même supprimer le saut de ligne final avec -n

Quelques exemples d’utilisation :

unch "Rendez-vous à 22h" "On se fait un ciné ce soir ?"
unch -l "Je suis un agent secret"
unch -d "On se fait un ciné ce soir ?"

Comme ça, avec Unch, vous pourrez échanger des infos avec vos amis ou vos collègues pour vous amuser (mais pas critiques non plus, c’est pas chiffré, je le rappelle.)

A découvrir ici.

AutoFillr – L’extension Chrome qui remplit vos formulaires correctement

Salut les gens !

Aujourd’hui, je vais vous causer d’une extension Chrome qui va vous simplifier la vie : AutoFillr.

C’est un outil qui remplit automatiquement les formulaires web pour vous. Ça a l’air tout bête dit comme ça, mais attendez de voir ce que ça donne en vrai.

Vous connaissez la galère des formulaires en ligne ? Nom, prénom, adresse, téléphone, email… À chaque fois, c’est la même rengaine. On perd un temps fou à rentrer toutes ces infos, surtout quand on doit le faire sur mobile. Avec ses gros doigts, c’est la fête du slip pour viser les bons champs. Et je ne vous parle même pas du calvaire si on doit créer un compte. Mot de passe, confirmez le mot de passe, code postal… Argh !

Alors je sais y’a déjà des navigateurs ou des gestionnaires de mots de passe qui font ça, mais c’est imparfait… Parfois certains champs ne sont pas correctement remplis. C’est là qu’AutoFillr entre en scène. Cette petite extension va littéralement remplir les cases à votre place comme ça, grâce à son IA capable d’analyser le plus tordu des formulaires. Comme ça plus besoin de vous triturer les méninges pour retrouver votre numéro de téléphone ou votre adresse (Oui, j’ai 5 ans) ou de quand même compléter des trucs qui ont été mal complétés.

Vous pouvez télécharger Autofillr ici et une fois installé, dès que vous tomberez sur un formulaire en ligne, il entrera en action en détectant les différents champs et vous proposera de les préremplir pour vous. Vous n’avez plus qu’à vérifier que tout est correct et à valider.

Rassurez vous également, vous gardez le contrôle total sur vos données personnelles puiqu’il ne conserve rien en ligne, et que tout est stocké localement dans Chrome. Et si un jour vous décidez de faire table rase, vous pouvez facilement réinitialiser l’extension. Vos infos seront supprimées, comme par magie.

A découvrir ici.

uv – L’installateur Python ultra-rapide

Vous en avez assez d’attendre des heures pour installer vos dépendances Python ? Et la nuit, dans vos draps humides, vous rêvez d’un outil qui rendrait ce processus ultra-rapide et indolore ?

Ne cherchez plus, uv est là pour vous !

Écrit en Rust par les mêmes qui ont fait Ruff, uv est un installateur Python et un résolveur de dépendances d’une rapidité époustouflante. Conçu comme une alternative à pip et pip-tools, il offre des performances jusqu’à 100 fois supérieures et il est aussi facile à utiliser que pip. Vous pouvez l’installer en un clin d’œil avec curl, pip, pipx ou même Homebrew. Une fois en place, créez votre environnement virtuel avec uv venv, activez-le, et vous voilà prêt à installer des packages en un temps record grâce à des commandes intuitives comme

uv pip install flask

uv gère également la génération de fichiers de dépendances verrouillés, pour garantir la reproductibilité de votre environnement sur n’importe quelle plateforme.

Avec

uv pip compile

vous pouvez générer un fichier requirements.txt à partir de diverses sources : requirements.in, pyproject.toml, setup.py ou même l’entrée standard. Et pour synchroniser votre environnement avec ce fichier, rien de plus simple :

uv pip sync requirements.txt

Mais ce n’est pas tout. uv regorge de fonctionnalités avancées pour répondre à tous vos besoins. Vous pouvez définir des overrides de versions de dépendances, choisir entre différentes stratégies de résolution, gérer les dépendances Git avec une authentification simplifiée, et même installer dans des environnements Python arbitraires grâce à l’option --python.

Côté performances, le secret d’uv réside dans son utilisation intelligente du cache. Les dépendances déjà téléchargées sont stockées de manière optimisée, et uv se base sur des informations comme les en-têtes de cache HTTP ou les hachages Git pour déterminer si une dépendance doit être retéléchargée. Vous pouvez contrôler finement le comportement du cache avec des options comme --refresh ou --no-cache.

Autre avantage indéniable d’uv : sa gestion avancée de l’authentification. Que ce soit pour les dépôts Git privés ou les registres de packages, uv vous permet de vous authentifier de multiples façons : SSH, HTTPS avec nom d’utilisateur et mot de passe ou token, fichier netrc, et même le keyring de votre système !

C’est également un outil multi-plateforme qui fonctionne de manière optimale sur macOS, Linux et Windows, avec un support de premier ordre pour les architectures x86_64. Et si vous utilisez une plateforme plus exotique, il y a de grandes chances qu’uv soit également disponible grâce à une compatibilité étendue.

C’est vraiment à tester si vous faites du python.

A découvrir ici : https://github.com/astral-sh/uv

LLocalSearch – Le moteur de recherche local basé sur des agents IA

LLocalSearch est un moteur de recherche qui fonctionne entièrement en local sur votre machine, qui utilise des agents IA pour effectuer des recherches directement sur votre ordinateur.

Le concept est simple mais diablement efficace. Lorsque vous lui posez une question, le système va enchaîner plusieurs modèles de langage pour trouver la réponse la plus pertinente. Tout le processus est transparent, vous pouvez suivre en temps réel la progression des agents et voir comment ils arrivent à la réponse finale, tout ça sans qu’aucune donnée ne soit envoyée sur des serveurs distants.

Mais il ne se contente pas d’être un simple moteur de recherche en local. Il propose également des fonctionnalités avancées comme la possibilité de poser des questions de suivi pour affiner votre requête initiale. Vous pouvez ainsi avoir un véritable dialogue avec le système pour obtenir exactement l’information dont vous avez besoin.

Un autre atout de LLocalSearch est sa capacité à fonctionner sur du matériel abordable. Pas besoin d’une machine de guerre avec des dizaines de gigaoctets de RAM et une carte graphique dernier cri. Le système est optimisé pour tourner sur des configurations modestes, comme le montre la vidéo de démo qui utilise un modèle de seulement 7 milliards de paramètres.

Côté interface, LLocalSearch mise sur la simplicité et l’efficacité. Que vous utilisiez le système sur ordinateur ou sur mobile, vous bénéficiez d’une interface épurée avec un champ de recherche central et un affichage clair des résultats, le tout avec un joli design soigné qui propose un mode clair et un mode sombre pour s’adapter à vos préférences.

De plus, il est très simple à déployer grâce à Docker. Quelques lignes de commande suffisent pour lancer le système et commencer à l’utiliser.

git clone https://github.com/nilsherzig/LLocalSearch.git
cd ./LLocalSearch
# 🔴 vérifier les variables d'environnement dans le fichier compose (et le fichier `env-example`) et les changer si nécessaire
docker-compose up 

Bien sûr, comme tout projet en phase de démarrage, LLocalSearch n’est pas exempt de bugs et de limitations. Toutes les fonctionnalités prévues ne sont pas encore implémentées et il faudra sans doute un peu de temps avant d’arriver à un système aussi complet et robuste que les moteurs de recherche en ligne que nous connaissons. Mais le potentiel est là et il ne fait aucun doute que ça va rapidement progresser grâce à une communauté open source motivée et passionnée.

En attendant, n’hésitez pas à tester cet outil et à vous faire votre propre idée.

Auto-News – L’agrégateur de news automatisé par IA

Ce serait cool si on pouvait avoir accès directement aux informations les plus pertinentes pour nous, sans être submergé par le bruit constant des trucs sans intérêt. Et bien c’est exactement ce que propose Auto-News, un agrégateur d’actu personnel qui exploite la puissance de l’intelligence artificielle pour vous aider à vous informer de manière plus efficace.

Notre temps étant précieux, il est crucial de bien l’utiliser et malheureusement, tout ces moments qu’on passe à chercher, filtrer et organiser le contenu provenant de différentes sources, c’est un peu du gâchis.

Cet outil est donc capable d’agrèger les flux de diverses sources telles que Twitter, RSS, YouTube, des articles web, Reddit et même vos notes personnelles et grâce à l’utilisation de modèles de langage comme ChatGPT, il est capable de résumer et de filtrer le contenu, éliminant ainsi plus de 80% du bruit.

Comme ça, vous pouvez rester concentré sur la lecture des actus qui vous intéressent vraiment, en fonction de vos centres d’intérêt, tout en restant aligné sur vos objectifs. N’oubliez pas quand même de mettre Korben.info dans vos sources :))

Mais Auto-News va encore plus loin puisqu’il est capable de générer des listes de tâches à partir de vos notes. Il peut également les organiser en les résumant avec les informations clés et y’a même une fonctionnalité expérimentale appelée « Deepdive » qui grâce à un agent de recherche web et à l’outil Autogen de Microsoft, vous permet d’explorer en profondeur des sujets qui vous passionnent.

Côté technique, Auto-News prend en charge plusieurs backends d’IA, dont OpenAI ChatGPT et Google Gemini. L’interface utilisateur est basée sur Notion, ce qui signifie que vous pouvez y accéder de n’importe où, que ce soit via un navigateur web ou une application mobile. Son déploiement est plutôt flexible, avec une prise en charge de Docker Compose et de Kubernetes donc ça peut s’intégrer facilement dans votre flux de travail.

A découvrir ici.

Grsync – Une chouette interface pour rsync

Vous connaissez sûrement rsync, cet outil en ligne de commande hyper puissant mais pas toujours très intuitif ?

Et bien Grsync, c’est rsync avec une interface graphique claire et des options bien rangées.

Pour ceux qui débarquent, Grsync (et rsync donc…) permet de synchroniser des dossiers et des fichiers, que ce soit en local sur votre bécane ou avec des machines distantes. Vous pouvez créer des profils de synchronisation à volonté, chacun avec ses petits réglages : les dossiers source et cible, les filtres de fichiers, les options de transfert, etc. Une fois que c’est configuré, il vous suffit de cliquer sur un bouton et hop, il s’occupe de tout pendant que vous sirotez votre café (ou votre Club-Mate, pour rester dans le thème).

Ça sert surtout sauvegarder régulièrement vos données importantes sur un disque dur externe ou un NAS, histoire d’éviter les mauvaises surprises en cas de crash. Mais attention, pensez à tester régulièrement vos sauvegardes pour vous assurer qu’elles fonctionnent et peuvent être restaurées avec succès.

Mais ça peut aussi servir à synchroniser votre collection de musique entre votre PC et votre laptop. Ou encore à faire de la réplication de partitions, pour les plus geeks d’entre vous qui aiment jouer avec le feu. Bref, les possibilités sont quasi illimitées.

Ce que j’aime bien avec Grsync, c’est qu’il ne prend pas ses utilisateurs pour des débutants. Certes, l’interface graphique simplifie grandement les choses, mais vous avez quand même accès à un paquet d’options avancées d’rsync si vous voulez peaufiner vos réglages. Et si vous êtes un vrai ninja du terminal, vous pouvez même exporter la ligne de commande générée par l’outil pour la tweaker à la main.

C’est disponible dans les dépôts de la plupart des distributions Linux, il vous suffit donc d’utiliser votre gestionnaire de paquets favori. Sous Ubuntu par exemple, un petit

sudo apt install grsync

et le tour est joué. Évidemment, il vous faut aussi avoir rsync d’installé, mais normalement c’est déjà le cas sur la plupart des systèmes.

Et pour les paranos de la ligne de commande, je vous rassure : à tout moment vous pouvez voir la commande rsync qui sera exécutée et vous pouvez même l’exporter dans un script shell pour l’exécuter plus tard ou l’intégrer dans vos tâches planifiées. De quoi garder un contrôle total sur ce qui se passe.

Et voilà, vous pouvez maintenant dormir sur vos deux oreilles, vos documents sont en sécurité ! Pensez juste à brancher régulièrement votre disque externe et à cliquer sur Exécuter pour mettre à jour la sauvegarde. Vous pouvez même cocher « Trier les fichiers » et « Supprimer en premier » pour qu’il optimise la sauvegarde incrémentale.

Notez quand même que Grsync ne chiffre pas vos données, donc évitez de vous en servir pour synchroniser votre collection privée de photos de vous à poil sur un serveur public. Et il ne vérifie pas non plus l’intégrité des fichiers, donc il peut en théorie propager une corruption silencieuse. Pour vraiment mettre vos données à l’abri, pensez à les stocker sur plusieurs supports et à vérifier régulièrement que tout est ok.

Bref, c’est un chouette outil gratuit et open-source, qui fait bien ce qu’on lui demande et que vous pourrez trouver ici.

Plandex – L’assistant qui dev

Plandex est un open-source, qui se pilote directement depuis votre terminal, qui grâce à ses agents intelligents tournant en tâche de fond, est capable de prendre en charge des tâches complexes qui s’étalent sur plusieurs fichiers et nécessitent de nombreuses étapes.

Le principe est simple : vous balancez une tâche à Plandex, et il se charge de la découper en sous-tâches plus digestes qu’il va réaliser une par une jusqu’à ce que le job soit bouclé. C’est encore mieux qu’un stagiaire ^^.

Plandex vous permet d’avancer plus rapidement sur votre backlog, de vous débloquer quand vous séchez sur une techno et de passer moins de temps sur les trucs chiants, tout ça sans risque, puisque les modifications sont d’abord appliquées dans un bac à sable protégé (sandbox) que vous pouvez valider avant de les intégrer à votre projet. Et grâce à son système de gestion de versions, vous pouvez facilement revenir en arrière ou tester différentes approches en parallèle.

Autre point fort de Plandex : la gestion du contexte. Vous pouvez ajouter des fichiers ou des dossiers entiers au contexte de l’IA en un clin d’œil, et ils seront automatiquement mis à jour au fur et à mesure de votre travail. Comme ça, vous êtes sûr que l’IA a toujours accès à l’état le plus récent de votre projet pour un résultat optimal.

Plandex est compatible avec les principaux OS du marché (Mac, Linux, Windows…) et se lance directement depuis un exécutable standalone, sans dépendances. Il suffit de l’installer, de lui refiler votre clé d’API OpenAI, et c’est parti mon kiki !

Mais attention, Plandex ne va pas coder votre projet à votre place du début à la fin. Il faut le voir comme un assistant qui va vous mâcher le boulot et vous faire gagner un temps précieux, mais vous devrez quand même garder un œil sur ce qu’il fait. Les mises à jour de fichiers automatiques peuvent parfois avoir besoin d’un petit coup de polish manuel.

Mais dans l’ensemble, les résultats sont plutôt satisfaisants surtout quand on prend le temps de bien formuler ses instructions et de sélectionner les bons fichiers à mettre dans le contexte. C’est sûr que si vous balancez votre projet en vrac dans sa totalité, l’IA va avoir du mal à s’y retrouver et à produire un code propre mais utilisé intelligemment, ça peut vite devenir votre meilleur pote.

D’ailleurs, les mecs derrière le projet ne manquent pas d’idées pour améliorer leur bébé. Support des modèles open-source, intégration avec d’autres providers d’IA comme Google ou Anthropic, plugins communautaires… Les chantiers en cours ne manquent pas, et c’est tant mieux !

Jetez un œil au repo GitHub du projet, y’a de quoi s’amuser !

Portr – Tunnelisez facilement vos connexions HTTP et TCP

Vous êtes en train de bosser sur votre dernier projet révolutionnaire qui va changer la face du monde (ou pas), mais vous avez besoin de le montrer à votre équipe ou à des testeurs externes… Sauf que voilà, votre serveur est bien au chaud sur votre machine locale et personne n’y a accès. C’est là que Portr entre en scène tel un chevalier blanc sur son destrier étincelant !

Cet outil permet grâce à une solution de tunnel, d’exposer des connexions HTTP et TCP locales à l’internet mondial \o/. Et tout ça en utilisant le transfert de port à distance SSH. En gros, ça permet de créer un tunnel sécurisé entre votre machine et un serveur distant, et de rediriger le trafic vers votre serveur local.

Bon, Portr est principalement conçu pour les petites équipes qui ont besoin d’exposer des serveurs de développement sur une URL publique donc si vous comptez l’utiliser pour héberger le prochain Facebook, passez votre chemin. Mais ça offre :

  • Tunnelisation facile des connexions HTTP et TCP
  • Tableau de bord d’administration pour gérer les équipes et les utilisateurs
  • Inspecteur Portr pour analyser et rejouer les requêtes HTTP

Et si vous voulez voir à quoi ça ressemble en vrai, je vous ai dégoté 2 petites vidéo de démo :

Si ça vous dit d’essayer, direction le repo GitHub du projet. Vous y trouverez tout ce qu’il faut pour installer et configurer Portr. Ah et j’oubliais (décidemment…), Portr est open source et distribué sous licence GNU Affero General Public License v3.0 (AGPL-3.0) donc vous pouvez l’utiliser, le modifier et le redistribuer à votre guise.

Bon allez, je vous laisse, j’ai un tunnel à creuser moi.

Hide What You Dislike – L’extension Chrome pour filtrer tout ce qui vous déplait

Si vous en avez assez de tomber constamment sur du contenu qui ne vous plait pas lors de vos séances de surf, sachez que vous allez pouvoir filtrer facilement les éléments indésirables grâce à cette extension Chrome.

Il s’agit de Hide What You Dislike qui permet de masquer en un clin d’œil tout ce qui vous tape sur les nerfs quand vous naviguez. Lien, image, texte, rien ne lui résiste ! Vous repérez un truc qui vous gonfle ? Hop, un clic droit et l’option magique « Hide entries with this link » apparaît pour le virer à tout jamais. Pratique, non ?

« Mais si je me plante et que je masque un truc que je voulais garder ?« .

Pas de panique, les développeurs ont pensé à tout ! Direction les options de l’extension où vous retrouverez la liste de tous les éléments cachés. Suffit de cliquer sur la petite croix rouge et hop, le contenu banni réapparaît comme par magie. Bef, vous gardez le contrôle !

Côté performances, elle est optimisée pour gérer des centaines de filtres sans ralentir votre navigation. Concrêtement, vous pouvez atteindre exactement le même résultat avec n’importe quel bloqueur de pub, mais avec cette extension, c’est beaucoup plus simple à faire.

Prenons l’exemple de YouTube. Son option native de blocage de chaîne ne fonctionne que sur les vidéos suggérées et pas sur les résultats de recherche. Et impossible de bloquer par mots-clés. Alors si voulez masquer toutes les vidéos qui mentionnent « Hanouna » dans le titre, avec YouTube, c’est mort mais avec Hide What You Dislike, c’est fastoche !

Voilà, c’est gratuit, c’est personnalisable à l’infini et c’est dispo ici. Que demander de plus ?

Ah si, j’oubliais un détail qui a son importance… cette extension ne vous tracke pas ! Pas de pistage, pas d’analytics, tout est local par défaut. Et si vous vous connectez via Google pour sauvegarder vos filtres dans le cloud, seul le nom de domaine et le filtre sont transmis. Votre vie privée reste privée, comme il se doit.

Ghore – Convertissez vos fichiers Markdown en HTML façon GitHub

Vous êtes développeur ou rédacteur et vous travaillez souvent avec GitHub ? Alors laissez-moi vous présenter Ghore, un outil en ligne de commande qui va changer votre façon de prévisualiser vos fichiers Markdown avant de les committer !

Ghore est un outil open-source qui convertit simplement vos fichiers Markdown en HTML, en imitant à la perfection le style de rendu de GitHub. Fini le temps où vous deviez pusher vos modifications pour voir à quoi ressemblera votre README.md une fois sur GitHub. Là, vous aurez un aperçu instantané, directement dans votre terminal :

  • Vous pouvez l’utiliser complètement hors-ligne. Pas besoin d’Internet pour faire mumuse avec vos fichiers Markdown. Vous pouvez même l’utiliser dans un bunker anti-atomique, si ça vous chante !
  • Il surveille automatiquement les changements dans votre fichier Markdown et met à jour le rendu HTML en temps réel. C’est un peu comme si Ghore lisait dans vos pensées et anticipait vos moindres modifications. Flippant et génial à la fois.
  • Vous aimez les blocs de code colorés et syntaxiquement parfaits ? Ghore aussi ! Grâce à l’intégration de Starry Night, vos blocs de code n’ont jamais été aussi beaux. C’est presque un plaisir de lire du code dans le terminal.
  • Cerise sur le gâteau, Ghore prend en charge la prévisualisation en direct des blocs de code Mermaid. Vous savez, ces diagrammes super pratiques qu’on peut faire en Markdown ? Eh bien, même l’API de GitHub ne les prend pas en charge nativement, mais Ghore, si ! Vous allez pouvoir épater vos collègues avec vos diagrammes interactifs.

Bref, pour utiliser Ghore, rien de plus simple. Clonez le dépôt, installez les dépendances avec npm, et vous êtes prêt à convertir vos fichiers Markdown en un clin d’œil.

git clone https://github.com/p-balu/ghore.git

cd ghore

npm install

npm start votre/fichier/README.md

Et si vous voulez personnaliser le rendu HTML, pour mettre du Comic Sans rose fluo sur fond vert, allez-y, personne ne vous jugera (enfin, presque) ! Ghore vient en effet, avec son propre fichier CSS que vous pouvez tripatouiller à votre guise.

C’est dispo ici.

Silverfox – Revivez la nostalgie du Chrome de 2012 sur Firefox

Vous avez la nostalgie du bon vieux temps où Google Chrome arborait un look si particulier en 2012 ? Hé bien Silverfox est là pour vous faire revivre cette époque grâce à Mozilla Firefox ESR !

Ce thème open-source unique en son genre recrée méticuleusement l’apparence emblématique de Chrome d’il y a une décennie. Des onglets trapézoïdaux au bouton nouvel onglet en forme de parallélogramme, en passant par un speed dial épuré et une barre de téléchargement en bas, chaque détail a été soigneusement reproduit. Les créateurs ont même poussé le souci du détail jusqu’à inclure un menu hamburger sur mesure (avec l’icône de clé à molette en option) et les minuscules boutons de fenêtre de l’époque.

Mais Silverfox ne se contente pas d’être un simple thème approximatif… Non, non, les auteurs se sont efforcés de coller au plus près à l’original, en recréant également le mode incognito avec son personnage inquiétant, les barres d’information intégrées aux fenêtres, ainsi que les pages de paramètres, d’extensions et d’erreur restylées. Ils ont même inclus les avatars de profil originaux de Chrome, ces personnages qui apparaissaient en haut de la barre de titre…etc

Le thème propose également une série de paramètres supplémentaires accessibles depuis une page de drapeaux façon Chrome. Ces options vous permettent de pousser encore plus loin l’expérience Chrome en activant davantage de fonctionnalités et comportements d’antan, comme le passage à la marque Chromium, l’utilisation des contrôles de fenêtre de Chrome OS ou encore, pour les utilisateurs de Linux, l’utilisation des icônes de barre d’outils de l’ère Humanity.

Les utilisateurs de Windows ne sont pas en reste, puisque Silverfox prend aussi en charge Aero sous Windows 7, ainsi que les effets vitreux similaires fournis par des logiciels tels que Glass8 et DWMBlurGlass. Évidemment, cela n’est pas pertinent sous Linux, où nous avons droit à une barre de titre GTK classique (mais vous pouvez activer l’arrière-plan bleu d’un simple clic). Pour essayer Silverfox par vous-même, gardez à l’esprit qu’il ne fonctionne qu’avec Mozilla Firefox ESR 115, et non avec la version régulière de Firefox. Il n’est pas non plus compatible avec les versions Flatpak ou Snap d’ESR. Je vous recommande donc d’utiliser la version binaire Linux d’ESR si vous ne prévoyez pas d’en faire votre navigateur principal.

Vous trouverez tous les détails et de nombreux GIFs illustrant l’installation sur le site web du projet.

Merci à Lorenper pour l’info.

Realtime Colors – Visualisez vos couleurs et polices en temps réel sur un vrai site

Vous cherchez les couleurs et polices idéales pour votre site web ? Avec Realtime Colors, vous allez pouvoir choisir très vute puisque cet outil ingénieux distribue vos teintes sur un vrai site, ce qui permet de rendre tout ça beaucoup plus concret.

Fini les palettes avec lesquelles il est difficile de se projeter puisqu’en quelques clics, vous obtiendrez votre identité visuelle sur mesure, prête à être exportée. Realtime Colors cartonne aussi sur Figma, où son plugin compte plus de 19 000 aficionados.

Bref, une fois sur le site, commencez par choisir deux couleurs neutres pour le texte et le fond. Ensuite, choisissez vos teintes primaires et secondaires (pour les CTAs et sections importantes, puis les boutons et encarts moins cruciaux). Enfin, ajoutez une touche finale avec une couleur d’accentuation qui viendra rehausser images, liens, etc.

Et voilà, en quelques instants, vous avez votre combo couleurs et polices parfaitement assorti et harmonieux, sans prise de tête ! Plutôt cool non ?

Et si le résultat vous botte, hop, cliquez sur « Exporter » pour récupérer les CSS, les Tailwind, le code custom, les shades, gradients…etc. Et petit bonus qui a son importance : Realtime Colors intègre aussi un vérificateur de contraste pour s’assurer que vos textes seront toujours lisibles.

Bref, si vous en avez assez de galérer pour habiller votre site et désirez un rendu professionnel sans effort, foncez sur Realtime Colors. Merci Lorenper pour cette super découverte !

WireProxy – Le proxy WireGuard pour sécuriser et simplifier votre navigation

Vous en avez marre de galérer avec la configuration de VPN pour sécuriser votre navigation web et vous cherchez une solution simple et efficace pour protéger votre vie privée en ligne sans vous prendre la tête ?

Avez vous pensé à WireProxy ?

Ce petit logiciel open-source est un client qui se présente sous la forme d’un proxy SOCKS5 ou HTTP et qui permet de se connecter à un serveur WireGuard et d’exposer un proxy sur votre machine. Ça peut être super pratique si vous avez besoin d’accéder à certains sites via VPN mais que vous n’avez pas envie de vous embêter à configurer une nouvelle interface réseau. Une fois que c’est en place chez vous, y’a plus qu’à configurer votre navigateur pour qu’il passe par le proxy. Et pas besoin des droits root pour le configurer.

En plus de ça, y’a tout un tas de fonctionnalités bien cool :

  • Routage statique TCP pour le client et le serveur
  • Proxy SOCKS5/HTTP (pour l’instant seul CONNECT est supporté)
  • Support de l’UDP dans SOCKS5
  • Routage statique UDP

Alors pour l’installer :

  1. Clonez le dépôt GitHub : git clone https://github.com/pufferffish/wireproxy
  2. Allez dans le répertoire : cd wireproxy
  3. Compilez le projet : make
  4. Puis lancez WireProxy avec votre fichier de config (les détails sont sur Github) :
    ./wireproxy -c chemin/vers/config.conf

Le fichier de configuration utilise une syntaxe similaire à celle de WireGuard, donc si vous êtes déjà familier avec WireGuard, vous ne serez pas dépaysé.

Vous pouvez y définir l’interface et le ou les serveurs (les pairs), mais aussi configurer des tunnels TCP et UDP ainsi que le proxy SOCKS5 ou HTTP. L’outil supporte même l’authentification pour le proxy, il suffit de préciser un nom d’utilisateur et un mot de passe dans la section [Socks5] ou [http].

Et voilà, vous êtes prêt à surfer en toute sécurité !

Autre point fort de WireProxy : il supporte la connexion à plusieurs pairs ! Il suffit de spécifier les AllowedIPs pour chaque pair pour qu’il sache vers quel pairs rediriger le trafic. Et si vous voulez que les pairs puissent se connecter à votre instance WireProxy, c’est possible aussi en précisant le port d’écoute avec ListenPort.

Amusez vous bien !

Notipix – La nouvelle référence des manuels de Jeux vidéo rétro

Ah, les jeux vidéo rétro… Toute une époque, tout un art ! Et qui dit jeux vidéo rétro, dit forcément manuels de jeux, ces petits livrets en vrai papier d’arbres morts qui nous expliquaient comment jouer, nous dévoilaient tous les secrets, et nous faisaient rêver avec leurs jolies illustrations. Malheureusement, avec le temps, beaucoup de ces précieux manuels ont été perdus ou abîmés. C’est là qu’intervient Notipix, un projet un peu fou mais nécessaire !

Ce site, c’est le pari audacieux de réunir en un seul endroit un maximum de manuels de jeux vidéo rétro, principalement des consoles 8 et 16 bits comme la NES, la Super Nintendo, la Mega Drive ou encore la PlayStation. Ainsi, en explorant le site de Notipix, vous allez littéralement vous retrouver propulsé dans le passé, au cœur de votre enfance ou adolescence vidéoludique avec déjà des centaines et des centaines de manuels numérisés avec soin en PDF que vous allez pouvoir relire avec amour.

Mais ce n’est pas qu’une simple bibliothèque en ligne car leur mission est avant tout de sauvegarder ce patrimoine vidéoludique si précieux, avant qu’il ne disparaisse à jamais. C’est donc un véritable travail d’archivage qu’ils réalisent, et croyez-moi, les générations futures leur en seront reconnaissantes !

C’est un projet complètement bénévole et sans pub donc pour que cette belle aventure puisse continuer, ils ont besoin de notre aide à tous et chacun peut contribuer à sa façon, que ce soit en faisant un don pour aider à financer l’hébergement du site ou en proposant ses propres scans de manuels pour enrichir la collection, ou tout simplement.

Bref, si comme moi vous êtes un passionné de jeux vidéo rétro foncez sur Notipix.

ItchClaim – Récupérez automatiquement les jeux gratuits sur itch.io

Vous êtes un passionné de jeux vidéo toujours à l’affût des dernières pépites gratuites ? Alors laissez-moi vous parler d’ItchClaim, un petit outil bien pratique qui va vous vous permettre de récupérer automatiquement tous les jeux gratuits proposés sur la célèbre plateforme itch.io.

Le fonctionnement est simple comme bonjour : Une fois le programme lancé, il va se connecter à itch.io et scanner en temps réel la liste des jeux gratuits disponibles. Dès qu’un nouveau jeu est repéré, hop, ItchClaim le récupère direct dans votre bibliothèque. Et le plus beau dans tout ça, c’est que ça tourne en tâche de fond, sans que vous ayez à lever le petit doigt.

Avec ce truc, vous êtes assuré de ne rien louper et de faire de belles découvertes auxquelles vous n’auriez même pas pensé ! Mais parlons technique maintenant. ItchClaim est codé en Python et pour l’installer, rien de plus facile… Ouvrez un terminal ou une invite de commande et entrez la ligne de commande :

pip install ItchClaim

Ensuite pour réclamer les jeux gratuits, utilisez la commande :

itchclaim --login <votre_nom_utilisateur> claim

Remplacez <votre_nom_utilisateur> par votre nom d’utilisateur Itch.io.

Lors de la première exécution, vous serez invité à entrer votre mot de passe. ItchClaim rafraîchira la liste des jeux gratuits et réclamera ceux que vous ne possédez pas encore.

Et pour utiliser ItchClaim avec Docker, exécutez la commande suivante :

docker run --rm -v "<chemin_vers_repertoire_session_utilisateur>:/data" ghcr.io/smart123s/itchclaim --login <votre_nom_utilisateur> claim

Remplacez <chemin_vers_repertoire_session_utilisateur> par le chemin du répertoire où vous souhaitez stocker les données de session utilisateur.

Et voilà, vous pouvez maintenant utiliser ItchClaim pour réclamer automatiquement les jeux gratuits sur Itch.io et être ainsi sûr de ne rien louper.

YouTube Incognito Mode pour naviguer discrètement sans traces

Ce bon vieux YouTube est toujours là pour nous divertir avec ses vidéos à n’en plus finir mais parfois, on aimerait bien pouvoir y faire un petit tour incognito, histoire de regarder tranquillou ce qui nous chante sans que ça nous colle à la peau ad vitam aeternam. Vous voyez ce que je veux dire ? Vous matez une interview d’artiste ou quelques vidéos de chats et PAF, votre page d’accueil ne vous recommande quasiment plus que ça ! Ou alors, vous vous laissez tenter par quelques tutos de bricolage et là, c’est le drame : YouTube s’imagine que vous êtes MacGyver et vous spamme de suggestions pour construire un palace avec trois briquettes et un trombone… Bonjour l’angoisse !

Mais ne vous inquiétez pas, j’ai la solution à votre problème ! Laissez-moi vous présenter… roulements de tambourYouTube Incognito Mode ! Grâce à cette merveilleuse extension Chrome disponible sur GitHub, vous allez pouvoir vous balader sur YouTube comme un ninja des internets, sans laisser la moindre trace compromettante derrière vous.

Une fois l’extension installée, il vous suffit de vous rendre sur YouTube et de cliquer sur l’icône de YouTube Incognito Mode dans votre navigateur. Et là, vous serez propulsé dans une nouvelle fenêtre, où vous pourrez vaquer à vos occupations sans craindre que vos petits secrets ne soient dévoilés au grand jour.

Et non content de vous offrir une navigation privée digne de ce nom, cette extension va même jusqu’à bloquer les publicités pour vous !

Bref, plutôt cool comme petite extension. Ça se télécharge ici.

Trurl, un outil super pratique pour manipuler les URL

Aujourd’hui, je vais vous causer d’un petit outil bien pratique qui va vous changer la vie (je sais, j’abuse jamais) : trurl !

Alors c’est quoi trurl ? Ben c’est juste un programme en ligne de commande, inspiré de notre bon vieux pote tr, qui permet de parser et manipuler les URL. Ça a l’air tout bête dit comme ça, mais je peux vous dire que c’est super pratique et vachement puissant.

Parce que les URL, c’est pas toujours facile à gérer. Entre les caractères spéciaux, les encodages, les paramètres de requête, les fragments, y a de quoi s’arracher les cheveux. Et puis mal implémenté, ça peut apporter son lot de failles de sécurité si on n’y fait pas gaffe. Mais avec trurl, pas de prise de tête ! Il utilise le parser d’URL de la librairie libcurl, qui est hyper robuste et éprouvé, du coup, vous pouvez manipuler vos URL en toute sérénité.

Rien qu’avec une petite commande toute simple, vous pouvez par exemple :

  • Changer le nom de domaine d’une URL
  • Modifier le port
  • Extraire le chemin
  • Ajouter des paramètres de requête
  • Trier les paramètres par ordre alphabétique
  • Supprimer certains paramètres
  • Encoder/décoder des caractères spéciaux
  • Reformater l’URL en JSON
  • Et plein d’autres trucs !

Genre si je veux changer le nom de domaine d’une URL, je fais juste :

trurl --url https://korben.info --set host=example.com
https://example.com/

Et bim, c’est fait ! Fastoche non ? Plus besoin de se taper des RegEx de 3km de long ou de réinventer la roue à chaque fois.

Ce que j’aime bien aussi, c’est qu’on peut utiliser trurl de façon interactive en lui passant les URL au fur et à mesure, ou bien traiter tout un fichier d’URL d’un coup. Il gère même les espaces et autres caractères spéciaux sans broncher.

Par exemple, pour ajouter un paramètre à une URL existante :

trurl --url "https://example.com?param1=value1" --add-query "param2=value2"
https://example.com?param1=value1&param2=value2

Ou encore, pour supprimer un paramètre spécifique :

trurl --url "https://example.com?param1=value1&param2=value2" --remove-query "param1"
https://example.com?param2=value2

Côté installation, c’est méga simple aussi. Sur la plupart des distros Linux, vous devriez pouvoir l’installer direct depuis votre gestionnaire de paquets préféré. Sinon, les sources sont dispos sur GitHub.

Ça m’a permis de virer des tonnes de code crado bricolé à la main dans des scripts et de le remplacer par des commandes trurl bien propres. Par exemple, j’avais un script qui devait récupérer le flux RSS d’un site, filtrer certains paramètres de l’URL et ajouter un tracker pour les stats. Avant je faisais ça avec des RegEx et des concaténations dégueulasses, maintenant, en quelques commandes trurl, c’est réglé !

curl "https://example.com/feed.xml" | trurl --query-sort --query-exclude "utm_*" --add-query "tracker_id=korben"

Attention quand même, trurl a quelques limitations à connaître. Par exemple, il ne gère pas les redirections tout seul, faudra passer par curl si besoin. Et pour certains cas tordus avec des caractères exotiques, il pourrait y avoir des surprises. Donc prudence, pensez à toujours tester avant de balancer en prod !

Sinon astuce bonus, trurl a une option --accept-space bien pratique quand vos URL contiennent des espaces. Et le --sort-query est top pour remettre de l’ordre dans vos paramètres.

A demain !

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