Un jour, j’ai monté une étagère. J’avais tous les outils nécessaires, de la place pour travailler et du temps. Bilan : trois morts, six blessés, dont un grave.

J’attends The Alters avec une vive impatience, et je ne suis pas la seule : ça fait des plombes que Perco et ackboo en parlent avec enthousiasme, ne serait-ce que parce qu’il est développé par 11 bit studios. Mon cas est un peu particulier : je ne tire pas systématiquement de plaisir à l’idée d’aligner des pylônes, de laisser mes ouvriers mourir de froid, d’accumuler la même ressource cinquante fois de suite ou toutes les joyeusetés auxquelles les fans de jeux de survie aiment s'adonner sur leur temps libre. Ce qui m’attire tout particulièrement dans The Alters, c’est son aspect narratif.

Ce n’est pas le meilleur lundi qu’ait connu Jan Dolski. En cherchant du Rapidium, le vaisseau automatique de son employeur s’est écrasé. Endormi durant le voyage, il se réveille dans une capsule de sauvetage sur une planète grise et vide comme un dimanche à Saint-Étienne.

Tous les mois, la rédaction vous fait profiter de sa culture éclectique et douteuse. Cette fois, on vous propose un livre post-apocalyptique dépourvu de conseils survivalistes, des livres érudits sur la connerie et un naufrage cinématographique.

J’ai toujours rêvé d’ouvrir ma petite librairie indépendante un jour, un peu dans le style de celle de Bernard Black de la géniale série anglaise Black Books (mais avec l’alcoolisme et la propension à hurler sur ma propre clientèle en moins). Passer ma journée à lire, conseiller des bouquins à de parfaits inconnus, gérer des montagnes de papiers administratifs, frôler la faillite toutes les semaines – OK non finalement, je vais plutôt me contenter de jouer à la démo de Tiny Bookshop.

Retrouvez en kiosque le nouveau livre de Maîtresse Paule Cul : La vitesse du çon : une maîtresse par seconde (n'oubliez pas la cédille)

Pour durer, il faut savoir casser ses habitudes. Devenir Miley Cyrus, passer d’Hannah Montana aux engins de chantier. Les déclencheurs sont multiples, mais suivent souvent une baisse de régime. Chez Shiny Entertainment, en 1997, c’est en pleine période de succès qu’ils ont décidé de tout casser, avec MDK.

Aujourd'hui, le Tulpar s'est crashé. Ou peut-être hier, je ne sais pas. Ou bien il y a six semaines, ou alors ce sera dans deux mois. J'ai reçu un télégramme de l'asile qui me sert de cerveau : « Cargo spatial écrasé contre un astéroïde. Personnel de bord coupable. » Cela ne veut rien dire. C'était peut-être hier.

En décembre 2024, parmi les coupes budgétaires sans précédent annoncées par Christelle Morançais, la présidente de la région des Pays de la Loire, une nouvelle inquiète le monde du jeu vidéo en France : l’association professionnelle Atlangames est menacée de disparition.

Ayant passé les dernières fêtes de fin d'année cloué au lit par une intoxication alimentaire, je peux l'affirmer : parfois, caché dans le fruit, il y a un ver. Les trois jeux dont on va parler aujourd'hui sont simples, très courts, en apparence banals, mais cachent en leur sein, tels de petits Doki Doki, un piège prêt à se refermer sur les doigts naïfs de celui ou celle qui se risquera à y jouer.

Même si mon passage dans les effectifs de McDonald's commence à dater, je pense que la mise en place généralisée des écrans tactiles pour la prise de commande est une bénédiction pour les salariés. Je pouvais trouver de l'excitation à empiler le plus vite possible les produits sur un plateau ou dans un sac. Mais le défi de devoir prendre une commande en trente secondes s’avérait souvent frustrant, confronté aux hésitations de clients fixant les menus au-dessus de ma tête comme s’ils voyaient un Big Mac pour la première fois.

Ah, je m'en veux ! Fin 2024, j'ai fait l'erreur bête. La boulette du débutant. J'ai installé la mise à jour 24H2 de Windows 11. Résultat des courses : aucune amélioration visible du système d'exploitation, quelques bugs bizarres, mais surtout l'arrêt définitif du support WMR, indispensable pour mon casque de réalité virtuelle.

J’en ai écumé des jeux du genre, de ceux qui nous promettent des heures d’exploration, de craft et de découvertes. J’en ai désinstallé un paquet au bout de quelques heures, déçue de tourner en rond, blasée face à des univers qui se ressemblent tous. Aloft est pour l’instant passé entre les mailles du filet de ma lassitude, et je crois qu’il est bien parti pour me tenir en haleine encore un long moment.

C’est un paysage qu’on a déjà vu défiler des milliers de fois, souvent avec un plaisir non dissimulé : des gratte-ciels vertigineux, des rues qui fourmillent de passants, des échoppes de fortune et des panneaux publicitaires aux néons aveuglants. Au cours de ces dernières décennies, Hong Kong a inspiré de nombreuses œuvres de fiction cyberpunk occidentales, de Blade Runner à Stray. Au sein de la diaspora hongkongaise, une nouvelle scène commence à émerger et met un point d’honneur à raconter sa propre histoire avec des jeux comme 1000XRESIST, A Summer’s End : Hong Kong 1986, Forgetter et Name of the Will.

Vous vous souvenez de Game Dev Tycoon ? Un jeu où l’on gérait un studio de jeu vidéo, cette industrie artistique merveilleuse dans laquelle la passion unit les gens au-delà des schémas d'oppression et d’exploitation qui courent dans le reste de la société ? Eh bien Hollywood Animal, ça ressemble à ça, mais dans le cinéma, cette industrie artistique merveilleuse dans laquelle…

Après le succès de leur excellent jeu de castagne Sifu, tout le monde voulait savoir ce que préparaient les développeurs parisiens de Sloclap. Et si vous avez dit à votre pote Bernard, un soir où vous étiez à trois grammes, que « je te parie ma baraque qu'ils vont encore faire du kung-fu », bravo, vous êtes désormais SDF. Le prochain Sloclap sera... un jeu de foot.

Il y a quelques jours (ackboo en parle d'ailleurs dans les News), un ex-designer d'Age of Empires s'est plaint que le STR était devenu ennuyeux, incapable d'évoluer depuis les années 1990. C'est vrai, et tragique. Parce que le point & click, autre genre typique des années 1990, a beau ne pas avoir beaucoup évolué, il continue de nous surprendre.

Voici revenu le temps de l’autocritique : une fois par an depuis 2017, je consacre une chronique de début d’année à passer en revue les dix ou quinze derniers « Coin du jeu » pour relever mes erreurs et oublis. Cette année, je change un peu les règles.

Fortune’s Run, un rétro-FPS à gros pixel qui lorgne fort vers l’immersive sim, est en accès anticipé depuis le 27 septembre dernier. Son développeur quasi solo, Dizzie, avait déjà fait parler de lui en expliquant que Valve avait repoussé cet EA, à cause d’une scène à la première personne dans laquelle le joueur voyait un agresseur sexuel alien passer à l’acte. Une séquence à grands coups de langue sur la caméra… que Valve ne trouvait pas suffisamment explicite pour justifier l’étiquette « mature » en description ! L’épisode était déjà très étrange. Surprise, Dizzy vient de sortir un gros patch de contenu pour son jeu, et explique que ce sera sans doute le dernier avant longtemps. Fatigue, flemme, ras-le-bol ? Non, il explique simplement qu’il vient d’être condamné à trois ans de prison ferme. « Une longue histoire », selon lui. Au moins, le jeu s’est vendu correctement et il devrait pouvoir améliorer la popote et acheter des cigarettes. P.

Vous êtes prêts, bien détendus ? Je vais vous demander quelque chose de pénible. Si vous achetez ce jeu, commencez par l’impensable.