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Ninja Time : Votre guide ultime du pont Kibutos et de la quête Yamako

enquêter sur un pont dans Ninja Time peut sembler simple, mais le jeu n’offre aucune indication, laissant les joueurs dans l’incertitude. Sans marqueur de quête, il peut être difficile de trouver votre chemin. Pour vous aider à naviguer dans la quête d’investigation du pont dans Ninja Time, nous avons élaboré ce guide complet pour vous […]

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(Escautpont) Un « Just » accès à une mutuelle communale

Philippe Mixe : « Une évidence pour la commune, une nécessité pour les Escautpontois »

Avant d’évoquer cette signature locale, parlons du succès de « Just » presque iconoclaste dans le monde de la couverture santé. En effet, l’historique mutuelle sur le Valenciennois connaît un développement exponentielle depuis un choix économique stratégique. « Nous ne faisons plus du tout des contrats d’entreprise, ni pour des particuliers, mais uniquement des conventions avec les communes », explique le Philippe Mixe. 

Et la raison est simple, ce service de couverture santé de proximité atteint près de 1100 contrats  en France dont environ 500 dans la région des Hauts de France et un nombre pléthorique « sur le Hainaut comme Valenciennes, Raismes, Beuvrages, mais également au national sur Annecy, Chambéry, Toulouse et même Cannes où le maire et Président de l’AMF (Association des Maires de France), David Lisnard, a choisi la Mutuelle Just, mais aussi des plus petites communes une de 47 habitants. Nous avons doublé notre chiffre d’affaires en 4 ans, ça n’arrive jamais dans le milieu (de la couverture santé) et nous serons centenaire en 2027 », commente le Président de Just. C’est un peu une success story pour l’ex « La Famille Valenciennoise », située hier Place du Général de Gaulle à Valenciennes, et rebaptisée « Just » avec un nouveau siège flambant neuf Avenue de Verdun sur la ville centre en lieu et place de l’ancienne Clinique Houdart. Bref, on pourrait dire qu’Escaupont est une signature parmi tant d’autres, mais Philippe Mixe tient à préciser un service de proximité pour chaque collectivité locale : « Nous assurons des permanences dans chaque ville ou village où nous avons contracté une mutuelle communale. »

« Un projet ambitieux pour la santé », Raphaël Kruszynski

Bien sûr, le premier magistrat insiste sur la politique de la majorité municipale relative à la santé : « Cela fait partie d’un projet ambitieux, et engagé, pour la santé. Tout d’abord, la construction d’une Maison médicale en centre ville et puis la mise en place d’une mutuelle municipale. Je la compare avec celle que mon père payait, il aurait pu économiser 60 euros par mois sur sa complémentaire santé. Pour les élu(e)s, cette mutuelle municipale est un service d’intérêt public. »

« Dans le champ de l’ESS », Philippe Mixe

Pour expliquer le coeur du moteur de « Just », Philippe Mixe rappelle que cette structure s’inscrit « dans le champ de l’ESS (Economie Sociale et Solidaire), car nous n’avons pas d’actionnaires, pas de dividendes, et donc pas de bénéfices. Nous sommes plutôt dans la solidarité organisée. C’est pourquoi, ce service est une évidence pour la commune et une nécessité pour les Escautpontois », ajoute Philippe Mixe.

Ensuite, pour étayer sa différence avec une complémentaire santé classique, son président égrène 3 différences, la téléconsultation très utile dans les déserts médicaux (quasi partout en France), le remboursement de 40€ sur une licence sportive, et la prise en charge de 500 euros dans le cadre du sport sur ordonnance. 

La problématique des séniors !

Certes, la loi relative à la mise en oeuvre des assurances complémentaires collectives, notamment avec une participation de 50% du coût par l’employeur, a été un véritable coup de pouce au bénéfice des salariés. « Toutefois, des populations demeurent à l’écart, les jeunes et plus encore les seniors (en retraite). Là, vous pouvez avoir un problème de pouvoir d’achat pour l’accès à une mutuelle ou complémentaire santé », déclare Philippe Mixe. 

Enfin, une fois n’est pas coutume pour conclure une signature de cet acabit, le maire s’excuse « d’un tractage » et le Président de la Mutuelle Just évoque avec beaucoup d’humour la présence de Mme Mixe comme DGS sur ladite commune et mentionne « que ce sont les élus escautpontois qui ont voté pour ce service à la population.»

Daniel Carlier

 

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(Escautpont) Raphaël Kruszynski : « Le Rassemblement National ne me fait pas peur ! »

Raphaël Kruszynski : « Il n’y a pas de plan B »

Après une prise de fonction le 22 mars 2024 (https://www.va-infos.fr/2024/03/23/raphael-kruszynski-nouveau-maire-descautpont/), le nouveau maire Raphaël Kruszynki concède « qu’il y a un monde entre la fonction d’édile et celui d’un adjoint. Néanmoins, je m’éclate comme maire ! »

C’est loin d’être le seul premier magistrat de l’arrondissement à cumuler un emploi avec cette responsabilité locale, mais Raphaël Kruszynski avoue « qu’il n’est pas toujours facile de cumuler mon emploi (comme ingénieur qualité) chez Alstom sur le site de Crespin et maire. J’utilise mon crédit de deux jours par semaine pour les maires, mais j’ai surtout une excellent équipe autour de moi, notamment mon 1er adjoint Jean-Luc Frere. »

Bien sûr, la continuité du mandat en cours avec l’équipe en place constitue toujours le premier défi. Sur ce point, Raphaël Kruszynski tient à souligner l’absence de « cassure, Mme Legrand (ancien maire) est toujours impliquée et continue de travailler pour la commune (8ème adjoint). Elle ira jusqu’au bout de ce mandat. »

Les projets et chantiers en cours

Dans la poursuite de la réhabilitation de la Place Roger Salengro, la zone de parking, et surtout le début du projet de la Maison Médicale en 2025 et « sans doute une fin de chantier en 2026. Ensuite, nous sommes dans la 3ème phase de la rénovation de la Place Salengro », précise-t-il. Face au désert médical en zone rurale, urbaine, et notamment dans les communes périurbaines, l’installation en centre-ville d’un site médical est fondamentale pour l’attractivité d’une collectivité locale. 

Comme l’ensemble du pays, Escautpont prend la vague de la baisse démographique avec à la clé la fermeture de deux classes, une élémentaire sur Brunehaut et une maternelle sur celle du Centre. Néanmoins, le maire rappelle que Escautpont bénéficie du dispositif REP + « avec des classes de 15 à 16 élèves, c’est un gage de qualité pédagogique ». Un dispositif faisant l’unanimité, tout couleur politique confondue, d’ailleurs vous n’entendez pas le moindre son politique sur cette thématique, preuve en France que tous les édiles, les parents, les enseignants, et les enfants valident son résultat. 

Evidemment, ll faut trouver des solutions pour éviter d’autres fermetures de classe, le vecteur le plus porteur demeure la construction de logements. « Nous avons un projet de 50 logements. A ce stade, l’EPF (Etablissement Public Foncier) va remettre à zéro le terrain. Ensuite, nous faisons le maximum pour attirer un promoteur privé. » De plus, un autre espace du côté de la salle des sports, avec 14 terrains à bâtir et 2 collectifs de 20 logements sociaux chacun est dans les tuyaux, même si Escautpont « atteint déjà 52% de logements sociaux. »

Bien sûr, la tranquillité publique demeure un point central pour toute équipe municipale. Certes, l’extension de la vidéo surveillance a été réalisée en 2024 et se poursuivra en 2025, mais la mise en oeuvre de la « Police Rurale avec un 2ème agent dès le 01 avril (et 1er poste le 01 mars) et certainement deux ASVP » est importante pour une commune de 4 198 habitants (dernier recensement). 

Toujours pour cette année 2025, les travaux de rénovation de la salle de lutte vont démarrer prochainement. 

Et la suite…

Le maire ne cache pas son souhait de se présenter devant les électrices et les électeurs. A ce titre, il a lancé des études tous azimuts, travaux et trottoirs, le chantier fil rouge dans toutes les communes de France avec un coût associé abyssal, et méconnu du grand public ; étude de circulation dans la rue Tabary, etc. « Ce sera dans le programme de la campagne municipale, mais si je ne suis pas élu, ces études serviront au prochain maire », explique-t-il. Voilà pour l’introduction du volet politique, car mars 2026 est à la fois très très loin et en même temps demain politique en temporalité politique. 

« Ma liste ne sera pas fléchée d’un parti politique », Raphaël Kruszynski

Le fait politique 2024 est le ralliement du maire d’Escautpont au parti UDI en juin 2024. « Oui, je pense que l’UDI dispose de la bonne méthode pour gouverner. Ensuite, dans le Nord, vous avez plusieurs élus UDI très investis pour leur commune », commente l’édile. Ce parti politique, pro-européen assumé, bénéficie d’un membre au Gouvernement, d’abord sous Michel Barnier, puis reconduite sous François Bayrou, en l’occurrence l’ancienne sénatrice Valérie Létard. Cette dernière a été élue députée dans la 21ème circonscription, une exception dans le sud du département tant la vague de l’extrême droite a marqué cette législative 2024.« Je suis très content de la nomination de Valérie Létard au gouvernement. Elle a d’ailleurs réussi à maintenir, voire améliorer sur le Valenciennois, l’enveloppe de l’ERBM (Engagement pour le Renouveau du Bassin Minier). Elle m’a aidé en m’indiquant que dorénavant les espaces publics, comme les infrastructures dans les QPV, sont éligibles à l’ERBM », indique le maire. 

Pour autant, Raphaël Kruszynski n’entend pas imprimer ce choix politique dans la formation prochaine de sa liste municipale. « Il y a une grande différence entre la politique locale et nationale. Actuellement, je ne connais pas toutes les opinions politiques dans mon équipe municipale. De la même manière, la prochaine, si je suis élu, sera composée de membres de la société civile. »

« J’espère être soutenu par la gauche », Raphaël Kruszynski

Evidemment, dès qu’un maire change de main en cours de mandat, le paysage politique change mécaniquement. « Le plus important pour moi est d’abord le soutien des anciens maires, Francis et Joëlle. Ensuite, à ce stade, je n’ai pas d’informations sur une éventuelle candidature à gauche. Je m’entends très bien avec Fabien Roussel (maire de Saint-Amand-les-Eaux et secrétaire général du PCF) et Aymeric Robin (maire de Raismes et Président de la CAPH) », déclare le maire.

Pour les autres candidates ou candidats putatifs, le seul affiché officiellement en ce moment est « Franck Deloge (sensibilité Horizons après avoir quitté le RN et une candidature Reconquête) », précise l’édile. Ensuite, face au score stratosphérique du RN sur l’arrondissement du Valenciennes à l’élection européenne 2024, comme pour la législative 2024 suite à la dissolution, le maire ne se défile pas : « Le Rassemblement National ne me fait pas peur ! Je n’ai pas de plan B. Si je suis battu, je quitterai cette commune, car je ne peux concevoir qu’elle soit dirigée par Franck Deloge. »

Nous voyons déjà que cette élection locale pourrait se réduire à peu de listes sur la ligne de départ, et que la joute s’annonce de haute volée. Telle sera souvent le lot politique, en mars 2026, pour toutes ces communes périurbaines « avec le besoin d’une ville et l’identité de la campagne », conclut Raphaël Kruszynski.

Daniel Carlier

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