Ma lecture du moment. Les réflexions de Kropotkine sont toujours enrichissantes. Sur cette oeuvre, j'émet une seule remarque :
Kropotkine écrit ça 1892, époque où existait encore le servage, le tsar Alexandre III, etc.
Ce qui fait que quand Kropotkine parle des patrons, et puisque les écarts de richesse entre dirigeants et travailleurs ne sont pas autant démesurés, il ne fait aucune différence entre un Jeff Bezos ancien PDG d'une multinationale, le PDG d'une PME, le gérant d'une TPE ou le travailleur indépendant.
Évidemment, le petit patron de quartier qui, à cause notamment de l'endettement bancaire ou de la conjecture, gagne moins que ses salariés, n'est pas un cas qu'il prend en compte.
Le travailleur indépendant assujettis aux mêmes pressions que les salariés n'est pas non plus un phénomène qu'il traite. Normal, ces distinctions n'existaient probablement pas. C'est à nous de les faire en lisant Kropotkine.
La conquête du pain reste un texte à lire pour se remémorer ce qu'est la vraie gauche, surtout si on ne veut pas que le RN rafle toutes les voix des travailleurs que la FI a abandonné sans scrupule, et par calcul électorale.
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