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Les forêts ne sont pas les principaux puits terrestres de carbone
SpaceX tente cette nuit un vol sans précédent autour de la Terre
SpaceX lance une mission habitée inédite autour de la Terre : Fram2. Objectif : envoyer une capsule dans l'espace avec quatre astronautes à bord -- que des civils. Les voyageurs resteront quelques jours en orbite avant de rentrer sur Terre. La trajectoire que l'engin suivra constituera une grande première.
SpaceX tente cette nuit un vol sans précédent de SpaceX autour de la Terre
SpaceX lance une mission habitée inédite autour de la Terre : Fram2. Objectif : envoyer une capsule dans l'espace avec quatre astronautes à bord -- que des civils. Les voyageurs resteront quelques jours en orbite avant de rentrer sur Terre. La trajectoire que l'engin suivra constituera une grande première.
Suivez le vol habité sans précédent de SpaceX autour de la Terre
SpaceX lance une mission habitée inédite autour de la Terre : Fram2. Objectif : envoyer une capsule dans l'espace avec quatre astronautes à bord -- que des civils. Les voyageurs resteront quelques jours en orbite avant de rentrer sur Terre. La trajectoire que l'engin suivra constituera une grande première.
"La transition électrique est le défi de la prochaine décennie"
SpaceX Fram2 : suivez le vol habité inédit autour de la Terre
SpaceX lance une mission habitée inédite autour de la Terre : Fram2. Objectif : envoyer une capsule dans l'espace avec quatre astronautes à bord -- que des civils. Les voyageurs resteront quelques jours en orbite avant de rentrer sur Terre. La trajectoire que l'engin suivra constituera une grande première.
Suivez l’envol de SpaceX Fram2, une mission habitée inédite autour de la Terre
SpaceX lance une mission habitée inédite autour de la Terre : Fram2. Objectif : envoyer une capsule dans l'espace avec quatre astronautes à bord -- que des civils. Les voyageurs resteront quelques jours en orbite avant de rentrer sur Terre. La trajectoire que l'engin suivra constituera une grande première.
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Comment les écogestes entretiennent la catastrophe
Je ne vais pas tout recopier, mais vous voyez l'idée : c'est celle que je rabâche depuis des années. Pendant qu'on (le gouvernement, mais aussi les grandes entreprises, à l'origine de l'idée apparemment) vous répète de faire pipi sous la douche et de vider votre boîte mail (sous-entendant que vous êtes une ordure si vous ne le faites pas)
> Comme le montre Jean-Baptiste Malet dans son enquête publiée par le Monde diplomatique sur le « système Pierre Rabhi », ce positionnement individualiste, typique de l’écologie bourgeoise, s’avère parfaitement soluble dans le régime d’intérêts de la classe dominante.
Non seulement, comme l'article l'explique, les "écogestes" c'est une "écologie du luxe" (quand t'as du mal à joindre les deux bouts, t'as autre à penser en général), mais en plus, ils ne servent à rien (ou alors à pas grand chose) quand ils n'aggravent pas le problème ; pour plusieurs raisons :
- les gens (bon, allez, on va le dire : les bobos) qui arrivent "à vivre volontairement dans une forme de neutralité carbone et de vertu environnementale pure et parfaite" entretiennent l'image d'une écologie difficile, sacrificielle... ce qui vient nourrir le discours sur l'écologie punitive
- la façon dont notre cerveau fonctionne : "lorsque l’on s’engage sur le terrain environnemental par le prisme des petits gestes, on finit tôt ou tard par reléguer l’approche systémique hors de nos préoccupations. Pour le dire autrement : la charge mentale associée aux écogestes finit par envahir complètement la représentation du problème et les conduites associées, les menant inexorablement vers la dépolitisation. Un résultat qui constitue de fait une réfutation totale de la position gradualiste, qui vend les écogestes comme un premier pas vers l’engagement politique."
- Pour le dire vite : si tu fais des écogestes, tu vas pas remettre en cause le système : parce que tu croiras bien faire, et parce que tu auras suffisamment bonne conscience : "l’action individuelle, de portée immédiate, permet de réduire l’incertitude et donc d’emporter l’adhésion, même si elle demeure sans adéquation réelle avec la nature du problème : on a l’impression rassurante d’être plus efficaces en baissant le chauffage qu’en épousant les formats, plus indirects, de l’action politique."
- in fine, et ainsi la boucle est bouclée, "l’écologie des écogestes ne fait que renforcer la conquête des présupposés néolibéraux sur la société" : l'individualisme néolibéral, encore et toujours.
Autrement appelé diviser pour régner.
(Permalink)
Comment les écogestes entretiennent la catastrophe
Je ne vais pas tout recopier, mais vous voyez l'idée : c'est celle que je rabâche depuis des années. Pendant qu'on (le gouvernement, mais aussi les grandes entreprises, à l'origine de l'idée apparemment) vous répète de faire pipi sous la douche et de vider votre boîte mail (sous-entendant que vous êtes une ordure si vous ne le faites pas)
> Comme le montre Jean-Baptiste Malet dans son enquête publiée par le Monde diplomatique sur le « système Pierre Rabhi », ce positionnement individualiste, typique de l’écologie bourgeoise, s’avère parfaitement soluble dans le régime d’intérêts de la classe dominante.
Non seulement, comme l'article l'explique, les "écogestes" c'est une "écologie du luxe" (quand t'as du mal à joindre les deux bouts, t'as autre à penser en général), mais en plus, ils ne servent à rien (ou alors à pas grand chose) quand ils n'aggravent pas le problème ; pour plusieurs raisons :
- les gens (bon, allez, on va le dire : les bobos) qui arrivent "à vivre volontairement dans une forme de neutralité carbone et de vertu environnementale pure et parfaite" entretiennent l'image d'une écologie difficile, sacrificielle... ce qui vient nourrir le discours sur l'écologie punitive
- la façon dont notre cerveau fonctionne : "lorsque l’on s’engage sur le terrain environnemental par le prisme des petits gestes, on finit tôt ou tard par reléguer l’approche systémique hors de nos préoccupations. Pour le dire autrement : la charge mentale associée aux écogestes finit par envahir complètement la représentation du problème et les conduites associées, les menant inexorablement vers la dépolitisation. Un résultat qui constitue de fait une réfutation totale de la position gradualiste, qui vend les écogestes comme un premier pas vers l’engagement politique."
- Pour le dire vite : si tu fais des écogestes, tu vas pas remettre en cause le système : parce que tu croiras bien faire, et parce que tu auras suffisamment bonne conscience : "l’action individuelle, de portée immédiate, permet de réduire l’incertitude et donc d’emporter l’adhésion, même si elle demeure sans adéquation réelle avec la nature du problème : on a l’impression rassurante d’être plus efficaces en baissant le chauffage qu’en épousant les formats, plus indirects, de l’action politique."
- in fine, et ainsi la boucle est bouclée, "l’écologie des écogestes ne fait que renforcer la conquête des présupposés néolibéraux sur la société" : l'individualisme néolibéral, encore et toujours.
Autrement appelé diviser pour régner.
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Long‐Term Temperature Impacts of the Hunga Volcanic Eruption in the Stratosphere and Above - Randel - 2024 - Geophysical Research Letters - Wiley Online Library
Les changements de la température moyenne globale de la haute atmosphère liés à l'éruption volcanique Hunga (janvier 2022) sont analysés sur la base de mesures satellitaires et comparés à des simulations de modèles chimie-climat.
Les résultats montrent un refroidissement stratosphérique de -0,5 à -1,0 K dans la moyenne et la haute stratosphère entre 2022 et le milieu de 2023, suivi d'un refroidissement plus important (-1,0 à -2,0 K) dans la mésosphère après le milieu de 2023.
Les schémas de refroidissement suivent les anomalies de vapeur d'eau (H2O) se propageant vers le haut à partir de Hunga, et un comportement similaire est constaté entre les observations et les simulations de modèles.
Alors que le refroidissement stratosphérique est principalement dû au refroidissement radiatif dû à l'augmentation de H2O, les changements de température mésosphérique résultent des pertes d'ozone dans la mésosphère, qui sont à leur tour entraînées par les radicaux HOx provenant de l'H2O de Hunga. Les comparaisons avec les données climatiques pluridécennales montrent que les effets du Hunga sur les températures stratosphériques sont d'une ampleur similaire, mais de signe opposé, aux effets sur les températures des grandes éruptions volcaniques El Chichón (1982) et Pinatubo (1991).
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