Dès le mois prochain, des cours d’éveil au Krav Maga seront proposés à tous les écoliers français, dès la petite section. “Face à l’insécurité grandissante dans nos écoles maternelles, nous nous devions d’apporter une solution concrète aux enfants” explique la ministre démissionnaire Nicole Belloubet. “Les élèves se verront proposer chaque semaine 2 heures d’éveil au Krav Maga, une technique de combat qui a largement fait ses preuves”.

Les coups de tête dans les genoux et les coups de doudou autorisés

Les cours seront adaptés à l’âge des enfants : la technique de combat basée sur l’attaque des points sensibles sera ciblée sur les genoux et le bas-ventre, principales zones à portée de main (ou de tête) des enfants de moins d’un mètre. Idem concernant l’utilisation d’objets à proximité pour attaquer : doudous, cubes en bois et pièces de Lego seront autorisés pour atteindre l’assaillant.

Pour montrer aux parents les progrès réalisés pendant l’année, la ministre a enfin annoncé que des combats libres d’enfants seront organisés lors des kermesses de fin d’année.

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“Non mais je te jure, moi je regarde The Voice Kids, mais prem’ deg’ quoi, ils sont juste trop mim’s les petits !”, cette phrase, c’était la goutte d’eau pour Guillaume qui a décidé de couper les ponts avec Arthur. Malgré leurs 14 années d’amitié, celui qui se fait appeler Guitou ne supportait plus l’utilisation abusive de cette expression censée montrer que l’on parle sérieusement, que l’on n’est pas ironique à ce moment-là : “C’était toutes les 2 phrases : «J’aime trop le café prem’ deg’, j’ai voté Valérie Pécresse prem’ deg’…». Il y a même une fois où il m’a dit «Mais prem’ deg’, je kiffe trop l’expression prem’ deg»”. 

“On avait commencé à créer des groupes Whatsapp sans lui”

D’après des témoignages recueillis auprès de ses (anciens) proches, ce n’est pas la première fois qu’Arthur utilise trop une expression pas si cool que ça : “Il a eu sa phase où il ponctuait ses phrases par «ou pas !» comme s’il était sarcastique. Puis il s’est mis à dire tout le temps «Je ne peux pas, j’ai aquaponey», mais on aurait déjà dû arrêter de lui parler quand il a porté un t-shirt avec inscrit «Si tu veux frôler la perfection, passe à côté de moi».

Esseulé, Arthur a accepté de témoigner, et il n’a pas perdu le sourire “Oh c’est rien, je sais qu’ils reviendront me parler. Je suis sûr que prem’ deg’, ils kiffent mon côté attachiant”. En attendant leur retour, Arthur a de quoi s’occuper puisqu’il continue d’animer ses groupes Facebook “Dieu demanda au Coca de coller, et le Coca-Cola”, et “Dans 10 ans, Oui-Oui s’appellera Wesh-Wesh”.

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« Ah je vous jure je ne comprends pas ! Elle est belle pourtant ma bécane ! Et je m’étais taillé le bouc exprès pour le selfie, je suis beau comme un dieu là, à côté de ce bolide, non ? » s’exclame Jean-Paul, célibataire de 48 ans, qui a tenté le tout pour le tout en mettant sa moto chérie en photo de profil sur les applications de rencontres : « Je suis sur tout, au taquet le JP ! Je suis sur Meetic, Adopte un Mec, même « Disons demain » ! Bon, les gazelles sont un peu âgées, mais je ne suis pas difficile, les femmes c’est comme les bécanes : même avec des kilomètres au compteur, un coup de peinture, peu d’amour et elle est comme neuve ! ». 

Le célibataire nous explique sa stratégie pour trouver l’amour : « Ça me paraît naturel de mettre en avant ma bécane, c’est ma vie, je l’aime. Et si une femme veut conquérir mon cœur va falloir le partager avec ma moto, c’est ainsi ! souffle Jean Paul. C’est une Kawasaki Ninja ! J’ai changé le pot. Oh et j’adore sa couleur, le vert fluo c’est à la fois flashy pour impressionner les potes, mais c’est féminin comme couleur, vous ne trouvez pas ? Je ne suis pas déconstruit, mais pas loin ! » termine-t-il dans un éclat de rire. 

Mais Jean Paul ne compte pas que sur son engin mécanique, il perfectionne aussi son allure, lui qui arbore l’or de notre rencontre un t-shirt Gun’s & Roses rentré dans le jean « ça cache la bedaine… je suis un bon vivant ! », ses lunettes de cyclisme avec verre iridium « pratique pour reluquer les gonzesses en descendant des bières avant d’oser les aborder ! ». Rien n’est laissé au hasard pour ce séducteur qui attend encore la rencontre avec son âme sœur « J’ai confiance en ma nouvelle photo de profil. La baraka va revenir. Pas pour rien que quand j’étais jeune on m’appelait le Don Juan d’Argenteuil ! » sourit Jean-Paul, avant de nous laisser en faisant vrombir le moteur de sa moto. 

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C’est une terrible tragédie qui a plongé tous les campeurs du petit village landais de Sainte-Eulalie-en-Born (40) dans la stupeur. S’étant mis en tête de devenir un grand nageur depuis les quatre titres de champion olympique de Léon Marchand, le Dacquois Mathieu Buron, 45 ans, un habitué des lieux, est mort noyé après avoir tenté de nager le dos crawlé de trop. « C’est vraiment dommage. Il était pourtant bien parti en nageant les premiers 15 mètres en moins de 40 secondes et en ne buvant que quatre fois la tasse sur cette première longueur de bassin » regrette Patrick, 55 ans, qui avait sympathisé au cours du séjour avec le quadragénaire et sa compagne. Cette dernière avait du mal à trouver les mots : « Je…c’est terrible… en même temps, à égalité avec la victoire au loto de Mont-de-Marsan, c’était son rêve de mourir en héros dans les Landes. On peut dire qu’il l’a un peu réalisé. »

Sidération

Philippe Rampouille, le gérant du camping qui connaissait Mathieu, était encore sous le choc : « La veille, il était allé comme chaque année visiter le village de Pissos, la 8^e merveille du monde selon lui ; et le soir il devait se rendre au « Top à la vachette » de Moliets, c’est terrible de mourir dans la force de l’âge quand on est en train de s’accomplir pleinement. » D’autant plus terrible que selon Catherine, sa compagne, il avait fait de réels progrès au cours des derniers jours. « Sur la première longueur, il avait réalisé douze centièmes de seconde de moins que la semaine dernière et tout ça sans savoir encore battre des pieds ! » Hélas pour Mathieu, la possibilité de participer aux prochains Jeux olympiques de Los Angeles a pris fin hier.

Photo: iStock

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Il est 23 heures lorsqu’un incendie d’une rare violence se déclenche en plein cœur de l’usine de bougies magiques « Fairy Lights » à Nîmes. Rapidement, les sapeurs-pompiers se déploient sur les lieux et emploient les grands moyens : camions citernes, canadairs, portraits de François Hollande, sans succès. “C’était un véritable brasier. J’ai perdu 19 hommes dans la bataille. Honnêtement, je n’avais pas vu un incendie aussi fort depuis celui du Musée de l’Essence, de l’Alcool, de la Sciure et de la Poudre à Canon à Saint-Laurent-d’Aigouze.” nous confie Maxime Duveton, chef des sapeurs-pompiers du Gard. 

Ce n’est qu’après plus de 6 heures de duel avec les flammes que les soldats du feu réussissent enfin à maîtriser l’incendie. Enfin presque… Alors que les équipes d’intervention s’apprêtent à remballer leur matériel pour rentrer à la caserne, l’usine de bougies magiques se rallume violemment sous les yeux éberlués des sapeurs. “On a vu quelques étincelles sortir du bâtiment, puis les flammes se régénérer d’un coup sec” raconte Adrian Perez, sapeur-pompier, encore sous le choc. Certains pompiers, présents encore à l’intérieur, décèdent sur le coup tandis que le reste de l’équipe essaie tant bien que mal d’éteindre cette deuxième vague, ainsi que toutes les autres. Au total, ce sont près de 18 vagues successives que les pompiers de Nîmes essayeront de juguler sans succès avant de tenter le tout pour le tout en soufflant de toutes leurs forces sur les flammes en faisant le vœu qu’elles s’éteignent pour de bon. 

Un fait divers tragique qui n’est pas le seul à s’être déroulé ce soir-là puisqu’à à peine 10 kms de là, l’usine de cartes à jouer « le château de cartes » s’est elle-aussi violemment effondrée après avoir dû essuyer une bourrasque de 6 km/h. 

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