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Bonjour
Cette année, notre association (le Kawasso à Champtocé) a réalisé une demande pour être reconnue association d’intérêt général :
- https://www.economie.gouv.fr/cedef/association-reconnue-interet-general
- https://www.helloasso.com/blog/comment-etre-reconnue-association-d-interet-general/
Malheureusement nous avons reçu cet été une réponse négative de l’administration concernant cette demande (je peux partage le lettre si cela en intéresse parmi vous).
Les critères de refus me semblent un peu critiquables / subjectifs, et je me demandais donc : existe-il d’autres cafés associatifs ayant obtenu ce statut d’association d’intérêt général ?
Si vous connaissez des cafés associatifs dont c’est le cas, pourriez-vous s’il vous plaît me mettre en contact ?
Merci et bonne rentrée à tous 🙂
BlueMind est une suite logicielle libre (AGPL v3) de messagerie d’entreprise, d’agendas et de travail collaboratif.
Poursuivant l’objectif global de permettre aux utilisateurs de concrétiser l’abandon des messageries Microsoft, Exchange et 365, cette nouvelle version apporte plusieurs nouveautés et des changements profonds d’architecture, pour supporter les différents clients et simplifier la transition des utilisateurs.
Jusqu’à sa version 4 incluse, BlueMind intégrait Cyrus-imap – une brique open source bien connue – comme serveur de stockage des mails.
BlueMind 5 a remplacé Cyrus Imap par un composant maison.
Il y a plusieurs raisons derrière ce choix :
Cyrus accuse son âge et engendre des limites de plus en plus fortes dans un contexte de messagerie moderne, en plus des contraintes inhérentes au protocole IMAP, loin d’être toujours efficient (performances & limites fonctionnelles). Les principaux inconvénients de Cyrus sont :
À noter : BlueMind 4 intègre de nombreux contournements ou palliatifs afin de dépasser ces limites.
BlueMind propose le support natif d’Outlook, sans ajout d’extension ou modification d’Outlook (que ce soit au niveau des IHM, des fonctionnalités ou du comportement), car c’est ce que veulent les utilisateurs : Outlook (tel qu’il fonctionne aujourd’hui chez nous avec Exchange). Cela se traduit par le support des protocoles/formats natifs d’Exchange/Outlook, soit MAPI côté serveur.
Cependant, MAPI fonctionne comme une base de données, par synchronisation, et les requêtes qu’effectue Outlook ne sont absolument pas compatibles avec le fonctionnement/principes d’un serveur IMAP.
Pour supporter MAPI et répondre de façon correcte et rapidement à ses requêtes, qui nécessitent des lectures/écritures très rapides et très fréquentes, il était nécessaire de contourner le serveur IMAP Cyrus et donc de stocker les données des e-mails (plus exactement les méta-données et la structure des e-mails) dans une base de données. Le corps des e-mails étant gardé uniquement dans Cyrus.
C’est ce qui a été fait dans BlueMind 4, mais cela engendre une double gestion des données et donc la nécessité d’assurer la cohérence globale entre les deux stockages de données (Cyrus et la BD) avec la complexité inhérente à ce type de système.
Assurer cette cohérence était le rôle de la réplication de BlueMind 4 qui utilisait la réplication native Cyrus. Cette opération est coûteuse et nécessite d’attendre que Cyrus ait effectué ses opérations avant de les répliquer. Ce processus asynchrone passait par des workers de réplication qui devaient faire un retour après chaque opération afin de communiquer les modifications à Outlook (et aux mobiles). Il pouvait occasionner un délai entre les actions et donc générer une différence entre le client et le serveur. Une opération contradictoire pouvait casser la synchronisation avec Outlook.
Nous arrivions donc aux limites du système, contraignant les transitions vers une architecture cloud-ready, les grosses montées en charge, le support très avancé du client Outlook et les interfaces intelligentes vers les outils de Digital Workplace.
Avec la version 5 de BlueMind, Cyrus a donc tiré sa révérence. Les fonctionnalités de stockage et gestion qui lui incombaient encore sont maintenant prises en charge directement par le cœur de BlueMind, de façon plus moderne et sans les limitations précitées.
En v5, quand un e-mail arrive, là où BlueMind stockait dans Cyrus puis attendait la notification de la réplication avant de stocker en base de données, BlueMind effectue simplement un insert en base de données, suivi d’une copie du mail dans le stockage sur le disque (ou objet), et a immédiatement tous les éléments nécessaires à la communication avec Outlook.
À noter : Au-delà d’Outlook, cette nouvelle infrastructure prend en compte et améliore la communication avec les clients IMAP, mobiles, Thunderbird et Apple Mail.
Des gains importants sont constatés au niveau de :
En version 5, avec la suppression de Cyrus, BlueMind a fait le choix de passer nativement sur un stockage objet pour les raisons suivantes :
L’ensemble de BlueMind a été modifié pour s’adapter à la conception objet. En effet, il ne s’agit pas uniquement de changer les appels de lecture ou d’écriture des informations, mais d’adapter l’application (modélisation et traitements), du backend aux clients comme le webmail, aux paradigmes du stockage objet (latences sur la récupération des objets, gestion des listes d’objets ou mails via les méta-données, etc.) sous peine d’obtenir une application aux performances déplorables.
BlueMind v5 est compatible S3 et Scality et permet de fonctionner avec un disque local en émulant nativement un stockage objet sur des disques.
Ainsi, les installations actuelles ou nouvelles de BlueMind n’ont pas à subir de modifications, le disque local suffit et le stockage objet est possible sur les partitions habituelles.
À partir de sa version 5, BlueMind prend en charge le protocole OpenID, notamment pour avoir un support SSO (Single-Sign On) et pouvoir s’inclure dans un système d’information proposant déjà un service de SSO.
OpenID est mis en place par l’intermédiaire de Keycloak.
Cela va permettre d’ajouter progressivement de nouvelles fonctionnalités comme le MFA (authentification multi-facteurs).
Note : Le Keycloak intégré à BlueMind n’a pas vocation à être la brique SSO centrale du SI client. Si un client veut mettre en place un SSO global pour son système d’information, il faut qu’il mette en place un système externe (un Keycloak par exemple). BlueMind a choisi de rester maître de sa brique Keycloak et de communiquer avec la brique SSO externe.
Afin d’améliorer la traçabilité métier (voir le parcours d’un email dans le système), BlueMind 5 inclut un Auditlog, outil basé sur ElasticSearch et RocksDB, qui permet de stocker de nombreuses informations pertinentes dans le cadre de l’administration d’un serveur BlueMind :
Auditlog est actuellement disponible uniquement en CLI. Une IHM sera proposée ultérieurement.
Le nouveau webmail, proposé en test à partir de BlueMind 4.6, s’est considérablement enrichi et est maintenant l’interface officielle. Il est aux normes de l’architecture logicielle de BlueMind (application JS qui fonctionne via API et synchronisation en utilisant le cache du navigateur).
L’ancien webmail, qui était basé sur Roundcube, peut encore être installé (il ne l’est plus par défaut sur les nouvelles installations), mais il n’est plus recommandé, notamment pour des raisons de sécurité.
Parmi les nouveautés du webmail :
De nombreuses autres nouveautés sont apportées par la v5, comme :
Le détail des nouveautés est disponible dans le changelog.
La version 5 recommande maintenant 24 Go minimum.
L’outil de migration bm-migrator
permet de passer d’Office365/Exchange/Zimbra/Kerio/Kopano/Dovecot, etc., à BlueMind 5, en automatisant la récupération de presque toutes les données.
À noter : Une migration nécessite toujours un travail et des tests préparatoires.
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