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Le « Comité Grand Hainaut » voit en « g.r.a.n.d.s » pour sa jeunesse !

Jean-Pierre Letartre :  « La MEL a besoin des territoires et les territoires ont besoin de la MEL »

Même si le « Grand Hainaut 2040 » change de nom au profit de « Comité Grand Hainaut », nouveau membre d’un collectif élargi avec d’autres G.R.A.ND.S comme le Grand Lille, Grand Béthune, Grand Artois, Grand Dunkerque, la thématique croisée demeure intangible tant le souci d’une main tendue à la jeunesse constitue son mantra depuis quelques années. En prélude de cette AG, une vidéo d’étudiants Rubika est projetée aux nombreuses personnalités présentes, comme un témoignage d’une jeunesse ambitieuse et performante. 

Cette réunion collective a permis également d’écouter d’autres voix comme celle du Président du Comité Grand Lille, Jean-Pierre Letartre. Révolue l’époque où la MEL (Métropole européenne de Lille) faisait la pluie et le beau temps au niveau régional, sans parler du Président de la communauté urbaine, Damien Castelain, condamné en première instance, avec un appel de cette décision et de fait Damien Castelain est présumé innocent https://www.mediacites.fr/enquete/lille/2024/10/17/damien-castelain-un-petit-tour-au-tribunal-et-puis-sen-va-pas/ ; aujourd’hui, la dynamique est « interdépartementale. La MEL a besoin des territoires et les territoires ont besoin de la MEL. Dans les 15 ans à venir, il y a 50 milliards d’investissement à travers le Canal Seine Nord Europe, les GIGA Factory, etc. », commente Jean-Pierre Letartre, le Président du Comité Grand Lille.

« Pas d’accès à un médecin généraliste », Martha

L’organisation de cette Assemblée plénière se voulait dynamique et courageuse. Deux étudiantes de Rubika sont intervenues pour un ressenti très hétérogène. « Certes, les loyers sont accessibles sur Valenciennes avec également des équipements culturels. Par contre, je ne connais pas une étudiante qui n’a pas eu un problème de sécurité entre le trajet de Rubika (sur Anzin) et la ville de Valenciennes. Ensuite, nous n’avons pas d’accès à un médecin généraliste, car ces derniers ne veulent plus de nouveaux clients. Ensuite, l’offre culturelle existe, mais elle est réservée à ceux qui ont de l’argent, voire les touts-petits… De plus, vous ne pouvez pas vous déplacer après 23H00 en transport en commun ! Tous les étudiants n’ont pas une voiture ! », commente Martha, originaire de la région parisienne. Plus nuancée Romane est impatiente de trouver « un emploi sur ce territoire (élargi) ». 

« Nous voulons un pont (le n du logo en accueil) entre les générations, les jeunes et les entrepreneurs », Philippe Mixe

Bien sûr, l’objectif de ce collectif est de tisser du lien entre une jeunesse en quête de repères et des entreprises en souffrance de recrutement… sur son propre territoire ! A cet effet, les différents comités ont présenté des acteurs et actrices marquantes, comme le responsable du festival « Nuits Secrètes », le Directeur Général de Terrehumanis dans le champ de l’ESS, 28 millions de CAHT, 12 associations comme Lucie Services dans le Valenciennois, et 1 200 collaborateurs… Plus localement, Cécile Masson, Caval’Kid en 2006, soutient un éco-système hyper dynamique, elle fait partie des belles histoires de l’entreprenariat sur l’arrondissement du Valenciennes.

Didier Cousin et Vanessa Roland toujours à la manoeuvre pour la jeunesse.

Le président du « Comité Grand Hainaut » l’a bien compris. Il faut (re)nouer un lien fort entre l’entreprise et les jeunes de tous les niveaux, du diplôme d’ingénieur au CAP en passant par toutes les formations qualifiantes sur la région Hauts de France. « Nous voulons un pont (le n du logo en accueil) entre les générations, les jeunes et les entrepreneurs », commente Philippe Mixe.

Evidement, ce n’est pas un scoop, en tête de gondole, la préoccupation des étudiants est le logement. Ce noeud gordien est (presque) le moteur, hors emploi, numéro un pour se maintenir sur un territoire. Là, la situation en l’état est dramatique avec 175 000 logements étudiants existants pour 3 millions d’apprenants en études supérieures ! 

Jeux vidéo et parcours étonnant

Pour revenir à la présentation initiale de Rubika, il faut souligner l’esprit avant-gardiste à l’époque de la CCI Grand Hainaut, mais également de la structure PICTANOVO (https://www.pictanovo.com) dont le fonds dédié aux jeux vidéo était une première en France « et copié depuis », mentionne un intervenant.

Autre témoignage bluffant avec Adrien Mercier, fondateur depuis 3 ans de l’entreprise OCBASE spécialisée dans les tests de stabilité système. Après un parcours d’ingénieur chez différentes signatures nationales, Adrien Mercier a transposé son logiciel vers une entreprise avec des clients « comme la NASA, la NAVY, Intell, au Japon… », commente-t-il. Comment d’une simple expérience de Geek, un logiciel passe de l’application efficace d’un test tous azimuts de toutes les fonctionnalités de votre ordinateur , très prisée par les initiés, à une entreprise reconnue… « dans l’espace, si l’ordinateur plante avec un écran bleu, c’est un problème ! ». Il suffisait d’y penser et lui l’a fait !

« Se mettre à la place des jeunes », Xavier Bertrand

Le regard régional de cette assemblée plénière était intéressant à plus d’un titre. « Nous devons nous mettre à la place des jeunes et de leurs besoins. C’est pourquoi, nous devons bosser ensemble ! », déclare Xavier Bertrand en conclusion de cette matinée très riche.

Daniel Carlier

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