En 2024, où en est l’Unreal Engine 5 ? – Canard PC
« En tout premier lieu, ces fameuses nouvelles fonctionnalités visuelles qui nous faisaient tant rêver quatre ans plus tôt s'avèrent lourdes, très lourdes sur les performances. Certes, il fallait s'y attendre – et puis, peut-on reprocher à une technologie graphique d'être lourde si son impact visuel est à la hauteur ? Oui, on le peut, quand elle offre trop peu de flexibilité. Lumen en est justement un exemple. Son idée fondatrice, très schématiquement, est de normaliser l'éclairage indirect en ray tracing, mais pas nécessairement sous forme de ray tracing avec accélération matérielle comme on l'entend habituellement : Lumen existe aussi (et surtout pourrait-on dire) dans une version « logicielle », capable de tourner sur de simples shaders. Cette version doit évidemment être privilégiée par les développeurs, car elle assure la compatibilité avec tous les GPU existant sur le marché ; mais elle n'est pas optimale sur les GPU équipés pour faire de l'accélération RT correcte – pas seulement les RTX de Nvidia, mais aussi les Intel Arc, et les Radeon les plus musclées. Cependant, la version matérielle de Lumen demande une implémentation spécifique et aux développeurs de rebâtir de larges portions de leur système d'éclairage. On comprend que beaucoup d'entre eux préfèrent s'en dispenser. »
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