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(Marly 1/2) La pratique du sport obligatoire en souffrance

(La Place Gabriel Péri, nouveau théâtre sportif)

Contexte international, national, et très local

Tout d’abord, en février 2022, la Russie envahit l’Ukraine avec immédiatement un impact énergétique à venir pour l’hiver suivant 2022/2023. Il ne fallait pas être sorti de Polytechnique pour comprendre que la hausse du gaz, dont l’Europe était ultra dépendante sous l’impulsion de l’Allemagne, même si la France l’était moins compte tenu de sa puissance nucléaire civile, serait un problème crucial pour les dépenses des collectivités locales.

A cet effet, l’Etat a décidé de mettre en place un bouclier tarifaire pour les particuliers, creusant la dette publique un peu plus, mais limitant la casse énergétique dans les foyers français pour beaucoup à l’os. Cette bulle d’air n’a pas été proposée aux 35 000 environ cités françaises. Bien sûr, les communes avec de nombreux équipements publics étaient les principales victimes de cette hausse exponentielle. De Saint-Amand-les-Eaux à Denain en passant par Saint-Saulve, Condé-sur-l’Escaut, Vieux-Condé, Anzin et Marly, et bien sûr Valenciennes, ont subi de plein fouet cette nouvelle donne budgétaire. A ce niveau de trou d’air financier, la couleur politique disparaît et les cris d’orfraie ont le même son, celui de la panique budgétaire. C’est là que les réactions ont divergé suivant les communes même si toutes les collectivités de Valenciennes Métropole ont signé, en octobre 2022, un document commun sur la réduction de la consommation énergétique. Certaines dispositions ont été prises, parfois avec des évidences confondantes et l’arrêt de pratiques coupables, et d’autres sur le maintien à 14° (en hors gel) des températures au sein des équipements publics tous confondus. « La température est descendue à 6° rendant la pratique sportive impossible. D’ailleurs, elle eut été dangereuse pour les élèves », explique Hélène Froment, responsable syndicale au FSU dans le Valenciennois et professeur d’histoire-géo.

Autre paramètre en cause en 2022, la fin d’une convention entre la mairie de Marly et le Collège Alphonse Terroir. Même si les collèges sont sous la tutelle du Conseil départemental du Nord, tous n’ont pas une salle des sports dans leurs locaux. C’est pourquoi, dans de nombreuses communes, une convention entre la collectivité locale et le collège, voire le lycée, est en place pour l’usage d’une salle ou des sites sportifs. Sur Marly, la dernière convention a été signée sous l’ancien mandat de Fabien Thiémé et s’est éteinte en juin 2022. « Nous avions un accord verbal avec la principale du Collège », commente Jean-Noël Verfaillie. En l’absence de convention signée, la mairie a une latitude pour mettre fin à une coopération et de fait la ville ne permet plus de remplir une obligation légale, celle de la pratique du sport dans un établissement scolaire. 

Des causes locales persistantes et un contentieux financier soldé

Le nouvel édile depuis juin 2020 a planté dans son programme municipal une prédominance de son action publique, en terme d’investissement, sur les écoles communales. « Nous avons choisi d’investir sur les écoles avec la construction d’un Groupe scolaire en cours », explique le maire. Les finances publiques étant limitées, à Marly comme ailleurs, le choix de ne pas investir sur les équipements sportifs extrêmement vétustes est clair. La suite au prochain occupant du fauteuil majoral en mars 2026. 

Compte tenu du paramètre évoqué ci-dessus, la mairie a facturé au Collège Alphonse Terroir, à hauteur de 14 000 euros par an, soit 28 000 € pour les deux derniers hivers. Les instances du collège ont refusé estimant entre 4 000 et 5 000 € la consommation énergétique effective. Le contentieux s’est éternisé et envenimé. Enfin, la municipalité a donc demandé aux enseignants d’EPS de récupérer leurs matériels, en juillet dernier, et par suite que l’enseignement sportif serait en extérieur mécaniquement d’où cette manifestation du 05 septembre 2024.

Un accord a été trouvé à 9 000 euros par an, soit 18 000 euros, afin de solder ce contentieux financier. « Une nouvelle convention sera proposée le 19 septembre prochain au Conseil d’administration du Collège Alphonse Terroir », précise le maire. Pour autant, les doléances ne s’arrêtent pas là, car les équipements sportifs sur Marly sont en souffrance totale, rien n’a été fait sous deux mandats de Fabien Thiéme, rien n’est programmé sous celui de Jean-Noël Verfaillie. Bien sûr, on peut revenir à l’âge de pierre politique pour expliquer cet état de fait, mais cela ne fera pas progresser le sujet, l’absence de salle de sports qualitatives, voire tout simplement décentes.

En clair, il faut gérer l’existant. Sur le parvis de la Place Gabriel Péri, rebaptisée « Place des Sports » par la porte parole de la mobilisation, Hélène Froment énumère la dégradation des équipements proposés, dont la commune est en charge, à travers une liste à la Prévert. Tout y passe, des vestiaires aux sanitaires en passant par les issues de secours, rien n’est bon à l’intérieur ou presque. En réponse, le maire rappelle le comportement de certains usagers. « Nous sommes très sévères avec des associations dont les pratiquants dégradent les vestiaires, les sanitaires, les petits équipements intérieurs, etc. Par contre, nous demandons aux enseignants de surveiller les collégiens avec le même comportement. Evidemment, nous réparons autant que faire se peut les dégradations. D’ailleurs, la commission de sécurité vient de passer et a validé ses équipement sportifs. La présentation de ces salles (Denayer et Schumann) est loin de la réalité », explique le maire.

D’autre syndicats, comme le SNEP (syndicat majoritaire chez les enseignants d’EPS, où Emilie Jankowiak déplore le message sportif au moment « où nous traversons une période olympique (positive). Je suis présent pour apporter notre solidarité à cette mobilisation ».

Au bout du bout, rappelons qu’en haut de la pile, la pratique du sport à l’école est gravée dans la loi, ce n’est pas une option à telle enseigne que toutes les communes doivent assurer la pratique de la nage et le transport associé si la collectivité locale n’a pas un équipement dédié. En clair, le sport à l’école dans sa globalité n’est pas superfétatoire et ne devrait jamais être l’objet d’un contentieux dont l’issue est sous nos yeux. Rien n’est tout blanc d’un côté et tout noir de l’autre, mais seuls les collégiens payent tout comme les enseignants d’EPS dont les conditions de travail sont lamentables. Et en dézoomant un peu plus, les indicateurs sanitaires du Valenciennois sont sans surprises catastrophiques, l’obésité chez nos enfants un fléau mortifère, et sans oublier un « lâcher l’affaire » de nombreux ado suite à la Covid… un zapage de la pratique sportive dans le tissu associatif très marqué dans les clubs sportifs sur notre territoire. Cette année du sport olympique, l’Etat a relancé une dynamique dont le succès aux J.O, et en ce moment paralympique, constitue un espoir de rebooster la pratique sportive. C’est là que le sport au collège comme au lycée doit être au rendez-vous du sport/santé. Un peu de hauteur sur le sujet serait intéressant de part et d’autre. 

Daniel Carlier

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Michel Barnier, Premier ministre… 50 nuances de démocratie plus tard

La composition du futur Gouvernement sera déterminante autour d’une ligne politique assumée. Aujourd’hui, le Président de la République le charge donc de former un Gouvernement d’ouverture, mais surtout de rassembler une majorité, 289 voix, à l’Assemblée nationale afin de survivre à la motion de censure qui ne tardera pas à venir. La composition de son futur gouvernement doit élargir le spectre au maximum afin de mettre devant leurs responsabilités les députés de toutes les formations politiques. A cet instant, la fameuse république parlementaire, sortie des urnes le dimanche 07 juillet 2024, va prendre tout son sens à travers un vote en lien direct à un programme politique assumé.

Il est rare de vivre en direct une crise politique de ce calibre, sera-t-elle institutionnelle aussi ? Cohabitation, confrontation directe, alliance tacite, tous les scénarios vont s’écrire sous nos yeux incrédules, les jours et les semaines prochaines marqueront notre temps politique à jamais. Ça promet de belles heures politiques insondables.

Au niveau des formations politiques, les figures politiques non choisies, voire même pas consultées, seront assez revanchardes. La pilule sera très difficile à avaler.

Daniel Carlier

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Le RN, le parti politique nouveau maître des horloges

Le Rassemblement National dicte la politique française

Voilà le résultat du second tour des législatives, le Rassemblement National peut se permettre de choisir, comme dans un menu au restaurant, le profil du 1er Premier ministre compte tenu que la NFP censure quasi automatiquement tout candidature autre que la candidate du Nouveau Front Populaire. 

Le nouveau nom sorti du chapeau présidentiel devra passer deux fourches caudines, le nom et le CV du candidat putatif et une composition du futur gouvernement pesée au trébuchet. Ce dernier devra ouvrir le spectre politique au maximum afin de mettre devant leurs responsabilités les députés de toutes les formations politiques. A cet instant, la fameuse république parlementaire, sortie des urnes le dimanche 07 juillet 2024, va prendre tout son sens à travers un vote en lien direct à un programme politique assumé.

Les esprits chagrins pourraient dire que le supplément d’âme de cette candidature sera un statut présumé de « RN-compatible » ou plutôt supportable pendant au moins 12 mois… Autre solution, Emmanuel Macron prendra-t-il le risque d’une instabilité institutionnelle avec plusieurs gouvernements qui sautent en quelques mois. L’ancien financier est hanté par l’exemple britannique récent où les marchés financiers ont destitué de fait l’éphémère Liz Truss, ex première ministre.

Daniel Carlier

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Premier ministre, toujours rien à « l’Horizons »

(Edouard Philippe en mai 2019 salle Pierre Richard à Valenciennes pour les Européennes 2019)

Encore une journée où Emmanuel Macron a essayé de louvoyer entre les candidats putatifs à la fonction de Premier ministre. Clairement, la piste de Bernard Cazeneuve est freinée par le refus catégorique du Président de la République de voir sa réforme des retraites remise en cause. Ensuite, l’option Xavier Bertrand est, pour sa part, très très contrariée par un tir de barrage, en mode censure immédiate, par le RN et ses alliés, et le Nouveau Front Populaire quasi à l’unanimité. L’impasse pour le Président de la République, qui l’a voulu ouvertement, est à son point culminant et une crise quasi de régime est en train de prendre corps sous nos yeux. 

Comme si la France entière attendait impatiemment son propos, Edouard Philippe annonce sa candidature officielle pour l’élection présidentielle. Aucune surprise sur sa détermination forgée depuis longtemps, mais le timing laisse un sentiment de sidération politique. Fondateur du parti « Horizons », il lance sa candidature au moment où nous ne savons même pas si un budget pourra être voté au 31 décembre 2024. A défaut, plus de salaire pour les fonctionnaires, plus de retraite et ainsi de suite ! Plus d’individualisme, tu meurs… et la seule question qui se pose est le soutien du Groupe « Horizons » à un candidat Premier ministre validé par l’ex majorité présidentielle ? Pour les observateurs avisés, vous noterez la concordance de l’étau à l’endroit de la Présidence de la République, une procédure de destitution lancée par La France Insoumise, Jean-Luc Mélenchon, et cette candidature d’Edouard Philippe à ce moment précis. Deux hommes politiques, brillants et qui s’apprécient, ont le point commun d’obtenir une présidentielle anticipée.

Daniel Carlier

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(Matignon) Trois noms, trois scénarios, trois destins suspendus… !

Le Président de la République va charger l’homme ou la femme de la situation de former un Gouvernement d’ouverture, mais surtout de rassembler une majorité, 289 voix, à l’Assemblée nationale afin de survivre à la motion de censure qui ne tardera pas à venir. La composition de son futur gouvernement doit élargir le spectre au maximum afin de mettre devant leurs responsabilités les députés de toutes les formations politiques. A cet instant, la fameuse république parlementaire, sortie des urnes le dimanche 07 juillet 2024, va prendre tout son sens à travers un vote en lien direct à un programme politique assumé. Analysons les caractéristiques pour chaque hypothèse…

En coulisses, les négociations achoppent sur l’étendue du champ de compétences du camp présidentiel. Plus loin que l’habituel domaine réservé, Ministère des Armées et des Affaires étrangères, Emmanuel Macron souhaiterait conserver une main mise sur l’économie et l’intérieur d’où cette attente interminable. La lecture finale pourrait être, comme suite au référendum en 2005, un contournement du vote des Françaises et des Français à l’endroit de l’Europe. C’est le scénario du pire…, mais attendons pour commenter !

Bernard Cazeneuve : 

Ancien Ministre de l’intérieur, puis Premier ministre en décembre 2016, Bernard Cazeneuve a laissé une trace tangible dans l’ancienne région du Nord Pas de Calais. Au titre de son parcours ministériel, alors qu’il n’avait plus aucune ambition politique avant la Présidentielle 2017 avec un retour à sa carrière d’avocat, il a mené jusqu’au bout le dispositif ERBM (L’Engagement pour le renouveau du bassin minier) avec une signature officielle le 07 mars 2017 sur la commune d’Oignies. ERBM est un fonds d’Etat destiné à la rénovation des logements miniers, en l’occurrence pléthorique sur le Valenciennois, voire plus globalement sur l’ensemble de l’arc minier dans le Nord Pas de Calais. Plusieurs villes du Hainaut ont déjà engagé des travaux lourds sur ses logements miniers, ses corons témoignages d’une époque industrielle révolue, mais génératrice d’une reconnaissance Unesco Patrimoine mondial en 2012. 

Au niveau national, en désaccord profond avec la ligne politique du Parti socialiste conduite par Olivier Faure, Bernard Cazeneuve quitte sa formation politique de coeur et lance un nouveau parti politique, la Convention (https://www.la-convention.fr) en juin 2023. Homme de gauche incontestablement, un sens de l’Etat évident, mais est-il en capacité de remplir cette mission impossible proposée par Emmanuel Macron à la suite d’une dissolution incomprise par les Françaises et les Français. On ne doute pas que le dimanche 09 juin 2024, Bernard Cazeneuve n’avait pas prévu de revenir aussi vite dans un temps fort politique. Son micro-parti politique lui permettait de poser quelques jalons d’ici 2027, mais comme beaucoup d’autres, le temps de la nouvelle présidentielle paraissait si lointain. Là, clairement, il endosserait le dossard de super outsider. Légitime pour les uns, illégitime pour les autres, un trublion pour certains. Quel que soit son opinion sur l’homme politique, il ne pourra pas se faire taxer d’une prise de pouvoir dans la facilité… !

Xavier Bertrand :

Après une interminable attente, Xavier Bertrand, le Président de la région des Hauts-de-France pourrait être choisi par le Président de la République. Sa capacité à fédérer, comme en région, les formations politiques, son respect également d’une certaine rigueur budgétaire pourrait assurément peser dans la balance in fine. Il pourrait également composer un Gouvernement très large dans son ouverture, voire disruptif, avec des surprises à gauche et au centre à travers des personnalités frustrées par les dernières législatives. Xavier Bertrand est comme, Bernard Cazeneuve, une personnalité connue des Françaises et des Français et en capacité de jouter dans l’arène parlementaire.

Par contre, son handicap majeur se situe au sein de l’assemblée nationale avec son pire ennemi politique, Laurent Wauquiez, patron de la Droite Républicaine, sans oublier sa victime préférée, Marine Le Pen, qui ne peut se montrer faible face à cet adversaire politique. Cette équation interroge sur une possibilité de survivre à une motion de censure, suite au vote de la confiance, mais plus encore sur le Budget 2025.

Thierry Beaudet :

On s’attendait à tous les profils politiques, de gauche comme de droite, mais personne n’avait même effleuré le nom de cette personnalité de la société civile. En effet, Thierry Beaudet, 62 ans, ex instituteur, ex responsable mutualiste (MGEN), est le Président du Conseil économique, social et environnemental depuis mai 2021.Thierry Beaudet, assurément homme de gauche reçu la semaine dernière par Emmanuel Macron dans le plus grand secret, est le joker surprise du Président de la République. Ce dernier a caché ce candidat potentiel afin de préserver un effet politique, voire une sidération de plus, et surtout de tester les autres pistes éventuelles sur le champ politique à droite et à gauche.

Puis, sorti de nulle part, le nom de Thierry Beaudet apparaît dans le tourbillon médiatique durant l’après-midi du 02 septembre. Président du Conseil économique, social et environnemental , la 3ème chambre civile de la démocratie française, pas franchement tendre avec Emmanuel Macron sur la dissolution comme sur la réforme de la retraite, voire la loi immigration.

D’évidence, cette nomination d’une personnalité sans passé politique, mais très engagée à gauche, connue uniquement par les initiés, mais tout de même plus que Lucie Castets, plongerait le Nouveau Front Populaire dans la confusion. Bref, une nomination chamboule-tout comme Emmanuel Macron affectionne, mais pas mécaniquement les Françaises et les Français. Son plus grand défaut est son inexpérience politique, et comme Lucie Castets, un inconnu total du Grand public constituant un énorme handicap… !

En résumé, trois solutions avec de véritables lacunes, mais volontaires pour y aller ce qui n’est pas anodin, mais un dernier nom pourrait sortir… Rien n’est écrit !

Daniel Carlier

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L’aéroport Valenciennes Denain, un outil au service des entreprises

(Visuel des élus du syndicat mixte de l’aéroport Valenciennes-Denain et leurs collaborateurs)

Avec le réchauffement climatique, l’usage de l’avion est devenu une cible de choix pour ses détracteurs, un transport anti-écologique vraiment ? A cette diatribe, l’aéroport de Valenciennes-Denain Charles Nungesser réagit autour d’un projet de modernisation, une volonté de réduire l’usage fossile sur son site comme l’accueil des avions décarbonés sur cet aéroport d’affaires.

Implanté sur des espaces fonciers où les deux communautés d’agglomérations sont concernés, en l’occurrence Valenciennes Métropole et La Porte du Hainaut, l’outil de transport longtemps délaissé, voire ignoré publiquement, revient en force sur le devant de la scène compte tenu de son rôle économique, comme celui du transport fluvial, ferroviaire, et routier sur le Valenciennois. D’ailleurs, aujourd’hui les deux Présidences des EPCI sont en phase sur le développement nécessaire de cet outil de transport spécifique. 

Il ne faut pas remonter au XXème siècle pour constater qu’avant la Covid, cet aéroport accueillait environ un transport professionnel par mois. Pour inverser cette utilisation picrocholine d’un aérodrome (à l’époque), la Sous-Préfecture de Valenciennes a participé à la réinstallation d’un syndicat mixte en sommeil depuis plusieurs années. Ensuite, les agglos à travers l’embauche de Florian Beaufils, nouveau Directeur depuis 4 ans, ont voulu réamorcer la pompe. 

Sous la houlette de Jacques Schneider, maire d’Hergines, mais également Président du syndicat mixte de l’aéroport Valenciennes Denain, les projets ont commencé à réanimer cet outil de transport aérien. En tout premier lieu, il fallait relancer l’activité avec à ce stade un voyage d’affaires affété par semaine depuis l’aéroport Valenciennes Denain. On passe du néant à la normalité compte tenu du potentiel et des moyens humains.

« La rénovation complète, sans extension, de la piste de l’aéroport est prévue pour 2025 », Annie Denis

Parmi les projets, le dossier de l’implantation de panneaux solaires a longuement agité les claviers, la délégation à un acteur privé a été actée par les institutions, mais aussi très critiquée par l’opposition communautaire. Ensuite, la modernisation de la piste est sur la table, comprenant l’éclairage, le revêtement, l’écoulement des eaux, la possibilité d’accueil d’avions alimentés aux biocarburants…, en résumé une mise aux normes plus décarbonée et une réponse aux exigences environnementales françaises et européennes en 2024. « Nous pouvons bénéficier de plusieurs fonds d’Etat dont le Fonds vert », précise Florian Beaufils. Quelle sera l’épaisseur du « Fonds vert » dans le prochain budget 2025, voilà un grand mystère !

Annie Denis, la vice-présidente du syndicat mixte de l’aéroport Valenciennes-Denain, Charles Nungesser, confirme la tenue de travaux lourds sur ce site nécessitant sa fermeture durant 1 mois : « Attention, nous parlons d’une rénovation totale de la piste et pas d’une extension, ni d’un allongement. Ce chantier interviendra en 2025 durant un mois complet (période estivale) ».

Après une remise à niveau de la sécurisation du site, d’un effort d’attractivité des entreprises, une trentaine au total sur le site avec une cinquantaine d’emplois à la clé, sa technicité, l’accueil des vols d’affaires…, le Directeur de l’aéroport résume cette reprise en main par « une nouvelle fluidité dans l’activité de l’aéroport ».

3 jours pour découvrir

Le vendredi 20 septembre, une soirée réservée aux chefs d’entreprise du Grand Hainaut (Valenciennois, Cambrésis, et Sambre-Avesnois) va leur permettre d’écouter l’ancien Ministre des Transports, Patrice Vergriete (démissionnaire à ce stade), mais également l’ébouriffant Nelson Monfort sur son expérience olympique et paralympique. Bien sûr, l’éclairage sur l’outil aéroportuaire sera aussi au cœur de cette soirée !

Ensuite, le samedi 21 et dimanche 22 septembre, ces deux journées sont ouvertes au grand public où des avions d’époque, 1ère guerre et seconde guerre mondiale, mais également des pépites derniers cris de l’aviation d’affaires, seront à découvrir par les curieux.

Enfin, l’association « Les Ailes du Petit Prince » sera présente afin de proposer des baptêmes de l’air gratuit à des enfants handicapés et/ou malades. « Nous oeuvrons depuis 20 ans pour offrir ces baptême de l’air (en avion) à ces enfants en difficultés. Chaque année, nous participons à plusieurs manifestations, comme celle sur le Valenciennois et Avignon en 2024, mais tous les deux ans un « village Petit Prince » est organisé. Nous espérons monter cette opération en 2025 sur l’aéroport de Valenciennes-Denain Charles Nungesser », commente Jean-Philippe Mayol, le Président de l’association.

Si vous souhaitez bénéficier d’un baptême de l’air pour votre enfant en situation de handicap et/ou malade : Contact : 06 37 00 19 40/lesailesdupetitprinceasso@gmail.com

Daniel Carlier

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Le Tour St-Cordon à Valenciennes, pont fidèle entre le sacré et la société civile

1016 édition du Tour du Saint-Cordon

Sous l’autorité religieuse, pour la deuxième fois du Père François TRIQUET, la messe en hommage à Notre-Dame du Saint-Cordon aura lieu à l’arrière du Musée des Beaux-Arts de Valenciennes, à l’ombre du fameux kiosque, le dimanche 08 septembre prochain. Les esprits chagrins souligneront, voire s’offusqueront, de voir que même la Grande braderie de Lille a été décalée de 15 jours (14 et 15 septembre) compte tenu du temps paralympique, mais pas le Tour du Saint-Cordon. Certes, la Fête du Commerce attenante n’a plus rien à voir avec la portée régionale de l’historique Braderie de Valenciennes, morte sous l’autel des attentats officiellement, jugée trop populaire par le maire plus officieusement avec une part trop belle aux professionnels extérieurs, mais le Tour du Saint-Cordon reste inamovible. Maintenue durant une messe historique sur la Place d’Armes à Valenciennes, sous haute sécurité en 2016, à la portion congrue en septembre 2020 pour cause de Covid, cette manifestation entremêlée résiste au temps qui passe, aux passions diluées, un instant immaculé. 

Le Tour sans des « Tours »

Dès 8H45 sur la Place Verte, les fidèles pourront profiter de cet office religieux iconoclaste. On peut noter que les travaux majuscules de l’écrin culturel de la ville-centre vont encore modifier cet espace urbain avec un retournement de l’accueil et une refonte indispensable de la dite Place verte. 

A cette messe solennelle, l’association laïque « Les Royés » va ramener la statue de Notre-Dame du Saint-Cordon dont elle est propriétaire. Paramètre assez singulier où deux mondes s’accordent le temps d’une journée, voire d’une semaine, pour associer un patrimoine culturel et une célébration religieuse. 

Ensuite, la procession prendra son chemin habituel, le petit Tour, vers la Place d’Armes jusqu’à la rue de Famars où Notre-Dame va s’habiller avec son manteau de lumière au sein de l’école Marie-Immaculée. Evidemment, les personnalités de la commune vont porter la statue Notre-Dame du Saint-Cordon. C’est un honneur pour tout bénéficiaire, voire un passage obligé pour un Sous-Préfet et un édile de la commune, car le poids de la tradition est lourd et porteuse de sens. Puis, le Grand Tour démarre en fin de matinée pour une procession importante pour tous les quartiers visités. Un retour en ville pour une nouvelle étape au sein de l’église Saint-Géry à Valenciennes, le Saint-Sacrement concluant ce moment religieux et laïque 2024.

Le programme du dimanche 08 septembre 2024

8h45 : Messe solennelle 

Place du Musée, diffusée en direct sur cathocambrai.com, facebook et youtube. 

10h : Petit Tour en Ville 

Avec l’orchestre d’harmonie de Beuvrages : rue de Hesques, rue des Ursulines, rue Derrière la Tour, place du Commerce, avenue des Dentellières, rue Capron, rue de Paris, place d’Armes, rue de Famars. (école Marie-Immaculée) 

11h30 à 16h : Le 1016ème Grand Tour du Saint-Cordon 

14kms autour de la cité avec Notre-Dame : Haltes habituelles dans nos églises et quartiers 

16h : Retour en ville 

Rassemblement de tous les pèlerins place du Canada et procession jusque St Géry avec l’orchestre d’harmonie de Beuvrages 

16h30 : Salut du Saint-Sacrement à Saint Géry 

Daniel Carlier

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Romain Bardet illumine la « Ronde des Sources »

(Romain Bardet sur la ligne d’arrivée de La Ronde des Sources)

Carton plein pour cette 2ème édition de la « Ronde des Sources » avec Daniel Mangeas, l’ex voix du Tour de France, toujours très affuté, pour commenter cette course « très animée où le public était là. Avec Lisieux (Critérium en ville le lendemain de l’arrivée du TDF), c’est la course avec le plus de spectateurs ».

Il ne l’aurait raté pour rien au monde, Alain BOCQUET, fan de sport et de cyclisme, affichait un visage rayonnant : « Saint-Amand-les-Eaux est la ville du vélo ». Comme l’année dernière, le départ de ce critérium a eu lieu sur la Grand Place après une présentation exhaustive des 51 coureurs. 

Puis, à 17H30, le drapeau de départ lance cette course où dès le 1er tour une échappée se forme. Durant 31 tours dans le centre-ville, le point fort de cette compétition, les rebondissements furent pléthoriques. Toutefois, Romain Bardet décide d’attaquer à 6 tours de l’arrivée avec dans son sillage Benjamin Thomas, Paul Lapeira, mais également le champion de Grande-Bretagne, gros animateur de ce critérium. 

Ensuite, la tactique a joué à fond. Benjamin Thomas a résumé au micro le déroulé final. « Romain a accéléré dans les derniers tours, on s’est regardé, car je craignais Paul au sprint ». Le futur retraité, l’année prochaine au Dauphiné libéré, confirmait sa stratégie finale en profitant d’un temps suspendu pour finir très fort et particulièrement dans le dernier tour afin d’éviter un sprint final. En effet, l’arrivée Avenue du Clos et sa longue ligne droite était programmée pour un sprint endiablé.

Avec une échappée de 6 coureurs, dans les 5 derniers tours, où Romain Bardet a laissé sur place dans les deux derniers tours ses participants, le podium s’est dessiné avec ses stars françaises, Romain Bardet Premier, Benjamin Thomas, Deuxième, Paul Lapeira, Troisième. 

L’organisateur en chef, Pierre Gaumeton était aux anges, il était difficile de rêver mieux comme dénouement. Après la flamme olympique à Wallers, les J.O sur Lille, la flamme paralympique à Valenciennes, cet été dans le Nord restera dans les mémoires avec en conclusion cette très belle édition de « La Ronde des Sources ». 

Cette réussite est évidemment conditionnée « aux 200 bénévoles participants à cette organisation », mentionne Pierre Gaumeton. « Sans bénévoles, pas de sport où seulement les très grandes compétitions », ajoute Daniel Mangeas. Enfin, les sponsors de la manifestation sportive, la commune hôte, l’agglo de La Porte du Hainaut, le Conseil départemental du Nord, le Conseil régional des Hauts de France, et les nombreux partenaires privés sont aussi les boulons indispensables à la construction de ce monument sportif. Retrouvez le Le Classement Ronde des Sources 2024

Daniel Carlier

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(CAPH) Grand concert sur le site minier de Wallers Arenberg ce samedi 31 août

(Visuel Christophe Willem)

En vedette, le chanteur de Pop française, Christophe Willem, révélé dans les émissions musicales bien connues du grand public, sera l’attraction de la soirée. Le programme de ce concert est le suivant :

JJ Lova, Hip-Hop jazzy dès 15H30

JamesBaker, Hip-Hop Rap dès 17H00

Caballero & JeanJass, Rap dès 18H30

Christophe Willem, Pop française dès 20H15

Caravan Palace, electro swing dès 22H15.

Pour y accéder dans les meilleures conditions, vous pouvez utiliser les transports en commun avec Transvilles et ses navettes gratuites

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L’absence de majorité absolue est-elle un handicap insurmontable à l’Assemblée nationale ?

(Visuel Fondation du doute/dessinateur BEN/ à Blois)

Trois blocs politiques irréconciliables 

Il est urgent d’attendre pour le Rassemblement National

Tout d’abord, le bloc de l’extrême droite a écrasé les Européennes et le 1er tour de la législative 2024 même si la déception était aussi dans la corbeille du vainqueur. En effet, le Rassemblement National, comme son allié Eric Ciotti, ont du mal à se remettre de ce suicide collectif à 15 jours de l’échéance cruciale. Binationaux, pas d’impôts moins de 30 ans et retraite, sans parler de la pléthorique liste de candidats pris en flagrance de racisme décomplexé, le RN s’est torpillé tout seul et a favorisé un front républicain efficace. 

Toutefois, le grand gagnant du 1er tour des législatives empoche le pactole du financement public des partis politiques, 1,61 euros par voix chaque année (et près de 11 millions d’électeurs) et 37 000 euros annuel par député. Au global, le montant par an pour le RN s’approche des 20 millions d’euros, une coquette somme indispensable afin de préparer une campagne présidentielle hors norme. C’est pourquoi, le Rassemblement National n’a aucun intérêt à pousser au chaos institutionnel, ne pas voter une motion de censure, et laisser les choses en l’état jusqu’en 2027, ou au pire durant 12 mois. Les premières déclarations du RN sur une absence de validation d’une motion de censure…« sous conditions » vont dans ce sens. 

La gauche en quête d’une nouvelle boussole politique

Après un résultat limpide à l’issue du second tour de cette législative improbable, trois blocs politiques sont minoritaires. Deux solutions, soit vous avez une lecture parlementaire, en mode 4ème République, avec les prémices d’une longue tractation entre les différentes forces politiques françaises. Rien n’est offusquant en la matière sauf à penser que 23 pays de l’U.E sont atteints d’une débilité profonde en terme de démocratie. Que nenni, la maturité n’est visiblement pas la première qualité de l’arc politique français, toute formation confondue. 

Ensuite, autre logique sous la 5ème République, une lecture simple est indiscutablement argumentée, mais ne tenant par compte de l’arithmétique au sein de l’Assemblée nationale. Dans cette optique, le Nouveau Front Populaire avait une fenêtre de tir unique. Résultat le dimanche 07 juillet 2024, proposition d’une ou d’un premier ministre lundi dans la matinée, discussion d’un gouvernement dans la journée, le NFP aurait plié le « Game » en 24 heures. Malheureusement, les atermoiements, les palabres incessants, les jeux de pouvoir ont conduit le NFP a tergiversé durant plus de 10 jours, insupportable. Des millions d’électrices et d’électeurs de gauche ont été plongés dans un coma démocratique insoutenable. Bref, le résultat est que cette occasion manquée donne une opportunité au Président de la République de continuer son jeu du morcellement du paysage politique.

Au sein du NFP, le Parti socialiste est en fusion totale et proche de l’implosion interne, Carole Delga, Présidente de la région Occitanie, pourrait être la bouée de sauvetage d’un Gouvernement d’ouverture le plus large possible. Pour les autres partis du NFP, sauver la face avec une crise politique, quitte au chaos institutionnel, voire au Shutdown à l’américaine, apparaît être la seule solution politique. Trop loin de l’intérêt général des Français, trop proche de l’assiette au beurre comme disent les anciens !

Le bloc central minoritaire minoritaire minoritaire

La comptabilité demeure implacable et têtue. En effet, 99 députés pour Ensemble pour la république, 31 pour Horizons (avec apparentés), 36 pour le Modem (avec apparenté), voire dans le meilleur des cas 18 sur 21 chez LIOT ne font que 184 députés. Soyons généreux, 5 non inscrits pourraient rallier ce Bloc central en compagnie des 47 députés de la Droite républicaine( https://www.va-infos.fr/2024/07/19/les-groupes-parlementaires-officiels-a-lassemblee-nationale/)

Tout cela ne fait que 231 voix pour 289 voix indispensables pour une majorité absolue. Evidemment, Emmanuel Macron compte sur une partie des députés socialistes, plutôt en délicatesse avec Jean-Luc Mélenchon, sans compter un François Hollande jouant les troublions avec un arrière goût de revanche après son humiliant retrait de la Présidentielle 2017.

Pour autant, comment trouver une majorité absolue, car l’équation est insoluble, mais il faudra d’une manière ou d’une autre nommer une ou un Premier ministre, voire un gouvernement technique avec un budget à l’identique de celui de 2024 pour 2025. Un Gouvernement pourra-t-il exercer avec une majorité relative encore plus maigre que durant la précédente législature, toute la question repose sur cette aptitude à concevoir des compromis parlementaires ou pas !

In fine, la seule certitude  est l’échec Absolu de cette dissolution, fruit d’une confiance en soi inconsidérée d’un Président de la République, certes élu deux fois, mais ne mesurant pas l’attente du peuple au sens le plus noble et le plus large du terme, loin loin de ces clivages politiques irréconciliables.

Daniel Carlier

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(19ème) Sébastien Chenu dans le dur au « Rassemblement National »

La boulette politique… révélatrice !

A l’instar d’un Jean-Louis Borloo, dont le message sur une TVA sociale entre les deux tours en 2007 a été estimé à 60 sièges à l’Assemblée nationale en moins pour le clan Sarkozy, Sébastien Chenu a réussi l’exploit de remettre sur le devant de la scène une thématique du programme de Marine Le Pen pour la présidentielle 2022. Il faut bien l’avouer, les médias avaient un peu zappé cet ancien cheval de bataille, les binationaux. 

En effet, durant une campagne en mode Blitzkrieg, chaque mot maladroit constitue un coup de tonnerre. En l’occurrence, en se trompant ouvertement sur le choix programmatique 2024 sur les binationaux, et s’excusant dans la foulée, Sébastien Chenu a remis sur la table un choix insultant pour 3,5 millions de binationaux en France.

Certes, les caciques du RN ont essayé piteusement de rattraper le coup en défendant une cinquantaine d’emplois concernés, mais le mal était fait, le fameux pied dans la porte. On peut comparer cette méthode politique avec la position de Marine Le Pen hostile à la constitutionalisation de l’IVG. Cette dernière argumentait sur le fait qu’aucun parti n’y toucherait…, bla, bla, bla. Déjà le RN voulait s’attaquer au financement du planning familial, après comme en Italie on s’attaque au nombre de semaines par ordonnance, puis vous renforcez la clause de conscience des médecins, etc. Par suite, sans toucher à la loi, vous diminuez le droit des femmes à disposer de leurs corps. Par contre, la France, premier pays dans le monde a intégré dans sa constitution ce Droit, a envoyé à la planète entière un message salué comme il se doit par tous les mouvements pour la cause. 

Ce raisonnement tient pour les binationaux, car cette petite liste d’emplois est un pied dans la porte où la loi ostracise une partie de la population. A cet effet, Sébastien Chenu a fait vaciller son parti politique dont il était une figure de proue, vice-président de l’Assemblée nationale, omniprésent sur les chaînes d’informations, porte parole sur tous les sujets, il est passé du grenier à la cave. Si le RN n’était pas si dépourvu de figures politiques de qualité, comme l’a révélé le Plan Matignon, il ne serait peut-être plus du tout dans l’organigramme du parti, car sa sortie de route a coûté très très très chère au parti de Jordan Bardella. 

Dans d’autres partis politiques, les cadors lui auraient conseillé de repartir sur le terrain dans sa circonscription, qu’il n’habite pas… !

Daniel Carlier

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Matignon, trop loin, trop proche… !

Ce moment politique intervient après une parenthèse J.O de Paris 2024 où une majorité de Françaises et de Français ont été pris par une ferveur olympique inattendue et spontanée, au détour d’une cérémonie d’inauguration remarquable, d’une organisation remarquée, d’une intégration immaculée des disciplines sportives dans le patrimoine parisien comme si le monde redécouvrait l’immense beauté de cette capitale unique sans oublier les performances de l’équipe France. Le peuple s’est épris de ses champions dont Leon Marchand, devenu la mesure étalon de la réussite, est la figure emblématique ; et comme le poster de G.Yabusele sur L.James, les Français ont demandé aux politiques des 3 blocs d’appuyer sur le bouton stop, un immense « Taisez-vous ». Un raz-le bol adressé à l’endroit du corpus politique, des médias nationaux et locaux tant l’immaturité ressort de ce momentum politique.

Pour autant, l’heure est à la désignation d’un gouvernement. En effet, cette journée du 23 août 2024 doit graver la suite politique dans un pays où la parole des Français n’a pas été écoutée ni en avril, ni en juin 2022. Ensuite, la pratique parlementaire durant deux ans par la majorité présidentielle, et concomitamment par l’opposition, a été affligeante, consternante, voire insondable dans le meilleur des cas même si nombre de lois ont été votées durant ce temps politique. Néanmoins, cette dissolution incomprise en juin 2024 offre une seconde chance pour une démocratie parlementaire, car il est assez stupéfiant d’entendre toutes les critiques possibles sur la 5ème République et sa verticalité durant deux ans, mais de la même manière ses détracteurs la revendiquer afin d’appliquer un programme adoubé par les Français à 25 voire 30% au mieux quel que soit le bloc politique (gauche, central, extrême droite). Décidément, aujourd’hui comme hier, les principes politiques ne tiennent que lorsqu’ils coïncident avec l’intérêt du moment. 

En effet, d’un côté vous avez une lecture simple du résultat du dimanche 07 juillet 2024, malgré une majorité relative relative sous la 5ème République présidentielle dont nous voyons ses derniers soubresauts, même si l’institution résiste et c’est loin d’être anecdotique. De l’autre, une traduction parlementaire, comme dans quasi tous les autres pays européens, où des forces politiques doivent trouver un accord majoritaire. Là, nous serions depuis plusieurs semaines dans un travail de Sisyphe afin de former un gouvernement bénéficiant d’une majorité plus conséquente. La question centrale demeure ! La gouvernance du pays, soutenue par une majorité parlementaire, est-elle possible ou la France sera-t-elle simplement administrée durant plus d’une année avec une nouvelle dissolution le 08 juillet 2025* ? En effet, la constitution de la 5ème République, contrairement à la précédente, a prévu ce cas de figure. 

Au final, quelle sera la traduction politique concrète pour les françaises et les français ? Le Président de la République voudra-t-il être disruptif une fois de plus ? En tout état de cause, le temps politique, après les jeux paralympiques du 28 août au 08 septembre, marquera indéniablement notre histoire politique sur le très long terme dans sa capacité à trouver une ou des solutions. En résumé, quels seront les quelques mots socles de l’extrait baptistaire du Macronisme à son terme ? Tout se joue dans les prochains jours… !

Daniel Carlier 

* Depuis la réforme constitutionnelle en 2008, sous la Présidence de Nicolas Sarkozy, le Président de la République ne peut dissoudre l’Assemblée nationale qu’une fois par an.

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