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Le SIAVED réduit son investissement sur le CVE de Douchy-les-Mines

Charles Lemoine : « Les agglo adhérentes ont choisi à l’unanimité l’option revamping* (50 millions de travaux) ou requalification, mais pas le projet initial (150 millions d’euros) pour le CVE de Douchy-les-Mines »

Pour cette première année du nouveau Siaved avec 7 intercommunalités adhérentes (Val de Sambre, Valenciennes Métropole, Pays de Mormal et Pays Solesmois), contre 3 jusqu’au 31 décembre 2023 (La Porte du Hainaut, Caudrésis-Catésis, et Coeur de L’Ostrevent), c’est l’heure d’un premier regard dans le rétroviseur. A cet égard, les chantiers sont pléthoriques : Rénovation du CVE de Maubeuge et de Douchy-les-Mines, construction du Centre de tri public avec extension des consignes de tri, suite du programme de rénovation, voire construction, des déchetteries comme sur St-Amand-les-Eaux et Onnaing, sans oublier « un nécessaire renforcement des équipes. Nous avons eu des moments difficiles, mais je tiens à remercier l’ensemble du personnel du SIAVED pour leur engagement. D’ailleurs, nous sommes toujours en phase de recrutement », commente le Président du Siaved.

Autre annonce majeure, les 7 présidents des EPCI adhérentes ont souhaité réviser les ambitions en terme de travaux sur le CVE de Douchy-les-Mines. « Les agglo adhérentes ont choisi à l’unanimité l’option relamping* (50 millions de travaux) ou requalification, mais pas le projet initial (150 millions d’euros) pour le CVE de Douchy-les-Mines. C’est un choix de prudence », indique Charles Lemoine. Il y avait deux options sur la table. D’un côté le projet pour des décennies à 150 millions d’euros avec un retour sur investissement attendu et une version de requalification pour 10 ans avant de nouveaux travaux. Les présidents ont voté souverainement la prudence. Les deux choix ont leur vertus, mais il faut avouer aussi que l’instabilité politique au niveau national est source de fébrilité en terme d’investissement. Il ne faut pas se leurrer, le stylo levé à Douchy-les-Mines ne sera pas le seul en France…

« L’ambition est de réduire de 20kg, par an, les déchets par habitant », Raymond Zingraff

Cette nouvelle donne apporte de nouveaux services aux habitants des 7 agglo comme « la collecte de l’amiante. C’était très attendu par les populations et aujourd’hui opérationnel pour les particuliers sur les 7 agglos», précise Charles Lemoine. En effet, le besoin était criant sur ce large territoire. Ainsi, les dépôts sauvages vont peut-être diminuer sur ce type de déchets… De même, dans son marché précédent, Valenciennes Métropole avait proposé un service de collecte à domicile (de fin avril à fin octobre) des bio-déchets dans le centre-ville de Valenciennes (intra boulevard). Ce service est en voie de s’élargir à d’autres collectivités. Sur ce point, Anne-Lise Dufour, la maire de Denain, mentionne la problématique des bioseaux pour les logements collectifs.

Evidemment, le meilleur déchet est celui qui n’est pas produit. C’est pourquoi, le SIAVED investit dans la prévention tous azimuts. « L’ambition est de réduire de 20kg, par an, les déchets par habitant », explique Raymond Zingraff. Certes, l’objectif est très ambitieux, mais possible à travers une meilleure information, sensibilisation, plus de solutions de tri sélectif, et des points d’apports plus nombreux… !

Concernant le nouveau prestataire de la collecte des déchets sur Valenciennes Métropole, Groupe Nicollin, les débuts ont été très difficiles. « Nous avons réuni au SIAVED les maires concernés et la Direction du Groupe Nicolin. A ce stade, il y a eu des améliorations nettes, mais nous continuons l’évaluation du service », indique Charles Lemoine. 

Le futur budget 2025

Même pas étonnant que le sujet arrive sur la table bien avant le ROB (Rapport d’Orientation Budgétaire-le 27 février 2025), car des élus communautaires ont fait part de leur inquiétude face à la prochaine contribution intercommunale au profit du SIAVED. Entre la hausse des coûts de gestion des déchets, les investissements en la matière, et des budgets d’agglo en souffrance, le débat sera vif. Le vote du budget est prévu le 27 mars 2025.

Daniel Carlier

* Action de repenser, modifier ou améliorer un objet, un processus, un service ou une idée existante afin de l’actualiser ou d’améliorer sa qualité, son efficacité ou son apparence

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Douchy-les-Mines, conseil municipal sous haute tension… politique !

(L’Imaginaire, un équipement culturel chauffé par un réseau de chaleur comme la future école maternelle)

Compte tenu de l’ordre du jour et des questions orales importantes, sans oublier une déclaration officielle du « Groupe des élus communistes et républicains », on décortique les thèmes principaux.

L’école maternelle, la cantine scolaire et sa cuisine centrale !

Dans le cadre d’une question orale, Francis Wojtowicz, pour le Groupe Communistes et Républicains, s’interroge sur ce nouvel équipement scolaire : « Quelle est la durée d’amortissement. Quelle est la durée de l’emprunt ? ». L’élu de la majorité en charge répond « 60 ans sur l’amortissement, 50 ans sur l’emprunt de 5.300 000 euros pour un montant de 185.196 euros d’annuités (CDC/Banque des Territoires), et un investissement total de 7 024 142 euros ». Francis Wojtowicz s’agace sur l’absence d’une réponse de l’élu à une question précise et le procès d’incompétence en gestion des finances publiques est lancé « c’est de l’amateurisme ! ».

Concrètement, dans une collectivité locale, un chiffre financier comme juge de paix existe et constitue un baromètre pour la crédibilité de sa signature, c’est celui de sa capacité de désendettement. A ce stade, il est de 2,7 ans positionnant Douchy-les-Mines dans le peloton des bons élèves dans le Valenciennois. Pour rappel, a partir de 10 ans de capacité de désendettement, ça commence à piquer même si temporairement un énorme investissement, au pic d’un PPI, une commune peut monter en flèche cette donnée. Ensuite, à 12, c’est l’alerte et à 15 ans la mise sous tutelle. De facto, cette donnée est particulièrement observée par l’Etat de proximité, en l’occurrence la Sous-Préfecture de Valenciennes. 

Sur la question orale et le montant de l’annuité de la dette à payer, au global, pour la ville de Douchy-les-Mines et ses investissements majeurs (Imaginaire, Beffroi, Etablissement scolaire…). est de 900 000 euros d’annuités (capital + intérêt) en 2024. En 2026, à l’ouverture de cet établissement scolaire et d’une cantine scolaire, cette annuité baissera à 580 000 euros ce qui mécaniquement finance l’annuité des deux équipements vu ci-dessus. En 2031, une nouvelle baisse est encore prévue, mais compte tenu du temps écoulé, il ne prendrait pas en compte de nouveaux projets d’une nouvelle équipe municipale. Evidemment, le prochain et dernier ROB avant l’élection municipale, suivi du vote du budget, sera particulièrement scruté. 

Pour informations complémentaires, cette nouvelle école maternelle pour 5 classes, mais modulable pour 8 classes si besoin, remplit les cases d’une éco-construction BBC (Bâtiment à Basse Consommation). De plus, la nouvelle cantine scolaire associée est également la cuisine centrale pour tous les autres établissements scolaires communaux d’une ville de 10 300 habitants au dernier recensement. En terme d’économie d’échelle, de lutte contre le gaspillage alimentaire, de travail avec des producteurs locaux, etc., cet équipement pourrait cocher toutes les cases d’un bâtiment municipal, utile, économe, et responsable, à suivre… !

La ZAC des Prouettes… très attendue et retardée !

L’emploi et le logement, voilà deux thématiques devenues très sensibles pour chaque foyer français. Sur l’arrondissement du Valenciennois, si le 1er item est fébrile avec le seul moment de consensus de la soirée concernant une motion de soutien aux salariés d’Arcelor Mittal à Denain, le second est problématique avec plus de 10 000 demandes de logements en souffrance sur ce territoire. 

C’est pourquoi, peu après l’élection en mars 2020 de Michel Véniat, prenant la suite de Michel Lefebvre, le nouvel édile a poursuivi le dossier initié par son prédécesseur avec un projet ambitieux de construction de logements.

Pas moins de 274 logements étaient envisagés dans cette première mouture et un choix (étonnant) par l’ancienne équipe municipale d’un concessionnaire dans les Ardennes, Proteame ! En effet, ce dernier avait remporté un appel d’offres en 2015, puis les fouilles archéologiques, la COVID… et le lancement en 2020 (https://www.va-infos.fr/2020/06/15/proteame-en-chantier-sur-douchy-les-mines). A cette époque, Patrick Perot, ex DG de PROTEAME, louait l’idée de la concession plutôt qu’un permis de construire, car le concessionnaire (PROTEAME) endosse le costume et la responsabilité du projet de bout en bout, construction, vente… en lieu et place du concédant (Douchy-les-Mines) ! Certes, pratique dans un sens pour la collectivité locale, mais très contraignant si des difficultés surviennent… comme nous le voyons aujourd’hui.

En novembre 2024, Eric Vanhove, nouveau DG de PROTEAME depuis avril 2022, a présenté en conseil municipal son bilan 2023, ventes, chantiers en cours, perspectives… ! Outre la présentation du bilan 2023, le fait majeur de cette délibération est le prolongement de la concession de 3 ans. Initialement contractualisée pour 10 ans, la concession devait s’achever en février 2025. En l’espèce, la conjoncture…impose un allongement de ladite concession jusqu’au 27 février 2028 « avec un coût à la clé », précise le responsable de PROTEAME, le concessionnaire.

« Le plus gros risque est celui de la commercialisation », Eric Vanhove

Sur la forme, après des informations précises de l’adjoint en charge du dossier, Daniel Tison, le DG de PROTEAME a expliqué ses retards sans une remise en cause des choix antérieurs. En effet, en 2015, 77 lots libres et 91 lots libres en 2021 (et maisons jumelés, béguinage, collectifs). Là, on peut s’étonner de ce choix, notamment sur le lot libre, compte tenu que l’après Covid a conduit nombre de promoteurs dans le mur sur les lots privés. D’autres professionnels ont pris le virage à temps et ont socialisé tous leurs projets de logements. Donc, in fine, les choix de PROTEAME ne sont pas totalement étrangers à ce prolongement malgré une conjoncture inédite (COVID) que nous avons connu durant la période écoulée. Quand une collectivité locale fait le choix de la concession, c’est pour donner les clés du camion à un professionnel sur l’ensemble du projet. Ce dernier ne peut en aucun cas se réfugier derrière une délibération votée par des élus, non professionnels en la matière. En l’espèce, PROTEAME doit assumer tous ses choix dans la répartition des différents lots (libres, sociaux, béguinage, collectifs).

Bien sûr, des programmes de bailleurs sociaux très sérieux arrivent, notamment avec Clesence de plus en plus présent dans le Valenciennois. La poursuite d’une collaboration avec l’agent immobilier SAFTI a été reconduite par PROTEAME, mais « nous n’avons eu que 9 ventes cette année en lots libres. Le plus gros risque est celui de la commercialisation… », prévient Eric Vanhove.

Au bout du bout, l’ensemble du Conseil municipal pourrait revisiter ce contrat de concession dans un débat ouvert afin de voir, si besoin, des aménagements possibles, des pénalités potentielles, des voies de sortie de cette concession, ou tout autre solution afin d’éviter un programme bouclé et occupé sur 3 décennies, car un message subliminal est passé l’air de rien pour ceux qui ont bien entendu le Directeur Général de PROTEAME.

Néanmoins, le projet en tranche continue sa phase de construction…. En conclusion, le bébé ne se présente pas bien du tout. Espérons que l’accouchement se fera sans trop de douleurs pour les finances publiques, et surtout que les bénéficiaires des 274 logements pourront être chez eux dans les meilleures conditions le plus rapidement possible.

A toute fin de réflexion, le lien vers le Ministère des collectivités locales et les choix de vie durant un contrat de concession : https://www.collectivites-locales.gouv.fr/commande-publique/contrats-de-concessions-et-delegations-de-service-public

Les subventions aux associations

Petit moment cathartique avec un flottement lorsque Francis Wojtowicz indique « une erreur sur le 1er versement de la subvention aux associations ». Ensuite, il s’étonne que « le 2ème versement intervient même quand la structure n’a pas rendu son dossier. On constate des baisses et des hausses sans justifications ». 

Si l’erreur d’écriture sera corrigée, le 2ème versement pose question. Le maire dit tout haut « va-t-on pénaliser tout le monde (pour des dossiers non rendus dans les délais) ». Compte tenu que ce conseil municipal était le denier de l’année, il fallait prendre une décision. L’ensemble de l’hémicycle s’est accordé pour le vote de cette délibération afin de libérer les subventions associatives, mais avec un vote comprenant 11 abstentions. De source interne, le deuxième versement devrait se faire à la lumière d’un dossier complet, à la hausse ou à la baisse par rapport à l’année précédente. Seule question sans réponse à ce stade, une association pourra-telle percevoir ce 2ème versement, voire un remboursement du premier, si aucun dossier complet ne parvient aux services financiers de la commune ?

Au détour d’une délibération sur une subvention de 5 000 euros en faveur du CRP (Centre régional de la Photographie), l’élue en charge du dossier informe l’assemblée locale qu’un « consensus a été trouvé pour maintenir sur le site existant le CRP. Nos avons eu beaucoup de réunions préliminaires, mais aujourd’hui je peux vous dire officiellement que le CRP reste sur place même si des travaux lourds sont nécessaires. Nous sommes à la phase de l’étude ».

Enfin, sur le volet associatif, deux sections sportives, le tennis et le boulodrome abandonnent leur subvention pour une prise en charge des fluides énergétiques. Pour le coup, l’initiative est intelligente pour les deux parties. Pour autant, des membres de l’opposition municipale se plaignent  d’un club house (boulodrome) « chauffé à 6° degrés ». Le maire répond tout de go : « Nous avons vérifié la chauffe du club house de tennis fermé à 17°. Par contre, l’autre n’est pas complètement fermé d’où la température ». 

Sur ce dernier point, la crise énergétique avec son point culminant l’hiver 2022/2023 a dynamité les ressources budgétaires locales, entamé durablement leur épargne brute, et leur capacité d’autofinancement par capillarité. Toutefois, les français et les français ont démontré durant les deux derniers hivers qu’il était possible de faire des économies énergétiques. Une chauffe à 14° constitue le seuil minimal pour une non dégradation bâtimentaire, c’est donc suffisant pour des espaces sportifs. Collectivement, nous devons changer de paradigme sur ce sujet et surtout de comportement sur notre besoin collectif et individuel en la matière. 

Déclaration officielle du « Groupe des élus communistes et Républicains »

Si d’aucuns espéraient encore une bienveillance de la dissidence présumée, elle est officiellement en place : 

Daniel Carlier

 

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Les Journées Portes Ouvertes du SIAVED élargi

(Le jardin pédagogique devant, le siège administratif et le CVE en fond)

Inauguration du Centre public avec extension des consignes de tri en mars 2025

Sur Douchy-les-Mines où se situe le siège administratif du SIAVED, mais également un CVE (Centre de Valorisation Energétique) sur les 3 (avec Maubeuge et Saint-Saulve) du syndicat mixte, sans oublier un site logistique, un jardin pédagogique, et le très attendu Centre public avec extension des consignes de tri, le soleil d’automne attendait les visiteurs du jour. A cette occasion, le Président du SIAVED, Charles Lemoine, fait une annonce : « Les premiers tests auront lieu au mois de novembre 2024, puis l’inauguration en mars 2025 de notre centre de tri public (sur le trottoir d’en face) ».

Depuis plus de 30 ans, le SIAVED connaît des mutations majuscules et une association est un témoin privilégié de cette révolution intérieure et extérieure. En effet, « Denain Ecologie » souligne les évolutions et les pratiques positives. « Nous avons connu les fumées noires… A chaque fois que nous voyons un problème, on n’hésite pas à interpeller la présidence du SIAVED. Dans ce cadre, nous sommes toujours reçus afin de trouver une solution. Plus globalement, le SIAVED a toujours joué la transparence avec nous », explique de concert Jean-Philippe Vesin, le Président de Denain Ecologie et Solange Lemoine, membre de l’association et élue à la ville de Denain. 

Une journée sous le signe de la valorisation d’un déchet

De la collecte au réemploi en passant par la revalorisation, toute la palette du cycle du traitement des déchets ménagers a été mis en lumière sur le site du SIAVED ce 05 octobre 2024.

Bien sûr, la valorisation la plus importante est celle des CVE où le déchet réceptionné est traité par combustion à très haute température. La chaleur produite génère de la vapeur d’eau. Cette dernière est  utilisée pour produire de l’électricité. Paprec Energies gère donc le CVE de Douchy-les-Mines. « Nous sommes parmi les 3 entreprises les plus importantes en France pour la valorisation des déchets », explique un responsable de la société. 

Revue des métiers avec tout d’abord Hainaut Recyclage dont la mission est de collecter les encombrants, la ferraille, les déchets verts, voire les spéciaux avec une ligne directrice « éviter le refus de tri », précise le référent de l’entreprise. 

Concernant la collecte générale des déchets ménagers, le SIAVED travaille avec trois prestataires, SUEZ à travers un partenariat historique sur le Cateau/Cambrésis, la COVED sur La Porte du Hainaut, voire le petit nouveau avec Nicollin sur Valenciennes Métropole. Ces trois professionnels étaient présents pour témoigner de l’indispensable 1ère phase de la gestion des déchets ménagers. Pour autant, la collecte n’est pas inconditionnelle, car le tri du bac d’ordures ménagères est fondamental. A ce titre, le service prévention du SIAVED passe régulièrement vérifier le contenu des poubelles des administrés afin d’améliorer le tri des particuliers, voire signaler un refus de tri avec la fameuse étiquette rouge, des améliorations à apporter avec l’étiquette jaune, et un bon pour collecte avec une étiquette verte.

Autre déchet très spécial, l’amiante dont la prolifération chez les particuliers est une constante dans les constructions des années 50/60 et 70. L’entreprise Hydram fournit donc un BAG dédié aux déchets avec une présence d’amiante. Ensuite, elle vient collecter ce denier dans les conditions de sécurité sanitaire.

Enfin, la logistique inhérente à la collecte du contenu est l’entretien du contenant. « Nous avons environ 45 bacs à réparer (gratuitement) par jour, comprenant la logistique », précise un membre de l’équipe dédiée du SIAVED.

Vers le tri des déchets alimentaires à la source 

Durant la visite des stands partenaires, la Directrice du pôle prévention collecte, Dominique Adel, a évoqué la nouvelle gestion des déchets alimentaires. En effet, depuis le 01 janvier 2024, les particuliers doivent trier distinctement leurs déchets alimentaires. Des composteurs en ville, à domicile plus en ruralité, étaient la norme, mais une nouvelle pratique arrive à grands pas. 

L’ère des composteurs n’est plus la seule voie, puisque « nous nous dirigeons vers la gestion des déchets alimentaires à la source en 2025/2026 (directement chez l’habitant). D’ailleurs sur la ville de Valenciennes, la mise en oeuvre va commencer en 2024 », indique Dominique Adel.

Au titre des bonnes pratiques, une conférence par le renommé Jérémy Pichon, référence dans la réduction des déchets ménagers, sera proposée dans les prochains mois.

Le réemploi, un mode de consommation

Bien sûr, la seconde vie d’un déchet, d’un produit toujours vivant constitue l’autre sortie positive, autre que de produire de l’électricité, où le changement de destination, sa réparation, en un mot le réemploi.

A cette JPO, un acteur incontournable du Valenciennois était présent, C2R Le Maillon a initié sur le territoire le réemploi dès l’année 2000 avec, aujourd’hui, près de 600 à 800 tonnes recyclés par an. « Vous pouvez retrouver nos produits recyclés sur nos sites à Anzin, Valenciennes, Landrecies, et Bavay », précise le Directeur général de C2R Le Maillon. 

Evidemment, la vague des « Repair Cafés » partout en France fait partie intégrante de cette gestion des déchets. Présent sur Douchy-les-Mines, l’association « le jardin des bennes  apporte sa pierre avec une aide à la création des « Repair-Cafés ». « Nous avons déjà participé à la création de 40 Repair/Cafés jusqu’à leur autonomie. Nous sommes mobiles, un peu les saltimbanques de la réparation », déclare le fondateur de l’association. 

Autre partenaire du SIAVED, l’association ACTION sur le Cambrésis/Catésis, avec une Ressourcerie sur Avesnes-lez-Aubert, oeuvre également sur le réemploi. 

Un acteur joue un rôle essentiel, l’entreprise SARPLACTIC dont la mission avec le SIAVED est de récupérer les bacs à déchets, irréparables, pour les valoriser. En digression, cette entreprise est également une rare, voire très rare, entreprise à récupérer les bouchons de plastique pour les valoriser. 

Parfois la simple organisation d’intérieur permet de réduire la consommation des déchets ménagers. Des milliers de foyer sont concernés… et Danami peut vous aider avec son « Dressing Detox »

Enfin, le jardin pédagogique très divers est presque achevé, les prochains panneaux pédagogiques en cours permettront à des classes des 7 EPCI de venir découvrir l’ensemble du site sur Douchy-les-Mines.

Cette JPO était assurément l’an 1 d’une nouvelle ère de la gestion des déchets sur le Grand Hainaut, et d’ailleurs un élargissement n’est pas non plus si éloigné… !

Daniel Carlier

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