Au début de l'année 2024, il ne semblait plus question pour Opel de développer un modèle de série pour la Manta. Un son de cloche différent nous parvient désormais des Pays-Bas. C'était en tout début d'année, nos confrères de L'Automobile Magazine annonçaient que l'Opel Manta des temps modernes ne verrait pas le jour, que le projet avait été “gelé” et qu'il avait été décidé de se concentrer “sur une gamme généraliste classique”, sans véhicule haut de gamme. Ce n'est pas ce qu'ont compris nos confrères du magazine néerlandais Autoweek. Voir aussi - notre page dédiée aux essais et nouveautés Opel Un projet retardé mais pas annulé Selon eux, il n'est pas question du tout d'annulation mais de simple retard à l'allumage. Citant le patron de la marque Florian Huettl à l'appui qui leur aurait fait savoir qu'il faudra “un peu plus de temps” pour découvrir la version de série de celle qui devait s'appuyer sur le concept Experimental dévoilé à l'été 2023. Lire aussi - Opel Experimental Concept au salon de Munich 2023, vers un futur cousin du Peugeot 3008

Alors que son apparence a été modifiée peu de temps après son lancement, le break baroudeur roumain s'apprête à changer de visage pour la seconde fois de sa carrière. Les détails dans cet article. Lancé pourtant seulement en 2022, le Dacia Jogger s'apprête à passer par la case restylage pour la seconde fois de sa carrière. Un renouvellement qui s'explique tout autant que le précédent. Explications. Voir aussi - notre page dédiée aux essais et nouveautés Dacia Un premier lifting précoce Si le Jogger a changé de look une première fois quelques mois après son lancement, c'était pour adopter la nouvelle signature stylistique de Dacia. Commercialisé à partir du mois de mars 2022, le nouveau visage de la gamme Dacia a été dévoilé en juin de la même année. À présent, la carrière du Jogger est bien entamée. En 2025, il fêtera son 3e anniversaire. C'est donc le moment idéal pour se refaire une beauté. Voir aussi - notre page dédiée au Dacia Jogger Pour se rapprocher des Bigster et Duster Cette fois-ci, l'objectif, c'est de faire en sorte qu'il se rapproche des derniers-nés de la marque roumaine, les Duster et Bigster. Un rapide coup d'œil aux clichés partagés par confrères de Motor.es permet de s'en convaincre. Les évolutions porteront uniquement sur les parties avant et arrière, le reste de la carrosserie ne sera pas modifié. Les optiques vont adopter une nouvelle signature lumineuse et le dessin du bouclier avant va également changer avec la disparition du motif nid d'abeille sur la partie basse et des projecteurs additionnels l'entourant remplacés par des entrées d'air verticales. Il ne sera pas facile de le distinguer de la précédente mouture. Lire aussi - ESSAI – 1.000 bornes en Dacia Jogger hybride : marathon low – cost

Nouvel acteur du marché automobile européen, le constructeur européen vient d'effectuer le premier vol de sa voiture volante. Une démonstration convaincante qui a séduit de nombreux acheteurs. Xpeng, tout jeune constructeur chinois fraîchement débarqué en France dans le courant de cette année 2024 et visible au Mondial de l'Auto de Paris, avait annoncé dans un récent communiqué qu'elle allait effectuer le premier vol de sa voiture volante modulaire baptisée “Land Aircraft Carrier” et développée par sa filiale Xpeng Aeroht en novembre. C'est fait, cela s'est passé le 12 novembre en Chine à Zhuhai dans le sud du pays. Un X-wing signé Xpeng Ce Land Aircraft Carrier est en réalité composé de deux éléments. Le premier étant un véhicule de 5,5 m de long (grosso modo la taille d'une Rolls Royce Ghost, ce n'est pas rien), 2 m de large et de 2 m de haut doté de 6 roues, d'une transmission intégrale conduisible avec un permis C et dont le look ainsi que la couleur ne sont pas sans évoquer un certain Tesla Cybertruck. Un petit avion électrique dans le coffre Xpeng le surnomme affectueusement le “vaisseau-mère”. Sa particularité est de pouvoir accueillir dans son coffre un petit avion électrique autonome mais pouvant être piloté manuellement ayant six rotors et fait en grande partie en carbone pour limiter le poids. Comptez environ 5 minutes pour entreposer l'avion dans le “vaisseau-mère” ou l'en extraire depuis un simple clic sur un smartphone ou via la clé qui est mise à votre disposition. Voir aussi - Xpeng G6, nos photos en direct du Mondial de l'Auto 2024 du concurrent du Tesla Model Y

La présentation du dernier-né de chez Hyundai est pour bientôt. La campagne de teasing lancée le 30 octobre dernier prendra fin à l'occasion du Salon de l'auto de Los Angeles. Hyundai ne fait pas comme tout le monde, même sur le plan stratégique. Alors que la quasi-totalité des constructeurs ont jugé préférable de démarrer sur les segments supérieurs avant de descendre peu à peu en gamme pour leurs électriques, la marque coréenne a opté pour la démarche inverse. Nous avons d'abord eu les plus petits (berline Ioniq, Kona) puis les modèles intermédiaires (Ioniq 5 et Ioniq 6). D'ailleurs, le SUV Ioniq 9 sera le dernier des trois modèles annoncés dès 2020 reposant sur la plateforme E-GMP dédiée aux électriques mais aussi et donc le plus grand. Lire aussi - Hyundai Ioniq 9 : le futur grand SUV électrique en approche Présentation aux Etats-Unis, quoi de plus logique C'est donc finalement sans grande surprise qu'il sera dévoilé au Salon de l'automobile de Los Angeles le 21 novembre prochain, dans un pays où les grands SUV sont rois. Car oui, le Ioniq 9 sera un proche cousin du Kia EV9 et devrait dépasser de fait les 5 mètres de long, ce qui fera de lui un paquebot sur nos étroites routes européennes. Il sera assemblé au pays de l'Oncle Sam. Voir aussi - notre page dédiée aux nouveautés et essais Hyundai Un intérieur lounge En contrepartie, il proposera un espace habitable généreux et trois rangées de sièges. Dans un nouveau teaser partagé ce mercredi 13 novembre, on découvre d'ailleurs cet intérieur dans lequel les formes douces, rondes ou elliptiques achèvent d'en faire un cocon. Confort et sérénité seront ses maîtres mots. Rendez-vous est donc donné le 21 novembre pour découvrir ses lignes et ses caractéristiques qui seront proches de celles du Kia EV9 cité plus haut.

Uniquement proposée avec une batterie de 52 kWh et dans des finitions hautes richement dotées, la R5 se fait désormais plus raisonnable. Regardons cela de plus près. C'est souvent le cas au lancement d'un véhicule, les constructeurs ont tendance à privilégier les versions hautes pour les premiers clients. Et cela s'est vérifié avec la Renault 5 E-Tech electric uniquement proposée avec un moteur de 150 ch, la grosse batterie de 52 kWh donnée pour environ 400 km d'autonomie et dans deux versions flatteuses et bien équipées. En attendant la R5 sous les 25 000 € promise de longue date par Luca de Meo, voici venu à présent le tour des livrées intermédiaires. Autonomie urbaine La R5 autonomie urbaine porte bien son nom. Avec sa batterie de 40 kWh, son rayon d'action la cantonne avant tout aux centres-villes. Dans la meilleure des configurations, elle peut effectuer 312 km sur une seule charge. Ce qui reste amplement suffisant pour un usage quotidien. Cette batterie est associée à un moteur de 120 ch et 225 Nm de couple aux performances qui ne le sont pas moins, suffisantes. Comptez ainsi 12,9 s pour passer de 0 à 100 km/h. Voir aussi - notre page dédiée aux essais et nouveautés Renault

Dévoilé en avant-première au Mondial de l'Auto de Paris il y a un mois, le BYD Sealion 7 s'était montré plutôt avare en informations. Mais ça y est, on en sait un peu plus à son sujet. Non, il n'y a pas eu d'invasion chinoise au dernier Mondial de l'Auto de Paris. Les constructeurs venant de l'Empire du milieu ont eu davantage d'efforts à réaliser par rapport à l'édition 2022 pour se faire remarquer tant les marques traditionnelles s'étaient déplacées en nombre.  Il n'empêche qu'elles sont parvenues à se faire remarquer. BYD notamment qui avait une grosse nouveauté dans sa sacoche. Un SUV du nom de Sealion 7 dont l'objectif est de rivaliser avec le n°1 des ventes, le Tesla Model Y. Rien que ça. Mais excepté son look, nous ne savions que peu de choses à son sujet. Nos confrères britanniques sont aujourd'hui un peu mieux renseignés.

À Shanghai, le constructeur de sport italien vient de dévoiler un spectaculaire exemplaire de sa Revuelto. Découverte en images. Cette Revuelto a été développée par le département de personnalisation de la marque. Il aura fallu un total de 480 heures de travail pour parvenir à ce résultat. Sa teinte unique est en réalité une association de plusieurs coloris avec un dégradé allant du noir à des teintes chaudes comme le rouge et l'orange. Même chose à l'intérieur où se mêlent le noir (davantage présent) et des touches de rouge, d'orange et de jaune, le tout donnant un tempérament de feu à cette Revuelto… qui n'en manquait pas. Voir aussi - notre page dédiée à la Lamborghini Revuelto

Déjà plutôt riche, la gamme de la Porsche Taycan accueille trois nouvelles variantes. Prix, puissances et rayon d'action, on fait le point dans cet article. De la Taycan “tout court” de “seulement” 408 ch au modèle Turbo GT avec Pack Weissach développant plus de 1 000 ch en passant par la version 4S à transmission intégrale et ses 598 ch ou encore la Turbo de 884 ch, il y avait déjà de quoi trouver son bonheur dans la gamme de la berline sportive et de ses dérivés break (Sport Turismo) et baroudeur (Cross Turismo). En voici trois de plus, la Taycan 4 (uniquement en berline) et les versions GTS (sur berline et break Sport Turismo). Voir aussi - notre page dédiée aux essais et nouveautés Porsche Transmission intégrale et belle autonomie pour la Taycan 4 Principal avantage de la première des nouvelles déclinaisons, associer l'autonomie confortable de la version de base avec une transmission intégrale pour la sécurité. Proposée comme elle avec deux batteries (Performance de 82,3 kWh et Performance Plus de 97 kWh), sa puissance s'élève à 435 ch avec la plus grosse des deux, 408 ch sinon. Les performances sont un peu meilleures que la version “de base” avec un 0 à 100 km/h pouvant être effectué en 4,6 s, deux dixièmes de moins que la Taycan. Merci les deux roues motrices supplémentaires. Quant à l'autonomie, elle atteint un raisonnable 559 km avec la batterie Performance et dépasse nettement les 600 km avec le modèle Performance Plus : 643 km. Comptez 110 088 € minimum, un surcoût raisonnable par rapport à la Taycan premier prix affichée à 105 011 €. Voir aussi - notre page dédiée à la Porsche Taycan

Restylée il y a peu, la cinquième mouture de la Renault Clio aborde la dernière partie de sa carrière. De premiers exemplaires camouflés circulant actuellement en Europe nous en apprennent davantage sur le futur opus. Si l'avenir des voitures en Europe est électrique avec un arrêt du thermique toujours fixé à 2035, et si les petites voitures zéro émission se multiplient enfin, il serait délicat pour certains constructeurs de se débarrasser dès à présent de leur équivalent thermique. Renault est de ceux-là. Quand bien même la marque au Losange vient de lancer la R5 sur le même segment que la Clio, cette dernière rencontre toujours un très grand succès auprès des consommateurs. C'est d'ailleurs son best-seller sur le Vieux Continent. Mettre fin à sa carrière au profit de la première citée serait une grave erreur. Pas d'inquiétude, une nouvelle génération est à l'étude. De premiers exemplaires camouflés mais arborant sa carrosserie définitive circulent actuellement sur les routes européennes…et sur le net. Voir aussi - notre page dédiée aux essais et nouveautés Renault Une petite Mazda 3 Pas vraiment de doute, la calandre composée de multiples losanges ne laisse planer aucun doute sur le modèle en question, c'est bien de la future Clio qu'il s'agit. Et le moins que l'on puisse dire, c'est qu'elle va changer. L'évolution par rapport à l'actuelle génération datant de 2019 qui n'était qu'un gros restylage de la quatrième mouture lancée en 2012 sera bien plus palpable. Même si, dans l'ensemble, un air de famille se dessine. De vrais changements pour le design de la citadine ? Le logo se fera plus discret tandis que la calandre sera à la fois plus grande et adopte un positionnement plus vertical. Il semblerait que les phares soient sur deux étages. Le profil et la vue de ¾ arrière surprennent davantage. Pas les poignées de portes dissimulées, gimmick qu'a inauguré la 4e mouture, mais la musculature globale et les rondeurs plus prononcées lui donnant de faux airs de Mazda 3, modèle apprécié pour sa plastique aguicheuse. Voir aussi - notre page dédiée à la Clio

Dans la plus grande discrétion, sans faire la moindre communication à ce sujet, Volvo a mis à jour son site internet pour donner un aperçu de sa future grande berline électrique. Ce sont nos confrères allemands d'Auto Motor und Sport qui nous ont mis la puce à l'oreille. Un petit détour sur le site Volvo France et on découvre dans la section dédiée aux modèles 100 % électrique un tout nouveau modèle, une grande berline bâchée qui s'appellera - on le sait déjà - ES90 et dont on apprend qu'elle sera présentée en mars dans son pays natal, à Stockholm. Volvo n'abandonne pas les berlines Le fait qu'elle ait fait son apparition sur le site français peut surprendre de prime abord. Cela signifie que ce modèle est a priori prévu pour notre marché. Or, c'est oublier que le modèle thermique qu'elle remplacera, la S90 sans le “E” car non électrique, avait été abandonnée au début de la décennie faute de succès. En même temps, la concurrence est désormais féroce sur ce segment entre les Audi A6 e-tron, BMW i5 et Mercedes EQE et il serait dommage de ne pas obtenir sa part du gâteau. Qui sait, en étant électrique, cette ES90 séduira davantage, notamment les entreprises avec son absence de malus ? Voir aussi - notre page dédiée aux essais et nouveautés Volvo

Après les versions classiques, l'Audi A3 Allstreet peut à son tour recevoir sous son capot une motorisation hybride rechargeable. L'addition est-elle salée ? C'est l'une des grandes nouveautés apportées par le restylage de mi-carrière, l'A3 Allstreet. À la manière de l'A1 du même nom, cette déclinaison est un dérivé baroudeur surélevé de la berline compacte. Uniquement proposée avec des motorisations thermiques à son lancement, l'A3 Allstreet peut à son tour rouler partiellement à l'électrique quelques semaines après l'A3 “tout court”. Lire aussi - ESSAI - Audi A3 restylée (2024) : de référence à outsider Une unique variante Attention toutefois, la gamme de l'A3 Allstreet hybride rechargeable n'est pas aussi fournie que celle de l'A3. Il n'existe qu'une déclinaison, celle de 204 ch. Celle de 272 ch n'est pas concernée. Certains le regretteront peut-être mais, après tout, on ne choisit pas cette variante pour ses performances.  Et les 204 ch et 350 Nm de couple de l'ensemble sont amplement suffisants pour propulser la berline. Par exemple, la vitesse de pointe atteint 225 km/h. Voir aussi - notre page dédiée aux essais et nouveautés Audi

Des essuie-glaces en bon état, c'est indispensable pour votre sécurité. Or, bonne nouvelle, s'assurer de leur bon fonctionnement et/ou procéder à leur remplacement n'a rien de bien sorcier. On fait le point dans cet article. L'article R316-4 du Code de la route est très clair à ce sujet, votre véhicule “doit être muni d'au moins un essuie-glace ayant une surface d'action, une puissance et une fréquence suffisantes”, ceci afin que vous puissiez “voir distinctement la route”. “Le fait de contrevenir” aux règles dictées ci-avant est “puni de l'amende prévue pour les contraventions de la troisième classe”. C'est 68 €, si vous vous posez la question.    Au-delà de la sanction pécuniaire, il en va de votre sécurité, de celle des autres usagers de la route et de votre confort car avoir à plisser les yeux, à forcer, pour bien voir ce qui se passe sur la route n'est pas particulièrement agréable. Si les essuie-glaces de votre voiture ne remplissent plus parfaitement leur fonction, il est grand temps de les changer. Rien de plus simple ! Quand doit-on changer ses essuie-glaces ?  La logique voudrait qu'on les change au moins une fois par an, après environ 500 000 cycles. Evidemment, les habitants des zones tempérées qui les utilisent plus fréquemment sont davantage visés.  Le bon moment pour les remplacer ? Avant la période automnale où ils seront particulièrement sollicités. Ou au printemps, après l'hiver et le froid qui peut les endommager. Simple question de bon sens.  Comment savoir s'ils sont endommagés ? De manière générale, savoir identifier qu'un essuie-glace n'est plus aussi efficace est assez simple. S'il fait du bruit en fonctionnant, s'il ne nettoie plus assez bien le pare-brise, si des traces ou des rayures apparaissent, c'est qu'il est temps de les changer. Vous pouvez également les relever, manipuler les balais pour vérifier que le caoutchouc n'est pas par exemple déchiré ou décollé.  De nombreux essuie-glaces sont dotés d'un témoin d'usure. Si ce dernier vire au jaune, il est temps de procéder à leur remplacement. Quels essuie-glaces choisir ? Rien de plus simple. En faisant une recherche en ligne, il vous est généralement proposé de donner des informations précises sur votre véhicule, sa plaque d'immatriculation par exemple. Vous n'aurez plus qu'à sélectionner un modèle parmi les différents proposés.  En vous rendant en boutique, la liste des véhicules compatibles est précisée sur l'emballage. Prenez votre temps et lisez bien les indications données. Impossible de se tromper. Et, en cas de doute, reportez-vous au manuel d'utilisation de votre voiture.   Comment remplacer les essuie-glaces ? Vous avez trouvé votre bonheur, passons au remplacement proprement dit.  Relevez soigneusement les bras du ou des essuie-glaces et placez le balai toujours délicatement à la perpendiculaire.  C'est peut-être la partie qui vous donnera le plus de fil à retordre, il faut à présent identifier le mécanisme qui vous permettra de débloquer le balai afin de le faire coulisser et de l'enlever. Il faut parfois exercer une pression, appuyer sur un bouton, tirer sur un levier. Prenez le temps de bien comprendre comment cela fonctionne afin de ne pas endommager le bras. Une fois ceci fait, vous n'avez plus qu'à réaliser la manipulation inverse pour placer le nouveau balai. Replacez-le dans le prolongement du bras puis remettez-le délicatement sur le pare-brise. Et le tour est joué !

Des Tesla à destination des forces de l'ordre, cela s'est déjà vu par le passé. Des Tesla Model S notamment. Il va sans dire, puisque cela fait plus de 10 ans que la berline est vendue. Jamais encore cependant la version Plaid - la plus puissante à ce jour - n'avait été transformée à de telles fins de sécurité. C'est désormais chose faite grâce à une entreprise américaine. Les véhicules mis en avant au SEMA Show à Las Vegas ne sont pas tous des bolides inutiles. La preuve avec cette Tesla Model S Plaid Pursuit réservée à la police américaine réalisée par une entreprise américaine baptisée UP.FIT, division de Unplugged Performance. Lire aussi - ESSAI - Tesla Model S Plaid : l'électrochoc ! 1 000 ch et plus La base, vous l'aurez compris, une Tesla Model S dans sa version de pointe dite Plaid, celle qui peut filer à plus de 300 km/h et réalise l'exercice du 0 à 100 km/h en un battement de cil : moins de 2 secondes. Avec une telle cavalerie, autant dire que les courses-poursuites seront nettement plus souvent à l'avantage des forces de l'ordre américaines.{{_DYNINFEED_BLOCK_}} Voir aussi - notre page dédiée aux essais et nouveautés Tesla Autonomie préservée Dans cette livrée noire et blanche et avec ses nombreux accessoires adaptés (ses protections de pare-chocs à l'avant notamment), les malfrats sauront la reconnaître et la craindre. Petite particularité, les avertisseurs lumineux attendus d'un tel véhicule sont placés à l'intérieur du véhicule (à l'exception de ceux intégrés sur les côtés). Impossible de les manquer mais en les intégrant de cette manière, cela permet de ne pas dégrader l'autonomie. Avec 345 miles de rayon d'action (555 km environ), elle n'est grevée que de 3 miles (un peu moins de 5 km) par rapport aux Model S Plaid “classiques”. De quoi voir venir.

Dévoilé au Salon de Tokyo 2023, le concept Iconic SP donnait bien à voir un futur modèle de série.  Lors du Japan Mobility Show 2023, Mazda a levé le voile sur un spectaculaire concept de coupé sportif baptisé Iconic SP associant moteur rotatif et électrique, à l'instar du récent MX-30 REV. Tout le monde - nous y compris - imaginait qu'il préfigurait la future génération de MX-5. Il semblerait bien que ce soit le cas. Lire aussi - Mazda Iconic SP : un concept au charme fou Sans doute la même solution technique pour le modèle de série Nos confrères britanniques d'Autocar et Auto Express ont ainsi relayé les propos du patron du design Mazda Masahi Nakayagama. “Ce concept n'est pas un de ces showcars vides de sens. Il a été conçu avec la ferme intention d'en réaliser un modèle de production dans un avenir pas si lointain”, a-t-il ainsi déclaré. Ce qui ne laisse pas trop de place au doute. {{_DYNINFEED_BLOCK_}} Tout dans la conception de ce concept-car aurait été pensé pour une production en série selon Naohito Saga, le directeur de la R&D. D'après lui, le concept se veut un manifeste de l'engagement de la marque “en termes de développement durable” et du rôle qu'aura à jouer le moteur rotatif dans cette quête de zéro émission. De l'hydrogène pour accompagner le moteur électrique ? Mazda a toujours été à contre-courant sur le plan technique, il s'agira de le rester dans le futur. Et pour assurer la survie d'un modèle iconique comme la MX-5 dont la marque nippone ne pourrait pas se passer, il était essentiel de trouver une solution d'avenir. À l'instar du MX-30 REV, le modèle qui découlerait du concept Iconic SP associerait moteur électrique et rotatif, ce dernier étant utilisé comme un générateur fournissant de l'énergie au premier. Et pour limiter les émissions de CO2 au maximum, il serait possible d'alimenter les deux rotors (un seul sur le MX-30 REV) avec des carburants alternatifs voire de l'hydrogène. Une solution sur laquelle le constructeur travaille encore pour accompagner la plateforme 100 % électrique. Voir aussi - notre page dédiée aux essais et nouveautés Mazda

Toyota ne s'interdit pas de faire de son RAV4 un tout-terrain pur et dur à l'avenir. Le concept RAV-X montré au Sema Show cette semaine se veut justement une illustration de cette volonté.  Si le Toyota RAV4 a profondément muté depuis son lancement en 1994, il n'a jamais été un baroudeur à proprement parler. Le concept RAV-X Concept dévoilé au Sema Show à Las Vegas donne un avant-goût de ce à quoi un RAV4 aventurier pourrait ressembler. Voir aussi - notre page dédiée aux essais et nouveautés Toyota Aux couleurs du Dakar Rien de tel qu'un exemplaire aux couleurs du Dakar pour illustrer cela. Le travail a été confié au département SPAD qui s'occupe de fournir des accessoires et des éléments améliorant la performance des véhicules. C'est un modèle de 2024 qui a servi de base. La puissance de 306 ch vous dit quelque chose ? C'est celle de la variante hybride rechargeable.{{_DYNINFEED_BLOCK_}} Ses plaques de protection à l'avant et à l'arrière, ses boucliers largement modifiés, ses prises d'air multiples, tout est fait en matière de design pour améliorer les performances du SUV avec par exemple de meilleurs angles d'attaque et de fuite, les jantes de couleur rouge et blanche et les stickers se contentant de lui donner l'allure attendue d'un véhicule courant au Dakar. Il est difficile de le reconnaître, sauf peut-être en le regardant de ¾ arrière. Voir aussi - notre page dédiée au Toyota RAV4 Pas que du look Pour en faire un tout-terrain, outre le look, il fallait naturellement le surélever. La hauteur de caisse a été relevée de 5 cm. Ajoutez à cela des suspensions à long débattement, des voies élargies de 16 cm et des amortisseurs réglables à l'avant et à l'arrière et le RAV4 peut désormais envisager de rouler dans le sable sans arrière-pensée. Découverte en images !

Audi - pourtant présente sur place depuis 1989 - vient de lancer une toute nouvelle marque en Chine. Son nom : AUDI… en toutes lettres et avec des majuscules. Pour accompagner le lancement d'AUDI, la marque aux Anneaux a dévoilé un concept (“E”) donnant à voir le look et les technologies des modèles qui seront commercialisés à partir de l'année prochaine. Voir aussi - Audi supprime ses anneaux en Chine, le constructeur veut se réinventer Sans anneaux Ce qui différencie principalement AUDI d'Audi, c'est son logo. Les anneaux disparaissent remplacés par le nom AUDI en toutes lettres. Il y en a quatre, comme les anneaux, ça tombe bien. Les lignes épurées, sans aspérités détonnent. Difficile de trouver des ressemblances avec les Audi vendues en Europe. C'est la même chose dans l'habitacle dans lequel seule la technologie évoluée (écran tactile géant, rétroviseurs-caméras) créé un lien de filiation.{{_DYNINFEED_BLOCK_}} Voir aussi - notre page dédiée aux essais et nouveautés Audi Partenariat avec SAIC Cette nouvelle marque est une joint-venture avec le groupe SAIC qui détient notamment MG. Audi apporte son bagage technologique, et SAIC ses capacités industrielles et sa connaissance du marché local. La plateforme sur laquelle repose le concept et sur laquelle reposeront les futurs modèles a été conçue conjointement. Il s'agit d'une architecture 800V, comme la base PPE inaugurée chez Audi par le Q6 e-tron. Charge très rapide en prévision. Trois modèles dérivés de ce concept seront lancés à partir de la mi-2025.

Le constructeur allemand est en difficulté. Pour se relancer en Chine, il vient de lancer une nouvelle marque et a présenté un concept qui en surprendra plus d'un, non pas par son style, mais parce qu'il n'arbore pas les quatre anneaux.  Comme de nombreuses marques hélas actuellement, la situation n'est guère réjouissante chez Audi. Sur les 9 premiers mois de l'année, les ventes du pôle premium/luxe du groupe Volkswagen (Audi, Bentley et Lamborghini) ont reculé de 10,9 %. Les immatriculations de modèles zéro émission de 5,9 %. Un score qu'on doit notamment à Audi, principal moteur de ce sous-groupe (-10,9 %, ça ne s'invente pas). Selon un magazine allemand cité par l'agence de presse Reuters, le constructeur allemand pourrait réduire fortement sa masse salariale avec 4 500 emplois en jeu (directs et indirects).  Pour ne rien arranger à cela, le prix des modèles thermiques devrait bondir d'ici peu en Europe. Une façon de faire face à la menace des amendes que devrait avoir à payer Audi l'année prochaine du fait du renforcement de la norme CAFE.{{_DYNINFEED_BLOCK_}} Pourtant, la marque aux Anneaux est particulièrement dynamique. Après des années de calme olympien (ce qui explique aussi sans doute le contexte difficile), les lancements de modèles se sont succédés comme jamais en 2024, et il en sera de même en 2025. En Chine, marché qui représente près d'un tiers de ses ventes mondiales, la marque aux Anneaux vient même de lancer en grande pompe une toute nouvelle marque baptisée sobrement AUDI, en majuscule, et a présenté un showcar, “E concept” de son nom. Nouvelle marque, nouveau logo Il fallait bien qu'elle se différencie des autres. Le constructeur aux Anneaux n'y est pas allé par quatre chemins. Qui dit nouvelle marque dit nouveau logo. Exit justement les anneaux et place à un plus sobre “AUDI” en toutes lettres. Ceci combiné à l'absence de la calandre octogonale dite “Singleframe” qui a aussi fait la renommée du constructeur fait qu'on a peine à y retrouver l'ADN Audi. C'est sans doute l'effet recherché. 

Réduite à sa plus simple expression, la gamme de la citadine électrique restylée gagnerait à faire preuve de davantage de largesse. Les exemples ne manquent pas ailleurs. Profondément restylée en tout début d'année, la Dacia Spring a presque tout sur le papier pour reproduire le succès de celle qu'elle remplace. Et même théoriquement faire mieux. Notamment avec son style largement modernisé aussi bien à l'extérieur qu'à l'intérieur. On dit bien presque. Car plusieurs éléments ont quelque peu changé la donne. Voir aussi - notre page dédiée aux essais et nouveautés Dacia Des ventes en chute libre en 2024 D'une part, depuis la fin 2023, elle n'est plus éligible au bonus avec sa fabrication d'origine chinoise. On suppose que les droits de douane revus à la hausse pour les véhicules fabriqués dans l'Empire du milieu vont également avoir un impact pour ce modèle ou le groupe Renault dans son ensemble. Enfin, de nouvelles et féroces rivales débarquent, à commencer par la Citroën ë-C3 qui coûte grosso modo le même prix malgré son appartenance à la catégorie du dessus et une puissance supérieure (113 ch contre 65 ch). {{_DYNINFEED_BLOCK_}} Résultats, les ventes ont dégringolé. Sur les 10 premiers mois de l'année, il s'en est vendu 1 937 exemplaires… quand il s'en était écoulé 24 394 unités sur la même période en 2023 (-92 % !). Et si les ventes repartent à la hausse depuis le mois de septembre, ce sont à n'en pas douter des modèles de démonstration qui font gonfler le chiffre. Reste à savoir si les clients suivront dans les prochains mois. En résumé, il va falloir un électrochoc pour relancer sa carrière. Or, ailleurs chez nos voisins européens, des solutions intéressantes dont nous pourrions nous inspirer en France sont développées… Voir aussi - notre page dédiée à la Dacia Spring Une version utilitaire au Royaume-Uni La plus récente d'entre elles, peut-être pas celle qui aurait le plus de succès, nous vient du Royaume-Uni. Depuis le 5 novembre, la Spring est décliné en une variante utilitaire dite Cargo privée de ses places arrière. Affichée à 14 995 £ (à peine plus de 18 000 €) ou 149 £/mois (environ 180 €/mois), cela fait d'elle le véhicule utilitaire le moins cher outre-Manche. {{_DYNINFEED_BLOCK_}}

La marque à l'Étoile se fait un peu plus bavarde au sujet de la prochaine mouture de son coupé 4 portes. On l'imaginait uniquement mû par des motorisations électriques, il n'en sera rien. Mercedes avait de grands projets en matière d'électrification. À l'été 2021, le constructeur allemand annonçait dans un communiqué qu'“à partir de 2025, toutes les architectures de véhicules nouvelles lancées seront exclusivement électriques”. On imaginait de fait que la prochaine mouture du coupé 4 portes CLA préfiguré par un concept dévoilé au Salon de Munich en 2023 et dont le lancement était acté pour 2025 serait par voie de conséquence zéro émission, il n'en sera rien. Après avoir partagé de premières images de la version de production il y a quelques jours, la marque à l'Etoile poursuit sa campagne de teasing et se fait un peu plus bavarde au sujet de ce futur modèle.{{_DYNINFEED_BLOCK_}} Voir aussi - notre page dédiée aux essais et nouveautés Mercedes Une plateforme multi-énergies La plateforme MB. AE ou MMA sur laquelle repose ce futur modèle ne sera pas uniquement électrique. Outre les déclinaisons zéro émission qui sont bien prévues, la CLA sera aussi “disponible avec un nouveau moteur à combustion hybride de haute technologie”. Un moteur, précise la marque, qui “utilise la technologie 48V combinée à une nouvelle transmission électrifiée pour offrir une expérience de conduite très efficace et agréable”. C'est la principale information à retenir de ce communiqué. Vraiment une surprise ? Non, rendons à César ce qui est à César. Mercedes avait prévu le coup. Dans le communiqué cité plus haut datant de 2021, elle disait se préparer “au tout électrique d'ici la fin de la décennie, si les conditions du marché le permettent”. Or, les modèles de la gamme EQ ne rencontrent pas vraiment le succès escompté. Tandis que le tout-électrique a du plomb dans l'aile en Europe. Au cumul sur les 9 premiers mois de l'année 2024, sa part de marché est en régression de 0,9 point (13,1 %). Voir aussi - notre page dédiée au Mercedes CLA

Quatre ans après la présentation de son plan stratégique Beyond100, le constructeur britannique partage un point d'étape et de premières informations officielles sur le premier modèle zéro émission.  Petit retour dans le temps. Vers la fin 2020 déjà, Bentley présente son plan stratégique pour les années à venir baptisé Beyond100 et dit viser la neutralité carbone dès 2030 en ne vendant plus que des modèles 100 % électrique. Deux étapes intermédiaires importantes sont fixées. La première en 2025, date à laquelle la marque était censée commercialiser sa toute première électrique. La deuxième l'année suivante, moment à partir duquel le constructeur n'était plus censé commercialiser que des hybrides rechargeables et des électriques. Qu'en sera-t-il vraiment ?  Quatre ans et deux jours plus tard, ce 7 novembre, le constructeur de Crewe a convié la presse à une présentation en ligne dénommée cette fois-ci Beyond100+ pour faire un point d'étape et donner quelques indications sur la suite à donner au premier plan avec, comme principaux éléments à retenir, une photo teaser et quelques informations sur sa toute première électrique.{{_DYNINFEED_BLOCK_}} Un cousin du futur Porsche Cayenne électrique ? Surprise, mais vous l'avez compris en découvrant la photo teaser qui illustre cet article, la toute première Bentley électrique ne sera ni une berline ni un coupé, ce sera un SUV. Plus surprenant est l'adjectif utilisé pour le caractériser : “urban”. Logiquement, les invités se questionnent. Qu'entend-il par “SUV urbain” ? La première électrique de l'histoire se voudra-t-elle une rivale très chic de la Renault 4 ? Pas du tout. Dr. Frank-Steffen Walliser, le PDG, explique : “plus court pour une Bentley”. Tout en précisant que ce modèle mesurera moins de 5 mètres de long.  Hélas, impossible malgré nos sollicitations de savoir si ce véhicule reposera sur une plateforme spécifique ou reprendra la base PPE inaugurée par les Porsche Macan électrique et Audi Q6 e-tron et que devrait utiliser à son tour la quatrième génération de Cayenne attendue l'année prochaine (tiens, tiens, coïncidence). Nous pencherions plutôt pour cette seconde option pour des questions évidentes de coût. Plateforme 800V, batteries de 83 kWh ou 100 kWh, puissance de charge maximale de 270 kW, etc., voici quelques-unes des caractéristiques auxquelles on peut s'attendre. À quoi s'attendre autre que cette Bentley électrique dans les prochaines années ? Là n'est pas la seule partagée dans cette conférence de presse. Le timing évoqué en 2020 ne sera plus tout à fait le même. L'électrique sera commercialisée en 2026 et pas en 2025. Bentley vendra des hybrides rechargeables au moins jusqu'en 2035 et ne sera pas 100 % électrique dès 2030. Un même modèle ne pourra d'ailleurs pas être électrique et hybride rechargeable. Il y aura une nouveauté électrique ou hybride rechargeable par an à compter de 2026, date du lancement du SUV électrique.{{_DYNINFEED_BLOCK_}} Bentley dit aussi considérer le carburant synthétique comme une solution viable et intéressante. À suivre mais elle travaille sur la question depuis longtemps en collaboration avec Porsche. En résumé, comme beaucoup de constructeurs aujourd'hui, Bentley rétropédale.  Une dernière bonne nouvelle pour les amateurs de thermique. Une déclinaison exclusive du Bentayga ne carburant qu'au sans-plomb est attendue dans le courant de l'année prochaine.