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Décortiquons le GB40 - Jump Starter / Booster de batterie
Bonjour à tous,
Cet article n'est pas encore un vrai projet de récupération mais rien n'exclus qu'il puisse le devenir.
Comme vous pouvez-vous en douter, nous allons inspecter les entrailles du jouet.
GB40 Jump Starter
Je vous présente le GB40, un petit Jump Starter capable de développer 1000A (7000 joules) pour aider au démarrage d'un véhicule.
Je dois avouer qu'il est effectivement capable d'offrir le petit coup de pouce nécessaire au démarrage hivernal de mon Diesel.
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Jump Starter / Booster de batterie GB40 |
Le lecteur attentif remarquera la présence d'une lampe de lecture 3 LEDs avec un connecteur USB. A l'usage, j'avais l'impression d'une tenue assez modeste (disons pas vraiment en relation avec l'annonce des 7000 joules disponibles).
Petit tour de l'interface et connectiques
La face avant du GB40 présente plusieurs boutons de commande:
- Marche/arrêt : met l'appareil sous tension et permet de vérifier l'état de chargement de l'accumulateur.
- Lampe/Led : fonctionne indépendamment du bouton marche arrêt. Les LEDs peuvent être activées sous différents modes d'éclairage (fixe, clignotant, etc).
- Exclamation : (en rouge) ce bouton permet d'activer le pulse start (injecte le coup de pouce dans le circuit lorsque l'on démarre le moteur).
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Eclairage LEDs du GB40 |
L'éclairage LED présente une luminosité de 100 Lumens est l'équivalent d'une lampe a incandescence de 15W. Suffisant pour éclairer modestement une pièce de taille moyenne, éclairer correctement un moteur en cours d'inspection.
En balade de nuit par nuit noire, la visibilité devrait s'étendre de 3 à 5m (au mieux).
Eclairer l'intérieur d'une voiture avec 100 Lumens est beaucoup trop lumineux (surtout juste à côté). La lecture d'un ouvrage est pénible.
A titre de comparaison, l'éclairage d'une pièce de taille moyenne nécessite entre 600 et 900 Lumens.
Viennent ensuite les connecteurs USB sur le côté.
- micro-USB : ce connecteur est utilisé pour recharger le GB40
- USB-A : connecteur est alimenté en 5V lorsque le GB40 est activé. Ce dernier permet d'alimenter un smartphone, une tablette ou autre appareil pouvant être alimenté en USB.
De là a imaginer le passage de 1000A par ces câbles est totalement douteux! Cela n'exclus cependant pas un courant significatif pendant une fraction de secondes.
7000 Joules représente 1.94 Watt-Heure. Ce qui m'interpelle, c'est que le verso du boîtier mentionne un accumulateur Lithium-Ion de 24 Wh!
Autrement dit, 7000 Joules (1.94 Watt-Heure) offre la possibilité d'alimenter une ampoule électrique de 1Watt pendant une heure!
Sachant que la tension nominale du GB40 est de 12V (pour s'adapter à la batterie), la production de 1000A pourrait se faire pendant:
1.94 Watt-Heure = U*I*temps = 12 * 1000 * temps_en_heure
Donc le temps disponible (avant la batterie vide) est de 1.94 / (12 * 1000) = 0.00016 heure, soit 0.576 secondes... suffisant pour aider au démarrage d'un moteur.
Pour les pointilleux, je tiens a préciser qu'il s'agit là d'une estimation très grossière! Mais cela a pour mérite de fournir un point de référence.
Les entrailles du GB40
Commençons par ouvrir la bête. Le GB40 est équipé de vis de sécurités triangulaires. L'utilisation d'un tournevis avec embouts de sécurité permet d'accéder à l'intérieur du GB40.
Attention DANGER!
le GB40 contient une batterie Lithium-Ion de 24 Wh SANS CIRCUIT DE SECURITE intégré aux cellules. Il doit en être ainsi si le dispositif doit délivrer des centaines d'ampères pour l'assistance au démarrage.
Pour personne expérimenté uniquement!
Tout court-circuit accidentel ou coup/perçage/déformation des accus peut provoquer une violente mise à feu avec dégagement de gaz toxiques. Un feu d'accumulateur est pour ainsi dire "impossible a maîtriser" et est capable de fondre de la céramique!
Un fois le couvercle arrière retiré, nous retrouvons:
- un énorme accumulateur Noco 11V à 2150 mAh (les 24 Wh annoncés)
- les connecteurs USB (à droite) soudé sur la carte principale (située sous l'accu)
- Une carte d'activation avec
- la ligne de masse contrôlée par un relais (pouvoir de coupure 70A).
- la ligne +11V contrôlée par une série de DIODES montés en parallèles
- Les LEDs d'éclairage à l'extrême gauche (à peine visible)
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Arrière du GB40 - clique pour agrandir |
L'image ci-dessous présente la carte d'activation qui branche l'accu directement sur les pinces.
Il est également possible d'y voir les deux connecteurs supplémentaires de l'accu:
- Le connecteur 2 pôles est branché sur une thermistance.
Celle-ci permet de contrôler la température de l'accu pendant son utilisation ou sa recharge. - Le connecteur 4 pôles permet de relever la tension des 3 cellules internes de l'accu.
Permet au BMS de contrôler l'équilibrage des tensions des différentes cellules au moment de la recharge.
La carte d'activation sur la gauche de l'image présente clairement le sectionnement de la masse de l'accu (le gros fils noir). Ces deux sections sont mises en contact par l'intermédiaire d'un relais (présent de l'autre côté de la carte).
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Carte d'activation |
Sans trop de surprise, nous retrouvons des deux connecteurs de sorties (output + et output - ).
La masse (noir) est commutée par un relais de 70A 14VDC.
Le 12V (rouge) passe par l'intermédiaire de 4x double diodes (max 45V avec un total cumulé de 160A). Ces diodes permettent de protéger l'accu contre une polarisation inverse accidentelle (ex: brancher le + du GB40 sur le pole négatif de la batterie voiture).
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40L45 |
La carte principale du BG40
Voici ce qui se trouve au coeur du BG40 avec une identification des composants principaux.
A l'évidence la carte est architecturée autour d'un microcontrôleur 8 bits de Holtek. Ce dernier dispose par ailleurs d'un convertisseur analogique digital avec fonctionnalités avancées.
Je note aussi le composant 8254AA de spécifiquement de ABLic. Ce dernier est spécifiquement destiné à la protection des cellules.
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Cliquer pour agrandir |
L'accu Lithium-ion
A l'évidence, Noco est aussi le fabriquant d'accu Lithium-Ion.
Cet accu de 24Wh ( 11.1V * 2150 mAh ) est constitué de 3 cellules montées en séries.
La tension d'une cellule est de 3.6 à 3.7V.
Montée en série les 3 cellules produisent 3 * 3.7V donne les 11.1V mentionnés.
A pleine charge, une cellule peut atteindre 4.2V (soit un maximum de 12.6V).
La tension minimale de la cellule ne peut pas tomber sous 3.0V car elle risque de devenir instable et de prendre feu. Dans ce cas de figue, l'ensemble ne présente plus qu'une tension de 9V.
La recharge via micro-USB est mentionnée à 2.1A max (2100 mA).
Ce qui correspond exactement à une charge de 1C pour un accu de 2150 mAh.
Il est généralement conseillé de ne pas dépasser 1C la charge (1C = une fois la Capacité de l'accu = 1x 2150mA pour notre accu).
Pour ce qui est de la décharge, il faut se référer aux spécifications techniques de l'accumulateur.
Malheureusement, la référence NLBX10 ne retourne pas d'information technique pertinente sur l'accu. J'ai ouvert le paquetage dans l'espoir de trouver plus d'informations sur les cellules mais sans succès.
J'en viens à supposer que le X10 correspond au taux de décharge 10C.
Autrement dit, il serait possible de décharger l'accu à 10C = 10*2150mA = 21.5 ampères sans risque d'instabilité pour l'accu.
Pour un accu de 2150mAh ou 2.15Ah, ce dernier pourra fournir les 21.5A pendant 2.15Ah/21.5A = 0.10 heure (soit 6 minutes).
Même s'il fallait interpréter 10X comme 10*10 (chiffre latin X=10) nous arriverions à 200A... toujours en deçà des 1000A mais soyons sérieux, la section des câbles ne correspond absolument pas à ce niveau de courant (il faut du 25mm² de cuivre!).
Bon, c'est assez pour aujourd'hui...
Nous aurons l'occasion d'y revenir.
Dominique
Samsung pense que les lunettes intelligentes seront le prochain smartphone et travaille sur deux appareils
GitHub - wuspy/portal_calendar: A Portal themed e-ink calendar based on the ESP32 platform
L'écran a une diagonale de 20 cm (163x97 cm) et a une résolution de 800x480.
Il peut être piloté par un Raspberry (y compris un Zero).
EDIT: Un autre projet du même genre : https://sambroner.com/posts/raspberry-pi-train
(Permalink)
Retro Games reporte la production d'une réplique de l'Amiga 1200 en raison d'un litige juridique
A Foot Pedal for the Computer Keyboard : 6 Steps (with Pictures) - Instructables
Une solution pas chère et franchement maligne pour récupérer des pédales programmables. Ca fait partie des outils d'interface qui me font curieusement rêver ...
— Permalink
Les nouvelles montres PebbleOS arrivent en précommande - Next
Alternatives :
https://pine64.org/devices/pinetime/
https://banglejs.com/
https://watchy.sqfmi.com/
WayPonDEV T-Watch 2020 V3 : https://t-watch-document-en.readthedocs.io/en/latest/introduction/product/2020.html
(Permalink)
Le marché du PC croît à un rythme soutenu ; on estime à 907,5 millions le nombre de joueurs en 2024 ; 92 % des joueurs PC jouent à des jeux de plus de 2 ans
BYD crée une recharge électrique aussi rapide qu'un plein d'essence
Amazon Echo : ils ne traitent plus les commandes vocales localement. Moins de vitesse et aussi moins de fonctionnalités
Norme isolation RE 2020 : seuils & épaisseur d'isolants
Les épaisseurs des isolants à poser en fonction :
- De votre région
- Des matériaux
- Des parties à isoler (murs, combles, etc)
- Des minimaux définis par la réglementation de 2020
— Liens directs
La liberté des calculatrices graphiques ?
Les calculatrices graphiques sont de lointains dérivés des ordinateurs de poche des années 1980, dans lesquelles subsiste cette capacité native à pouvoir être programmé.
J’en serais probablement resté à mon expérience de lycéen, et l’éternel combat Casio / Texas Instrument, s’il n’y avait pas eu un virage (pas forcément bien courbe) autour de Python dans la fin des années 2010.
Entre passion de l’informatique, doux rêveur, promesse de calculatrice libre et réalité du marché… j’avais l’envie de vous partager mes quelques heures de recherches et de réflexions sur le sujet.
- lien nᵒ 1 : Upsilon pour Casio 90E
- lien nᵒ 2 : Upsilon - Firware alternatif pour calculatrice NumWorks
Sommaire
Ordinateur de poche, calculatrice et langage BASIC
Les ordinateurs de poche existent depuis les années 80 et ont fait le succès de sociétés telles que Sharp, Casio ou Psion. Ils se confondent avec les calculatrices les plus évoluées, et restent aujourd’hui les seules survivantes de ces deux mondes.
Elles sont programmables, majoritairement dans de nombreux dialectes du langage BASIC, directement sur la machine, mais aussi dans d’autres langages plus bas niveau, souvent via un ordinateur plus conventionnel.
Une évolution de rupture
Dans la fin des années 2010, deux évolutions sont poussées dans le monde des calculatrices : le « mode examen » et le besoin d’un langage plus moderne, beaucoup se tournant vers le langage Python.
C’est l’occasion pour NumWorks de se lancer dans ce marché très spécial. Deux point sont mis en avant :
- Le langage Python comme le langage de programmation utilisateur (alors que ce n’est qu’un autre ajout pour les constructeurs historiques).
- Un modèle « libre », qui as fait beaucoup parler de ce nouveau venu, notamment ici.
Libre - Un peu, beaucoup, à la folie, passionnément… pas du tout
La mise en application s’est vite montrée moins claire. La libération matérielle tient, à en juger par leur GitHub, à huit fichiers STL, sous licence CC-BY-NC-ND, et dont la dernière mise à jour date de 2020. Il est donc interdit d’en faire des modifications et/ou une utilisation commerciale… une liberté relative.
Le système d’exploitation, nommé epsilon, qui offre une bonne implémentation de Python, mais qui souffre de plusieurs problèmes de jeunesse, est bien disponible… mais également sous cette même licence CC-BY-NC-ND.
Omega
Critiquée pour cette différence entre le discours commercial de liberté, et la réalité de la licence, en mai 2018 elle fut finalement modifiée en CC-BY-NC-SA, autorisant donc la modification et la redistribution de versions modifiées. Il en naîtra notamment Omega un dérivé communautaire d’Epsilon, alors en version 11.
Ma petite CASIO
Dans un esprit de découverte, j’ai eu l’envie d’explorer moi-même ce nouveau monde du Python sur calculatrice. Peut-être un peu entrainé par les différentes lectures sur la calculatrice libre que je lisais un peu partout.
Cependant, l’interprétation assez personnelle de NumWorks du libre, et l’obligation de passer par leur site pour communiquer avec la calculatrice a orienté mon choix vers une Casio Graph 90E.
Pas que cette dernière soit plus libre, bien au contraire… juste qu’elle est simplement reconnue comme une clef USB pour y transférer des éléments depuis l’ordinateur et qu’elle a une communauté plus importante.
Le micro-python qui y est intégré est limité, et s’il permet de faire des choses… on voit que le constructeur s’est limité à ce qui était juste nécessaire. Ce qui limite les possibilités laissées aux utilisateurs.
J’aurais pu en rester là, et c’est même un peu ce que j’ai fait jusqu’à peu.
NumWorks - L’esprit d’ouverture… ou pas
Alors que j’explorais d’autres domaines, et que ma Casio prenait la poussière, le monde évoluait, et NumWorks en était à la 4ᵉ variante matérielle de sa calculatrice révolutionnaire.
La définition du « Libre » par l’entreprise avait elle aussi eu le temps d’évoluer.
Epsilon depuis sa version 16 du 30 novembre 2021, verrouille les calculatrices pour n’autoriser que les systèmes officiels du constructeur. Un peu à l’image des consoles de jeu, que certains hackent pour installer des homebrew ou firmware modifiés, il en devient de même pour la « calculatrice libre » : on chasse les évolutions communautaires.
Epsilon en est aujourd’hui (28 février 2025) à sa version 23… sans volonté affichée d’ouverture supplémentaire. Le dépôt GitHub n’affiche pas de licence dans ses métadonnées, mais une mention « Copyright - All rights reserved. NumWorks is a registered trademark. » figure en bas de la page de présentation.
Oméga a mis en pause son développement depuis février 2024, renvoyant vers une autre alternative Upsilon, qui ne s’installe pas mieux sur une calculatrice NumWorks verrouillée… mais quelqu’un a compilé pour la CASIO.
La magie du libre
C’est M. Bernard PARISSE qui a compilé une version d’Upsilon comme application pour la génération de CASIO que je possède. Je vous invite à en lire tous les détails sur la page de son projet.
Arrivant donc à avoir le meilleur des mondes, le travail de NumWorks, les additions de la communauté et plus de puissance supplémentaire de ce matériel.
Mais cela est conditionné par la possibilité de pouvoir faire fonctionner des applications tierces sur ces calculatrices…
Vers la fin des applications avancées
Il y a historiquement deux méthodes pour développer des applications pour ces calculatrices.
Un langage haut niveau, qui est un dialecte BASIC, une adaptation de Python, ou d’autres langages plus ou moins évolués, qui sont directement modifiables sur l’appareil (même si le clavier d’une calculatrice n’y est pas toujours optimal).
Un langage bas niveau, typiquement du C ou même de l’assembleur, édité et compilé sur un ordinateur puis transféré vers la calculatrice (même si certaines machines Sharp pouvaient se programmer en C directement sur la machine).
Et c’est un point que met en valeur Bernard PARISSE dans son argumentaire sur Upsilon pour CASIO : l’ouverture de ce constructeur aux développements tiers.
Mais voila, ce n’est pas forcément le sens que prennent les constructeurs, même chez CASIO.
Le test communautaire de la CASIO Math+, qui succède à la Graph 90E, ne permet pas ces applications tierces développées en langage de bas niveau, et la conclusion sur ce point est tout sauf optimiste.
Voila qui conclut ce petit tour dans le sous-domaine de l’informatique qu’est celui des calculatrices graphiques, même si ce n’est probablement pas ce qui vous servira dans une discussion autour de la machine à café (sauf, peut-être, si vous êtes prof de math).
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iMac G4(K) - joshua stein
C'est une mise à jour franchement intensive d'un iMac G4, mais l'idée est vraiment belle, bravo !
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Mouses – “Joysticks, tracking balls and mouses are used to specify the point on a display where a certain instruction is to be obeyed” (by David Cowan – CAD International Directory, 1986)
Un bien beau site listant tout un tas de souris d'avant l'an 2000. C'est intéressant de voir comment la forme moderne de la souris est apparue
— Permalink
Drone, robot et radio commande
L’open source dans l’informatique embarquée se limitait historiquement aux systèmes d’exploitation et aux compilateurs. On connaît bien GCC, BusyBox et FreeRTOS. Puis, Arduino a fait son entrée dans le monde du semi-professionnel. Mais cela évolue rapidement. Trois domaines se développent avec des logiciels, et, parfois des produits open source, qui commencent à se croiser.
À part les liens Wikipedia, les sites pointés sont en anglais.
- lien nᵒ 1 : Fédération Open Robotics (en)
- lien nᵒ 2 : Fédération Dronecode (en)
Drone
Le domaine des drones, principalement les quadcopters mais aussi les avions, rovers et même sous-marins (AUV), a vu naître des projets comme PX4 et ArduPilot. Ces firmwares d’autopilotes permettent un asservissement entre ce que l’on demande au drone et la réalité grâce à des centrales inertielles. Ils gèrent des tâches comme le quadrillage d’un secteur ou le retour automatique au point de départ, à l’aide de GPS ou de caméras de flux optique utilisant une technologie similaire à celle des souris. Les développements actuels se concentrent sur l’évitement automatique d’obstacles, comme les arbres.
PX4 repose sur le système d’exploitation temps réel NuttX, soutenu par la Fondation Apache. Ce système m’était encore inconnu jusqu’à récemment.
QGroundControl est un logiciel pour préparer des missions (points GPS, prises d’images, largages…), lire des journaux transmis par radio et configurer les drones sous PX4 ou ArduPilot, ainsi que pour mettre à jour leur firmware.
Le projet Pixhawk définit une plateforme matérielle supportée par ces deux firmwares. On en est à plus de six versions de FMU (“Flight management unit”), utilisant des processeurs STM32 avec des gyroscopes, accéléromètres, magnétomètres et baromètres, souvent avec des redondances. Les cartes comportent de nombreux connecteurs pour brancher les radiocommandes (plusieurs protocoles), les servos, les contrôleurs moteurs (ESC), les GPS, ainsi que des bus CAN utilisant des protocoles open source comme DroneCAN ou Cyphal.
Radio commande
Les ESC (Electronic Speed Controllers) transforment une commande de vitesse en une gestion complexe de trois signaux pour contrôler des moteurs synchrones. Le VESC Project propose un firmware open source, offrant des réglages avancés, comme la limitation du courant ou l’asservissement via des capteurs à effet Hall. Un programme Android permet de gérer des moteurs pour trottinettes ou voiturettes.
Dans le domaine des radiocommandes, le projet OpenTX, forké en EdgeTX, remplace le firmware des radiocommandes. RadioMaster, un outsider, utilise directement ces logiciels, contrairement aux fabricants haut de gamme plus conservateurs (Futaba, Spektrum, JR, Flysky, etc.). Ces firmwares permettent une personnalisation via des scripts Lua.
Pour les protocoles radio, plusieurs solutions propriétaires existent avec des portées annoncées de plus de 2 km. Cependant, un protocole ouvert, ExpressLRS, reposant sur LoRaWAN, permet des portées jusqu’à 5 km (en 2.4 GHz) ou 15 km (à 900 MHz). Les émetteurs et récepteurs bi-bandes commencent à apparaître.
Et robotique
Dans le domaine de la robotique, Gazebo est en train de devenir un simulateur et visualiseur polyvalent. Il repose sur le moteur de rendu OGRE et le moteur physique ODE. Il est intégré aux outils de développement de PX4 et même utilisé dans des concours de drones virtuels.
ROS2 (“Robot Operating System”) est un middleware généraliste basé sur un protocole Pub/Sub à faible latence, permettant à plusieurs ordinateurs de communiquer. Il tend à remplacer MAVLink, un protocole de commande plus léger, encore majoritaire dans le domaine des drones.
Les trois domaines (drones, robotique et radiocommande) se croisent de plus en plus. Les autopilotes permettent de gérer tous types de véhicules, tandis que des outils comme QGroundControl et ROS2 facilitent le développement de missions automatiques de plus en plus complexes.
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